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Une POLITIQUE Us L'EAU m.

Cette étude aérait incomplète ai noua négli-ipons de parti-pris le» objections qu'élèvent contre les adduct ions d eau potable leurs détrac­teurs , d'ailleurs de p lus en plus rares.

« Rien ne presse, murmurent quelques-uns. Attendons que le Gouvernement s e montre , à ce t égard, aussi généreux qu'en matière d 'é leo îrificalion >.

11 e s t exac t que celle-ci a été particulièrement favorisée depuis quelques a n n é e s et qu'elle a tire l e s plus gros morceaux de l'assiette budgé­taire. Mais il n en reste pas moins qu'un grand effort vient d'être lait pour les adduct ions d'eau et qu'il serait maladroit de refuser quel­q u e chose sous le prétexte qu'on ne v o u s otfre p a s t o u t C'est la façon sûre d e n'avoir r ien. Ces bouderies ne sont pas de mise e n face d'un p r o g r è s social 4 réaliser.

Ce sont généralement les m ê m e s mécontents cjui ins inuent : « Mais o ù prendre l'eau T Nous n ' a v o n s pas de source a dix l ieues a la ronde.»

Erreur : de la bonne e a u . U y e n a presque partout. Si el le ne jaillit pas toujours, à fleur de terre, e l le n'en existe pas moins en nappes souterraines à d e s profondeurs variables. S'il faut aller puiser d a n s le col le précieux liquide, l e moteur électrique s'en chargera.

D'autres esprits onagrins se plaignent de c e que l'adduction favorisera l a principale agglo­mération et laissera a l'écart le hameau qu' i ls habitent. C e s t possible ; mai s qu'i ls s e rassu­rent. U leur, sera loisible de capter l'eau d'une source qu'i ls conduiront chez eux ou de pren­dre sur l'adduction principale un branchement qui leur apportera l'eau. Ces « a m e n é e s d'eau • sont également susceptibles d'être subvention­nées lorsqu'elles o n t pour but d'alimenter une œuvre d'intérêt général : fontaine, lavoir, e tc .» Seulement, au lieu de l'être sur les ressources du Pari Mutuel, e l les le sont sur les crédits budgétaires, et a u lieu d e dépendre d e s Ponts et c h a u s s é e s , eJies dépendent d u Génie rural. Voila tout.

Une autre œuvre d'hygiène bénéficie d'impor­tantes subvent ions du ministère de l'Intérieur : t e s Bains-Douches. L'initiative de c e s entrepri­s e s est habituellement réservée aux Caisses d'Epargne : le Gouvernement les autorise, l es invite même a employer la fortune personnel le

r constituent • l eurs bonis » à la création c e s établ issements populaires. Rien n'es t

p lus sain pour las travailleurs que de pouvoir débarrasser leurs corps fatigués de la sueur et des impuretés qui s'y attachent. L'utilité de l a propreté individuelle n'avait pas échappé aux Romains : l e s ruines de leurs Thermes font encore notre admiration. Qu'attendons-nous p o u r les imiter T

A

L'amélioration de l 'hygiène publique e n France ne se borne pourtant pas aux utilisa­t ions de l'eau abondante et saine, si précieuses qu'elles soient. L'assainissement des agg lomé­rations, de la grande vi l le 4 la modeste bour-f a d e , pcse encore l' important problème d u

out-a-fEgout. La loi de 1908 rend bien théoriquement res­

ponsables de l 'hygiène des cités les maires qui l e s administrent : m a i s ceux-ci ne s e rendent p a s toujours compte de l'insalubrité de leur commune . Ils dorment, c o m m e les électeurs, BUT le mol oreiller de la routine jusqu'au jour o ù le g las d'une épidémie soudaine les réveil le tragiquement.

C e s t que , hélas I les dangers d'infection son t partout. En maintes localités, tes cabinets d'ai­s a n c e sont restés ce qu'i ls étaient au m o y e n â g e ou a peu près. Aux exhala i sons putrides qu' i ls dégagent , les a m a s de fumier, les m a r e s A purin jo ignent les leurs. Les dépôts d'ordures ménagères leur font concurrence au seuil d e s portes. Quant aux eaux résiduaires d e s éviers, e l l e s se déversent 4 la bonne franquette d a n s ta rue sous les pieds, quand c e n'est pas sur t a tète des passants . Ces fétidités forment d es c loaques pestilentiels. Les touristes étrangers «fui contemplent cette insalubrité o n t pe ine a s ' imaginer qu'ils sont bien au pays de Pas­teur, une réaction est d'autant p lus nécessaire que la science nous fournit les m o y e n s mécani ­q u e s e t chimiques d'évacuer e t d'aseptiser c e s Immondices , au lieu d'en empoi sonner l e s c h a m p s ou les rivières.

Les municipalités réso lues à prendre les me­sures d'assainissement indtepensatotes au bien-«tre et a la santé des habitants reçoivent •«ga­i e m e n t des subventions importantes du minis­tère d e l'Intérieur. Il leur suffit d'adresser à t a Préfecture d e s dossiers a n a l o g u e s A c e u x qu 'ex igent les adduct ions d'eau.

S i un grand nombre d e v i l les sont assa in ies , trop do c o m m u n e s rurales n e l e sont pas en­core . 11 faut v aviser. Le p lus grand péril qui m e n a c e aujourd'hui l a France, c'est la déser­t ion de3 campagnes . Un pays où l 'agriculture nourricière cesserait sa production serait bien près de mourir. Or, il est un m o y e n d'arrêter, e n partie au moins , l 'exode vers les vi l les d u travail leur rural : c'est d e lui d o n n e r s u r place , a u vi l lage m ê m e , 1s confort q u i va demander Imprudemment aux faubourgs d es c i tés . A l'air respirable que lut prodigue la Nature, joignez l'eau potable : e l le apporte l a santé c o m m e i'électricité apporte la lumière. Mettez-les en­s e m b l e s o u s l a m a i n d e la ménagère e t v o u s rattâoherez * sa maison par le bien-être qu'elle « trouvera. C'est encore la meil leure méthode de sauver nos c h a m p s de l 'abandon. La politi­que de l'eau et de l 'hygîene — c'est tout u n — agrandit chaque jour s a place d o n s l a politique

B a l i 0 n , l t e - FLEURY.

|AJOUEMÉE .SPORTIVE FOOTBALL-ASSOCIATION

TRAGIQUE INCENDIE

DANS UNE MINE _i

3 ouvrier* tué* — S autre* ble**é* Hier m a t i n , v e r t 4 heure*, un i n c e n d i e t ' e s t

d é c l a r e d a n s le» b â t i m e n t s d'extract ion d u p u i t s Sa in t -Char le s , de* houi l l ère» d e l a P e t i t e Roesel le (Mose l le ) .

A la au l t s de cet i n c e n d i e , u n e e x p l o e l o n « o n t e n i g n o r e M* oaueas t ' e s t p r o d u i t s d a n s le p u i t t . Les q u a t r e c e n t s m i n e u r * q u i tra­v a i l l a i e n t a u f o n d o n t p u r e m o n t e r t a n s dlf . f leurie ; troi» o u v r i e r s o n t é té t u é s par I e x . p l o t i o n e t c inq o n t é t é b le t te* .

L a Direct ion d s l a m i n e fa i t r e m a r q u e r qu' i l no « a g i t p a t d 'un o o u p d o g r i s o u , ni d u n e e x p l o s i o n de p o u s s i e r , m a l t d'un acc i ­d e n t p u r e m e n t i n d u s t r i e l .

Les résultats des matches du 15 Septembre

COUPE DE FRANCE S.O. Hall ion : 2 — F . C Marquette : 4 . V.S. Eecaudain : 1 — U.S. Eiévin : 3 . Dacny-Sports : 4 — Olympique Menrille : u. O. Amandinois : 1 — C A . v a l e n c i e n n e s ; I . U.S. Ham : 5 — R.C. Bohain : 0. S . Amiénois : s — V . C Beauval : 3.

Matches amicaux U.S. Tourcoing : 3 — U.S. Vésinet : 1. S.C. Fivote • * - - GJC Par is : 1. I .C Lil lois : 3 — S t a d e Français : L S J C Lourcbes : S — R.C. Roubaix : 5. Denain A . C : 1 — U.R.D. Mak> : 4. E.A.C. Tourco ing : 1 — R . C France : 5, O. Sj l lo is : 0 — A.S . Strasbourg : t . UJ5. Boulogne : 5 — D.H. Londres : 3 . Amiens A . C ; 2 — R.S. Paris : 2 . J . S . Pérencbies : 2 — R . C Calais *N.) : L S.C. Aniche : 1 — E.S . Bully : 1. S . Béthune : 4 — J.A. ArmenUéres : 3 . A . C Cambrai : i _ S.O. Paris : 1. R . C Calais : 4 — C A . XIV : 2 . S . C Abbeviue : 1 — U.S.A. Mons : I . R.C. Lens : 5 — U.S . QueviUy : 2. A m i e n s A . C (M.) : * — U.S . B n i a y : 1.

Les championnats de Belgique R C Gand : 0 — C S . Bruges : 1. l'.C. Bruges : 0 — R . C Mair ies : 3 . FJC. Mehnes : 4 — 'Twtng CB. : 5 , Berckem : 3 — R . C Bruxel les : 1. S . C Andenteoht : 0 — Antwerp : 1 , U.S. SW3Iles : 0 — Becrsoboot : 2 . Cierscbe S . K. : 1 — Standard C.Û. : 2.

Le classement J. G. N . P . P o i n t s

S . C L iège 3 3 0 0 6 Antwerp. ... = . . . .„ 3 3 0 0 6 Beerscboot . .« 3 3 0 0 6 Dar ing „ 8 3 0 0 6 b . S , St-GlUes.....* 3 2 O 1 4 R. C Malines . . . .„ 8 2 0 1 4 U e r s c b e S . K. „ 3 l 1 H 3 C S . Bruges 3 1 1 1 3 R. C Bruxel les . . . 3 1 0 2 | Berohem 3 1 0 8 s St. C Bruges 3 0 1 e 1 S . C Anderlecbt . . . 3 0 0 3 0 F . C Matines 3 0 0 3 0 R. C Gand il 0 0 3 0

A. S. Strasbourg bat O. Lillois par 2 buts à 0

Cette rencontre s'est déroulée devant deux mille spectateurs par une température excellente. Dans l'ensemble, l'olympique Lillois, bien que battu, a eu un gros avantage territorial, maie n'a pu abou­tir en raison du manque d'efficacité de tes avants, et surtout de la superbe exhibition fournie par le gardien de but de Strasbourg, qui fut toutefois servi par la chance a plusieurs reprises.

A 16 h., M. Bouture, d'Amiens, donne le coup d'envoi et la première mi-temps, qui fut très égale se termine par un score mil.

A la reprise. l'Olympique LllloU domine et veut marquer. Rten De passe et le gardien de but de Strasbourg se fait justement applaudir pour ses nombreux arrêts impeccables. Sur une échappée des avants strasbourgeois. l'ailler gauche passe en retrait à Maschlnot qui marque à ras de terre. Dix minutes avant la fin de la partie, l'allier gau-cbe de Strasbourg, sur une longue passe de Tinter droit, bat Vandepntte mal placé.

Les meilleurs furent : A Strasbourg. le goal-keeper. Banlde et Maschlnot : a l'Olympique Lil­lois. Cheuva. Ttoéry et Vandeveloe. Bon arbitrage de If Bouture.

S. C. Fivois bat Gallia de Paris par 4 buts à 1

_ Cette rencontre amicale avait attiré a u terrain vlraot. environ 1.500 personnes. Le Jeu fut plai­sant, très souvent équilibre, pote tournant, par lnlenmoances . t l'avantage de Flves. c e s t d'aU-iears ee qui a permit aux Srjortingmen d> traduire par. deux fois en première mi-temps, scnetlens « M cet honneur, tout d'abord t la suite d'un corner et sur pesa» d'Henno. puis sur un service Impec­cable de Deschamps. Le repos arrive sor ce résul­tat. A la reprise, le Gallia, par son demi-centre, qui ee tft admirer pour aa classe, marqua un but, mais ScheUens répondit du tac au tac et porta ensuite la marque a quatre. La fin fut sitfMe sur ce score, tout * l'honneur du S.C.F. Avant le mat-cbe. le capitaine de P a n s avait eu l'agréable plai­sir de recevoir de son collègue Fivois, une superbe gerbe de fleurs.

L'U. S. Boulogne bat Dulwich Hamlet Football Club par 5 à 3

Très belle partie disputée a toute allure par les deux équipes et qui noue permit, surtout d , l a part des insulaires, d'admirer de belles phase* de football. Le seul regret c'est que le public ne tut pas assez nombreux et 11 est regrettable que les efforts des dirigeants Usbistes pour nous offrir des beaux matches amicaux demeurent ainsi stériles. DetaWre qui était essaye a l'extrême droite fit

a i lever d erideau les Cheminot* de Longueau battirent les réserves Boalonnalsee par 4 buts à s. Bon arbitrage de M. Richard, pour ces deux matches.

Amiens A. C. et Red Star de Paris ont fait match nul par 2 buts à 2

C'est devant t à 5.000 personnel que «'est dé­roulée cette Importante rencontre. Elles ne fuient par déçues, car le match fut extrêmement Inté­ressant tant par l'allure active des opérations que par la qualité du football pratiqué. En effet, pendant a n eneure et demie les deux teams se livrèrent un beau duel q u tourna le plus sou­vent a l'avantage de* Amiénois. La ligne d'avants des Picards lut particulièrement brillante et ton leu a maintes fols enthousiasmé. Heureusement que le gardien du R.S.. Thépot, et l'arriére Dtaa turent A la hauteur de la situation, autrement la victoire ne pouvait échapper a 1A.A.C. Cet éloge de la ligne offensive ne saurait pourtant être pro­longé pour le» demis. Seul* deux hommes tien­nent le coup : Biu e t Braun, mais a u demi-centre, rien l II est vrai que le nouveau Joueur

suite le remède salutaire.' Quant ' à l à _ avec Wallet. qui s'adonne chaque dimanche ma­tin a la criasse, e l le est encore nouante et Michel comme keeper. n'inspire pat confiance comme sé­curité. Il est 4 espérer que ce» point* faible* se fortifieront sou* peu. car n'oublions pat que dimanche Amient loue l'Olympique Lillois pour le Championnat du Nord, et a l o r s —

Bref, un but fut rentré de chaque cote e n pre­mière mi-temps, e t de même à l a seconde «"""'r».

Le match U.S.T.-U.S. Vésinet C'est hier après-midi que. sur le terrain de 1TJ.

S.T eut lieu le match qui mit aux prise* l'Union Sportive du Vésinet et l'Union Sportive Tourquen-nolse.

Les deux équipe*, très bien composés, fournirent du jeu.

L'équipe visiteuse : Izarr. Fontaine. Larcher. Bertln. Brodie. Larrat. Mahé, Cless. col in . D. Pté-tro et Glgoroas

L'équipe locale : Debeurne, Baluy, Demis. WulL fart G. Liétar Noël. Lierman. Seccember Lletar Florent. Desrousseanx. Bétlns. Farvacque.

La partie fat arbitrée avec compétence et auto­rité par M Olive.

Dès la mise en Jeu. Tourcoing pénètre dans le camp de l'U.s.v. et nous fait admirer un très Joli Jeu de natte. Mal* l'équipe dn Vésinet donne sé­rieusement la réplique et «Impos» à son tour -elle fournit un Jeu précis e t menace, par deux fols, le* but* adverse» qui ne durent alors leur saint qu't U maîtrise de leur tardlen qui. main­tenant s'affermit et «amble vouloir M révéler.

Le Jeu se déroule, de part et d'antre très animé et le* noirs et Mens réussissent k marquer à la 37e minute, oar un shoot Imparable.

Et l'on siffle la ml-'emps sans qu'aucun change­ment, tant dan* le Jeu que dans l e score, n'tnter-vienn*.

Au cours de la te partie, non* voyou* a la 8e minute. Tourcoing marquer un second bot mais Glgomas de TtJ.S.V. qui Veut réSe-tT.

marque et sauve ainsi l'honneur nresoue aussitôt

Toute fois, son équipe semble fatigué- et le* TbdrqTiennols resté* eu plHne forme, en profitent pour dominer leurs adversaires, les désemparant par leur brio. On le* vit alors faire de magnifi­que» descentes, et s'ils n'obtiennent une ping écla­tante victoire, c'est bien «rue le Vésinet loua alors un Jeu uniquement dé*ra«1f.

Après 44 m'nntes. Tourcoing, profitant de l'ab­sence du gardien marque * nouveau et Jusque la fin; qui se siffle sur ee résultat de 3 k 1. le Vé­sinet e«t dominé par l'Union Snorttve Tonrqnen-nofse. dont l'équipe s'avère manifestement la mell-leure.

R.C. France bat E. A.C. Tourcoing par 5 buts à 1

Ce fut devant plusieurs milliers de spectateurs que les Joueurs de l'KJt.-C rencontrèrent ceux dn K.C. France e n un match amical, sur l e terrain du Stade Amédée Prouvost au Crétlnier.

L'équipe du R.C F. a Joué Mer en « dilettante • e ; s'est fait applaudir S maintes reprises pour (on Jeu de* toute beauté.

L'exoeisior a attaqué a plusieurs reprises, mais André Tastin, qui garde maintenant les bo l s . ru R.C.F. fut intraitable e t se révéla encore meilleur keeper que lorsqu'il Jouait cbex les Boyaux Rouges.

Racing Club de Calais bat C. A. XIV* de Paris par 4 buts à 2

Le stade Julien Denis a vu se dérouler Mer après-midi un match amical très attrayant, mal­gré le temps assea chaud que nous subissons en­core actuellement.

Le Racing a battu, après avoir e u nettement la direction du Jeu, le Club Athlétique d u XlVe de Paris, par buts à S.

Certes, i l reste encore 4 faire dans l a l igue attaquant caJatsienne pour que celle-ci soit com­plètement soudée, mais 11 y a un net progrès de­puis l'a ndernier. L'équipe a surtout gagné en poids et en cran et c'est d'un bon augure pour les prochains matches.

Les Parisiens avaient amené leur grande équipe mais ne purent Jamais Inquiéter véritablement les Canari* .qui se montrèrent le plu* souvent maître* de la situation, surtout en seconde mi-temps od Paris eut un moment de relâchement, pour se reprendre superbement e t remonter a la marqué, a telle enseigne, que l'on pouvait croire au match nul. Mai* dans un sursaut d'énergie Calais virement encouragé reprenait l e comman­dement de la partie et t'octroyait un i e but qui annihilait alors les espoirs des visiteurs.

Les Parisiens, sans être • flgnoleurs », prati­quent un excellent Jeu tait surtout de passes en profondeur aux ailiers, qui sont très rapides. Les

arrière* et surtout celui S droite, sont l'j,!.>, Mtttrs Dors d< pair et l a l igne de demis est très active.

A Calais, manquaient les keepers habituels : Loeher étant toujours blessé et Boscher, actuelle­ment soldat et e n manœuvres a Slssonnes. n'ayant nu obtenir de permission. Ce fut l'allier droit. Bouche, peu habitué 4 cette place, qu i tint l'em­ploi de p o t i e r , a a g r é quelques ar*ét» superbes et de bonne tacture U put, cela va d e sot. faire oublier les deux « ta » qui évoluent 4 cette place depuis *•* deux dernières faisons. ^ ^ ^

En arrières e t e n demis 11 y a profsès. Oontt-vtlle se confuse très btan avec Lebon, et Prou ta avec son centre-demi. Brasselet fut l e Braseeset des grands Jours.

En avant. l'Incorporation ds Berr 4 droite per­mit d'effectuer de Jolies descente». Au centre, La-voye a fait dTndéntables progrès et a un*i qua­l ité a revendre, celle du cran et de l'allant.

Leqnln, 4 gauche, fut un peu faiblard, et Jac-quot avec un peu plu» d'assurance, pouvait nous marquer deux Jolis but» de plu».

TeUe qu'elle est constituée et comme Je le dis plus haut l'équipe a bonne allure et peut envi­sager la lutte dans le championnat sans crainte de se voir, comme l'an damier, reléguer 4 l a dernière place.

L'inauguration du Stade de l'Union Sportive d'Ascq

Nous avons annoncé en son temps. 14J°™»*"<» de l'Union Sportive d'Asco. qui s'est rapidement organisée grocT a u « v o o e f e e n t de son président ï o o o i e u r . M Ï L é o n Baratte père, et de son prési­dent actif. M. Gaston Baratte U s . ^ _ ^ ,

pourvu- d'un terrain très gentil et très coquet, q u e l l e s'est empressée de clôture et d'aménager. % ! s V d ' A s c a avait décider d'inaugurer officielle­ment «on stade le dimanche 15 septembre.

Une fête avait été prévue a u »uccès de laqueUs tcu» collaborèrent. M. Charles Claeye». vice-prési­dent de 1TJ.S.A.. conseUler municipal avait, en A qualité de président a e U Philhermonle d'Ascq. assuré la participation de cette excellente phalange musicale. _

Le beau temps aidant, l'inauguration du Stade d» l'U S A donna lieu 4 une superbe manifes­tation artistique et sportive qui tut suivie par un millier de spectateurs-

Le stade était congroment décoré aux trois cou­leurs ; une tribune avait été édifiée et l'ensemble présentait un coup d'oui des unis agréable.

AVANT LSt MATCHEt Deux matches d s football avalent été conclus 4

(jfjtfa occasion. L'équipe juniors d* ITJ.S. d'Ascq rencontrait

l'équipe II du F.C. de Tourcoing a 14 h. la. L'U.S. d'Ascq 1A rencontrait ensuite les • Reve­

nants • du Racing Club de Roubaix. dans le* rang» desquels avaient pris places les scientifique* soc-cers qui ont nom. Edouard Dunonohelie, van Voo-reu. Dupont. Defanx. etc.

Lorsque la Philharmonie d'Ascq t u son entrés sur le Stade une foule nombreuse se pressait dsj4 dans les diverse* enceintes.

Les Juniors de l'U.S. Ascq venait de battre la n d u F.C. de Tourcoing, par 9 but* 4 t;

Sur l'estrade officielle avaient pris place MM. Léon Baratte, président d'honneur ; H. Delattre, adjoint au maire d'Ascq, remplaçant M. Fourmès-traux. empêché ; Ch. Claey». avocat et préaident d s la Musique i Longueval, receveur des Douanes ; Wsllsert , architecte l Lamerand. Truffant, joUvet, etc., etc.

Pend»?! > match. M. Henri Joorts. le distingué président de U L.N.F.A.. fit son entré* et le sesta de M. Jooris. oui voulut b teTh™5r¥r « S e fêiS de sa présence, fut très favorablement commenté.

— » * : . ? • Ï Î ! L " * , X <»*VEMAMTS| •AT O.S. ASCQ 1A PAR * BUT» 4 * Avant lé match, le capitaine de 1TJ.SA. A Pon-

M ^ L é o ^ R a r a t S i '58£Ùtkla% W » * dé 'fteurs 4 m. i^on Baratte père, rendant ainsi un oubltr %n?°!fâJJ£,iar* d'amitié 4 son dévoué"Sresl-2 S 2 î . r 5 « i S ? / ' S i . ? " °°«*: M G « t o n BaraiS. président actif, remit une belle gerbe au capi­taine du Racing. Et l'on partit. • ^

Nous n'entrerons pas dans des détails, le score est *nff l«mment éloquent. A la science consom-roée des Dupont Defaux. Nlchklnd. Van Vooren Edouard paponcnelle. dont les noms sonnent & tUlèrement aux oreules de» s p o n m e n » n ^ î » t e I 1TJ.S.A. opposa an courage remarquable Le j ln scientifique des racingmen enthousiasma les spor­tifs qui ceinturaient le coquet stade de n j . s X

Nous manquerions au plus élémentaire de nos devoirs de ne pas signaler l'excellent arbitrage de M. Arttet, qui avait repris du service actif en cette occasion. ^ ^ ""*

LA COUPE D E FRANCE U n i o n S p o r t i v e d e G o u l o g n e 1 A b a t A s s o c i a t i o n S p o r t i v e d e s C h e m i n o t s

B o u l o n n a i s p a r 5 b u s a 1 . . H l e ï après-midi,, sur le stade de l'Union Spor-î î l î St.'^S^S?"- , e s Perroquets recevaient l'As­sociation Sportive des Cheminots Boulonnais en un niatcb comptant pour la Coupe de France

La partie, qui s'annonçait Intéressante, avait attirée quelque* . centaines de spectateurs, parmi lesquels an bon contingent de Calaisiens qui espéraient assister 4 un duel correct. Malheureu­sement la mauvaise ten udes deux équipes sur le terrain a gâché complètement cette rencontre. De football il n'y en eut point. L'A.S.C.B., 4 la suite de son match nul du dimanche précédent 4 Betbune, semblait devoir enlever facilement le match, mais son équipe fut inexistante »ur le terrain et dans tous les compartiments du Jen les Couloonoi» se montrèrent nettement supérieurs sans cependant fournir une partie véritablement agréable. Le» Boulonnai* ont été eh dessous de tout: les avant* et les demis semblaient de vé­ritables notices, n n'y eut aucune phase de beau Jeu et durant toute la première mi-temps, 4 part quelque» échappées boulonnaise, facilement repous­sées pa ries arrières de Coulogne, qui opéraient a leur gui**, le» Coulonnol» turent les maîtres de la situation.

A la mi-temps les Perroquets menaient par 3 4 0. DEMANDE* DE MATCHES

Equipe 1S a s l'Etoile Sportive s e Sully contre équipées 1A de S edlvlsion et 1B de Ire division aux datas suivantes : 32. » septembre ; 13. 37 octobre -, 17 novembre ; 8 et 30 décembre ; 13, 19, 38 Janvier; ». 1«, 33 février ; «, 13, Su avril. Adresser les deman­des 4 M. Salomé, «, cité Garanda, a Bully-les-Mlnes.

J.S. Ronchinolse demande matches pour son équipe 1A le 77 octobre, 3. 10. 17. 34 novembre. Retour assuré. Equipe Juniors A. e. 13. 30, 37. Mi­nimes t , 13, 30. 37. Ecrire M. Jean Bart, 1. rue Anatole France (Feut-Ronchin).

Olympiqu. tperting Halluinol*. — Equipe 1B, 13, 30 37 octobre, 3 et 10 novembre.

Equipe 3. 33 septembre, 17 novembre. Equipe 3. 39 septembre, 13, 30 et 37 octobre.

3. 10. 17 et 3* novembre. Equipe • Hicondelles ». 39 septembre, 13 et 37

octobre. 3 e t 17 novembre. Junsors A. 37 octobre. 3 et 17 novembre. Ecrire 4 M Paul DelannOy, secrétaire. 81. rue

Jean-Jaurès. 4 Halluin.

sprint an cours duquel Coplo s'adjuge l'épreuve. Volet le classement : 1er Coplo. sur oyci* OS-

NI0OT, s o y a u i LAROCHE-POuOHOlt; 3e Demey, 3e Mazy; te Otto; 5e Brasseur: Se Hum: Te Do-combe; 8e Kabat; 9s Decocq-, 10e Modragor; 11* Colton, etc.

Grâce a u dévouement de» organisateurs, la coursa «'est déroulée d'une façon parfaite

La plaquette offerte par le • Réveil dn Nord • a été gagnée par le Vélo Club Douaislen. qui a trois coureurs classé».

V. O.

Le 2* Grand Prix de l'Union (juniors)

BELLE VICTOIRE DE VAISSŒR ALBERT DE L'AMICALE DES ARTS DE ROUBAIX

Cette épreuve disputée hier matin dans le quar­tier de l'Union a obtenu un formidable succès.

Voici le classement : t. Vaissier A. ( A . A . R . ) ; 3. Lcmaire (V.O.T.) . 8 . oeclercq Noël (V.C.T.) : t Duqnesnes Théo (A.A.R) ; S. Cardon Pierre (V.C.T.) ; 6. Vaissier Georges (A-A.R.) ; 7. Holler Ch. (A.A.R.) : 8. Janssens Henri (A A R.) : g Hu-vennes (A.A.R.) ; 10. Décottlgnles Paul (A.A.R ) ; !• Denys R : 13. Gamblont (A.A.R.) ; 13. Van Ecoveren : I». Laforce (C.C.S.U.) : 1S. Verbècke Prosper (C.C.C.L.) ; 1S Flossle (A.A.B..) : 17. Hug-gelter (A-A.R.) : 18. Delcourt Emile : 19 Debrou-vére G. ; 30. Tydgat ; 31. Verbèque Julien,

ATHLETISME

Soulagement immédiat

Smitmwmit Unmtt • 2 . o n t im ««««IM. / * '* . OM*r *"e» éAmHth* n i * a s » or . it la on ~ « et Dr S o M o T ô s r o a n m dm Sut h séstnasverA*. Les Z i n o - p a d s d u D ' S c b o l l s o n t e n v e n t e n o t a m m e n t A LILLE : V a l l n , o r t h o p é d i s t e , 36. r u e E s q u e r m o i s e , C h a u s s u r e s Noria, 197. r u e Léoo-Gaca-b e t t a ; G r a n d e P h a r m a c i e d e P a s t a , 1, p lace de l a Gare : Etabl i sse Créptn, 1 . parvis St-Maurioe. — A ROUBAIX: V e u v e V l e m i n c k , b a n d a g i s t e , 4L m e P a u v r é e . — A TOURCOING : L e u w e r a , o r t h o p é d i s t e , 59, r u e T o u r n a i . — A DOUAI : V a n A p p e l g h e m , 34, r u e S t J a c q u e s . — A CAMBRAI : R e n a r d . 8. r u e d e l a Herse .

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CYCLISME

Le meeting des routes pavées d'HeUemmes a été gagné par Leblond, sur Cycle Génicot,

boyaux Laroche-Pouchois Cette tpreuve, disputée hier, a remporté un légi­

time succès et les organisateurs, ainsi que le» com­merçants Hellemmous, doivent être tiers du résul­tat obtenu. Le jeune Leblond, du O.C. St-Maurioe, montant une bicyclette CSNICOT, boyaux Lareeha-PouohoK, e n a été te brillant vainqueur.

Voici le classement : 1. Leblond, sur oyol* QK. NI0OT, boyaus Larooh*-*>ouehoi* ; 3. Van Gehége ; 3. Lambert ; 4. Massabot ; s. Clnquin ; 6- Morelie; 7. Delhaere ; 8. Van Oehege Urbain ; 9. Lebeau ; 10. 6 . Van Moerche, e t c . .

Coplo, sur cycle Génicot, boyaux Laroche-Pouchois, triomphe dans

le Circuit de Douai Cette belle épreuve, organisée par le Vélo Club

Douaislen, s'est disputée hier dimanche et a obte­n u un magnifique succès.

Le départ fut donné boulevard Delbecque 4 31 hommes sur 43 engagés.

Le» hommes filent alors en groupe vers Lille, qu'ils atteignent 4 16 h. 15.

A c e moment, le crack des cycle» G É N I C O T , Coplo. mène la danse. Lazzy, qui *e trouvait dans la groupe d etéte. crève deux fois et ne rejoint que dans la côte de Bianzy ou Carpentler tait une «bute Sans gravité.

A Cambrai Otto mène la danse, suivi 4 50 mè­tres par Brasseur, qui emmène deux homme» dan* sa roue.

A la cote de Neuvllle-Salnt-Rémy, les tentative* de fuite se succèdent. C'est d'abord Coplo qui démarre, puis Brasseur tente 4 son tour de faus­ser compagnie 4 ses concurrents.

La fin de la course approche et Coplo et Bras­seur redoublent d'efforts. L'allure endiablée 4 laquelle Us mènent le train a vite fait d'égrener le peloton et quatre homme» se présentent a u

A L I R I S - C L U B U L L O I S La section d'athlétisme était en fête hier 4

l'Iris. La commission procédait 4 la remise des prix aux lauréats de ses championnats. M. Bonté souligna parfaitement le succès des athlètes du­rant la saison, s'attacha tout particulièrement 4 montrer que tout ce qui avait été promis avait été tenu. Daudrumez. au nom du comité, assura la commission d'atblétlsme de toute la sollicitude des dirigeants, et M. Picavez donna lecture du palmarès et tous les athlètes se retirèrent enchan­tés des nombreux prix qui lenr furent distribués.

Chez les Postiers Lillois Rien n'est plus rare de - o s Jour» que de voir o n

club prospérant uniquement par le dévouement de ses membres toujours fidèles 4 leurs couleurs.

C'est cependant le cas 4 l'A.S. des P.T.T. de Lille où samedi en une fête intime, le Président M Spilmont. 1 émettait aux Champions : Cobon et Prothats, un diplôme. Il les remercia chaleureuse­ment de leur dévouemeat ap club. Il félicita les amateurs MM. Maquet. MarescaùJt et Arnaudet, ainsi que le fondateur de l'actif petit club des P.T.T., M. Itarlier. qui ne ménage Jamais son temps ni son travail pour la prospérité de l'A-S. des P.T.T. do Lille.

Le match international du Stade Français de Paris

Favorisé par un temps splendide l e Meeting d u Stade Français a obtenu le succès qu'il méritait.

Les atblètes Français so défendirent énergique-ment mais ne purent inquiéter les représentants des Nations étrangères.

Voici le* résultats : 10* métro* ouvert 1 1. Geerllng (Allemagne) lé"

3/5 ; 3. Téhard (Haïti) ; 3. Auvergne ; 4. Rous­seau ; S. Cerbonnay. (

4M métré* haie» 1 1. FacelU (Italie) 53" 3/5 re­cord d'Italie battu ; 2. Peterson (Suède) ; S. Ade-len ; t. Kostrewskl (Pologne).

•00 mètres 1 1. Ladoumègee 1*55" 1/5 : 3. S. Mar­tin l'57" 2/5 ; S. tialtier 2'.

• s u t 4 la Perche : 1. Ramadier 3 m. 85 ; 3, Cré-pin 3 m. 55 -, 3. Polltrer 3 m. 30.

l.OM métros : 1. Goin S'19" l . i : 2. Marsaudoa »"30" 4/5 • 3. Béguin : 4. Lericbe.

Prix du Stade franeai* l i t métro* : 1. Geerllng (Allemand) 19" 3/5 • 2. Cummlmrs (Etats-Unis) : 3. Noël ; 4. Auvergne ; 5. Cerbonnay

Lancement du eolds : L Noël 14 m. 21 ; 2. Drecq 13 m. 38 ; 3. Guillemot 12 m. 83 ; 4. Doglanr

'tôt métrés : 1. Lasserre 1-33" 3/5 : 3. Bezace i 3. Maurel : 4. Poncet ; 5. Michoux.

1.S00 métro» > 1. Leduc 4M'' 1/5 ; 3. Lesimpl» 1 3. Trapon : 4. Coignet.

6.00* mètres : 1. Petkiewiei (Pologne) l s 1 » " 2J5: 2 Dartigues ; 3- Bedaii : 4. Marchai.

4M mètres : 1- Moulinet 49" 1/5 ; 3. PeUeraon : 3. Galtier. _ .

Saut on hauteur : 1. Durdre 1 m. 85 ; 2. PhUip-pon 1 m. s i : 3. Guerrier l m. 80.

BOXE

LES NORDISTES A PARIS La réunion pugUistlque organisée par le Cen­

tral Sportlng Club de Paris a donné les résultats suivants :

Combats en 8 rounds : Gouy (Nord) bat Mes-sian Paros aux points; Porquet (Paris) bat t e ­rnaire (Nord) aux points; Desgranges (Paris) bat Charpentier (Nord) par k.-o. au 4e round: Cham-pagnac (Parts) bat Descloux (Nord) par abandon au 4e round.

Combats en 10 rounds : Harry Steln (Allemand) hat Chambourg (Français) par k.-o. au 8e round; Faugère (Paris) bat Boitaert (Nord) par abandon a u ee round; Dubois (Paris) bat Cherperel (Nord) par k.-o. au 3e rouml.

Le Roubaisien Deckmyn a battu le Parisien Ferret

B o n n e s a l l e a u Central S p o r t i n g Club 011 s e d i s p u t a i t l a r é u n i o n d o m i n i c a l e a u c o u r s de l a q u e l l e de s r e p r é s e n t a n t s de ROURAIX é t a i e n t o p p o s é s à c e u x de P a r i s . Les Nord i s t e s f i ren t g r o s s e i m p r e s s i o n et m a r q u è r e n t d e n e t s ' p r o g r è s . D e c k m v n p o u r l a d e u x i è m e f o i s batt i t l e P a r i s i e n Ferret d ' u n e f a ç o n p l u s m a n i f e s t e q u e l a p r e m i è r e f o i s ; e n effet , ce lu i -c i fu t n e t t e m e n t s u r c l a s s é e t l 'arbitre d u t arrê ter l e m a t c h a u 7» r o u n d .

V o i c i l e s r é su l ta t s : E n 6 r o u n d s , V ico tor ios b a t P a s t r o l a u x p o i n t s ; e n 8 r o u n d s , D e n y l ne t B e a u v a i x a u x p o i n t s ; S i n t e r é et Guibert f o n t m a t c h n u l : e n 10 r o u n d s , D e t a y e (Rou­b a i x ) , b a t D e v a u x ( P a r i s ) a u x po in t s : Gydé a i n e ( R o u b a i x ) e t "Clairet ( P a r i s ) , font m a t c h n u l ; D e n e t (Par i s ) b a t M e s s c m o e t (Roubaix) a u x p o i n t s ; D e c k m y n ( R o u b a i x ) bat Ferret (Par i s ) p a r arrê t d e l 'arbtre a u 7* round.

Pannekouque, du CP.C. est champion du Nord (poids coq)1

Le gala d* boxe qu'organisait samedi soir, 4 la Ooooératlve Ouvrière le Club Pugllistique calaisien a remporté un demi-succès.

Le Utr,. de champion du Nord pold» coq est rêve-nu 4 Pannekouque. du C.P. Calaisien, son adver­saire. Léo Hermal. s'étant fait disqualifier P°ur coup bas à la Se reprise, où 11 toucha très nette­ment au-dessous de la ceinture.

Jusqu'4 e s moment le match était très éauiUbré et le» chances des deux boxeurs étaient encore égales, pannekouque. au point de vue boxe pure, s'était nettement montré le meilleur.

u n autre combat, qui plut énormément au public présent fut celui qui mit en présence Jampton. du C.P C , que nous n'avions pas revu sur l e ring

En été ' l'alcool de menthe

RICQLES est indispensable

de la Coopérative depuis plus de 15 mot» et q o t manqua de s'octroyer la victoire sur un housm* de) classe, Kld David, champion officiel de la Marinai 1939. Ce fut un combat empoignant de bout est bout où Jampton nous apparut complètement trana» formé.

U t RESULTAT! 1er combat • poids mouches, t round* é> l*j

Sabau, 43 kilos, de Arques, bat aux pointe P00411», du C P . C . 43 kilos-,

te oomkat : poids mi-lourds. 4 r. de V, Letebvr* 73 k.. de Arques bat aux points Geo Richard, d » C P . C . 73 k.

Jo combat : 10 r. de 3*. Jampton du C-P.C, 61 kv 700 et Eid David, de Onnaing, eo klL 700. font match nul.

s» combat ; 10 r. de 3', pour le titre de champion/ officiel du Nord (poids coq), Pannekouque. d u CP.C. est déclaré vainqueur par disqualification a , «on adversaire. Léo Hermal. 4 la se reprise

*» oombat : 4 r. de 3* (poids plumes). Préroe». du C P . C bat Bouhee, de Arques, par k.-o, a*J 4e round. . , * • T V s • r. de 3'. Hochart, du 0.P-C. e» Gnier. d Arques, font match nul

7 . oombat : match revanche. 10 r. de f . Coore-man. 67 kil. de Roubaix. bat Thullller du CJUI* par abandon au 7 e round. Thullller s'étant 4 <3 moment cassé deux doigts de la main droite et) portant un coup 4 faux.

Fédération Française de boxe COMPETITION POUR LE T I T R t

DE CHAMPION DEPARTEMENTAL OU NOM» POIDS MOUCHE ^ ^ " "

L a F é d é r a t i o n f r a n ç a i s e de b o x e l a i t <*•«. na î t re qu* . c o n f o r m é m e n t a s e s r è g l e m e n t s . ™ e t r o i s i è m e c o m p é t i l i o n es t ouver te P O T l a r t l ; l l . U , J o n » , d u

J U t r ? <k c h a m p i o n d r é p a i S

m e n t a l du Nord p o i d s m o u c h e , à p é v û r d t i c e jour . 9 s e p t e m b r e 1929 f ~ s « tin

D e u x Inscr ip t ions o n t d^jà été, w c B e m i e s . c e l l e d e s b o x e u r s Kid H e r m a l (r î ia»«ger \ S

Les inscr ip t ions s e r o n t c l o s e s d a n s u n d l s -la i d e q u i n z e Jours e t l e s p r o n o s i t i o i » d e ­v r o n t ère p a r v e n u e s a u s i è g t d ^ l a F e t t e i w t ion F r a n ç a i s e do Boxe , M. lwasjfsrai'5 P * E H 8 neT J •rS a r l S • * V a ° t 1<5 " ^ S b r l B

L a l i s te d e s b o x e u r s i n s c r i t s s e r a a l o r s s o u m i s e a u x m e m b r e s d u Conse i l d e l a F S d é r a t i o n F r a n ç a i s e de B o x e rjui a u r o n t a d £ . s i g n e r d e u x b o x e u r s p a r m i Ç e u i MêSMalSBV

L é s b o x e u r s q u i d é s i r e r o n t s ' inscr i re dansi ? e t *e « « P é t i t i o n d e v r o n t f ê J r / 1 S ? e n i r 3 l a F e d é r a t i o n F r a n ç a i s e de r l o x e ' t e u ï V p e -S S r L ï * o J S * s < ) m m e <*e c e n t f r a n c s à l i tmi d e dro i t d ' i n s c n n l i o n , l e q u e l s e r a r e m b o u a S a u x topxeurs qud n e s e r o n t p a s a f f rêé*

A U T O M O B l L l S M q

Avis aux automobilistes s c £ ° a * S P S e , o n s .* t o U s l e s aotomobUlstes que e s ) ^li f ?• n - . e n I a s a J l e Industrielle U ^ e r i 1 . 5 . cédé 4 la projection d'un film qui Jaûressera t S L les usagers de l'automobile, intitulé r L a i S h v v S t l C .n d U J S b o u e i e ««'allumage . A U « u a u s ï m e obi l iT , £f t i f n ' t 0 U W s ' « Br4no>i épreuveï 'astoS mobiles de la saison seront passées a l ' f t ^ i i l Cette manifestation est due 4 ta^nér«tû^aes. S û « S

m ,^° U ? i e s . C n a n«Plon. Rappelons a n ™ £ ? , tours que l'entrée est entièrement gratuits ai l q u u n e surprise leur sera réservée sratuite eai

L E G R A N D P R I X D E M O N Z A Voici les résultats finals du Grand Prix s t s r

Vanti sur Alfa-Roméo, si" 38 "; 3e NUToUrt" *nr Talbot, 33' 15": 3e Momberg. sur s f e r o é d t e v ' « î £ j 4e Brimperi. sur A i f o ^ o S é o » ' a o ' ^ B s l r l s e l . ; sur Mercedes, 34' 30'', ^ ' w

RUGB

S U N I O N R A C T N G DUIvXXiRO^r&BIALjO I A B A T I R I S C L U B U L L O I S 1 A P A R 11 n j ( 3 e s s a i s d o n t 1 t r a n s f o r m é à 6 p . ( 2 c o u p » .

t r a n s f o r m é s Le rugby a repris au terrain de la rue Jeaane-i

a Arc. 4 st-Pol. devant un très grand nombre d*I fervent du ballon ovale. «"uiure ne».

A l'appel des équipes, on constate l'absence du, fameux international Coussarieu, qui devait fÎJ gurer dans le quinze dunlcerquois

Il est 15 h. 30 quand le coup de sifflet u t i n f 1 pour le coup d'envoi.

U fait bien chaud. Les équipiers t'en n — 1 uront. ^ ^ ^ ^ '

Dunkerque. des le début du Jeu. lance see avants. On sent tout son désir d'ouvrir. Les m u lées sont nombreuses et favorables 4 Dunter-i que et ceci lui permet de s'installer dans lés S9| mètres adverses. C'est de 14 que partira une - T - , que bien conduite sur sortie de mêlée. Après de] Jolies passes d etoute la ligne, l'attaque se ter-' niine sur le trols-quart Vidal, qui marquera daasl le coin.

Marty tentera la transformation, qu'il SJSJÉ 1 quera de Justesse.

Sur la fin de la mi-temps on notera une p*j-tte> très vire des deux équipe»: Ilbert sera touché es] l'objet de soins qui ne tarderont pas 4 le ra­nimer.

Aux dernières minutes de Jeu Vandenabettsi tentera, mai» vainement, trois nouveaux poiaasj

A la reprise, Dunkerque continue 4 dominer etj a ouvrir constamment le Jeu.

A l'Iris on se défend courageusement. Caris* tiaens de l'U.R.D.M. est touché 4 la mâchoire.

Après quelques belles initiatives de Vidal, deaj bleu et blanc. l'Iris se met 4 attaquer, n est. arrêté par Malo, qui repart. Ilbert marquant: dans le coin et Marty transformant. Sur fautes de Dunkerque, l'Iris obtiendra successivement detna coups francs, que Duplouy transforme, ce qat? tait six points.

Den minutes avant la Un, Vidal, après un rs-t marquable Jeu de passes, recevra la balle et lrav marquer sans que cet avantage soit transforme, .

La partie se termine sur 11 points 4 6. Arbitrage énergique et très coté de U , Bouché*

quan.

Les championnats des P. T. T-Au stand de la garnison de Lille, plus de trente

postiers disputèrent dimanche leurs chances. Après dn sévères luttes, l e classement t'établit comme) suit :

Tir Ltbol 4 MO m. t I. Idrto ; S. Espel - 3. Tnest , ten ; 4. Bas ; 5. Coustenoble  Crêpé : 7. Coboats, 8. Lévèque ; S- Cuérlneau ; 10. protbais i 11* prince, etc.

o n regretta l'absence des favoris, retenu* par Isa exigences du service.

tJgUlLLeTON OU 16 SEPTEMBRE 1929.— No S

J ' e u s u n i n s t a n t l ' idée d e m e p r é c i p i t e r h, t r a v e r s l e m a s s i f d e r n o d o d e n d r o n s , d e c o u ­rir v e r s c e l u i q u i i m p l o r a i t n o t r e p i t i é ; m a t s u n reft&rd d e D e l h i a m e c l o u a s u r p l a c e , e t j e d e m e u r a i i n e r t e , s a n s v o l o n t é , d e v a n t l e s d e u x g r a n d s y e u x n o i r s d e m a m a î t r e s s e .

Aujourd 'hu i , 4 p l u s i e u r s - a n n é e s d e d i s ­l a n c e , je m e r e p r o c h e e n c o r e m a l â c h e t é , t a i h o n t e d ' a v o i r c é d é a s s v o l o n t é d e

le lhia ; m a i s j ' é t a i s a l o r s s o u s le c h a r m e d e c e t t e fille e t , c o m m e je l 'a i d é j à di t , e l l e a v a i t e n e l l e u n te l p o u v o i r m a t m é t i a u e q u e j e m e s e n t a i s v e u l e e t l â c h e d è s q u ' e u e a s s i t p u r m o i s e s p r u n e l l e s é t i n c e l a n t e s .

N o o s c o n t i n u â m e s n o t r e c h e m i n e t a r r i ­v â m e s à l a p a g o d e s u r l e s e u i l d e l a q u e l l e n o u s l û m e s r e ç u s p a r u n v i e u x b r a h m m e A figure s o u r n o i s e .

Il n o u s i n t r o d u i s i t d a n s l e t e m p l e «rui é t a i t l o i n d 'ê tre a u s s i r i c h e q u e c e l u i d e R b a c a l z a r .

D e l h i a s 'a+wnoui l la d e v a n t l ' ido le , e t )e r i m i t a i , t a n d i s q u e d e r r i è r e n o u s , l e p r ê t r e i n d i e n m a r m o t t a i t d e v a g u e s p r i è r e s .

Q u e l q u e s I n d i e n s q u i s e truerraT l a p a e o d e s ' é t a i e n t , p a r r e s p e c t , d è s q u e f ions a v i o n s p a r u .

Lorsoue. ftsilna eut fini de. jjjrJBr,

t o u r n a v e r s m o i . J ' a t t e n d a i s c e m o m e n t a v e c i m p a t i e n c e , c a r r i e n n e m ' é t a i t p l u s d é s a ­g r é a b l e q u e l e s s i m a g r é e s a u x q u e l l e s j ' é t a i s o b l i g e d e m e l i v r e r p o u r n e p a s é v e i l l e r l a m é f i a n c e d e s b r a h m i u e s .

N o u s s o r t î m e s . D e l h i a n e p a r a i s s a i t p l u s s e s o u v e n i r d e

l ' i n c i d e n t q u i s 'é ta i t p r o d u i t , l ' i n s t a n t d'à» v a n L E l l e a v a i t r e p r i s s a m i n e s o u r i a n t e e t a f f e c t a i t u n e g a i e t é q u ' e l l e é t a i t l o i n d é p r o u ­v e r p e u t - ê t r e .

A la p o r t e d e l a p a g o d e , u n v i e i l l a r d s e p r é c i p i t a v e r s n o u s , s e c o n f o n d i t e n s a l a m a ­l e c s , p u i s d i t a D e l h i a :

— B e l l e p r i n c e s s e , to i q u i b r i l l e s c o m m e u n e p i e r r e p r é c i e u s e a u m i l i e u d e l a t r i b u d e s K a l a b h a ï , t o i q u i r e s p e c t e s c o m m e ' e u t o n p è r e l a g r a n d e l o i d e B r a h m a , v e u x - t u c o n n a î t r e l ' a v e n i r ?

D e l h i a e u t u n m o u v e m e n t d e r e c u l . — L ' a v e n i r . . . f i t -e l l e . . . A q u o i b o u t E s t -

o n j a m a i s s û r d ' a i l l e u r s d e c o n n a î t r e l'avj». n i r f . . . Q u i d o n c p o u r r a i t l i r e s u r l e K i t a b (1) d u D i e u ?

— M o i , r é p o n d i t l e v i e i l l a r d . . . E t il s ' i n c l i n a d e n o u v e a u . C é t a i t a n I n d i e n t r è s â g é , v ê t u d ' h a b i t s

s o r d i d e s . II é t a i t co i f f é d 'un t u r b a n c r a s ­s e u x e t l a l o n g u e b a r b e q u i lu i r e c o u v r a i t l a p o i t r i n e é t a i t é m a i l l é e d e m i e s d e p a i n , de d é c h e t s d e p a i l l e e t d e b r i n s d ' h e r b e . Il r é p a n d a i t a u t o u r d e lu i u n e o d e u r i n f e c t e e t f o n v o y a i t q u e . d e p u i s d e s a n n é e s , i l a v a i t r e n o n c é a u x p l u s s o m m a i r e s a b l u t i o n s . S e s j a m b e s n u e s é t a i e n t c o u v e r t e s d ' u l c è r e s e t s e s p i e d s , d ' u n r o u g e -vif, e m m a i l l o t t é s d e l i n g e s m a l p r o p r e s , é t a i e n t h o r r i b l e m e n t g o n ­fles.

Cet ê t r e r é p u e n a n t é t a i t o n f a k i r .

<U. U n e

D e l h i a é t a i t i m p r e s s i o n n é e m a l g r é t o u t p a r c e s i n g u l i e r p e r s o n n a g e q u i j o u i s s a i t , p a r a i t -i l , d u n e g r a n d e a u t o r i t é d a n s l a t r ibu . T o u s le r e s p e c t a i e n t à l ' é g a l d ' u n d i e u e t c e r t a i n s p r é t e n d a i e n t qu' i l é t a i t c e r t a i n e m e n t la u r e i n c a r n a t i o n » d e S i v â , l e g r a n d p r o p h è t e .

I l f a u t , c o m m e m o i , a v o i r v é c u l o n g t e m p s d a n s l ' I n d e p o u r s e f a i r e u n e i d é e d u p o u ­v o i r e t d e la p u i s s a n c e q u e l e s f a k i r s e x e r ­c e n t s u r l e s p o p u l a t i o n s .

I l f a u t d i r e a u s s i q u e l e u r v i e e s t c e l l e d e s a i n t s e t q u ' i l s s u i v e n t a v e c u n e o b s t i n a t i o n f a r o u c h e l e s r è g l e s i m p i t o y a b l e s d e l a re l i ­g i o n d e s y o g g i s .

L e s f a k i r s s o n t d e s ê t r e s q u a s i s u r n a t u ­r e l s d o n t l a v i e i n u t i l e e s t c e p e n d a n t l e p l u s b e l e x e m p l e d e c o u r a g e e t d e r é s i g n a t i o n q u i s e p u i s s e i m a g i n e r .

I l s d o i v e n t s u p p o r t e r a v e c p a t i e n c e l e s p a ­r o l e s i n j u r i e u s e s , n e m é p r i s e r p e r s o n n e e t n e p o i n t g a r d e r r a n c u n e à c e u x q u i l e u r o n t fa i t d u m a l . I l s d o i v e n t e f f a c e r l e u r s p r o p r e s p é c h é s e n s ' e n t r a t n a n t à r e t e n i r l e u r r e s p i ­r a t i o n , e x p i e r l e u r s f a u t e s e n s e l i v r a n t a u r e c u e i l l e m e n t l e p l u s a b s o l u , e t r é p r i m e r t o u s l e u r s d é s i r s e n l e u r i m p o s a n t u n fre in .

L e f a k i r q u i e s t p a r v e n u p a r u n e l o n g u e p a t i e n c e , à m o d i f i e r s a c o n s t i t u t i o n p h y s i ­q u e , a u p o i n t d e n e p l u s a v o i r r i e n d e c o m ­m u n a v e c l e r e s t e d e s m o r t e l s , r e ç o i t d e S i v à l e p o u v o i r d e l i r e d a n s l ' a v e n i r e t d ' é ­v o q u e r l e s E n t i t é s s u p é r i e u r e s d e l ' A s t r a l Il n e «Voit « v o i r p o u r v ê t e m e n t q u ' u n l a m ­b e a u d 'é tof fe , d o i t v i v r e « n m e n d i a n t , s a n s feu , l o g i s o n a b r i .

C e s h o m m e s p o s s è d e n t a u s s i l a f a c u l t é d s l i re d a n s l ' espr i t d a u t r u i e t d ' e x e r c e r s u r l e u r s s e m b l a b l e s u n p o u v o i r a b s o l u , -ce lu i , p a r e x e m p l e , d e l e s s u g g e s t i o n n e r s a n s c o n ­t a c t , s a n s m ê m e l e S e c o u r s d u r e g a r d .

J r I En , « t r a m e - Isrur b o t tsgyd ^ l / r t y ^ r j t , a u .

-;U" I ,èv#c- Je» - . - «UIT» nzafn

d é v e l o p p e m e n t i n f i n i de* l ' i n t e l l i g e n c e et, d e l a v o l o n t é .

S o n t - i l s s i n c è r e s ? S o n t - i l s d ' h a b i l e s s i m u ­l a t e u r s a b u s a n t d e l a c r é d u l i t é h u m a i n e ?

J e n'a i j a m a i s p u m e p r o n o n c e r a v e c c e r ­t i tude s u r c e p o i n t .

T o u t c e q u e je p u i s d i r e , c ' e s t q u e m o i , q u i s u i s a s s e z s c e p t i q u e e t n e c r o i s g u è r e a u x m i r a c l e s , j ' a i v u d e s f a k i r s a c c o m p l i r d e s c h o s e s t e l l e m e n t e x t r a o r d i n a i r e s q u e j e s u i s b i e n o b l i g é d e r é s e r v e r m o n o p i n i o n .

L e v i e i l l a r d d o n t n o u s v e n i o n s d e [ a i r e l a r e n c o n t r e , D e l h i a e t m o i , a t t e n d a i t t o u j o u r s d a n s u n e a t t i t u d e r e s p e c t u e u s e q u e la b e l l e I n d i e n n e s e d é c i d â t .

D e l h i a n e s e m b l a i t g u è r e c u r i e u s e d e c o n ­n a î t r e 1 a v e n i r , e t e u e a v a i t p e u t - ê t r e p o u r c e l a u n e r a i s o n s é r i e u s e , m a i s il e s t a p r é ­s u m e r q u e l a v o l o n t é d u f a k i r fut p l u s for te q u e l a s i e n n e , c a r e l l e d i t t o u t à c o u p :

— E h b i e n , s o i t . . . , p a r l e , je l ' écoute . L ' h o m m e s ' a s s i t a t e r r e , l e s j a m b e s c r o i ­

s é e s , d a n s l a p o s i t i o n d e c e s b o u d d h a s q u e l 'on r e p r é s e n t e e n s t a t u e t t e s , e t , a p r è s a v o i r a g i t é s a t ê t e d ' u n e f a ç o n b i z a r r e , p o s a s e s d e u x m a i n s s u r s a p o i t r i n e e t c o m m e n ç a d e p a r l e r .

C e f u r e n t d ' a b o r d d e v a g u e s p a r o l e s , u n b r e d o u i l l e m e n t c o n f u s d a n s l e q u e l l e s n o m s d e S i v a , B u r à , K h u d a e t V i c h n o u r e v e n a i e n t à c h a q u e i n s t a n t ; p u i s i l nai t u n a i r i n s ­piré . S e s y e u x t e r n e s b r i l l è r e n t d ' u n f e u é t r a n g e e t s a p h y s i o n o m i e , t o u t à l ' h e u r e b a n a l e e t c o m m u n e , m ' a p p a r u t s o u d a i n c o m ­m e m é t a m o r p h o s é e e t e m p r e i n t e d ' u n e m a ­j e s t é e x t r a o r d i n a i r e .

D e l h i a , q u e f o b s e r v a i s a t t e n t i v e m e n t , s e m b l a i t a f f r e u s e m e n t t r o u b l é e . Il é t a i t c e r ­t a i n q u e c ' é ta i t à c o n t r e - c œ u r q u ' e l l e a v a i t a c c e p t é l a propos i t ion , d u v ie iHard

P l l u j b U r / £ * t ^ ^

« »* c-nuet

n i r e t n ' a v a i t - e l l e p a s é t é t r è s - s a t i s f a i t e d e c e q u ' o n lu i a v a i t d i t .

F a n a t i q u e e t c r o y a n t e c o m m e e l l e l 'é ta i t , t o u t c e q u i t o u c h a i t a u g r a n d m y s t è r e d e l a v i e d e v a i t l ' i m p r e s s i o n n e r p l u s q u e d e rai ­s o n .

— F i l l e d e B r a h m a , c o m m e n ç a le v ie i l ­l a r d , l e s D i e u x I n d i e n s q u e n o u s r é v é r o n s e t q u i p r é s i d e n t a u x d e s t i n é e s d e s c h é t i f s h u m a i n s t 'ont c o m b l é e d è s l e b e r c e a u , d e t o u s l e s d o n s q u i p e u v e n t é c h o i r a u x ê t r e s f a ib l e s . I l s t ' o n t d o n n é l a beauté , la g r â c e e t l a r i c h e s s e . S u r t o n front p u r c o m m e l ' eau d e c r i s t a l q u i c o u l e d e s s o m -meLs d u P e n j â n â , i l s o n t m i s l a l u m i è r e ; d a n s t e s v e u x n o i r s , p r o f o n d s c o m m e le c i e l , i l s o n t m i s l ' i n t e l l i g e n c e , e t d a n s ton c œ u r i l s o n t i n s u f f l é le c o u r a g e e t la b o n t é . L e c h a r m e d i v i n e s t e n to i , m a i s t o n a m e , re ­b e l l e c o m m e u n e p a n t h è r e f a r o u c h e , n'a p a s t o u j o u r s s u s e pl ier a u x lo i s s u p é r i e u ­r e s T u a s pr i é le D i e u , tu a s o b s e r v é r i g o u ­r e u s e m e n t l a r è g l e in f l ex ib l e d u N i r v a n a , m a i s ton e s p r i t u a p a s e n c o r e s u s e d é g a g e r d e s j o i e s m a t é r i e l l e s de la v i e .

L e v i e i l l ard c o n t i n u a a v e c p l u s d ' a u t o r i t é : — T u n ' a s p a s s u r e f r é n e r t e s s e n s , e t

c ' e s t p o u r c e l a q u e tu s o u f f r e s a u j o u r d ' h u i . T o i q u i a v a i s é t é n o u r r i e d e s g r a n d s p r é ­c e p t e s d e B r a h m a , q u i a v a i s e n p a r t a g e t o u s l e s b i e n s q u ' u n e c r é a t u r e h u m a i n e p u i s s e d é s i r e r , t u a s v o u l u c o n n a î t r e l e b o n h e u r t e r r e s t r e . A u l i e u d e t ' é l e v e r c o m ­m e l a c o l o m b e a u x a i l e s s o y e u s e s , t u e s r e s t é e d a n s l e s b r o u i l l a r d s q u i c o u r e n t l e s o i r à r a s d u s o l . T u p o u v a i s ê t r e u n e d i ­v i n i t é , t u e s d e m e u r é s f e m m e et p o u r a t ­t e i n d r e l e s h a u t s s o m m e t s o ù b r i l l e l a l i -m i è r e d i v i n e , t u d e v r a s e n c o r e p a r c o u n r d e n o m b r e u x s t a d e s . . .

J d l e f a k i r s ' a r r ê t a , n o s , - e o H « „ T m a | M K

s u r s o n f r o n t , c o m m e s ' i l v o u l a i t cocnpriW m e r l e s i d é e s q u i s e p r e s s a i e n t e n fouler d a n s s a t ê t e , p u i s i l s e r e n v e r s a t r o i s f o i * e n a r r i è r e , d é c r o i s a s e s j a m b e s e t s e l e v a i d ' u n b o n d a v e c u n e v i g u e u r q u i m e sua>-p r i t c h e z u n v i e i l l a r d d é b i l e .

A l o r s , t e n a n t D e l h i a s o u s l a f l a m m e d s i s o n r e g a r d , i l a r t i c u l a l e n t e m e n t :

— I l t e s e r a b e a u c o u p p a r d o n n n é d a m a le s - ^ o u r d o s é l u s , p a r c e q u e t u a u r a s é*8 f e r m e d a n s t e s c r o y a n c e s e t q u e t u a u r a s e n t o u t e s c h o s e s o b s e r v é l a l o i d e K h u d a 3 m a i s l a f é l i c i t é s u p r ê m e , c e l l e q u i d o n n a a u x â m e s l a p a i x s o u v e r a i n e , t u n e l a c o n n a î t r a s p o i n t s u r c e t t e t erre . L b o r i s o i i e s t n o i r . . . , l e s o l e i l e s t c a c h é d e r r i è r e dtj g r o s n u a g e s s e '1res, l ' é t o i l e b l e u e nev b r i l l e p a s e n c o r e . J ' a i d i t . .

— M a i s l ' a v e n i r ?... l ' a v e n i r ?... suppl iâ t D e l h i a e n p r o i e à u n t r o u b l e é t r a n g e .

— J ' a i d i t . r é p é t a l e f a k i r e n c o u r b a i t » l a t ê t e . C e s o n t l e s p a r o l e s m ê m e s d e S iv f t o u i v i e n n e n t d e s o r t i r d e m a t o u c h e . . . A! t o i d e l e s i n t e r p r é t e r c o m m e e l l e s d o i v e n t l ' ê t re . . . Q u e K h u d a , n o t r e m a î t r e à t o u s * t ' a i t e n «a h a u t e p r o t e c t i o n .

E t l e v i e i l l a r d «'en a l l a d ' u n p a s c h a n c e , l a n t , a p r è s n o u s a v o i r s a l u é s d e l a m a i n .

D e l h i a é t a i t t o u t e t r o u M é e . J e p a s s â t m o n b r a s s o u s l e s i e n e t c o m m e m a m a i n ! s ' é t a i t a p p u y é e s u r s a p o i t r i n e . Je s e n t i s s o n c œ u r q u i b a t t a i t v i o l e m m e n t .

P o u r q u o i , l u i d i s - j e , a t t a c h e r q u e l o u t t I m p o r t a n c e a u x p a r o l e s d e c e t h o m m e T - , C ' e s t u n v i e u x f o u . . . e t l a m e i l l e u r e p r e u . v e c 'es t qu ' i l n ' a p a s p u v o u s p r é d i r e r a v e -n i r . I l a p r o n o n c é d e s p a r o l e s v a g u e s , 4 d o u b l e s e n s , j ' a u r a i s D U . e n f a i r e a u t a n * q u e lui».

U ••