Transcript

S34 Posters

dratation mais sans preuve probante ; l’examen clinique paraîtnormal ; l’ECG est normal, absence de souffle cardiaque.

Résultats. — L’échocardiographie trouve une masse homogèneobstruant la moitié inférieure de l’oreillette droite (OD) ; absenced’autre anomalie et pas d’hypertension artérielle pulmonaire.Cette masse est précisée par IRM : il s’agit de l’extension d’unethrombose obstructive de la veine cave inférieure (VCI) sus-rénale, rétro- et sus-hépatique allant dans la partie inférieure del’OD. La cause découverte fortuitement est une tumeur rénaledroite avec thrombus de la veine rénale.

Discussion. — Il s’agit d’une extension d’un thrombus rénal deniveau IV de la classification de Neves et Zincke.

Conclusion. — Les cancers du rein s’accompagnent fréquem-ment de thromboses des veines rénales et de la veine cave, maisil est exceptionnel que le thrombus atteigne l’oreillette droite.C’est aussi un hasard de découvrir ce cancer devant une masseintra-auriculaire droite. La gêne au remplissage du ventriculedroit est sans doute la raison du malaise initial présenté par cepatient.

P07Suspicion de thrombose veineuse profonde ou d’emboliepulmonaire : intérêt d’un organigramme d’aide au diagnostic

F. Grarea, I. Barazerb, O. Falguièresb, B. Simorrec, O. Millotc,E. Oziolc, P. Berdaguéd, J.-L. Renyc

a Service de médecine vasculaire, CHU Saint-Éloi, Montpellier,Franceb Laboratoire de biologie, CHG Béziers, Francec Service de médecine interne, CHG Béziers, Franced Service de cardiologie, CHG Béziers, France

Mots clés. — Organigramme ; Maladie thromboembolique vei-neuse

À partir des données de la littérature, nous avons élaboré pourles malades suspects de thombose veineuse profonde (TVP) oud’embolie pulmonaire (EP), admis dans le service des urgences,un organigramme basé sur les d-dimères et la probabilité clinique,permettant d’accéder aux examens d’imagerie. Nous avons ensuiteétudié la faisabilité de la mise en place de cet organigramme diag-nostique et son intérêt dans la prise en charge des patients ainsique son incidence sur la durée moyenne de séjour (DMS). Nousavons étudié deux groupes de sujets consécutifs pris en chargepour une suspicion de TVP ou d’EP aux urgences : un premiergroupe en « observation » (n = 50) pour lequel la démarche diag-nostique était laissée libre et un deuxième groupe en « application »(n = 20) pour lequel l’organigramme diagnostique était appliqué.Le diagnostic de TVP ou d’EP a été posé chez 16 patients du groupeobservation (32 %) et 11 patients du groupe application (55 %). Iln’y a pas eu de différence significative des durées médianes deséjour qui étaient de 6 (DMS = 7) et 4 (DMS = 1,2) jours dans lesgroupes observation et application (p = 0,67). La durée d’hospitali-sation des patients sans TVP ni EP tendait à être plus courte dans legroupe application : durée médiane de séjour de 1 jour (DMS = 1,2)pour les sujets du groupe application et de 4 jours (DMS = 7,6) dansle groupe observation (p = 0,08). Vingt et un patients (42 %) dugroupe observation ont eu une démarche diagnostique identique àcelle de l’organigramme et leur DMS était la même que celle dugroupe application (6,1 et 6,2 jours respectivement, p = 0,99).Nous avons par ailleurs comparé 3 méthodes de dosage des d-dimères: liatest, vidas et stratus. La sensibilité est de 100 % pourles 3 tests. Il semble exister une concordance biologique impar-faite entre les tests mais cela n’a pas de conséquence clinique surl’effectif étudié. Les limites de concordance de Bland et Altmanétaient de 0,4 µg/ml dans la zone de d-dimère = 0 à 1 µg/ml.Cette étude suggère qu’un organigramme diagnostique fondé sur

les d-dimères et la probabilité clinique était déjà spontanémentutilisé pour 42 % des patients aux urgences et que son utilisationpour 100 % des patients pourrait permettre de raccourcir la duréed’hospitalisation des patients pour lesquels le diagnostic de TVP oud’EP n’est pas retenu. Ces données sont à confirmer avec un effec-tif plus important et avec un suivi prospectif d’au moins 3 mois.

P08Place du traitement endovasculaire dans la prise en chargedu pied diabétique

N. Hergli, S. Abdelati, W. Hergli, J. Zemni

Service de Cardiologie, CHU de Sahloul, Sousse, Tunisie

Mots clés. — Traitement endovasculaire ; Ischémie critique

Le traitement endovasculaire des axes artériels sous-poplitéss’est nettement amélioré grâce au développement du matérield’angioplastie. Cela a permis d’améliorer les résultats, en particu-lier dans le cadre de sauvetage des membres chez le diabétique.Nous rapportons deux observations d’ischémie critique des mem-bres inférieurs. Il s’agit d’une femme âgée de 65 ans, hypertendue,diabétique type 2 et coronarienne et d’un homme de 76 ans, taba-gique et diabétique de type 2. Les deux patients ont été amputésdes deux premiers orteils, l’un du pied gauche, l’autre du pieddroit, pour une nécrose humide. La suite a été marquée par desdifficultés de cicatrisation du moignon et d’une extension de lanécrose. L’écho-Doppler a trouvé chez la première patiente unesténose pré-occlusive de la poplitée gauche basse sur un seul axede jambe perméable, alors que chez le deuxième patient on objec-tivait une sténose serrée pré-occlusive de la poplitée droite hauteavec un lit d’aval médiocre. Une angioplastie poplitée avec posede stent a été réalisée dans les deux cas, ayant permis de rétablirune perfusion distale satisfaisante, et une cicatrisation de la plaiea été obtenue dans le deux cas. L’écho-Doppler permet d’établirun bilan lésionnel précis évitant les explorations invasives souventnéfastes sur ce terrain. Le traitement endovasculaire doit être pro-posé en première intention, permettant le plus souvent de sauverle membre inférieur.

P09Angiomyolipomes rénaux au cours de la sclérose tubéreusede Bourneville : une cause méconnue d’hypertension artérielle

J. Connaulta, H. Redonb, A. Milhemc, A. Meuretted, B. Dupasb,B. Planchona

a Service de médecine interne et vasculaire, CHU de Nantes,Franceb Service de Radiologie Centrale, CHU de Nantes, Francec Institut du Thorax, CHU de Nantes, Franced Service de Néphrologie et Immunologie clinique, CHU de Nantes,France

Mots clés. — Hypertension artérielle ; Angiomyolipomes

Objectif. — Un cas d’hypertension artérielle (HTA) inexpliquéeet sévère chez un patient suivi pour une sclérose tubéreuse deBourneville (STB) a permis de mettre en évidence la présenced’angiomyolipomes rénaux multiples et bilatéraux, probablementresponsables du déséquilibre de cette HTA. À l’occasion de ce dos-sier, il apparaît intéressant de décrire les aspects de ces angiomyo-lipomes par différentes techniques d’imagerie et d’évoquer lesmécanismes probablement en jeu lors de cette HTA.

Patient. — Il s’agit d’un homme de 63 ans, présentant une STBdans un contexte familial connu et identifié de longue date. Parmiles complications de la STB, on retiendra l’existence d’une épile-psie secondaire à une chirurgie cérébrale réalisée en 1957 et unaccident vasculaire cérébral (AVC) ischémique survenu en 2002, à

Recommended