Recherches sur le style/ par M. le marquisBeccaria ; trad. de
l'italien [...]
Source gallica.bnf.fr / Bibliothque nationale de France
Beccaria, Cesare (1738-1794). Recherches sur le style / par M. le marquis Beccaria ; trad. de l'italien (par l'abb A. Morellet). 1771.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numriques d'oeuvres tombes dans le domaine public provenant des collections de laBnF.Leur rutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n78-753 du 17 juillet 1978 : *La rutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la lgislation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La rutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par rutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitslabors ou de fourniture de service.
Cliquer ici pour accder aux tarifs et la licence
2/ Les contenus de Gallica sont la proprit de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code gnral de la proprit des personnes publiques.
3/ Quelques contenus sont soumis un rgime de rutilisation particulier. Il s'agit :
*des reproductions de documents protgs par un droit d'auteur appartenant un tiers. Ces documents ne peuvent tre rutiliss, sauf dans le cadre de la copie prive, sansl'autorisation pralable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservs dans les bibliothques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signals par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invit s'informer auprs de ces bibliothques de leurs conditions de rutilisation.
4/ Gallica constitue une base de donnes, dont la BnF est le producteur, protge au sens des articles L341-1 et suivants du code de la proprit intellectuelle.
5/ Les prsentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont rgies par la loi franaise. En cas de rutilisation prvue dans un autre pays, il appartient chaque utilisateurde vrifier la conformit de son projet avec le droit de ce pays.
6/ L'utilisateur s'engage respecter les prsentes conditions d'utilisation ainsi que la lgislation en vigueur, notamment en matire de proprit intellectuelle. En cas de nonrespect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prvue par la loi du 17 juillet 1978.
7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute dfinition, contacter [email protected].
AVERTISSEMENTD U
TA~D ~cr~~7~
LE icul nom de FAuteur peutJfufSre pour engager le publicrecevoir avec intrE Fouviageque nous lui donnons ei.M~ le
Marquis B~fm e~d~j~ connu
C avantageu&ment par ton Trai~des D~M des P~M qu
D~ TA~D~cr~ettUJ
4
a ej
nous difpen&r de provenir quece petit ouvrage a un dfaut con-
Cderable c'eft rob&urite qui yrgne en quelques endroits. Elle
nous parot tenir deux cau&sau de&ut d'exemples, ~ au d-
&ut de dveloppement. L'au~uts'excuse par diS~fente~ raitb~s
qu'o~ trouvera dan$ &n ve~'ii(!ement 6c qui ne ~ous &~blent pas iuSS&Btes, Quant auxr
v ~M ~7~~ 3f J? N T
!es ~nettre aufH ~s les ntreSt
S'it n'en a paseu~ on pourraentrer en quetque d~ance de !abont~ de &s preuves 6c de la&Udit de &spdndpes. Il nous&mMe que ce~te on~Sioh a con-duic~uteuf &~e w emptoi~?0~ vague Cfoppeu coh~an~des mots~ &~ ~&~(M~< &~rc~~
~pandl'ob&UfM &F quelques
e~droics. Q~mnt au d~&ut
~yeloppe~e~ aus d~`
dans~ des ja~
~) &ut &r t
DU r~~D~c'rE~j:. v
l'tre en fe contentant d'indi-
quer des Ides que tes personnesles plus exerces ce genre de
Spculation ont befoin de voir
exprimes avec la plus grandenettet. Ennn nous avouons
qu'il nous en: arriv quelquefoisde ne pouvoir pas iaiur le fens deFauteur avec quelque certitude6~ d'tre obligs de traduire moc
a mot, comme Davanzati traduit:
Tacite defbrtc que notre tra-duction coh&rve les ob&uritsde l'original. Sans doute uS
qu'il y aura eu qnelqueMs deno-t?@&~e-~m~ s w'~s's~a~`. x`' pa~
~~i
~FJ~RTTM~JMJVyVJ
volontaire ~c nous prions tesloueurs de ne nous condamner
qu~apres avoir eux-mmes con-<e t'originat. Nous espronsque ~crivain eftimable auc nous
prenons a libert de critiquer ianC nous pardonnera cette fran-
chue, oc &ra difparotre dans !afuice ces mmes obcunces~ qui~ont la jfeute tache d'un ouvrage6 agrable c fi imereHant.
L'auteur promet une Seconde
Partie, mais jt ne ranjhonce que
pour un terme bien ~pign~, qued~ocupanonsplusimportantes~u~pe~te~
~j~rj~~jM~*
A
Rrtmian parce que l'hommageque lui ~end M. te marquis
1
Beccana e&ju&e &ment~~
parce que Pexemple d'un Mt"mQfe qui cuhive 6e qui pfotegeles Lettres, e&~ule ~montrerdans tous les tems e dans to~sles pays 8c s'il nous e& per-
l"
mis de le dire au moins auHiaceOaire prelenier en France
qu'ailleurs.
.A SON EXCELLENCE
~Ejc~~e~
COMTE DE FIRMIAN,MINISTRE PLENIPOTENTIAIRE
DDB
SA M A JE S T
~PERZ~ZE ~y ROK~L~
?R~ .B G OU VBRNBMENT GENERA~
JD 1A LoMB~DtE AUTRICHIENNE.
~.N CC~KM ~y/~e ypTRB
XCRL'NCE~ ~0~ M~~
?~ f~cc ~0~
EPtT~Ex
jnc~ ~a~~fj, @* de ~f~~v~r~Me
~SM ~w~~e ~Me M~M aux
DMCATOIRE.
M~e demeurer V~? au milieu du
/oyM mM~R~
EPIT~E.01*
.T~ ~c~t~/e f< e~
~~?M'?M le H~~ ~K't/~
~M~a ~MM~' F'M~
A~M~M ~M &! /eM& y
DDICATOIRE. xu!
c
M~r~r de fAjM~~M~ qui y ea ~M
J< avec MOd~'
E PTTR R~v
1~ .nu.x~
P R JE F C JE.
JE me crois oblig de prvenirfur g
pv n~r
iurpluGeurs points lesperfbnnesqui me feront l'honneur de lirecet ouvrage avec quelque int-tt. On pourra croire qu'aprsavor trait dans un autre critd~uhc madre politique fort im-
portante la procdure crimi-
nelle, Se aprs avoir t chargepar la bont de nos augures Sou-verains de la fbn~ion hono-
rable d~nftfuir~n~s jeunes gen$d'une icience entirement poli-tique 6c qui A le grand mttm-'< t f~t'
FJ~JF'~CJ~XVJ
ces)objetsxmportansgravespour m~ecarter dans les routes
plus agrables Je la littfature.Mais on cenera de me tare ce
reproche, Foncondere quela beautc la bont l'utliteont entre elles l'aSni~ la plusgrande ,C que nous&tnfn~galement portes vers ces diverst.~?' JLobjets de nos p~ de nosde~rs~ parramourdenQtFe&lc!t~. J~JMtde-apoMq~e&lesbea~~~nt~ bon, de 1~~nk,
FXJSy~C~ xvi;
de rhomme. Il ne faut pas efp-re~ qu'on faffe jamais de grands~ de rapides progrs dans celles-l~ C on ne remonte aux pre~miers principes de celle-ci. Cettevrit fconde en consquencesutiles auroit beibin de quelquesdveloppemens que je me pro-pofe de donner ailleurs. Il meiuSit ici de l'avoir indiquepourrepouSer le reproche qu~oMpourroit me &ire de m~occupetde matieres trop trangres a me~devoirs puisqu'il n'e pas pof'6ble qu'en cherchant les vrits
politiques dans, la nature derhomme qui en e la Sourcevcdtable on ne trouve en fbichemin quelques vrits d~une
B F~ C B.~)%~tre efpece, qu!, quoiqu~tran"~ercs l'objet principal qu'onpoufiuit en font trop voifinespour ne pas attirer quelquesmomens notre attention. En-
~!n les d&uts mmes qu'il feratacUe d'appercevoir dans ce petit:ouvrage pourront encore me
juiHer auprs',de ceux qui me
feprocheroient d'avoir ngligedes devoirs qui me font C chersen montrant combien peu de
tems~aimisalecompofer.D~un autre cote C onvou-
to!t me faire un- crime de cette,
ngligence je repondrai que j'a!~te enhardi a donhcr cet ENai t:
public par l'importance du tmet apa~ le poim- d~vu~ interc&nt-.A
jP ~J~ JF~ CF. 3CtX
tous lequel je me flatte de l'avoirconnd~ par l'esprance quela nature ~ la nouveaut de mesRecherches les feront accueitliefavorablement, malgr le dfautde foin & d~exacthude qu'on ypourra remarquer. 11 y a dj plu-lieurs annes que j'avois aNembMune grande partie des ides queyonre ici dans un petit E~Ri (:),qui a mrit d'tre traduit dansun des meilleurs Journaux deFrance ~). Encourag depuispar quelques excellons cfprits quiont got~ ma manire de conC-
f
() Voye~ Fe C~f, ouvrage priodique
J~ F C m
f
XX
dner e Style j'a! po~C mesflexions plus loin de Sorte
qo~n me conduifant d'une ide
t~Mtfe, elles ont pris la tbrme
quelles ont prsentement.Je me fuis enbrc d'auujettica philojbphie de TeSpnt
appeUce trs-improprement ~M~-
T~p~Me 8c qu'on devroit~nommer jP~~< cette partiede reloquence qu'on deGgne pare nomde~f~/e, abandonnejufqu'a preSenc MmpulGon~rtuite du Sentiment &. unepratique aveugle c!: peu rene-cnie. Beaucoup de bonscSpritsde ce Gecle ont dj tente delcr l'tude des beaux arts a celle
o i"j-
de !a pMIoSbpMe 8c de i'aiu-
P R JF~ CR9Hdj
nos facults. Loc~e a corn"
menc~ ce grand ~dince~ tes
philosophesde ce Cde l'ont
augmenta6c embelli. Dans h
partie mme desbeaux arts ie
j L j
pourroxscter des hommes de
ttres de !&plus grande r~pu-
tadon qui ont commencer
toumettre l'emptre
de lapM-
ofbpMele
got lui-mme
qutn~e&
quePart de
dngcc
notre eipritdans la contem-*
platondes ides en tant qu~
gr~ables,ou
d~&graMes~ c~
~e la logique n~cC: quePare
de ledMger
dansla compas
~n des d&s en tant que
'~nbta-bles ou
Menuques ou d~M~M. d'A-?
F JR F C xxi!j
tcmbert le plus grand peut-tre, mais certainement le plusphilofophe des Mathmaticiensde ce Cde a nonc un grandnombre de vrits utiles &: im
XXIV J~Cjr
nmitadon fervile avoient cou-
verte de tnbres. Hs ont com-
mence rechercher dans nos
&cultes, dans nos ides dans,
jnos &hdhiens les principes 6c
les loix du bon go&c loix
invarmbles comme ta nature hu-
maine & qu~t &ut bien ra-voir c'eN:-a~dire bien &ndr
pour tes mettre ~remen~ & M
ement en pratique..Je ne iuivr~ p~ ici .ri~-
thode tpp'p ~le & tr~n~une de &ife une ton~e tiSs =
~tt~ES qtui ont letnme ~et 6e une ~pof!-
non? de teurs &ntimens~ !& de
I~ur$ opinions, y t'es ~~pUa- dsiens~ .qm ibnt' -~n :dnombre y
xxvP JR B JF C F.
nombre me mettroient en tatd'exercer la patience du lecteur
par des citations, des con&on-tations, des rfutations desdifcuCions minutieufes mais jerenonce voton tiers a la gloirede l'rudition pour me borner
augmenter fi je le puis, lenombre des raifonnemens exacts~e prcis auxquels les hommes
~peuvent parvenir fur les ma-tires qui peuvent contribue
leur bonheur ou a leurs
pliSrs innocens & je cherche. conduire mes lecteurs ceb~t ians tes ennuyer oc parun chemin court. Je n' CM@les philo&phes ~e je viens
F S'y'~c
9.
~XVJ J
(
n~mmef, 6~ auxquels en
peut joihdr~Hmrnoftctauteur
d~t'Etpdc des Lo!~ dans &n
&ag~neM ur te G ot que
parce qu'ib &(ont
approches
do mesprmdpes
8cqu'Us
ien
ont prefque d~nne l~quiviem~
M~ns ceux qm~bnn exercer
cette espcede medit~ton
de ~eche~e~~ ~aucos~ di~n~
guerce que j~ ajout dans une
~Q~nere~ ta niveau
~&~ dansune ptus~g~n~~ye-
~M~ d'ides dans iun~ t~Xr-
~n ptu& &wi~cXQ,cle~'
de confquenccs &~vent g?~-
~mtes.~e~gaAs.-
Je fmis~mte jEs ~eche'cbes~ ~ef
t~ tfatc ~ttf~C HL'tt'w
R F F ~C m ~s
"v dl:
peuvent pasexciter ces mou?
vemens d'une ienubititc tendre
qui tbnt Peioge!e
ptus bat-1
teurp~ur un crivain
mais
ettes ne tai~ntpas d~cre
un
objet intereuanc pour ceux aut
gavent voir queles beauts
quete St~te peuc
donner un
ouvrage fonc le moyen te plus
pui~n~ de rpandrede rendre
&n6b~ 6c de graver tes plus
grande v~r~ dans tes etprit~
des l~MM)es tropiouvenr !e~
gers pare~uxdi&r~its. [.e$
opinion~ que no~savons des
~ho&s rangent ~ntin~eHe~
ment l~cude quenous &i~n~
de ~~u~nature noj~aHe y e~
PjR ~J~~C~.1. se.xxviijnous conduHant jfbuventa de~
~e<atS dScrens de ceux quenous attendions des premiresapparences Les grces 6e laIbrce de t'elocudon peuventieules rappeUer ncire atten~.tion~ce$ objets~, en Tius ~espr~niant ~u~ ~n &]~ "ro-:)terefMt~ ) en les~
>De~s,">lanc d~i ces cou~r~~du~'abtes~qut no~ frappent~~temen~,
.q~ ~tes' peu~en~~dr ies~
vert~~iverieltes~~p'pe~e~!es
'.P F F C F. XXIX
c~/
trop abstraite que je- leur aidonne. Mais lorsqu'il eft ques-tion de prsenter avec quel-que precjGon des ides descombinaisons d'ides il e~: im-
pp~b!e de ne pas tomber dansune (brce de calcul &c c
dpourvu de tout ornement.Cette manire de traiter un
iujet ne peut plus emprunterque d'elle-mme ) 8c
Non des id~es acceSbires qu~bnctt oblige d'carter e!le ne
peut plaire que par fa preci-CQn ~ fon vidence parune certaine grandeur. Les or-j~mens ne pourroieni produired'autfe en~t que d'loigner tr~
d~ ides qu) doivent e~e to~Ches etfocmen~ untes
1
parce (}U de cette u~idn mrn~Dpend ta certnude du r&l~tt~ la &dN~ de te &~J'aurct~ pu h vrte, rendra~on na~y& plus ~cit~ (uivre~
~etaph~Cqu ptu~ t~EMe p~ des e~ei~ psc~
'p~p~ "ti.u'c')", ",a'i,
&!
JP j~ F F~ CJ~. xxxj
c /y
&)fc
F~~J?.~xxij
}ugen~ent impartialai(onn~
de cette espcede te~eur~
que je
J[pHEMts cet crit. Quant: ceux
quine
lifeni aue pour& dittrare
du dgot d'tre ~~ec eux-mmes,
~u poucle
plaiRr de &reune
~pigmmmeou
pour & donner
I~peme rputation de belefpn~,
le, ve :r, pu, t,aJio, ;d~'b,el"fi,fP,,~e verramns
petne nonlivre
~!a!tepar eux avec m~pi)~~
&
~grde c~me ininteHgMe
~um~es nommes ptu~r~
~n~ab!es ~us inruitsBien
Joignes decs~einju~e~~ tup-
~erontAq~~eje~
~~con~s~M~ par
~c~dmm~h~LL"
& en.&!eace io~ jfu~ des~ prin~
.EF~Cj~ xx~H}
dpes certains des vrits quin'ont t dans mon efprit qu'uneproducHon pour aind dire
ipontane 8c le retultac de que!"que exprience (ur des rgles de
pratique iMes 8?. fans tiaiibn~
i On a quelquefois eu ration
~~F~C~~xiv
~a~ioHs purement ~ene~!es in~!a mant~ dont iis y ~bnt arri-!V~s. Au Heu de rechercher danste &nd de notre co9ur ~nenescotnbna~s d'ides, damages~&ntmcft8.
de fenfaiions le"y
J~R xxx~
que tantd manires dvedes
difparatsde donner du
p!ai~
Cr avoient de comnun entre
Hespour produire
fur les ei pries
~e fremi~ement interteur & tou-
jours e mme, cette {enfanon
dencieufe 6e toujours houveUe~
Voiia ceque j'a! tent de &ir~
en tratnt du Styt. Je(uis bie~
ctghe de croire que j'aytout
dit, que ce que j'aidit foie
a rabr~ de toute crtique. Je
ne vois que trop que y~ M
que auvent de preciHon dans
celEie ttticr oBfcur dirH~
ci!c~ J?ppefcois de grandsvdi-
de& d~ ce ~e ~ai d~ d~d
R js F~ c r.XXXVJ
~bjec fi va~e non tant en
lui-mme y que par la iifontroite qu~il a avec couc !e reftedes beaux arts< Je me Satieleutement d'tre parvenu h in-~que~ la rpute mes r com-patriotes les Italiens qu} pn)
F R y~ c xxxv!~
l'utilit publique 6~ de la vertu
mme qui emprunte du fenti~ment ton origine fes prceptes
fes motij&.J'ai divif cet ouvrage en
deux Parties. Je ne public au-
jourd'hui que la premire quel-ques circonftances m'ont en-
gage donner en deux foisce que j'aurois voulu don-ner en une. Il rne faut dntems pour corriger les &utes
remplir les yuides qui fetrouvent encore' dans le reflede mon travail 8e j'ejfperetirer auSt quelques recours deta ~Sexion d~ ides que
r~JEI?~ C~.xxxvM}
1 p~lJJ
pourront n~ ~gg-er des cr~
tiqucs ~s 6n~es de b v~u
XX~K
TA B E
I) ES C H A P I T R E S,
y N o D n o w page t
C HAP 1 T RB 1~ JE'.r~O~O/Z
CHAP. .jP~ ~B~, -
i, LeSty-ie -fer*a*, laboMeu~ quancd l~
dces (eroni ni~l ordonnes~ ~E ~@&
clairement nonces de m~mt~ q~eles exp~eMion~ laiueront naitre d~~
trs id~es principales ~ui ~e~M~-
~bnt~ ie~eur u.lieu d ~ll~s que
vouloit donner l'crivain. St~e
~r& ~nguinant loE~que le~ idee& ac-
~~bires if ont moins vi~~ moins
~nubles ~e las ides qui~~fente~
H~rellement la fuite ds~Meeprin-
~i~e. ~el~i qm lit tan~ oMig~ dt
~~emenR:d~8' pi'~p~
X~c~~c~s~ $
` ~a~~c
':i, ~f!
CHAPI~E~Xlt;
J~us~u'A ~~nt~ea ~r~tM'dnStye~)e A'at co~~er~~ mots que ~omm~~~xprimat ~s Ki~ ~is m~ccupe~du f~ppott q~ j~~t avoixia ~cce~
~ShphySque~s ~$ (m~me ioffq~'Usa ~b& pas ~fon~~ ) av~ 1~ ~t0tdesid~es. On ~do~~ ce ~t d'excechs pr~epts c*6& peuiti~rea. ~acde de TaM da~s l~eMe tesgrands ~a~cs moi~s c~ch~Mrs procs a~Qel~ Us
~~H JE~ ~arr~F; 7?
M
ftiat~as tes 9~ harm~ieufs qu'on~n peut fai& U me ~~r~ de jet~id q~queg Vexions m~ins e~m~munes.
La duret &: FentfeIaNement macombine des &)ns ne ~bnt pas &ulc-ment d~greables i'oreiUc ? t$ puicntehcojce la j[ucceiHon des ides &rendent dMtdlc. Les paroles jEbnt levhicule des ides, &: comme un Seuve
)C~
q~ d~ ~$ r~td~~~qu~s~ A ~k~ ,?~Mept~ ~@. .PMt.perd quelque6)is de vue les ides p~~
~r c~a~c des ~s ?S!)~ ~% t~e c~ M~e ~o-~eiMe M dH~~ iesho?s ~e den~ d'Aw~~nJL~ de~~o~ ~a~e epr~uy~ d~cnc
~ita~ la ~t~~e de to~e$J~s~ees q~@~~int~c~~es~Hes ~Seot ~esi ~~s~ttt~et~ yi~ p~~pf~d~c na~JEet jL~ dp~ e~ ~1~ t03~~Ne~~ ~e~~e eU~ ven$ M!-
~s~ s'g~t~~~to~tp~~e~~ y. :a-
;q~IJe; i~ '!co~m~iq~
~t~ Mte mo~e ~MBt
~~te~ ~~Cfes ~p~~ptS. A~ c~N~~au~e~j~R~~HS ~)~~ee~~f~abre- d'~tf~.Idee~~Mciq!l~~ ":>ri"d~ 'ir.ncl'
~t.
~e~~ ~TJE.~ $1~
M ij
~i
.1
'tR-'S'iC'WB ~N"J?'~b
~M'iMn~l~ ~t',~ynt!r~les Mecs d'aut~ui que par le
~oyen des (cn~tions phy tiquesdu
Km ~cde recnture, e brcc de s'oc-
~~pF un peu dt moy~par lequel ces
j~deeS lui amven~ Si les mots font co~
~ns~ ~iles, n~mbreu~ '1~Utms~ un titMe r~'i~ MjBer~iaM~ 'd~
~R .&JB ~r K~B. Y$
M ii)
conservera la libert de pqrtef tou~~b~ attention fur le~ ~dees que ce~
6gnes excitent~: reprsentent. Au lieu.que les fbns durs & ~nnterron~pent le cours de l'attention aux ides trappellent ran& la ~en~don de&-
gr~able qu'prouve l'oreiUe ;bleicc& il ne faut pas~ croice que cet c&t~'aic lieu que pouE celui qui coute.Celui qui ne fait que parcoMir des~
yeux eptouvc le mme ~entin~ent~pa'ce qu'aux ,paBole~ yM~ npus ijb~tuo~s mentalement ~es pacole.s
la mmoire ie rappeMant tecrette~ment' tou~ les ions?. Quoiqu'il ne~e pas le; mpind~e mouvement da~yair.; ~J~
~'e& I~n~ c~
c~ tratni~ence~ .que~avoir~~~ilieupa~leq~'iesid~~p~op'~
~e, '.commu~~nt.qut~a' ~am~nai~an~a~~o~~ ~;s~u}e~~nt"~un;~ithj~h~~e~ ~x~ _i~~p~on plu~~g'donne~~
~-< .,t.H~t J;jt.tt;~t.i.S.i
'.an~~dirc.x' ~`~en~
~~F~~JKAC'N~~~Us t~eRq~B i pf0~ quelou hc~tno~~ ~eUe pmHe tre. He
~ve pl~ ~ttement &: pins ~cmn~
~~ia~mo~~lesp~~l~m~~t~daM Ic~ M~es plus vi~ ~c 1@~
~~c~n pus~ & y~a~ant~s ~U~tnt dstns n~~tadn.
C'~po~~ ricr"
~trx &~ ~~y E.
M. iv
cernent pemc comcrve des vcKiges
t~ x zs y y JE F.
~autres. Jl faut plutt en ce cas que~due interruption de l'I~tmoni~, ~si-que,choc datons qui en arrtant legouvernent donnent l'tnagtnadonle ten~ de ~ pofterau~ ides qm ne~ont pas exprimes. Ainu, dans lesmatires profondes qui demandentbeaucoup de resexions, le Style n'e-xige pas beaucoup d'harmonie; il yfaut des pauses frquentes des fbnspour amH dire ubies qui ne s'in~
citent pas ne s'attirent pas les unsles autres comme l~s anneaux d'une,ehane. C'e ce que nous pouyonsremarquer dans ces fentencespant~s qui p~netreut profondmentl'crit &qui s'y graYent pour long~tems. Quoique fbuvent eUes ne f~ie~pasharmdniu~sno~redonnent au~on~ de not~e ~me
Jtx~-jrx'c\M~/t
~e~Mde~ du me~e gen~e~ aoaps-la. iMiibn~ds ~ots ~fbns
?~1 des i
~yx tj ~yj&F. 8~exemple l'lvation, la mollene, le
dsordre l'interruption des ides par,l'lvation ? la moUeue le defordreint-errapt'ion des ~bns employerdes ~bis reHembl~ns pour peindre desides Semblables 6c des ions varis
di~rens pour exprimer des ides diSe-rentes avaries ~jtupprimerdes~bnslorsqu'il a des ides intermdiairesopprimes ls ~dre ~ choquer le~uns les autres lorque les ides &heurtent &, u la langue & ia grarn*maire le petmettent jfupprimer lesvoyelles; & multiplier lesconfbnne~~c.Enn, cette imitation conSer~
~ivre~ autant qu'il e& pOKiMe i& rendre fennbles toutes les analogiesqu'ont entre elles les fenfations appar-tenantes des or~nesdi~rens.
.EC~"f:L- Il-
c~p itR E x i v. r
D~p~ ~e~~e~~
JNus aTOHs va qtte les xdces acccPMres ~onc ~s d~er&s combinaMbRSforment: le ~tye,. ~ont de deux c~peces les Mes deMnees~ noncedes.. es, -les Il~es ventes ',ies an~e& auxquellesnous avons ~onnp nom de ih-;~ens deMn~es m~fe&e' ex-,c~tef une jteo~tion tntetieuf de plai-
on d'aver&on. Notts~ ne nottS fom-aes geres oc
.C~~ X JC J~ Jt
pj~g Ae~ aM~ton he
~tfjt tjt ~jraifj&js. 'w~ela ~n&nttment douloureux de cette
ab&nce~ Pour s'ppercevoic de ~etee
ab~ncc & ~entic cette doulec,
~c avpit r~dee de la. choie dont on
manque car le de
JRL a cj~B jEc jf jrt9~doaMcr cette Mp~cHtOA ~Me !esterne degc~ de ~i~citc qu~Ue auventTob}et ~toit pc~nt. 4On pe~ d~m~dr quel ~ar@ de
~nanoti doit ? rapporter ce ~Cit~ment doutoure~x que l'me cprbave;H jtembic que ce n'e~ pas'une,' in;'prr~Bon du mme ~Me que celics q~~anettent le~~gies~ap'c~encemme de 1~ cho~~qu'bn df' pM~~que ces inemes in~feHIons font ~~b~
}et auquel on empare t~qu'oa epfonve ei~n ~bience ~Bd'aUleuM ~t~pre~~on de ~o~~n~~roit~B~b~o~tOM~tndi~fente.~ette~&~ d0n1teu~n'e~p~d&~uN~r~oR~que ~t l'omet 'defe~:qM ':l'e~~0Mr~~onp plus ~c~ Mo~~pE~ ,&
doutoUfM&~i~pMs~~ i.~fQ~.qat ~H! elo~
~cdoitp&l~tce~~m~u'e!le~&~s~~~
,_1
~.l~;plus~.qom~n~;d~
~E ~rr f 93
N
~ couleur la ienMon douloureusei~eA telle que parce qu'elle fait une
impremon trop forte fur l*organcqu'elle agiceroit agrablement n l'im