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Page 1: Un s ymbole alpin qui fleurit dans le J ura

Franches-Montagnes

Le Quotidien Jurassien | Mercredi 13 septembre 2017 | 11

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S’interroger sur les limites entrela maltraitance et la bientrai-tance des personnes âgées quirésident dans des institutions,voilà le but du spectacle, Letemps des cerises, créé par latroupe Le Caméléon, animé parle comédien Christophe Bu-gnon. Il sera présenté demain à19 h 30 à l’Espace culturel duCafé du Soleil à Saignelégier.

SAIGNELÉGIER

La bientraitance des personnes âgées dans un spectacleCette soirée est organisée par legroupe PreMalpa (préventionde la maltraitance chez les per-sonnes âgées) du site de Sai-gnelégier de l’Hôpital du Jura.L’entrée est libre. Plus de rensei-gnements auprès de NadineErard, infirmière cheffe d’unitéde soins, Hôpital du Jura, au& 032 952 14 74 ou à l’[email protected]. LQJ

LA CHAUX-DE-FONDS

Plonger dans l’univers de l’illustration au Club 44par images, l’artiste CatherineLouis et la spécialiste des litté-ratures graphiques Sophie Vander Linden plongeront dansl’univers de l’illustration. Uneconférence à découvrir demainà 20 h 15 au Club 44 à La Chaux-de-Fonds. Elle est précédée à19 h 15 par le vernissage du li-vre Raconte-moi une image deCatherine Louis et ses amis. LQJ

Dans l’œuvre foisonnante deCatherine Louis, le noir occupeune place toute particulière.Quelles sont les lignes de forceesthétiques chez l’illustratriceet d’où vient son rapport à lacouleur noire? Quels sont sessources d’inspiration, ses maî-tres et ses influences? Sa fré-quentation de l’Asie y est-elleliée? Par le biais d’un dialogue

LES BREULEUX

Philippe Cattinn’est pas candidatLe PLR Philippe Cattin, titulaireau Conseil communal, ne se re-présente pas puisqu’il arrive auterme de ses mandats. La listePLR est donc composée de4 personnes: Francisco Da Silva,Sandra Möri, Pamela Rais et Do-rin Vasilescu. Le Conseil com-munal rassemble actuellement2 PDC, 1 PLR, 2 PS et 1 LL. LQJen

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La Chaux-de-Fonds

Actuellement en phase de test, notammentd’étanchéité, le nouveau réservoir devrait êtremis en fonction en fin de semaine, selon lemaire. MB

L e réservoir enterré ainsi que son local tech-nique, sis au lieu-dit Le Péquie, sur les

hauts de Saint-Brais, seront démolis. La parcel-le sera ensuite réaménagée pour que le site re-trouve son aspect naturel, selon le dernier Jour-nal officiel.

Une suite logique des travauxCe projet de la commune de Saint-Brais est

lié à la construction d’un nouveau réservoir de350 m³ au pâturage du Plain. Ce dernier estcompris dans les travaux d’alimentation en eaude la 2e section de Saint-Brais et du village deSceut, démarrés l’an dernier. «C’est une forma-lité. Pour la commune, la démolition est la suitelogique des travaux», a souligné Frédy Froide-vaux, maire de Saint-Brais. Le matériel non na-turel sera sorti et emmené en décharge. «Le ré-servoir sera renfloué avec le matériel excavépour la construction du nouveau», a-t-il précisé.

n SAINT-BRAIS

Démolition d’un réservoir obsolète

Le réservoir du Péquie est voué à disparaître. PHOTO MB

n ABC CULTURE

Exposition, performance et lecture

D ès vendredi, l’ABC serarythmé par l’art d’Hervé

Tullet, illustrateur et auteur delittérature jeunesse français vi-vant à New York, dans le cadredu 50e du centre culturel.

Jeu de sculpture lancera lesfestivités, avec son vernissagevendredi à 18 h au ThéâtreABC à La Chaux-de-Fonds.Cette exposition interactivesera ouverte de 15 h à 19 h jus-qu’au 1er octobre. Elle invite lepublic à manipuler les formeset les matériaux afin que l’ins-tallation évolue au gré des visi-tes. Chacun pourra aussi créerde nouvelles formes.

Peindre l’espace urbainSamedi prendra place un

événement tout public. Ils’agit d’une fresque collectiveréalisée, par tous dès 2 ans,sous la direction d’une artiste-cheffe d’orchestre à la PlaceEspacité. Elle débutera à 16 hdans le cadre de la fête de laCoquille.

Dimanche 24 septembre, lacomédienne Christine Cha-lard donnera vie à l’universfantastique d’Hervé Tullet.Deux lectures de 20 minutesse tiendront à 16 h et 16 h 30.

LQJ/MB

• Infos sur www.abc-culture.ch.

VC’est une culture bienparticulière que cellede l’edelweiss. Cette fleuremblématique pousseau Peu-Girard, sur la com-mune des Breuleux.VCette immortelledes neiges est cultivéechez Kathrine Naef, parRegula Guyer et SamuelBühlmann. Ensemble,ils seront présentsau 30e Marché bio consacréaux fleurs.VL’événement se déroulece week-end dans et auxabords de la Halle-cantinede Saignelégier et rassemble130 producteurs, artisans,associations et magasins.

Symbole par excellence desAlpes helvétiques, l’edelweissest cultivé dans les Franches-Montagnes. Au Peu-Girard,sur la commune des Breuleux,pour être exact. Dans unchamp de dix mètres sur dix.«C’est un grand jardin», souritRegula Guyer qui cultive, avecSamuel Bühlmann, ce petitcoin de terre. Ce dernier hé-berge environ 1000 plantes etchacune d’elles produit unecinquantaine de fleurs.

La vertu des fleurs«Les edelweiss se récoltent

une fois par an, en juillet, ex-plique Regula Guyer. Nouscoupons les plus belles fleurset laissons aux autres le tempsde s’ouvrir. Puis nous recom-mençons la semaine suivan-te.» Un travail long qui doitêtre fait à la main. «L’edel-weiss fait ce qu’il veut, indi-

que-t-elle. Il est impossible dele récolter à la machine.»

Une fois cueillies, les fleurssont séchées pour en faire descosmétiques. Car l’edelweiss,outre son symbolisme, renfer-me de nombreuses vertus. Eneffet, cette étoile d’argent au-rait des propriétés antibacté-riennes, anti-inflammatoires,antioxydantes et elle aiderait àprotéger des rayons UV. Desétudes menées notammentpar Agroscope à Changins,ainsi qu’en Autriche, évoque-raient même la possibilité quel’edelweiss renferme un acideparticulier permettant de lut-ter contre le cancer.

Les vertus des différentesfleurs seront mises en avantlors du Marché bio de Saigne-légier au travers de nombreu-ses conférences et activités

liées au thème de cette 30e édi-tion «C’est le bouquet» (lire ci-contre). Les secrets des bellesdes champs seront nombreuxà être dévoilés ce week-enddans le coin des alchimistes,qui réunira une herboriste,une teinturière n’utilisant quedes produits végétaux, unecuisine sauvage, un alambicmobile pour distiller des hui-les essentielles, ainsi qu’unedroguiste permettant de dé-couvrir la spagyrie.

De Thoune au Peu-GirardSi une culture d’edelweiss a

été créée dans les Franches-Montagnes, c’est grâce à Ber-nard Surdez, ancien proprié-taire de la ferme du Peu-Gi-rard qui a été rachetée par Ka-thrine Naef. Regula Guyer ra-conte: «Il y a 25 ans, j’ai tra-

vaillé dans cette exploitationavec Bernard Surdez. Aprèsavoir vendu son cheptel, il

s’est lancé dans la cultured’edelweiss. Puis, sa fille les autilisés pour créer des cosmé-tiques.»

Depuis quatre ans, KathrineNaef a demandé à RegulaGuyer et Samuel Bühlmannde s’occuper de cette culture.Voilà comment deux Bernoispendulent depuis Thoune jus-qu’aux Franches-Montagnespresque une fois par semaineentre mai et octobre afin deprendre soin d’un bout de ter-re du Peu-Girard.

Dragué parl’industrie cosmétique

Il faut dire que la culture decette fleur d’altitude n’est pasrépandue dans le Jura. En ef-fet, l’edelweiss est essentielle-ment cultivé en Valais, où lesproducteurs la revendent àl’industrie. «Nous avons étéapprochés par de grands grou-pes industriels qui souhai-taient nous acheter notre ré-colte d’edelweiss, mais nousavons refusé, explique RegulaGuyer. Ce n’est pas dans notre

philosophie.» Elle et SamuelBühlmann confient aimer sui-vre le lent développement dela plante durant l’année.«Lorsque nous récoltons lesfleurs, c’est la fête, glisse Re-gula Guyer. Puis nous confec-tionnons nos cosmétiquesnous-mêmes.»

Ces deux amoureux desedelweiss se disent tout demême heureux de ne pas avoirà vivre de cette culture puis-qu’ils travaillent les deux àtemps partiel. «Cette année larécolte a été 50% moins im-portante que l’année derniè-re», souligne Regula Guyer. Lafaute, selon elle, à la neige quia tardé à venir, puis auxgrands froids de mai et finale-ment à la sécheresse de juin.

Regula Guyer plonge samain dans un sac de papier eten sort le fruit de leur travail.

L’immortelle des neiges. Sé-chée, son odeur rappelle lefoin, mais son apparence ren-voie a des paysages nettementplus alpestres.

MARIE NICOLET

n MARCHÉ BIO

Un symbole alpin qui fleurit dans le Jura

Un petit champ d’edelweiss est cultivé au Peu-Girard, présenté sur place par Lina Dubied, Cécilia Furlan, KathrineNaef, Regula Guyer et Samuel Bühlmann (de gauche à droite). PHOTO MNI

avec le Jardin-démo Biosem, le spectacle:L’Odyssée des graines.VAfin de marquer cette 30e édition, un défilé demode ambulant est organisé. Il vise à démontrerce qui peut être réalisé avec de la récupération.Les vêtements ont été créés par Sophie Schmid,de Cerniévillers, qui a suivi l’école d’arts de LaChaux-de-Fonds. Le défilé sera visible à traverstoute la manifestation et accompagné de musi-que. Une partie officielle aura lieu samedi dès19 h et la soirée sera musicalement animée parle groupe Kissene Folk, puis par une jam session.VBalades à dos d’ânes, navettes gratuites enchar attelé, tombola et grand petit-déjeuner dudimanche sont reconduits pour ce 30e Marchébio. MNI

• Programme sur www.marchebiojura.ch

VLe Marché bio de Saignelégier se déroulera sa-medi et dimanche de 9 h à 18 h à la Halle-canti-ne. Une fête est prévue samedi soir afin de mar-quer le 30e anniversaire de la manifestation.Cette édition est consacrée au thème des fleurset intitulée «C’est le bouquet».VNombreuses seront les conférences et anima-tions – sous la tente forum à heure fixe – en lienavec ce thème: extraction d’huiles essentielles,spagyrie, dégustations de vins bio (nombre deplaces limitées) ou de tisanes, atelier de cuisineou encore création de couronnes de fleurs.VLes enfants auront aussi de quoi satisfaire leurcuriosité à propos des graines et autres fleurs.En effet, le groupe de jeunes La Roulotte desMots mettra sur pied des bricolages et tris degraines. Il présentera même, en collaboration

Un beau bouquet d’activités pour le 30e Marché bio

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«Oui à uneAVS forte,car elleprofite le plusaux femmes.»

Vania Alleva,présidente d’Unia

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