Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace (SELHVA) – UF2098 Rapport d’activité 2014
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RAPPORT D’ACTIVITE 2014
Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace
(SELHVA – UF2098)
Pôle Hépato-Digestif – Nouvel Hôpital Civil
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SOMMAIRE
1. Présentation du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace (SELHVA) ....................................................................................................................................... 2
2. Surveillance épidémiologique ........................................................................................ 7
3. Coordination des acteurs régionaux impliqués dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des hépatites virales .............................................................................13
4. Programme d’Education Thérapeutique du Patient pour l’hépatite chronique C ............40
5. Programmes de recherche clinique ...............................................................................49
6. Programme de formation des professionnels de santé ..................................................60
7. Place des associations d’usagers ..................................................................................64
8. Rapport National d’Experts Hépatites B et C .................................................................66
9. Participation à l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale et régionale de lutte contre les hépatites ...........................................................................67
10. Information du Public .....................................................................................................69
11. Nos partenaires en 2014 ...............................................................................................72
12. Compte rendu financier 2014.........................................................................................74
13. Perspectives ..................................................................................................................75
14. ANNEXES .....................................................................................................................77
Rapport d’activité édité le 19 juin 2015
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1. Présentation du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace (SELHVA)
Contexte :
Chaque région dispose d’un ou de plusieurs pôles de référence depuis 1995. Leurs missions ont été précisées dans la circulaire N°DGS/VS2/DH/99/299 du 21 mai 1999 relative à l’organisation des soins pour les personnes porteuses d’hépatite C. Ces pôles sont dénommés depuis l’arrêté du 2 mars 2012 « services experts de lutte contre les hépatites virales » et englobent comme leur nom l’indique toutes les hépatites virales (A, B, C, D et E).
Qu’est-ce qu’un service expert ?
C’est un service hospitalier régional engagé dans la lutte contre les hépatites virales et la prise en soins des patients atteints d’hépatites virales par un appui technique aux politiques régionales ou nationales de santé en matière d’expertise ou de recherche sur les hépatites virales. Les missions actuelles en tant que service de CHU de spécialité portent sur : - l’expertise clinique pour les diagnostics et traitements complexes chez les malades difficiles, notamment les patients ayant des polypathologies rendant une indication thérapeutique de première intention difficile ou les patients ayant eu un premier traitement non satisfaisant en raison de la complexité de la situation ou de la difficulté à éliminer le virus. - la recherche clinique sur les hépatites au niveau de la région. Ces services participent à différents types d’études thérapeutiques (Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites [ANRS] et laboratoires privés), aux études scientifiques évaluant l’intérêt et les limites de nouvelles méthodes d’évaluation, aux essais thérapeutiques concernant les nouvelles molécules et à des analyses de modèles prédictifs permettant une projection sur les risques de complications. - le suivi de cohortes de patients, notamment en lien avec l’ANRS. La cohorte HEPATHER en est un exemple actuel. - l’enseignement pratique et théorique pour les étudiants en médecine, les internes et la formation continue des médecins généralistes et spécialistes.
Les missions spécifiques en tant que service expert de lutte contre les hépatites virales sont les suivantes : - la surveillance épidémiologique des files actives des services prenant en charge les patients atteints d’hépatites virales au niveau régional en relation avec l’Institut de Veille Sanitaire. - la participation à l’amélioration de la qualité de la prise en charge, qui est variable selon les services, avec l’élaboration de protocoles thérapeutiques adaptés, leur diffusion et leur accompagnement ; avec l’élaboration de procédures spécifiques pour réduire les délais de prise en charge après un dépistage positif ; avec l’élaboration de protocoles d’éducation thérapeutique et de protocoles de coopération entre professionnels ; et la formation des professionnels (hors activité CHU) pour l’accompagnement des patients. - la coordination des acteurs régionaux agissant dans le champ de la prévention, du dépistage et de la prise en charge. Cette coordination permet d’associer les partenaires hospitaliers, libéraux, médico-sociaux, institutionnels et les associations de patients. - la participation à l’élaboration, la mise en œuvre et au suivi de la politique régionale de lutte contre les hépatites (Schéma Régional de Prévention, Schéma Régional d’Organisation des soins).
Des dotations Missions d’Intérêt Général et à l’Aide à la Contractualisation (MIGAC) - Missions d’Enseignement, de Recherche, de Référence et d’Innovation (MERRI) ont été
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attribuées par la Direction Générale de l’Organisation des Soins (DGOS) aux services experts de lutte contre les hépatites en 2012 et 2013. Les textes de référence :
Circulaire DGS/DH n° 95-44 du 9 mai 1995 relative à l'organisation des soins pour les patients atteints d'hépatite C.
Circulaire N° DGS/VS2/DH/99/299 du 21 mai 1999 relative à l'organisation des soins pour les personnes atteintes d'hépatite C.
Arrêté du 2 mars 2012 modifiant l’arrêté du 13 mars 2009 pris pour l’application de l’article D. 162-8 du code de la sécurité sociale
o Les mots : « pôles de référence hépatite C » sont remplacés par les mots : « services experts de lutte contre les hépatites virales ».
Arrêté du 13 mars 2009 pris pour l'application de l'article D. 162-8 du code de la sécurité sociale Peuvent être pris en charge au titre des missions mentionnées...
o 3° Au titre des missions de recherche, d'enseignement, de formation, d'expertise, de coordination et d'évaluation des soins relatifs à certaines pathologies ainsi que des activités hautement spécialisées :
k) Les services experts de lutte contre les hépatites virales.
Article D162-6 du code de la sécurité sociale, Peuvent être financées par la dotation nationale de financement des missions d'intérêt général et d'aide à la contractualisation mentionnée à l'article L. 162-22-13 les dépenses correspondant aux missions d'intérêt général suivantes :
o 1° L'enseignement, la recherche, le rôle de référence et l'innovation, o 2° La participation aux missions de santé publique, o 3° La participation à la définition et à la mise en œuvre des politiques
publiques, o 4° La permanence des soins hospitalière.
Circulaire N° DGOSR12012406 du 10 décembre 2012 relative à la campagne tarifaire
2012.
Circulaire N° DGOSR12013144 du 29 mars 2013 relative à la campagne tarifaire 2013.
CIRCULAIRE N°DGOS/R1/2014/99 du 31 mars 2014 relative à la campagne tarifaire 2014 des établissements de santé
Lettre d’instruction relative à l’organisation de la prise en charge de l’hépatite C par
les nouveaux antiviraux d’action directe (NAAD) du 29 décembre 2014
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Composition du Service Expert
- Jusqu’au 1er septembre 2014
ETP = Equivalent Temps Plein dans le cadre spécifique du SELHVA
- A partir du 1er septembre 2014
Nos principaux partenaires :
- Agence Régionale de Santé d’Alsace - Labex HepSYS de l’INSERM : Pr Thomas BAUMERT - CH de Colmar : Dr Anne-Marie WEISS - CH de Mulhouse : Dr Robert BADER - CH de Haguenau : Dr Bernard WILLEMIN - CH de Sélestat : Dr Jean-Michel BERGIER
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- CH de Wissembourg : Dr André MICHEL - CH de Saverne : Dr Francis PFLUMIO - Association SOS hépatites Alsace - Les CSAPA : Ithaque, ALT, HUS, CH Selestat, CH Wissembourg, CH Colmar, CH
Haguenau, CH Saverne - Les Centre de Soins : USN1 DSS, CSSRA, PASS - La Fédération nationale des Pôles et Réseaux Hépatites (FPRH) - ANRS - InVs - DRSM Alsace Moselle - Autres Partenaires (voir chapitre 12)
Les différents acteurs de santé Le patient est au centre des différents acteurs. Ces derniers sont multiples avec un rôle pivot du médecin généraliste.
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2. Surveillance épidémiologique
En France :
Prévalence (%) VHB VHC
- Population générale (1) 0,65 0,84
- Usagers de Drogues (2) 1,90 44,00
- Migrants (1) moyenne endémicité forte endémicité
0,43 (Moyen Orient)
4,01 (Asie, Afrique,..)
1,69 (Asie, Afrique,..)
10,17 (Moyen Orient)
- Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) (3) 1,37 1,00
- Détenus (4) (cf.Prevacar) - 4,80
Incidence pour 100 000 hab - totale (1) - symptomatique (2)
3,6 1,6
- -
Nombre de tests réalisés par an (2) 3 400 000 (Ag HBS)
3 400 000 (Ac anti VHC)
Nombre de nouvelles infections par an (1) 2 578 4 400
Nombre de personnes ayant une infection chronique 280 821 232 196
Nombre de décès par an (2) - imputables directement au virus - associés au virus
1 327 1 507
2 646 3 618
Nombre de personnes ignorant leur séropositivité
154 000 (55%)
100 000 (43%)
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En Alsace :
VHB VHC
Prévalence (%) - Population générale (1) - Usagers de Drogues (2)
1,12 -
0,78 47,00
Nombre estimé de personnes ayant une infection chronique (3) 15 000 10 800
Nombre estimé de personnes ignorant leur séropositivité (3)
8 250 (55 %)
4 644 (43 %)
L’Alsace est marquée par une forte prévalence de l’infection par le VHB avec 624 personnes en ALD(1) en 2012 pour 16 800 personnes potentiellement concernées(2). 2 415 personnes sont en ALD(1) pour le VHC pour 10 000 personnes potentiellement concernées(2). Par ailleurs, la prévalence des hépatites B et C est 3 fois plus élevée chez les personnes socialement précarisées (3) et 70 à 80 fois plus élevée chez les Usagers de Substances Psycho-Actives (USPA). (4) En France, en 2011 la séroprévalence du VHC chez les usagers de drogues est toujours élevée (44% vs 59,8% en 2004) (4,5). A Strasbourg elle est de 47% vs 54,4% en 2004. (4,5) De plus, ces populations sont généralement éloignées du système de soins. Permettre le dépistage des hépatites et l’entrée en soins de ces populations cibles passe par un accompagnement personnalisé dans des structures d’accueil identifiées de type CSAPA. Sources : (1) Assurance Maladie 2012 (2) DRASS Alsace 2006 (3) INVS prévalence 2004 BEH 33, 2006 (4) INVS Coquelicot 2004 (5) INVS BEH 39-40 2013 ACTES DE BIOLOGIE (source DRSM Alsace Moselle) Dénombrement des assurés et bénéficiaires résidants et assurés en Alsace, quel que soit le régime d’assurance maladie, qui ont eu des remboursements d’actes de biologie, prescrits durant l’année 2014 ; et dénombrement des actes concernés. Source : base des remboursements assurés en Alsace, inter-régimes ; dénombrements réalisés par code et département (Haut-Rhin, Bas-Rhin) HEPATITE A (VHA)
2014 NABM Nombre d’actes Nombre de bénéficiaires
Bas-Rhin (67)
Haut-Rhin (68) TOTAL Bas-Rhin
(67) Haut-Rhin
(68) TOTAL
SD : IGM (INFECTION RECENTE)
0350 2 078 1 347 3 425 2 040 1 308 3 348
SD : IGG OU IG TOTALES (IMMUNITE
ANCIENNE OU VACCINATION)
1736 4 686 1 914 6 600 4 538 1 872 6 410
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HEPATITE B (VHB)
2014 NABM Nombre d’actes Nombre de bénéficiaires
Bas-Rhin (67)
Haut-Rhin (68) TOTAL Bas-
Rhin (67) Haut-
Rhin (68) TOTAL
SD INFECTION RECENTE:
AG HBS + AC ANTI-HBC
IGM
4710 147 113 260 143 112 255
SD HEPATITE CHRONIQUE:
AG HBS + AG HBE
+ AC ANTI-HBE
4711 2 0 2 2 0 2
SD CONTROLE GUERISON:
AG HBS +AC ANTI-HBS
4712 9 663 79 9742 9 047 77 9 124
SD CONTROLE AVANT
VACCINATION: AC ANTI HBS
+ AC ANTI HBC
4713 481 25 506 472 25 497
SD CONTROLE APRES
VACCINATION: AC ANTI-HBS
4714 71 118 189 70 117 187
SD SURVEILLANCE
GROSSESSE: AG HBS
4715 3 459 2 110 5 569 3 243 2 032 5 275
ANTIGENE HBS 0322 36 192 27 753 63 945 33 114 25 422 63 945
ANTICORPS ANTI HBS 0323 32 846 23 678 56 524 30 140 21 874 52 014
ANTICORPS ANTI HBC TOTAUX
0351 21 062 17 948 39 010 19 388 16 884 36 272
SD : AC ANTI HBC 0352 2 714 209 2 923 2 591 201 2 792
SD : AG HBE 0353 756 240 996 580 220 800
SD : AC ANTI HBE 0354 632 241 873 518 218 736
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HEPATITE DELTA (VHD)
2014
NABM Nombre d’actes Nombre de bénéficiaires
Bas-Rhin (67)
Haut-Rhin (68) TOTAL
Bas-Rhin (67)
Haut-Rhin (68) TOTAL
SD : AC IGG OU TOTAUX 1740 98 78 176 96 77 173
SD : AC IGM 1741 10 20 30 9 19 28
SD : AG DELTA 1742 21 23 43 20 23 43
HEPATITE C (VHC)
2014 NABM Nombre d’actes Nombre de bénéficiaires
Bas-Rhin (67)
Haut-Rhin (68) TOTAL
Bas-Rhin (67)
Haut-Rhin (68) TOTAL
SEROLOGIE DE
DEPISTAGE 3784 45 973 26 467 72 440 41 679 24 293 65 972
SD DE CONTROLE 3785 435 45 480 408 43 451
HEPATITE E (VHE)
2014 NABM Nombre d’actes Nombre de bénéficiaires
Bas-Rhin (67)
Haut-Rhin (68) TOTAL
Bas-Rhin (67)
Haut-Rhin (68) TOTAL
SD : AC ANTI-VHE
1743 197 168 365 184 156 340
BENEFICIAIRES DE L'AFFECTION LONGUE DUREE (ALD) N°6 : HEPATITES VIRALES B ET C ET CIRRHOSE - Dénombrement des assurés et bénéficiaires ayant reçu un avis favorable à la mise en ALD n° 6 durant l’année 2013. - Dénombrement des assurés et bénéficiaires en ALD n° 6 durant l’année 2013. Source : données CNAMTS, assurés et bénéficiaires du Régime général, en Alsace ; dénombrements réalisés par département (Haut-Rhin, Bas-Rhin), pour les codes CIM 10
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Ne sont pas inclus dans les données ci-dessous : Les bénéficiaires de l'Aide Médicale d'Etat Les soins urgents Les soins aux personnes démunies Les travailleurs frontaliers
Code CIM10 : B18.1 - Hépatites B
Incidence 2013
Bas-Rhin (67) 89
Haut-Rhin (68) 26
Total Alsace 115
Prévalence 2012 2013
Bas-Rhin (67) 450 514
Haut-Rhin (68) 174 189
Total Alsace 624 703
Code CIM10 : B18.2 - Hépatites C.
Incidence 2013
Bas-Rhin (67) 120
Haut-Rhin (68) 69
Total Alsace 189
Prévalence 2012 2013
Bas-Rhin (67) 1 404 1 430
Haut-Rhin (68) 1 011 973
Total Alsace 2 415 2 403
Code CIM10 : K 70 Maladie alcoolique du foie
Prévalence 2013
Bas-Rhin (67) 447
Haut-Rhin (68) 345
Total Alsace 792
Code CIM10 : K 74 Fibrose et cirrhose du foie
Prévalence 2013
Bas-Rhin (67) 675
Haut-Rhin (68) 255
Total Alsace 930
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MEDICAMENTS ANTIVIRAUX B EN ALSACE
Nombre de bénéficiaires
2014 2013 2012 2011
Adultes 1 308 1 253 ? 1 185
Enfants 2 71 ? 1
TOTAL 1 310 1 324 ? 1 186
Soit une augmentation globale de 10,50% entre 2011 et 2014 VACCINS CONTRE L’HEPATITE B
Nombre de bénéficiaires
2014 2013 2012 2011
Adultes 8307 8 369 ? 9 752
Enfants 38261 37 727 ? 36 244
TOTAL 46568 46 096 ? 45 996
Soit une augmentation globale de 1,20% entre 2011 et 2014. La baisse de la vaccination des adultes est compensée par la hausse de la vaccination des enfants. ACTIVITES DE DEPISTAGE DES C.D.A.G ET C.I.D.D.I.S.T EN ALSACE : HEPATITES ET VIH En attente des données demandées auprès de la COREVIH Alsace le 10 avril 2015.
Source : COREVIH Alsace
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3. Coordination des acteurs régionaux impliqués dans la prévention, le dépistage et la prise en charge des hépatites virales
Programme « Initier une stratégie coordonnée de réduction des risques de transmission des hépatites B et C et du VIH parmi les usagers de
substances psycho actives »
Ce programme initié par le SELHVA et financé à l’origine en 2012 sur le budget prévention promotion de la santé par l’Agence Régionale de Santé d’Alsace, a pour but d’accompagner, dans le dépistage des hépatites B et C et du VIH par FibroScan® et dans le soin, les Usagers de Substances Psycho-Actives (USPA). C’est le premier programme français initié par un Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales en lien avec des CSAPA, une USN1, un CSSRA, une association de patients (SOS Hépatites Alsace), Sida Info Service, et le Centre d’Information Régional sur les Drogues et les Dépendance Alsace (CIRDD). La couverture géographique Ce programme a débuté avec 5 CSAPA et l’USN1 et implique maintenant 11 Centres de Soins sur 3 des 4 Territoires de Santé (TS) de la région Alsace :
TS N°1 : 3 CSAPA en milieu hospitalier (Centre Hospitalier Intercommunal de la Lauter (CHIL) à Wissembourg, Centre Hospitalier de Saverne, Centre Hospitalier de Haguenau) et 1 Centre de Soins de Suite et de Réadaptation en Addictologie (CSSRA) à Marienbronn,
TS N°2 : 3 CSAPA (Ithaque, ALT, HUS) et 1 Unité Sanitaire de Niveau 1 (USN1) en milieu carcéral à la maison d’arrêt de Strasbourg-Elsau, la PASS (la Boussole des HUS)
TS N°3 : 2 CSAPA (Centre Hospitalier de Sélestat, Centre Hospitalier de Colmar)
Le Cadre Il s’inscrit dans le cadre du :
Rapport d’Experts sur la prise en charges des personnes infectées par les virus de l’hépatite B et de l’hépatite C. (Rapport Dhumeaux)
Plan d’action stratégique 2010-2014 Politique de santé pour les personnes placées sous main de justice 2010 2014.
ACTION 6.1 : Améliorer le dépistage du VIH, des hépatites et des IST et la vaccination hépatite B à l'entrée et pendant la détention.
Plan Régional de Santé Alsace 2012-2016
Schéma Régional de Prévention.
MIGAC du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace 2012-2014
Plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives 2013-2017
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1.2.2.3 Déployer l’approche intégrée vers les comorbidités somatiques En soutenant le dépistage et le suivi des pathologies somatiques associées à
l’usage de produits psychoactifs, et notamment le VIH et les hépatites (Tests rapides d’orientation diagnostique ‐ TROD, FibroScan).
En favorisant le traitement des pathologies somatiques en lien étroit avec les établissements et professionnels sanitaires spécialisés dans le cadre d’un parcours de soins coordonné, et notamment les contaminations par le VIH, les virus des hépatites, les pathologies dentaires.
Plan Cancer 2014-2019: Maîtriser le risque de cancers liés aux hépatites virales.
Action 11.8 : Améliorer la couverture vaccinale anti‐VHB en informant la population et les professionnels de santé sur le ratio bénéfice/risque de la vaccination.
Action 11.9 : Sensibiliser les professionnels de santé à l’intérêt pour leurs patients infectés par le VHB ou le VHC de contrôler leur consommation d’alcool, de tabac et leur poids afin de réduire le risque de cancer du foie.
Action 11.10 : Développer le dépistage des personnes exposées au risque d’hépatite B et C pour favoriser l’accès à la prise en charge.
Le Constat (Cf. Chapitre 2 Epidémiologie) Les Objectifs Le programme a pour objectifs :
Principal : de mettre en place une stratégie coordonnée de dépistage des hépatites B et C et du VIH afin de diminuer leur prévalence et leur incidence. Cette stratégie devrait contribuer à baisser la mortalité évitable en Alsace et à améliorer la survie et la qualité de vie des patients.
Secondaires :
de renforcer le dépistage des maladies du foie, en particulier des hépatites virales B et C, et du VIH, ainsi que la couverture vaccinale contre l’hépatite B car si les patients ne sont pas dépistés ils peuvent évoluer vers une cirrhose ou un cancer (carcinome hépatocellulaire).
de favoriser l’accès au dépistage par une méthode non invasive (FibroScan®).
d’assurer un accompagnement individuel de patients éloignés du système de soins dans une pratique transdisciplinaire de soins intégrés.
de réduire les comportements à risque de contamination.
d’améliorer l’accès aux soins et à la prévention dans le cadre d’une coordination des professionnels médico-sociaux.
de prendre en charge les hépatites virales B et C ainsi que les co-infections VIH et les comorbidités susceptibles d’aggraver leur évolution (alcool, syndrome métabolique, cannabis, médicaments en plus des comorbidités psychiatriques).
d’initier les traitements antiviraux B et C, y compris pour les personnes co-infectées par le VIH.
d’assurer le relais de la prise en soins en formant les professionnels des centres de soins notamment dans le cadre d’un protocole de coopération entre professionnels.
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La Durée Le programme a débuté en 2011 par la formation médicale de tous les professionnels médico-sociaux des centres de soins. Sa durée prévue correspond à celle de l’accompagnement du patient dans le soin. Les formations des professionnels médicaux et sociaux - Théorique - Pratique (FibroScan) Trois séances de formation théorique des professionnels médico-sociaux ont été organisées dans chacun des CSAPA impliqués initialement dans le programme sur les thématiques suivantes : Séance n°1:
Hépatites virales chroniques B et C : Ressemblances et différences.
Séance n°2 : Trithérapie antivirale C en pratique (indications, modalités de suivi, effets indésirables,
Education Thérapeutique du Patient), Marqueurs non invasifs d’évaluation de fibrose hépatique (FibroScan®, marqueurs sanguins
notamment Fibrotest® et Fibrométre®), Modalités de prise en soins des USPA dans une pratique transdisciplinaire de soins intégrés Comment inciter les USPA et les accompagner dans le dépistage ?
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Séance n°3: Progrès thérapeutiques de 1989 à 2014 dans l’hépatite chronique C, Utilisation et signification des différents marqueurs sérologiques VHA, VHB, VHD et VHE Infection par le VHC et/ou le VIH : Quelles évaluations psychiatriques, addictologiques et
neuro-cognitives ? Quels outils ? Coinfections Hépatites/VIH : nouvelles recommandations
Séances de mise à niveau pour les centres de soins ayant intégré secondairement le programme :
Présentation de l’association SOS hépatites Alsace Lorraine Présentation du SELHVA Présentation du Programme FibroScan Hépatites B et C : Ressemblances et différences Evaluation non invasive de la fibrose hépatique dans les hépatites chroniques B et C Actualités thérapeutiques hépatites B et C Infection par le VHC et/ou le VIH : Quelles évaluations psychiatriques, addictologiques et
neuro-cognitives ? Quels outils ? Comment inciter les USPA au dépistage
Séance n°4 (prévue au cours de l’année 2016) :
Education Thérapeutique du Patient. RCP Interactions médicamenteuses avec nouveaux Antiviraux à Action Directe (AAD) contre le
VHC Hépatites D et E VHC et troubles cognitifs
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Evaluation de la formation des professionnels médico-sociaux (Annexe n°1)
Par pré-test et post test à l’aide de Questionnaires à Choix Multiples (QCM). (Tableau 1 et 2) Par questionnaire de satisfaction en fonction des thèmes de la formation (Tableau 3)
L’apprentissage de la pratique du FibroScan® Principe du FibroScan® Le FibroScan® est un outil de diagnostic qui permet d’évaluer le degré de sévérité de la fibrose hépatique selon une échelle graduée de 0 à 4 (classification Métavir) :
Stade 1 : pas de fibrose Stade 2 : fibrose minime Stade 3 : fibrose avancée Stade 4 : cirrhose du foie
L’intérêt du FibroScan® réside dans le fait, qu’il s’agit d’une méthode non invasive, rapide (10 minutes), et pouvant être effectuée en consultation, le patient pouvant être à jeun ou non. Il permet de faire prendre conscience aux usagers de leur état de santé et des moyens à leur disposition pour réduire les risques de contamination virale, se faire dépister, et être accompagnés dans le soin. L’usager aura ainsi tous les outils pour être acteur de sa santé. Il existe des FibroScan® fixes et mobiles. La concordance entre les valeurs d’élasticité hépatique (kPa) et les stades de fibrose selon la classification METAVIR est illustrée sur le schéma ci-dessous en fonction des différentes pathologies hépatiques (De Lédinghen Vet Vergniol J.GCB 2008; 32: 58-67)
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Le FibroScan® est interprétable si : TDR : (taux de réussite) ≥ 60 % IQR : < 20 % du FibroScan® BMI :<30
Pour les hépatites chroniques C (Castera L. ét al.), voici les valeurs seuils retenues :
≤ 7,1kPa F0-F1 >7,1 à 9,5 kPa F2
> 9,5 kPa à 12,5 kPa F3 >12,5 kPa F4
Le FibroScan® permet non seulement d’evaluer le degré de fibrose hépatique à un instant T, mais également de suivre son évolution au cours du temps chez un même patient, que ce dernier soit traité ou non.
Images : sources Echosens
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La Formation Une formation d’initiation à la pratique du FibroScan® pour les médecins et/ou infirmier(e)s dans le cadre d’un protocole de coopération (transfert de tâches), est proposée dans chaque CSAPA et centre de soins :
Apprentissage théorique par un module internet (e-learning) de 50 minutes. Cette formation a été conçue pour avoir une utilisation optimale de cet outil de diagnostic.
Les objectifs de la formation en ligne sont :
Etapes Description
1. Découvrir le dispositif :
a. Le FibroScan® b. La sonde c. L’interface
2. Comprendre le principe de la mesure
d. Onde de cisaillement e. Principe de la mesure
3. Connaitre la procédure d’examen
f. Installation g. Recherche du point de mesure h. Mesure i. Lecture des résultats
4. Identifier les
résultats surestimés
j. Les ondes »A », les ondes « E», les ondes « angulées »
k. Perpendicularité de la sonde l. Comment éviter les surestimations
5. Citer les recommandations de sécurité
m. Recommandation de sécurité n. Calibration de la sonde
6. Evaluation finale
Apprentissage pratique par des médecins référents dans le service d’Hépato-gastroentérologie du NHC auprès de 30 patients.
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Une certification par Echosens qui dure de 30 à 50 minutes est proposée pour 6 utilisateurs par appareil acheté. Chaque participant doit valider le module e-learning, avant la tenue de la session pratique.
Au cours de cette session pratique, chaque opérateur devra effectuer 3 examens sur 3 personnes différentes.
Au 31 décembre 2014, 32 professionnels de santé dont 17 médecins et 15 infirmier(e)s ont été formés à la pratique du FibroScan®.
CSAPA et Centres de soins Personnel formé
médecins IDE
ITHAQUE 2 1
ALT 1 1
HUS 1 1
CHIL 2
Sélestat 3 6
Elsau - UCSA + CSAPA HUS 3
LA Boussole (PASS) 1
CSSRA Marienbronn 1 4
Saverne 3 2
TOTAL 17 15
Mise à disposition Deux FibroScan® portables sont disponibles, le premier depuis novembre 2012 et le second depuis décembre 2013 Ainsi un FibroScan® est disponible dans chaque structure pendant 1 mois chaque trimestre permettant un dépistage élargi des hépatites virales à l’ensemble des maladies chroniques du foie. (Annexe 2) L'expérimentation sera étendue à l'ensemble des CSAPA de la région Alsace sous réserve de financements spécifiques tant en personnel qu’en matériel.
Tableau des périodes de mise à disposition 2014 du FibroScan® portable
CSAPA et Centres de soins FibroScan 1 FibroScan 2
CHI de la Lauter (Wissembourg)
10 mars au 7 avril + 2 au 30 juin
+ 8 sept. au 6 octobre
ALT 20 Janvier au 10 Février 7 avril au 5 mai
+ 11 aout au 8 sept. + 6 octobre au 3 novembre
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CH Sélestat 5 mai au 2 juin
+ 30 juin au 11 aout + 3 novembre au 15 déc.
10 février au 10 mars
ITHAQUE 10 février au 10 mars + 30 juin au 28 juillet
5 mai au 2 juin + 11 aout au 8 sept.
+ 3 novembre au 15 déc.
HUS – CSAPA 10 mars au 7 avril
+ 2 au 30 juin + 8 septembre au 6 octobre
HUS - USN1 (UCSA) 10 mars au 7 avril
+ 6 octobre au 3 novembre
Gestion des données Les données sont gérées anonymement au moyen d’un logiciel spécifique mis en service en septembre 2014 sur un serveur sécurisé dont les conditions d’accès et d’utilisation sont définies par un avenant à la convention de partenariat initiale avec chaque structure du programme. Cet avenant a été finalisé en collaboration avec le CRIH des HUS.
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Méthodologie de l’étude Une fiche d’information et de consentement est proposée à chaque usager pour être inclus dans le programme. Elle est signée en cas d’accord avec si besoin des compléments d’information orale. Elle est disponible en Russe, Géorgien, Arabe, Turc, Allemand et Anglais. (Annexe 3) Une fiche de dépistage et de suivi du patient est à remplir pour chaque usager par les professionnels référents. (Annexe 4)
Un Comité de Concertation Transdisciplinaire (CCT) a été mis en place par le SELHVA, auquel participent au moins 2 professionnels par CSAPA dont 1 médecin. Cette instance se réunit tous les 2 mois en moyenne. Elle favorise les échanges entre professionnels de santé et participe à leur formation continue. Les dossiers des usagers sont discutés avec un avis diagnostique et thérapeutique. Le CCT fonctionne comme un comité de concertation pluridisciplinaire (CCP) de cancérologie.
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Résultats (juin 2014) présentés au congrés international d’addictologie « l’Albatros »
Répartition des scores de fibrose (n=488)
* 66% des fibroses significatives sont F3 –F4
%
n=356 n=132 dont n=87
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Répartition des scores de fibrose selon les conduites addictives (n=488)
%
n= 198 74 50 115 35 22 18 6 4 32 22 12
201/391* 279/504 295/504 N=113
Taux de dépistage
201/391* 279/504 295/504 N=113
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Hépatite chronique C
8% de la population suivie en CSAPA (42/504) Prévalence 10 X supérieure à celle de la population générale
Age moyen = 45,3 ans
28 H et 14 F ; sexe ratio = 2
Tous les usagers ayant une hépatite chronique C appartiennent au groupe polyaddictions IV/sniff
Répartition des stades de fibrose :
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4 patients traités, soit 9,5 % des hépatites chroniques C Tous F3 ou F4 3 génotypes 1, 1 génotype 3 2 bithérapies pégylés, 1 trithérapie PEG + RBV + TLV, 1 trithérapie PEG + RBV + SOF Nouveaux traitements sans IFN ? Observance?
Conclusions
FibroScan® bien accepté, permettant de dépister une fibrose sévère F3-F4 chez 18 % des usagers
Dépistage VHC et VIH insuffisant Vaccination VHB insuffisamment pratiquée Hépatites chroniques C observées uniquement chez les usagers polyaddictions IV/sniff Le traitement ne concerne que 10 % des patients ayant une hépatite chronique C L’interprétation des résultats doit être prudente dans la mesure où le recul de l’expérience
est insuffisant Efficience du programme
Perspectives
Amélioration du dépistage par l’intégration des TROD (Tests Rapides d’Orientation Diagnostique)
Amélioration de la vaccination anti VHB par la formation des professionnels de santé Extension de l'expérimentation à l'ensemble des CSAPA de la région Alsace.
Généraliser le dépistage et optimiser la prise en soins « intégrée » des hépatites B et C chez tous les USPA de la région.
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Le budget 2014 Personnel administratif et médical:
Coordination administrative 1 ETP
Frédéric CHAFFRAIX (SELHVA)
ARC - Gestion des données 0,3 ETP Fiorant DI NINO (SELHVA)
Praticiens attachés 0,55 ETP
0.2 ETP Pr J.M. LANG (SELHVA)
0.05 ETP Dr C.BERNARD-HENRY (ALT)
Convention
0.1 ETP Dr N. HUBERT (CH Sélestat)
Convention
0.1 ETP Dr C. BRONNER (Ithaque)
Convention
0.1 ETP Dr A. SERVICE (CH Wissembourg).
Convention
Psychiatres / addictologues 0,20 ETP
0,2 ETP
Dr J.P LANG, (CH.ERSTEIN + SELHVA)
Convention
Infirmier(e)s 0,20 ETP
0,05 ETP
Adrien LABORDE (Ithaque) Convention
0,05 ETP Jean-Paul ERTZSCHEID (ALT)
Convention
0.1 ETP Marina PETTINI (HUS - USN1-DSS)
Frais de Personnel 100 926 Frais de fonctionnement HUS 21,24% 21 436
Frais de déplacement 1 540 Consommables 745
Financement sur Budget 2014
SELHVA
TOTAL 124 647€
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Organisation des Réunions de Concertation Pluridisciplinaires pour les traitements des hépatites chroniques B et C.
Objectifs
Mettre en commun les compétences individuelles Proposer collégialement la meilleure solution thérapeutique actuelle Mettre en place un Programme Personnalisé de Soins (PPS)
Schéma d’organisation en Alsace
Instaurées en avril 2014 Réunions bimensuelles à compter de janvier 2015 En visioconférence avec les Centres Hospitaliers Généraux de la région Ouvertes aux Hépato-gastroentérologue libéraux Hépatites B et C Fiche informatisée de présentation du Dossier Patient selon le modèle AFEF Proposition de prise en soins et de mise sous traitement selon avis des experts de l’AFEF Initiation du traitement « par Sofosbuvir » subordonnée à la tenue d’une RCP depuis le 20
novembre 2014 (Confirmée par lettre ministérielle du 29/12/14) Composition Médecins hépatologues, psychiatres, addictologues, soignants d’éducation thérapeutique, virologues, pharmaciens, travailleurs sociaux, attachés de recherche clinique… Nombre de dossiers présentés au SELHVA depuis avril 2014
Soit un total de 399 dossiers présentés en 1 an
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Dossiers présentés par des médecins libéraux
Dossiers présentés par des médecins des hôpitaux généraux
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Indications de traitement depuis avril 2014
Avantages des RCP
Permet de renouer un dialogue et une synergie entre les différents spécialistes et professionnels du territoire
Homogénéise les prescriptions sur le territoire Optimise l’organisation des soins Contribue à la formation continue des professionnels (reconnaissance DPC) Améliore les pratiques Permet aux SELHV de répondre à leur mission de veille sanitaire
Limites des RCP
Organisation chronophage à moyens constants (temps de secrétariat, de coordination, médical,…)
Sécurisation des données (réception, transfert,…) ? Manque de temps pour les dossiers complexes
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Avis d’experts de l’AFEF Les avis d’expert ont évolués au fur et à mesure de l’arrivée des Nouveaux Antiviraux à Action Directs (NAAD).
Interprétation d’un test non invasif : Critères de qualité
FibroScan® : sonde M, 10 mesures, ratio IQR/élasticité <30% si la valeur d’élasticité est ≥ 7,1 kPa, jeûne de 2 heures. L’interprétation des valeurs étant modifiée dans certaines situations cliniques, le Fibroscan ne doit pas être utilisé, par exemple, en cas d’insuffisance cardiaque, ou de cytolyse aiguë.
Fibrotest® et Fibromètre® : suivre les recommandations du fabriquant indiquées lors
de la délivrance du résultat. Les résultats de ces tests sont notamment perturbés en cas d’hémolyse, de maladie de Gilbert, de syndrome inflammatoire, d’hépatite aiguë…
Lorsqu’une surveillance est mise en place, il est préférable d’utiliser toujours la même méthode de suivi. Recommandations
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La dernière version du référentiel des traitements antiviraux C remonte à janvier 2015. Les avis d’experts sont formulés selon le génotype et l’existence ou non d’un traitement antérieur (le plus souvent échec d’un traitement par PEG interféron et ribavirine)
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Cas particuliers Malade en attente de transplantation hépatique
Les mêmes schémas thérapeutiques que ceux proposés ci-dessus peuvent être utilisés.
Malade dialysé Aucune donnée d’efficacité et de tolérance n’est actuellement disponible chez ces malades avec ces combinaisons. Le traitement de ces malades nécessite l’avis de centres experts.
Malade transplanté Les mêmes schémas thérapeutiques que ceux proposés ci-dessus peuvent être utilisés. Une attention toute particulière doit être portée aux interactions médicamenteuses et à la durée de traitement qui peut être différente de celle des malades non transplantés.
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Co-infection VHC VIH
Les même schémas thérapeutiques que ceux proposés chez les malades mono-infectés par le VHC peuvent être utilisés. Une attention toute particulière doit être portée aux interactions médicamenteuses.
Co-infection VHC VHB Les même schémas thérapeutiques que ceux proposés chez les malades mono-infectés par le VHC peuvent être utilisés. Si la charge virale du VHB est significative, un traitement anti-VHB par analogue nucléosidique/nucléotidique est indiqué.
Vascularites symptomatiques Les mêmes schémas thérapeutiques que ceux proposés ci-dessus peuvent être utilisés. Indications de chaque médicament Les critères de prescription et de remboursement des différents médicaments évoluant dans le temps, il est indispensable de respecter la réglementation en vigueur et les indications de chaque médicament. L’AFEF publie régulièrement sur son site internet l’évolution des règles d’utilisation de ces médicaments. Les indications ci-dessous sont celles du mois de janvier 2015.
Sofosbuvir : SOVALDI® Selon le Journal Officiel du 4 novembre 2014, le Sovaldi® est remboursé dans les indications suivantes : - en association avec d’autres médicaments de l’hépatite C chronique chez l’adulte présentant un stade de fibrose hépatique F2 sévère, F3 ou F4 - en association avec d’autres médicaments, de l’hépatite C chronique chez l’adulte infecté concomitamment par le VIH, quel que soit le stade de fibrose hépatique - en association avec d’autres médicaments, de l’hépatite C chronique chez l’adulte atteint de cryoglobulinémie mixte (II et III) systémique et symptomatique, quel que soit le stade de fibrose hépatique - en association avec d’autres médicaments, de l’hépatite C chronique chez l’adulte atteint de lymphome B associé au VHC quel que soit le stade de fibrose hépatique Le Journal Officiel du 4 novembre 2014 a précisé les conditions de remboursement du Sofosbuvir : «Au vu des exigences de qualité et de sécurité des soins, l’agrément à l’usage des collectivités de cette spécialité pharmaceutique est subordonné au respect de la condition relative à l’organisation des soins suivante: l’initiation du traitement est subordonnée à la tenue, dans les pôles de référence hépatites, d’une réunion de concertation pluridisciplinaire. » Pour savoir si un patient a une fibrose F2, l’avis d’expert sur l’évaluation de la sévérité de la maladie hépatique pour initier un traitement peut être utilisé (www.afef.asso.fr).
Simeprevir : OLYSIO®
L’Olysio® doit être prescrit selon ses indications d’ATU de cohorte : traitement de l’infection VHC chez les malades de génotype 1 ou 4 en association avec d’autres médicaments chez les patients qui ont une maladie à un stade avancé (fibrose hépatique F3/F4 ou manifestations extra-hépatiques du VHC)
Daclatasvir : DAKLINZA® Le Daklinza® doit être prescrit selon ses indications d’ATU de cohorte: - maladie à un stade avancé (fibrose hépatique F3/F4 ou manifestations extra-hépatiques du VHC) - malade sur liste d’attente pour une transplantation hépatique ou rénale - malade ayant subi une transplantation hépatique et présentant une récidive de l’infection par le VHC
Sofosbuvir + Ledipasvir : HARVONI® L’Harvoni® doit être prescrit selon ses indications d’ATU de cohorte:
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- maladie à un stade avancé (fibrose hépatique F3/F4 ou manifestations extra-hépatiques du VHC) - malade sur liste d’attente pour une transplantation hépatique - malade ayant subi une transplantation hépatique et présentant une récidive de l’infection par le VHC - malade transplanté rénal
Ombitasvir + Paritaprevir/ritonavir (VIEKIRAX®) + Dasabuvir (EXVIERA®) avec ou sans ribavirine selon leur indication d’ATU de cohorte : patients de génotype 1 présentant une maladie à un stade avancé (avec fibrose hépatique F3 ou cirrhose compensée ou présentant des manifestations extra-hépatiques du VHC).
Ombitasvir + Paritaprevir/ritonavir (VIEKIRAX®) avec ribavirine, selon son indication
d’ATU de cohorte : patients de génotype 4 ayant une maladie à un stade avancé (avec fibrose hépatique F3 ou cirrhose compensée ou présentant des manifestations extra-hépatiques du VHC).
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4. Programme d’Education Thérapeutique du Patient pour l’hépatite chronique C
Prise en charge thérapeutique de l'hépatite chronique C Le programme a été débuté en 1995 et est agréé pour 4 ans par l’Agence Régionale de Santé d’Alsace depuis le 28 février 2011.
Mme Florence ERNWEIN a pris ses fonctions au sein du service expert le 1er décembre 2013 en tant qu’infirmière d’éducation thérapeutique. Le programme a été élaboré à la fin de l’année 2013 et au début de 2014.
Les premières consultations ont débuté le 03 février 2014.
Afin d’améliorer sa pratique, Mme ERNWEIN a participé à divers stages, formations, colloques et forums en 2014. Le tableau ci-dessous en donne le détail.
DATE LIEU DESCRIPTION 20-21-22 Janvier MONTELIMAR Stage de 3 jours au Centre Hospitalier de
Montélimar chez Mme Chantal RIOU qui occupe un poste d’IDE dans le cadre de l’ETP spécifique à la prise en soins des personnes vivant avec une hépatite C
28 Janvier STRASBOURG Formation de certification pour le FibroScan, organisée par Echosens et le SELHVA
20 - 21 Février,
20 - 21 Mars
10 - 11 Avril
PARIS Formation « Education Thérapeutique du Patient » de 42 heures organisée par Edusanté pour JANSSEN.
19 mai PARIS Colloque de l’AFEF 2014
16-17 et 18 Juin
18 et 19 Septembre
09 et 10 Octobre
STRASBOURG Formation validante de 49 heures en éducation thérapeutique organisée par les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg avec l’IPCEM
07 Octobre STRASBOURG Participation au colloque HEPICURE de STRASBOURG en temps qu’intervenant
26 et 27 Novembre PARIS Participation au colloque HEPICURE national
13 Décembre STRASBOURG Participation à la journée nationale sur les hépatites
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Provenance géographique des patients Territoire de santé d’Alsace n°1, 2, 3 et 4 Objectifs du programme ETP
Accompagner le patient dans l’initiation du traitement antiviral C Pourquoi un traitement antiviral C ? Comment ? Médicaments utilisés (interféron pégylé par voie sous-cutanée, ribavirine
par voie orale, Sofosbuvir, Simeprevir, Daclatasvir par voie orale, 3D). Apprentissage de l’auto-injection de l’interféron pégylé. Effets indésirables potentiels. Interactions médicamenteuse potentielles. Répercussions du traitement antiviral sur la vie quotidienne, le travail et l’entourage
familial.
Accompagner le patient dans le suivi du traitement antiviral C Gestion des effets indésirables, en particulier neuro-psychiatriques pour l’interféron
pégylé. Modalités du suivi clinique et biologique. Retentissement sur la qualité de vie.
Accompagner le patient dans la prise en charge des co-morbidités associées à l’hépatite C
Addictions : alcool, drogues psychoactives. Syndrome métabolique avec obésité, diabète et dyslipidémie.
Accompagner le patient dans le post traitement
Déroulement de la consultation infirmière
L’infirmière d’éducation thérapeutique effectue des consultations depuis le 03 févier 2014. Les rencontres durent en moyenne trente minutes et peuvent aller jusqu’à une heure pour le premier entretien.
Quel patient est vu en consultation ?
Les patients rencontrés en consultation infirmière sont des patients vus en consultation
externe d’hépatologie au Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg, porteurs du virus de l’hépatite C et qui débutent un traitement antiviral.
Comment le patient est orienté vers la consultation infirmière ?
Les patients sont orientés vers la consultation infirmière par le médecin hépatologue qui les
suit, soit le Pr DOFFOEL soit les Drs HABERSETZER, COLTESCU et SUCIU. Le médecin, connaissant son patient ainsi que son histoire médicale et sociale, estime qu’un
suivi régulier est nécessaire lors du traitement antiviral afin de faire le point sur les résultats biologiques et de s’assurer de l’observance et de la tolérance du traitement.
Le suivi en cours de traitement est complété par des informations et/ou des apprentissages, selon les besoins du patient et après son accord, portant sur la maladie, le traitement, le suivi en cours de traitement et le post traitement.
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Ainsi des domaines de compétences ont été mis en avant et sont sélectionnés en fonction
des besoins du patient à savoir : - le foie et le virus de l’hépatite C, - le suivi en cours de traitement et post traitement, - le traitement en lui-même, - les comorbidités et facteurs de risque, - le vécu de la maladie Les entretiens
Les premiers entretiens permettent de :
- connaitre le patient, ses conditions de vie, ses habitudes, ses projets, - d’évaluer sa motivation à démarrer un traitement, - de faire le point sur les atouts et les freins qui pourraient aider ou entraver la prise du
traitement jusqu’à la date de fin prévue - donner au patient les ressources qui peuvent l’aider durant cette période particulière,
notamment une rencontre avec un bénévole de l’association de patients SOS Hépatites Alsace
Si un patient commence un traitement comprenant de l’interféron pégyle (de moins en moins
souvent prescrit), il est en général reçu dans un premier temps par les infirmières d’éducation thérapeutique de l’hôpital de jour pour s’initier à l’auto injection. L’infirmière spécifique ETP est pour sa part amenée à faire cette initiation au geste d’auto injection en cas de besoin.
En cas de traitement exclusivement per os (de plus en plus utilisé), il n’y a pas de geste pratique à effectuer. Les informations demandées par le patient concernent essentiellement le traitement (modalités de prise, suivi médical, paramédical et biologique), et concernent le traitement antiviral prescrit, le retentissement du traitement sur la vie quotidiennes et l’activité professionnelle.
L’infirmière d’ETP voit généralement les patients lors des consultations externes d’Hépato-
Gastro-Entérologie, dans un bureau spécifique, afin de garder dans la mesure du possible un lieu déjà identifié et connu (les patients voient leurs hépatologues respectifs dans des locaux voisins).
Si le patient est éloigné de l’hôpital, l’infirmière d’ETP peut être amenée à avoir des entretiens téléphoniques pour éviter un déplacement qui ne pourra pas être remboursé.
L’intervalle entre les consultations infirmières varie en fonction de la demande du médecin et des besoins du patient. Il varie entre 7 et 30 jours.
Lorsque l’infirmière d’ETP a rencontré le patient et fait le point avec lui, elle transmet les
informations directement dans le dossier médical de consultation et rédige un compte rendu écrit qui sera intégré dans le dossier médical. Accompagnement
Il existe un N° gratuit depuis une box ADSL, celui de l'association SOS Hépatites Alsace, qui est le: 03.88.24.26.01 et un numéro vert national 0 800 004 372.
Il existe également plusieurs livrets d'accompagnement intitulés: Mon foie et le virus de l'hépatite C, Ce que doivent savoir mes proches, Les effets indésirables du traitement de l'hépatite chronique C et des petits trucs pour les
soulager..., Pourquoi faut-il que je me soigne?,
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Comprendre mes analyses biologiques, Questions d'assurance pour emprunter, Hépatites virales chroniques: faciliter mes démarches.
De plus, sont également remis aux patients comme "supports", un livret intitulé « comment
prendre mon traitement contre l’hépatite C » réalisé en collaboration avec SOS hépatites Alsace en mars 2014, indiquant les modalités du traitement, les dates et heures de prise du médicament, et le relevé des effets indésirables des traitements.
Une carte a été également élaborée. Elle relève les traitements en cours et est donnée au patient afin qu’il ait toujours sur lui en cas de consultation chez un médecin généraliste ou spécialiste ou bien si il va à sa pharmacie. Un planning commun peut être réalisé avec le patient. Ce document réunit les dates de rendez-vous avec le médecin, l’infirmière mais aussi les dates choisies pour faire les bilans sanguins et chercher les traitements à la pharmacie. Listes des intervenants
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Nom Prénom Fonction
Michel DOFFOEL PU-PH, Chef de service, Coordonnateur médical
François HABERSETZER PH
Fréderic CHAFFRAIX Coordonnateur Administratif
Florence ERNWEIN IDE ETP
Laurence DUMAS IDE SELHVA + HDJ Médical du NHC
Stéphanie HAUBTMANN IDE HDJ Médical du NHC
Julie DUPATY IDE HDJ Médical du NHC
Jean-Philippe LANG Psychiatre /Addictologue
Christiane MATHIS Diététicienne
Graziella SONNELITTER Diététicienne
Laure PARIZET Diététicienne
Pascal PULL Patient Expert SOS Hépatites Alsace
Christel BILLON-SCHOLLER Assistante Sociale
La coordination Elle est multiple, avec : - en interne au sein des HUS
Médecins hépatologues Psychiatre/Addictologue Infirmière d’éducation thérapeutique du SELHVA Infirmières d’hépato-gastroentérologie au sein de l’Hôpital de Jour Médical du Nouvel Hôpital
Civil, où est généralement initié le traitement antiviral par interféron. Consultation de suivi par le médecin hépatologue Consultations avancées de psychiatrie et d’addictologie (2 ½ journées par semaine) au sein
du SELHVA. Consultations diététiques à la carte au sein du service d’hépato gastroentérologie. Accueil à l’association SOS Hépatites Alsace, au sein de son local à proximité immédiate de
l’hôpital au 23 rue de la 1ere Armée à Strasbourg. Assistante sociale du service d’hépato-gastroentérologie.
- avec les autres intervenants extérieurs du parcours de soins du patient
Médecin généraliste référent, notamment par l’intermédiaire du réseau des Microstructures médicales : sous formes de courriers, d’appel téléphonique.
Laboratoires d’analyses biologiques : transmission cryptée des résultats. Psychologues, pharmaciens et travailleurs sociaux par l’intermédiaire du réseau des
Microstructures médicales. Gynécologues-obstétriciens et sages-femmes, par l’intermédiaire du réseau Maternité –
Addiction : échanges de courrier principalement.
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Nombre de patients vus par d’autres professionnels intervenant dans le programme d’ETP
Professionnel Nombre de patients Pourcentage selon les
patients vus en ETP Psychiatre / Addictologue 25 32 % Diététicienne 4 5 % Assistante sociale 10 13 % IDE ETP Hôpital de Jour 16 20 % Interprète de Migration Santé
25 32 %
Les partenaires de prise en soins :
L’infirmière a dû faire appel au moins une fois à un interprète de Migration Santé Alsace (acteur de l’interprétariat dans le programme) chez 25 patients soit 32% des patients vus. Pour la plupart des patients qui nécessitent un interprète, la demande est faite pour chaque consultation.
Vingt-cinq patients vus en éducation thérapeutique ont également consulté au moins une fois le Psychiatre / Addictologue du SELHVA, le Dr Jean-Philippe LANG.
Les infirmières de l’hôpital de jour faisant de l’ETP ont vu 16 des 29 patients recevant de l’INTERFERON PEGYLE (soit environ 55% des patients sous INTERFERON et 20% de l’ensemble des 78 patients).
Quatre patients sur les 78 ont été vus par la diététicienne rattachée au SELVHA (soit 5%des patients) durant leur traitement.
Dix patients ont été suivis par l’assistante sociale pour entamer des démarches d’aide sociale souvent urgentes (soit presque 13%des patients), à savoir que 30 patients sur 78 ont des difficultés sociales (soit 31%). Complément d’activité de l’infirmière
En plus des consultations, l’infirmière peut être amenée à accompagner le patient à la pharmacie de l’hôpital, à l’hôpital de jour, dans un service d’hospitalisation, au centre de prélèvement, … car ils sont souvent anxieux de ne pas pouvoir trouver leur chemin ou d’exprimer clairement leur demande. Ainsi l’infirmière a un rôle de liaison et de coordination.
De plus, pour les patients à mobilité réduite ou ne parlant pas français, l’infirmière peut être amenée à aller chercher elle-même les traitements en pharmacie avec les documents personnels des patients ou à prendre certains rendez-vous médicaux.
La partie administrative concernant les consultations comporte : - la gestion des rendez-vous et des dossiers, - la rédaction de courriers destinés au médecin traitant notamment à l’initiation du traitement
et à la fin de celui –ci - la préparation des entretiens - la réception des résultats d’examens biologiques et d’imagerie ainsi que leur prise en compte
et leur transmission à l’hépatologue concerné - La tenue du listing des patients traités vus en ETP et de ceux traités non vus en ETP.
En plus des consultations, l’infirmière peut être amenée à pratiquer des FibroScan dans le cadre
d’un protocole de coopération entre professionnels « Mesure de l’élastométrie du foie avec l’appareil de mesure FibroScan en lieu et place d'un médecin » (Cf Ci-dessous).
Elle participe également à l’organisation des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) depuis avril 2014.
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Nombre de FibroScan effectués par l’infirmière en 2014
Mois Nombre Janvier 36 Février 45 Mars 29 Avril 57 Mai 19 Juin 48
Juillet 19 Aout 49
Septembre 45 Octobre 69
Novembre 1 Décembre 30
Total 447
Les chiffres concernant les consultations infirmières
Récapitulatif du nombre de consultations par mois du 03/02/2014 au 31/12/2014 :
Mois Sur place Par téléphone Total Janvier 0 0 0 Février 19 3 22 Mars 31 7 38 Avril 48 10 58 Mai 33 7 40 Juin 45 5 50 Juillet 24 0 24 Aout 52 1 53 Septembre 65 6 71 Octobre 57 9 66 Novembre 60 4 64 Décembre 48 2 50
Total 482 54 536
L’infirmière d’ETP a rencontré 78 patients en 2014. L’âge moyen des patients est de 54 ans avec des extrêmes allant de 27 ans à 83 ans. Vingt-cinq sont des femmes et cinquante-trois sont des hommes.
Entre le 03 février 2014 et le 31 décembre 2014, il y a eu 482 consultations à l’hôpital (les chiffres des consultations de suivi et d’initiation au traitement sont confondus dans les 482) et 54 consultations téléphoniques, soit un total de 536 consultations infirmières (Cf. tableau ci-dessus).
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Répartition du nombre de patients selon le profil thérapeutique
Profil thérapeutique Nombre de patients TRITHERAPIE INTERFERON +SOFOSBUVIR + RIBAVIRINE
24
SOFOSBUVIR + RIBAVIRINE + DACLATASVIR
9
INTERFERON + RIBAVIRINE + TELAPREVIR
1
INTERFERON + RIBAVIRINE + BOCEPREVIR
1
BITHERAPIE SOFOSBUVIR + RIBAVIRINE 19 SOFOSBUVIR + SIMEPREVIR 14 SOFOSBUVIR + DACLATASVIR 7 INTERFERON + RIBAVIRINE 3 TOTAL 78
Répartition du nombre de patients selon le stade de fibrose
F1/F2 F3 F4 Total 7 8 63 78
Sur ces 78 patients traités en 2014 et suivi en éducation thérapeutique, 8 patients ont
rechuté. Ils ont débuté un autre traitement dans les semaines suivant la rechute, et sont à nouveau suivis en consultation infirmière.
Parmi les 78 patients, 2 ont été perdus de vue après un arrêt précoce du traitement. Ils sont injoignables et ne sont pas non plus retournés en consultation d’hépatologie.
Un patient quant à lui a refusé d’avoir des consultations alternées médecin – infirmière. Sur les 78 patients, 7 sont en cours de bilan pré-greffe hépatique et 1 est greffé hépatique.
Activité de Janvier à Décembre 2014 Caractéristiques des patients traités par les nouveaux antiviraux (SELHVA de 01 à 12/2014)
Catégories N= 144 %
Sexe : H 103 72
F 41 28
Age : < 60 ans 96 67
> 60 ans 48 33
Migrants 25 17
UDVI 49 34
TTT substitutif 17 12
Primotraitement 55 38
Retraitement 89 62 TTT avec PEG-IFN 37 26
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Comparaison ETP+ / ETP-
NB TOTAL DE PATIENTS =144
ETP + N=79
ETP - N= 65
N % N %
Sexe : H 53 67 50 77
F 26 33 15 23
Age : < 60 ans 54 68 42 64
> 60 ans 25 32 23 35
Migrants (avec interprète) 25 32 0 0
UDVI (anciens) 41 52 8 12
TTT substitutif 12 15 5 8
Primotraitement 32 40 23 35
Retraitement 47 59 42 64
TTT avec PEG-IFN 28 34 9 13
Comparaison PSY+ / PSY-
NB TOTAL DE PATIENTS = 144
PSY + N= 35
PSY - N= 109
N % N %
Sexe : H 28 80 69 63
F 7 20 40 37
Age : < 60 ans 6 17 86 79
> 60 ans 29 83 23 21
Migrants 13 37 10 9
UDVI 9 26 28 26
TTT substitution 10 28 9 8
Primotraitement 17 48 43 39
Retraitement 18 51 66 60
TTT avec PEG-IFN 10 28 19 17
TTT avec RBV 26 74 79 72
ETP + 24 68 58 53
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5. Programmes de recherche clinique
Etude Réseau Microstructures d’Alsace (RMS) / SELHVA
La vaccination contre l’hépatite B chez les usagers de substances psycho-actives (USPA)
Une présentation de cette étude a été réalisée par le Pr Michel DOFFOEL le 30 mai 2013 à la Direction Générale de la Santé à Paris dans le cadre de la Journée Nationale Hépatites 2013.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans le Bulletin Trimestriel « Entrelacs » de la Coordination Nationale des Réseau MicroStructures médicales(CNRMS)
Un Poster de cette étude a été présenté par Ithaque au Colloque Toxicomanie Hépatites Sida (THS) à Biarritz du 8 au 11 Octobre 2013
L’étude est publiée en 2014 sous forme d’un article original dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l’Institut de Veille Sanitaire (InVs) : Progression de la couverture vaccinale de l’hépatite B chez les usagers de substances psychoactives suivis par le réseau des microstructures médicales d’Alsace. Fiorant DI NINO, Jean-Louis IMBS, George-Henri MELENOTTE, le réseau RMS, Michel DOFFOEL (BEH11, 15 avril 2014)
COHORTE ANRS CO22 HEPATHER:
Options thérapeutiques au cours des hépatites B et C: une cohorte nationale française
Promoteur : Inserm-ANRS Concept de l’étude :
Plateforme de recherche pour répondre aux questions clés (progression de la maladie et des complications) et pour évaluer l'innocuité et l'efficacité des traitements antiviraux dans la vie réelle
Étude observationnelle multicentrique avec recueil prospectif de données et
constitution de collections biologiques des malades ayant ou ayant eu une hépatite B et/ou C
Objectif principal: Mesurer les bénéfices et risques associés aux différentes modalités de prise en charge thérapeutique des hépatites B et C et en identifier les déterminants individuels, virologiques, environnementaux et sociaux
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Effectif prévu (national): 25 000 patients
•15 000 infectés récents ou anciens par le VHC (dont un maximum de 10% avec réponse virologique soutenue à l'inclusion). •10 000 infectés par le VHB (dont un maximum de 30 % de porteurs inactifs à l’inclusion).
Centre de Strasbourg :
Effectif prévu : 800 patients Début des inclusions: 10/07/2013 Fin des inclusions : 31/12/2015 Effectif inclus au 31/12/2013 : 266 patients Effectif inclus au 31/12/2014 : 650 patients
Critères d’inclusion : Patients ayant au moins un des critères suivants :
Patients hépatite B
Patients hépatite C
Patients ayant une hépatite B chronique (moins de 30% de porteurs inactifs)
Patients ayant une hépatite B aiguë
Patients dont l’hépatite B est associée ou non à une hépatite D aiguë ou chronique
Patient ayant une hépatite B guérie
Patients ayant une hépatite C chronique
Patients ayant une hépatite C aiguë
Patients dont l’hépatite C est guérie
Critères de non inclusion : Co-infection VIH Population dite vulnérable : Mineurs Personnes sous tutelle ou curatelle Personne privée de liberté par une décision judiciaire ou administrative Traitement contre l’hépatite C en cours ou arrêtés depuis moins de 3 moins Espérance de vie de moins de 1 an Femme dont la grossesse est connue
Etude cirrhose et risque carcinome hépatocellulaire dans le grand Est (CIRCE) :
Il s’agit d’une étude pilotée par le CHU de Dijon et réalisée dans l’inter région Nord-Est comprenant 5 CHU (Besançon, Dijon, Nancy, Strasbourg, et Reims) et 1 CHR (Metz). Cette étude cas-témoins concerne les facteurs de risque environnementaux, nutritionnels et métaboliques de carcinome hépatocellulaire chez les malades atteints de cirrhose. Il est mené sur une durée de 5 ans.
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L’étude débuté en 2008 a inclut le dernier patient en décembre 2012. En conséquence elle se terminera en 2017. L’objectif de cette étude est de comparer chez les malades atteints de cirrhose compliquée de carcinome hépatocellulaire et les malades atteints de cirrhose sans cancer, les facteurs alimentaires, les consommations de certains médicaments, d’alcool et de tabac, la présence d’une infection virale B ou C, le surpoids et l’existence d’anomalies (diabète, hypertension artérielle, anomalie des graisses) qui peuvent être associées au surpoids dans le cadre d’un syndrome métabolique. L’objectif initial de l’étude est de suivre 1200 patients cirrhotiques dont 600 avec un carcinome hépatocellulaire (CHC) et 600 sans CHC. Au 31 décembre 2013, 192 patients cirrhotiques ont été inclus à Strasbourg dont 65 avec un CHC et 127 sans CHC.
Projet de recherche en cours et perspectives
Les projets de recherche en cours se font dans le cadre des thématiques de la recherche en hépatologie développées en collaboration étroite avec l’unité Inserm 1110 et le Laboratoire d’Excellence HepSys (Directeur Professeur Thomas Baumert). Ces projets concernent les hépatites virales et portent sur les « Interactions virus-hôte et maladies hépatiques » et « hépatite C et interaction avec l’hôte dans la pathogénèse du carcinome hépatocellulaire ». Les axes principaux de recherche concernent des applications cliniques potentielles de la recherche translationnelle développée en particulier dans le cadre du LabEx HepSys et de l’Inserm 1110 et la participation importante à des cohortes de patients. Cette activité de recherche a plusieurs axes principaux :
1. Le développement de l’immunothérapie contre les hépatites virales B et C.
Avec un partenariat entre l’Inserm 1110 et le LabEx HepSys, le CIC (Professeur Jérôme de Sèze, Docteur Catherine Mutter) et le laboratoire Transgène à Illkich (Dr Limacher, Dr Geneviève Inchauspé), nous avons pu montrer dans deux études qu’un vaccin thérapeutique permettait d’augmenter significativement la réponse au traitement antiviral en cas d’hépatite C (F Habersetzer/Baumert/Doffoël, Gastroenterology 2011 ; Di Bisceglie/ Habersetzer/ Wiedemeyer, Gastroenterology 2014). Ces études ont été les premières à montrer l’efficacité d’une vaccinothérapie dans le cas des hépatites virales. Des études sont prévues pour le traitement de l’hépatite B où le traitement actuel avec des antiviraux directs comme dans le cas de l’infection par le VIH ne permet qu’une inhibition de la réplication virale.
2. Mécanismes moléculaires de l’échappement aux traitements antiviraux.
Cette thématique de recherche concerne le modèle de la réinfection virale C constante après transplantation hépatique et nous a permis d’étudier les mécanismes moléculaires de la réinfection du greffon. Nous avons montré que l’entrée du VHC dans les hépatocytes et l’échappement viral aux anticorps neutralisants étaient des facteurs déterminants pour la sélection de variants spécifiques réinfectant le foie transplanté.
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3. L’évaluation des nouveaux traitements des hépatites B et C
Projets de recherche institutionnelle portant sur la constitution de cohorte de patients Ces projets impliquent comme partenaires du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales, et de l’Inserm 1110/LabEx HepSys, l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales, l’Université de Strasbourg et les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales participe à l’étude HEPATHER dont les promoteurs sont l’Institut national de la santé et de la recherche médicale – Agence Nationale de Recherches sur le SIDA et les Hépatites virales (Inserm-ANRS) ANRS CO22). L’objectif principal de cette étude est de mesurer les bénéfices et risques associés aux différentes modalités de prise en charge thérapeutique des hépatites B et C et en identifier les déterminants individuels, virologiques, environnementaux et sociaux. L’effectif prévu est de 25000 patients dont 15000 infectés récents ou anciens par le virus de l’hépatite C et 10000 infectés par le VHB. Cette étude constitue un axe de recherche clinique prioritaire. Deux personnes ont été recrutées par l’Inserm et exercent à temps plein dans le cadre de cette étude et du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales. Dans le cadre de cette cohorte des études ancillaires sont prévues auxquels nous envisageons de participer avec un projet intitulé « Impact of genetic polymorphisms in the human sodium-taurocholate cotransporting polypeptide gene on chronic hepatitis B virus infection”. Il s’agit d’un projet impliquant le service d’hépatogastroentérologie, l’unité Inserm 1110/ LabEx HepSys (Professeur Thomas Baumert) Le service expert de lutte contre les hépatites virales participent à d’autres études institutionnelles dont l’étude CUPILT (ANRS CO23) dont le promoteur est l’ANRS qui est un observatoire des patients transplantés hépatiques présentant une récidive virale C traités par un agent antiviral direct. Inhibiteurs de tyrosines kinases L’équipe de recherche du Professeur Thomas Baumert a montré que des inhibiteurs des tyrosines kinases inhibaient l’entrée du virus de l’hépatite C dans les hépatocytes. Le développement de ces travaux de recherche fondamentale du LabEx HepSys et du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales se concrétise par une évaluation de l’efficacité d’un inhibiteur des tyrosines kinases dans une étude de preuve de concept chez les patients infectés par le virus C n’ayant jamais été traités ou en échec de traitement. Cette étude est réalisée dans le cadre d’une collaboration avec le CIC, le laboratoire de Virologie, la Pharmacie. Le financement est assuré par la réponse favorable à un Appel d’offre à projet 2012 de l’INSERM/DHOS. Cette étude laisse envisager pour le futur le développement de combinaisons thérapeutiques utilisant des inhibiteurs d’entrée du VHC comme c’est le cas pour l’infection VIH
Participations aux évaluations des nouveaux antiviraux avec les laboratoires pharmaceutiques. Nous participons également à des essais cliniques développés par les laboratoires pharmaceutiques en particulier pour l’évaluation des nouveaux traitements antiviraux directs. Cohortes de patients Le but des cohortes de patients est i) de mieux connaître l’histoire naturelle des maladies, ii) d déterminer les facteurs de risques qui exposent à une évolution plus sévère, iii) de développer des tests capables de prédire une telle évolution et d’adapter le suivi en fonction, iv) de voir l’impact d’éventuels traitements et v) de trouver de nouvelle cibles thérapeutiques en décryptant les mécanismes physiopathologiques de ces affections. Le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales participe à la constitution de cohortes pour les infections chroniques par les virus B et C et le cancer du foie.
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Participation active à des cohortes institutionnelles :
La cohorte HEPATHER (voir page 19)
Pathogénie de l’infection par le virus de l’hépatite C. Promoteur : Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Cette étude recherche des zones de susceptiblité sur l’ADN de l’hôte.
Surveillance nationale de l'infection chronique par le virus de l'hépatite B à partir des pôles de référence et réseaux hépatites maintenant service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales. Institut National de Ceille Sanitaire (INVS).
Cohorte Hépatite B. Promoteur HUS Strasbourg (ClinicalTrial.gov identifier : NCT01732081). Suivi d’une cohorte de patients ayant une hépatite chronique B. F Habersetzer, M Doffoël, Investigateurs. Promoteur HUS Strasbourg (ClinicalTrial.gov identifier : NCT01732081).
Etude CIRCE (déjà mentionnée page 21): Facteurs de risque environnementaux, nutritionnels et métaboliques de carcinome hépatocellulaire chez les malades atteints de cirrhose.
Principales publications internationales 2014 Xiao F*, Fofana I*, Heydmann L, Barth H, Soulier E, Habersetzer F, Doffoël M, Bukh J, Patel AH, Zeisel MB, Baumert TF. Hepatitis C virus cell-cell transmission and resistance to direct-acting antiviral agents. PLoS Pathog 2014, 10(5):e1004128.*authors contributed equally. (IF=8.05)
Habersetzer F, Rémy Moenne-Loccoz R, Meyer N, Schvoerer E, Simo-Noumbissie P, Dritsas S, Baumert TF, Doffoël M. Loss of hepatitis B surface antigen in a real-life clinical cohort of patients with chronic hepatitis B virus infection. Liver International 2015; 35:130-9. Wyles DL, Rodriguez-Torres M, Lawitz E, Shiffman ML, Pol S, Herring RW, Massetto B, Kanwar B, Trenkle JD, Pang PS, Zhu Y, Mo H, Brainard DM, Subramanian GM, McHutchison JG, Habersetzer F, Sulkowski MS. All-oral combination of ledipasvir, vedroprevir, tegobuvir, and ribavirin in treatment-naïve patients with genotype 1 HCV infection. Hepatology 2014;60:56-64.
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Bilan des essais cliniques institutionnels et non institutionnels 2009-2014 :
I- Infections virales B et C : études institutionnelles Nom de l'investigateur principal
Promoteur Protocole Titre
HABERSETZER Hopitaux universitaires de Strasbourg
COHORTE HEPATITE VIRALE B
Cohorte hépatite virale B: Recherche de facteurs prédictifs d’amélioration ou d’aggravation de l’infection par le virus de l’Hépatite B
DOFFOEL Hopitaux universitaires de Strasbourg
AAP RCT 2012 Évaluation de l'Erlotinib dans le traitement de l'hépatite chronique C, génotype 1: étude randomisée en double aveugle (Erlotinib versus placebo)
DOFFOEL INVS Surveillance nationale de l'infection chronique par le virus de l'hépatite B à partir des pôles de référence et réseaux hapatites
DOFFOEL CHU de LIMOGES HBVSECURE
Evaluation, par des outils de dépistage précoce, de la tolérance tubulaire proximale rénale aux analogues nuléosidiques ou nucléotidiques chez les patients
monoinfectés par le virus de l’hépatite B
HABERSETZER ANRS-INSERM ANRS CO22 HEPATER Options thérapeutiques au cours des hépatites B et C: Une cohorte nationale Française
HABERSETZER CHRU BESANCON RibAct
Impact du suivi thérapeutique pharmacologique de la ribavirine dans la prédiction de la réponse virologique des patients traités pour une infection chronique à VHC
HABERSETZER
Agence Nationale de Recherche sur le SIDA et les hépatites virales
ANRS HC 15 "NRFI"
Etude randomisée, en double insu et multicentrique de l'association de l'interféron pégylé alphab-ribavirine versus l'association interféron alphaB-placebo dans le traitement au long cours (3 ans) de la fibrose hépatique chez les patients non répondeurs ayant une hépatite virale chronique C. ANRS HC 15 "NRFI"
HABERSETZER ANRS-INSERM ANRS CO23 CUPILT Observatoire des patiensts transplantés hépatiques présentant une récidive virale C traités par un Agent Antiviral Direct,
DOFFOEL
Agence Nationale de Recherche sur le SIDA et les hépatites virales
BOCEPRETRANSPLANT - ANRS HC 29
Etude pilote évaluant l'efficacité de la trithérapie pegInterféron alpha 2b - ribavirine- bocéprévir chez des patients infectés par le VHC de génotype 1 au stade de cirrhose et en attente de greffe hépatique.
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II- Infections virales B et C : études non institutionnelles Nom du PI Promoteur Protocole Titre
HABERSETZER
Bristol-Myers Squibb International Corporation
AI 463-203 ENTEBE
"Étude de l'innocuité et de l'efficacité de l'association de l'entécavir et du tenofovir chez les adultes atteints par l'hépatite B chronique avec échec d'un précédent traitement par nucléosides/nucléotides"
HABERSETZER CYTHERIS CLI-107-10
Etude de phase I/IIa d’administrations répétées en escalade de dose de CYT 107 (glyco-r-hIL-7) en association au traitement antiviral et la vaccination chez des patients chroniquement infectés par le virus de l’hépatite B et AgHBe négatif
HABERSETZER GILEAD SCIENCES Inc. GS-US-174-0102
Evaluation randomisée en double-aveugle contrôlée du tenofovir DIFFÉRENTS comparé à l'adefovir dipivoxil dans le traitement de l'hépatite B chronique à mutation pré-core présumée.
HABERSETZER GILEAD SCIENCES Inc. GS-US-174-0103
Evaluation contrôlée, randomisée en double-aveugle du ténofovir DF comparé à l'adéfovir dipivoxil dans le traitement de l'hépatite B chronique HBeAg positif.
HABERSETZER GILEAD SCIENCES Inc. GS-US-174-0149
Etude de supériorité, de phase IV, randomisée ouverte, contrôlée contre substance active, visant à évaluer l'efficacité et la tolérance du ténofovir disoproxil sous forme de fumarate ou de peginterféron a-2a pendant 48 semaines chez des sujets non cirrhotiques atteints d'une hépatite B chronique (HBC) AgHBe-positive ou AgHBe-négative
DOFFOEL ROCHE WV19432
Etude de phase IV, 2x2 factorielle, en double aveugle, comparant deux durées de traitement 24 versus 48 semaines et deux doses hebdomadaires de 90 versus 180 ug d'Interféron alfa-2a pégylé 40 KD (PEG-EFN, Ro 25-8310) chez des patients atteints d'une hépatite B chronique avec antigènes Hbe positifs.
HABERSETZER Gilead Sciences Inc GS US 320-0108
A Phase 3, Randomized, Double-Blind Study to Evaluate the Safety and Efficacy of Tenofovir Alafenamide (TAF) 25 mg QD versus Tenofovir Disoproxil Fumarate (TDF) 300 mg QD for the Treatment of HBeAg-Negative, Chronic Hepatitis B
HABERSETZER Gilead Sciences Inc GS US 320-0110
A Phase 3, Randomized, Double-Blind Study to Evaluate the Safety and Efficacy of Tenofovir Alafenamide (TAF) 25 mg QD versus Tenofovir Disoproxil Fumarate (TDF) 300 mg QD for the Treatment of HBeAg Positive, Chronic Hepatitis B
HABERSETZER Gilead Sciences Inc GX-FR-174-0130 ViReal
Etude multicentrique non interventionnelle de prise en charge et de suivi des patients atteints d’une hépatite B chronique et traités par Ténofovie Disoproxil sous forme de Fumarate (TDF) en pratique médicale courante en France
HABERSETZER GILEAD SCIENCES Inc. GS-US-196-0140
"Etude randomisée de phase 2b en double aveugle contrôlée versus placebo pour évaluer un traitement de 16 et 24 semaines par quatre médicaments et un traitement de 24 semaines par trois médicaments : GS-9451, Peginterféron Alfa 2a (PEG, Pegasys(R)) et Ribavirine (RBV, Copegus(R)) avec et sans Tégobuvir (GS-9190), suivi de la réponse induite par PEG et RBV, chez des patients naïfs de tout traitement souffrant d'une infection chronique par le virus de l'hépatite C de génotype 1"
HABERSETZER TRANSGENE TG4040.02
"Etude multicentrique, ouverte et randomisée de phase II du TG4040 (MVA-VHC) en association à l' Interféron ALFA-2A Pégylé et à la Ribavirine comparativement à l'Interféron ALFA-2A Pégylé et à la Ribavirine chez des patients atteints d'Hépatite C chronique de Genotype 1, jamais traités auparavant"
HABERSETZER Bristol-Myers Squibb AI444-042
Etude de phase III visant à évaluer le BMS-790052 en association au Peginterféron Alfa-2a et Ribavirine, chez des patients infectés par le virus de l'Hépatite C Chronique de Génotype 4 et naïfs de traitement
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HABERSETZER Bristol-Myers Squibb AI444-052
« A phase 3 evaluation of BMS-7900552 (daclatasvir) compared with telaprevir in combination with peg-interferon alpha-2a and ribavirin in treatment-naive patients with chronic hepatitis C”
HABERSETZER GILEAD SCIENCES GS-US-248-0120
Etude de phase 2, en ouvert, randomisée, évaluant le GS-5885 administré en concomitance avec le GS-9451, le Tegobuvir et la Ribavirine (RBV) dans le traitement de l'infection chronique par le VHC de génotype 1 chez des patients naïfs de traitement.
HABERSETZER GILEAD SCIENCES Inc. GS-US-248-0122
Registre de suivi à long terme de sujets atteints d'une infection chronique au virus de l'hépatite C ayant obtenu une réponse virologique soutenue au traitement dans des essais dont le promoteur est Gilead.
HABERSETZER GILEAD SCIENCES Inc. GS-US-248-0123
Registre de suivi à long terme de sujets atteints d'une infection chronique au virus de l'hépatite C n'ayant pas obtenu de réponse virologique soutenue dans des essais dont le promoteur est Gilead.
HABERSETZER GILEAD SCIENCES Inc. GS-US-248-0133
A Phase 3, Multicenter, Randomized, Double-Blind,Placebo-Controlled Study to Investigate the Efficacy and Safety of GS-7977 + Ribavirin for 12 Weeks in Treatment Naïve and Treatment, Experienced Subjects with Chronic Genotype 2 or 3 HCV Infection .
HABERSETZER Hoffmann-La Roche Ltd/Inc
ROCHE MV25599/Peg-base
Etude de cohorte non interventionnelle évaluant l'utilisation de l'impact de la bithérapie et de la trithérapie à base d'interféron pégylé pour le traitement de l'hépatite C chronique
DOFFOËL Hoffmann-La Roche Ltd/Inc
ROCHE MV25600 / GEN-C
Etude internationale, multicentrique évaluant, chez des patients présentant une hépatite C chronique, la corrélation des génotypes IL28B avec les données démographiques des patients et les caractéristiques de la maladie
DOFFOEL biocortech 2009-1BC
Intérêt du dosage des enzymes d'édition du récepteur de la sérotonine 5 HT 2C dans les complications psychiatriques après bithérapie pégylée dans l'hépatite Chronique C.
DOFFOEL Boehringer Ingelheim France
BI 201335
Etude de phase III, en ouvert, d'administration une fois par jour du BI 201335 240mg pendant 24 semaines en association avec l'interféron pégylé alpha (PegIFN) et la ribavirine chez des patients atteints d'hépatites C chronique de génotype 1 n'ayant pas répondu à un précédent traitement par PegIFN et ribavirine.
DOFFOEL Boehringer Ingelheim France
BI 201335 n° 1220.7
Etude de phase III, randomisée, en double aveugle, versus placebo comparant l'association du BI 201335 à la dose de 240 mg une fois par jour pendant 12 ou 24 semaines avec l'interféron pégylé et la ribavirine (PegIFN/RBV) chez des patients atteints d'hépatite C chronique de génotype 1 en échec après traitement par PegIFN/RBV
DOFFOEL CYTHERIS CLI-107-0503/01/07
A phase 1 dose escalation study of repeated administration of "CYT 107" (GLYCO-R-HIL-7) add on treatment in genotype 1 hcv infected patients resistant to 12 weeks PEG-Interferon-Alpha/Ribavirin
DOFFOEL ROCHE SAS Essai Roche NEOS/ML21362
Etude multicentrique française, ouverte, non-comparative, évaluant la tolérance clinique et biologique de l'utilisation de l'epoetin beta (NeoRecormon®) chez des patients présentant une anémie au cours d'une hépatite chronique virale C traitée par bithérapie peginterféron alfa plus ribavirine
HABERSETZER MERCK P08518 Victrelis
An Observational Post-Authorization Safety Study (PASS) of Victrelis™ (Boceprevir) Among Chronic Hepatitis C Patients
HABERSETZER Gilead Sciences.Inc
GS-US-337-0121 SIRIUS
Efficacy and Safety of Sofosbuvir/Ledipasvir Fixed-Dose Combination ± Ribavirin in Cirrhotic Subjects With
Chronic Genotype 1 HCV Infection
HABERSETZER GSK ENABLE CC and TEE long Term
A retrospective Observational on interventional Nested Case Control Study to evaluate the risk for
thromboembolic events associated with surgery and Eltrombopag Exposure in the ENABLE studies
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III- Carcinome hépatocellulaire: études institutionnelles Nom du PI Promoteur Protocole Titre
HABERSETZER CHU de Bordeaux PRODIGE 21
Essai de phase II randomisé évaluant l’administration de sorafénib ou de pravastatine ou de l’association sorafénib-pravastatine ou des soins de confort pour le traitement palliatif du carcinome hépatocellulaire sur cirrhose child B.
HABERSETZER CHU de Dijon PRODIGE 11 Essai randomisé SORAFENIB-PRAVASTATINE versus SORAFENIB seul pour le traitement palliatif du carcinome hépatocellulaire CHILD-PUGH A
DOFFOEL CHU DIJON CIRCE
Etude cas-témoins des facteurs de risque environnementaux, nutritionnels et métaboliques de carcinome hépatocellulaire chez les malades atteints de cirrhose.
HABERSETZER
Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
SARAH
Essai contrôlé randomisé ouvert comparant la radioembolisation à l’yttrium 90 à la chimiothérapie systémique avec sorafenib pour le traitement des patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire avancé : SorAfenib versus Radioembolization in Advanced Hepatocellular carcinoma
IV- Carcinome hépatocellulaire: études non institutionnelles Nom du PI Promoteur Protocole Titre
HABERSETZER ABBOTT France M10-963 LIGHT
Etude de phase III, randomisée, en ouvert, évaluant l'efficacité et la tolérance du Linifanib (ABT-869) versus SORAFENIB chez les patients atteints d'un carcinome Hépatocellulaire avancé (CHC)
HABERSETZER Laboratoire JENNEREX Inc.
JNX594-HEP018
Etude de phase 2b randomisée, en ouvert du JX-594 (Virus de la vaccine GM-CSF / TK désactivé) et soins palliatifs versus soins palliatifs, chez des patients atteints de cancer du foie avancé après échec du traitement par Sorafénib
DOFFOEL NOVARTIS PHARMA S.A.S.
CRAD001O2301 - EVOLVE 1
Essai de phase III, multicentrique, randomisé, en double aveugle, contre placebo, évaluant l'efficacité et la tolérance d'Evérolimus (RAD001) chez des patients adultes atteints d'un carcinome hépatocellulaire avancé en échec au traitement par Sorafenib - Etude EVOLVE 1
DOFFOEL PFIZER SA A6181170 Etude multinationale, randomisée, en ouvert, de phase 3 comparant le Sunitib au Sorafenib chez des patients atteints de carcinome hépatocellulaire avancé.
DOFFOEL BIOALLIANCE Pharma
BA2006/03/03 - DOTAHCC1
Doxorubicin-Transdrug in advanced HepatoCellular Carcionoma; a Randomized, Multicenter Phase 2-3 study
HABERSETZER BIOALLIANCE Pharma
BA2011/03/04 RELIVE
« Etude ouverte multicentrique, randomisée et contrôlée comparant l’efficacité et la tolérance de 2 doses de Doxorubicine-TransdrugTM (DT) (20mg/m2 et 30mg/m2) en perfusions intraveineuses lentes et répétées par rapport aux traitements habituels chez les patients atteints de Carcinome Hépatocellulaire (CHC) avancé après progression ou intolérance au Sorafenib »
HABERSETZER BAYER HealthCare OPTIMIS
Outcomes of HCC Patients treated with TACE followed or not followed by Sorafenib and the influence of Timing to Initiate Sorafenib
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V- Autres essais cliniques institutionnels et non institutionnels portant sur les maladies du foie ; 2009-2014
Nom du PI Promoteur Protocole Titre
HABERSETZER GILEAD SCIENCES Inc. GS-US-321-0102
A Phase 2b, Dose-Ranging, Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial Evaluating the Safety and Efficacy of GS-6624, a Monoclonal Antibody Against Lysyl Oxidase Like 2(LOXL2) in Subjects with Primary Sclerosing Cholangitis (PSC)
HABERSETZER GILEAD SCIENCES Inc. GS-US-321-0105
A Phase 2b, Dose-Ranging, Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial Evaluating the Safety, and Efficacy of GS-6624, a Monoclonal Antibody Against Lysyl Oxidase-Like Molecule 2 (LOXL2) in Subjects With Advanced Liver Fibrosis But Not Cirrhosis Secondary to Non-Alcoholic Steatohepatitis (NASH)
HABERSETZER GS-US-321-0106
A Phase 2b, Dose-Ranging, Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled Trial Evaluating the Safety and Efficacy of GS-6624, a Monoclonal Antibody Against Lysyl Oxidase-Like 2 (LOXL2), in Subjects With Compensated Cirrhosis Secondary to Non-Alcoholic Steatohepatitis (NASH)
HABERSETZER
Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
RC5171 - P031003 European network for vascular disorders of the liver
DOFFOEL CHU NANTES PHRC national 2009 - VCO-VO
Comparaison de la valeur diagnostique de la Vidéo-Capsule oesophagienne (VCO) et de la Fibroscopie Oeso-Gastro-Duodénale (FOGD) dans le dépistage des varices oesophagiennes (VO) chez les patients atteints de cirrhose - Etude d'équivalence prospective multicentrique (VCO-VO)
DOFFOEL
Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
BEZURSO
Etude de phase III, multicentrique, contrôlée, en double aveugle, évaluant le bézafibrate versus placebo dans le traitement de la cirrhose biliaire primitive après réponse incomplète à l’acide ursodesoxycholique
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Laboratoire d'Excellence HepSYS de l’INSERM
Ce programme de recherche sur les hépatites virales est dirigé par le Pr Thomas BAUMERT.
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6. Programme de formation des professionnels de santé
Diplôme Inter Universitaire « ADDICTIONS PSYCHIATRIE VIH et
HEPATITES » (Strasbourg-Paris-Nancy-Haiphong ) Le SELHVA coordonne à Strasbourg la session 1 de ce DIU par l’intermédiaire du Dr Jean Philippe LANG, Psychiatre/Addictologue. Toutes les sessions de ce DIU seront organisées à Strasbourg tous les ans à partir de 2015. Programme :
26 au 29 novembre 2014
Bases en addictologie : Mercredi 26 novembre 2014 9h30 – 10h30 : Addiction - Epidémiologie/définitions /classifications... (Dr Gaugler) 10h45 – 11h45 : Addictions - Rappels neurobiologiques et cognitifs 11h45 – 12h30 : Addictions: Psychopathologie (Dr Lang) 14h00 – 17h00 : Hépatites virales : Généralités et Actualités (Prof Doffoel) Programme FibroScan/ CSAPA (Dr Lang et Mr Chaffraix) Programme d'éducation thérapeutique (Mme Ernwein) 17h – 18h : Association d'usagers : SOS Hépatites (Mr Chaffraix)
Bases concernant le VIH – VHC – VHB : Jeudi 27 novembre 2014 9h00 – 10h00 : Addictions et psychiatrie: double diagnostic (Dr Lalanne) 10h15 – 11h15 : Addictions Psychiatrie VIH et Hépatites (Dr Lang) 11h30 – 12h30 : Psychiatrie et Conduites à risques (Dr Royer) 14h00 – 15h30 : Le dépistage: Etat des lieux et modalités de dépistage( classique, TROD, Fibroscan...) (Prof Lang, Dr Mélin) 16h00 – 17h00 : VIH : généralités et épidémiologie
Bases en psychiatrie : Vendredi 28 novembre 2014 9h-10h 30: Psychiatrie : organisation des soins psychiatriques/secteur psychiatrique/ législation (Pr Vidailhet et Dr De Herbay) 10h45-11H30: Psychiatrie : Nosographie et classification 11h 30-12H30: Les troubles anxieux (Dr Weibel et Dr Nicot) 14h00 -15h00: Les troubles de l’humeur (Dr Lalanne) 15h00- 16h00: Les psychoses (Dr Lang) 16h15-18h: Addictions et Législation (Dr Greth )
Point de vue pratique et associatif : Samedi 29 novembre 2014 Invitation à participer à la Journée de la psychiatrie de l'Est « Alcool : Nouvelles Pratiques » (Faculté dentaire Strasbourg)
Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace (SELHVA) – UF2098 Rapport d’activité 2014
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Formation des professionnels de santé durant l’année 2014
Titre Date Lieu Description /Thèmes Intervenants
Formation du personnel 31 Mars 2014 23 Avril 2014
Service d’hépato gastroentérologie du NHC des HUS
- Présentation du SELHVA - Actualités dans les hépatites virales chroniques B et C
Pr Michel DOFFOEL Dr François HABERSETZER Mr Frédéric CHAFFRAIX
DES Hépatologie 4/5 avril 2014 Strasbourg Quizz Hépatologie – Cas Clinique Pr Michel DOFFOEL
L’ALBATROS Congrès International d’Addictologie
6 juin 2014 PARIS
Favoriser le dépistage des maladies chroniques du foie, des hépatites B et C et du VIH ainsi que l’accès aux soins chez les usagers de substances psycho-actives (USPA) à l’aide d’un FibroScan mobile en CSAPA.
Dr Jean Philippe LANG Mr Frédéric CHAFFRAIX
DESC d’Addictologie 2014 17 juin 2014 Strasbourg - Clinique Psychiatrique HUS Salle Polyvalente
Recommandations 2014 : - Parcours de soins et soins psychiatriques et addictologique - Dépistage des hépatites et du VIH et des maladies chroniques du foie en CSAPA : Projet FibroScan - Présentation du programme d’éducation thérapeutique du SELVHA
Pr Michel DOFFOEL Dr Jean Philippe LANG Mr Frédéric CHAFFRAIX
Formation avec FMC généraliste 18 juin 2014 STRASBOURG Les Hépatites Virales de A à Z Pr Michel DOFFOEL
Mr Frédéric CHAFFRAIX Formation des médecins du travail en collaboration avec la médecine du travail des HUS et la DIRRECTE Alsace
14 octobre 2014 ILLKIRCH
Journée d’information pour les Professionnels de la Santé au Travail – Actualité en matière d’hépatites virales. -Présentation Association SOS hépatites Alsace et Service Expert de lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace (SELHVA) - Epidémiologie et facteurs de risques des hépatites B et C - Dépistage des hépatites virales B et C Troubles psychiatriques, troubles cognitifs et conduites addictives dans l’hépatite chronique C non traitée - Evolution thérapeutique dans les hépatites chroniques B et C
Pr Michel DOFFOEL Dr François HABERSETZER Dr Jean Philippe LANG Mr Frédéric CHAFFRAIX Pr Alain CANTINEAU, Président IUSTE Pr Maria GONZALEZ Dr Brigitte BANNEROT
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Formations en partenariat avec l’industrie pharmaceutique en 2014 Industrie pharmaceutique Date Lieu Description /Thèmes Intervenants
Gilead 12 février 2014
Hôtel «Le Régent » Strasbourg
Une nouvelle année dans la prise en charge de l‘hépatite virale C - Le point sur le dépistage du VHB & VHC - Etudes cliniques des nouveaux traitements antiviraux directs. - Quels nouveaux schémas thérapeutiques &pour quels patients?
Pr Michel DOFFOEL Dr François HABERSETZER
Gilead 19 février 2014 Strasbourg Co-infection VIH VHC
Pr Michel DOFFOEL Dr François HABERSETZER Dr David REY (Trait d’Union)
Gilead 20-21 Juin 2014
Hôtel à la Cour d’Alsace 67210 Obernai
Hépatologie en perspective Actualités sur les hépatites
Pr Michel DOFFOEL Dr François HABERSETZER
Décision Santé / Gilead
HEPICURE Alsace Quel parcours de soins dans l’hépatite C pour demain ? Comment les structures de proximité peuvent optimiser le parcours de soins de l’hépatite C ? - Epidémiologie et parcours de soins de l’hépatite C en Alsace - Retour d’expériences > Dépistage des maladies chroniques du foie et accès aux soins des USPA en CSAPA-Alsace > Réseau des micro-structures médicales (RMS Alsace) : une nouvelle pratique
- Pr Michel DOFFOEL - Dr François HABERSETZER - Dr Jean Philippe LANG - Mr Frédéric CHAFFRAIX - Mme Florence ERNWEIN - Mr Pascal PULL (SOS
hépatites) - Dr Alexandre FELTZ, Adjoint
au Maire de Strasbourg en charge de la Santé
- Dr Tariq EL EMRINI, Adjoint au Directeur de la Protection et de la Promotion de la Santé, ARS Alsace
- Dr Christian CHARTIER Médecin du CIDDIST de Strasbourg, Conseil Général du Bas-Rhin
- Dr George-Henri
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médicale entre la ville et l’hôpital > Education thérapeutique des patients : de nouveaux enjeux pour le parcours de soins des patients VHC - Table ronde : comment améliorer la coordination du parcours de soins des patients ?
MELENOTTE, Coordinateur des micro-structures médicales, association ITHAQUE, Strasbourg
- Dr Anne-Marie WEISS, Service d’hépato-gastro-entérologie, CH de Colmar
- Dr Robert BADER, Service hépato-gastro-entérologie, CH de Mulhouse
- Dr Catherine BRONNER, Médecin Généraliste, Association Ithaque, Strasbourg
- Dr Yeliz GENCER, Médecin, Coordinateur Médical de l’Association GALA, Strasbourg
- Dr Michel KLEWANSKY Hépato-gastro-entérologue libéral, Illkirch Graffenstaden
- Dr Claire ROLLAND-JACQUEMIN, Médecin Généraliste au sein d’une micro-structure à Strasbourg
Décision Santé / Gilead 26 Novembre 2014
MAISON DE L’UNESCO Paris
HEPICURE National Table ronde : comment optimiser l’ETP au service d’une meilleure relation patient ? Le Réseau des micro-structures médicales : une nouvelle pratique médicale entre la ville et l’hôpital
- Mr Frédéric CHAFFRAIX - Mme Florence ERNWEIN - George Henri Melenotte,
Coordinateur des micro-structures médicales, Ithaque
Bristol Myers Squibb (BMS)
11 décembre 2014
Strasbourg, Biocluster des Haras
Prise en charge des patients atteints d’hépatite chronique C Dernières nouveautés dans le traitement de l’hépatite C Etudes présentées au congrès de l’AASLD
Pr Michel DOFFOEL Dr François HABERSETZER
Les formations du programme FibroScan pour les CSAPA et centres de soins sont détaillées dans le chapitre correspondant.
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7. Place des associations d’usagers
Structure : SOS Hépatites Alsace Dispositif : Intervention de l’association de patients au sein du service d’hépatologie du CHRU de Strasbourg et du CH de Colmar Objectifs du dispositif : Améliorer l’accès aux soins et la qualité de vie des personnes souffrant d’hépatites virales et de coïnfections par un accompagnement personnalisé autour de leurs maladies et leurs traitements associés. Accompagner le patient dans l’entrée en soin et le préparer au traitement. Prévenir le malade et surtout l’entourage des effets parfois délétères du traitement afin qu’il puisse exercer une vigilance accrue par rapport à d’éventuels passages à l’acte et troubles métaboliques. Assurer un soutien continu aux personnes, et ainsi améliorer l’observance du traitement et potentialiser le succès du traitement. Assurer un soutien pendant les périodes de situation d’échecs thérapeutiques. Partager les expériences et rompre l’isolement. Prévenir les contaminations intra familiales et favoriser le dépistage et la vaccination de l’entourage. Participation des Patients Experts de SOS Hépatites Alsace dans les consultations d’hépato-gastrologie et lors des séances d’initiation du traitement avec les infirmières formées à l’ETP à Strasbourg et Colmar. Déplacement au chevet de personnes hospitalisées et qui n’ont pas de famille ou bien en sont très éloignées. Participation aux consultations avancées du service du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace (SELHVA) dans les 11 Centre de soins du Programme FibroScan. Acteurs du dispositif :
- Service d’hépatologie, des Hôpitaux Universitaire de Strasbourg, Pr Michel Doffoel, Dr François Habersetzer, Infirmière d’ETP, diététiciennes et assistante sociale.
- Service d’hépatologie, des Hôpitaux Civil de Colmar, Dr Anne Marie Weiss, et du - Service d’hépatologie du Centre Hospitalier de Mulhouse, Dr Robert Bader. - Pôle Psychiatrie Santé Mentale des HUS, Dr Jean-Philippe Lang : orientation pour
prise en charge psychiatrique. - CSAPA et Centre de soins de la Maison d’Arrêt de Strasbourg
Population cible : A Strasbourg 3000 malades avec une hépatite C et 900 malades avec une hépatite B sont suivis dans ce service. 800 détenus de la Maison d’Arrêt de Strasbourg Partenaires : Médecins traitant, pharmaciens d’officine, assurance maladie …
Outils utilisés : Création de livrets d’information et d’accompagnement aux multi-thérapies pour le patient, outils utilisés dans le programme d’ETP du Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales Alsace (SELHVA). Réunion de coordination des acteurs du Programme d’ETP Modèle de financement : ARS Alsace Enveloppe Prévention, Promotion de la Santé : Contrat Pluriannuelle d’Objectif et de Moyens 2012-2014. Co financements avec la Ville de Strasbourg, la Ville de Mulhouse et le Conseil General du Bas Rhin.
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Forces et éléments incitatifs : Aucun hépatant à qui est proposé la présence d’un patient expert n’a refusé sa présence lors des Séances d’ETP. Les permanences et séances d’ETP avec le Patient Expert permettent aux hépatants d’avoir un autre regard sur la maladie et les traitements et de pouvoir échanger sur les aspects important de la qualité de vie et de l’observance avec des « truc et astuces ». Cela permet également d’avoir des informations ou des réponses à leurs questions sur leur bilan, sur la mise sous traitement, sur une recherche éventuelle d’hébergement. Cela permet aux services d’hépatologie d’avoir de meilleurs retours sur la qualité de la prise en soins et permettre de l’améliorer de façon plus réactive.
Faiblesses : Cette action implique un lien fort entre les différents acteurs qui doivent tous être convaincu de l’intérêt de cette démarche pour le patient de mettre tout en œuvre pour qu’il y adhère. En général, les patients que l’association suit lors des séances d’ETP ne se dirigent pas vers le lieu d’accueil. Cela pose question. En effet, nous pouvons supposer que le patient ne comprend pas forcément que l’hépatologue n’est pas le seul spécialiste, l’association peut lui apporter d’autres réponses pratiques et utiles (par exemple effets secondaires dus au traitement..). L’association est également relais entre le patient et sa famille. Les Patients Experts peuvent leur parler du changement de relations qui va s’opérer pendant et après le traitement. Résultats obtenus : En 2014, 108 personnes ont bénéficié de l’expertise des Patients Experts de SOS hépatites Alsace dans sur la région
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8. Rapport National d’Experts Hépatites B et C
La Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins a constitué un comité de suivi national du plan National contre les Hépatites 2009-2012 composé de représentants des établissements de santé, des réseaux, des professionnels de santé, des associations représentants les malades et les usagers et de l’administration sanitaire et sociale En marge de ce plan, il a été demandé par la Ministre de la Santé d’établir un rapport sur la prise en charge médico-sociale des personnes infectées par les virus des hépatites B et C. Ce rapport est composé de plusieurs thématiques réparties en chapitres. Ces chapitres sont structurés autour de 4 grands thèmes communs (Etats des lieux, Faiblesses, Points Forts, Recommandations) Le contenu est discuté et débattu par un groupe d’experts médicaux et sociaux composé par les responsables de groupes. Le chapitre 17 « Organisation et parcours des soins » a été confié au Pr Michel DOFFOEL. Participants :
Frédéric CHAFFRAIX, Coordonnateur du SELHVA, Hôpitaux Universitaire de Strasbourg
Géraldine ROSET, Assurance Maladie, George-Henri MELENOTTE, Coordination Nationale des Réseaux de Microstructures
(CNRMS), Jean-Philippe LANG, SELHVA et Centre Hospitalier d’Erstein, Claire ROLLAND-JACQUEMIN, Réseau des Microstructures Médicales (RMS), Marie-Odile BRASS, Association GALA (ACT), Groupement Associatif pour le
Logement et l’Accompagnement, Chantal RIOU, SOS Hépatites Fédération, Thierry FONTANGES, Centre des maladies de l'appareil digestif Endo-Nord Isère, Nassir MESSAADI, ANGREHC - Association Nationale des Généralistes pour la
Recherche et l'Etude sur les Hépatopathies Chroniques, Marion THIERRY-MIEG, Réseau Canebière,
Réunions de travail physiques et téléphoniques les 1er juillet et 8 octobre à Strasbourg Texte final du Rapport disponible sur : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Prise_en_charge_Hepatites_2014.pdf Le Dr François HABERSETZER a participé au groupe de travail sur les « Conséquences cliniques et traitement de l'infection par le virus de l'hépatite B » (Chapitre 8). Le Dr Jean-Philippe LANG a participé au groupe de travail « Hépatites B et C et comorbidités: usage de drogues, manifestations psychiatriques ». (Chapitre 13)
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9. Participation à l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale et régionale de lutte contre les hépatites
Au niveau national
Direction Générale de la Santé - Comité de suivi du Rapport d’Experts Hépatites B et C
Le Pr Michel DOFFOEL et Mr Frédéric CHAFFRAIX sont membres de ce comité. Date de réunion : 18 décembre 2014 à Paris.
Association Française d’Etude du Foie (AFEF) Le Pr Michel DOFFOEL et le Dr François HABERSETZER sont membres de l’AFEF et participent régulièrement aux réunions semestrielles. Dates de réunion : Colloque annuel 24 au 27 septembre 2014 au CNIT à Paris L'association se compose de 430 membres (hépatologues, chirurgiens, chercheurs, anatomopathologistes, radiologues). Objectifs Lutter contre les maladies du foie par :
des actions de formation auprès des professionnels de santé, des actions d'information et de prévention auprès du grand public, un soutien à la recherche.
Favoriser les échanges scientifiques entre hépatologues et autres disciplines liées aux maladies du foie par :
l'organisation de réunions scientifiques, la publication de travaux en hépatologie.
Participer au développement de l'hépatologie dans les pays francophones en voie de développement. Actions diversifiées Activités cliniques et scientifiques
- Prévention et dépistage, - Collecte et diffusion des informations sur les maladies du foie, - Optimisation de la prise en charge des patients, - Formation continue des professionnels de santé en France et dans les pays en voie
de développement, - Recherche médicale (financement de projets de recherche clinique et fondamentale).
Fédération Nationale des Pôles de Référence et Réseaux Hépatites (FNPRRH). Le Pr Michel DOFFOEL est le représentant pour l’Alsace. Le Dr François Habersetzer et Mr Frédéric CHAFFRAIX ont participé à l’Assemblée Générale du 17 décembre 2014.
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Objectifs : - de rassembler l'essentiel des connaissances sur l'épidémiologie, l'histoire naturelle et
le traitement de l'hépatite C ; - de diffuser les informations de façon objective et non partisane ; - de partager cette compétence avec les autres institutions, réseaux ou instituts
s'intéressant à l'hépatite C. Ceci signifie que la fédération, entre autres missions, participera aux actions suivantes :
• promotion des études de recherche clinique et expérimentales • mise en place des registres des patients, en particulier dans le cadre des
essais contrôlés randomisés • mise en place de réseaux de veille sanitaire • harmonisation des relations avec l'industrie pharmaceutique • des mesures cliniques • renforcement des moyens de communication entre les équipes (Internet...)
- de coordonner les actions des pôles de référence et réseaux hépatites notamment
dans le cadre des missions qui leur incombent définies par les circulaires ministérielles du 8 mai 1995, du 29 janvier 1999 et de toute autre circulaire et de tout texte officiel relatif aux pôles et réseaux.
Le domaine d'activité de la Fédération concerne l'activité professionnelle, l'organisation des soins et des procédures (notamment les recommandations de pratique clinique) et l'information des médecins et des patients. Au niveau régional
Agence Régionale de Santé (ARS) Le SELHVA a rencontré Monsieur Laurent Habert, le Directeur General de l’ARS le 1er octobre 2014 pour faire un point sur les missions du Service Expert. En outre, le SELHVA en collaboration avec SOS hépatites Alsace participe à l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique régionale de lutte contre les hépatites notamment lors des Comités de Pilotages Régionaux Vaccination et Education Thérapeutique du Patient ainsi qu’à la Conférence Régionale de Santé et de l’Autonomie (CRSA). Fréderic CHAFFRAIX et Carmen HADEY ont participé régulièrement aux réunions de ces instances. Date de réunion du COPIL ETP : 27 janvier 2014 Date de réunion du COPIL vaccination : 26 juin 2014
COREVIH Alsace Le SELHVA est membre du Collège 1 « Représentants des établissements de santé, sociaux ou médico-sociaux » de la COREVIH Alsace
Fréderic CHAFFRAIX, coordonnateur du SELHVA, participe aux travaux de la Commission Prison. Dates de réunion : 22 janvier, 12 et 17 mars, 5 mai, 6 juin, 1er juillet, 6 et 7 octobre 2014
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10. Information du Public
Journée Mondiale contre les Hépatites La Journée Mondiale contre les Hépatites se tient chaque année le 28 juillet. Notre action s’est portée sur la communication en diffusant un dossier de presse comprenant toutes les informations sur les hépatites virales et leur importance sur le territoire français et alsacien en particulier avec un communiqué spécifique sur le dépistage. Ce dossier réalisé en partenariat avec l’association de patients SOS hépatites Alsace et le Labex HepSYS de l’INSERM inclut les centres de dépistage et de vaccination de la région (Annexe 10).
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Journée Nationale Patients Entourage Hépatites B et C Sous l’égide de l’Association Française pour l’Etude du Foie (AFEF) et de la Fédération nationale des Pôles de références et Réseaux Hépatites (FPRH) la 4ème Journée Nationale d’information et d’échanges destinée aux patients et à leur entourage Hépatite B et Hépatite C a eu lieu le samedi 13 décembre 2014 de 10h00 à 13h00 dans 9 villes de France métropolitaine : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nice, Paris, Creteil et Strasbourg.
Cette journée fut l’occasion pour chacun de poser des questions aux équipes médicales et soignantes spécialisées mais aussi de partager des expériences et des vécus. Cette journée, organisée à Strasbourg par le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales Alsace - SELHVA (ex Pôle de Reference Hépatites Alsace), le Laboratoire d'Excellence HepSys de l'INSERM et l’association de patients SOS hépatites Alsace, s’est déroulé au Forum de la Faculté de médecine de Strasbourg. Des affiches ont été envoyées à nos partenaires et aux services d’hépato gastroentérologie de la région ainsi qu’un mailing aux médecins référents des patients suivis dans le service du nouvel hôpital civil.
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11. Nos partenaires en 2014
Ministère de la Santé et des Affaires Sociales
Agence Régionale de Santé d’Alsace
Ithaque RMS
ALT
Hôpitaux Universitaires
de Strasbourg
CSAPA USN1 à la Maison d’Arrêt de Strasbourg Elsau Trait d’Union La PASS (Boussole)
CH Sélestat
Institut Hospitalo Universitaire
Ville de Strasbourg
SOS Hépatites Alsace
CH Wissembourg
CSAPA CH de Saverne
Centre de Soins de Suite et de
Réadaptation en Addictologie « Marienbronn »
(CSSRA)
ANRS
CH Erstein
INSERM
Labex HepSYS
CH Haguenau
InVS
EPSAN Brumath Service Médico Psychologique Régional
Assurance Maladie -DRSM
Centre d’Information Régional
Drogue et Dépendance (CIRDD)
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Université de Strasbourg
Sida Info Service
Clinique des 3 frontières St Louis
CH de Mulhouse
CH de Colmar
Association Rhénane de Formation Continue
en Hépato-Gastroentérologie
(ARFCHP)
Laboratoire Bristol-Myers Squibb
Laboratoire JANSSEN
CILAG
Laboratoire ABBVIE
Laboratoire GILEAD Sciences
Laboratoire MSD
Laboratoire LUNDBECK
COREVIH Alsace
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12. Compte rendu financier 2014
DEPENSES
ETP Coût
Dépenses de personnel non médical 2,70 90 140,95 €
Dépenses de personnel médical 1,44 102 537,46 € sous total 4,14 192 678,41 €
Dépenses médicales:
69,40 € Dépenses déplacements:
3 475,76 €
Dotations annuelles d'amortissement 14 670,93 €
44 796,76 € TOTAL DES CHARGES INDIRECTES IMPUTEES AU SELHVA:
TOTAL DES CHARGES IMPUTEES AU SELHVA: 255 691,27 €
RECETTES
Dotation MIGAC 2014 - SELHVA 80 860,00 € Dotation ARS 2014 - Projet FibroScan 50 000,00 €
Financement Labo. JANSSEN IDE ETP 48 320,34 €
Consultanat
6 780,49 €
Recettes externes CNP 6 808,00 €
CS 3 162,50 €
Actes CCAM 15 252,30 €
TOTAL DES RECETTES IMPUTEES AU SELHVA: 211 183,63 €
Résultat - 44 507,64 €
NB: solde créditeur antérieur (UF spécifique SELHVA créé en 2012; cumul des
crédits non utilisés au titre des années 2012 et 2013): 324 624,10 €
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13. Perspectives
Organisation et parcours de soins :
o L’organisation du parcours de soins du patient va s’adapter aux évolutions
thérapeutiques et sociales. Réflexion autour de la mise en place d’actions de dépistage avec les
Tests Rapides d’Orientation Diagnostique (TROD) en collaboration avec les acteurs de prévention et de soins (centre de soins, associations de patients,…)
Développement de projets coordonnés de soins en lien avec les services d’hépato-gastroentérologie des hôpitaux généraux et des hépato-gastroentérologues libéraux de la région dans le but d’améliorer le parcours et la prise en soins des patients.
Mise en place d’un protocole de coopération entre professionnels santé « mesure de l’élastométrie du foie avec l’appareil de mesure FibroScan en lieu et place d’un médecin ». Ce protocole a pour objet de confier à l’IDE la réalisation de l’acte technique, le rôle du médecin spécialiste se limitant à l’interprétation du résultat. Une telle démarche pourrait permettre d’optimiser l’accès et l’organisation des soins.
o Le programme « FibroScan® en centre de soins » concernant le dépistage des hépatites B et C et des maladies chroniques du foie en général sera étendu à l'ensemble des CSAPA de la région Alsace sous réserve de financements spécifiques tant en personnel qu’en matériel. Un suivi annuel par FibroScan® est indiqué chez les patients ayant une hépatite chronique B ou C non traitée afin d’évaluer l’évolution de la fibrose. Il en est de même chez les patients ayant une maladie chronique du foie non virale, notamment liée à l’alcool. Ainsi, la mise à disposition de FibroScan® portable dans les CSAPA contribuerait à la généralisation du dépistage et du suivi des maladies chroniques du foie, en particulier des hépatites virales B et C. Les résultats collectés sur des fiches seront exploitées en 2015, en centrant sur les modifications du parcours de soins, en facilitant le dépistage avec un meilleur accès aux traitements antiviraux et à une prise en soins personnalisé des usagers
o Un site internet dédié au SELHVA et aux hépatites pour le grand public et les
professionnels de santé est en cours de réalisation avec un module Télémédecine pour améliorer la coordination des soins sur le territoire alsacien.
o Un logiciel spécifique à la tenue de RCP hépatites pour faciliter l’organisation
et améliorer la sécurité des données des patients et la veille sanitaire est également en cours de finalisation
Poursuite de la formation de l’ensemble des des professionnels de santé :
o Formation des médecins spécialistes o Formation des médecins généralistes o Formation des pharmaciens
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Développement de l’activité de participation à l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale et régionale de lutte contre les hépatites :
o En participant au Comité de suivi (et comité restreint) du Rapport d’experts
des personnes infectées par les virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C. o En participant aux travaux des groupes de travail organisés par l’ARS sur les
thématiques liés aux missions du SELHVA. o En continuant le travail engagé sur la co infection avec le COREVIH Alsace
Recherche clinique :
o Poursuivre et développer une immunothérapie dans le cadre d'un projet de
recherche translationnelle pour le traitement des hépatites chroniques B après avoir démontré la pertinence de ce concept dans le cas de l’hépatite C.
o Evaluer des nouveaux traitements de l’hépatite chronique C dans le cadre
d’une recherche translationnelle développée avec l’Unité Inserm 1110/LabEx HepSys en développant des inhibiteurs d’entrée du virus de l’hépatite C et en participant à la constitution de cohortes de patients et à l’évaluation des nouveaux traitements antiviraux.
o Ces projets se concrétisent au sein d’une équipe pluridisciplinaire incluant le
Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales, l’Unité 1110 de l’Inserm/LabEx HepSys (Directeur Professeur Thomas F Baumert) et le CIC (Chef de Service Professeur Jérôme de Sèze, Docteur Catherine Mutter).
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14. ANNEXES
Annexe 1 : Schéma d’organisation du dépistage des maladies chroniques du foie par FibroScan® en CSAPA/USN1
Annexe 2 : Notice d’information et formulaire consentement Programme FibroScan®
Annexe 3 : Fiche de dépistage et de suivi du Programme FibroScan®
Annexe 4 : Livret du Traitement contre l’hépatite C
Annexe 5 : Dossier de Presse Journée Mondiale de lutte contre
les Hépatites 2013
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Annexe 1
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Annexe 2
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Annexe 3
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LES HEPATITES VIRALES : DES MALADIES SILENCIEUSES QUI SE CONTROLENT ET PEUVENT SE GUERIR
28 JUILLET 2014
Le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales Alsace (SELHVA)
avec: Et soutenu par :
Annexe 7
Annexe 5
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Sommaire
Communiqué de presse ……………………………………………………………………………………………
Tableau comparatif entre les hépatites B et C et le VIH/sida ...………………………………….
Visuel de la campagne d’incitation au dépistage …………………………………………….………..
p. 3
p. 4
p. 5
La situation épidémiologique en France……………………………………………………………………. p. 6
Hépatite B : l’essentiel……………..………………………………………………..……………………………
Hépatite C : l’essentiel………………………………………………………………………………….………..
p. 7
p. 10
Annexes
Les Centres de Dépistages et de Vaccinations………………………………………..…………………. p. 13
Les contacts Presse……………………………………………………………………………………………………. p. 14
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COMMUNIQUE DE PRESSE
28 JUILLET 2014 : 4ème Journée Mondiale de lutte contre les Hépatites,
organisée1 par
LES HEPATITES VIRALES : DES MALADIES SILENCIEUSES QUI SE CONTROLENT ET PEUVENT SE GUERIR
Des maladies d’autant plus silencieuses qui concernent 500 000 personnes, pour les hépatites chroniques B et C en France et près de 27 000 en Alsace, dont la moitié ne le savent pas. Une personne dépistée tôt concourt à la réduction des risques de transmission du virus. En l’absence de dépistage, ces hépatites chroniques peuvent évoluer vers une cirrhose et/ou un cancer du foie. En comparaison avec le VIH, 150 000 personnes sont infectées en France dont 1/3 l’ignorent. Il y a 3 fois plus de personnes séropositives aux hépatites virales B et C qu’au VIH. Le dernier Rapport d’Expert sur la prise en charge de personnes infectées par les hépatites B et C propose de réaliser les tests de dépistages systématiquement avec celui du VIH car il existe des facteurs de risque identiques… Plus de 7 000 nouvelles contaminations par an dont plus de 2 000 sont évitables grâce à la vaccination contre l’hépatite B. Les hépatites B et C, sont responsables de 4 000 morts chaque année en France et d’un mort toutes les 30 secondes dans le monde ! C’est plus que les accidents de la route, et 12 fois plus que le Sida aujourd’hui ! Contre l’hépatite C, de nouveaux traitements plus efficaces et mieux tolérés existent.
Réagissez, Informez-vous et dépistez-vous ! Action à Strasbourg
le lundi 28 juillet 2014 Stand d’information de 10h à 18h
tenu par SOS hépatites Alsace et le SELHVA dans le hall d’accueil du Nouvel Hôpital Civil des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg 1 http://www.who.int/campaigns/hepatitis-day/2014/fr/
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Tableau comparatif entre les hépatites B et C et le VIH/sida
VHB VHC VIH/sida
Nombre de nouvelles infections par an
2 578 4 400 6 500
Nombre de personnes en infection chronique
280 821 232 196 150 000
Nombre de décès par an - imputables au virus2 - associés au virus
1 327 1 507
2 646 3 618
396
Nombre de personnes ignorant leur séropositivité
154 000 100 000 50 000
Nombre de tests réalisés par an3
3 400 000
3 400 000 4 980 000
Le Service Expert de Lutte contre les Hépatites d’Alsace (SELHVA)
En collaboration avec :
Et soutenu par :
2 BEH N°27 du 01/07/2008
3BEH N°19 du 21/05/2013 -Dépistage des hépatites B et C en France en 2010, enquête LaboHep 2010
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La situation épidémiologique en France Les hépatites virales sont mal connues du grand public. Combien en existe-il ? Comment se contamine-t-on ? Y a-t-il des traitements ? Ces infections sont-elles graves, voire mortelles ? Peut-on en guérir ? Autant de questions auxquelles peu de personnes savent répondre, y compris chez les professionnels de santé. Pourcentage et nombre de personnes infectées dans la population française Le virus de l’hépatite C (VHC) est 10 fois plus contagieux que le virus VIH. Celui de l’hépatite B (VHB) l’est 100 fois plus. Il n’est donc pas surprenant de constater qu’en France 232 000 personnes sont infectées par le VHC et 280 000 par le VHB. C’est 3 fois plus que le nombre de personnes séropositives pour le VIH/sida. En Alsace, 26 800 personnes sont infectées : 10 000 personnes ont une hépatite C et 16 800 une hépatite B. C’est en Alsace que la fréquence de l’hépatite B est la plus élevée (2 fois supérieure à la moyenne nationale). Nombre de nouvelles infections annuelles Cette tendance ne devrait pas s’inverser dans les prochaines années puisqu’il y a encore en France chaque année 2 600 nouvelles infections par le VHB et jusqu’à 4 400 par le VHC. Connaissance du statut sérologique Des mesures incitatives telles que le remboursement à 100 % du dépistage de l’hépatite C en 1993 et plusieurs plans nationaux de lutte contre l’hépatite C depuis 1999 ont permis d’augmenter la connaissance du statut sérologique dans la population française. Cependant, les objectifs qui étaient visés à la fin du premier plan national en 2002 sont encore loin d’être atteints en 2013 puisqu’une personne infectée sur deux ignore qu’elle est contaminée par le VHB ou le VHC (55 % pour le VHB, 43 % pour le VHC). Au total, ce sont 100 000 personnes pour l’hépatite C et 150 000 personnes pour l’hépatite B qui ignorent qu’elles sont infectées. De plus, le nombre de découvertes fortuites (à l’occasion d’un bilan de santé, d’un examen médical, d’un don de sang, etc) a augmenté ces dernières années, passant de 46 à 57 % entre 2001 et 2007 pour l’hépatite C. En 2010, le nombre de découvertes fortuites était de 61% pour l’hépatite B. Le dépistage tardif des hépatites diminue les chances de guérison ! Plus l’hépatite est dépistée tard, plus la maladie risque d’être sévère. Ainsi le dépistage doit être une priorité.
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Hépatite B : l’essentiel
L’hépatite B en chiffres L’hépatite B est l’infection sexuellement transmissible (IST) la plus répandue dans le monde et la plus meurtrière : 2 milliards d’individus, soit un tiers de la population mondiale, ont déjà été en contact avec le virus. 350 millions de personnes sont atteintes d’une hépatite chronique B et 2 millions en décèdent par an. Le virus de l’hépatite B est la deuxième cause de cancer dans le monde après le tabac. En France, la situation n’est pas moins préoccupante : près de 3,1 millions4 de personnes ont eu un contact antérieur avec le VHB et 280 000 ont une infection chronique par le VHB. Ce virus est particulièrement contagieux. On sait prévenir l’infection mais pas la guérir car il persiste un réservoir (ADN super enroulé) dans le foie qu’aucun médicament ne peut atteindre actuellement. Ainsi l’organisme ne peut éliminer définitivement le virus. Ce dernier est responsable de cirrhoses dans 20% des cas après 10 à 20 ans d’évolution et de cancers du foie dans 40% des cas en l’absence de traitement. Chaque année, 2 600 personnes sont nouvellement contaminées par le VHB et 1 300 personnes décèdent de leur infection. Les principales causes de contamination sont : la transmission de la mère infectée à son enfant à la naissance, les relations sexuelles non protégées, les séjours dans les pays endémiques (Asie du Sud Est et Afrique subsaharienne), les soins invasifs, l’entourage familial d’une personne infecté et l’usage de drogues par voie intraveineuse ou intranasale.
Le dépistage
Le dépistage de l’hépatite B est :
Obligatoire au 6ème mois de grossesse. Le marqueur à rechercher est l’antigène HBs (AgHBs).
Recommandé pour les partenaires sexuels et l’entourage proche (vivant sous le même toit) de sujets atteints d’infection aiguë ou chronique par le VHB, les personnes infectées par le VIH ou le virus de l’hépatite C et, avant vaccination, pour les migrants de première ou seconde génération originaires de zones de forte endémie.
Il est également à réaliser avant de vacciner les personnes exposées à un risque d’infection : personnes originaires de pays où la maladie est fréquente (en Afrique et en Asie notamment), voyageurs dans les mêmes pays, entourage proche d’une personne ayant une hépatite B, usagers de drogue injectable, personnes ayant des relations sexuelles non protégées avec des partenaires multiples.
L’évolution de la maladie Chez l’adulte, l’organisme va éliminer le virus spontanément dans les 6 mois suivant l’infection aigüe (90 à 95% des cas). Chez les enfants l’élimination du virus intervient plus rarement (10 % chez les bébés de 0-1 ans, et 70% chez les enfants de 1-4ans). On parle alors de guérison spontanée, puisque l’organisme a éliminé le virus sans traitement particulier. Cependant, chez 5 à 10% des patients adultes, l’hépatite B va persister et évoluer vers la chronicité après un délai de 6 mois.
4 InVS, Prévalence des hépatites B et C en France en 2004
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L'hépatite B aiguë est le plus souvent asymptomatique. Elle peut provoquer des symptômes à type de syndrome pseudo-grippal (perte d'appétit, troubles digestifs, nausées, vomissements, fatigue…). Il existe rarement un ictère (jaunisse). A l’heure actuelle il est quasiment impossible de guérir d'une hépatite B chronique, ce qui implique la poursuite d’un traitement au long cours, voire pour toute la vie (uniquement pour les analogues). Il existe actuellement 3 médicaments différents (l’interféron pégylé administré pendant 48 heures, le ténofovir et l’entécavir) qui permettent de contrôler la multiplication virale chez 90% des patients et de stopper la progression de la maladie, ce qui évite les complications. Dans les prochaines années, de nouvelles molécules devraient encore améliorer les chances de succès. L’impact de la maladie Les effets de la maladie (fatigue, anxiété, épisodes dépressifs, troubles du sommeil, de la concentration ou de la mémoire…) peuvent être très gênants pour les patients et avoir un impact plus ou moins important sur leur vie professionnelle, sociale, relationnelle, affective, sexuelle, sur leur santé physique ou sur leur bien-être psychologique. Etre aidé et accompagné par son entourage, par des travailleurs sociaux, des associations de patients et des médecins peut s’avérer indispensable pour réajuster les projets familiaux et professionnels. Tous ces acteurs travaillent en multi partenariat afin d’accompagner le patient et son entourage dans la maladie. La prévention des infections Le VHB se transmet, le plus souvent lors de relations sexuelles non protégées et par contact avec du sang (seringues ou piercing par exemple). Il peut également être transmis lors du 3ème trimestre de la grossesse et au moment de l’accouchement si la mère est infectée. Pour éviter la transmission au nouveau-né, une sérovaccination est pratiquée à la naissance dans les 24 premières heures de la vie. Contre l'hépatite B, la meilleure prévention est le vaccin. L’association SOS hépatites témoigne régulièrement des conséquences graves de l’hépatite B et demandent avec le Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales que les pouvoirs publics relancent les campagnes de vaccination auprès des personnes exposées. 56 % des nouvelles infections seraient évitables si les recommandations de vaccination étaient respectées. La politique de vaccination contre le VHB en France prévoit la vaccination des personnes exposées à un risque élevé, des nourrissons, ainsi que le rattrapage des enfants et adolescents de moins de 16 ans. En pratique, le vaccin est actuellement
Obligatoire pour les personnes exerçant une activité professionnelle les exposant à des risques de contamination dans un établissement ou organisme de soins ou de prévention, public ou privé.
Recommandée chez les nourrissons et en rattrapage chez les enfants et adolescents jusqu’à
l’âge de 15 ans révolus, à raison d’une première injection chez le nourrisson à partir de 2 mois, complétée par 2 autres injections à 3 et 4 mois.
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Depuis 2008, le vaccin est proposé en une seule injection, chez les nourrissons, avec 5 autres vaccins et se nomme « HEXAVALENT ». Entre 2008 et 2011, la couverture vaccinale des enfants de 2 ans est passée de 47 à 72,75 %
Recommandée également chez les personnes à risque élevé d’exposition :
15. personnes ayant des relations sexuelles avec des partenaires multiples ; 16. hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes ; 17. partenaires sexuels et entourage proche (vivant sous le même toit) d’une personne infectée
par le VHB ou porteur chronique de l’antigène HBs ; 18. voyageurs et personnes amenés à résider dans les pays de moyenne ou de forte endémie ; 19. usagers de drogues par voie intraveineuse et/ou intra nasale; 20. patients adultes accueillis dans les institutions psychiatriques ; 21. patients susceptibles de recevoir des transfusions massives et/ou itératives ou des
médicaments dérivés du sang (hémophiles, dialysés, insuffisants rénaux), personnes candidates à une greffe d’organe, de tissu ou de cellules ;
22. personnes détenues ; 23. personnes qui, dans le cadre d’activités professionnelles ou bénévoles, sont susceptibles
d’être en contact direct avec des patients et/ou d’être exposées au sang et autres produits biologiques, soit directement (contact direct, projections), soit indirectement (manipulation et transport de dispositifs médicaux, de prélèvements biologiques, de linge, de déchets). Il s’agit notamment des professionnels de santé, des secouristes, des gardiens de prison, des éboueurs, des égoutiers, des policiers, des tatoueurs, etc.
La vaccination n’est bien sûr pas exclusive dans la prévention. Parmi les autres mesures comme pour l’ensemble des infections sexuellement transmissibles (IST), le préservatif tient une place primordiale dans la lutte contre l’hépatite B. Il n’y a aucun risque de transmission dans la plupart des gestes de la vie quotidienne : s’embrasser, manger ensemble, partager le même verre, se serrer la main, etc., sont sans risque. Il faut simplement éviter le partage de certains objets de toilette tels que rasoir, brosse à dents, coupe-ongles…
5 Certificats de santé du 24ème mois, Drees-InVS
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Hépatite C : l’essentiel L’hépatite C est connue depuis 1989. Avant cette date les hépatites liées à ce virus étaient dénommées non A non B L’hépatite C en chiffres L'hépatite C est une maladie relativement fréquente. Dans le monde, 180 millions de personnes sont porteurs chroniques du virus de l’hépatite C (VHC) et 3 à 4 millions de personnes sont nouvellement infectées chaque année. En France, 367 000 personnes sont infectées par le VHC dont 232 000 sont atteintes d’hépatite chronique C. On enregistre entre 2 700 et 4 400 nouvelles contaminations et 3 600 décès par an. 43 % des personnes contaminées par le virus de l’hépatite C ignorent qu’elles sont porteuses du virus. L’évolution de la maladie On distingue 2 phases de la maladie :
aigüe : dans les 6 mois suivant la contamination chronique : lorsque la maladie évolue depuis plus de 6 mois avec la persistance d’une
multiplication virale. Le taux de guérison spontanée au stade aigu (sans traitement médicamenteux) est en moyenne de 30%. Les symptômes d’une infection due au virus de l’hépatite C sont identiques à ceux de l’hépatite B (état grippal, ictère…). Dans la plupart des cas (70 % à 80 %), le virus se développe sans manifestation clinique apparente avec, après plusieurs années des conséquences potentiellement graves, notamment la cirrhose et le cancer du foie chez 20% des patients, en l’absence de traitement antiviral. La prévention Il n’existe pas de vaccin contre le virus de l’hépatite C. Aujourd’hui la majorité des contaminations ont lieu lors de l’usage de drogues par voie intraveineuse ou intra-nasale (échange de paille), de tatouages ou de piercings. Les causes des expositions Le VHC se transmet principalement par contact direct avec du sang ou des produits sanguins contaminés. Un quart des hépatites C sont dues aux transfusions de produits sanguins réalisées avant 1992 (sang, culots globulaires) et avant 1990 aux produits coagulants. Grâce à la sélection des donneurs, au dépistage systématique chez les donneurs de sang et à des procédés d’inactivation, le risque de transmission de l’hépatite C par transfusion est quasiment éliminé aujourd’hui. Mais pour un grand nombre de ceux qui ont été contaminés lors de transfusion avant 1992 et qui ne sont pas dépistés, la maladie peut continuer de progresser. L’usage de drogues (par voie intraveineuse, par sniff ou fumées) représente aujourd’hui la principale cause de contamination par le VHC (44% des nouveaux cas annuels) du fait du partage du
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matériel entre consommateurs (paille, seringue, cuillère, coton, eau, garrot, pipes à crack…). A la différence du VIH qui a une durée de vie à l’air libre de quelques minutes, le VHC peut résister plusieurs jours. Le VHC peut se transmettre à l’occasion de la réutilisation d’instruments qui ont pu être en contact avec le sang d’une personne infectée et qui n’auraient pas été correctement stérilisés, lors de certaines pratiques telles que le tatouage, le piercing, la scarification, lors de certains soins médicaux (nosocomial, cathétérisme cardiaque, endoscopie, hémodialyse…) ou esthétiques (épilation électrique, contour par tatouage)… Pour éviter ces risques de transmission, l’application de nombreuses mesures a été imposée aux professionnels de santé concernés parmi lesquelles : le respect des précautions d’hygiène, la désinfection et la stérilisation adaptée, l’utilisation de matériel à usage unique. Le risque d'infection par voie sexuelle est très rare, lié à des pratiques impliquant des saignements. Le risque de transmission du VHC de la mère infectée à l’enfant est également très faible, moins de 5% (mais plus si la mère est atteinte d’une coïnfection hépatite C et VIH). Il n’y a aucun risque de transmission dans la plupart des gestes de la vie quotidienne : s’embrasser, manger ensemble, partager le même verre, se serrer la main, etc., sont des activités sans risque d’infection. Il faut simplement éviter le partage de certains objets personnels tels que rasoir, brosse à dents, coupe-ongles… Les Traitements Le traitement ancien associait interféron pégylé sous formes d’injections sous cutanées hebdomadaires et ribavirine sous forme de comprimés. La durée du traitement variait de 24 à 48 semaines en fonction du génotype avec des effets indésirables fréquents et parfois sévères. De plus, le traitement était efficace en moyenne dans 60% des cas. Les nouveaux traitements (le Sofosbuvir et le Simeprevir qui ont obtenu l’AMM cette année, le Daclatasvir qui peut être délivré dans le cadre d’une ATU de cohorte) qui sont associés entre eux seront beaucoup mieux tolérés, de durée plus courte (12 à 24 semaines) et d’une efficacité accrue avec 90% de guérison quelle que soit la variété (génotype) du virus. L’arrivée en France en 2014 de nouveaux antiviraux C, apporte ainsi d’autres solutions thérapeutiques pour tous les patients. Le coût de ces nouveaux traitements restreignent l’accès au soins des patients en les limitant aux patients ayant une maladie du foie avancée avec une fibrose sévère (F3-F4).
Traitements anciens Traitements actuels
Efficacité 60% 90%
Tolérance Moyenne Bonne
Effet Indésirables +++ 0
L’Education Thérapeutique du Patient pour l’accompagner pendant le traitement et réduire l’impact de la maladie Les effets de la maladie et des traitements (fatigue, anxiété, épisodes dépressifs, lésions cutanées, anémie, troubles du sommeil, de la concentration ou de la mémoire…) peuvent être très gênants
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pour les malades. Ils ont un impact qui peut être préjudiciable sur leur vie professionnelle, sociale, relationnelle, affective, sexuelle et sur leur santé physique ou leur bien-être psychologique. Etre aidé et accompagné par son entourage, par des travailleurs sociaux, l’association de patients et des médecins est parfois indispensable pour repenser ses projets familiaux et professionnels, ou simplement veiller à l’adhésion du patient dans son plan personnalisé de soins. C’est tout l’enjeu aujourd’hui de l’Education Thérapeutique du Patient (ETP). Mais cet accompagnement du patient bien que rentable pour l’Etat, peine à obtenir les financements nécessaires à sa réalisation. Un patient accompagné grâce à une ETP est un patient qui augmentera ses chances de guérison et qui de ce fait coûtera moins cher à la sécurité sociale à moyen terme. Sources : - 2002 EASL International Consensus Conference on Hepatitis B - InVS, Prévalence des hépatites B et C en France en 2004 - DREES, mars 2006, La prise en charge des patients atteints d’hépatite C chronique - BEH N°33, 5 septembre 2006 - InVS, Surveillance nationale de l’hépatite C à partir des pôles de référence, Données
épidémiologiques 2001-2007 - BEH 20-21, 19 mai 2009 - BEHweb N°1, 25 mai 2011 - BEH 26-27-28 / 5 juillet 2011 - BEH 29-30, 10 juillet 2012 - Aide-mémoire Hépatite B – site OMS - Aide-mémoire Hépatite C – site OMS
Plus d’infos… Rapport d’activité 2013
Service Expert de Lutte contre les Hépatites Virales d’Alsace http://www.chru-strasbourg.fr/Hus/HTML/pdf/hebergement/raSELHVA2013.pdf
Etude Réseau Microstructures d’Alsace (RMS) / SELHVA La vaccination contre l’hépatite B chez
les usagers de substances psycho-actives (USPA) L’étude est publiée en 2014 sous forme d’un article original dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l’Institut de Veille Sanitaire (InVs) : Progression de la couverture vaccinale de l’hépatite B chez les usagers de substances psychoactives suivis par le réseau des microstructures médicales d’Alsace. Fiorant DI NINO, Jean-Louis IMBS, George-Henri MELENOTTE, le réseau RMS, Michel DOFFOEL
(BEH11, 15 avril 2014)
Elle démontre également qu’un partenariat équilibré entre le médecin hospitalier et la médecine de ville organisée en microstructures est une source d’enrichissement de la qualité des soins, ainsi que de la recherche clinique.
http://www.invs.sante.fr/beh/2014/11/pdf/2014_11.pdf
Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire de l’Institut National de Veille Sanitaire (INVs) du 13 mai 2014 Prévalence, morbidité et mortalité associées aux hépatites B et C chroniques dans la population hospitalisée en France, 2004-2011 Hépatite B chronique : prise en charge en France entre 2008 et 2011
http://www.invs.sante.fr/beh/2014/12/index.html
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Les Centres de Dépistage et de Vaccinations en Alsace
dans le Bas-Rhin : Centre de dépistage anonyme et gratuit sida hépatites
CDAG - Niveau 0 Nouvel Hôpital Civil 1 place de l'hôpital
67 091 STRASBOURG cedex Tél. : 03 69 55 04 12
Email. : [email protected] http://www.chru-strasbourg.fr/Hus/hus/presentationService/cdag.html
Centre d'information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles, des hépatites et du SIDA
3 rue de Sarrelouis 67000 Strasbourg
Tél. : (+33) 3 68 33 87 60 http://www.bas-rhin.fr/solidarites/preventionsante/sante-et-depistage/infections-sexuellement-
transmissibles-ist-hepatites-et-sida
Centre de vaccinations internationales
1 place de l'hôpital
67 091 STRASBOURG cedex
Tél. : 03 88 11 63 76 ou 03 88 11 63 77
http://www.chru-strasbourg.fr/Hus/HTML/CVI/
dans le Haut-Rhin : Centre d'information et de dépistage anonyme et gratuit
Hôpital Pasteur Dermatologie
39 avenue de la Liberté 68000 Colmar
Tél. : 03 89 12 44 65 (secr.) www.ch-colmar.fr
Consultation de dépistage anonyme et gratuit Dermatologie-vénérologie
Et le service vaccination
Hépato-Gastro-Entérologie et Médecine tropicale - Vaccinations (conseils au voyageurs)
Hôpital Émile-Muller
Rez-de-chaussée 20 avenue du Dr-René-Laennec
68070 Mulhouse Cedex Tél. : 03 89 64 61 85 (secr.)
www.ch-mulhouse.fr
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Les contacts Presse
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Pr. Michel DOFFOEL, Chef du SELHVA 03 69 55 04 82
Dr. François HABERSETZER, Adjoint au Chef du SELHVA 03 69 55 05 12
M. Fréderic CHAFFRAIX, Coordonnateur du SELHVA 03 69 55 06 59 ou 06 62 80 53 74
Association de patients
Alsace, Lorraine
23 rue de la Première armée - 67000 Strasbourg
03 88 24 26 01 http://alsace.soshepatites.fr
Mme Carmen HADEY, Vice-présidente
06 60 97 95 38 [email protected]
Mme Lisa DIETRICH, Chargée de Projet en Promotion de la Santé
03 69 14 60 38 [email protected]