RAPPORT NATIONAL RAPPORT NATIONAL DE LA REPUBLIQUE DE LA REPUBLIQUE
DE GUINEEDE GUINEE
SeptembreSeptembre 20052005
SEMINAIRE MINISTERIEL SUR L’ÉDUCATION DES POPULATIONS
RURALES EN AFRIQUE
ContexteContexte État des lieux sur les Politiques État des lieux sur les Politiques
et et stratégiesstratégies de de développement agricoledéveloppement agricole et de la peche
État des lieux sur la Politique État des lieux sur la Politique Nationale “EPT”Nationale “EPT”
Actions opérationnellesActions opérationnelles Conclusion Conclusion
CONTENUCONTENU
Première PartiePremière Partie
ContexteContexte
La Guinée en ChiffreLa Guinée en Chiffre
Population : 8,4 millions d’habitantsPopulation : 8,4 millions d’habitants Taux d’accroissement annuel de la Taux d’accroissement annuel de la
population : 3,1%population : 3,1% Superficie : 245.857 km²Superficie : 245.857 km² PIB/ht : 41 5 $ EU (2002)PIB/ht : 41 5 $ EU (2002) Incidence de la pauvreté : 49% (2002)Incidence de la pauvreté : 49% (2002) Espérance de vie à la naissance : 54 ansEspérance de vie à la naissance : 54 ans IDH : 0,425 (RMDH 2004)IDH : 0,425 (RMDH 2004) Rang selon IDH : 160ème sur 177Rang selon IDH : 160ème sur 177 Prévalence du VIH/SIDA: 2,8% (2001)Prévalence du VIH/SIDA: 2,8% (2001) Taux d’analph. Adultes : 67% (2002)Taux d’analph. Adultes : 67% (2002)
Contexte GénéralContexte Général
Forte adéquation entre les Forte adéquation entre les Objectifs de Développement du Objectifs de Développement du Millénaire et ceux de la Stratégie Millénaire et ceux de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP), de Réduction de la Pauvreté (SRP), lancée depuis 2002 ; lancée depuis 2002 ;
Existence d’une dynamique de mise Existence d’une dynamique de mise en œuvre de la stratégie et de en œuvre de la stratégie et de l’analyse des perspectives de l’analyse des perspectives de réalisation des OMD à l’horizon réalisation des OMD à l’horizon 2015.2015.
Contexte Contexte MacroéconomiqueMacroéconomique
AnnéesAnnéesCroissancCroissance due du
PIB (%)PIB (%)
RessourcRessources es Propres Propres EducationEducation
RessourcRessources es ExtérieurExtérieureses
19901990 3,583,58 15,8% PIB15,8% PIB 10% PIB10% PIB
20032003 2,82,8 10,5% PIB10,5% PIB 4% PIB4% PIB
Contexte économiqueContexte économique
Depuis fin 2002, le contexte économique et financier du pays s’est sensiblement détérioré.
Caractérisé par un important ralentissement de la croissance et une forte instabilité du cadre macro-économique.
Conséquences des Conséquences des dérapages dérapages
macroéconomiquesmacroéconomiques Conséquences sur la mobilisation des
financements extérieurs et la mise en œuvre de la SRP.
Suspension depuis 2003 du programme triennal conclu avec le FMI pour la période 2002-2004
Suspension de la mobilisation des ressources prévues au titre de l’initiative PPTE.
Conséquences des Conséquences des dérapages dérapages
macroéconomiques (suite)macroéconomiques (suite) En outre, aucun appui budgétaire n’a
été accordé à la République de Guinée depuis fin 2002.
Plusieurs partenaires au développement (BAD, AFD, FIDA, etc.) ont suspendu leurs décaissements en faveur des projets et programmes en cours, en raison des difficultés de paiement du service de dette, en 2004,
Autres facteurs défavorables
Persistance de conflits armés dans plusieurs pays de la sous régions,
Détérioration de termes de l’échange (conséquence de la baisse tendancielle des cours des principaux produits d’exportation, d’une part, et de la hausse des cours des produits pétroliers, d’autre part).
Autres facteurs défavorables Taux de croissance réel du PIB
particulièrement bas Flambée des prix et une forte inflation
constitue la plus redoutable obstacle à la réduction de la pauvreté et à l’atteinte des OMD.
Pour réaliser les OMD
La réalisation des OMD nécessite La réalisation des OMD nécessite une forte mobilisation de une forte mobilisation de l’ensemble des acteurs publics et l’ensemble des acteurs publics et privés du pays ainsi que des privés du pays ainsi que des partenaires au développement.partenaires au développement.
Deuxième PartieDeuxième Partie
Etat des lieux sur les Politiques Etat des lieux sur les Politiques et stratégies de développement et stratégies de développement
agricoleagricole
Lettre de Politique de Développement Agricole
(LPDA) Adoptée en décembre 1991 Première Phase: LPDA 1 Période de mise à niveau: 5 ans (1992-
1997)
Défis du secteur agricole Défis du secteur agricole au terme de la LPDA 1au terme de la LPDA 1
Faire du développement rural le Faire du développement rural le moteur du développement moteur du développement économique et social du pays, économique et social du pays, compte tenu de ses énormes et compte tenu de ses énormes et riches potentialités et, surtout, des riches potentialités et, surtout, des gisements de croissance gisements de croissance spécifiques dont il est porteur ;spécifiques dont il est porteur ;
Passer progressivement d’une Passer progressivement d’une agriculture de subsistance à une agriculture de subsistance à une agriculture de marché ;agriculture de marché ;
Défis du secteur agricole Défis du secteur agricole au terme de la LPDA 1 au terme de la LPDA 1 (suite)(suite) Lutter contre la pauvreté rurale et Lutter contre la pauvreté rurale et
le VIH/SIDA ;le VIH/SIDA ; Promouvoir la protection de Promouvoir la protection de
l’environnement et la gestion l’environnement et la gestion rationnelle et durable des rationnelle et durable des ressources naturelles. ressources naturelles.
LPDA 2
Défini les axes Défini les axes stratégiques permettant stratégiques permettant de lever les défis de la 1de lever les défis de la 1èreère phase (LPDA1)phase (LPDA1)
Période: 1998-2005Période: 1998-2005
LPDA2: Axes stratégiques
Améliorer les infrastructures socio-économiques du monde rural et, notamment le réseau de pistes rurales, l’hydraulique villageoise, les aménagements hydro-agricoles, les infrastructures de stockages, de conservation et de commercialisation en tant que préalables au développement de la production agricole;
Appuyer l’organisation de groupements professionnels d’agriculteurs pour favoriser la participation, l’appropriation et la pérennisation des actions de développement;
LPDA2: Axes stratégiques LPDA2: Axes stratégiques (suite)(suite)
Poursuivre la politique de désengagement Poursuivre la politique de désengagement de l’état des activités de production et de de l’état des activités de production et de commercialisation des produits agricoles et commercialisation des produits agricoles et de réalisation des travaux et, de réalisation des travaux et, parallèlement, améliorer l’efficacité des parallèlement, améliorer l’efficacité des services agricole;services agricole;
Améliorer la productivité de l’activité de Améliorer la productivité de l’activité de l’exploitation agricole par une politique l’exploitation agricole par une politique d’encouragement à l’utilisation des d’encouragement à l’utilisation des semences et plants sélectionnés ou semences et plants sélectionnés ou améliorés, des fertilisants et produits de améliorés, des fertilisants et produits de traitement phytosanitaire, ainsi qu’une traitement phytosanitaire, ainsi qu’une mécanisation agricole adaptée;mécanisation agricole adaptée;
LPDA2: Axes stratégiques LPDA2: Axes stratégiques (suite)(suite)
Favoriser le développement d’un secteur agricole privé dynamique en améliorant les outils de financement ainsi que l’environnement législatif et réglementaire;
Mettre en œuvre un programme spécifique de lutte contre la pauvreté en milieu rural, dans le but d’assurer la sécurité alimentaire en Guinée;
Lutter contre toute les formes anarchiques d’exploitation des ressources naturelles et assurer la pérennité de celles-ci.
Évaluation LPDA2Évaluation LPDA2
Au terme de cinq ans d’exécution de la LPDA2 (1998-2005), il a été jugé opportun d’en faire le point et de procéder au réaménagement qui s’impose sur la base des résultats obtenus, de l’expérience accumulée par les différents acteurs et des changements intervenus dans l’environnement économique national et international.
Nécessité de consolider les réalités émergentes
Pour réduire la Pour réduire la pauvreté rurale par la pauvreté rurale par la sécurité alimentaire et sécurité alimentaire et la croissance agricole, la croissance agricole,
Objectifs du secteur agricoleObjectifs du secteur agricole
Objectifs secteur agricole Objectifs secteur agricole pour réduire la pauvreté pour réduire la pauvreté
ruralerurale Sur le plan macro-économiqueSur le plan macro-économique,
atteindre un taux de croissance annuel du PIB agricole de 10 % en 2010.
Sur le plan des objectifs spécifiques: assurer la sécurité alimentaire des populations guinéennes, promouvoir les exploitations agricoles, et préserver la base productive par une gestion rationnelle et durable des ressources naturelles.
TROISIEME PARTIEEtat des lieux sur les politiques et strategies de developpement de la peche et de l’aquaculture
Rappel des objectifs L’objectif global pursuivi par le De’partement de la Peche et
l’ Aquaculture, est la maximisation des be’nefices economiques et sociaux que le pays peut tirer de l’exploitation rationnelle de ses ressources halieutiques en veillant au respect des ecosystemes.
Les objectifs specifiques portent sur: La securite alimentaire par l’augmentation de la
consommation de poisson de 13 kg/habitant/an en 1996, a 17 kg/habitant/an en 2010
La lutte contre la pauvrete L’integration du secteur a l’economie nationale La creation d’emplois et l’augmentation substantielle des
recettes de l’Etat.
Etat des lieux sur les politiques et strategies de developpement de la peche et de l’aquaculture
Rappel des axes strategiques Cette politique s’appuie sur quatre axes strategiques qui
sont: A) la maitrise de l’exploitation: cet axe vise la perennisation
de la ressource halieutique et la rationalisation de son exploitation, en vue d’une augmentation durable des rendements et des revenus pure les generation presentes et futures:
B) l’appui direct aux communautes villageoises, aux operateurs economiques du sous secteur de la peche industrielle et aux organisations socioprofessionnelles du secteur:
C) l’appui a la mise en place d’une industrie nationale des peches, repondant aux normes de qualite:
D) l’appui institutionnel a l’administration dis peches
Etat des lieux sur les politiques et strategies de developpement de la peche et de l’aquacultureRappel des mesures a court et moyen termes Les mesures a court et moyen term portent sur
les quatre axes suivants: Le suivi-evaluation des ressources hlieutiques La surveillance et la protection des peches L’appui aux operateurs du secteur et a la mise en
place d’une industrie national repondant aux normes de qualite
L’appui institutionnel au Ministere de la Peche et de l’aquaculture.
QUATRIEME PartieQUATRIEME Partie
Etat des lieux du plan d’action Etat des lieux du plan d’action National "EPT"National "EPT"
Le Secteur de l’Éducation Le secteur Guinéen de l’éducation est géré
par trois Départements Ministériels: Le Ministère de l’Enseignement Pré-
Universitaire et de l’Éducation Civique (MEPU-EC)
Le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (MET-FP)
Le Ministère de l’Enseignement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS)
Des niveaux d’enseignements
Les niveaux suivants sont enseignés en Guinée:
Enseignement Préscolaire (MASPFE) Enseignement Primaire (MEPU-EC) Enseignement Secondaire Général
(MEPU-EC) Enseignement Technique et Formation
Professionnelle (MET-FP) Enseignement Supérieur et recherche
Scientifique (MESRS) Le Non formel: Centres d’alphabétisation
et Centres NAFA (MEPU-EC; MET-FP)
Evolution Globale du Secteur de l’éducation
Évolution des effectifsÉvolution des effectifs (1999-2004)
99/00 00/01 01/02 02/03 03/04
Préscolaire
- - - - 67881
Primaire 790497
853623
997645
1081192
1163126
Secondaire
189494
232567
271089
294354
340400
Tech ProfAvec formation des Maîtres
11049 13166 13085 13360 14947
1269 2132 2530 2155 3582
Supérieur
11682 13500 14819 16361 22223
Scolarisation (1999-2004)
1
10
100
1000
10000
100000
1000000
10000000
99/00 00/01 01./02 02./03 03./04
PrimaireSecondaireTech/ProfSupérieur
Couverture Scolaire Couverture Scolaire (TBS en(TBS en%)%)
(1999-2004)99/00 00/01 01/02 02/03 03/04
Préscolaire
- - - - 5,7
Primaire 60,6 63,9 72,9 77,1 81,0
Collège 23,6 26,5 29,3 30,8 35,3
Lycée 8,3 10,8 13,7 14,9 15,8
Tech Prof(élèves/100h)
145 169 164 164 180
Supérieur(Étud/100h)
153 173 186 201 268
Remarques
Le TBS au primaire est passé de 30% en 1990 à 81 % en 2004
Pour la même période, les effectifs ont progressé de: 9,8% par an au primaire 12% par an au secondaire 24% par an en ET-FP 36% au supérieur
Comparaison internationale TBS
Pays TBS au primaire
1990 2003
GuinéeGuinée 3434 8181
Bénin 5858 9797
Burkina Faso 3333 5050
Mali 2727 6161
Mauritanie 4949 8888
Niger 2929 4848
Sénégal 5959 7979
Togo 109109 124124
Moyenne 7 Moyenne 7 PaysPays
5050 7979
La rétention s’est améliorée mais reste insuffisante
Sur 100 élèves inscrits en 1ère année en 2003/04, 70 atteindront la 6ème année en 2008 (seulement 57% pour ceux entrés dans le système en 1990)
Graphique II.9: Profil de rétention
70%
76%84%
91%96%100%
57%
66%
76%
90%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
1ère 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème
Années d'études
2003/04
1990/91
Dépenses Dépenses courantes/Éducation courantes/Éducation
(en milliards GNF)(en milliards GNF)2000 2001 2002 2003
MEPU-MEPU-ECEC
75,475,4 80,480,4 104,6104,6 98.198.1
MET-FPMET-FP 11.511.5 11,311,3 14.314.3 12.312.3
MESRSMESRS 31.031.0 33.233.2 36.336.3 36,436,4
Total Total DCDC
97,497,4 108,6108,6 138,6138,6 146,9146,9
Dépenses courantes/Éducation Dépenses courantes/Éducation
en Proportion PIB (%)en Proportion PIB (%)2000 2001 2002 2003
MEPU-MEPU-ECEC
1,151,15 1,181,18 1,471,47 1,361,36
MET-FPMET-FP 0,170,17 0,170,17 0,200,20 0.170.17
MESRSMESRS 0,470,47 0,490,49 0.510.51 0.510.51
Total Total DCDC
1,791,79 1,831,83 2.192.19 2,042,04
ConstatConstat
Seulement 2,2% du PIB sont consacrés à l’éducation contre 3,8% observés dans les pays comparables.
Pour atteindre les objectifs de scolarisation universelle de qualité en 2015, la Guinée doit atteindre 15% de pression fiscale et consacrer 22% des recettes de l’Etat au secteur de l’éducation
Seulement 19% des recettes domestiques pour le fonctionnement du système éducatif (30% dans certains pays)
Seulement 2% du PIB pour les dépenses courantes d’éducation(3% en moyenne en ASS - 3,8% pour les pays performants vis-à-vis de la SPU)
Une priorité budgétaire Une priorité budgétaire pour l’éducation faiblepour l’éducation faible
Dépenses courantes Education
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
0
0,5
1
1,5
2
2,5
en % des recettes domestiques de l'Etat (échelle de gauche) en % du PIB (échelle de droite)
Coûts unitaires (2003)Coûts unitaires (2003)
Coût unitaire
GNF Indice PIB/Hbt
Primaire 77 225 1 0,09
Sec.Général 127 917 1,7 0,14
Collège 119 246 1,5 0,13
Lycée 155 889 2,0 0,18
ET-FPET-FP 1 239 8221 239 822 16.116.1 1,401,40
Form.MaîtrForm.Maîtreses
1 059 8611 059 861 13,713,7 1,201,20
Autres Form 1 289 902 16,7 1,45
Ens.Sup 2 049 936 26.5 2.31
Interaction éducation, DSRP et Objectifs du
Millénium Il existe une parfaite corrélation entre
l’éducation et la réduction de la pauvreté. Cela est illustrée en partie par les données du rapport national sur les OMD en 2004 qui indique que la pauvreté absolue a augmenté en Guinée de 40 à 49% entre 1994 et 2002.
Cela s’explique en partie par le différentiel entre les taux de croissance économique et démographique (respectivement 2,5 et 3,1% en moyenne par an).
Tableau 20: comparaison pib population
0
1
2
3
4
5
6
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003
années
tau
x en
%
Taux decroissancedu pib
Taux decroissancepopulation
Intéraction éducation-DSRP
Objectifs de la politique Objectifs de la politique éducativeéducative
un taux de scolarisation au niveau un taux de scolarisation au niveau primaire de 100% à l’horizon 2015, primaire de 100% à l’horizon 2015,
la promotion de l’éducation préscolaire, la promotion de l’éducation préscolaire, un large accès à la formation technique un large accès à la formation technique
et professionnelle, et professionnelle, l’équité entre garçons et filles et entre l’équité entre garçons et filles et entre
les différentes régions du pays. les différentes régions du pays.
Axes de la politique Axes de la politique éducativeéducative
Généralisation de l’enseignement de base Amélioration de l’accès à l’éducation et de
l’équité à tous les niveaux; Renforcement de l’éducation non formelle; amélioration de la qualité et de l’efficience
de l’enseignement à tous les niveaux ; Renforcement institutionnel du système
éducatif, et Dynamisation des services à la base.
Le PEPT
Vise non seulement l’enseignement élémentaire mais également le secondaire, le supérieur et l’enseignement technique et professionnel.
Durée de 12 ans répartie en trois phases de 4 années chacune.
Le financement de la première phase a fait l’objet d’un accord entre le gouvernement guinéen et ses partenaires au développement dont la Banque Mondiale qui a souscrit un crédit de 55,7 millions de DTS, soit environ 83 millions de dollars américains
Objectif EPTObjectif EPT
Amélioration de la couverture scolaire, la qualité de l’enseignement et la gestion du système éducatif.
Établir un cadre stable et soutenable pour la scolarisation universelle de qualité au primaire
Conditions critiques Conditions critiques d’atteinte des objectifs du d’atteinte des objectifs du
PEPTPEPT développement de mécanismes de mise en
place des objectifs politiques spécifiques, y compris l’abolition des frais d’inscription pour le primaire, le recrutement local des enseignants, et le rallongement de l’année scolaire
expérimentation et arrivée à un consensus concernant les programmes d’initiatives devant être mis en place au cours des prochaines phases
inscription, dans la première année du primaire, de la totalité des enfants de 7 ans.
EPT-PAEPT-PA
En novembre 2002, la proposition de la Guinée pour l’Initiative « Fast Track » a été retenue.
Le but de cette initiative est d’accélérer les progrès vers l’EPT.
Le Fast Track se veut également un processus novateur fondé sur une plus grande coopération entre bailleurs de fond, y compris par le regroupement des ressources.
Quatrième PartieQuatrième Partie
Actions opérationnelles qui doivent être renforcées par des
politiques et stratégies nationales appropriées
Indicateurs pertinents Indicateurs pertinents d’évaluationd’évaluation
1.Pour éliminer l’extrême pauvreté et la faim
2.Pour assurer une éducation primaire pour tous
3.Pour assurer un environnement durable,
4.Pour mettre en place un partenariat mondial pour le développement
Pour éliminer l’extrême pauvreté et la faim
Il faudra réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de
personnes vivant avec moins d’un dollar par jour
Indicateurs d’élimination Indicateurs d’élimination de l’extrême pauvreté et la de l’extrême pauvreté et la
faimfaim Proportion de la population vivant
avec moins d’un dollar par jour, Part du cinquième le plus pauvre
de la population dans la consommation nationale.
Pour assurer une éducation primaire pour
tous
Il faudra scolariser tous les enfants (filles et garçons) avec un cycle
complet d’études primaires d’ici à la fin de l’an 2015.
Indicateurs d’Éducation Indicateurs d’Éducation primaire Pour Tousprimaire Pour Tous
Taux net de scolarisation primaire, Pourcentage d’élèves admis en
6ème année.
Pour assurer un Pour assurer un environnement environnement
durabledurable
Il faudra intégrer les principes de développement durable dans les
politiques nationales et inverser les tendances actuelles à la dégradation
de l’environnement.
Indicateurs environnement durable
Superficie de terres protégées pour préserver la biodiversité,
Proportion des zones forestières.
Pour mettre en place Pour mettre en place un partenariat un partenariat mondial pour le mondial pour le développement,développement,
Il faudra d’abord s’attaquer aux besoins particuliers des pays les moins avancés, ensuite en place un système commercial et financier multilatéral ouvert, fondé sur les règles prévisibles et non discriminatoires et enfin favoriser l’accès aux nouvelles technologies.
Indicateurs Partenariat Indicateurs Partenariat MondialMondial
Volume de l’aide publique au développement,
Proportion de la dette publique à annuler, Service de la dette publique en pourcentage
des exportations des biens et services, Taux d’ouverture de l’économie mesuré par
le ratio Exportations/PIB, Stabilité des prix des produits d’exportation, Le niveau de hausse de la télé-densité, Pour le téléphone et la boîte postale, taux de
pénétration en moyen et long termes
Les mesures et actions Les mesures et actions en faveur de en faveur de
l’Éducation des l’Éducation des Populations Rurales Populations Rurales
(EPR)(EPR)
L’EPR est un programme phare lancé dans le cadre des initiatives Alliance Internationale contre la Faim et l’Education pour tous (EPT).
Actions prioritaires à Actions prioritaires à mettre en oeuvremettre en oeuvre
Assurer un environnement propice à l’éradication de la pauvreté, au maintien d’une paix durable et à la sécurité alimentaire pour tous.
Appuyer en collaboration avec la société civile, les investissements dans la mise en valeur des ressources humaines, notamment dans les domaines de l’enseignement, de l’alphabétisation et d’autres domaines de formation indispensables au développement durable.
Actions prioritaires à Actions prioritaires à mettre en œuvre (suite)mettre en œuvre (suite) Promouvoir l’accès de tous, en
particulier des pauvres et des membres des groupes vulnérables défavorisés à l’enseignement de base en privilégiant accès et soutient à un enseignement primaire et complet tout en prêtant une attention toute particulière aux enfants des zones rurales et aux filles.
Actions prioritaires à Actions prioritaires à mettre en œuvre (suite)mettre en œuvre (suite) Poursuivre les politiques et les
méthodes participatives et durables dans le domaine agricole, d’une part, et développer les infrastructures éducatives en milieu rural ainsi que les systèmes de formation, d’éducation et de renforcement des compétences, d’autre part.
Mettre en œuvre le projet de formation post primaire
Conclusion Ne perdons jamais de vue que Ne perdons jamais de vue que l’Éducation est un droit en soi et l’Éducation est un droit en soi et l’Éducation de base est quant à elle l’Éducation de base est quant à elle une des conditions nécessaires à la une des conditions nécessaires à la sécurité alimentaire et au sécurité alimentaire et au développement durabledéveloppement durable..
Je vous remercie Je vous remercie pour l’attentionpour l’attention