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Un mémoire sur le basculement de la comptabilite du plan comptable générale congolais au système comptable OHADA, cas d'une société minière
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RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
1
INTRODUCTION
1. ETAT DE LA QUESTION
Le système comptable OHADA est un sujet d’actualité pour notre pays.
Plusieurs analystes ont déjà réalisé des études sur ce sujet. La plupart de ces études
ont conclu après analyse qu’il se dégage plusieurs points de convergences et de
divergences entre le SYSCOHADA et plusieurs autres référentiels utilisés. C'est
notamment les cas de :
- L’Inspecteur des Finances MIYAKUDI (2010) qui a parlé des innovations majeures
de l’OHADA par rapport au PCGC. Son étude a révélé que les innovations
apportées par le nouveau système rendent possible la tenue des comptes plus
transparents et plus fidèles afin de faire de la comptabilité un véritable outil de
développement social, économique, en particulier, et des Etats-parties, en
général.1
- Florence KASONYA KAMBERE(2010)2 qui lors de la comparaison du système
comptable congolais et du SYSCOHADA, a conclu après analyse qu’il se dégage
entre le PCGC et le SYSCOHADA des points de convergence et de divergence, le
PCGC accuse des faiblesses d'application car son application se limite au niveau
national et il y a lenteur dans le traitement des dossiers économiques. L'avantage
de l'application de SYSCOHADA est l'existence des normes uniques qui
s'appliquent dans la région et l'apport des innovations majeures intéressantes.
Contrairement à la plupart d’études théoriques sus évoquées, le présent
travail représente une modeste contribution à l’effort d’illustration concrète et
pratique de la conversion effective des états financiers issus du PCGC d’une société
minière congolaise en SYSCOHADA.
2. PROBLEMATIQUE ET OBJECTIF DE L’ETUDE
La RDC comme la plupart d’autres pays du monde, a mieux cerné la
nécessité d’asseoir l’organisation et la promotion des affaires dans le pays, sur les
bases solides de la meilleure connaissance et stricte application de la rigueur des
principes comptables.
1MIYAKUDI, innovations majeur du Syscohada sur le Plan Comptable Général Congolais, éd. B.E.C.I.F, 2011, p. 7.
2 Florence kasonya, Etude comparative du Syscohada par rapport au PCGC, sn, 2011.
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2
C’est dans ce cadre qu’en son temps, l’autorité financière de l’époque
avait conçu et mis en application le Plan comptable général congolais. Ce plan a eu
le mérite d’imposer l’utilisation à toutes les entreprises opérant dans le pays, les
mêmes règles comptables provenant d’un référentiel unique appelé PCGC. Celui-ci
mettait ainsi un terme aux recours parfois abusifs des autres référentiels de
différentes maisons mères et souvent d’origines étrangères. Situation qui ne donnait
pas l’occasion aux comptables, analystes financiers, l’Etat et divers autres utilisateurs
de la comptabilité de disposer d’une même lecture, compréhension et interprétation
des états financiers réalisées sur des bases différentes.
Sur la même lancée, la République Démocratique du Congo comme la
plupart des pays Africains, vit dans une période de la globalisation appelée
mondialisation où le monde est devenu de nos jours un vaste village planétaire.
Depuis une décennie, les relations internationales sont marquées par la globalisation
des échanges. Les autorités financières, les investisseurs ainsi que les analystes
financiers souhaitent que les nations se regroupent en union économique.
C’est pour être fort et éviter d’être isolé que la République Démocratique
du Congo a adhéré à plusieurs organisations internationales et régionales : la CEEAC,
la CPGL, la SADEC,… pour ne citer que celles-là. Raison pour laquelle, la RDC s’est
dotée des instruments techniques et juridiques appropriés qui sont censés faciliter et
consolider son adhésion et de son intégration dans la zone OHADA.
L’appartenance de la République Démocratique du Congo à tous ces
multiples espaces économiques pose un certain nombre de problèmes mais procure
aussi certes plusieurs avantages. Tel est le cas du système comptable OHADA qui est
un système unifié et harmonisé du droit des affaires des plusieurs pays Africains et
qui s’est appuyé sur des normes internationales susceptibles d’améliorer la
compréhension des états financiers des investisseurs internationaux et régionaux. Ce
système a aussi la grande particularité d’être conçu en fonction des réalités Africaines
qu’on retrouve dans la plupart des micro-entreprises africaines qui sont souvent
ignorées par les systèmes comptables occidentaux.
Ce système comptable OHADA, entré en vigueur le 12 septembre 2012
en République Démocratique du Congo, présente beaucoup d’inquiétudes à plusieurs
comptables et analystes financiers de notre pays habitués au Plan comptable Général
Congolais qui ne semble pas selon eux manquer des valeurs intrinsèques valables. Au
lieu d’abandonner le PCGC qui dispose certes selon eux des plusieurs atouts, il aurait
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3
fallu simplement procéder à l’intégration de quelques aspects forts du système
comptable OHADA dans le Plan comptable Général congolais.
La publication d’informations comptables et financières est un moyen
privilégié de communication entre les entreprises et ses parties prenantes. De ce fait
la plus grande préoccupation des analystes financiers comme de entreprises est de
bien arriver à faire la conversion des états de synthèse et de présenter une bonne
balance d’ouverture selon le SYSCOHADA, de maîtriser donc le passage du PCGC au
SYSCOHADA.
Un schéma général de basculement préparé par des professionnels
existe et peut servir de guide. Mais pour notre part à travers cette étude, nous nous
fondant sur un cas particulier d’une entreprise du secteur minier, nous nous
attardons à ressortir clairement les difficultés de la conversion en SYSCOHADA d’une
comptabilité régulièrement tenue en PCGC en vue de présenter une situation
d’ouverture dans le nouveau système adopté.
3. INTERET DE L’ETUDE
L’OHADA qui a l’avantage d’éditer des normes sur les mines, l’eau, les
forêts et plusieurs autres réalités africaines peut permettre à nos gestionnaires et
analystes financiers de relever leur niveau du point de vue régional et en leur
donnant la possibilité d’œuvrer et de demeurer efficace dans tous les états partis.
4. HYPOTHESE DE TRAVAIL
Pour atteindre les objectifs que nous nous sommes assignés au départ de
notre étude, notre hypothèse de travail consiste à affirmer qu’il existe à plusieurs
niveaux de nombreuses difficultés qu’il convient de cerner lors du basculement des
comptes en OHADA, particulièrement des problèmes liés à la première application
du SYSCOHADA.
La question étant très vaste compte tenu du temps imparti, nous avons
estimé nécessaire de nous attarder sur le basculement de la balance d’ouverture
afin de pouvoir dresser l’état de situation financière en SYSCOHADA pour débuter
une comptabilité en conformité à l’acte uniforme du droit comptable
La tentative actuelle du basculement de la comptabilité représente à
notre humble avis un moyen privilégié de rapprocher les opérateurs économiques
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4
congolais habitués au PCGC autour des questions majeures d’application du
SYSCOHADA.
5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Dans le cadre de l’élaboration de notre travail, nous avons utilisé diverses
méthodes qui nous ont permis à collecter les informations pour la conception de ce
travail.
- La méthode analytique et comparative, a permis de soumettre chaque compte
de la balance à un examen à la lumière de deux référentiels qui sont le PCGC
et SYSCOHADA.
- La technique documentaire, l’acte uniforme portant harmonisation des
comptabilités sises états-parties de l’OHADA, la loi 76/020 du 16 juillet 1976
portante normalisation de la comptabilité au Congo, la balance des comptes
au 31/12/2011 et les états financiers de la société GTL ont servi de
documentation de base à notre étude.
6. DELIMITATION DU TRAVAIL
Le basculement devant s’opérer à une date précise, nous avons choisi la
balance et les états financiers de la société Groupement du traitement du terril de
Lubumbashi arrêtés au 31/12/2011 comme cadre de notre expérimentation.
7. CANEVAS DU TRAVAIL
Outre, la conclusion qui apportera une synthèse succincte de la manière
dont l’étude a été abordée, il convient de souligner que le développement de ce
travail en cinq chapitres est précédé de la présente introduction.
Ainsi, le travail comprend cinq (5) importants chapitres dont le premier a
traits aux généralités sur les états financiers, le deuxième et le troisième sont
essentiellement axés sur la présentation du plan comptable général congolais et du
système comptable OHADA, le quatrième sur la présentation de la Société
Groupement pour le Traitement du Terril. Ils sont enfin suivis d’un cinquième et
dernier chapitre qui examine le basculement du Plan PCGC au SYSCOHADA dans
cette entreprise.
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8. DIFFICULTES RENCONTREES
- La difficulté d’incorporer dans le compte de résultat de la période les écarts
d’évaluation dus à la première application du SYSCOHADA ;
- Le retraitement des immobilisations doit se faire par le pouvoir habile le plan
d’amortissement dépend de la politique de l’entreprise ;
- La comptabilisation par composant majeur demande le recours à un
consultant pour l’expertise du terrain.
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CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ETATS FINANCIERS
SECTION 1 : Définitions de la comptabilité
L’association Américaine de Comptabilité (American Accounting
Association) définit la comptabilité comme étant un système d’identification, de
mesure et de communication des informations de nature économique dans le but
d’éclairer les jugements et les décisions des utilisateurs de ces informations.1
La comptabilité est définie comme un ensemble de systèmes
d’information subjectif ayant pour objet la mesure de la valeur des moyens et des
résultats d’une entité2
La comptabilité est un système d’organisation de l’information
financière permettant :
- de saisir, de classer, d’enregistrer des données de bases chiffrées ;
- de fournir après le traitement approprié, un ensemble d’informations
conformes aux besoins des divers utilisateurs. ces utilisateurs sont :
L’entreprise, les administrations fiscales et sociales, les tiers concernés
par la vie de l’entreprise.3
Section 2 : Mission de la comptabilité4
La comptabilité a pour mission la saisie, le traitement et la présentation de
l’information économico-financière.
2.1. La saisie des informations
L’entreprise est le lieu de transit de nombreux flux économiques qui
doivent être mémorisés car ils sont la base essentielle de l’information. La
comptabilité a donc pour première mission d’être la mémoire écrite des informations
à conserver.
1 David Kamdem, système comptable OHADA « comptabilité générale », éd.Dianoia, 2004, p 7.
2 Collecte Christine et al, Comptabilité financière normes IFRS versus normes françaises, 9éd. Dunod, 2011, p
13 . 3
William, MBUYAMBA, ce qu’il faut savoir sur organisation comptable, édition sphinx, Kinshasa, 2008, p 18. 4 Idem , p 19
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2.2. Le traitement de l’information
L’information saisie est une information brute difficile à utiliser
directement, il faut donc la traiter pour la rendre utilisable. Ce traitement consiste
en :
- Regroupements divers permettant des analyses appropriées ;
- Situations de synthèse
- Vérification multiple. 1
2.3. La présentation de l’information
La comptabilité est un langage qui traite par des chiffres la situation
économique d’une entreprise. Pour que la traduction soit exacte et reflète la réalité,
il est nécessaire de s’accorder sur des principes qui soient reconnus par tous. C’est la
garantie d’une présentation des données comptables conformes à la réalité.
Section 3 : Le rôle de la comptabilité 2
La comptabilité est un instrument de synthèse le plus efficace pour
présenter les résultats avec possibilité d’application des techniques modernes de
traitement de l’information.
Section 4 : Normalisation de la comptabilité
4.1. Définition de la normalisation 3
André-Brunet, président de la commission de la normalisation comptable
française, définit la normalisation comme étant l’ensemble des règles plus au moins
complexes, appliquées soit à titre bénévole soit en vertu des dispositions légales ou
contractuelles par un ensemble d’entreprise relevant ou non d’une même profession.
Pierre LAUZEL considère la normalisation comptable comme étant
l’ensemble coordonné des recherches, propositions et actions qui ont pour objet
d’améliorer la doctrine comptable et la signification des documents.
1 William, MBUYAMBA, op . cit, p. 19 2 idem, p 19
3 ibidem, p 19
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4.2. Formes de normalisation 1
Les formes de la normalisation peuvent être rangées en deux groupes
principaux qui peuvent évidemment être combinables en sous groupes.
- La normalisation due à l’initiative privée ; - La normalisation d’ordre règlementaire limité
La normalisation comptable peut n’être axée que sur les états financiers
annuels, mais elle peut être aussi plus étendue et porter en amont de ces états
financiers sur un Plan Comptable fixant l’intitulé, la classification voire même la
codification des comptes à utiliser ainsi que leurs règles de fonctionnement.
4.2.1. Normalisation des états financiers annuels
Cette normalisation propre aux pays Anglo-Saxons concerne :
- La présentation des états financiers ;
- Le contenu de leurs diverses rubriques ;
- Les méthodes d’évaluation des différentes postes.
Elle ne se limite pas aux états financiers et remonte quelque peu en amont
pour justifier le contenu des postes et les rubriques des états financiers. Elle est
amenée à indiquer comment analyser et comptabiliser les opérations de l’exercice et
aussi comment assurer la fiabilité et le contrôle des informations.
4.2.2. La normalisation avec le plan comptable
Dans cette approche propre à la majorité des pays d’Europe centrale
(France, Allemagne, Espagne, Italie, etc.), les dispositions normatives portent sur non
seulement les états financiers mais aussi les comptes à ouvrir avec leurs intitulés,
leurs règles de fonctionnement, leurs classifications et leurs codifications.
4.2.3. La normalisation comptable sur le plan international
Sous la pression constante des marchés financiers et dans un contexte de
la mondialisation de l’économie, les normes internationales IAS/IFRS se mettent en
place et permettent progressivement d’adopter un langage commun. Plusieurs
1 William ,MBUYAMBA, op cit., p. 19
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professionnels se sont organisés pour élaborer un référentiel de consensus
susceptible d’être adopté par tous. C’est le cas de l’élaboration des IFRS.
Section 5 : Les états financiers
5.1. Définition :
Ce sont des documents de synthèses établis périodiquement par les
dirigeants d’une entité et qui contiennent les informations sur leurs situations et
performances.
5.2. Le types des états financiers
Il faut distinguer les états financiers annuels des états financiers
intermédiaires établis pour des événements inférieurs à une période d’une année.
Il faut également distinguer les états financiers historiques concernant les
informations financières sur les opérations passées dans une organisation, des états
financiers prévisionnels concernant les informations financières sur les opérations et
événements futurs.
Il existe aussi une différence entre les états financiers individuels relatifs
aux informations financières d’une entité et les états financiers consolidés qui
présentent les informations financières d’un groupe d’entreprise.
5.3. Le but des états financiers
Les normes internationales indiquent le but des états financiers comme
étant la satisfaction aux besoins d’information d’un grand nombre de catégories
d’utilisateurs. Les états financiers ont une grande importance pour les actionnaires,
l’Etat, les gestionnaires, pour ne citer que ceux-là parce qu’ils constituent la finalité
même de la comptabilité.
5.4. Les composantes des états financiers
Les composants des états financiers dépendent d’un Etat à un autre, d’un
système comptable à un autre.
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En République Démocratique du Congo ou mieux en système comptable
congolais en cours d’abandon, les états financiers comprennent :
1. Le bilan ;
2. Le compte de résultat ;
3. Le tableau de financement ;
4. Le tableau économique, fiscal et financier.
5.4.1. Le bilan
5.4.1.0. Définitions :
L’origine du mot bilan est latine « Bis signifie deux et Lans qui signifie
plateau ». Etymologiquement le bilan indique un tableau composé de deux plateaux,
d’un côté les emplois et de l’autre côté les ressources.1
- Approche statique
Le bilan est un document de synthèse présentant la situation juridique,
économique et financière de l’entreprise à un moment donnée. Il est le reflet plus au
moins fidèle de la situation de l’entreprise à une date donnée.2
- Approche dynamique
Le bilan est une synthèse des flux ou d’un dynamisme d’activités au cours
de l’exercice comptable.3
5.4.2. Le tableau de formation de résultat
Cet état explique la formation du résultat de la période apparaissant au
bilan. Si le bilan est une photographie (image instantanée à un moment donné), le
compte de résultat est un film ou une succession des plusieurs opérations (images)
réalisés au cours d’une période.4
1 ALAIN FAYEL, Comptabilité générale de l’entreprise, Dunod, 2006, p. 28
2 KINZONZI, « Comptabilité générale » ; Gestion et développement, volume I, p.11
3 Louis, SAMBA ZAMAMBU, « Comptabilité générale », Afrique édition 2000, p.11
4 LUSENDI, Cours de SYSCOCO, 2009-2010, p.10
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5.4.3. Le tableau de financement
Il permet de saisir les mouvements des flux ayant affectés les éléments de
l’actif et du passif du patrimoine de l’entreprise et décrit la façon dont au cours de
l’exercice, les ressources ont permis de faire face à ses besoins. 1
Le tableau de financement représente une analyse des emplois et des
ressources à plus d’un an et une analyse de l’évolution du fonds de roulement devant
l’exercice.
5.4.4. Le tableau économique, fiscal et financier
Ce sont des tableaux qui expliquent le silence des autres états financiers,
pour plusieurs plans comptables, c’est un état annexe. Une annexe est un document
joint au bilan et au compte de résultat qui explique les variations des comptes d’un
exercice à l’autre.2
1
MUBENGA, TSHILOBO, « Cours de séminaire financier » sl, sd ,p.22 2
KINZONZI, op. cit., p. 263
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CHAPITRE II : PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE GENERALE CONGOLAIS
2.1. Genèse du P.C.G.C. :
Le PCGC est né d’abord et avant tout de la nécessité de normaliser les
pratiques et les documents comptables au Zaïre. Il était devenu en effet difficile sinon
aléatoire de « lire » ou « d’interpréter » les états financiers correctement parce que
un certain nombre d’entreprises avaient pris peu à peu une grande liberté avec la
variété des systèmes comptables appliqués au Zaïre à l’époque.
Un nombre d’entreprises avaient élaboré leurs propres terminologies et
techniques comptables en fonction de leurs origines, de leurs besoins d’informations
ou des exigences des groupes auxquels elles appartiennent.1
L’élaboration du PCGC s’est avérée nécessaire afin de remédier aux
méfaits des autres systèmes comptables en application au Zaïre. C’est pour
permettre à l’entreprise et à ses différents partenaires (actionnaires,
commissionnaires aux comptes, banquiers, bailleurs de fonds, pouvoir public, fisc,
comptables nationaux) de trouver sur le même support toutes les informations dont
ils besoins.2
Le Plan Comptable Général Congolais se présente comme les produits
d’un effort de réflexion concertée purement congolaise, visant par la confrontation
des apports positifs des plans comptables antérieurs et des réalités congolaises et à
doter le Congo d’un plan conforme aux impératifs de la révolution économique, un
plan qui permet d’établir entre pouvoirs publics, dirigeants, agents économiques et
comptables une collaboration confiante et efficace.3
2.2. Définition du plan comptable :
Un Plan Comptable est un ensemble des règles qui se rapportent à
l’organisation et à la tenue de la comptabilité liée à un espace donné. En RDC, il y a
un Plan Comptable qui est l’aboutissement des normalisations comptables en RDC. 4
1
KINZONZI , op.cit, p.263 2 I
dem, p.264 3
Le Plan Comptable général Congolais. 4 LUSENDI MATUKAMA, « Audit Comptable et financier », édition CERIEP, Kinshasa, 2011
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Un Plan Comptable est un ensemble, un tout présenté sous forme de
document qui contient les dispositions visant l’uniformatisation des comptabilités et
l’aspect doctrinal à travers des principes généraux.1
2.3. Le contenu du Plan Comptable Général Congolais
Le contenu du P.C.G.C est fixé par l’ordonnance n°76/150 du 16 juillet
1976 fixant le Plan Comptable Général Congolais.
Pour qu’un Plan Comptable soit appliqué, il faut une loi, c’est la loi
76/020 du 16 juillet 1976, cette loi portant normalisation de la comptabilité au
Congo, Cette loi comprend :
1. Les dispositions générales relatives à la tenue des livres et documents
comptables obligatoires (journal, livre d’inventaire, livre de paie et autres
registres et documents) sont les suivantes :
- La comptabilité est tenu puis justifiée et approuvée par une pièce
justificative ;
- L’exercice comptable coïncide avec l’année civile sauf si : le début de
l’activité intervenant en cours de qui le premier exercice comptable
prend fin le 31 décembre de la même année ;
- Lorsque la fin de l’exercice intervient en cours de l’année et que le
dernier à la date de cessation.2
2. Les dispositions techniques comprennent les principes généraux et les règles
de comptabilisation.
1° Les principes généraux :
Les principes généraux suivants doivent être respectés :
Le bilan d’ouverture doit correspondre au bilan de clôture de l’exercice
précédent ;
Les éléments des postes d’actif et du passif doivent n’être évalués
séparément, aucune compensation ne pouvait être effectuée ;
1 KINZONZI, op.cit. p264
2Plan Comptable Général Congolais p7
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14
Les amortissements doivent être constitués quelque soit la nature du résultat,
leur montant est déterminé conformément aux règles, à l’usage, il peut être
constaté des dépréciations autres que celles dues à l’usage et au temps etc.
2° Les règles de comptabilisation :
Les règles de comptabilisation doivent être respectées. Parmi ces règles, il y
a lieu de citer :
1. Les modalités d’enregistrement des opérations doivent être conçues
de manière à permettre une connaissance constante de sa situation
patrimoniale, toutefois ceux qui n’ont pas les moyens de tenir cet
inventaire peuvent recourir au système de l’inventaire intermittent.
2. Les engagements importants de toute nature pris ou reçus par
l’agent économique doivent être comptabilisés dans des comptes
spécialement ouvert à cet effet.
3. Les charges et les pertes d’une part, les produits et profits d’une
autre part, sont classés par nature.
4. L’inventaire extra-comptable des stocks, est effectué au moins une
fois par exercice et nécessairement à la clôture de celui-ci, si l’agent
économique ne procède pas à l’inventaire permanent.
3° Les autres éléments du PCGC se rapportent à ce qui suit :
1. Les règles d’évaluation :
Traitant les principes régissant l’évaluation des immobilisations des titres
et des stocks et des questions relatives aux dépréciations et à la réévaluation.
2. Les cadres des comptes :
Le cadre des comptes codifié à deux chiffres et réparti en 10 classes. Le
cadre des comptes regroupe les comptes de mouvement et de situation de la
période. Sa lecture se fait de haut, en bas, de gauche et à droite.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
15
3. Les fiches de comptes :
Les fiches de comptes reprennent pour chaque compte du cadre des
comptes, son contenu et ses modalités de fonctionnement.
Ces fiches concernent les dix classes des comptes suivants du PCGC :
Classe 1 : Comptes de fonds propres et emprunt à plus d’un an
La classe 1 permet l’enregistrement des opérations afférentes aux fonds
propres et aux emprunts à plus d’un an. Elle permet à travers les comptes de
mouvements correspondants de suivre l’évolution des moyens de financement que
l’agent économique utilise en propre de façon permanente où durable, et à travers
les comptes de situation de déterminer les fonds propres et emprunt à plus d’un an
mis à la disposition de l’agent économique à la clôture de la période.1
Classe 2 : Comptes des valeurs immobilisées et engagées
Les comptes d’immobilisations comprennent toutes les immobilisations
corporelles ou corporelles existant chez l’agent économique affectées ou non aux
opérations professionnelles. Même si elles sont entièrement amorties, du moment
qu’elles n’ont pas disparu, sont encore à rester durablement sous la même forme
économique. 2
Classe 3 : Comptes de stocks
Les comptes de la classe 3 enregistrent les opérations concernant les
stocks de l’agent économique. Les stocks sont stockés, d’une part, en fonction de leur
utilisation dans l’entreprise, d’autre part, en fonction de leur état d’avancement dans
l’élaboration. 3
Classe 4 : Comptes de tiers et de régularisation
Les comptes de la classe 4 enregistrent les opérations concernant les
relations avec les tiers. Par extension les comptes de régularisation enregistrent les
charges et les produits à répartir dans le temps de manière à rattacher à une période
1 Plan Comptable Général Congolais, P 23
2 Idem P. 34
3 Ibidem P. 45
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déterminée toutes les charges et tous les produits la concernant effectivement et les
charges à étaler sur plusieurs exercices, sont également dans classe 4. 1
Classe 5 : Comptes financiers
Les comptes de la classe 5 enregistrent au cours de la période les
opérations relatives aux espèces chèque, effet de commerce, coupons et les
opérations faites avec les institutions financières : banques ou autres établissements
spécialisés, chèques postaux, agent de charge etc.2
Par extension la classe 5 retrace aussi les mouvements relatifs aux titres à
court terme, aux emprunts et aux prêts à moins d’un an.
Classe 6 : Comptes des charges et des pertes par nature
La classe 6 est destinée à enregistrer les charges et les pertes par nature.
Les charges sont la conséquence de l’exploitation courante de l’agent économique au
cours d’une période. Les pertes correspondent à des opérations qui ne se rapportent
pas à l’exploitation courante ou qui se rapportent à des exercices antérieures. Elles
doivent être comptabilisées distinctement des charges d’exploitation.
Les charges sont classées elles-mêmes en deux groupes les
consommations intermédiaires et les composantes de la valeur ajoutée. Les
consommations intermédiaires sont des charges de production de biens et services
acquis à l’extérieur de l’unité comptable. Les composantes de la valeur ajoutée sont
les charges qui pour les économistes, servent à rémunérer les facteurs de production.
Au niveau de l’agent économique il s’agit du travail charges de personnel, de l’Etat
(impôt), des capitaux empruntés (intérêts) ou des capitaux empruntés (intérêts) ou
des capitaux propres. 3
Classe 7 : Comptes de produits et de profits par nature
La classe 7 est destinée à enregistrer les produits et profits par nature.
Ces produits sont la conséquence de l’exploitation courante de l’agent économique
au cours d’une période. Les profits correspondent à des opérations qui ne rapportent
pas à l’exploitation courante ou se rapportent à des exercices antérieurs.
1 Plan Comptable Général Congolais, P. 56
2 Idem 67
3 Ibidem 78
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
17
Ils doivent être comptabilisés distinctement des produits d’exploitation.
Les produits résultant de la vente de biens ou services, de la production de biens ou
service non encore vendue, ou livré soi-même, d’opérations diverses, de rapports
avec l’Etat ou d’opérations financières. 1
Classe 8 : Comptes de stocks de gestion
La classe 8 regroupe les soldes de gestion. Leur calcul est explicité dans le
tableau de formation de résultat dont l’établissement en fin de période doit être
conforme au modèle repris au titre 6.
Outre les soldes faisant l’objet des fiches ci-après le tableau de formation
du résultat permet de déterminer le cash flow par la sommation des comptes bruts
d’exploitation « 82 » et Résultat brut hors exploitation « *82 » déduction faite des
contributions sur les revenus professionnels et locatifs « 86». 2
Classe 9 : Comptes analytique d’exploitation
Les comptes de la classe 9 sont réservés à l’élaboration de la comptabilité
analytique. Le classement des charges par nature en comptabilité générale implique
pour le calcul des prix de revient comme pour tout calcul qui reclasse les charges par
centre de gestion, la tenue de comptabilité analytique séparées.
L’indépendance des systèmes est assurée par le jeu des comptes
« réfléchis » dont l’objet est d’assurer la concordance des analyses effectuées et de la
comptabilité générale.
La reprise des charges et des produits réfléchis permet de développer des
systèmes d’analyse comptable variés que l’on choisira en fonction des règles de
gestion que l’on s’impose. Les règles débordent en partie de l’activité, de l’agent
économique, en partie de sa structure.3
1 Plan Comptable Général Congolais, P. 89
2 Idem P. 99
3 Ibidem P. 112
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Classe 0 : Comptes spéciaux
Les comptes spéciaux sont des comptes qui enregistrent des opérations
particulières dans leur nature et ne figurent pas dans les classe 1 à 9, ils comprennent
entre autres les comptes d’engagements et les comptes intermédiaires.
Les comptes d’engagement enregistrent la valeur des opérations
résultant de liens juridiques actuels et dont l’exécution pourrait modifier le montant
de la constance du patrimoine ou le résultat de l’agent économique.
Les comptes intermédiaires sont des comptes qui reclassent et
enregistrent en conservant les évaluations, les éléments des comptes et de sous
comptes de la comptabilité générale en fonction du cadre global de la comptabilité
nationale.1
4. La liste des comptes
La liste des comptes indique pour un Plan Comptable donné, les comptes
obligatoirement pour l’utilisateur du Plan, à condition naturellement que les
éléments de leur contenu se retrouvent dans son patrimoine ou dans sa gestion.
Dans le cadre du Plan Comptable Général, cette liste correspond aux
comptes présentés ci-dessus dans le cadre des comptes et les fiches de compte. C’est
cette liste qui est la base de l’utilisation des nomenclatures à structure fixe en vue de
l’élaboration des tableaux de synthèse.
Cette liste sert aussi de base des comptes divisionnaires et des sous
comptes au niveau des Guides Comptables Sectoriels ou Professionnels ou des Plans
Comptables des agents économiques. 2
5. Nomenclatures à structure fixe
Les nomenclatures à structure fixe permettent d’ouvrir des sous comptes
satisfaisant à la fois les besoins de l’Etat en matière d’information économique et les
nécessités de gestion des agents économiques. Les agents économiques effectueront
en accord avec les administrations intéressées, à partir des quatre nomenclatures
1 Plan Comptable Général Congolais, P. 130
2 Idem, P. 134
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
19
cadres, les développements qui s’avérons nécessaires. Ce sont les nomenclatures des
biens et services, des immobilisations corporelles, des charges de personnel et des
contributions et taxes. Ces nomenclatures à structure fixe assurent de plus la liaison
entre l’organisation comptable propre à chaque agent et les cadres de référence de la
comptabilité nationale. 1
6. Tableau de synthèse
Le Plan Comptable général Congolais reprend quatre tableaux de
synthèse : le tableau de formation du résultat, le bilan, le tableau de financement, et
le tableau économique, fiscal et financier.
Le plan comptable général congolais prévoit 3 modèles des tableaux des
synthèses.
Modèle normal
Modèle simplifié
Modèle réduit
Pour l’application des dispositions du P.C.G.C. les agents économiques
sont classés en trois catégories : les agents de première catégorie sont soumis à la
disposition générale et présentent leurs états financiers selon le modèle normal. Les
agents de deuxième et troisième catégories sont soumis à des dispositions
simplifiées. Appartiennent à la deuxième et troisième catégorie les agents reconnus
comme tels par l’organe administratif compétent en l’occurrence O.P.E.C. Ils
présentent leurs états financiers respectifs suivant le modèle simplifié et réduit.
7. TERMINOLOGIE EXPLICATIVE
Elle consiste à l’explication des termes les plus usités dans le Plan
Comptable Général Congolais.
1Plan Comptable Général Congolais, P. 135
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
20
CHAP III : LA PRESENTATION DU SYSCOHADA
SECTION 1 : La genèse de l’OHADA1
Le traité relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique est une
nouvelle illustration de la volonté de regroupement qui anime les Etats africains
après la décolonisation et qui s’est, jusqu’à ces dernières années manifesté à travers
une multitude d’organisations d’intégration dont certaines sont à caractère politique
(OUA, remplacé depuis le dernier sommet des chefs d’Etats par l’union africaine),
d’autres à caractère économique (COMESA,CEDEAO, UEMOA, CEMAC, UMA, BAD,
OAPI, CIMA, CIPRES, BCEAO, BEAC , la dernière en date étant le NEPAD).2
L’OHADA n’est pas née de la seule initiative des seuls chefs d’Etats
africains de la zone franc ; elle aussi et surtout une idée, voire une exigence, des
opérateurs économiques africains qui revendiquent l’amélioration de
l’environnement juridique et judiciaire des entreprises afin de sécuriser leurs
investissements. En effet, devant le ralentissement des investissements consécutifs à
la récession économique et à l’insécurité juridique et judiciaire qui sévissaient dans
cette région à partir des années 1980, il s’agissait de redonner aux investisseurs, tant
nationaux qu’étrangers, afin de favoriser le développement de l’esprit d’entreprise et
d’attirer les investissements extérieurs.
Outre l’environnement économique international qui l’impose, plusieurs
raisons généralement sont évoquées pour justifier la création de l ’OHADA. En effet
la diversité qui caractérise les législations africaines est un handicap pour la création
d’un espace économique intégré, d’une part, et, d’autre part, cette diversité est
accompagnée d’une insécurité juridique et judiciaire, conséquence de la vétusté et
de la caducité des législations applicables, qui décourage les investisseurs privés.
Enfin, l’intégration juridique présente plusieurs avantages car elle permet au
continent africain de s’insérer dans les circuits des échanges internationaux.
1 Alphousseinie, MOULOUL, le régime juridique des sociétés commerciales dans l’espace OHADA. L’exemple du Niger, thèse de doctorat, (Université de Paris I, mars 2005) ; P. 13-20, Panthéon Sorbonne. Sn, Niamey, 2008.
2 OHADA, Traité et actes uniformes commentés, p. 31
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
21
Le processus ayant conduit à la naissance de l’OHADA1 est le suivant :
1. Ouagadougou (Burkina Faso), Avril 1991 : Réunion des ministres des finances
conception du « projet d’harmonisation du droit des affaires en Afrique».
2. Paris (France), octobre 1991 : Réunion des ministres des finances : formation
la « mission »de sept (7) membres.
3. De mars à septembre 1992 : la mission effectue des visites dans les différents
Etats de la zone franc : information et sensibilisation des autorités ; Etat des
législations appliquées.
4. Yaoundé(Cameroun) ,16 Avril 1992 : Réunion des ministres des finances ; Me
Kéba M’BAYE présente son premier rapport.
5. 17 septembre 1992 : Réunion des Ministres des Finances de la zone Franc. Me
Kéba MBAYE présente son rapport de mission. Le projet est adopté.
6. Libreville (Gabon), les 5 et 6 octobre 1992 : Conférence des Chefs d’Etats de
France et d’Afrique :
Le Président Abdou DIOUF (Sénégal) présente l’économie du projet
OHADA ;
Le projet est adopté par les Chefs d’Etats africains de la Zone Franc ;
Ouverture du projet aux Etats autres que ceux de la Zone Franc ;
Formation d’un Directoire de trois (3) membres présidé par le Juge Kéba
M’BAYE et composé de Martin KIRSCH, et Michel GENTOT.
7. Dakar (Sénégal), novembre 1992 : Réunion des Ministres de la Justice :
décision de création dans chaque Etat, d’une Commission de 5 membres.
8. Dakar (Sénégal), les 18 et 19 décembre 1992 : Réunion des Ministres de la
Justice. Les Ministres demandent au Directoire de préparer le futur Traité et
d’établir l’ordre des Prioritaires des matières à harmoniser.
9. Abidjan (Côte d’Ivoire), les 19 et 20 avril 1993 : Séminaire sur l’harmonisation
du Droit des Affaires dans les Etats de la Zone Franc. Le séminaire teste la
technique de préparation des textes prévus par le Directoire. Constitution des
Commissions Nationales.
1I Alphousseinie, MOULOUL, Op cit. P.19
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
22
10. Libreville (Gabon), les 7 et 8 juillet 1993 : Réunion des Ministres de la Justice.
Examen du projet de traité.
11. Abidjan (Côte d’Ivoire), les 21 et 22 septembre 1993 : Réunion des Ministres
de la Justice suivie de celle des Ministres des Finances. Le projet de Traité est
finalisé.
12. Port-Louis (Ile Maurice), le 17 octobre 1993 : Réunion de la conférence des
pays ayant en commun l’usage du Français. Signature du Traité portant
création de l’OHADA.
13. Ouagadougou (Burkina Faso), les 14 et 15 mars 1994 : Premier Séminaire des
Commissions Nationales. Adoption d’une méthode de travail commune. Une
Commission Centrale, dans laquelle chaque Etat partie est représenté, dégage
un consensus permettant de finaliser chaque projet d’Acte Uniforme.
14. Lomé (Togo), le 24 octobre 1994 : Réunion des Présidents des Commissions
Nationales. Examen des avants projets des premiers Actes Uniformes.
15. Lomé (Togo), les 25 et 26 octobre 1994 : réunion des Ministres de la Justice
des Etats signataires du Traité. Examen du projet de création de l’Ecole
Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA) et de la mise en place des
institutions de l’OHADA.
16. Biarritz (France), le 8 novembre 1994 : Conférence des Chefs d’Etats de France
et d’Afrique. Les Etats signataires du Traité OHADA soulignent son importance
et décident de se concerter pour déterminer la localisation des institutions.
17. Bangui (RCA), du 6 au 8 février 1995 : Réunion des Présidents des Commissions
Nationales. Adoption de l’avant-projet d’Actes Uniformes sur le Droit
Commercial Général (AU/DCG).1
18. Bangui (RCA), le 21 mars 1995 : Réunion des Ministres de la Justice. Les
Ministres jettent les bases de la localisation des institutions de l’OHADA.
19. Le 11 Avril 1995 : Publication de la loi (Nigérienne) n° 95-006 du 04 juin 1995
autorisant le Président de la République à ratifier le Traité OHADA.
20. Le 18 septembre 1995 : Après réception des instruments de ratification de la
République du Niger, par l’Etat dépositaire (Sénégal), le nombre de
ratifications nécessaire à la mise en vigueur du Traité est réuni. Le « Traité
OHADA » entre en vigueur.
1 Alphousseunie MOULOUL, Op.cit, p. 21
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
23
Section 2 : le traité portant création de l’OHADA
Sur le plan de la forme le traité portant création de l’OHADA est composé
de 63 articles répartis entre IX titres. Le dispositif juridique qu’il instaure est d’une
simplicité remarquable.
Dans le préambule, les Chefs d’Etat et les délégations sont retiré leur
détermination à réaliser progressivement l’intégration économique de leurs Etats ce
qui suppose la mise en place et l’application d’un droit des affaires harmonisé afin de
garantir la sécurité juridique aux investissements. En outre, l’article 2 du Traité
détermine son objet et les domaines qui se réaliseront l’intégration juridique (les
Actes uniformes et les organes chargés de la supervision de la mise en œuvre du
projet, du contrôle de l’application des Actes et de la vulgarisation du droit
harmonisé.
Comparé aux autres Traités de même type, le « Traité OHADA » présente
plusieurs particularités :
Il envisage une unification progressive et générale des législations des
Etats concernés ; L’unification envisagée est d’une grande ampleur car elle
concerne tous les secteurs de la vie des affaires et à l’échelle
continentale ;
La législation communautaire dont le Traité envisage la mise en œuvre à un
caractère supranational renforcé dans la mesure où elle est obligatoire et
directement applicable dans tous les Etats parties ;
Originalité aussi quant aux moyens et méthodes retenus pour atteindre les
objectifs poursuivis
Les objectifs de l’OHADA 1
Le Préambule du Traité OHADA, ainsi que ses articles 1 et 2, exposent en termes
généraux, son objet et son domaine. Aux termes de l’article 1er « Le présent traité a
pour objet l’harmonisation du droit du droit des affaires :
par l’élaboration et l’adoption de règle communes simples, modernes et
adaptées à la situation de leurs économies ;
par la mise en œuvre de procédures judiciaires appropriées ;
1 Me kéba MBAYE, l’historique et les objectifs de l’OHADA, 2004. (P. 4-7), cité par Alphousseunie MOULOUL,
P.20
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
24
par l’encouragement au recours à l’arbitrage pour le règlement des
différends contractuels ». l’article 2, quant à lui, énumère les matières qui
rentrent dans le domaine du Traité et dont la règlementation doit faire
l’objet d’harmonisation.
L’OHADA rentre dans le cadre d’une vision plus globale de l’intégration
africaine à travers une union économique et un grand marché commun. Cet objectif
global ne peut être atteint dans une situation de crise économique généralisée
caractérisée par le ralentissement des investissements extérieurs au cours de la
décennie 1998 - 1990 ; dès lors il est apparu nécessaire d’améliorer et de rationaliser
l’environnement juridique des entreprises afin de rendre les marchés africains plus
attractifs, en réduisant, voire en mettant fin à l’insécurité juridique et judiciaire. En
outre, l’Afrique, comme la plupart des pays, est concernée par la mondialisation de
l’économie. Sa conséquence est la nécessité d’une intégration régionale, avec,
partout, le même droit des sociétés, ce qui facilite singulièrement les
investissements.
L’Afrique peut échapper au phénomène de la mondialisation, ce qui
implique une adaptation continue des règles qui régissent les activités économiques.
Les Etats membres :
En vertu de l’article 53 du Traité OHADA l’adhésion à la nouvelle
organisation est ouvert à tout Etat membre de l’Union Africaine (UA) et à tout Etat,
non membre de l’U.A., invité à y adhérer d’un commun accord des Etats parties. La
généralité de cette ouverture suggère que l’adhésion à l’OHADA est ouverte aux Etats
non africains, d’une part, et d’autre part, mêmes s’ils ne sont pas situés sur le
continent africain ; cependant, il est difficilement concevable que des Etats situés
hors du continent africain adhèrent à l’OHADA, aussi dit-on comprendre que
l’ouverture concerne les Etats africains non membres de l’Union Africaine.
Le nombre des Etats membres de l’OHADA va augmenter dans les
années, voire les mois à venir car Sao Tomé et Principe a annoncé son adhésion
prochaine. Enfin, Madagascar et le Ghana, ont annoncé leur intérêt pour l’OHADA.
L’adhésion d’un nouvel Etat se fera dans les conditions prévues par le Traité et
suivant la procédure prévue par la Constitution dudit Etat ; en effet certaines
Constitutions nationales prévoient l’intervention du Parlement national qui doit
autoriser l’adhésion.
Il faut également noter que l’OHADA n’est pas réservée aux Etats
francophones ; déjà deux Etats, hispanophone et lusophone, en font partie tandis
que le Cameroun, Etat membre de l’OHADA, est un pays bilingue. Certains pays
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
25
anglophones, notamment le Ghana, ont manifesté leur intérêt pour l’OHADA.
« Français, l’Anglais, l’Espagnol et le Portugais »1.
L’entrée en vigueur du Traité portant création de l’OHADA
Aux termes de l’article 52 al, 2 du Traité, celui-ci entre en vigueur soixante
(60) jours après la date de dépôt du septième (7ème) instrument de ratification.
LES INSTITUTIONS DE L’OHADA
Les différentes institutions de l’OHADA, après la révision du traité
intervenue à Québec le 17 octobre 2008, sont :
La Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement ;
Le Conseil des Ministres ;
Le secrétariat Permanent ;
La Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) ;
Et l’Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA).
Le Traité et des Règlements fixent les règles générales qui déterminent
l’organisation et le fonctionnement de ces institutions.2
A à l’occasion de la réunion du Conseil des Ministres de la Justice tenue à
Ndjamena (Tchad), le 08 avril 1996, suivie de la réunion conjointe des Ministres de la
Justice et des Ministres des Finances, les règles des institutions ont été répartis ainsi
qu’il suit :
CCJA : Abidjan (Côte d’Ivoire)
Secrétariat Permanent : Yaoundé (Cameroun)
ERSUMA : Porto Novo (Bénin).
Le 26 septembre 1996, les Ministres de la Justice et des Finances, réunis à
Paris (France), procèdent à l’attribution des sièges des Institutions et à la nomination
des premiers responsables et des membres de la CCJA.
La conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement
Le Traité de Port Louis, dans sa version originale, n’ayant pas prévu de
« Conférence des Chefs d’Etat, le Sommet de Québec du 17 octobre 2008 a remédié à
1 Art. 42 du traité et actes uniformes annotés
2 Boris MANTON et SEBASTIEN THOUVENOT, Uniformisation du droits des affaires en Afrique par l’OHADA, cité
par Alphousseunie MOULOUL, P. 22
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
26
cette absence en prévoyant une Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement
comme institution suprême de l’OHADA.
La Conférence est composée des Chefs d’Etat et de Gouvernement des
Etats partis. Elle est présidée par le Chef de l’Etat ou de Gouvernement dont le pays
assure la présidence du Conseil des Ministres1.
Le Conseil des Ministres :
Le Conseil des Ministres de l’OHADA, comparé aux Conseils des Ministres
des autres organisations multinationales, se trouve être original tant par sa
composition que par ses attributions. Il est composé des Ministres de la Justice et des
Ministres des Finances des Etats membres. La présidence du Conseil est assurée, à
tour de rôle et par ordre alphabétique, par chaque Etat membre pour un mandat
d’un an. Toutefois, «les Etats adhérents assurent pour la première fois la présidence
du Conseil des Ministres dans l’ordre de leur adhésion, après le tour des pays
signataires du Traité »2.
Le Secrétariat Permanent
C’est l’organe exécutif de l’OHADA. Le 30 juillet 1997, le Gouvernement
Camerounais et l’OHADA signent un Accord de siège en vertu duquel le siège du
secrétariat Permanent est fixé à Yaoundé (Cameroun). Il est dirigé par un Secrétaire
Permanent nommé par le Conseil des Ministres pour un mandat de quatre (4) ans
renouvelables une fois. Le Secrétaire Permanent est assisté de trois Directeurs
chargés des affaires suivantes :
Affaires juridiques et relation avec les institutions ;
Finances et comptabilité ;
Administration générale et journal officiel de l’OHADA.
La Cour commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA)
Deux autres préoccupations animent les Chefs d’états comme les
opérateurs économiques et les praticiens du droit, il s’agit de l’unification de la
jurisprudence des affaires d’une part, et d’autre part, celle de l’interprétation des
Actes Uniformes. C’est la raison même de la création de la dite cours qui siège en
Abidjan en Côte d’Ivoire.
1 Article 27/1 traité et actes uniformes annotés
2 Art. 27/2 traité et actes uniformes annotés
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
27
L’Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA) :
Pour remédier au faible niveau de spécialisation des magistrats, ainsi qu’à
l’absence de système de formation continue et à l’insuffisance de formation
juridique, entre autres motivations, les parties contractantes ont décidé de créer une
école pour la formation et le perfectionnement des Magistrats et Auxiliaires de
Justice. C’est pour répondre à ces sous que l’ERSUMA a été créée le 17 octobre 1993
et son siège est fixé à Porto-Novo (Bénin).
Les organes de l’ERSUMA sont : le Conseil des Ministres, le Conseil
d’Administration, le Conseil d’établissement et la Direction (qui comprend la
Direction Générale, la Direction des Etudes et des Stages et la Direction des Affaires
Administratives et Financières).
Justifiant la création de l’Ecole Communautaire, le Directeur Général de
l’ERSUMA déclarait à l’occasion de séminaire de sensibilisation au droit harmonisé
tenu à Niamey (Niger) les 9 et 10 juin 1998 : « On ne peut pas réussir l’harmonisation
du droit des affaires si l’on ne forme pas des hommes capables de connaître ce
droit, de le faire connaître, de le comprendre, et de l’appliquer de manière efficace
et uniforme dans l’ensemble de l’espace communautaire OHADA ». Outre cette
mission de formation – perfectionnement, l’ERSUMA est aussi un centre de
documentation en matière juridique et judiciaire, chargé de la promotion et du
développement de la recherche en droit africain, d’œuvre à l’harmonisation du droit
et de la jurisprudence en relation avec la juridiction communautaire et les juridictions
nationales, et d’assurer toute mission qui lui serait confiée par le Conseil des
Ministres ou son Conseil d’Administration.
LE FINANCEMENT DE L’OHADA :
La rapidité avec laquelle le processus de création de l’OHADA et
l’élaboration du droit harmonisé, ont été menés témoigne de la volonté des Etats
parties de mener à bien cette entreprise. Compte tenu des espoirs placés en elle, tant
par les Gouvernements que pas les opérateurs économiques pour occuper une
position confortable dans les circuits du commerce international, cette entreprise ne
doit pas subir le même sort que plusieurs autres initiatives qui ont fini par s’évanouir
par manque de moyens de fonctionnement, notamment les moyens financiers. A cet
égard, l’article 43 du Traité énumère les ressources de l’OHADA ; mais cette
énumération est semblable à celle des ressources des autres organisations sous-
régionales. Ces sources de financement ont donné la preuve de leur fiable fiabilité.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
28
C’est pour faire face à cette délicate question que le Conseil des Ministres
a approuvé un mode original de financement de l’OHADA en recourant à la création
d’un Fonds de Capitalisation d’un montant de douze (12) milliards de F CFA. Le projet
OHADA étant conçu pour douze (12) ans, ces fonds sont destinés à couvrir les
dépenses de fonctionnement des instructions de l’OHADA pendant une dizaine
d’années. Le Fonds de Capitalisation est provisionné comme suit : chaque Etat
membre contribue au capital pour un montant de trois cent quinze millions
(375.000.000) F CFA, soit un total de six (6) milliards. Les autres six (6) milliards de
francs CFA ont été financés par les partenaires extérieurs.
SECTION 3 : Les Actes Uniformes de l’OHADA
Signalons que l’acte uniforme est un ensemble des dispositions légales
qui réglementent un domaine déterminé du droit économique OHADA, lesquelles
s’appliquent dans tous les pays africains signataires du traité de l’OHADA. Autrement
dit, l’Acte Uniforme est une loi harmonisée. L’Acte Uniforme est adopté par le conseil
des ministres de l’OHADA. De nos jours, les différents Actes Uniformes suivants ont
déjà été adoptés. Il s’agit de :
1. L’Acte Uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du G.I.E,
adopté à COTONOU le 17 avril 1997.
Cet Acte Uniforme qui prévoit les règles de fonctionnement des sociétés
commerciales et du groupement d’intérêt économique, constitue le droit des
sociétés commerciales de l’ensemble des Etats – parties, depuis le 1er janvier 2000.
Les personnes, quelle que soit leur nationalité, qui veulent exercer une activité en
société, dans un des Etats -parties doivent obligatoirement choisir l’une des formes
de société prévues par l’Acte Uniforme.
La première partie comprend les dispositions générales communes à
toutes les formes des sociétés commerciales : règles de constitution et de
fonctionnement, responsabilité des dirigeants, lien de droits entre sociétés,
transformations, fusion, scission, apports partiels d’actifs, dissolution, liquidation,
nullité, formalité et publicité.
La seconde partie règle successivement les diverses formes de sociétés
commerciales : SNC, SCS, SARL, SA, S.E.P, société de fait et G.I.E.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
29
La succursale appartenant à une personne physique ou morale étrangère
a une durée de vie de deux ans à l’expiration de laquelle elle doit être apportée à une
société nationale, sauf dispense ministérielle.1
2. L’Acte Uniforme portant organisation des sûretés adopté le 17 avril 1997 à
COTONOU.
Cet Acte Uniforme organise les sûretés (garanties juridiques accordées au
créancier pour assurer l’exécution des engagements de son débiteur), et il en existe
trois types :
Les sûretés personnelles (cautionnement, lettre de garantie et de contre
– garantie) ; les sûretés mobilières (droit de rétention, gage, nantissement et
privilège) ; les sûretés immobilières (hypothèque).2
3. L’Acte Uniforme portant organisation des procédures simplifiées de
recouvrement et des voies d’exécution, adopté à Libreville le 10 avril 1998.
Il organise deux procédures judiciaires simples à mettre en œuvre par un
créancier, afin de contraindre son débiteur à exécuter ses engagements : injonction
de payer une somme d’argent et injonction de livrer ou restituer un bien.
L’Acte uniforme renforce les voies d’exécution destinées à contraindre un
débiteur défaillant à exécuter ses obligations, par les moyens suivants : saisie
conservatoire, saisie vente, saisie attribution des créances, saisie et cession des
rémunérations, saisie appréhension et saisie revendication des biens meubles
corporels, saisie des droits et des valeurs mobilières, saisie immobilière.3
4. L’Acte uniforme portant organisation des procédures collectives
d’apurement du passif, adopté à Libreville le 10 avril 1998.
Cet Acte uniforme organise les procédures collectives d’apurement du
passif sur décision et sous contrôle judiciaires (règlement préventif, redressement
judiciaire, liquidation des biens) et définit les sanctions patrimoniales,
professionnelles et pénales, applicable au débiteur et aux dirigeants de l’entreprise
(faillite personnelle et banqueroute).
1 Hilarion BITSAMANA, Dictionnaire du Droit Comptable, sn, 2009, p.132 2 Idem p. 134 2 Ibidem p. 135.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
30
Les procédures collectives s’appliquent aux commerçants (personnes
physiques et morales), et personnes morales de droit privé, non commerçantes, ainsi
qu’aux entreprises publiques revêtant la forme des personnes morales de droit
privé.1
5. L’Acte uniforme relatif au droit de l’arbitrage, adopté à Ouagadougou le 11
mars 1999.
Il expose les principes de droit de l’arbitrage et ses différentes phases :
convention d’arbitrage (clause Compromissoire ou compromis), désignation des
arbitres composant le tribunal arbitral, déroulement de la sentence aboutissant à la
sentence arbitrale qui devra être revêtue de l’exequatur. Trois voies de recours sont
ouvertes contre la sentence : recours en annulation, recours en révision et la tierce
opposition.2
6. L’acte uniforme portant sur le droit commercial général
Adopté le 17 avril 1997 à Cotonou, publié au J.O. de l’OHADA (N°1) du 1er
octobre 1997, entré en vigueur le 1er janvier 1998.Les commerçants (personnes
physiques et morales) sont contraints de se soumettre aux règles de cet Acte
uniforme depuis le 1er janvier 2000.
Ces nouvelles dispositions définissent et réglementent : le statut
commerçant, le registre du commerce et du crédit mobilier, le bail commercial, le
fonds de commerce, l’intermédiaire de commerce, la vente commerciale.3
7. L’acte uniforme relatif au contrat de transport de marchandises par route
Adopté au cours du conseil des ministres de l’OHADA qui s’est tenu les 21
et 22 mars 2003 à Yaoundé au Cameroun, est entré en vigueur le 1er janvier 2004.
Cette loi harmonisée comporte 31 articles pour sept (7) chapitres repartis de la
manière suivante :
• Chapitre 1 : champ d’application et définitions (art. 1 à 5) ;
• Chapitre 2 : contrat et documents de transport (art. 6) ;
• Chapitre 3 : exécution du contrat de transport (art. 7 à 15) ;
• Chapitre 4 : responsabilité du transporteur (art. 16 à 23) ;
1
Hilarion, op.cit, P. 126 2 Idem
p. 127
3. Ibidem p. 128
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31
• Chapitre 5 : contentieux (art. 24 à 26) ;
• Chapitre 6 : dispositions diverses (art. 28 à 29) ;
• Chapitre 7 : dispositions transitoires et finales (art. 30 à31) ;
Le conseil des ministres qui s’est tenu les 22 et 23 mars 2001 à Bangui en
Centrafrique s’est prononcé en faveur de l’harmonisation des matières suivantes :
droit de la concurrence, droit bancaire, droit de la propriété intellectuelle, droit des
sociétés civiles, droit de coopératives mutualistes, droit des contrats, droit de la
preuve.1
8. L’acte uniforme du droit comptable
Cet acte uniforme auquel est annexé le système comptable de l’OHADA
établit les normes comptables, le plan des comptes, les règles de tenue des comptes
et de présentation des états financiers. Le système comptable OHADA est un
référentiel juridique de 113 articles qui comprend les comptes personnels des
entreprises physiques et morales (titre1), les comptes consolidés et les comptes
combinés (titre 2), des dispositions finales (titre 3).
Les comptes du système comptable OHADA sont classés comme suit :
Classe 1 à 5 : compte de bilan ;
Classe 6 à 7 : compte de charges et de produits d’activités ordinaires ;
Classe 8 : compte de produits et de charges hors activités ordinaires ;
Classe 9 : compte de la comptabilité analytique de gestion et des engagements.
Le système comptable OHADA s’applique aux entités produisant les biens marchands
ou non marchands.
Cependant sont exclus du champ d’application de ce système comptable : les
banques, les établissements financiers, les compagnies d’assurances, les entreprises
soumises aux règles de la comptabilité publique.2
9. L’acte uniforme sur les coopératives
Adopté à Lomé le 15/12/2010, cet acte uniforme a été publié dans le
journal officiel de l’OHADA n°23 du 15/02/2011. Cette loi harmonisée comporte 397
articles pour quatre (4) parties repartis de la manière suivante :
1. Hilarion, Op.cit p 126 2 Idem,. p.126
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
32
PARTIE I : Dispositions générales sur la société coopérative ;
PARTIE II : Dispositions particulières aux différentes catégories de sociétés
coopératives ;
PARTIE III : Dispositions pénales ;
PARTIE IV : Dispositions diverses, transitoires et finales.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
33
CHAP IV: PRESENTATION DU GROUPEMENT DE TERRIL DE LUBUMBASHI (GTL)1
4.1. Historique
Le 14 février 1996, la GECAMINES, OMG B.V. et la S.A. GROUPE GEORGE
MALTA FORREST ont signé un accord-cadre portant sur la création d’une joint
venture, la fourniture de scories, son traitement et la vente du produit obtenu.
En effet, dans le périmètre couvert par le Permis d’Exploitation n° 481, la
GECAMINES détient un gisement artificiel contenant 13 millions de
tonnes de scories. Le partenariat sous revue porte sur 4 millions de tonnes. La
quantité vendue jusqu’à fin 2006 est de 894.483 tonnes sèches.
Pour la concrétisation de cet accord-cadre, un autre accord fut signé
entre les trois (03) parties relatives à la création d’une joint-venture devant
fonctionner conformément à la Loi de JERSEY et une société de traitement des
scories fonctionnant sous forme d’une SPRL conformément au droit congolais
appelée Société de Traitement de Terril de Lubumbashi, STL en sigle.
Au regard des documents examinés, il se dégage que la GECAMINES avait
pour rôle de vendre ses scories à GTL qui, à son tour, les fait traiter par STL SPRL qui
en réalité gère l’usine de GTL ; enfin GTL fournit le produit obtenu à OMG
(GECAMINES-GTL-STL-GTL-OMG).
Dans les scories, il devait être extrait un alliage cuivre-cobalt (Cu-Co), le
reste des métaux devant être remis à la GECAMINES sans contrepartie. En effet,
l’usine à construire pour le traitement des scories devrait comporter deux fours et un
convertisseur de manière à permettre à la GECAMINES de récupérer les métaux
autres que le cuivre et le cobalt (Zinc, Plomb, Germanium, etc.).
Cependant, telle que construite à Lubumbashi, cette usine ne comporte
qu’un seul four. L’autre four et le convertisseur ont été construits à Kokkola en
Finlande par OMG, privant ainsi à la GECAMINES de la possibilité de récupérer ses
métaux conformément aux accords conclus. Et, c’est par voie de presse que la
GECAMINES apprendra que l’usine de Kokkola produit et vend de l’oxyde de
germanium produit de l’alliage blanc obtenu grâce à ses scories. A cet effet, un autre
accord est intervenu entre la GECAMINES et OMG sur le germanium. Cet accord 1 Rapport financier Ernest young, 2004
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
34
prévoit qu’il soit payé à la GECAMINES les royalties de 7,5% des recettes nettes du
produit brut de l’oxyde de germanium.
4.2. Aspects juridiques
Les aspects juridiques examinés ci-dessous sont, entre autres, la nature
du contrat, la validité des accords conclus, les approbations des autorités de tutelle,
etc.
4.2.1. Nature du contrat de partenariat
Plusieurs accords ont été conclus dans le cadre de ce partenariat. Il s’agit
de : accord-cadre ; accord de joint-venture, contrat de société ; accord sur le
Germanium, contrat de vente simulé ; accord de vente ; contrat de service
(traitement à façon).
4.2.2. Validité de ces contrats
La validité des différents accords susdits sera examinée au cas par cas.
1) Contrat de société GTL
La société dénommée « Groupement pour le Traitement du Terril de
Lubumbashi », GTL en sigle a été créée sur base de l’Accord-cadre du 14 février 1996
et l’accord de joint-venture entre OMG B.V., la S.A. GGF et la GECAMINES.
Elle est une société de droit britannique régie selon la Loi de Jersey ayant
pour objet de :
faire traiter la scorie localisée à Lubumbashi ;
construire et installer une usine de traitement ;
commercialiser et vendre les matériaux traités consistant en alliage de
cobalt-cuivre et autres éléments ;
réaliser toutes autres opérations qui puissent être considérées comme
incidentielles ou conséquentes à toutes les opérations énumérées ci-
dessus.
GTL est une société de droit étranger ayant son siège à Jersey. Il en
résulte que GTL, en sa qualité de société de droit étranger, n’est pas éligible aux
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
35
droits miniers autres que celui de la recherche, conformément à l’article 23 du Code
Minier.
2) Contrat de société « STL »
La Société de Traitement du Terril de Lubumbashi, STL en sigle, est une
société privée à responsabilité limitée (SPRL) de droit congolais ayant pour objet
l’exploitation d’une usine à Lubumbashi pour la transformation des scories du Terril
de Lubumbashi en alliage cobaltifère pour le compte de GTL LTD dans le cadre d’un
contrat de traitement à façon.
Elle peut également participer à toutes les opérations qui directement ou
indirectement sont en relation avec cet objet et qui sont de nature à favoriser
l’accroissement de son patrimoine.
3) Autres contrats
Le Contrat de vente à long terme des scories entre la GECAMINES et GTL
Ce contrat a pour objet la réservation pour la vente, par la GECAMINES, de 4 millions
de tonnes des scories à l’usage de GTL et de STL.
Ce contrat prévoit aussi la constitution d’un stock-tampon de l’alliage
cobaltifère à Kokkola en Finlande. Le transfert du titre de propriété concernant le
stock-tampon devrait passer de la joint-venture GTL à OMG au fur et mesure du
prélèvement pour usage.
En ce qui concerne la vente des scories du terril de Lubumbashi, il y a lieu
de relever certaines observations. En effet, l’article 3 du Code minier dispose que les
gîtes de substances minérales, y compris les gîtes artificiels, les eaux souterraines et
les gîtes thermiques se trouvant sur la surface du sol ou renfermés dans le sous-sol
ou dans les cours d’eaux du territoire national sont la propriété exclusive, inaliénable
et imprescriptible de l’Etat.
Toutefois, les titulaires des droits miniers ou de carrières d’exploitation
acquièrent la propriété de produits marchands en vertu de leurs droits. Par ailleurs,
l’article 86 du même Code ne dispose que le Permis d’ Exploitation (PE) emporte le
droit d’exploiter les gisements artificiels situés dans le périmètre minier couvert par
ledit permis, à moins que ce Permis d’Exploitation n’exclue expressément
l’exploitation des gisements artificiels.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
36
Cet article précise en outre que le titulaire d’un Permis d’Exploitation
peut céder le droit d’exploiter des gisements artificiels situés dans son Périmètre
Minier à un tiers tout en gardant son droit sur le sous-sol. Dans ce cas, il sollicite la
transformation partielle de son Permis d’Exploitation (PE) en Permis d’Exploitation
des Rejets des Mines (PER) ainsi que le transfert de ce Permis au cessionnaire.
La vente des scories telle que réalisée par la GECAMINES jusqu’à ce jour
constitue donc une violation de l’article 86 du code minier, car la GECAMINES n’a pas
encore procédé à la transformation partielle de son Permis d’exploitation en Permis
d’Exploitation des Rejets.
En plus, dans l'hypothèse où la GECAMINES veut transférer à GTL son
permis d'exploitation des rejets après transformation partielle de son permis
d'exploitation, GTL est obligé de se conformer aux dispositions légales et
règlementaires relatives à l'éligibilité.
Conformément à l’article 4 point 1 du contrat de vente à long terme de
scories, la Commission relève que GTL n’avait droit qu’au cobalt et au cuivre contenus
dans les scories. Les oxydes de zinc et de plomb récupérés, ainsi que les scories
épuisées et que toute autre substance contenue dans ces scories devraient être
rendus à la GECAMINES, qui se chargerait, à ses frais, de les enlever dans les meilleurs
délais.
De l’analyse des documents versés à la Commission, mais il se révèle que
OMG exploitait et vendait à l’insu de la GECAMINES des oxydes de germanium. Pour
mettre fin à cette situation, les parties ont convenu d’un accord intitulé « Accord sur
le Germanium », qui prévoit en son article 2 que OMG payera à GECAMINES 7,5% des
royalties du montant net facturé des ventes d’oxyde de germanium brut récupéré
dans l’alliage et vendu par OMG jusqu’à un niveau de vente de 10.000 Kg par an.
Il est également prévu que si le volume de ventes annuelles excède
10.000 Kg, les royalties pour l’excédent de volume de ventes seront de 10%. Cette
disposition de l’accord sur le germanium constitue une violation de l’article 4 de
l’accord de vente à long terme de scories susvisé et par conséquent une spoliation
des droits de la GECAMINES, en ce sens qu’au lieu que le germanium revienne en
totalité à la GECAMINES, celle-ci ne se contente que de 7,5% à titre de royalties.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
37
3. Aspects techniques
Les parties ont convenu de la construction d’une usine de traitement à
façon des scories comprenant entre autres spécificités deux (02) fours et un
convertisseur. Cependant, l’usine construite à Lubumbashi ne comprend qu’un seul
four sans convertisseur. Par ailleurs, les réserves de scories sont estimées à 13
millions de tonnes dans le terril de Lubumbashi. Le partenariat sous revue ne porte
que sur 4 millions de tonnes ayant les spécifications suivantes : 1,85% Co; 1,39% Cu et
7,49 Zn.
Il se dégage une réelle difficulté de quantification de la scorie vendue par
la GECAMINES du fait de manque d’un mécanisme adéquat pouvant permettre à
celle-ci de s’assurer avec exactitude des quantités prélevées. En outre, la GECAMINES
affirme que OMG n’a jamais accepté de lui présenter le mode opératoire de
l’extraction de l’oxyde de germanium réalisé à Kokkola en Finlande, d’où la difficulté
d’évaluer le coût de production.
Nonobstant cette réserve, il a été convenu entre parties que l’alliage
cobaltifère devait avoir la teneur suivante :
Co : 35% minimum
Cu : 27% minimum
Fe : 30% maximum
Soufre : 4%
A propos de la teneur, l’alliage produit par STL a une teneur faible (17%
de Co et 13% de Cu) que celle qui a été projetée. Cette situation est consécutive au
non-respect des clauses contractuelles relatives au flowsheet de l’usine. En effet,
l’usine projetée devrait contenir deux (02) fours et un convertisseur alors que celle
construite ne contient qu’un seul four et sans convertisseur.
4. Aspects financiers
La hauteur du capital convenu entre les parties, les apports de chacune
de celles-ci, la répartition des parts ainsi que la situation des droits superficiaires et
des autres droits et taxes dus à l’Etat, tels sont les éléments de l’examen des aspects
financiers du partenariat GTL/STL.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
38
a. Montant du capital
Le capital de la société GTL a été fixé par les parties à Dollars américains
cent quinze milles (USD 115.000) ; tandis que celui de STL a été fixé à deux cent
cinquante mille francs congolais (250.000 FC).
b. Apports des parties
Selon le document de la GECAMINES du 30 avril 2007 intitulé «
Présentation des partenariats », les apports de la GECAMINES ont été effectués en
numéraire, soit dollars américains vingt-trois millions (USD 23.000.000) et dollars
américains huit millions (USD 8.000.000) d'intérêt. En ce qui concerne l'apport des
partenaires, le document susdit fait état d'un apport en nature et en numéraire
consistant en recherches des financements nécessaires après que le montant ait été
déterminé par l'étude de faisabilité.
Le remboursement des emprunts effectués par les partenaires est assuré
par le projet, arrivé en phase de production commerciale, par prélèvement des
dividendes, jusqu'à apurement total du financement apporté par les partenaires.
A ce propos, autant que dans d’autres partenariats conclus par la GECAMINES et par
d’autres entreprises publiques ou paraétatiques congolaises, le financement apporté
par le partenaire, qui est censé constituer son apport dans la joint-venture, est en
même temps accepté comme une créance remboursable par celle-ci.
La question qui se pose est celle de savoir pourquoi les partenaires, après
avoir obtenu le remboursement total et prioritaire du montant du financement qui
constituait son apport, devraient continuer à se prévaloir de leur qualité d’associé
avec la même répartition du capital et donc du bénéfice.
c. Répartition des parts
La répartition des parts sociales est la suivante dans le partenariat GTL:
OMG : 55%
GGF : 25%
GECAMINES : 20%
100%
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
39
Dans STL, la répartition des parts a évolué de la manière suivante :
En 1999 :
GTL : 97%
GECAMINES : 1%
GGF : 1%
OMG : 1%
100%
En 2006 :
GTL : 48%
OMG : 1%
GGF : 1%
GECAMINES : 23%
GFIA : 27%
100%
d. Droits superficiaires, Impôts et taxes
Ces droits ne sont pas évalués
5. Autres aspects
Les autres aspects des partenariats GTL/STL concernent l’impact social,
les organes de gestion et les aspects environnementaux.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
40
6. Présentation de la balance clôture de GTL
Au 31/12/2011, la balance de clôture de la société GTL se présente
comme suit. C’est à partir de cette balance que s’effectuera le passage vers le
SYSCOHADA
La balance de clôture de GTL au 31/12/2011
COMPTE INTITULE DES COMPTES DEBIT CREDIT
1028130 common stock 90 711 947 920,02
1228400 RESULTAT REPORTE 196 828 804,86
13000 RESULTAT A CONSERVER 8 896 382 626,23
1317000 RESULTAT DE L'EXERCICE 4 451 152 098,78
1400000 PLUS VALUE 6 613 155 139,00
1625620
IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL
LOAN 6 037 859 024,93
1625800
OTHER IT:GGF WORKING
CAPITAL LOAN 1 130 724 691,98
2000000 VAL INCORP IMMOBILISEES 22 600 000,00
2215200 BÂTIMENTS INDUSTRIELS 51 509 210 316,50
2215201 SUPPLEMENT BÂTIMENT 6 685 281 821,00
2215310 MACHINES ET EQUIPEMENTS 135 281 225 108,39
2215311
SUPLLEMENT MACHINES ET
EQUIPEMENTS 10 892 039 035,00
2215420 AUTRES IMMOBILISATIONS 8 400 264 313,97
2215421
SUPPLEMENT AUTRES
IMMOBILISATIONS 1 092 034 462,00
2514000
PARTICIPATION DANS LES
FILIALES 23 156 487,30
2815200 AMORTISSEMENT / BÂTIMENT 13 635 969 082,86
2815201
SUPPLEMENT
AMORT/BÂTIMENT 1 772 675 981,00
2815310
AMORT MACHINES ET
EQUIPEMENTS 126 048 606 908,37
2815311
SUPPLEMENT
AMORT/MACHINES ET
EQUIPEMENTS 9 691 798 652,00
2815420 AMORT/AUTRES 4 551 734 968,49
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
41
2815421 SUPPLEMENT AMORT/AUTRES 591 725 546,00
2820000
AMORTISSEMENT VALEUR
IMMOBILISEE INCORPORELLE 9 040 000,00
3100000 MATIERES PREMIERES 137 644 371,94
3412600 COBALT PRODUITS FINIS 563 942 818,83
3412700 CUIVRE PRODUITS FINIS 86 481 737,54
3512100 METAL IN WIP COBALT -
3512120 METAL IN WIP CUIVRE -
3512500 FRAIS DIRECTS COBALT -
3512600
COBALT PRODUITS ENCOURS DE
ROUTE 694 465 348,91
3512700
CUIVRE PRODUITS EN COURS DE
ROUTE 105 829 094,76
3612600
COBALT PRODUITS EN COURS
DE ROUTE 10 651 257 468,16
3612700
CUIVRE PRODUITS EN COURS DE
ROUTE 1 644 057 780,33
4016010
INTERCOMPANY PREDAID
TOLLING&STL INVOICES -
4020100 FOPURNISSUER A/P TRADE 94 995 492,97
4020200
FOURNISSEUR A/P SLAG
PURCHASE 15 791 206 556,99
4020205 A/P SALAG PURCHASES-MTA -
4020250 FOURNISSEUR A/P FREIGHTS -
4020400 FOURNISSEUR GROUPE 513 869 779,41
4110050 AVANCES RECUES DE CLIENTS
9,11
4111100 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 18 955 903 784,23
4310000 I. B. P 3 560 921 678,78
4311000 CREDIT D'IMPÔTS 10 680 913 508,72
4311100
ACOMPTE PROVISIONNEL DE
L'EXERCICE 88 133 714,62
4311120 TVA DEDUCTIBLE -
4311400 CREDIT TVA -
4311500 ETAT DEPOSIT 1 516 627 646,47
4312000 IMPÔT MOBILIER 890 230 420,00
4316250 Etat / Suplement IBP 2011 -
4516000 INTERCO PREPAID TOLLING 15 183 757 418,43
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
42
4611110 A/R MISC-RELATED 196 870 637,10
4613000 AUTRES DEBITEURS 3 296 603 372,81
4700000
PROFIT DE CHANE NON
REALISEE 5 098 865 074,75
4710000
PERTE DE CHANGE NON
REALISEE 11 256 524 146,53
4713100 PREPAID EXPENSES 2 152 734 391,50
4713300 METAL TRADING AFRICA 202 404 679,23
4713400 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 68 657 493,19
4723020
ACCRUED INTEREST:KCO-W CAP
LOAN 1 028 465 382,19
4723030
ACCRUED INTEREST:GGF-W CAP
LOAN 190 947 838,78
4723500 other accrued expenses 47 362 640,00
5610018 NORDEA LONDON 1 171 963 169,57
5610020 BCDC/USD 64 026 784,12
5610022 BCDC/CDF 29 551 190,57
TOTAL 297 105 314 209,61 297 105 314 209,61
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
43
CHAP V : LE BASCULEMENT PROPREMENT DIT DE LA COMPTABILITE DU PCGC AU
SYCOHADA
5.1. LE PASSAGE DU PCGC AU SYSTEME COMPTABLE OHADA 1
5.1.1. Démarche méthodologique du basculement
Loin d'être une formalité simple consistant en un changement de la liste
des comptes, le passage au système comptable OHADA imposera :
L'application des nouvelles règles
Le choix de nouvelles options comptables qui seront à prendre par chaque
agent économique en fonction de sa situation propre,
La réalisation des travaux liés à la première application de la nouvelle
réglementation (amortissement par composants, suppression des charges à
étaler...)
Tenant compte de ce qui précède et après la détermination de la date
d'entrée en vigueur et des modalités de première application par le législateur
congolais, les étapes ci-dessous peuvent être suivies lors du passage au système
comptable OHADA. Avant tout, une formation du personnel est nécessaire afin de
permettre sa participation active aux travaux liés au basculement.
1ère Phase : Evaluation de la Fonction Comptable
Profiter de cette réforme pour évaluer de manière raisonnable la
fonction comptable de l'entreprise et son système comptable. En fait, il s'agit de
chercher à savoir si le personnel a les capacités requises pour assurer la mise en
application des exigences comptables OHADA. Si la réponse est négative, il faut
renforcer son équipe. Cette évaluation concerne aussi son système de
traitement des données. Si celui-ci n'est pas fiable, il faudrait l'améliorer.
2ème Phase : La Conception des Documents Comptables de Base
Par documents comptables, il faut entendre le plan des comptes
spécifique, le manuel de procédures et d'organisation comptables et le tableau de
reclassement des comptes PCGC et OHADA.
1 Séminaire sur Basculement du PCGC au SYSCOHADA, AMS Consultants, 2012.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
44
3ème phase : L'Analyse
L'analyse porte sur les données recueillies des comptes PCGC et qu'il
s'agit soit de reclasser, soit de retraiter. Cette analyse permet de déterminer les
postes qui nécessitent un retraitement (notamment ceux pour lesquels les règles
d'évaluation ont changé, ceux qui concernent des instruments financiers à
mettre en évidence), identifier les nouveaux comptes à créer si de nouveaux actifs
et des nouveaux engagements doivent être introduits dans la balance. Exemples les
opérations de crédit-bail. Les documents de référence, selon les cas, seront les
derniers bilans établis en PCGC.
4ème Phase : L'Etablissement de la Balance d'Ouverture OHADA
Elle s'établit à partir de la table de correspondance. Normalement, le
CPCC donnera des directives sur l’exercice de début du passage. S’il y aura obligation
de retraiter deux exercices ou pas. En effet, il y a obligation de présenter les états
financiers sur deux exercices. Il est préférable que ce soit en début de période
comptable car le retraitement de la balance d’ouverture nous donnera les chiffres de
l’exercice N-1 et la prochaine clôture après le passage donnera les chiffres de
l’exercice N.
5ème Phase : La Migration Informatique
Elle commence par le paramétrage du système informatique ; création
de nouveaux dossiers, des comptes et des journaux ; et définition des modes de
saisie et de traitement. Ensuite, il faut saisir le plan des comptes de l'entreprise ainsi
que le bilan d'ouverture et en assurer les bonnes validations et les
sauvegardes.
6èmePhase : Le Dossier de Passage
C'est la conservation des preuves du travail accompli. Il doit être
possible de vérifier que les comptes PCGC ont été correctement transcrits en
OHADA. L'entreprise doit disposer de preuves tangibles qui justifient le travail
accompli.
En situation informatique, il faut réaliser les sauvegardes qui
attesteront que le chemin de navigabilité a été correct.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
45
7émePhase : Le Séminaire d'imprégnation
II est destiné au personnel comptable de l'entreprise pour que celui-ci
assimile bien le nouveau contexte comptable.
On insiste particulièrement sur le fait que le passage au Système
Comptable OHADA constitue une nouveauté de taille. Celle-ci ne peut pas être
conduite par n'importe quel comptable, si nous voulons arriver à une application
harmonisée de ce texte. Il est donc recommandé aux Chefs d'Entreprises de
s'adjoindre d'un professionnel pour la conduite de ce basculement.
5.2. LES OPERATIONS PRATIQUES DE BASCULEMENT1
Dans la pratique, les opérations de basculement de la comptabilité
CPCC au système Comptable OHADA se traduiront par la constitution de trois
dossiers physiques de travail :
1. Un dossier de clôture CPCC ;
2. Un dossier de passage ;
3. Un dossier d’ouverture OHADA (voir schéma en page suivante)
Ces dossiers nous permettront de garder la traçabilité sur une longue
période, des opérations effectuées, lors du basculement.
5.2.1. Le dossier de clôture PCGC (DPCGC)
II s'ouvre par un diagnostic : il s'agit d'évaluer les éléments PCGC pour
pouvoir migrer vers OHADA. C'est une analyse du fonctionnement du Service
Comptable de l'entreprise. Elle devra déterminer ou non sa capacité à appliquer le
système comptable OHADA. Ceci dégagera des travaux complémentaires, soit en
termes de formation du personnel ou de définition de profil de comptable à
recruter, soit, en termes de renforcement du système d'exploitation de
l'information comptable.
La seconde étape consiste à analyser la balance PCGC. C'est un audit
renforcé des comptes dont l'objectif est de les mettre en phase avec les principales
exigences du Système Comptable OHADA : la répartition en, d'une part des activités 1 Séminaire sur Basculement du PCGC au SYSCOHADA, AMS Consultants.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
46
ordinaires, les dettes et créances classées selon leur âge, etc...
Elle doit aboutir à identifier deux groupes de soldes :
Les soldes à reclasser tout simplement avec les nouveaux numéros de comptes
et nouveaux intitulés ;
Les soldes à retraiter.
Ensuite, il y a le découpage de la période comptable. C’est conseil
permanent de la comptabilité du Congo dans son rôle d’encadrement de la
normalisation qui donnera les instructions sur le découpage du période de
basculement.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
- Evaluation du fonctionnement du
système comptable sous divers
angles (technologique humain et institutionnel)
- Analyse détaillée de la Balance Vérification
Comparaison avec OHADA
Documents de base PCGC
- Plan des comptes
- Tableau de reclassement des
comptes
- Manuel de procédures
Conception dossier physique de
basculement
- Chemises
- Sous-dossiers
- Codification
- Classement
Préparation journal de basculement
PCGC vers OHADA
- Reclassements
- Retraitements basés sur la balance et le
compte d'exploitation
Préparation des écritures
- Pré-comptabilisation
- Justificatifs probants
- Ordonnancements écritures (Ord et HAO)
Simulations de paramétrages
- Décisions sur la durée du premier
exercice ;
- 6 mois; - 12 mois ; - 18 mois
HORS COMPTABLE
1 3 2
DPCGC DOHADEX
Diagnostic de l’organisation
et du PCGC vers OHADA Pré- comptabilisation Traçabilité Créations et collectes des documents
DOPASS
BASCULEMENT PCGC/ OHADA
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
48
5.2.2. Le dossier de passage (DOPASS)1
Le premier élément de ce dossier, c'est le logiciel de comptabilité. Il
convient de s'interroger pour savoir si le logiciel utilisé est capable de satisfaire aux
exigences d'une comptabilité OHADA. Cela revient à se poser la question du type
d'exigences réclamées par le Système Comptable OHADA et d'avoir leur traduction
dans le langage informatique.
L'article 22 du Droit Comptable OHADA qui traite des exigences de
régularité et de sécurité d'une comptabilité informatisée énonce sept (07) règles
pour le traitement informatique :
le chemin de révision, c'est-à-dire la possibilité de restituer sur papier ou
tout autre support, les données indiquant l'origine, le contenu et
l'imputation traitée ;
la validation mensuelle de l'enregistrement comptable pour garantir
l'irréversibilité des traitements ;
une clôture informatique, au moins trimestrielle, pour figer la chronologie
des opérations ;
la comptabilité en temps réel ;
l'exhaustivité et l'authenticité des écritures ;
les clôtures datées qui classent dans une période toutes les opérations y
relatives aux analyses, à la programmation et aux procédures de traitement ;
la conservation des pièces justificatives des enregistrements.
Cette panoplie doit être complétée par d'autres règles du droit
comptable comme celle de la correction d'erreur s'effectua exclusivement par
inscription en négatif des éléments erronés.
Dans tous les cas, le souci de traçabilité impose que soit indiqués les
éléments qui ont fait l'objet d'un simple reclassement et ceux qui ont été retraités.
Et lorsque ces différents travaux ont été effectués, il faut sortir une balance
générale pour attester de leur fiabilité.
Le second élément de ce dossier de passage, c'est le plan des comptes. Il
ne s'agit pas de reprendre intégralement les éléments contenus dans le journal
officiel de l'OHADA. A ce niveau il est nécessaire de faire un état de reclassement
des comptes du PCGC au plan OHADA (table de correspondance).
1 Séminaire sur Basculement du PCGC au SYSCOHADA, AMS Consultants.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
49
L'analyse des comptes réalisée pour définir les travaux de reclassement
et de retraitement des soldes de la balance générale de clôture PCGC peut être un bon
aiguillon pour identifier les comptes nécessaires à l'entreprise.
Pour l'établissement du plan des comptes spécifiques à l'entreprise, il
y a des exigences incontournables. Il s'agit :
D'abord de la codification. L'OHADA a prévu une codification décimale avec un
minimum de 4 chiffres, pour chaque compte. Cette structure peut être
étendue pour tenir compte des problèmes de nomenclature : on admet, de
plus en plus que les codes des comptes OHADA peuvent avoir jusqu'à 8
chiffres. Elle dit permettre de subdiviser tout compte, de regroup er
les opérations relativement homogènes, de détailler l'analyse et de faciliter
le traitement informatique des opérations et du passage aux états financiers;
- Ensuite des différences observées entre le Plan CPCC et le Plan OHADA.
Il y en a quatre :
Des intitulés différents. Dans le bilan, on parle par exemple du 20 (CPCC) ;
VALEURS INCOPOROLLES IMMOBILISEES alors qu'en OHADA, la réalité
couverte par cet intitulé est éclatée en deux comptes : 20 - Charges
Immobilisées et 21 - Immobilisations Incorporelles ;
Des rôles différents joués par la classe 8 : en PCGC, elle sert à
déterminer les soldes caractéristiques de gestion, les provisions
et le résultat net de la période alors qu'en OHADA, elle enregistre les
charges et les produits hors activités ordinaires et les autres
charges et produits ;
Des rôles différents joués par la classe 9. Elle sert à la comptabilité
analytique en CPCC et aux engagements hors bilan et à la comptabilité
analytique en OHADA. Son utilisation est facultative.
La disparition de la classe 0 dont le contenu est repris en classe 9 en
comptabilité OHADA
Et enfin les livres de passage. Le document essentiel ici est la table de
correspondance PCGC-OHADA. Elle permet, à partir des soldes de la balance générale
PCGC d'indiquer le chemin et le (ou les) impact (s) en OHADA. Cette analyse conduit à
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
50
distinguer parmi les soldes, ceux qui sont à reclasser et ceux qui sont à retraiter. Les
divers travaux y relatifs doivent être consignés dans les livres de passage. Seuls sont
concernés les soldes. Pour retrouver le détail des opérations, on s'en référera à la
Comptabilité PCGC clôturée.
Le travail ainsi réalisé devrait conduire vers des tests de migration de la comptabilité.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
Nouveaux logiciels
Paramétrages
Passations ou saisie des écritures (exportation de journaux auxiliaires)
Reclassements
Retraitements
Emission 1ere balance retraitée en OHADA
Examen et tests de vraisemblance
Table de correspondance spécifique
Contrôles arithmétiques et autres
Tests d'exercices comparatifs 6 mois / 12 mois
Régularisation et ajustements
Balance d’ouverture
Préparation à la migration informatique finale
Classement physique
Journal de basculement
Chemises
Sous dossiers
codification
1 3 2
DPCGC DOHADEX
Première migration
information si nécessaire traçabilité
Appréciation et tests en grandeur réelle
DOPASS
Ouverture dossier
informatique nouveau
écriture
Vers 1er
migration
migra
Vers appréciation test Vers DOHADEX Souci traçabilité
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
52
5.2.3. Le dossier d'exploitation (DOHADEX)56
C'est essentiellement l'exportation du dossier de passage. Celui-ci
comprend :
le plan des comptes ;
le tableau de reclassement ;
le bilan d'ouverture et si nécessaire la balance d'ouverture. A ce niveau,
se pose le problème de retraitement de la comptabilité pour avoir les
états financiers en comparatif (N-1 et N) ;
Et les livres de passage.
En ce qui concerne le bilan d’ouverture, la norme prévoit que les
comparaisons ne sont valables que si elles satisfont les exigences de
présentation et d'évaluation. Il faut donc retraiter la comptabilité N-1 ;
Cette opération va consister en la transformation si ce n'était pas
encore fait, des états financiers établis dans l'ancien référentiel comptable vers
le système OHADA.
En supposant par exemple que la première application soit prévu
pour le 1er janvier 2012, les entreprises devront normalement convertir leurs états
financiers de 2011 et leur solde d'ouverture, ce qui revient à retraiter les états
clôturés au 31 décembre 2010.
Elle va nécessiter beaucoup de travaux liés à la première application,
travaux qui auront un impact sur les capitaux propres de l'entité et un impact fiscal
lié aux nouvelles règles comptables.
L'ampleur des travaux dépendra dans une large mesure des
modalités de première application qui seront fixés par le législateur. Si ce dernier
décide pour la première application, la méthode prospective car elle est souvent
neutre fiscalement, cela diminuera la quantité du travail. La méthode prospective
consiste à appliquer la nouvelle méthode à compter de l'exercice en cours, le
passé n'étant pas remis en cause.
En plus du dossier de passage, le dossier d'exploitation doit aussi avoir
le manuel de procédures et d'organisation comptables et un plan de formation 56
Séminaire sur Basculement du PCGC au SYSCOHADA, AMS Consultants.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
53
personnalisé des employés du Service Comptable, nécessaire pour leur mise à
niveau.
Sa dernière composante, ce sont les éléments d'exploitation. En plus
des éléments de passage importés, le droit comptable OHADA fait obligation aux
entreprises de tenir certains livres comptables. II s'agit du livre-journal, du grand-
livre, de la balance générale des comptes et du livre d'inventaire. Pour les deux
premiers, la tenue des journaux livres auxiliaires peut s'avérer nécessaire. Il faut
donc les saisir et les paramétrer dans l'ordinateur.
Enfin, il y a lieu de signaler qu'il faut prévoir une procédure
d'évaluation de cette exploitation pour s'assurer qu'elle est fiable.
5.2.4. L’Utilisation du tableau de reclassement des comptes.
C'est le tableau de reclassement des comptes qui doit orienter l'analyse
des comptes PCGC. Il sera d’abord basé sur les comptes à deux chiffres.
Dès que les nouveaux intitulés sont identifiés ainsi que les nouveaux
comptes à deux chiffres, s’il convient de passer à création des sous comptes OHADA à
quatre chiffres correspondant aux anciens chiffres de la balance CPCC.
L’analyse des comptes renseigne à deux niveaux :
Sur la codification
Sur les types d'opérations effectuées sur chaque compte PCGC. L'observation de
la table de correspondance montre par exemple que le compte PCGC 10 -
"Capital" est maintenu en compte 10 "Capital Social" en OHADA mais que son
contenu doit être éclaté, selon les cas, en plusieurs .sous comptes :
101 – « Capital social » ;
102 – « Capital par dotation » ;
103 – « Capital personnel » ;
104 – « Compte de l’exploitation » ;
105 – « Primes liées aux capitaux propres » ;
106 – « Ecart de réévaluation » ;
107 – « Actionnaires, capital souscrit, non appelé » ;
184 – « Comptes de liaison des établissements et des succursales ».
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
54
Loin d’être un simple reclassement des comptes, la conversion des états financiers en
OHADA exige des retraitements comptables énormes pour une bonne présentation
des états financiers.
Nous allons procéder à la conversion de la balance d’ouverture en examinant et en
retraitant chaque poste par rapport au SYSCOHADA.
5.3. DEMARCHE PRATIQUE DU BASCULEMENT
5.3.1. Evaluation de la fonction comptable
En SYSCOHADA l’évaluation de la fonction comptable est l’un de grand
problème du passage du PCGC au SYSCOHADA. La société GTL doit procéder à une
évaluation raisonnable des employés afin de savoir si les personnels ont des
capacités requises pour assurer la mise en application des exigences comptables
OHADA. La société GTL n’a pas des personnels mais elle recourt à des prestataires de
service tout au long de ses activités notamment le cas du cabinet d’audit comptable
pour la tenue la comptabilité.
L’évaluation de la fonction comptable GTL se fait par l’évaluation du
personnel du cabinet. Nous constatons que le personnel du cabinet est vraiment
formé en SYSCOHADA.
5.3.2. Phase de conception des documents comptables de base
Par documents comptables, il faut entendre le plan des comptes
spécifiques, le manuel des procédures et d’organisations comptables et le tableau de
reclassement des comptes PCGC et OHADA.
Suite à l’immensité de la matière et au temps imparti, nous nous limitons
à la conception du plan des comptes spécifiques et du tableau de reclassement des
comptes spécifiques.
5.3.3. Le tableau de reclassement des comptes en SYSCOHADA
Ce tableau nous permet juste de reclasser les comptes du PCGC en
SYSCOHADA. Pour ce faire nous avons utilisé la balance générale des comptes en
PCGC afin de les reclasser en SYSCOHADA.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
55
Nous soulignons qu’aussi le reclassement des comptes d’un plan comptable à un
autre n’est rien d’autre que l’adoption de la nouvelle nomenclature du SYSCOHADA.
Le tableau de reclassement des comptes se présente comme suit :
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CLASSE PCGC LIBELLE
CLASSE EN OHADA CODE OHADA
COMPTE OHADA
2000000 VAL INCORP IMMOBILISEES 21 218 2180000 2215200 BÂTIMENTS INDUSTRIELS 23 231 2311000 2215200 BÂTIMENTS INDUSTRIELS 22 223 2231000 2215201 SUPPLEMENT BÂTIMENT 23 231 2311100 2215310 MACHINES ET EQUIPEMENTS 24 241 2412000 2215311 SUPLLEMENT MACHINES ET EQUIPEMENTS 24 241 2412100 2215420 AUTRES IMMOBILISATIONS 24 248 2481000 2215421 SUPPLEMENT AUTRES IMMOBILISATIONS 24 248 2481100 2514000 PARTICIPATION DANS LES FILIALES 26 262 2620000 2815200 AMORTISSEMENT / BÂTIMENT 28 283 2831000 2815201 SUPPLEMENT AMORT/BÂTIMENT 28 283 2831100 2815310 AMORT MACHINES ET EQUIPEMENTS 28 284 2841000
2815311 SUPPLEMENT AMORT/MACHINES ET EQUIPEMENTS 28 284 2841100
2815420 AMORT/AUTRES 28 284 2848000 2815421 SUPPLEMENT AMORT/AUTRES 28 284 2848100
2820000 AMORTISSEMENT VALEUR IMMOBILISEE INCORPORELLE 28 281 2818000
3100000 MATIERES PREMIERES 32 321 3210000 3412600 COBALT PRODUITS FINIS 36 361 3610000 3412700 CUIVRE PRODUITS FINIS 36 362 3620000 3512100 METAL IN WIP COBALT 34 341 3411000 3512120 METAL IN WIP CUIVRE 34 341 3412000 3512500 FRAIS DIRECTS COBALT 34 341 3411100 3512600 COBALT PRODUITS ENCOURS DE ROUTE 34 341 3411100 3512700 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE 34 341 3412100
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3612600 COBALT PRODUITS EN COURS DE ROUTE 38 386 3860000 3612700 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE 38 386 3860000 4110050 AVANCES RECUES DE CLIENTS 41 411 4111000 4111100 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 41 411 4112000 4311000 CREDIT D'IMPÔTS 44 442 4428000 4311100 ACOMPTE PROVISIONNEL DE L'EXERCICE 44 442 4428100 4311120 TVA DEDUCTIBLE 44 445 4452000 4311400 CREDIT TVA 44 444 4449000 4311500 ETAT DEPOSIT 44 442 4428200 4316250 Etat / Suplement IBP 2011 44 442 4428300 4516000 INTERCO PREPAID TOLLING 46 466 4660000 4611110 A/R MISC-RELATED 47 4711 4711000 4613000 AUTRES DEBITEURS 47 4711 4711100 4710000 PERTE DE CHANGE NON REALISEE 47 478 4781000 4713100 PREPAID EXPENSES 47 476 4760000 4713300 METAL TRADING AFRICA 47 476 4761000 4713400 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 47 476 4762000 5610018 NORDEA LONDON 52 524 5240000 5610020 BCDC/USD 52 521 5211000 5610022 BCDC/CDF 52 521 5212000 1028130 common stock 10 101 1013000 1228400 RESULTAT REPORTE 12 129 1291000 12 121 1210000 13000 RESULTAT A CONSERVER 13 130 1301000 1317000 RESULTAT DE L'EXERCICE 13 130 1309000 1400000 PLUS VALUE 15 155 155000 1625620 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN 16 161 1618000 1625800 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 16 161 1618100
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4016010 INTERCOMPANY PREDAID TOLLING&STL INVOICES 40 401 4013000 4020100 FOPURNISSUER A/P TRADE 40 401 4011100 4020200 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 40 401 4011200 4020205 A/P SALAG PURCHASES-MTA 40 401 4011300 4020250 FOURNISSEUR A/P FREIGHTS 40 401 4011400 4020400 FOURNISSEUR GROUPE 40 401 4012000 4310000 I. B. P 44 441 441000 4312000 IMPÔT MOBILIER 44 441 441100 4700000 PROFIT DE CHANE NON REALISEE 47 479 4792000 4723020 ACCRUED INTEREST:KCO-W CAP LOAN 47 476 4762000 4723030 ACCRUED INTEREST:GGF-W CAP LOAN 47 476 4763000 4723500 other accrued expenses 47 476 4764000 6140000 PURCHASE,CO 60 602 6021000 6140010 PURCHASE, CU 60 602 6021010 6260100 DISTRIBUTION EXPENSES NA 61 611 6110100 6260110 DISTRIBUTION EXPENSE RELATED NA 61 611 6110110 6350100 TOLLING FEE STL 62 621 6210100 6360201 OCC 62 621 6210110 6360202 CEEC 62 621 6210120 6360205 STL OTHER EXPENSE 62 621 6210130 6360207 POLYTRA 62 621 6210140 6385110 PURCHASED SERVICES 63 632 6328000 6385111 OMG 63 632 6324000 6385112 GFI 63 632 6324010 6385310 ACCOUNTING AND LEGAL EXPENSES 63 632 6328010 6385311 AMS CONSULTANTS 63 632 6324020 6385312 BEDELLTRUST COMP 63 632 6324030 6385313 ERNEST YOUNG 63 632 6324040
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6385315 GFI 63 632 6324050 6385318 HONORAIRES AVOCATS 63 632 6324060 6385380 BANK CHARGES 63 631 6318000 6400000 PERTE DE CHANGE REALISEE 67 676 6760000 6450500 PERIODIZED INSURANCE 62 625 6255100 6491600 LOSSES (TVA UK GAAP) 65 651 6515000 6491810 REDEVANCE CONTROLE DE CHANGE 64 648 6480000 6630110 Taxes perçue au profit de la ville 64 641 6418000 6790200 INTEREST EXPENSE 67 671 6712000 6815200 DEPRECIATION BUILDING 68 681 6813000 6815310 DEPRECIATION MACHINERY AND EQUIPMENT 68 681 6813010 6815420 DEPRECIATION OTHER FIXED ASSETS 68 681 6813020 6820000 DOTATION VALEUR IMMOBILISEE INCORPORELLE 68 681 6812000 7131000 COBALT 70 702 7022000 7131100 ALLOY SALES,CU 70 702 7022010 7240320 PRODUCTION STOCKEE,CO 73 734 7341000 7240330 PRODUCTION STOCKEE,CU 73 734 7341010 7258400 FRAIS DIRECTS WIP COBALT 73 735 7352000 7400000 REALISED EX PROFIT 77 776 7760000 7400100 PROFIT DE CHANGE SUR REMB TVA 77 776 7760010 7491600 GAINS (TVA UK GAAP) 77 776 7760020 7790100 INTEREST ICOME 77 771 7710000
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60
Lors de notre travail de reclassement des comptes nous avons constatés que le
SYSCOHADA accorde beaucoup de significations dans la codification de chaque
compte par rapport au plan comptable général congolais
Cette codification procède d'une classification à structure décimale permettant :
- de subdiviser tout compte ;
- de regrouper par grandes familles les opérations de nature relativement
homogènes ;
- d'accéder à des niveaux plus ou moins détaillés d'analyse des opérations ;
- de faciliter le développement des applications informatiques afférentes au
traitement automatisé des comptes et opérations ;
- et de servir les postes et rubriques entrant dans la confection des documents
de synthèse normalisés.
La codification du Système comptable OHADA est aménagée de sorte à établir des
constantes et des parallélismes susceptibles d'aider à mémoriser et à comprendre les
comptes.
1. Constantes
Le premier et le dernier chiffre du code d'un compte peuvent avoir une signification
particulière.
Rôle du premier chiffre
Le numéro de chacune des classes 1 à 9 constitue le premier chiffre des
numéros de la classe considérée. Les chiffres occupant les autres positions au sein de
la codification caractérisent, de la gauche vers la droite, les niveaux d'affinement plus
développés relatifs aux comptes principaux, sous comptes et comptes divisionnaires.
Le numéro d'un compte divisionnaire commence toujours par celui du compte ou
sous compte dont il constitue une subdivision
Rôle de toute terminaison sauf le 9 dans les comptes à deux chiffres
Dans les comptes à deux chiffres, les terminaisons autres que le 9 servent
au regroupement en fonction des catégories d'opérations.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
61
Rôle de la terminaison 9 dans les comptes à deux chiffres
Dans les comptes de bilan, la terminaison 9 dans les comptes à deux
chiffres a pour rôle d'identifier les dépréciations provisionnées des classes
correspondantes (exemples : 19 - Provisions financières pour risques et charges, 39 -
Dépréciations des stocks).
La terminaison 9 joue un rôle similaire dans les comptes de gestion
relevant des classes 6 et 7 dans la mesure où elle se rapporte aux opérations
concernant les provisions.
Rôle de toute terminaison 9 dans les comptes à trois chiffres et plus.
Le chiffre 9 en troisième ou quatrième position annonce, tant pour ce qui
concerne les comptes du bilan que les comptes de gestion, le solde inversé des
opérations par rapport :
- aux opérations couvertes par le compte de niveau immédiatement supérieur
et classées dans les subdivisions se terminant par 1 à 8. (Exemple : 6059 -
Rabais, remises et ristournes obtenus sur autres achats par rapport à 605 -
autres achats ; compte 409 - Fournisseurs débiteurs par rapport au compte 40
Fournisseurs d'exploitation et comptes rattachés) ;
- à la nature des comptes de la catégorie (Exemples : comptes 6041, 6042, 6043,
6044,6045, 6046, 6047, par rapport au compte 6049 - Rabais ristournes et
remises obtenus sur achats de matières et fournitures consommables ;
comptes 411 à 418, par rapport au compte 419 - Clients créditeurs). La
codification du Système comptable OHADA fait cependant exception à cette
règle en ce qui concerne les comptes de la classe 2.
Rôle des terminaisons 1 à 8 dans les comptes à trois chiffres et plus.
Dans les comptes dont le numéro est constitué d'au moins trois chiffres,
les terminaisons 1 à 8 servent généralement à détailler les opérations subordonnées
au niveau immédiatement supérieur.
Il convient de noter cependant qu'en ce qui concerne les comptes de
gestion, la terminaison 8 de ce sous-ensemble de comptes, regroupe les opérations
autres que celles prévues dans les comptes du même niveau et dont la terminaison
va de 1 à 7. (Exemples : 758 - Produits divers, 668 - Autres charges sociales, 7078 -
Autres produits accessoires, etc.).
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
62
Aucune signification particulière n'est attachée au zéro en tant que
terminaison placée en troisième ou quatrième position dans la codification propre au
Système comptable OHADA.
Autres constantes
Elles résultent de la ventilation des sous comptes 409 et 419
conformément aux comptes 40 et 41. De même, les comptes 28 et 29 ont été
développés eu égard à la structure des comptes de la classe 2.
Le chiffre 3, caractéristique des stocks, est utilisé dans les comptes 603 et 73, pour
identifier parmi les comptes de gestion, les variations de stocks de biens achetés et
de biens produits.
2. Parallélismes
Entre charges et produits liés aux activités ordinaires
Comptes de charges Comptes de produits
601 Achats de marchandises 701 Ventes de marchandises
602 Achats de matières premières 702 Ventes de produits finis
65 Autres charges 75 Autres produits
697 Dotations aux provisions financières 797 Reprises de provisions financières
- Entre autres charges et autres produits
Les comptes à deux chiffres à terminaison impaire désignent les charges et ceux à
terminaison paire les produits.
81 Valeurs comptables des cessions
d'immobilisations
82 Produits des cessions
d'immobilisations
83 Charges hors activités ordinaires 84 Produits hors activités ordinaires
85 Dotations hors activités ordinaires 86 Reprises hors activités ordinaires
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63
5.3.4. Le plan détaillé de la nouvelle liste des comptes
CLASSE I: COMPTES DES RESSOURCES DURABLES
10 CAPITAL
101 CAPITAL SOCIAL 1013000 COMMON STOCK
106 ECART DE REEVALUATION
1061000 ECART DE REEVALUATION LIBRE
1062000 ECART DE REEVALUATION LEGALE
12 REPORT A NOUVEAU 121 REPORT A NOUVEAU CREDITEUR
1210000 REPORT A NOUVEAU CREDITEUR
129 REPORT A NOUVEAU DEBITEUR 1291000 REPORT A NOUVEAU DEBITEUR
13 RESULTAT NET DE L'EXERCICE 130 RESULTAT EN INSTANCE D'AFFECTATION 1301000 RESULTAT A CONSERVER 1309000 RESULTAT DE L'EXERCICE 131 RESULAT NET (BENEFICE) 1310000 RESULTAT NET 131 MARGE BRUTE 1322000 MARGE BRUTE SUR MATIERES 133 VALEUR AJOUTEE 1330000 VALEUR AJOUTEE 134 EXECEDENT BRUT D'EXPLOITATION
1340000 EXECEDENT BRUT D'EXPLOITATION
135 RESULTAT DE L'EXPLOITATION 1350000 RESULTAT DE L'EXPLOITATION 136 RESULTAT FINANCIER 1360000 RESULTAT FINANCIER 137 RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES
1370000 RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES
138 RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES
1380000 RESULTAT HORS ACTIVITES ORDINAIRES
139 RESULTAT NET (PERTE)
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64
1390000 RESULTAT NET (PERTE)
16 EMPRUNTS ET DETTES ASSIMILEES 161 EMPRUNTS OBLIGATAIRES
1618000 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN
1618100 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN
166 INTERETS COURUS 1660000 INTERETS COURUS
19 PROVISION FINANCIERE POUR RISQUE ET CHARGES 194 PROVISON POUR PERTES DE CHANGE
1940000 PROVISON POUR PERTES DE CHANGE
CLASSE II: COMPTES DES VALEURS IMMOBILISEES
21 IMMOBILISATIONS INCOPORELLES 218 AUTRES DROITS ET VALEURS INCOPORELLES 2180000 VAL INCORP IMMOBILISEES
22 TERRAINS 223 TERRAINS BATIS
2231000 POUR BATIMENTS INDUSTRIELS ET AGRICOLES
23 IMMOBILISATIONS INCOPORELLES 231 BATIMENTS INDUSTRIELS 2311000 BÂTIMENTS INDUSTRIELS 2311100 SUPPLEMENT BÂTIMENT
24 MATERIELS 241 MATERIEL ET OUTILLAGE INDUSTRIEL 2412000 MACHINES ET EQUIPEMENTS
2412100 SUPLLEMENT MACHINES ET EQUIPEMENTS
248 AUTRES MATERIELS 2481000 AUTRES IMMOBILISATIONS
2481100 SUPPLEMENT AUTRES IMMOBILISATIONS
26 TITRES DE PARTICIPATION 262 TITRES DE PARTICIPATION DANS DES SOCIETES SOUS
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65
CONTRÔLE CONJOINT
2620000 PARTICIPATION DANS LES FILIALES
28 AMORTISSEMENTS
281 AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES
2818000 AMORTISSEMENT VALEUR IMMOBILISEE INCORPORELLE
283 AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS DES BATIMENTS
2831000 AMORTISSEMENT / BÂTIMENT
2831100 SUPPLEMENT AMORT/BÂTIMENT
284 AMORTISSEMENTS DU MATERIEL
2841000 AMORT MACHINES ET EQUIPEMENTS
2841100
SUPPLEMENT AMORT/MACHINES ET EQUIPEMENTS
2848000 AMORT/AUTRES 2848100 SUPPLEMENT AMORT/AUTRES
CLASSE III: COMPTES DE STOCKS
32 MATIERES ET FOURNITURES LIEES 321 MATIERE A 3210000 MATIERES PREMIERES
341 PRODUITS EN COURS 3411000 METAL IN WIP COBALT 3412000 METAL IN WIP CUIVRE 3411100 FRAIS DIRECTS COBALT
3411100 COBALT PRODUITS ENCOURS DE ROUTE
3412100
CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE
36 PRODUITS FINIS 361 COBALT PRODUITS FINIS 3610000 COBALT PRODUITS FINIS 362 CUIVRE PRODUITS FINIS 3620000 CUIVRE PRODUITS FINIS
38 STOCK EN COURS DE ROUTE 386 PRODUITS FINIS EN COURS DE ROUTE
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66
3860000 COBALT PRODUITS EN COURS DE ROUTE
3860000 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE
CLASSE IV: COMPTES DE TIERS
40 FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES 401 FOURNISSEURS, DETTES EN COMPTE
4013000 INTERCOMPANY PREDAID TOLLING&STL INVOICES
4011100 FOPURNISSUER A/P TRADE
4011200 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE
4011300 A/P SALAG PURCHASES-MTA 4011400 FOURNISSEUR A/P FREIGHTS 4012000 FOURNISSEUR GROUPE
41 CLIENTS ET COMPTES RATTACHES 411 CLIENTS 4111000 AVANCES RECUES DE CLIENTS 4112000 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE
44 ETAT ET COLLECTIVITES PUBLIQUES 441 ETAT, IMPOTS SUR LES BENEFICES 441000 I. B. P 441100 IMPÔT MOBILIER
442 ETAT, AUTRES IMPOTS ET TAXES 4428000 CREDIT D'IMPÔTS
4428100 ACOMPTE PROVISIONNEL DE L'EXERCICE
4428200 ETAT DEPOSIT 4428300 Etat / Supplément IBP 2011
443 ETAT, TVA FACTUREE
4431000 TVA COLLECTEE SUR VENTES
444 ETAT TVA DUE OU CREDIT TVA 4449000 CREDIT TVA 445 ETAT TVA RECUPERABLE 4452000 TVA DEDUCTIBLE
46 ASSOCIES, OPERATIONS SUR LE CAPITAL 466 GROUPE, COMPTE COURANT 4660000 INTERCO PREPAID TOLLING
471 COMPTE D'ATTENTE 4711000 A/R MISC-RELATED
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67
4711100 AUTRES DEBITEURS
474
REPARTITIONS PERIODIQUES DES CHARGES ET DES PRODUITS
4746000 CHARGES
4747000 PRODUITS
476 CHARGES CONSTATEES D’AVANCE
4760000 CHARGES CONSTATEES D’AVANCE
477 PRODUITS CONSTATES D’AVANCE
4770000 PRODUITS CONSTATES D’AVANCE
476 CHARGES CONSTATEES D'AVANCE 4760000 PREPAID EXPENSES 4761000 METAL TRADING AFRICA
4762000 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE
4762000 ACCRUED INTEREST:KCO-W CAP LOAN
4763000 ACCRUED INTEREST:GGF-W CAP LOAN
4764000 OTHER ACCRUED EXPENSES
478 ECART DE CONVERSION ACTIF
4781000 PERTE DE CHANGE NON REALISEE
479 ECART DE CONVERSION PASSIF
4792000 PROFIT DE CHANE NON REALISEE
49 DEPRECIATIONS ET RISQUESPROVISIONNES(TIERS)
499 DEPRECIATIONS ET RISQUES PROVISIONNES
4991000 SUR OPERATIONS D’EXPLOITATION
CLASSE V: COMPTES DE TRESORERIE
52 BANQUES 521 BANQUES LOCALES 5211000 BCDC/USD 5212000 BCDC/CDF
524 BANQUES HORS ZONE MONETAIRE 5240000 NORDEA LONDON
CLASSE VI: COMPTES DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES
60 ACHATS ET VARIATIONS DE STOCK 602 ACHAT DES MATIERES ET FOURNITURES LIEES 6022000 PURCHASE,CO 6022010 PURCHASE, CU
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68
61 TRANSPORTS 611 TRANSPORTS SUR ACHATS 6110100 DISTRIBUTION EXPENSES NA 6110110 DISTRIBUTION EXPENSE RELATED NA
62 SERVICES EXTERIEURS A 621 SOUS-TRAITANCE GENERALE 6210100 TOLLING FEE STL 6210110 OCC 6210120 CEEC 6210130 STL OTHER EXPENSE 6210140 POLYTRA
625 PRIMES D'ASSURANCE 6255100 PERIODIZED INSURANCE
63 SERVICES EXTERIEURS B 631 FRAIS BANCAIRES 6318000 BANK CHARGES
632 REMUNERATION D'INTERMEDIAIRES ET DE CONSEILS 6328000 PURCHASED SERVICES 6324000 OMG 6324010 GFI
6328010 ACCOUNTING AND LEGAL EXPENSES 6324020 AMS CONSULTANTS 6324030 BEDELLTRUST COMP 6324040 ERNEST YOUNG 6324050 GFI 6324060 HONORAIRES AVOCATS
64 IMPOTS ET TAXES 641 IMPOTS ET TAXES DIRECTS 6418000 Taxes perçue au profit de la ville
648 AUTRES IMPOTS ET TAXES 6480000 REDEVANCE CONTROLE DE CHANGE
65 AUTRES CHARGES 651 PERTES SUR LES CREANCES CLIENTS ET AUTRES DEBITEURS 6515000 LOSSES (TVA UK GAAP)
67 FRAIS FINANCIERS ET CHARGES ASSIMILEES
671 INTERETS DES EMPRUNTS 6712000 INTEREST EXPENSE 676 PERTES DE CHANGE
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69
5.4. L’ANALYSE DES COMPTES
Cette phase porte sur l’analyse des données recueillies des comptes
PCGC, il s’agit de savoir s’il s’agit d’un retraitement ou d’un reclassement des
comptes.
5.4.1. Les postes ayant subis des reclassements des comptes
1. Immobilisations incorporelles
Ce compte contient les valeurs immobilisées incorporelles, Nous
manquons le contenu exact du poste pour distinguer s’il s’agit des frais de recherche
6760000 PERTE DE CHANGE REALISEE 68 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS 681 DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS D'EXPLOITATION 6813000 DEPRECIATION BUILDING 6813010 DEPRECIATION MACHINERY AND EQUIPMENT 6813020 DEPRECIATION OTHER FIXED ASSETS 6812000 DOTATION VALEUR IMMOBILISEE INCORPORELLE
CLASSE VII: COMPTES DE PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES
70 VENTES
702 VENTES DE PRODUITS FINIS 7022000 COBALT 7022010 ALLOY SALES, CU
73 VARIATIONS DE STOCK DE BIENS ET SERVICES PRODUITS
734 VARIATION DES STOCKS DE PRODUIT EN COURS 7341000 PRODUCTION STOCKEE,CO 7341010 PRODUCTION STOCKEE,CU
735 VARIATION DES ENCOURS DE SERVICE 7352000 FRAIS DIRECTS WIP COBALT
77 REVENUS FINANCIERS ET PRODUITS ASSIMILES 771 INTERETS DE PRETS 7710000 INTEREST ICOME
776 GAINS DE CHANGE 7760000 REALISED EX PROFIT 7760010 PROFIT DE CHANGE SUR REMB TVA 7760020 GAINS(TVA UK GAAP)
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70
et développement ou des brevets ou encore des logiciels etc…, mais selon l’OHADA,
ces valeurs peuvent être amorties. GTL aussi les amortit pour une durée de 5ans.
Aucun retraitement pour ce poste mais juste l’application du cadre des comptes du
SYSCOHADA
2. Immobilisations financières
Aucun retraitement de la valeur de ce poste mais juste l’application du
cadre des comptes du SYSCOHADA, les écarts de conversion y afférents sont traités
dans le point 13
3. Créances et emplois assimilés
Cette masse bilantaire est constitué postes des comptes Fournisseurs,
Clients, Etats, Charges payées d’avance et Autres débiteurs en dollars comme en
franc congolais. Tous les comptes en USD sont évalués à la clôture au taux de clôture
et dégagent les écarts de conversion qui sont traités dans le point 13.
4. Valeurs disponibles
Les comptes bancaires de GTL sont au nombre de trois dont deux en USD.
A chaque clôture nous calculons les pertes et les profits de change réalisé qui
influencent directement le résultat ce traitement se conforme à l’article 58 de l’acte
uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises
5. Capital
Les plus values de réévaluation calculées sont incorporées dans le
capital depuis 2008. Le système comptable OHADA autorise aussi cette pratique
conformément à l’Article 65 de l’acte uniforme portant organisation et harmonisation
des comptabilités des entreprises
6. Fournisseurs
Ce poste comprend les dettes envers les fournisseurs en USD. Il est
évalué au taux de clôture, donne lieu à la comptabilisation de l’écart de conversion
actif et la comptabilisation d’une provision pour l’écart de conversion actif
conformément à l’article 54 de l’acte uniforme portant organisation et
harmonisation des comptabilités des entreprises.
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71
7. Provision IBP, Provision IM
Ce poste contient les montants de l’impôt sur les bénéfices et profits et
de l’impôt mobilier de 2011 en CDF et est débité lors du paiement l’année suivant.
Aucun retraitement de la valeur de ce poste mais juste l’application du cadre des
comptes du SYSCOHADA.
8. Autres régularisations du Passif
Ce poste contenait le profit de change non réalisé, les intérêts courus non
encore échus des emprunts et les autres créditeurs. Nous procéderons à l’application
du nouveau cadre comptable et au reclassement de cette différence de change dans
le compte d’écart de conversion afférent. Les autres créditeurs divers ont dégagé les
pertes de change non réalisées que nous avons reclassées en écart de conversion
Actif tout comptabilisant une provision.
Les intérêts courus non encore payés sont reclassés dans les comptes d’emprunts
concernés.
5.4.2. Les postes ayants subis des retraitements
9. Immobilisations corporelles
Traitement actuel
Les immobilisations corporelles de GTL sont composées des bâtiments
industriels, des machines et équipements et des autres immobilisations. Elles sont
réévaluées légalement. A chaque réévaluation on dégage des compléments de
valeurs et d’amortissements qui sont incorporées aux valeurs immobilisées et aux
amortissements à l’ouverture suivante.
Traitement OHADA
Les nouvelles procédures devraient être revues pour tenir compte de la
nouvelle politique de l’amortissent et de la réévaluation des immobilisations. La
valeur à amortir ne sera plus la valeur brute mais la valeur amortissable, cette notion
de la valeur amortissable implique la détermination de la valeur résiduelle si elle est
significative. Cette dernière sera réduite de la valeur brute de l’immobilisation pour
déterminer la valeur amortissable de sorte qu’en fin de vie, la valeur comptable de
l’actif soit plus au moins proche de la valeur résiduelle.
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72
Le taux d’amortissement ne sera plus imposé, il devra refléter l’utilisation
effective du bien. Ainsi la politique d’amortissement actuellement pratiquée sera
revue par la direction à partir des estimations du rythme de consommation des
avantages économiques liés à l’utilisation de ces immobilisations ainsi que leurs
valeurs résiduelles.
La réévaluation d’un bien a pour conséquence la substitution d’une
valeur, dite réévaluée, à la valeur nette précédemment comptabilisée.la valeur
réévaluée ne peut, en aucun cas, dépasser sa juste valeur.
Les composantes majeures des immobilisations seront saisies
séparément, notamment le terrain et le bâtiment.
Retraitement
- Nous avons reclassé les compléments de valeurs en les incorporant aux valeurs
brutes ;
- Nous avons décomptabilisé les écarts de réévaluation
- La réévaluation des immobilisations du PCGC nous donne des valeurs
éloignées de la juste valeur des actifs, c’est pourquoi nous avons considéré les
immobilisations et les amortissements des UK GAAP qui sont proches de
l’OHADA. Les UK GAAP considèrent la notion de valeur amortissable et celle
la valeur résiduelle. Les amortissements en UK GAAP tiennent compte de la
durée d’utilisation effective du bien.
- Nous soulignons aussi que l’OHADA insiste sur la comptabilisation par
composante majeure pour le cas des bâtiments d’UK GAAP, cette approche
n’est pas appliquée.
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73
Ecritures de retraitements
DEBITER CREDITER LIBELLE
MONTANT AU
DEBIT
MONTANT AU
CREDIT
2311000 bâtiments industriels
6 685 281
821
2311100 supplément bâtiment 6 685 281 821
2412000 machines et équipements
10 892 039
035
2412100
supplément machines et
équipements 10 892 039 035
2481000 autres immobilisations
1 092 034
462
2481100
supplément autres
immobilisations 1092 034 462
DEBITER CREDITER LIBELLE
MONTANT AU
DEBIT
MONTANT AU
CREDIT
2815201
SUPPLEMENT
AMORT/BÂTIMENT 1 772 675 981
2815200 AMORTISSEMENT / BÂTIMENT 1 772 675 981
2815311
SUPPLEMENT
AMORT/MACHINES ET
EQUIPEMENTS 9 691 798 652
2815310
AMORT MACHINES ET
EQUIPEMENTS 9 691 798 652
2815421
SUPPLEMENT AMORT/AUTRES 591 725 546
2815420 AMORT/AUTRES 591 725 546
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74
DEBITER CREDITER LIBELLE
MONTANT AU
DEBIT
MONTANT AU
CREDIT
1061000 ECART DE REEVALUATION LIBRE 6 613 155 139
1300001 ECART D’EVALUATION
6 613 155 139
UK GAAP TANGIBLE ASSET CDF
DEBIT CREDIT LIBELLE DEBIT COMPTE
218000
ACCOUNT 15200 BUILDING AND IMPROVEMENTS
31 160 704 765,56
2311000
ACCOUNT 15300 MACHINERY AND EQUIPMENT
84 855 899 929,38
2311100
ACCOUNT 15450 OTHER TANGIBLE ASSETS 4 933 505 213,33
130001
Ecart de première application 92 909 945 148,59
218000
BATIMENTS INDUSTRIELS UK GAAP 58 194 492 137,50
2311000 MACHINES ET EQUIPEMENTS 146173 264 143,39
2311100 AUTRES IMMOBILISATIONS 9 492 298 775,97
DEBIT CREDIT LIBELLE DEBIT COMPTE
2815200 bâtiments industriels 15 408 645 063,86
2815310 machines et équipements 135 740 405 560,37
2815420 autres immobilisations 5 143 460 514,49
130001 écart de première application
66 157 575 043,76
2815200 Account 15500 depreciation of buildings 8 194 141 870,95
2815310 Account 15550 Depreciation of machinery and equipment 79 069 185 155,82
2815420 Account 15555 Depreciation of Other Tangible Assets 2 871 609 068,19
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75
10. STOCKS
En Congo GAAP durant l’exercice comptable GTL utilise trois comptes de
stock qu’il repartit à la clôture. A l’ouverture suivante, il extourne cette écriture de
répartition du stock
La valorisation de ces stocks est faite en UK GAAP selon le prix du marché
La méthode utilisée est celle de l’inventaire intermittent
Retraitement
La comparaison de la valeur des stocks en Congo GAAP et en UK GAAP
dégage un écart important. Ces écarts sont essentiellement dus aux différents taux
de change utilisés lors des comptabilisations depuis 2007 à ces jours
L’écart entre le stock en Congo GAAP et UK GAAP est de CDF
13.924.102.545,47. Nous avons corrigé les stocks en Congo GAAP en débitant les
comptes des stocks proportionnellement à leur valeur de la clôture 2011 par le
crédit de Provisions réglementées relatives aux stocks-Hausse de prix.
a. L’ajustement sur le stock se présente comme suit :
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Tableau n°1 : AJUSTEMENT DU STOCK
COMPTE
OHADA LIBELLE UK GAAP
Taux
de
clôture CONTRE VALEUR CONGO GAAP ECART
3210000 MATIERES PREMIERES 302 682,76
910,82 275 689 511,28 137 644 371,94 138 045 139,34
3610000 COBALT PRODUITS FINIS 1 240 121,67
910,82 1 129 527 621,95 563 942 818,83 565 584 803,12
3620000 CUIVRE PRODUITS FINIS 190 175,09
910,82 173 215 276,59 86 481 737,54 86 733 539,05
3411100
COBALT PRODUITS
ENCOURS DE ROUTE 1 527 143,36
910,82 1 390 952 713,45 694 465 348,91 696 487 364,54
3412100
CUIVRE PRODUITS EN
COURS DE ROUTE 232 720,32
910,82 211 966 323,09 105 829 094,76 106 137 228,33
3860000
COBALT PRODUITS EN
COURS DE ROUTE 23 422 330,75
910,82 21 333 527 295,85 10 651 257 468,16 10 682 269 827,69
3860000
CUIVRE PRODUITS EN
COURS DE ROUTE 3 615 316,33
910,82 3 292 902 423,73 1 644 057 780,33 1 648 844 643,40
30 530 490,29 6 375,74 27 807 781 165,94 13 883 678 620,47 13 924 102 545,47
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77
b. L’écriture de l’ajustement sur le stock se présente comme suit :
ECRITURE DE L’AJUSTEMENT DU STOCK
DEBIT CREDIT LIBELLE DEBIT CREDIT
3210000 MATIERES PREMIERES 138 045 139,34
3610000 COBALT PRODUITS FINIS 565 584 803,12
3620000 CUIVRE PRODUITS FINIS 86 733 539,05
3411100 COBALT PRODUITS ENCOURS DE ROUTE 696 487 364,54
3412100 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE 106 137 228,33
3860000 COBALT PRODUITS EN COURS DE ROUTE 10 682 269 827,69
3860000 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE 1 648 844 643,40
130001 CORRECTION DU STOCK A LA JUSTE
VALEUR 13 924 102 545,47
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78
11. Les Ecarts des conversions Actif Et Passif
L’écart de conversion n’est qu’une autre appellation de la différence de
change non réalisé effectuée et comptabilisée par GTL. C’est pourquoi nous
procéderons simplement à l’application du nouveau cadre comptable et à la
comptabilisation d’une provision pour les écarts de conversion actif conformément à
l’article 54 de l’acte uniforme portant organisation et harmonisation des
comptabilités des entreprises.
COMPTE
OHADA
LIBELLE
MONTANT
DEBIT
CREDIT DEBIT CREDIT
1300001 RESULTAT INS AFFECTACTION 5 936 746 857,26
4991000 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE
2 585 489 385,68
1940017 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE
755 929,32
1940051
IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL
LOAN
2 703 519 955,79
1940052
OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL
LOAN
506 294 823,49
1940062 ACCRUED INTEREST:KCO-W CAP LOAN
118 951 641,78
1940063 ACCRUED INTEREST:GGF-W CAP LOAN 21 735 121,20
COMPTE OHADA
LIBELLE
MONTANT
DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT 1300001 RESULTAT INS AFFECTACTION 5 318 929 362,37
4991000 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 5 318 929 362,37
COMPTE OHADA
LIBELLE
MONTANT
DEBIT CREDIT DEBIT CREDIT
1300001 RESULTAT INS AFFECTACTION 847 926,91
4991000 Other Accrued Expenses 847 926,91
12. Résultats exercices antérieurs
GTL utilise un de sous comptes du compte 13 « résultat » pour faire la
distinction entre les résultats des exercices antérieurs et le résultat de l’exercice.
Dans la pratique comptable ces résultats antérieurs devraient être reportés dans le
compte « report ». Cette décision relève de l’assemblée générale.
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79
Retraitement :
Le plan des comptes SYSCOHADA ne prévoit pas un compte « résultat
antérieur » dans le but de s’harmoniser avec ce plan, nous mis ces résultats dans un
compte de report à nouveau créditeur « Report des résultats créditeurs antérieurs »
en attendant la décision de l’AGO conformément au Journal Officiel de l’OHADA N°
10 – 4ème Année / SYSTEME COMPTABLE OHADA à la page 333.
13. ECART D’EVALUATION DE LA PREMIERE APPLICATION DE L’OHADA
Nous avons créé ce compte qui est un sous compte du résultat pour
recevoir tous les écarts liés à la première application de l’OHADA et pour bien cerner
l’impact chiffré de tous les retraitements. En IFRS ce compte est une rubrique des
capitaux propres mais l’OHADA ne précise pas un traitement adapté des écarts liés
au basculement de la comptabilité.
Nous avons débité aussi ce compte du montant des dotations aux
provisions d’exploitation pour risques et charges issues des écarts de conversions
actif par conséquent le résultat de l’exercice est négatif car les pertes probables sont
supérieures au résultat avant impôt de Congo GAAP.
14. Intérêts KCO, Intérêts GGF
Ces postes comprennent les intérêts courus non encore échu de KCO et
de GGF. Ils sont évalués au taux de clôture et font objet de comptabilisation d’écarts
de conversion. A l’ouverture suivante, l’écriture d’écarts de conversion est
extournée.
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80
5.5. L’ETABLISSEMENT DE LA BALANCE D’OUVERTURE OHADA
BALANCE D'OUVERTURE OHADA DU 01/01/2012
COMPTE LIBELLE DEBIT CREDIT 1013000 CAPITAL 90 711 947 920,02 1210000 RESULTAT REPORTE 196 828 804,86
1300001 ECART DE LA PREMIERE APPLICATION -21 922 788 665,68
1301000 RESULTAT DE L'EXERCICE 8 896 382 626,23
1618000 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN 7 066 324 407,12
1618100 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 1 321 672 530,76
1940017 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE
1940051 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN 2 703 519 955,79
1940052 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 506 294 823,49
1940062 ACCRUED INTEREST:KCO-W CAP LOAN 118 951 641,78
1940063 ACCRUED INTEREST:GGF-W CAP LOAN 21 735 121,20
2180000 AUTRES DROITS ET VALEURS INCORPORELLES 22 600 000,00
2311000 BÂTIMENTS INDUSTRIELS 31 160 704 765,56 2412000 MACHINES ET EQUIPEMENTS 84 855 899 929,38 2481000 AUTRES IMMOBILISATIONS 4 933 505 213,33
2620000 TITRES DE PARTICIPATION DANS LA FILIALE 23 156 487,30
2818000 AMORTISSEMENT VALEUR IMMOBILISEE INCORPORELLE 9 040 000,00
2831000 AMORTISSEMENT / BÂTIMENT 8 194 141 870,95
2841000 AMORT MACHINES ET EQUIPEMENTS 79 069 185 155,82
2848000 AMORT/AUTRES 2 871 609 068,19 3210000 MATIERES PREMIERES 275 689 511,28
3411100 COBALT PRODUITS ENCOURS DE ROUTE 1 390 952 713,45
3412100 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE 211 966 323,09
3610000 COBALT PRODUITS FINIS 1 129 527 621,95 3620000 CUIVRE PRODUITS FINIS 173 215 276,59
3860000 COBALT PRODUITS EN COURS DE ROUTE 21 333 527 295,85
3860000 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE 3 292 902 423,73
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81
4011100 FOPURNISSUER A/P TRADE 94 995 492,97 4011200 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 15 791 206 556,99 4012000 FOURNISSEUR GROUPE 513 869 779,41
4013000 INTERCOMPANY PREDAID TOLLING&STL INVOICES -
4111000 AVANCES RECUES DE CLIENTS 9,11 4112000 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 18 955 903 784,23 4410000 I. B. P 3 560 921 678,78 4411000 IMPÔT MOBILIER 890 230 420,00 4428000 CREDIT D'IMPÔTS 10 680 913 508,72
4428100 ACOMPTE PROVISIONNEL DE L'EXERCICE 88 133 714,62
4428200 ETAT DEPOSIT 1 516 627 646,47 4711000 A/R MISC-RELATED 196 870 637,10 4711100 AUTRES DEBITEURS 3 296 603 372,81 4760000 PREPAID EXPENSES 2 152 734 391,50 4761000 METAL TRADING AFRICA 202 404 679,23 4762000 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 68 657 493,19 4764000 OTHER ACCRUED EXPENSES 47 362 640,00 4781003 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 2 585 489 385,68 4781016 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 755 929,32
4782001 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN 2 822 471 597,57
4782002 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 528 029 944,69
4782005 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 5 318 929 362,37 4782014 OTHER ACCRUED EXPENSES 847 926,91 4791001 PARTICIPATION DANS LES FILIALES 10 368 580,20 4791002 AVANCES RECUES DE CLIENTS 4,08 4791002 METAL TRADING AFRICA 3 091 113,60 4791010 INTERCO PREPAID TOLLING 4 882 803 712,03 4791011 A/R MISC-RELATED 1 649 067,74 4791012 AUTRES DEBITEURS 57 012 881,56 4791014 PREPAID EXPENSES 114 314 377,61 4792004 FOPURNISSUER A/P TRADE 24 115 141,35 4792008 FOURNISSEUR GROUPE 5 510 196,59 4991001 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 2 585 489 385,68 4991002 OTHER ACCRUED EXPENSES 847 926,91 4991003 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 5 318 929 362,37 5211000 BCDC/USD 64 026 784,12 5212000 BCDC/CDF 29 551 190,57 5240000 NORDEA LONDON 1 171 963 169,57 4660000 INTERCO PREPAID TOLLING 15 183 757 418,43
242 204 263 312,40 242 4 263 312,40
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
82
5.6. LA MIGRATION INFORMATIQUE
L'article 22 du Droit Comptable OHADA qui traite des exigences de
régularité et de sécurité d'une comptabilité informatisée énonce sept (07) règles
pour le traitement informatique :
le chemin de révision, c'est-à-dire la possibilité de restituer sur papier ou
tout autre support, les données indiquant l'origine, le contenu et
l'imputation traitée ;
la validation mensuelle de l'enregistrement comptable pour garantir
l'irréversibilité des traitements ;
une clôture informatique, au moins trimestrielle, pour figer la chronologie
des opérations ;
la comptabilité en temps réel ;
l'exhaustivité et l'authenticité des écritures ;
les clôtures datées qui classent dans une période toutes les opérations y
relatives aux analyses, à la programmation et aux procédures de traitement ;
la conservation des pièces justificatives des enregistrements.
Cette panoplie doit être complétée par d'autres r ègles du droit
comptable :
la correction d'erreur s'effectue exclusivement par inscription en négatif des
éléments erronés.
La migration informatique commence par le paramétrage du système
informatique ; création de nouveaux dossiers, des comptes et des journaux ; et
définition des modes de saisie et de traitement.
Pour le cas de GTL, la société utilise un logiciel dénommé BSI-compta qui
est un logiciel de gestion de base de données conçues sur base des réalités du PCGC.
Le concepteur de ce programme est déjà en plein adaptation d’une nouvelle base
OHADA qui tiendra compte des réalités de l’OHADA.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
83
a. ERITURE D’OUVERTURE
ECRITURE DE L'OUVERTURE DE L'OHADA
COMPTE MONTANT
DEBIT CREDIT LIBELLE LE 01/01/2012 DEBIT CREDIT
2180000 AUTRES DROITS ET VALEURS INCORPORELLES 22 600 000,00
2231000
TERRAINS BATIS 2311000 BÂTIMENTS INDUSTRIELS 31 160 704 765,56
2412000 MACHINES ET EQUIPEMENTS 84 855 899 929,38 2481000 AUTRES IMMOBILISATIONS 4 933 505 213,33
2620000 TITRES DE PARTICIPATION DANS LA FILIALE 23 156 487,30
3210000 MATIERES PREMIERES 275 689 511,28
3411100 COBALT PRODUITS ENCOURS DE ROUTE 1 390 952 713,45
3412100 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE 211 966 323,09
3610000 COBALT PRODUITS FINIS 1 129 527 621,95 3620000 CUIVRE PRODUITS FINIS 173 215 276,59
3860000 COBALT PRODUITS EN COURS DE ROUTE 21 333 527 295,85
3860000 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE 3 292 902 423,73
4111000 AVANCES RECUES DE CLIENTS 9,11
4112000 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 18 955 903 784,23
1300001 ECART DE LA PREMIERE APPLICATION
21922788665,68
4428000 CREDIT D'IMPÔTS 10 680 913 508,72
4428100 ACOMPTE PROVISIONNEL DE L'EXERCICE 88 133 714,62
4428200 ETAT DEPOSIT 1 516 627 646,47 4711000 A/R MISC-RELATED² 196 870 637,10 4711100 AUTRES DEBITEURS 3 296 603 372,81 4760000 PREPAID EXPENSES 2 152 734 391,50 4761000 METAL TRADING AFRICA 202 404 679,23 4762000 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 68 657 493,19
4781003 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 2 585 489 385,68 4781016 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 755 929,32 4782001 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL 2 822 471 597,57
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
84
LOAN
4782002 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 528 029 944,69
4782005 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 5 318 929 362,37
4782014 other accrued expenses 847 926,91 5211000 BCDC/USD 64 026 784,12 5212000 BCDC/CDF 29 551 190,57 5240000 NORDEA LONDON 1 171 963 169,57 4660000 INTERCO PREPAID TOLLING 15 183 757 418,43
2818000 AMORTISSEMENT VALEUR IMMOBILISEE INCORPORELLE 9 040 000,00
2831000 AMORTISSEMENT / BÂTIMENT 8 194 141 870,95
2841000 AMORT MACHINES ET EQUIPEMENTS 79 069 185 155,82
2848000 AMORT/AUTRES 2 871 609 068,19 1013000 CAPITAL 90 711 947 920,02 1210000 RESULTAT REPORTE 196 828 804,86 1301000 RESULTAT DE L'EXERCICE 8 896 382 626,23
1618000 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN 7 066 324 407,12
1618100 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 1 321 672 530,76
4990002 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 2 585 489 385,68 1940017 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 755 929,32
1940051 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN 2 703 519 955,79
1940052 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 506 294 823,49
1940055 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 5 318 929 362,37
4990001 ACCRUED INTEREST:KCO-W CAP LOAN 118 951 641,78
1940063 ACCRUED INTEREST:GGF-W CAP LOAN 21 735 121,20
4990003 OTHER ACCRUED EXPENSES 847 926,91 4764000 OTHER ACCRUED EXPENSES 47 362 640,00 4410000 I. B. P 3 560 921 678,78 4411000 IMPÔT MOBILIER 890 230 420,00 4791001 PARTICIPATION DANS LES FILIALES 10 368 580,20
4791002 AVANCES RECUES DE CLIENTS
4,08 4791002 METAL TRADING AFRICA 3 091 113,60
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
85
4791010 INTERCO PREPAID TOLLING 4 882 803 712,03 4791011 A/R MISC-RELATED 1 649 067,74 4791012 AUTRES DEBITEURS 57 012 881,56 4791014 PREPAID EXPENSES 114 314 377,61 4792004 FOPURNISSUER A/P TRADE 24 115 141,35 4792008 FOURNISSEUR GROUPE 5 510 196,59 4011100 FOPURNISSUER A/P TRADE 94 995 492,97
4011200 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 15 791 206 556,99
4012000 FOURNISSEUR GROUPE 513 869 779,41
Comptabilisation de l’ouverture en OHADA de GTL
-
242 204 263 312,40 242 204 263 312,40
b. Présentation du BILAN en SYSCOHADA
La balance SYSCOHADA au 31/12/2011 permet d’établir le bilan ci-après conforme au
système normal des états financiers SYSCOHADA.
Le bilan de clôture du SYSCOHADA se présente comme suit :
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
BILAN DE LA SOCIETE GTL AU 31/12/2011
Réf
ACTIF Exercice N
ACTIF IMMOBILISE Brut Amort/Prov Net
Immobilisations incorporelles
2180000 AUTRES DROITS ET VALEURS
INCORPORELLES 22 600 000,00 9 040 000,00 13 560 000,00
AD Total immobilisations incorporelles 22 600 000,00 9 040 000,00 13 560 000,00
Immobilisations corporelles -
2311000 BÂTIMENTS INDUSTRIELS 31 160 704 765,56 8 194 141 870,95 22 966 562 894,61
2412000 MACHINES ET EQUIPEMENTS 84 855 899 929,38 79 069 185 155,82 5 786 714 773,56
2481000 AUTRES IMMOBILISATIONS 4 933 505 213,33 2 871 609 068,19 2 061 896 145,14
AI Total immobilisations corporelles 120 950 109 908,27 90 134 936 094,96 30 815 173 813,31
Immobilisations financières -
2620000 TITRES DE PARTICIPATION DANS LA
FILIALE 23 156 487,30 23 156 487,30
AQ Total Immobilisations financières 23 156 487,30 - 23 156 487,30
AZ
TOTAL ACTIF IMMOBILISE
120 995 866 395,57 90 143 976 094,96 30 851 890 300,61
ACTIF CIRCULANT
Stocks
3210000 MATIERES PREMIERES 275 689 511,28 275 689 511,28
3610000 COBALT PRODUITS FINIS 1 129 527 621,95 1 129 527 621,95
3620000 CUIVRE PRODUITS FINIS 173 215 276,59 173 215 276,59
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
3411100 COBALT PRODUITS EN COURS DE
ROUTE 1 390 952 713,45 1 390 952 713,45
3412100 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE
ROUTE 211 966 323,09 211 966 323,09
3860000 COBALT PRODUITS EN COURS DE
ROUTE 21 333 527 295,85 21 333 527 295,85
3860000 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE
ROUTE 3 292 902 423,73 3 292 902 423,73
BB Total Stocks 27 807 781 165,94 - 27 807 781 165,94
Créances et emplois assimilés
4111000 AVANCES RECUES DE CLIENTS 9,11 9,11
4112000 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 18 955 903 784,23 18 955 903 784,23
4428000 CREDIT D'IMPÔTS 10 680 913 508,72 10 680 913 508,72
4428100 ACOMPTE PROVISIONNEL DE
L'EXERCICE 88 133 714,62 88 133 714,62
4428200 ETAT DEPOSIT 1 516 627 646,47 1 516 627 646,47
4013000 INTERCO PREPAID TOLLING 15 183 757 418,43 15 183 757 418,43
4711000 A/R MISC-RELATED 196 870 637,10 196 870 637,10
4711100 AUTRES DEBITEURS 3 296 603 372,81 3 296 603 372,81
4760000 PREPAID EXPENSES 2 152 734 391,50 2 152 734 391,50
4761000 METAL TRADING AFRICA 202 404 679,23 202 404 679,23
4762000 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 68 657 493,19 68 657 493,19
BG Total Créances et emplois assimilés 52 342 606 655,41 - 52 342 606 655,41
BK TOTAL ACTIF 80 150 387 821,35 - 80 150 387 821,35
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
CIRCULANT
TRESORERIE – ACTIF
5240000 NORDEA LONDON 1 171 963 169,57 1 171 963 169,57
5211000 BCDC/USD 64 026 784,12 64 026 784,12
5212000 BCDC/CDF 29 551 190,57 29 551 190,57
BT TOTAL TRESORERIE – ACTIF 1 265 541 144,26 - 1 265 541 144,26
Ecarts de conversion-Actif
4781003 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 2 585 489 385,68 2 585 489 385,68
4781016 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 755 929,32 755 929,32
4782001 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL
LOAN 2 822 471 597,57 2 822 471 597,57
4782002 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL
LOAN 528 029 944,69 528 029 944,69
4782005 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 5 318 929 362,37 5 318 929 362,37
4782014 other accrued expenses 847 926,91 847 926,91
BU TOTAL ECART DE CONVERSION – ACTIF 11 256 524 146,54 - 11 256 524 146,54
BZ
TOTAL
GENERAL 213 668 319 507,72 90 143 976 094,96 123 524 343 412,76
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
89
PASSIF Exercice N
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
Capital
CA 1013000 CAPITAL 90 711 947 920,02
CH 1210000 RESULTAT REPORTE 196 828 804,86
CI 1301000 RESULTAT DE L'EXERCICE 8 896 382 626,23
1300001 ECART DE PREMIERE APPLICATION - 21 922 788 665,68
CP TOTAL CAPITAUX PROPRES 77 882 370 685,43
DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES
ASSIMILEES
1618000 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN 7 066 324 407,12
DA 1618100 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 1 321 672 530,76
Total Emprunts 8 387 996 937,88
Provision financières pour risques et charges
1940051 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN 2 703 519 955,79
1940052 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 506 294 823,49
1940062 ACCRUED INTEREST:KCO-W CAP LOAN 118 951 641,78
1940063 ACCRUED INTEREST:GGF-W CAP LOAN 21 735 121,20
DD
Total Provision financières pour risques et
charges 3 350 501 542,26
DF TOTAL DETTES FINANCIERES 11 738 498 480,14
DG TOTAL RESSOURCES STABLES 89 620 869 165,57
PASSIF CIRCULANT
Fournisseurs d'exploitation
4011100 FOURNISSUER A/P TRADE 94 995 492,97
4011200 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 15 791 206 556,99
4012000 FOURNISSEUR GROUPE 513 869 779,41
DJ Total Fournisseurs d'exploitation 16 400 071 829,37
4410000 I. B. P 3 560 921 678,78
4411000 IMPÔT MOBILIER 890 230 420,00
DK Total Dettes fiscales 4 451 152 098,78
4764000 other accrued expenses 47 362 640,00
DM Total Autres dettes 47 362 640,00
4990002 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 2 585 489 385,68
4990001 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 5 318 929 362,37
4990004 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 755 929,32
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
90
4990003 OTHER ACCRUED EXPENSES 847 926,91 DN
RISQUES PROVISIONNES 7 906 022 604,28
DP TOTAL PASSIF CIRCULANT 28 804 609 172,43
Ecart de conversion-Passif
4791001 PARTICIPATION DANS LES FILIALES 10 368 580,20
4791002 AVANCES RECUES DE CLIENTS 4,08
4791010 INTERCO PREPAID TOLLING 4 882 803 712,03
4791011 A/R MISC-RELATED 1 649 067,74
4791012 AUTRES DEBITEURS 57 012 881,56
4791014 PREPAID EXPENSES 114 314 377,61
4791002 METAL TRADING AFRICA 3 091 113,60
4792004 FOPURNISSUER A/P TRADE 24 115 141,35
4792008 FOURNISSEUR GROUPE 5 510 196,59
DU Total Ecart de conversion-Passif 5 098 865 074,76
DZ TOTAL GENERALE 123 524 343 412,76
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
91
CONCLUSION
A la lumière des idées avancées tout au long de notre étude qui avait
pour mission de pénétrer ou d’approfondir à travers un cas pratique les divers
problèmes liés au basculement de la comptabilité du PCGC vers le SYSCOHADA, il y a
lieu de retenir que tout système comptable, s’agissant du PCGC ou du SYSCOHADA,
est régi par des principes universellement admis comme celui de prudence, du coût
historique, de l’intangibilité du bilan, de la permanence des méthodes pour ne citer
que ceux-là.
Notre souci était celui d’améliorer et de faciliter la compréhension du
SYSCOHADA, adopté en République Démocratique du Congo aux comptables, aux
gestionnaires, aux auditeurs et aux analystes financiers, inquiets de quitter un plan
comptable dont ils avaient la maitrise.
Tout plan ou système comptable est en fait un référentiel conçu par les
experts afin d’asseoir l’économie des entreprises sur des normes et des principes
comptables propres aux réalités de l’espace concerné.
Au terme de quelques analyses réalisées tout au long du présent travail, il
sied de relever que le basculement de la comptabilité du PCGC au SYSCOHADA pour
le cas concret de GTL débouche sur quelques observations suivantes :
Plusieurs postes dont les immobilisations financières, les valeurs
disponibles, le capital, … n’ont pas fait l’objet d’un retraitement mais juste de
l’adoption du cadre de compte du SYSCOHADA. Ces divers comptes se sont vus
attribués de nouveaux numéros de compte sans changer leurs valeurs initiales du
PCGC.
Certains comptes ont subi de retraitement comme :
- l’amortissement des immobilisations qui devrait tenir compte de la
notion de la valeur amortissable et celle de la valeur résiduelle. Ce
retraitement est laissé sous l’examen de la politique de l’entreprise ;
- l’approche de la comptabilisation par composant majeur des terrains et
des bâtiments. Ce retraitement demande une implication des consultants
pour l’expertise des terrains.
- les stocks ont été ajustés à leur juste valeur afin de les rapprocher de la
valeur du marché ;
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
92
- Les écarts de conversion ont entrainé la comptabilisation d’une provision
pour perte de change ;
- Les dettes à long et moyen termes ont incorporés les intérêts courus et
non échus dans le compte emprunt ;
- La création d’un compte d’écart d’évaluation de la première de
application l’OHADA dans capitaux propres qui reprend tous les écarts
chiffrés liés à l’évaluation des postes dans les deux référentiels et qui a
un solde débiteur de 21 922 788 665,6822 FC;
Cette analyse du basculement de la comptabilité du PCGC dans le
SYSCOHADA a démontré que le retraitement d’un bilan d’ouverture OHADA n’est pas
simplement un jeu de l’adaptation du nouveau cadre comptable mais c’est plutôt un
travail d’expert conduisant à distinguer l’étape du reclassement des comptes et celui
du retraitement des comptes. Il a été de ce fait constaté qu’après avoir fait le
retraitement des comptes, l’impact de l’écart de la première application dans les
capitaux propres est négatif à cause principalement de l’impact du montant des
dotations aux Provisions pour risques et charges issues des écarts de conversions
actif, des ajustements de stock et des écritures de retraitements des immobilisations.
La migration informatique commence par le paramétrage du système
informatique : création de nouveaux dossiers, des comptes et des journaux ; et
définition des modes de saisie et de traitement, la correction d'erreur s'effectue
exclusivement par inscription en négatif des éléments erronés. Pour le cas de GTL, Le
concepteur du logiciel de gestion est déjà en plein adaptation d’une nouvelle base
OHADA qui tiendra compte des réalités du SYSCOHADA
Le SYSCOHADA a été conçu pour supprimer les imperfections de plusieurs
autres plans comptables des Etats partis ; il constitue un système de confiance pour
les opérateurs économiques de part sa fiabilité de l’information et la pertinence dans
la présentation des états financiers.
Dans ce sens nous pouvons affirmer avec l’Inspecteur des Finances
Samuel MIYAKUDI que le basculement du plan comptable général congolais dans le
SYSCOHADA est incontournable, d’autant plus que les innovations apportées par le
nouveau système rendent possible la tenue des comptes plus transparentes et plus
fidèles afin de faire de la comptabilité un véritable outil de développement social et
économique et un instrument d’enrichissement des opérateurs économiques en
particulier et des Etats partis en général. Son évolution accélérée n’est que la
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
93
conséquence logique du progrès notable issue de la grande évolution du droit
économique des Etats partis, dont les efforts constatés ont été traduits à travers des
propos significatifs du Directeur Général de l’école régionale supérieure de la
magistrature (ERSUMA) en ces termes : « On ne peut pas réussir l’harmonisation du
droit des affaires si l’on ne forme pas des hommes capables de connaitre ce droit, de
le faire connaître, de le comprendre et de le faire appliquer de manière efficace et
uniforme dans l’ensemble de l’espace OHADA».
Il s’agit là d’un exercice difficile mais pas impossible, que nous nous
sommes engagés à réaliser dans les temps nous impartis.
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
ANNEXE N° 1 ETAT DE MIGRATION DU PCGC AU SYSCOHADA
Réf ACTIF
CLÔTURE CONGO
GAAP SOLDE OHADA
ACTIF IMMOBILISE Brut
Immobilisations incorporelles D C
2180000 AUTRES DROITS ET VALEURS INCORPORELLES 22 600 000,00 22 600 000,00
AD Total immobilisations incorporelles
Immobiliosations corporelles
2311000 BÂTIMENTS INDUSTRIELS 51 509 210 316,50 37 845 986 586,56 58 194 492 137,50 31 160 704 765,56
2412000 MACHINES ET EQUIPEMENTS 135 281 225 108,39 95 747 938 964,38 146 173 264 143,39 84 855 899 929,38
2481000 AUTRES IMMOBILISATIONS 8 400 264 313,97 6 025 539 675,33 9 492 298 775,97 4 933 505 213,33
AI Total immobilisations corporelles
Immobilisations financières
2620000 TITRES DE PARTICIPATION DANS LA FILIALE 23 156 487,30 23 156 487,30
AQ Total Immobilisations financières
AZ TOTAL ACTIF IMMOBILISE
ACTIF CIRCULANT
Stocks
3210000 MATIERES PREMIERES 137 644 371,94 138 045 139,34 275 689 511,28
3610000 COBALT PRODUITS FINIS 563 942 818,83 565 584 803,12 1 129 527 621,95
3620000 CUIVRE PRODUITS FINIS 86 481 737,54 86 733 539,05 173 215 276,59
3411100 COBALT PRODUITS ENCOURS DE ROUTE 694 465 348,91 696 487 364,54 1 390 952 713,45
3412100 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE 105 829 094,76 106 137 228,33 211 966 323,09
3860000 COBALT PRODUITS EN COURS DE ROUTE 10 651 257 468,16 10 682 269 827,69 21 333 527 295,85
3860000 CUIVRE PRODUITS EN COURS DE ROUTE 1 644 057 780,33 1 648 844 643,40 3 292 902 423,73
BB Total Stocks
Créances et emplois assimilés
4111000 AVANCES RECUES DE CLIENTS 9,11 9,11
4112000 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 18 955 903 784,23 18 955 903 784,23
4428000 CREDIT D'IMPÔTS 10 680 913 508,72 10 680 913 508,72
4428100 ACOMPTE PROVISIONNEL DE L'EXERCICE 88 133 714,62 88 133 714,62
4428200 ETAT DEPOSIT 1 516 627 646,47 1 516 627 646,47
INTERCO PREPAID TOLLING 15 183 757 418,43 15 183 757 418,43
4711000 A/R MISC-RELATED 196 870 637,10 196 870 637,10
4711100 AUTRES DEBITEURS 3 296 603 372,81 3 296 603 372,81
4760000 PREPAID EXPENSES 2 152 734 391,50 2 152 734 391,50
4761000 METAL TRADING AFRICA 202 404 679,23 202 404 679,23
4762000 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 68 657 493,19 68 657 493,19
BG Total Créances et emplois assimilés
BK TOTAL ACTIF CIRCULANT
TRESORERIE - ACTIF
5240000 NORDEA LONDON 1 171 963 169,57 1 171 963 169,57
5211000 BCDC/USD 64 026 784,12 64 026 784,12
5212000 BCDC/CDF 29 551 190,57 29 551 190,57
BT TOTAL TRESORERIE - ACTIFTOTAL TRESORERIE ACTIF
Ecarts de conversion-Actif
4781003 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 2 585 489 385,68 2 585 489 385,68
4781016 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 755 929,32 755 929,32
4782001 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN 2 822 471 597,57 2 822 471 597,57
4782002 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 528 029 944,69 528 029 944,69
4782005 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 5 318 929 362,37 5 318 929 362,37
4782014 other accrued expenses 847 926,91 847 926,91
BU TOTAL ECART DE CONVERSION - ACTIF -
BZ TOTAL GENERAL 136 352 610 972,11 164 940 778 681,26 243 926 621 284,37 57 366 768 369,00
RETRAITEMENT OHADA
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
PASSIF Exercice N
Réf ACTIF
CLÔTURE CONGO
GAAP SOLDE OHADA Exercice N
CA 1013000 CAPITAL 90 711 947 920,02 90 711 947 920,02 90 711 947 920,02
-
CE 1061000 PLUS VALUE 6 613 155 139,00 6 613 155 139,00 - -
-
CH 1210000 RESULTAT REPORTE 196 828 804,86 196 828 804,86 196 828 804,86
-
CI 1301000 RESULTAT DE L'EXERCICE 8 896 382 626,23 8 896 382 626,23 8 896 382 626,23
ECART DE LA PREMIERE APPLICATION 108 617 621 393,91 86 694 832 728,23 21 922 788 665,68 - -21922788666
CP 77 882 370 685,43
DA
1618000 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN 6 037 859 024,93 1 028 465 382,19 7 066 324 407,12 7 066 324 407,12
1618100 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 1 130 724 691,98 190 947 838,78 1 321 672 530,76 1 321 672 530,76
8 387 996 937,88
1940001 PROVISION POUR PERTE DE CHANGE - -
1940051 IC-LOAN KCO WORKING CAPITAL LOAN 2 703 519 955,79 2 703 519 955,79 2 703 519 955,79
1940052 OTHER IT:GGF WORKING CAPITAL LOAN 506 294 823,49 506 294 823,49 506 294 823,49
1940062 ACCRUED INTEREST:KCO-W CAP LOAN 118 951 641,78 118 951 641,78 118 951 641,78
1940063 ACCRUED INTEREST:GGF-W CAP LOAN 21 735 121,20 21 735 121,20 21 735 121,20
DD 3 350 501 542,26
DF 11 738 498 480,14
DG 89 620 869 165,57
4013000 INTERCOMPANY PREDAID TOLLING&STL INVOICES - - -
4011100 FOPURNISSUER A/P TRADE 94 995 492,97 94 995 492,97 94 995 492,97
4011200 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 15 791 206 556,99 15 791 206 556,99 15 791 206 556,99
4012000 FOURNISSEUR GROUPE 513 869 779,41 513 869 779,41 513 869 779,41
DJ 16 400 071 829,37
4410000 I. B. P 3 560 921 678,78 3 560 921 678,78 3 560 921 678,78
4411000 IMPÔT MOBILIER 890 230 420,00 890 230 420,00 890 230 420,00
DK 4 451 152 098,78
4764000 other accrued expenses 47 362 640,00 47 362 640,00 47 362 640,00
DM AUTRES DETTES 47 362 640,00
4990001 CLIENTS SOCIETES DU GROUPE 2 585 489 385,68 2 585 489 385,68 2 585 489 385,68
4990001 FOURNISSEUR A/P SLAG PURCHASE 5 318 929 362,37 5 318 929 362,37 5 318 929 362,37
4990003 ACCRUED INTEREST RECEIVABLE 755 929,32 755 929,32 755 929,32
4990004 other accrued expenses 847 926,91 847 926,91 847 926,91
DN RISQUES PROVISIONNES - - 7 906 022 604,28 7 906 022 604,28 7 906 022 604,28
DP 20 898 586 568,15
4791001 PARTICIPATION DANS LES FILIALES 10 368 580,20 10 368 580,20 10 368 580,20
4791002 AVANCES RECUES DE CLIENTS 4,08 4,08 4,08
4791010 INTERCO PREPAID TOLLING 4 882 803 712,03 4 882 803 712,03 4 882 803 712,03
4791011 A/R MISC-RELATED 1 649 067,74 1 649 067,74 1 649 067,74
4791012 AUTRES DEBITEURS 57 012 881,56 57 012 881,56 57 012 881,56
4791014 PREPAID EXPENSES 114 314 377,61 114 314 377,61 114 314 377,61
4791002 METAL TRADING AFRICA 3 091 113,60 3 091 113,60 3 091 113,60
4792004 FOPURNISSUER A/P TRADE 24 115 141,35 24 115 141,35 24 115 141,35
4792008 FOURNISSEUR GROUPE 5 510 196,59 5 510 196,59 5 510 196,59
DU - 5 098 865 074,76
DZ - 123 524 343 412,76
RETRAITEMENT OHADA
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
ANNEXE N° 2: TABLEAU DU CALCUL DE LA DIFFERENCE DE CHANGE NON REALISEE
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
97
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Alain FAYEL, Comptabilité générale de l’entreprise, édition Dunod, 2001
2. Alphousseinie MOULOUL, Comprendre l’harmonisation en Afrique du droit des
affaires, 2008.
3. Collecte Christine et al, Comptabilité financière normes IFRS versus normes
françaises, 9éd. Dunod, 2011.
4. David Kamdem, Système comptable OHADA « comptabilité générale »,
éd.Dianoia, 2004.
5. Emmanuel NGUE, OHADA pas à pas, édition Afec, Doula, 2006.
6. Hilarion BITSAMANA, Dictionnaire du droit OHADA, sn, pointe-noire, 2003.
7. Jean Calvin NYEMECK, Guide pratique du Plan comptable OHADA, NN édition
8. LOUIS SAMBA, Comptabilité générale, Kinshasa, Afrique, édition 2000.
9. Mapapa MBANGALA & Robert WANDA, comptabilité générale OHADA, édition
droit-Afrique, paris, 2013.
10. MARCEL DOBILL, Comptabilité OHADA, tome 1, Douala, édition KARTHALA,
2001.
11. OHADA, Traité et actes uniformes commentés, sn, 2001.
12. Plan Comptable Général Congolais (PCGC)
13. Samuel MIYAKUDI, Les innovations majeures du système comptable OHADA par
rapport au PCGC, Kinshasa, 2ème édition, B.E.C.I.F, 2011
14. Venant KINZONZI, Comptabilité générale, gestion et développement,
développement économique, édition Foucher, 1974
15. Venant KINZONZI, Normalisation comptable facteur de l’accélération de
volume I, édition comptabilité Afrique, 1994
16. William KOLOMBAYI, Organisation comptable, Kinshasa, édition Sphinx, Mars
2008
II. SEMINAIRES
1. Du Plan Comptable Général Congolais au Plan SYSCOHADA ce qui a changer.
Dix huitième journées de reviseur comptable
2. Le système comptable OHADA, AMS CONSULTANTS, 2012
3. Renforcement des capacités sur la pratique fonctionnelle du SYSCOHADA du
17 au 21 Septembre 2007
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
98
IV. SITE WEB
1. WWW OHADA. COM
2. WWW juriscope.Com
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
99
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE…………………………………………………………………………………………………………………I
DEDICACE…………………………………………………………………………………………………………………..II
AVANT PROPOS…………………………………………………………………………………………………………III
LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES………………………………………………………………………….IV
INTRODUCTION ............................................................................................................... 1
1. ETAT DE LA QUESTION ................................................................................................ 1
2. PROBLEMATIQUE ET OBJECTIF DE L’ETUDE ............................................................... 1
3. INTERET DE L’ETUDE ................................................................................................... 3
4. HYPOTHESE DE TRAVAIL ............................................................................................. 3
5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL ..................................................................................... 4
6. DELIMITATION DU TRAVAIL ........................................................................................ 4
7. CANEVAS DU TRAVAIL ................................................................................................. 4
8. DIFFICULTES RENCONTREES ....................................................................................... 5
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES ETATS FINANCIERS .................................................. 6
SECTION 1 : Définitions de la comptabilité ..................................................................... 6
Section 2 : Mission de la comptabilité ............................................................................ 6
2.1. La saisie des informations ........................................................................................ 6
2.2. Le traitement de l’information ................................................................................ 7
2.3. La présentation de l’information ............................................................................. 7
Section 3 : Le rôle de la comptabilité ............................................................................. 7
Section 4 : Normalisation de la comptabilité ................................................................. 7
4.1. Définition de la normalisation ................................................................................ 7
4.2. Formes de normalisation ........................................................................................ 8
4.2.1. Normalisation des états financiers annuels ......................................................... 8
4.2.2. La normalisation avec le plan comptable ............................................................. 8
4.2.3. La normalisation comptable sur le plan international ......................................... 8
Section 5 : Les états financiers ........................................................................................ 9
5.1. Définition : ................................................................................................................ 9
5.2. Le types des états financiers .................................................................................... 9
5.3. Le but des états financiers ....................................................................................... 9
5.4. Les composantes des états financiers ..................................................................... 9
5.4.1. Le bilan ................................................................................................................ 10
5.4.1.0. Définitions : ...................................................................................................... 10
5.4.2. Le tableau de formation de résultat ................................................................... 10
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
100
5.4.3. Le tableau de financement ................................................................................. 11
5.4.4. Le tableau économique, fiscal et financier ......................................................... 11
CHAPITRE II : PRESENTATION DU PLAN COMPTABLE GENERALE CONGOLAIS ............ 12
2.1. Genèse du P.C.G.C. :............................................................................................... 12
2.2. Définition du plan comptable : .............................................................................. 12
2.3. Le contenu du Plan Comptable Général Congolais ............................................... 13
CHAP III : LA PRESENTATION DU SYSCOHADA .............................................................. 20
SECTION 1 : La genèse de l’OHADA............................................................................... 20
Section 2 : le traité portant création de l’OHADA ....................................................... 23
SECTION 3 : Les Actes Uniformes de l’OHADA ............................................................. 28
CHAP IV: PRESENTATION DU GROUPEMENT DE TERRIL DE LUBUMBASHI (GTL) ..... 33
4.1. Historique ............................................................................................................... 33
4.2. Aspects juridiques .................................................................................................. 34
4.2.1. Nature du contrat de partenariat ....................................................................... 34
4.2.2. Validité de ces contrats ....................................................................................... 34
CHAP V : LE BASCULEMENT PROPREMENT DIT DE LA COMPTABILITE DU PCGC AU
SYCOHADA .................................................................................................................... 43
5.1. LE PASSAGE DU PCGC AU SYSTEME COMPTABLE OHADA ................................ 43
5.1.1. Démarche méthodologique du basculement ..................................................... 43
5.2. LES OPERATIONS PRATIQUES DE BASCULEMENT .................................................. 45
5.2.1. Le dossier de clôture PCGC (DPCGC) ................................................................... 45
5.2.2. Le dossier de passage (DOPASS) ......................................................................... 48
5.2.3. Le dossier d'exploitation (DOHADEX) ................................................................. 52
5.2.4. L’Utilisation du tableau de reclassement des comptes. ..................................... 53
5.3. DEMARCHE PRATIQUE DU BASCULEMENT............................................................ 54
5.3.1. Evaluation de la fonction comptable ................................................................. 54
5.3.2. Phase de conception des documents comptables de base .............................. 54
5.3.3. Le tableau de reclassement des comptes en SYSCOHADA ................................. 54
5.3.4. Le plan détaillé de la nouvelle liste des comptes ............................................... 63
5.4. L’ANALYSE DES COMPTES ..................................................................................... 69
5.4.1. Les postes ayant subis des reclassements des comptes .................................... 69
5.4.2. Les postes ayants subis des retraitements ......................................................... 71
5.5. L’ETABLISSEMENT DE LA BALANCE D’OUVERTURE OHADA .................................. 80
5.6. LA MIGRATION INFORMATIQUE ............................................................................ 82
RACHEL BAKPELI NYAMANGU MEMOIRE
101
CONCLUSION ................................................................................................................. 91
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................. 97
TABLE DES MATIERES .................................................................................................... 99