PLAN LOCAL D’URBANISME
Département des Bouches du Rhône (13)
Commune de Ventabren
Provence Urba Conseil Route de Puyloubier, ZA Pragues-
TRETS
Tel : 06.15.87.25.79
9 avril 2015 Diagnostic territorial-Présentation PPA
Département des Bouches du Rhône (13)
Commune de Ventabren
PRÉAMBULE:
LA PROCÉDURE DU PLU
DU POS AU PLU, UNE PROCÉDURE, DES DOCUMENTS
Le PLU doit respecter les principes énoncés aux articles L 110 et
L121.1 du Code de l’Urbanisme :
Equilibre entre renouvellement et développement urbain,
Protection et la préservation des espaces naturels et des paysages,
Diversité des fonctions urbaines,
Equilibre entre emploi et habitat,
Utilisation économe de l’espace, la maîtrise de l’expansion urbaine, la sauvegarde du
patrimoine, la préservation des espaces agricoles, la prise en compte des risques,
La nouvelle loi ALUR (Accès au Logement et Urbanisme Rénové)
Les modifications :
Suppression de la constructibilité des zones N et A (y compris extensions et annexes )sauf
exception démontrée : application immédiate
Suppression du minimum à la parcelle
Suppression du Coefficient d’Occupation des Sols (COS)
Le PLU doit respecter la directive européenne 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative a l'évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l'environnement (EIPPE) , confirmée par le Grenelle 2
Le décret n°2012-995 du 23 août 2012 relatif à l’évaluation environnementale des documents d’urbanisme élargit le champ d’application de l’évaluation environnementale et instaure une procédure d’examen au cas par cas pour les PLU
DU POS AU PLU, UNE PROCÉDURE, DES DOCUMENTS
Présence d’un site Natura
2000 sur le territoire
?
Oui Evaluation
Environnementale
Non
Demande au cas par cas
auprès de l’autorité environnementale après le débat relatif au PADD
Incidences Notables ?
Oui Evaluation
Environnementale
Non
RAS
EIE et analyse des incidences selon
dispositions Loi SRU
LA PROCEDURE
PADD/ OAP
ORIENTATIONS
OAP
Département des Bouches du Rhône (13)
Commune de Ventabren
PARTIE 1 :
ANALYSE URBAINE
DIAGNOSTIC URBAIN
I. La dynamique d’urbanisation du territoire
II. Le bilan du PLU 2009
III. L’approche environnementale
IV. L’analyse urbaine des secteurs à enjeux
I. La dynamique d’urbanisation du territoire
Des espaces naturels dominants : 63% du territoire
Une tache urbaine importante composée essentiellement d’un tissu urbain discontinu :
Au Nord du village historique, une tache relativement dense
Le long des routes départementales RD10 et RD64, plus lache
Occupation du sol aujourd’hui (2009)
I. La dynamique d’urbanisation du territoire
Pourquoi cette urbanisation : évolution
Avant la planification
1963 : le village historique et quelques hameaux
1970 : double phénomène :
Une densification autour du vieux village
Un développement important de l’habitat diffus de part et d’autre de la RND10
1963 : 649 habitants 1970: 1103 habitants
Un habitat diffus hérité des années 60 - 70
Un développement urbain en corrélation avec la croissance de la population qui a presque
doublée en 7 ans
1970 – 1980 : un fort bouleversement
1er Plan Sommaire arrêté le 7 janvier 1970 qui aboutit à un bouleversement
Un forte mutation en 10 ans : +1253 habitants soit une hausse de 114%
Une urbanisation continue qui se développe à proximité du vieux village (lotissements)
Un étalement important de l’habitat diffus
Les premiers secteurs d’équipements sportifs (plateau) et d’infrastructures (Château Blanc)
1980 : 2356 habitants 1970 : 1103 habitants
Après la planification
Le Plan d’Occupation des Sols de 1983 favorise l’étalement urbain
1er POS approuvé le 23.09.1983
Les objectifs du POS:
« Modérer » la croissance démographique à 7,5%/an
Implique la création de 50 logements par an
1986 : 3189 habitants
Un POS qui induit un habitat diffus important
Après la planification
Les objectifs du POS: « Modérer » la croissance
démographique afin de ne pas dépasser 4500 habitant en
l’an 2000 (max 40 logt/an)
MAIS :
Augmentation des zones NB de 4% : +24 ha entre les 2 POS
1986 : 3189 habitants
Le Plan d’Occupation des Sols de 1988 maintien les zones d’habitat diffus
Un POS qui accentue encore l’étalement urbain
Après la planification
Le Plan d’Occupation des Sols de 2000 : re-concentration des zones
urbaines et protection des espaces naturels
1999 : 4549 habitants
Un POS qui accentue encore l’étalement urbain
Un POS qui concentre les zones urbaines dense autour du
centre historique :
Suppression des zones NA qui deviennent des zones NB1 à 4000m²
Un POS qui protège davantage les espaces naturels:
Suppression des zones NB3 de 4 ha qui ponctuaient les zones naturelles :
-170 ha de zones NB
Augmentation de +215ha des espaces naturels et agricoles
POS 1988
Après la planification
Suppression des zones NB: 50 ha environ en zone naturelle
100 ha environ en zone urbaine
315 ha environ en zone à urbanisation future
Réduction des zones d’activité: -84 ha
Le PLU de 2009 : suppression des zones NB
Augmentation de la zone urbaine de
150 ha environ : +155%
Renforcement de la zone naturelle
Sur la même ligne de préservation des espaces naturels
que le POS de 2000
POS 2000
PLU 2009
Un PLU de 2009 qui tente de prendre en
compte la réalité du territoire
Cette augmentation des zones urbaines entre le POS de 2000 et de PLU de 2009
correspond à une réalité urbaine :
Les zones NB habitées et denses possédant les réseaux collectifs sont traduite en zones U
Les zones NB habitées et denses insuffisamment équipées sont classées en zones AU
d’urbanisation future avec une programmation des réseaux collectifs
Un grand nombre de secteurs suffisamment denses pour ne pas être classés en zone naturelle
Cependant : 1/3 des unités foncières bâties sont
comprises entre 4000 et 10 000 m²
En zone UD1 des parcelles de
comprises entre 500 et 1000 m²
et entre 1000 et 2000 m²
Seul le village a des densités
inférieures à 500 m²
Sinon essentiellement de grandes
UF de plus de 4000 m²: 22%
sont entre 4000 et 6000 m²
Une prise de conscience de la Municipalité avec une volonté depuis 2000 de rétablir
l’équilibre entre les besoins liés à l’expansion urbaine et la valorisation du cadre de vie
Des efforts fait pour maîtriser l’urbanisation de Ventabren :
Une nette diminution des espaces artificialisés au profit des espaces naturels et agricoles
Le PLU en vigueur a permis de préserver davantage les espaces naturels et de réduire
les espaces urbanisés par la suppression des zones NB
Bilan de la planification : Stabilisation
depuis 2000
L’organisation et la maîtrise de l’habitat pavillonnaire reste un enjeu majeur pour le
développement et l’avenir de Ventabren
Un territoire marqué très tôt par l’habitat diffus...
...qui induit une situation urbanistique très difficilement gérable
Le POS de 2000, confirmé par le PLU de 2009, marque la rupture
avec l’ancien mode d’urbanisation en faveur d’une politique
urbaine plus maîtrisée
Constat
Analyse de la consommation des espaces naturels,
agricoles et forestiers entre 1998 et 2014
II. Une forte consommation des espaces
naturels, agricoles et forestiers
Diminution de 3% des espaces naturels, agricoles et
forestiers entre 1998 et 2014
Une perte d’environ 63 ha
d’espaces naturels, agricoles et
forestiers sur ces 16 dernières
années :
- 69 ha d’espace forestier
-35 ha d’espace agricole
+ 41 ha d’espace naturel
Une consommation modérée
sachant que plus des ¾ de
territoire s’inscrivent dans des
espaces naturels, agricoles ou
forestiers
Une consommation qui s’inscrit
pour l’essentielle dans les
anciennes zones NB d’habitat
diffus
Un consommation au profit de l’habitat individuel
75% au profit de l’habitat individuel
9,4% au profit d’équipements publics :
Equipements sportifs
Equipements d’assainissement
Bassin de rétention pour la gestion de l’eau pluviale
Mais 11% des espaces artificialisés ne le sont
pas de manière irréversibles mais au profit de
zone de dépôt
Une consommation principalement au détriment des espaces agricoles dont 24% sont des
friches ou prairies
1/3 de la consommation au détriment des espaces forestiers
Sur la totalité des espaces consommés
Département des Bouches du Rhône (13)
Commune de Ventabren
PARTIE 2 :
LE BILAN DU PLU EN VIGUEUR
I. Constat du PLU de 2009 en vigueur
L’Habitat : essentiellement de l’habitat individuel
20,71 ha de foncier consommé
pour de l’habitat depuis le 1er
janvier 2009
Pour l’essentielle dans :
la zone UD2 (35%)
les zones AU1a (39%)
Une première opération de logements sociaux
269 logements ont été accordés entre 2009 et 2014
(en dehors des PC en appel de CITIC, Bouygues et Herimmo)
Soit un rythme de construction soutenu de 45 logements/an
D’après l’INSEE en 2009 Ventabren accueillait 2051 logements sur son territoire
On aboutirait à : 2051+269 = 2320 logements en 2014
Logement
accordés
2009 16
2010 51
2011 49
2012 52
2013 62
2014 39
Total 269
Le PLU 2009 a induit une augmentation de 13% du parc de logement
Depuis 2009, un seul programme de logement collectif a été construit au Clos Saint Henri
avec 9 logements sociaux.
Le PLU a permit la construction des premiers logements sociaux sur Ventabren
Objectifs du PLU de 2009 en matière
d’urbanisation atteints ?
4 principales orientations :
Favoriser la construction de maisons
individuelles au fur et à mesure des
équipements
Petites opérations de logements sur le
modèle du hameau
Créer un centre de vie de proximité à
l’Héritière
Créer une Zone d’Activité à Château
Blanc
Sur ces 4 orientations, les 2 principales
(Projets Héritière et Château Blanc) ne sont pas encore
atteintes,
L’urbanisme sous forme de hameaux pas toujours suivi
Enjeux
Quelles orientations pour le nouveau PLU au regard du diagnostic sociodémographique de la
commune ? : vieillissement (+69% des +de 60 ans) et diminution de la taille des ménages (+29%
des personnes seules)
II. La capacité résiduelle du PLU 2009
Etude de densification
La capacité résiduelle du PLU en vigueur
Identification des dents creuses à partir du cadastre 2014 et du PLU en vigueur dans :
Les zones urbaines : UD
Les zones d’urbanisation future dédiées à l’habitat : AU1a et AU1b
Les critères pris en compte pour l’identification des dents creuses :
Facilement disponible : sans division parcellaire à l’exception des viviers foncier de très grande surface
Ne doit pas être enclavé : un accès doit être possible
Ne doit pas être un espace public
Ne doit pas être situé sur des périmètres de protection règlementaire (Site Natura 2000) ou sur EBC
Ne pas être totalement recouvert par des servitudes, notamment celles liés à la Loi Barnier
Ne doit pas être sur des zones inondables ou dans les marges de reculs inconstructibles liées au Talwegs
La création d'équipements publics ne doit pas être programmé sur le foncier (bassins de rétention)
Le zonage en vigueur des zones UD1, UD2 et AU1 impose une surface minimum à la parcelle
de réciproquement 500 m², 2000 m² et 3000 m² pour pouvoir construire une habitation.
Cette densité existante a été respectée dans l'identification du foncier libre constructible.
Point Méthodologique :
La capacité résiduelle du PLU en vigueur Identification des dents creuses
Environ 48 ha de
foncier
disponible
224 logements
potentiels...
...pouvant
accueillir 582
habitants
supplémentaires (2,6 personnes par
logement)
Enjeux
Comment maîtriser les grandes unités foncières
constructibles en zones AU équipées ou programmés
avec la suppression du minimum parcelle et du COS ?
Quelles orientations pour les secteurs équipés ou
programmés
Les zones AU
équipées ou
programmées ?
Les zones N déjà
équipées ?
Les logements induits par le projet de la ZAC de
l’Héritières
194 logements collectifs : 485 habitants (2,5 personnes/logements)
56 logements individuels : 146 habitants (2,6 personnes/logements)
Maison de retraites : 80 lits
Total : 330 logements pouvant accueillir 631 habitants
supplémentaires
Capacité avec la ZAC et la Capacité résiduelle du PLU 2009 :
554 logements pouvant accueillir 1213 habitants
(soit une hausse de 24% à terme de la ZAC)
ENJEUX
Selon les derniers recensements*
5256 habitants selon le dernier recensement Insee (2012)
2 089 logements en 2011dont 1 771 résidences principales (85%)
93 résidences secondaires 225 logements seraient vacants selon l’Insee, 122 logements vacants selon Filocom
Quelle démographie pour demain ?
5256+ 1213 habitants (ZAC Héritière+capacité résiduelle
PLU) supplémentaires = 6469 Habitants?
III. Morphologie et organisation spatiale
Ventabren, 3 entités urbaines
Un territoire constitué
de 3 entités urbaines
principales :
Un vieux village
Les quartiers de
lotissements denses
L’habitat diffus
2 centralités :
Vieux village
Un centre commercial
« Intermarché »
Un territoire à organiser
Un territoire riche de
nombreux quartiers
(20aine) et hameaux (6
principaux)...
...Mais non maillés
entre eux
Un territoire souffrant
d’une absence de
véritable centralité
Absence d’espaces
publics de rencontre
et d’échanges
Enjeux
Créer des liens fonctionnels et urbains inter-quartiers en
organisant le territoire autour de nouvelles centralités
Un réseau viaire
important sur lequel
s’appuie
l’urbanisation diffuse
Un étalement urbain
qui a entrainé un
développement de
voies en impasse
La RD 10 : rupture
forte entre la partie
Nord et Sud du
territoire
Les chemins privés, socle de l’habitat diffus
Enjeux
Hiérarchiser, organiser et sécuriser les voies autour de
mini-centralités
Des formes urbaines à diversifier
Un territoire qui s ’étire et qui manque de lisibilité
L’armature urbaine de l’habitat diffus déstructure le
fonctionnement et la physionomie originelle de Ventabren
Une RD10 qui fracture le territoire et qui empêche le maillage
inter-quartiers
L’absence de véritable centralité et d’espaces publics nuit aux
échanges et à l’attractivité
Constat
IV. Approche écologique
Les périmètres environnementaux
2 sites Natura 2000 au titre de la
Directive Oiseaux qui s’étendent sur
1 170 ha soit 45% de la superficie
communale.
Garrigues de Lançon :
Espèces d’oiseaux caractéristiques
des milieux ouverts méditerranéens :
Grand Dic d’Europe, Oedicnème
criard, Pipit Rousseline.
Site d’intérêt national à international
pour l’Aigle de Bonelli.
Plateau de l’Arbois :
Site d’importance pour la
conservation de l’Aigle de Bonelli,
pour l’hivernage des oiseaux d’eau
(Fuligule Morillon). Autre espèces :
Grand Duc d’Europe, Butor Etoilé.
Plateau de
l’Arbois
Garrigues de
Lançon et
chaîne alentour
2 ZNIEFF de type II qui
s’étendent sur 1 105 ha soit
42% de la superficie
communale.
Plateau de l’Arbois :
Milieu déterminant : 34.5131 -
Communautés annuelles
calciphiles de l'ouest
méditerranéen
Plateau des Quatre termes :
Milieux déterminants : 22.32
Gazons amphibies, 31.74
Landes épineuses
Plateau des Quatre termes,
gorges de la Touloubre, la
Barben
Plateau de l’Arbois, chaîne
de Vitrolles, plaine des
Milles
1 Zone d’Importance pour la
Conservation des Oiseaux (ZICO)
Qui s’étend sur 1983,5 ha soit
75% de la superficie communale
Plateau de l’Arbois,
garrigues de Lançon
et chaîne des Côtes
L’ensemble des périmètres
environnementaux couvre 2 251 ha
soit 85% de la superficie
communale.
La trame verte et bleue
Rechercher la remise en
état de deux réservoirs de
biodiversité au Nord et au
Sud de la commune ;
Remettre en état le
corridor qui les relie (flèche
jaune), situé entre la ville de
Ventabren et la plaine
agricole de l’Ouest aixois.
Les réservoirs de biodiversité de
la commune correspondent aux
deux zones de protection
spéciales (ZPS) au titre de la
directive « Oiseaux » qui
délimitent les massifs Nord et Sud
de la commune : Plateau de
l’Arbois et garrigues de Lançon.
Forte représentation des milieux forestiers
sur la commune.
Zones de chasse recherchées pour les
chauves-souris (Petit Rhinolophe …) et les
oiseaux.
Les milieux fermés constituent d’une
manière générale des corridors inter-
fonction appréciés pour tous les groupes.
La perméabilité écologique (en l’absence
de barrières) de ces milieux est jugée
bonne à très bonne.
Zone de continuité écologique à
restaurer au regard du SRCE
PACA
Zone de corridor peu
fonctionnelle au regard de
l’artificialisation de l’espace et
du passage de l’A8
Domaine des
Peyres
Aire de repos de
Ventabren
Puits de la
Bastidasse
Le Pechou
Peyre Plantade
Faible représentation de ces milieux sur la
commune
Milieux principalement localisés au Sud et à
l’Est de la commune
Corridors effectifs pour les oiseaux et plus
particulièrement les rapaces dont l’Aigle de
Bonelli (capture de proies), mais aussi pour
les chauves-souris (zone de nourrissage) et
certains insectes (Ecaille chinée).
Les cours d’eau de l’Arc et le vallat des
Eyssarettes constituent les principaux
corridors aquatiques.
La qualité écologique des eaux était jugée
moyenne en 2009 (SDAGE Rhône-
Méditerranée).
La qualité de la ripisylve du vallat des
Eysarettes est jugée mauvaise selon le SAGE
du bassin versant de l’Arc.
L’Arc
Le Vallat des
Eyssarettes
Enjeux de la Trame verte et bleue :
Préserver les grands espaces forestiers (réservoirs
de biodiversité, bonne perméabilité écologique)
Restaurer la perméabilité écologique à l’Est de
la commune (rôle de liaison écologique entre les
massifs Nord et Sud)
- Maintenir l’importance de la végétation
interstitielle dans le bâti diffus
- Maîtriser l’urbanisation à l’Est de la
commune, secteur qui joue un
Maintenir une mosaïque d'habitats naturels au
sein de la plaine agricole à l’Est : prairies, petites
cultures, haies
Préserver les continuités aquatiques, représentées
par l’Arc et le Vallat des Eyssarettes, en maintenant
un espace de fonctionnalité (berges et ripisylves)
V. Approche paysagère
Village positionné au
droit du verrou
séparant la plaine
aixoise de la plaine
de Berre
De loin, une signature discrète…
Village positionné au
droit du verrou
séparant la plaine
aixoise de la plaine
de Berre
Peu perceptible
malgré une position
en nid d’aigle
remarquable
Une naturalité
affirmée par des
crêtes préservées
De loin, une signature discrète…
Enjeux
Maintenir l’identité du village dans le grand paysage
Nombreux traitements
paysagers autour de motifs
identitaires qui assure une
trame continue entre parties
basses et hautes du village
Une entrée de ville Ouest
très soignée
Très belle qualité du centre
ancien portant à la fois sur
l’architecture et le traitement
des espaces
A l’échelle immédiate, un cadre de vie de
qualité…
Enjeux
Ne pas laisser cette qualité se dégrader et l’étendre si
possible
Pénétration du village par l’Est qui
renvoie à une sensation de
contournement, absence de
perception du village perché. Il
manque une porte d’entrée forte.
Des éléments végétaux inadaptés en
limite de la D10
En raison d’ un positionnement
exceptionnel et d’aménagements
appréciables, le plateau sportif
mériterait un traitement spécifique
… malgré quelques éléments facilement
améliorables
Enjeux
Perte d’identité le long de la RD 10
1 site inscrit : vieux village
Le paysage règlementaire
Enjeux
Protéger et valoriser le vieux village
3 Monuments Historiques inscrits : l’Ermitage
Saint-Honorat de Roquefavour, le Château
de la Reine Jeanne, l’Aqueduc de
Roquefavour
De nombreux sites archéologiques
Un patrimoine non protégé mais présentant
un intérêt patrimonial : canal de Marseille,
vestiges de l’Oppidum « Camp Marius »,
pigeonnier de la Baronne et de Roquefavour,
moulin à vent, fontaine et lavoir du puits neuf,
…
Le patrimoine bâti
Enjeux
Protéger et valoriser le patrimoine bâti remarquable
VI. Risques naturels et technologiques
Un PPRI approuvé le
28/09/1999 qui définit deux
types zones (risque grave et
modéré) autour de la rivière de
l’Arc et du vallat des Eysarrettes.
Des risques liés au ruissellement
des eaux de pluie sont avérés
dans les thalwegs. C’est le cas
dans le vallon de Roquetroucade,
sur les coteaux des Nouradons et
des Méjeans.
Le Vallat des
Eyssarettes
L’Arc
Risque inondation
Carte d’indication du niveau d’exposition (échelle 1/25 000e). Les extrémités Nord et Sud de la commune
particulièrement touchées par le feu de forêt mais aussi des espaces situés au sein de secteurs habités
Risque feu de forêt
Un PPRNP approuvé le
02/03/1990 identifiant
les zones sensibles aux
séismes et aux
mouvement de terrain.
Risque mouvement de terrain
Carte d’inventaire départemental des mouvements de terrain du BRGM identifie les phénomènes reconnus.
Secteurs affectés : le long de l’Arc, au pied des vestiges du château (glissement), RD10 (érosion des berges) et
Cavaou (effondrement)
Risque mouvement de terrain
Le phénomène de retrait et gonflement des argiles est très prégnant sur la commune : 6 arrêtés de
reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle depuis 1982.
Le bâti de la commune est moyennement voire fortement exposé.
Risque mouvement de terrain
Un risque de rupture de barrage lié au barrage de Bimont. En cas d’évènement, seule la vallée de l’Arc serait
submergée.
Un risque transport de matières dangereuses lié au passage d’axes routiers (RD10 et A8) et d’une canalisation
(pipeline d’hydrocarbures).
Un risque sismique. La commune est classée en zone de sismicité 4 (moyenne). Sur Ventabren, les séismes sont
susceptibles de mettre en mouvement des blocs détachés de falaises ou de provoquer des éboulements.
Enjeux Risques :
Respecter les prescriptions réglementaires des PPR approuvés (mouvement de terrain et
inondation)
Prendre en compte la connaissance du risque inondation par ruissellement dans les secteurs
Nouradons, Méjeans et Roquetroucade
Maîtriser les interface espaces bâtis/espaces boisés au regard du risque feu de forêt
Prendre en compte la connaissance des autres phénomènes mouvement de terrain : retrait et
gonflement des argiles, glissement, effondrement
Autres risques sur la commune
VII. Pollutions et nuisances
Masses d’eau superficielles :
Un moyen état écologique des cours d’eau en 2009
Objectif atteinte du Bon Etat fixé à 2027 et 2021
au lieu de 2015
Problèmes : dégradation morphologique pour les
vallats et pollutions d’origine agricole et industrielle
pour la rivière de l’Arc
Nappe d’eau souterraine :
Bonne qualité générale des eaux
Enjeu :
Restaurer la qualité écologique des cours d’eau
Maintenir une bonne qualité des eaux de la nappe
Qualité des milieux aquatiques
La qualité de l’air (Source : ATMO PACA données 2004, campagne de mesure 2007)
Les transports routiers représentent plus de 80% de la plupart des émissions des polluants.
En 2007, selon les relevés de la campagne de mesure, les valeurs enregistrées en dioxyde
d’azote et benzène étaient inférieures aux valeurs limites.
Le bruit
Lié principalement au transport routier.
Ventabren compte 3 voies bruyantes : la RD10, l’A8 et la ligne TGV.
Enjeu :
Limiter l’exposition des habitants aux nuisances sonores
Enjeu :
Maintenir une bonne qualité de l’air
Qualité de l’air et bruit
Une commune bien équipée en Points d’Apports Volontaires : 1 PAC pour 372 habitants
contre 1 PAV pour 447 habitants sur le territoire de la CPA (2013)
En 2013, 1 729 tonnes d’ordures ménagères ont été collectées sur la commune représentant
1,16% des déchets de la CPA.
En 2013, l'effort de tri sur la commune (19%) est supérieur à celui observé sur le territoire
de la CPA (13%).
Source : Rapport annuel sur le prix et la qualité du service d’élimination des déchets, CPA 2013
Ventabren
Tonnage OM Ratio / hab Tonnage PAV
+PAP et séparative
Ratio / hab Total Tonnes Effort de tri
(hors déchèterie)
2013 1396 289 333 69 1 729 19%
Territoire de la CPA
Tonnage OM Ratio / hab Tonnage PAV
+PAP et séparative
Ratio / hab Total Tonnes Effort de tri
(hors déchèterie)
2013 129549 351 18771 51 148320 13%
Enjeu :
Poursuivre la baisse des ordures ménagères et l’effort de tri des déchets
Les déchets
VIII. Analyse des secteurs à enjeux du
territoire
Des secteurs à enjeux
6 secteurs à enjeux :
Le Vieux Village
Le Plateau sportif
L’école
L’intermarché
La ZAC de
l’héritère
Le secteur de
Maralouine
Constat :
• Un belvédère remarquable
• Le seul espace public au cœur du vieux village
• Un espace non valorisé par la présence d’un parking
Enjeux :
• Valoriser la rue des Brès par sa requalification avec un aménagement de qualité en corrélation avec son panorama
• Apporter une nouvelle vocation pour favoriser l’attractivité du village autour d’un espace d’échange et de rencontre
• Raccrocher cet espace au plateau
Zoom sur le parking des Brès
ENJEUX :
• Faciliter les accès et notamment les cheminements doux (sécurisés depuis les zones urbaines
• Développer les synergies avec le vieux centre – très proche à vol d’oiseau
• Diversifier les activités ?
Constat double : - Installations remarquables sur le
plateau qui ne sont pas pleinement employées sur toute la journée
- Structure binaire entre plaine, siège d’échanges à courte distance et plateau lieu de pôles isolés et d’ échanges à longue distance
Opportunités : - Développer un nouveau pôle assurant
une plage horaire diurne de fonctionnement plus étendue
- Créer un campus tertiaire au potentiel d’attractivité unique sur le bassin de vie
Conditions : - Exigence d’excellence
architecturale et de respect du grand paysage/équilibres écologiques
- Exigence d’excellence de gestion
Valoriser et sortir le Plateau sportif de son isolement : Volet Paysager
Constat
• Un projet au cœur du territoire
• Un projet à fort enjeux de développement urbain, économique et social
Enjeux :
• Une nouvelle centralité : socle de liens interquartiers
• Raccrocher les quartiers Nord et Sud et atténuer la coupure de la RD10
SECTEUR MARALOUINE
Travailler à partir du programme - Autour d’une déclinaison de la pente en plateformes
répondant au schéma de restanques existant - Autour d’une réponse en termes de densité et de
hauteur à la trame bâtie en place - Autour d’éléments de référentiel d’échelle végétaux - Autour d’une trame viaire cohérente
Enjeux urbains et
1ères Orientations