Lettre d’information trimestrielle
n° 86 • 4e trimestre 2014
infos
1
Olivier SOREL
n° 86
4e trimestre 2014
Édito
Chères consoeurs, chers confrères,chers sociétaires,
Nous apprenons en cette fi n d’année 2014, la disparition de Monsieur Jean-Ennemond Heskia, Président du conseil d’administration de la SFODF de 1971 à 1977 et Président d’Honneur de notre société. Par delà la tristesse de cette nouvelle, nous voulons saluer la mémoire d’un homme qui a transmis son savoir en sa qualité d’enseignant à Lyon, et qui s’est consacré à la réussite de notre Société Scientifi que. Nos condoléances les plus sincères vont à Madame Colette Heskia et à toute sa famille.
Nous sommes tous les héritiers de la plus ancienne société française d’orthodontie, créée en 1921 à Lyon et reconnue d’utilité publique depuis 2005. La SFODF a contribué à écrire l’histoire de l’Orthodontie en étant à la fois co-fondatrice de la Fédération Française d’Orthodontie (FFO) et créatrice des journées de l’Orthodontie, membre fondateur de la Fédération Européenne d’Orthodontie (FEO) et membre de la Fédération Mondiale d’Orthodontie (WFO).Ce passé remarquable nous oblige à maintenir un niveau toujours plus élevé d’exigence, notamment dans l’accomplissement de notre devoir de dispenser nos connaissances, nos pratiques et nos réfl exions au plus grand nombre, tant en France qu’à l’international. En tant que Président du conseil d’administration de la SFODF, nous tenons à remercier les membres du Conseil d’administration et des différentes commissions de la SFODF, pour leur implication et leur travail actif, qui nous permettent de maintenir notre renommée en participant énergiquement aux différents groupes d’experts de notre activité spécialisée.
Alain Béry, Vice-Président de la SFODF, a été récemment élu Administrateur, c’est à dire Président du GIE de la FFO. Nous en sommes particulièrement fi ers et nous le félicitons pour cette élection et pour ce mandat. Nous souhaitons poursuivre notre coopération scientifi que avec et dans les Journées de l’Orthodontie, au cours desquelles chaque société scientifi que participe à sa mesure à la bonne marche de la formation continue ; notre récente nomination en tant que Président scientifi que des Journées de l’Orthodontie 2016, refl ètera totalement cette volonté de collaboration et de partage.
La SFODF fêtera ses 100 ans dans quelques petites années : notre objectif est qu’elle garde son panache, son éternelle soif de transmission des savoirs, des progrès, de tous les courants et de toutes les méthodes, pour continuer à faire rayonner l’excellence des pratiques.
Nous, spécialistes, devons nous mobiliser de partager nos pratiques et nos réfl exions avec nos confrères, particulièrement ceux des pays francophones, qui nous font la joie de nous rejoindre de plus en plus nombreux à chaque manifestation scientifi que. Nous nous devons de maintenir pour ce faire, nos outils de formation, d’information et de transmission à un niveau élevé.
Cette tâche ne peut être menée à bien sans la motivation, la présence et la participation de tous. Ainsi, nous pourrons faire œuvre de transmission aux jeunes confrères et aux
étudiants. La SFODF offre, en ce sens, aux étudiants en CECSMO et aux Internes en ODF ou ODMF la gratuité à certains événements qu’elle organise, comme les conférences de prestige, les premières inscriptions aux formations continues annuelles et le prochain congrès d’Aix-en-Provence de mai 2015.
Vous l’aurez compris, tout cela ne peut se faire sans vous ; il est essentiel de maintenir ce lien entre nous, assurant par votre adhésion le moyen d’améliorer sans cesse les supports de formation que nous mettons à votre disposition, comme notre revue trimestrielle L’Orthodontie Française, indexée au Medline, les journées de formation continue organisées chaque année, les congrès de printemps et autres journées exceptionnelles avec des conférenciers de renom, toutes actions reconnues par le Développement Professionnel Continu (DPC). La SFODF diffuse également à ses membres un annuaire, un dictionnaire des termes d’orthodontie, continuellement réactualisé par ses pairs de la commission de terminologie, qui sera édité dans sa nouvelle version en fi n d‘année 2015. Le site internet www.sfodf.org destiné au grand public, aux praticiens et bien évidemment à ses membres est une source de connaissances et d’informations, mise à jour régulièrement.
L’année 2015 sera tournée vers l’avenir, les nouvelles approches et techniques, vers les traitements orthodontico-chirurgicaux qui se multiplient et évoluent pour une meilleure prise en charge de nos patients.En mars, lors de nos conférences de prestige, nous recevrons Renato Cocconi et Mirco Raffaini qui nous mèneront sur le chemin de l’orthodontie vers la chirurgie «ortho-faciale». Leur conférence nous permettra d’oublier certaines de nos valeurs obsolètes pour aller de façon plus satisfaisante vers l’analyse cartésienne de la face de nos patients et de l’équilibre de leur sourire.
En mai, « fais ce qu’il te plait » : nous serons donc à Aix-en-Provence aux côtés de Guillaume Joseph, Président de notre 87e réunion scientifi que, qui a choisi pour thème « Pourquoi et comment opérer nos patients ? ». La collaboration avec les chirurgiens maxillo-faciaux connaît des évolutions très fécondes. La communication entre praticiens est de plus en plus constructive, les outils chirurgicaux ont changé et les suites opératoires se sont simplifi ées. L’intégration de la chirurgie à nos plans de traitements est entrée dans les acquis de notre art. Dans la prise en compte des apnées du sommeil de l’adulte, penser chirurgie est devenu indispensable. Le travail en équipe avec les chirurgiens permet de préciser les indications du recours ou non à la chirurgie dans le plus grand respect de la balance risque/bénéfi ce pour assurer à nos patients le meilleur service possible. A Aix-en-Provence, les 15 et 16 mai 2015, nous pourrons profi ter de conférenciers expérimentés, passionnés par leur métier, qui partageront avec nous le meilleur, comme Albino Triaca, chirurgien suisse qui, par ses présentations, élargit le champ des possibles et nous motive à faire toujours mieux.
En cette fi n d’année, après le 21 décembre, la lumière du jour va commencer sa reconquête sur la nuit. C’est une période d’espoir renouvelé et nous voudrions ici vous souhaiter le meilleur, ainsi qu’à votre famille. Que cette année 2015 soit pleine de bonheur, de sourires et de rires partagés avec tous ceux que vous aimez.
Olivier SorelPrésident du conseil d’administration de la SFODF
n° 86 • 4e trimestre 20142
SFODF infos donne aujourd’hui un coup de projecteur sur l’édition de la SFODF. Où en est l’Orthodontie
Française ? Comment fonctionne-t-elle ? Qui l’anime ? Comment évolue-t-elle ?
L’Orthodontie Française est l’organe offi ciel de communication de la Société Française d’Orthopédie Dento-Faciale depuis 1921. C’est un journal scientifi que de référence, indexé au Medline, qui lui donne une visibilité internationale car tous les résumés sont consultables en anglais sur le portail Pubmed. Sa diffusion dépasse d’ailleurs largement les frontières de l’hexagone puisque nous comptons des abonnés dans plus de 140 pays.
Le journal est diffusé à tous les membres de la SFODF, qui peuvent également lire gratuitement notre publication en ligne (voirencadré page 3). Les non-membres ont la possibilité de s’abonner à la revue ou d’acheter des articles en ouvrant un compte sur le site du journal.
Les choix de la rédactionLa maquette de l’Orthodontie Française a évolué avec le temps, dans le respect de principes inhérents à la publication d’une revue de bonne tenue scientifi que, en conformité avec les intentions de la rédaction et les attentes de ses lecteurs. Tous les membres de la SFODF, qui reçoivent l’Orthodontie Française quatre fois par an, ont pu se rendre compte de profonds changements opérés ces dernières années.
Longtemps, l’Orthodontie Française n’a publié qu’un ou deux ouvrages par an. Il s’agissait d’un rapport qui prenait la forme académique d’une mise au point, d’une synthèse de l’état des connaissances sur le thème du congrès de printemps. Ce rapport pouvait être argumenté par d’autres auteurs et la discussion se prolongeait alors par une réponse des rapporteurs. L’idée forte était d’engager une discussion pour faire émerger un consensus.
L’Orthodontie Française
Il est toujours diffi cile de parler avec objectivité des choses qui nous passionnent. Il est encore plus diffi cilede regarder sans partialité ce que l’on contribue à créer. Animer l’équipe d’un comité de rédaction nous procure les plus grandes joies et nous espérons que nos lecteurs ressentent notre enthousiasme à travers le plaisir et l’intérêt qu’ils peuvent éprouver à la lecture de l’Orthodontie Française.
LES INFORMATIONS CLÉS• Périodicité : trimestriel
(mars, juin, septembre et décembre)
• Langue : français
• Tirage : 2 000 exemplaires par numéro
• Le site : 3 000 visiteurs mensuels7 000 pages vues tous les mois
• Référencée MEDLINE et Index Medicus
• Primée par la FEO
• Éditeur : EDP Sciences
LA DIFFUSION ET LE LECTORAT• La diffusion : tous les membres
de la SFODF, les institutions et les abonnés
• Le lectorat : > Chirurgiens-dentistes> Orthodontistes> Stomatologistes> Chirurgiens maxillo-faciaux> Plasticiens de la face> ORL> Orthophonistes
Une diffusion dans plus de 140 pays
Europe : 67% Afrique et Moyen Orient : 18% Asie et Océanie : 4,8% Amérique Centrale et du Sud : 5% Amérique du Nord : 5,2%
L’ORTHODONTIE FRANÇAISEVOTRE SUPPORT DE FORMATION CONTINUEALLIANT RIGUEUR SCIENTIFIQUE, MODERNITÉ ET QUALITÉ
n° 86 • 4e trimestre 2014 3
L’Orthodontie Française
Rappelons qu’en 2006, sous l’impulsion de Guy Bounoure et d’Olivier Mauchamp, une enquête a été menée pour cerner les aspirations des lecteurs de l’Orthodontie Française. Ces derniers avaient alors manifesté le désir de voir l’Orthodontie Française publier plus d’articles cliniques. Jacques Talmant, alors responsable de l’édition, a ouvert la voie du changement en modifi ant le contenu pour satisfaire aux attentes de nos lecteurs.
La rédaction mène aujourd’hui une politique éditoriale équilibrée qui associe au sommaire des travaux de recherche clinique, des sciences fondamentales, des entretiens avec d’éminents enseignants, chercheurs, cliniciens. Nous publions également des rapports de cas en privilégiant toujours les idées et les concepts aux techniques opératoires.
Depuis quelques années, nous diffusons quatre numéros par an. Le premier est entièrement consacré au thème du congrès de printemps. Nous tentons maintenant de lui donner plus souvent l’aspect d’une compilation d’articles d’auteurs qui présentent différents éclairages sur le thème choisi pour le congrès. Ce numéro constitue une référence extrêmement enrichissante pour les praticiens. Il représente également une vitrine pour le congrès car ce sont les conférenciers de la session de printemps qui y sont publiés. Les trois autres numéros rassemblent des articles choisis par le comité de rédaction, dont les sujets offrent une couverture thématique complète de l’orthodontie et de l’orthopédie dento-faciale, mais aussi des spécialités connexes comme la chirurgie maxillo-faciale, la parodontologie, la prothèse, dans le cadre de traitements multidisciplinaires. Enfi n, nous publions les résumés des communications affi chées au congrès, sélectionnées par la commission.
La maquette2009. L’année du changement. La maquette de l’Orthodontie Française fait l’objet d’une profonde mutation. Notre cahier des charges : faire de l’Orthodontie Française une revue claire, la rendre agréable à lire, donner de la place aux illustrations, pouvoir identifi er facilement les articles. Nos lecteurs trouvent alors, dans chaque numéro, trois onglets : «Sciences fondamentales – Recherche clinique – Clinique et varia », ainsi que des rubriques récurrentes comme les entretiens ou la rubrique «J’ai lu pour vous».Elle se modernisera encore en 2015 et prendra de nouvelles couleurs, pour respecter la nouvelle charte graphique globale de la SFODF.
La compilation, condensé des quatre numéros annuels publiés, reliés dans un ouvrage à la couverture cartonnée (que les membres de la SFODF peuvent acquérir moyennant un tarif préférentiel), permet de garder en bibliothèque un ouvrage de référence, une aide précieuse pour la pratique quotidienne.
Son contenuLa politique éditoriale défi nit les grandes lignes du contenu mais il reste un travail de fond à réaliser : solliciter des conférenciers, encourager les auteurs de communications scientifi ques à publier, sélectionner des auteurs, choisir des articles.
Historiquement, le contenu s’inscrit dans la mission de la SFODF. « Le journal a pour vocation d’accueillir les travaux des membres de la SFODF, des conférenciers ayant communiqué lors des congrès de la Société, ou de tout travail soumis à l’approbation de son comité de rédaction, traitant de l’orthopédie dento-faciale ou de tout sujet en rapport avec cette discipline. »La moitié des articles est sollicitée. Nous demandons à des conférenciers des articles originaux sur leurs thèmes d’expertise. D’autres articles sont spontanément proposés à
l’Orthodontie Française pour publication. Enfi n, nous choisissons et traduisons chaque année deux ou trois articles parus dans des publications étrangères que nous trouvons particulièrement intéressants et que nous voulons faire connaître aux lecteurs de l’Orthodontie Française.
Commence alors un long travail d’analyse (voir encadré page 4). Notre assistante d’édition vérifi e d’abord leur conformité. Les articles sont ensuite soumis de manière totalement anonyme au comité de rédaction. Le comité de rédaction juge la pertinence du travail, le niveau de preuve scientifi que apporté, l’originalité de l’étude, la valeur de la revue de littérature, sa lisibilité (l’article présente t-il un intérêt pour le plus grand nombre ?), les perspectives de la discussion et des applications cliniques. Il se réserve le droit, lorsque cela lui paraît nécessaire, de soumettre les articles au comité scientifi que, composé de personnalités reconnues dans leur domaine d’activité, consultés pour leur avis d’expert. Les articles analysés, quand ils sont retenus pour publication, sont ensuite retournés aux auteurs pour des demandes plus ou moins importantes d’ajouts ou de modifi cations. Ils nous reviennent ensuite pour vérifi cation. Ils sont alors transmis à l’éditeur qui propose deux maquettes successives. Les secondes maquettes sont soumises aux auteurs pour relecture, mais sont aussi relues par l’assistante d’édition.
Le comité de rédaction avec la commission d’édition se réunissent une fois par an à la SFODF pour faire la synthèse des évaluations et défi nir des axes de travail pour améliorer le journal. Des analyses sont également demandées en cours d’année aux membres du comité de rédaction pour des évaluations ponctuelles d’articles. Tous les membres du comité de rédaction et de la commission d’édition participent activement à la recherche de nouveaux auteurs.
PROCÉDURE DE LECTURE EN LIGNE
En tant que membre de la SFODF, vous avez la possibilité de
consulter l’intégralité des numéros de l’Orthodontie Française
depuis 2000 en ligne sur son site internet http://www.orthodfr.org
Si vous désirez accéder à ce service gratuit, vous devez
communiquer à la SFODF l’adresse IP fi xe de votre ordinateur. Pour
ce faire, nous vous conseillons de suivre la procédure suivante :
• Connectez-vous sur le site Internet http://www.monip.org/
• Une fenêtre vous indiquant votre adresse IP va s’ouvrir.
Nous vous remercions de nous communiquer ce numéro, ainsi que
votre nom complet par téléphone au 01 40 53 91 48, par fax au 01
48 88 04 66 ou par courriel à : [email protected]
Vous pourrez ensuite, et après que nous ayons communiqué le
numéro de votre ordinateur à notre éditeur, consulter l’intégralité
des articles sur le site de l’Orthodontie Française.
Espérant que vous serez satisfait de ce service, nous vous
souhaitons une bonne lecture de notre revue.
n° 86 • 4e trimestre 20144
Les « acteurs » de la publicationKarine Sifany, notre assistante d’édition, est la cheville ouvrière de l’équipe. Elle prend en charge la correspondance avec les auteurs, la vérifi cation de la conformité des articles aux instructions aux auteurs, la relecture des articles et des épreuves, la mise en forme des bibliographies et la correspondance avec notre éditeur. C’est un travail important qui requiert à la fois capacités relationnelles, maitrise du français pour les corrections et de l’anglais pour la correspondance, et grande rigueur dans le suivi des échanges avec les auteurs et la planifi cation des numéros.
Mais l’Orthodontie Française ne pourrait fonctionner sans le travail bénévole des membres du comité de rédaction et de la commission d’édition.
Georges Rozencweig, actuel Secrétaire chargé de l’édition et Président du comité de rédaction, coordonne le travail. Il sollicite
des auteurs et synthétise les fi ches de lecture pour les demandes de corrections. Il relit après Karine Sifany tous les articles avant envoi à l’éditeur.
Philippe Amat, Secrétaire adjoint chargé de l’édition, participe activement à la revue et conduit des entretiens avec des conférenciers renommés. Ces échanges illustrés sont extrêmement appréciés des lecteurs : le format particulier de l’entretien permet à ces experts de se livrer en laissant transparaître leur personnalité. Son expertise sur la méthodologie des études et le niveau de preuve apporté nous est également précieuse.
Notre confrère de Dakar, Papa Ibrahima Ngom, prend souvent en charge la chronique « J’ai lu pour vous » qui résume et met en perspective des articles intéressants ou des ouvrages déjà publiés. Ses commentaires personnels sur le niveau de preuve
scientifi que et l’intérêt clinique de l’article sont toujours pertinents. Son excellente connaissance de l’anglais et du français lui permettent également de traduire un ou deux articles chaque année.
Les membres de la commission d’édition participent également, avec les membres du bureau de la SFODF, très activement au comité de rédaction. Gabriel Bendahan, Daniel Kanter, Philippe Nozais, Stéphane Renger et Sophie Rozencweig lisent et commentent les articles soumis à la rédaction, mais également participent aux choix éditoriaux, sollicitent des auteurs, traduisent certains articles. Qu’ils soient remerciés ici pour leur réactivité, leur implication et l’excellente qualité de leur travail.
Les perspectivesLe nombre de publications scientifi ques médicales publiées chaque année suit une courbe presque exponentielle depuis 1995. La diffusion des connaissances scientifi ques a également évolué. Elle s’est accélérée et se trouve mondialisée. Les étudiants, les praticiens, les chercheurs, les enseignants sont extrêmement sollicités pour des formations, des abonnements, des congrès. Ils ne peuvent répondre à toutes les demandes et doivent faire des choix judicieux pour ne pas perdre un temps précieux: Quelles formations suivre cette année ? Quels ouvrages vont rejoindre ma bibliothèque ? Quelles revues scientifi ques vais-je lire ? L’orthodontie Française a ouvert pour ses lecteurs une large fenêtre sur la connaissance scientifi que et clinique, française et internationale. A ce titre, elle reste, pour les orthodontistes francophones, le choix N°1 de la presse scientifi que.
Un certain nombre de revues scientifi ques font le choix d’abandonner l’impression papier pour ne garder que la version numérique. Nous sommes persuadés que les lecteurs de l’Orthodontie Française sont encore trop attachés à la version papier pour sauter le pas. Nous en reparlerons en 2021 à l’occasion du centenaire ! En attendant, les membres 2.0 de la SFODF peuvent lire gratuitement en ligne l’Orthodontie Française et retrouver d’anciens articles (jusqu’à l’année 2000) grâce à un moteur de recherche sémantique. Il leur est également possible de consulter le sommaire du numéro à venir et de lire les
L’Orthodontie Française
Direction de rédaction
1
1352
8
14
9
3
11
12
610
4
7
n° 86 • 4e trimestre 2014 5
Une équipe dynamique1. Georges Rozencweig
2. Philippe Amat
3. Karine Sifany
4. Papa Ibrahima Ngom
5. Daniel Kanter
6. Sophie Rozencweig
7. Stephane Renger
8. Philippe Nozais
9. Gabriel Bendahan
10. Marie-Pierryle Filleul
11. Guy Bounoure
12. Olivier Sorel
13. Olivier Mauchamp
14. Jean-Baptiste Kerbrat
résumés de chaque article ainsi que la revue de presse. Le site internet de l’Orthodontie Française, mis à disposition par notre éditeur EDP Sciences, permet à notre journal de bénéfi cier d’une bonne visibilité sur la toile. Le nombre de pages consultées chaque année nous confi rme l’intérêt des internautes.
Si vous désirez donner votre point de vue concernant la revue ou tout article qui y est publié, n’hésitez surtout pas à nous contacter. Nous serons heureux d’analyser toute réfl exion constructive et de faire participer nos lecteurs à l’amélioration continue de notre publication.
Nous vous souhaitons bonne lecture !
Georges Rozencweig et Philippe Amat
L’Orthodontie Française
n° 86 • 4e trimestre 20146
SESSION DE LA SFODF DU SAMEDI 08 NOVEMBRE 2014
« Orthodontie, Parodontologie, Chirurgie Buccale,
trois disciplines associées ».
Responsables : Adrien Marinetti et Jean Jacques Aknin
Conférenciers : S. Riemenschneider – Chillès, JG. Chillès,
P. Canal, V. Monnet-Corti, P. Balland, J. Charrier, JM.
Dersot, G. Joseph, F. Chiche, V. Romain, F. Moatty
Nous avons assisté à une conférence pluri-
disciplinaire, présentée par des praticiens
de grand talent. Ils se sont attachés à nous
montrer que, dans bien des cas, nous ne pouvions pas
envisager notre spécialité sans avoir recours à d’autres
confrères. L’idéal, dans ces situations, est d’avoir une
équipe rapprochée pour pouvoir mener effi cacement le
protocole thérapeutique. C’est la grande chance qu’ont
nos deux premiers conférenciers, S. Riemenschneider-
Chillès et J-G. Chillès, puisqu’ils exercent dans une même
structure, la première en chirurgie orale, le deuxième en
orthodontie. Grâce à cette association ils peuvent avoir
une vision globale de la stratégie thérapeutique à adopter.
J-G Chillès reconnaît volontiers que l’intégration facile
de la chirurgie orale dans sa pratique journalière a été
source d’innovation pour son exercice orthodontique. Il
distingue trois types de chirurgies : dentaire, orthodontique,
fonctionnelle. La première catégorie correspond aux
transplantations dentaires; soit des auto-transplantations
de dents immatures, comme remplacer une incisive
centrale expulsée, par un germe de prémolaire si le plan
de traitement le permet; soit des auto- transplantations
de dents matures, comme remplacer une dent de
six ans extraite par une dent de sagesse laissée sans
antagoniste. Les chirurgies orthodontiques font appel
aux ancrages osseux grâce aux micro-vis enfouies, très
utiles pour mettre en place des canines incluses sans
avoir à prendre en charge une arcade complète. Dans le
même chapitre, le conférencier nous rappelle l’importance
qu’ont pris les corticotomies dans le traitement des
adultes. Pour terminer, les chirurgies fonctionnelles
correspondent essentiellement à l’affaiblissement du
sillon labiomentonnier qui a pour avantage d’aider au
redressement du secteur incisif mandibulaire. Toutes les
parties de cette présentation ont été magnifi quement
illustrées par des cas cliniques présentés par S.
Riemenschneider-Chillès. P. Canal vient, ensuite, nous
rappeler l’importance de la prise en charge parodontale
chez l’adulte avant un traitement d’orthodontie. Ces
derniers, en effet, ont souvent un parodonte affaibli.
Même, si dans certains cas, un traitement orthodontique
peut l’améliorer, un traitement par un parodontiste avant,
pendant et après se révèle très souvent indispensable.
Par son intervention, P. Canal montre tout l’intérêt de
la présentation des deux conférencières suivantes,
parodontistes confi rmées, V. Monnet-Corti et P. Balland.
Toutes les deux vont traiter des récessions gingivales
multiples chez l’adulte, avec une approche thérapeutique
différente, la première par prélèvements palatins, la
seconde par allogreffes. Après avoir décrit le profi l type
de l’adulte présentant des récessions gingivales et en
avoir donné les principales étiologies, V. Monnet-Corti
commente le fi lm d’une intervention de comblement
conjonctif par prélèvement palatin, réalisée en direct
pendant le congrès de l’ADF. P. Balland nous présente
les allogreffes comme une alternative au prélèvement
palatin. Cette approche assez nouvelle dans le milieu
dentaire est utilisée depuis longtemps chez les grands
brulés. Elle utilise des matrices allodermiques obtenues
grâce à des donneurs connus, prélèvements autorisés
seulement depuis 2012 en Europe. La technique consiste
à glisser l’alloderme par tunélisation au niveau des papilles.
Il n’y a pas de lambeau effectué, la revascularisation est
obtenue au bout de huit jours environ, l’intégration du
greffon est beaucoup plus rapide. L’avantage certain de
cette méthode est que, contrairement au prélèvement
conjonctif, la matrice allodermique est d’épaisseur
uniforme et de quantité illimitée.
J-B. Charrier, quant à lui, est venu nous rappeler le grand
intérêt des corticotomies dans le traitement des adultes.
Grâce aux techniques modernes, elles se réduisent,
maintenant, à des agressions mini-invasives qui, en
stimulant l’activité métabolique, réduisent de beaucoup la
durée de nos traitements orthodontiques. Il a tenu à faire
la différence entre corticocisions et corticotomies. Pour
les premières, la technique consiste à enfoncer, à l’aide
d’un maillet, une lame de bistouri dans la médullaire sur
une profondeur d’environ 1cm. L’incision se fait entre les
racines, dans la gencive attachée. Le risque est la rupture
de la lame. Les secondes se réalisent sans décollement,
dans la gencive attachée, soit mécaniquement avec une
scie circulaire ou un instrument rotatif, soit au piézzo ou
enfi n au laser. J-B. Charrier a une préférence pour les
corticotomies qui peuvent s’associer indifféremment
avec un traitement vestibulaire, lingual ou des gouttières.
Les deux conférenciers suivants, traitent de la mise en
place des canines incluses, J-M. Dersot du point de vue
du parodontiste, G. Joseph de celui de l’orthodontiste.
J-M. Dersot s’appuie sur l’expérience de plus de 500
canines incluses mises en place. Pour lui les deux points
essentiels à respecter sont, jamais de luxation ou de
mobilisation et le respect de la gencive kératinisée. Pour la
traction de la canine, il compare deux techniques possibles,
une dite ouverte l’autre fermée. Le choix se fera en fonction
de sa localisation, selon qu’elle est vestibulaire ou palatine.
Pour cette dernière, sa préférence va à la technique
ouverte, la gencive palatine épaisse étant pour lui un
obstacle. G.Joseph nous expose, grâce à la présentation
de cas cliniques, une revue de détail des nombreuses
possibilités offertes à l’orthodontiste pour tracter et mettre
en place une canine incluse. Que ce soit une technique
vestibulaire ou linguale, il insiste sur les trois piliers que
sont le repérage, le collage et l’ancrage. Pour le premier,
la palpation clinique doit souvent être complétée par un
examen radiographique qui peut être simplement occlusal
ou, mieux, en 3D. Pour le collage, réalisé impérativement
dans la même séance que le dégagement, G. Joseph
nous montre l’intérêt de coller le bouton de traction au
plus près de la pointe canine afi n de pouvoir la diriger plus
effi cacement. Pour l’ancrage il nous rappelle l’importance
qu’ont pris les mini-vis dans notre spécialité. Les derniers
conférenciers nous présentent des techniques de
contention pour le maintien de l’espace en cas d’agénésies
de latérales. F.Chiche, implantologiste traite, lui, de l’intérêt
des micro-implants. Ce sont des implants longs et fi ns, d’un
diamètre inférieur à 3mm. Leurs avantages sont d’être
monobloc et peu invasifs. Demeurent les risques d’abîmer
le site du futur implant défi nitif et de la fracture à la dépose.
La question posée par F.Chiche est de savoir si ces mini-
implants vont avoir pour avantage de conserver le volume
osseux. Au regard de son expérience clinique, sa réponse
est malheureusement non... Et il vaut mieux les utiliser si
on n’a pas d’autre solution. Ce qui laisse la part belle aux
deux derniers conférenciers, V.Romain et F.Moatty deux
omnipraticiens du cabinet Zen, ou plutôt deux artistes de
la dentisterie réparatrice. Pour réaliser leurs contentions et
bridges collés, ils s’appuient sur une attelle en fi bre de verre,
noyée dans un composite de polymethylmethacrylate 33
fois plus résistant. Les reconstitutions esthétiques sont
faites au pinceau, par couche de composite à chaud nano-
chargé. Ce dernier a le même indice de rétraction que
l’émail et est d’un rendu esthétique absolument parfait.
17E JOURNÉES DE L’ORTHODONTIE
Sessions scientifi quesde la SFODF
n° 86 • 4e trimestre 2014 7
La traditionnelle séance organisée par la SFODF
au sein du congrès de l'ADF a eu lieu le jeudi 27
novembre 2014, sous la présidence de Jean Jacques
Aknin et en présence de Pierre Canal.
Le thème retenu pour cette année "le numérique pour
aligneurs, désinclusions et corticotomies", était découpé
en 3 conférences : "Empreintes optiques, imprimante 3D et
Clear Aligner", "Imagerie 3D pour désinclusions et traction
de canines et molaires retenues", "Facilitation métabolique
osseuse par corticotomies, apport du cone beam".
Jean Jacques Aknin a ouvert la séance en rappelant
l'évolution induite par l'utilisation des techniques
numériques en orthodontie, facilitant à la fois le transfert
de données et la communication, aussi bien avec le patient
qu'avec les intervenants des diverses disciplines.
Lionel Decker, prothésiste, a expliqué les avantages des
empreintes optiques au laboratoire, et les possibilités
offertes par les logiciels de modélisation. Les outils virtuels
permettant à la fois la visualisation, la simulation du plan
de traitement et le contrôle des objectifs thérapeutiques
souhaités par le praticien.
L’utilisation du numérique simplifi e la réalisation du set
up, point de départ du séquençage, puis une fois les
découpages établis, rend possible la fabrication des
gouttières d’alignement avec une imprimante 3D.
Yacine Messaoudi, orthodontiste, a exposé, après une
revue de bibliographie, l'intérêt de l'utilisation du numérique
dans la prise en charge des dents retenues. L'imagerie 3D
et les logiciels de reconstruction permettant de localiser et
d’isoler très précisément les dents, facilitent ainsi le geste
chirurgical de dégagement, le rendant beaucoup moins
invasif. Les logiciels de reconstruction tridimensionnelle
permettent également de simuler le chemin de traction et
d'optimiser le point de collage de l'attache.
Le propos était richement illustré par la présentation de cas
cliniques.
Jean Baptiste Charrier, chirurgien, a détaillé les protocoles
de réalisation des corticotomies avec lambeaux gingivaux
et des corticotomies mini-invasives et, à partir de cas
cliniques, en a présenté les avantages et limites. L'utilisation
de l’imagerie cone beam et des données scannographiques
permet d’ajuster l'intervention avec précision et de
visualiser l’ostéogenèse induite.
Ces techniques qui, en stimulant l’activité métabolique,
accélèrent signifi cativement le mouvement dentaire,
ouvrent de nouvelles perspectives.
Les communications ont été ponctuées par des échanges
de questions-réponses entre l’auditoire et les conférenciers
donnant lieu à un débat, parfois passionné, mais au
demeurant très enrichissant.Sophie Carolus
Outre l’esthétique, l’avantage certain de cette méthode est
le respect de l’intégrité des dents adjacentes. Enfi n les cas
montrés, pour certains avec près de 10 ans de recul, nous
interrogent sur le terme provisoire utilisé.
Cette très belle conférence, donnée dans une salle
malheureusement trop petite pour accueillir tout le monde,
s’est terminée sur ce show.
Session SFODF du dimanche 09 novembre 2014
« Communication et «management» en orthodontie »
Responsable(s) : Christine Guiral et Jean Jacques Aknin
Conférenciers : E. Binhas, J. Bertrand, N. Rumiz, S. Belloir, S. Frison
Cette conférence est donnée essentiellement par les
membres du groupe Edmond Binhas, puisque trois
conférenciers sur cinq lui appartiennent. Dans son
introduction, E.Binhas montre quelle va être la réfl exion
conduite au cours des différentes interventions. Il insiste
sur l’évolution à venir de nos cabinets et sur les moyens
pour s’y préparer. Tout d’abord, il constate le déséquilibre
entre les cabinets ruraux et ceux des grandes métropoles,
les premiers débordés, les seconds dont l’économie est
fragilisée par la concurrence; Cette dernière devenant
de plus en plus agressive avec l’avènement des centres
dentaires et de la politique de santé publique menée par
les groupes d’assurance. Il nous alerte sur l’évidence, pour
lui, que l’opposabilité du tarif des soins est inévitable à
plus ou moins longue échéance. De ce fait, il nous engage
à développer des traitements d’adulte qui, eux, resteront
toujours non-opposables. Il nous faut apprendre à
développer notre stratégie de communication, à gérer notre
cabinet et à développer nos compétences non-cliniques.
J.L.Bertrand, orthodontiste dans les Yvelines, nous apporte
son expérience clinique de la gestion des patients. Pour lui,
l’aménagement du local est primordial. Il doit préserver
l’intimité et surtout être chaleureux. Le personnel soignant
doit évidemment être aimable, mais le plus important est
que l’ambiance générale du cabinet soit bonne. Les rapports
harmonieux entre praticien et personnel permettent une
bonne communication avec les patients qui, en retour,
auront une attitude positive pendant leur traitement.
N.Rumiz, responsable marketing, a réalisé un sondage
spontané sur 700 patients. Il s’agissait de savoir quelles
étaient les attentes des patients qui fréquentaient un
cabinet d’orthodontie. Le résultat en est plutôt surprenant
puisque pour les trois premières attentes, c’est d’abord la
ponctualité, puis la compréhension et la considération. Elle
insiste sur l’importance du premier contact du patient avec
le cabinet, ce qu’elle appelle «l’effet waouh». Pour cela il
faut privilégier le confort, l’identité visuelle du cabinet, avoir
un espace attente évolutif, et surtout savoir recevoir le
patient avec considération, d’où l’importance d’un espace
réception irréprochable. C’est le propos développé par
S.Bellou, du groupe Edmond Binhas, qui va défi nir le rôle de
l’assistante et de la secrétaire. L’impression couramment
constatée dans les audits des cabinets d’orthodontie, est
que le patient est un traitement plutôt qu’une personne.
Les assistantes sont les ambassadrices de l’image du
cabinet. Il est indispensable de leur apprendre les règles de
base de la communication, à savoir : bonne distance avec
le patient et toujours en contact oculaire, adapter son
langage, mettre en avant les avantages pour le patient,
être l’avocat du patient, proposer, prévenir, être à l’écoute,
être positif, pratiquer l’élégance relationnelle. Pour cela, la
conférencière sélectionnetrois outils qu’il est bon de mettre
en place au sein de l’équipe soignante. Il faut établir des
protocoles, écrire des scripts, et régulièrement les mettre
en situation pour que tout soit le plus naturel et spontané
possible. E.Binhas, dans sa deuxième intervention, revient
sur l’importance d’une bonne gestion pour une meilleure
effi cacité. Il introduit le concept de «fl exigestion» ou
encore de gouvernance selon des systèmes. Ceci se défi nit
par quatre niveaux. Les deux premiers appartiennent
au praticien qui a le leadership : il doit défi nir la stratégie
du cabinet, et il doit assurer sa gestion. Les deux autres
niveaux sont du ressort de toute l’équipe, et correspondent
à la communication (les scripts) et à l’organisation (les
protocoles). Il conclut son intervention sur le principe qu’il
faut augmenter la productivité et diminuer son stress.
Pour terminer cette conférence, pleine d’enseignements,
S.Frison, toujours du groupe Edmond Binhas, attire notre
attention sur les relations avec les correspondants.
Partant du principe que la recommandation du cabinet
par ces derniers est la source de nouveaux patients la plus
importante, elle nous conseille de soigner nos relations
avec eux : avoir une stratégie de communication, utiliser
le web etc...
Cette conférence en stratégie de communication et en
gestion du cabinet a tenu toutes ses promesses et a
certainement permis à de nombreux confrères de réaliser
les lacunes qu’ils avaient dans ces domaines, pourtant très
importants en ces temps de crise.
Jean-Paul Ringard.
ADF 2014
LES COMITÉS
Michel Le Gall Olivier Esnault Alain BéryAdrien Marinetti Ludovic CaquantSébastien Nicolas
Président d’Honneur
Président de la 87e
Réunion scientifique
Comité Scientifique Comité d’Organisation
Guillaume JOSEPH
n° 86 • 4e trimestre 20148
JEUDI 14 MAI 2015
Ateliers théoriques et pratiquesNOMBRE DE PLACES LIMITÉ
ATELIER 1 • STATE OF THE ART EN PHOTOGRAPHIE, SAUVEGARDE ET UTILISATION COURRIER ET POWERPOINT
S. Nicolas, C. Vinson (photographe professionnel) et A. Brasseur (informaticien)
ATELIER 2 • MINIVIS, CORTICOTOMIE ET MICROVIS ENFOUIES
J.B. Kerbrat, M. Steve et D. Chillès
VENDREDI 15 MAI 2015
MATIN • POURQUOI OPÉRER
» Ouverture officielle et présentation du rapport. /// O. Esnault et G. Joseph» Comment annoncer la chirurgie à son patient. /// E. Binhas» Notions de médecine intégrative ou comment introduire des règles de psychologie simples dans la consultation
d’annonce d’un protocole orthodontico-chirurgical. /// E. Racy» La communication et coordination pour les cas ortho-chirurgicaux : quand l’expérience parle. /// J.M. Brunel et C. Garcia» Chirurgie maxillo-faciale : de l’indispensable au superflu. /// C. Galletti » À la recherche d’un consensus sur la classe II : orthodontie, chirurgie, ou compromis. /// P. Van Steenberghe» Problématique des traitements ortho-chirurgicaux mono et bimaxillaires en technique linguale et vestibulaire
et ses rapports avec l’occlusion finale. /// J.L. Pruvost» Chirurgie ou pas ? Peut on l’éviter ? Quand et comment ? /// M. Philippart» Gestion des ancrages pour repousser les limites de l’orthodontie. /// B. Thebault et N. Behdet
APRÈS-MIDI • COMMENT LES PRÉPARER ET VARIA
» Intérêt de la chirurgie première. /// M. Le Gall» Mieux préparer pour éviter la double peine. /// A. Marinetti » Invisalign® Treatment in combination with surgery. /// J. Haubrich» Chirurgie esthétique, chirurgie plastique et réparatrice, la prise en charge esthétique de la région péri-orale. /// N. Bereni» Communications libres. » Apport de la dentisterie esthétique dans les cas pluridisciplinaires. /// J.C. Paris» Gestion des muscles et des fonctions oro-maxillo-faciales en kinésithérapie dans les traitements ortho-chirurgicaux. /// M. Girard et N. Bedhet» Corticotomies et greffes pour les cas limites. /// J.B. Charrier
organisme gestionnaire
du développement
professionnel continu
Programme 87e Réunion scientifi que
87e Réunion scientifi que87 Ré i i ifi
POURQUOI et COMMENT opérer nos patients ?
15 et 16 mai 2015 - Aix-en-Provence
n° 86 • 4e trimestre 2014 9
Inscription, soumission de résumés
et renseignements :
www.sfodf2015.com
SAMEDI 16 MAI 2015
MATIN • COMMENT OPÉRER
» La préparation ortho-chirurgicale dans les 3 sens : le concept ortho-chirurgical optimisé. /// A. Triaca
» Groupe Génios
• Vivre une ostéotomie en 2015. /// L. Taiariol • Gestion du sens transversal maxillaire. /// L. Caquant • Gestion ortho-chirurgicale des asymétries. /// M. El Okeily • Prise en charge ortho-chirurgicale du maxillaire dans les séquelles de fente labio-palatine
chez l’adolescent et l’adulte. /// C. Paullus • Le Front-Block, une solution pour les encombrements mandibulaires isolés. /// O. Esnault • L’ostéotomie de branche montante mandibulaire, une révolution enfin à notre portée. /// C. D’Hauthuille • Asymétries : place de la chirurgie condylienne. /// B.M. Sidjilani • Génioplasties en chin wing, comment révolutionner nos résultats du rebord mandibulaire ? /// P. Cresseaux • Où en sont les limites de nos ostéotomies ? 10 dogmes, 10 idées reçues, 10 solutions. /// J. Saboye
APRÈS-MIDI • AVENIR ET PROGRÈS
» Remise du Prix de la meilleure communication affichée. /// M.P Filleul» Les nouveautés technologiques au service des traitements ortho-chirurgicaux : • Correction des défects osseux acquis et congénitaux par implants titane microporeux. /// J.B Charrier • Chirurgie orthognathique guidée par ordinateur, guides et miniplaques préfabriquées. Principe.
Intérêt dans la compréhension et le contrôle du positionnement per-opératoire des branches montantes. /// B. Philippe • 3Dneovision® : simulation, analyse céphalométrique 3D. /// N.Coudert • Le plan de traitement céphalométrique : attitude selon l’outil utilisé. /// N. Goosens
CONCLUSIONS ET PROPOSITION D’UN CONSENSUS
O. Esnault et G. Joseph
30 JANVIER 2015Fermeture du site de soumissiondes résumés
13 FÉVRIER 2015 Fin du tarif préférentiel des inscriptions
Les dates importantes
CONFÉRENCES DE PRESTIGEPOUR TOUTES INFORMATIONSET RENSEIGNEMENTS RENDEZ-VOUS SUR :
www.sfodf.orgINFORMATIONS ET INSCRIPTION
Site internet : www.sfodf.org
Email : [email protected]
Tarif membre SFODF : 390 / Tarif non membre : 490
INSCRIPTIONS GRATUITES POUR LES INTERNES EN ODF ET LES ÉTUDIANTS EN CECSMO
Sur présentation de la photocopie de la carte d’étudiant et d’une attestation du département d’ODF.
Espace Pierre Cardin, Paris, France
LES CONFÉRENCES
DE PRESTIGE DE LA
JEUDI 26 MARS 2015
DE L’ORTHODONTIE À LA CHIRURGIE
« ORTHO-FACIALE » : ce qu’il faut
absolument connaître
n° 86 • 4e trimestre 201410
Francophonie Rencontres AIOF 2015
L’Association Internationale des Ortho-dontistes Francophones (AIOF) est une association de personnes et de sociétés
professionnelles regroupant l’ensemble des orthodontistes du monde francophone. Son objectif et son engagement sont de permettre un accès, en français, à l’information scien-tifi que orthodontique moderne pour tous les orthodontistes ainsi que d’établir des cycles de formation dans les pays ou les centres univer-sitaires francophones.
Il y a 200 millions de francophones dans le monde et notre profession n’a pas, en dehors des associations nationales, de société orthodontique internationale donnant la possibilité d’accéder dans sa langue maternelle à l’information scientifi que orthodontique.Cela constitue pour de nombreux pays dans le monde, dont une partie ou l’ensemble des ressortissants ont pour langue le Français, un véritable « handicap » au développement ou à la mise à jour de leurs connaissances. Notre association est à la fois un collège d’amis de la « francophonie », et une «fondation» dédiée à la formation orthodontique internationale en langue française.
Nous avons souhaité rénover le modèle de société professionnelle et, paradoxalement, revenir à son sens premier d’association confraternelle d’échanges et de développement. La cotisation est symbolique (20 euros par an) afi n d’être davantage un espace commun de formation, accessible à tous, plutôt que la sélection d’une élite professionnelle.
Nous organisons tous les deux ans un congrès international, souvent associé au congrès de la société nationale du pays hôte. C’est ainsi que nous avons eu le privilège de déjà nous réunir à Beyrouth en 2005, Marrakech en 2007, Tozeur en 2009, Bucarest en 2011 et Paris en 2013.La prochaine « rencontre » de l’AIOF est programmée à Ostende du vendredi 4 au dimanche 6 septembre 2015 avec le soutien de la Société belge d’Orthodontie, qui nous hébergera, et les collaborations des Sociétés Luxembourgeoise et Française d’Orthopédie Dento-Faciale (SLODF et SFODF).
Ostende, souvent surnommée « reine des plages », est une magnifi que ville balnéaire de la côte belge, située à 30 km de Bruges et une centaine de km de Bruxelles. Elle possède un très beau port de pêche et abrite un casino historique. L’accès se fait par l’autoroute ou par le train (Bruxelles midi-Ostende toutes les heures).
Le thème du congrès est « L’orthodontie pluridisciplinaire » et réunira des ortho-dontistes et des représentants des différentes professions directement attenantes à notre exercice.
Le congrès se déroulera dans les salles du somptueux « Thermae Palace », luxueux hôtel de style Art-Déco, inauguré par le roi Albert Ier en 1933. Idéalement situé le long de la digue, le bâtiment a été rénové et transformé en hôtel de 150 chambres en 2007.
L’hébergement peut s’organiser soit à l’hôtel du congrès (100-150 euros) soit dans des hôtels proches (voir liste sur le site), tous très accessibles « à pied ». La conférence inaugurale sera donnée par le Professeur Adrian Becker, spécialiste mondial de l’étude et du traitement des anomalies et des inclusions dentaires.
Cette conférence sera exceptionnellement présentée en anglais avec une traduction simultanée vers le français.De nombreux conférenciers de renom, de toutes nationalités, sont d’ores et déjà prévus dans le programme scientifi que (voir programme préliminaire sur le site). Des ateliers de formation sont aussi organisés sur la 3D, les mini-vis, le collage indirect, l’empreinte numérique, etc.
Une soirée de Gala est proposée au restaurant gastronomique « Ostend Queen ». Situé au dernier étage du casino, cet espace vitré offre une vue magnifi que sur toute la baie d’Ostende. Un spectacle de Flamenco produit par la compagnie « Flamenco vivo » complétera d’une sensibilité nerveuse et passionnée la majesté des lieux et de la table.Tout est mis en œuvre pour donner un réel élan scientifi que et confraternel lors de la 6e
Rencontre francophone. Nous espérons, à cette occasion, être nombreux et développer ainsi des liens professionnels, de formation mais aussi des relations amicales et solidaires entre nos différents pays francophones.
Bienvenue à l’Association Internationale des Orthodontistes Francophones, bienvenue à Ostende.
Thierry DeCosterPrésident de l’AIOF
Inscription et renseignements :www.aiof.org
OSTENDE 4-6 SEPTEMBRE 2015 6E RENCONTRES DE L’ASSOCIATION INTERNATIONALE DES ORTHODONTISTES FRANCOPHONES
Formationcontinue 2015
n° 86 • 4e trimestre 2014 11
Lieu Salons del’Aéro-Club de France JEUDI 11 JUIN 2015
l Les transplantations et les implants en ODFMATIN : Présentation du thème et des conférenciers (Pierre Canal)
Évaluation raisonnée de l’option implantaire dans le cas des agénésies simples et multiples (Yves Samama)
APRÈS-MIDI : Transplantations dentaires : possibilités thérapeutiques actuelles (Alain Garcia et Philippe Gault)
Le développement, durant ces vingt dernières années, de mécaniques et techniques orthodontiques (orthodontie linguale, minivis, etc.) susceptibles de s’adapter aux patients adultes a grandement contribué à intégrer l’orthodontie dans le cadre des approches pluridisciplinaires, notamment dans le traitement des agénésies simples ou multiples. Par ailleurs, la fi abilité des approches non invasives telles que la prothèse collée et la prothèse implanto portée semble établie et ouvre des perspectives de traitement plus larges dans ces traitements. Cependant, il n’y a pas d’âge défi ni concernant la fi n de la croissance mandibulaire, ce qui laisse supposer que les remaniements dento-alveolaires en rapport avec des phénomènes de “croissance tardive” ne seront pas sans conséquences sur des implants, même mis en place chez l’adulte. En raison de la croissance et des remaniements physiologiques, on distinguera dans l’analyse du choix thérapeutique, les enfants, les adolescents et les adultes adultes car la planifi cation des traitements est différente. Par ailleurs, on soulignera pour quelles raisons le traitement par fermeture d’espace, purement orthodontique, reste d’actualité Nous évoquerons également le traitement prothétiques des séquelles sévères des fentes alveolaires, dans leurs formes diverses où l’option implantaire devient une perspective de traitement qui peut s’avérer plus adaptée dans certaines situations cliniques.
Lieu JEUDI 5 FÉVRIER 2015
l La rééducation fonctionnelle et la rééducation de la langueLa croissance faciale est à la fois sous la dépendance de facteurs génétiques et fonctionnels. La langue a un rôle primordial dans l’établissement de la croissance et de l’équilibre des arcades maxillaire et mandibulaire.
L’ensemble des fonctions oro-faciales, et plus particulièrement la fonction linguale, infl uencent la morphogénèse des arcades dentaires, et donc, le développement des structures cranio-faciales. La forme et la fonction sont étroitement liées et exercent l’une sur l’autre une infl uence réciproque à l’origine de malformations squelettiques et alvéolo-dentaires dans les trois dimensions de l’espace.
Il est nécessaire de dépister et de corriger (éducation fonctionnelle, rééducation maxillo-faciale) toute dysfonction perturbant ce schéma d’évolution afi n de retrouver un équilibre fonctionnel et de donner la possibilité à la croissance de s’exprimer sans contrainte.
L’éducation va associer une prise de conscience de l’enfant de la correction des dysfonctions et un guide langue pour aider l’enfant (type ELN de Bruno Bonnet, mais souple).
Des exercices vont être associés, selon les concepts de Maryvonne Fournier et Marion Girard, lors de problèmes de déglutition et de phonation.La gestion de cette langue en fonction et au repos est un travail d’équipe pluridisciplinaire pour équilibrer les tonus musculaires garants d’une meilleure stabilité.
Laurent Delsol
Pierre Canal
Daniel Rollet
Yves Samama
Maryvonne Fournier
Alain Garcia
Marion Girard
Philippe Gault
Centre ÉtoileSaint-Honoré
Lieu Centre ÉtoileSaint-Honoré JEUDI 22 JANVIER 2015
l La gestion des molaires : mesialage et distalage des molairesLa 1re molaire reste la dent la plus fréquemment atteinte, par son éruption précoce ainsi que par sa situation au niveau de l’arcade. Comme le pédodontiste rencontre parfois certaines diffi cultés à sa conservation, l’orthodontie devient alors une possibilité de rétablissement de la continuité de l’arcade.L’extraction précoce permet un mésialage spontané des 2e et 3e molaires avec nécessité d’un redressement et d’un aménagement occlusal.
L’extraction tardive offre une alternative :• soit elle s’insère dans une thérapeutique orthodontique globale et le gain de place permet de résoudre de l’encombrement antérieur,
voire moyen,• soit le maintien de l’espace d’extraction est nécessaire et l’orthodontie devient le moyen d’amenager cette arcade pour une solution
implantaire, prothétique classique, voire une autotransplantation.
À travers de cet exposé, nous envisagerons les différentes situations cliniques répondant au thème proposé.
Michel Le Gall
n° 86 • 4e trimestre 201412
Lieu JEUDI 10 DÉCEMBRE 2015
Inscription et renseignements : www.sfodf.org
l Le risque iatropathogène en ODFObjectifs : Connaître les risques iatropathogènes, les déceler, les traiter, les prévenir… bien connaître l’aspect médico-légal des dommages infl igés involontairement au patient. Cette formation consolidera le praticien dans ses connaissances actuelles et sera directement profi table au patient.
Cette formation sera orientée sur l’exercice quotidien. À la lumière des connaissances actuelles, la séance abordera les risques pouvant affecter la dent (couronne, racine, pulpe), le parodonte, les tissus mous intra et extra-oraux. Seront également traités les sujets tels que l’ODF et les risques de dysfonctionnements cranio-mandibulaires, les risques liés à la phase de contention, la douleur. La controverse extraire/ne-pas-extraire les germes des 3e molaires sera débattue, le défaut ou l’abus de prescription de l’orthodontiste pouvant avoir des conséquences préjudiciables pour le patient. Enfi n, les enjeux médico-légaux liés aux préjudices iatropathogènes subis par le patient seront développés.
Lieu JEUDI 15 OCTOBRE 2015
l Le traitement des classes III
MATIN : Traitements orthopédiques-orthodontiques des pathologies dites de “classe III” chez le sujet en période de croissance (Jean-Michel Salagnac)Objectifs : • Individualiser les différentes pathologies de classe III, reconnaitre les formes favorables et les formes défavorables au traitement.• Être effi cace au bon moment avec le bon outil pour conserver la bonne coopération de l’enfant.• Insister sur la nécessité d’un traitement précoce.
APRÈS-MIDI : Protraction orthopédique du maxillaire par miniplaques (Marie Cornélis)Objectifs : Détailler les considérations cliniques, incluant la gestion de la chirurgie de pose des miniplaques, l’application de la traction orthopédique, ainsi que les effets secondaires et complications.Initialement décrite par De Clerck et co-auteurs en 2009, la protraction maxillaire par des élastiques intermaxillaires placés entre des miniplaques au maxillaire et à la mandibule, offre une force de protraction maintenue 24h/24. La collaboration du patient est donc réduite à la seule contrainte de porter les élastiques.Des études récentes montrent que la correction orthopédique est optimisée sans compensation dentaire. Les effets squelettiques comprennent tant un avancement au niveau maxillaire et zygomatique, qu’un déplacement postérieur de la mandibule, sans effets verticaux. L’apparence physique est donc améliorée pendant l’adolescence, et la probabilité d’une chirurgie future pourrait se voir ainsi diminuée.
Jean-Michel Salagnac
William Bacon
Marie Cornélis
Alain Béry
Elvire Le Norcy
J-Charles Kohaut
Centre ÉtoileSaint-Honoré
Lieu Centre ÉtoileSaint-Honoré JEUDI 17 SEPTEMBRE 2015
l L’évolution des traitements chirurgico-orthodontiques :le point en 2015
MATIN : Aspect médico-légal (Alain Béry)Objectif : Être à même de connaître les précautions utiles et nécessaires pour éviter d’éventuels contentieux.Le contrat qui lie le patient et le praticien entraîne un grand nombre d’obligations (information, consentement, devis, suivi thérapeutique, moyens…) mises à la charge de chacun. On tend de plus en plus vers un contrat de type prestataire de services. Au moindre mécontentement les patients n’hésitent plus à porter plainte.
APRÈS-MIDI : Aspect chirurgical : la chirurgie orthognathique (Dominique Deffrennes)Objectif : Exposer notre conception de cette chirurgie à partir de cas traités ainsi que les avancées technologiques informatiques.La chirurgie orthognathique a évolué ces dernières années dans ses indications et les outils informatiques disponibles.La réalisation de cette chirurgie, en fonction des techniques orthodontiques utilisées, sera développée. Enfi n, nous ferons le point sur les chirurgies orthognathiques précoces. Nous verrons donc les évolutions de cette chirurgie qui auront une application pratique, afi n de répondre à la demande des patients.
organisme gestionnaire
du développement
professionnel continu
Centre ÉtoileSaint-Honoré
Alain Béry
Dominique Deff rennes
Formationcontinue 2015
organisme gestionnaire
du développement
professionnel continu
n° 86 • 4e trimestre 2014 13
La SFODF a été évaluée favorablement pour la formation continue dans le cadre de l’évaluation des pratiques
professionnelles.Tout professionnel de santé qu’il soit libéral, salarié ou hospitalier, est tenu de remplir son obligation annuelle de DPC.La lettre de l’Ordre N°117 de mai 2013 est très explicite, n’hésitez pas à la consulter ou à y accéder par www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr
Comment valider son obligation annuelle de DPC ?Inscrivez-vous sur www.mondpc.frAttention, lors de votre inscription au DPC, il vous sera demandé :• Votre numéro RPPS que vous trouverez sur
carte professionnelle, ou votre n° ADELI .• Un RIB pour le virement de votre indemnité.• L’OGDPC vous confi rmera par email votre
inscription.
Comment s’inscrire à un programme DPC ?• Une fois sur votre compte DPC, allez sur
l’onglet «Recherche programme»• Tapez SFODF n°3733 en face de «Nom
Organisme», vous verrez alors s’affi cher la séance que nous vous proposons.
• Cliquez sur une séance pour connaître son résumé.
• Choisissez la séance que vous souhaitez utiliser dans le cadre de votre DPC.
Comment contacter l’OGDPC ?Aux adresses internet suivantes :www.ogdpc.fr ou www.mondpc.frPar email : [email protected] téléphone : 01 48 76 19 05C’est le Conseil départemental de l’Ordre qui gère le DPC.Consultez régulièrement le site :www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr
CRÉER VOTRE SITE INTERNET
Vous êtes membre de la SFODF et vous souhaitez créer votre propre site internet, mais la démarche vous paraît peut-être compliquée ? Plus de soucis, avec la plateforme de création de site que nous avons mise en place spécialement pour vous.
Vous pouvez en quelques clics créer votre site.La mise en page est déjà prête, il ne vous reste qu’à y insérer vos textes et vos images. Un site modèle déjà en ligne :http://sfodf.org/sites-praticiens/Dr-Jean-Dupont-1/accueil
Alors n’hésitez plus et demandez vos identifi ants et mots de passe à partir du site de la SFODF www.sfodf.org et, si vous rencontrez le moindre problème, une assistance en ligne est à votre disposition : [email protected]
LA SFODF ET L’OGDPC
Organisme Gestionnairedu DéveloppementProfessionnel Continu
Cré
atio
n et
réal
isat
ion
: Une
2C
ouv
- 0
5 6
3 33
61 1
0
infosDIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Olivier Sorel.ÉQUIPE RÉDACTIONNELLE : Philippe Amat, Guy Bounoure, Sarah Chauty, Jean-Paul Ringard, Georges Rozencweig, Alexandra Schaller.
Toute correspondance doit être adressée à la SFODF10, rue Déodat de Séverac - 75017 PARISTél. : 01 43 80 72 26 - Fax : 01 48 88 04 66Courriel : [email protected] - Internet : www.sfodf.org
ISSN : 1962-395X
IN MEMORIAM HOMMAGE ÀJEAN-ENNEMOND HESKIALe Président et les membres du Conseil d’administration de la Société Française d’Orthopédie Dento-faciale ont la tristesse de vous faire part du décès du Professeur Jean-Ennemond HESKIA Président d’ Honneur de la S.F.O.D.F. survenu le 24 Novembre 2014 à l’âge de 91 ans.
Nous rendrons hommage au Professeur Heskia dans le prochain numéro de l’Orthodontie Française, et, très touchés par le départ de ce membre éminent de notre société, nous nous associons à la peine de sa famille à laquelle nous adressons nos sincères condoléances.
Marcel Patrice-Dousseau,Membre d’Honneur de la SFODF
AGENDASFODF • Les Conférences de prestigeEspace Pierre Cardin26 mars 2015 www.sfodf.org
SFODF / SFOL • 87e réunion scientifi que Centre de congrès d’Aix en ProvenceLes 15 et 16 mai 2015 www.sfodf2015.com
SFCO • 63e congrès de la Société Française
de Chirurgie Orale Toulouse28, 29 et 30 mai 2015 www.societechirorale.com
AIOF • 6e Rencontres AIOF 2015 Ostende, Belgique4-6 Septembre 2015 www.aiof.org
WFO • 8e congrès international d’orthodontie Londres, Grande BretagneDu 27 au 30 septembre 2015 www.wfo2015london.org
« Il ne faut jamais se fermer sur ce qu’oncroit avoir appris.».
Pierre Dax dans«Les Dénis de Mémoire».