Communiqué de Presse

Bordeaux, 15 mai 2013

Commémorations 14 - 18 : Arkhênum déjà à pied d'œuvre

Les préparatifs des commémorations de la guerre 14- 18 battent leur plein en vue de son centenaire en 2014. Le comité scientifique de la Mission centenaire 2014 a créé un site lnternet pour informer le grand public sur les préparatifs du Centenaire et sur les principales manifestations.

Arkhênum en sa qualité de prestataire de service est au cœur de cette démarche. Ces dernières années, Arkhênum a numérisé plus de 2 262 000 vues de matricules militaires dont ceux des Archives départementales de la Guadeloupe ou encore celles des Archives départementales de l’Aude. Ces opérations sont réalisées dans nos ateliers de numérisation à Bordeaux ou Paris ou bien sur site.

Lorsque les hommes atteignaient l’âge de vingt ans, ils devaient se faire recenser dans le bureau militaire dont dépendait leur commune de résidence. A partir de 1859, ces matricules militaires également dénommés « feuillets nominatifs des conscrits » étaient reliés sous la forme de registres par le ministère de la Guerre. Les feuillets étaient regroupés par année, appelée dans ce contexte « classe » dans des registres.

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Les matricules, un condensé de toute la carrière d’un soldat

Le matricule est une mine d'informations précises :

– renseignements sur le physique et le niveau d’instruction – liste des mutations et des états de service dans le corps militaire, dommages physiques subis à l’occasion des conflits – liste des campagnes auxquelles le soldat a participé – liste des unités militaires auxquelles le soldat a été affecté – décorations et condamnations, considérations sur le mérite et le comportement

– localités successives de résidence de l’individu

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La mission d'Arkhênum est d'assurer la conservation par la numérisation de ces registres qui ont subi les aléas du temps. Nombre de difficultés sont rencontrées qui rendent cette numérisation complexe.

Le matricule se présente sous la forme d’un formulaire pré-imprimé qui se décompose en blocs spécifiques d’information. Il s’est avéré à l’usage que ces matricules ne contenaient pas suffisamment d’espace pour consigner toutes les informations, en particulier lors de la première guerre mondiale. Pour pallier à cette contrainte, les scripteurs ont collé sur le matricule des morceaux de papier, appelés « retombes » ou « becquets », afin de continuer à compléter les états de service (principale rubrique concernée). Selon la densité d’information à enregistrer, de nombreuses retombes peuvent être collées sur un matricule et masquent les informations écrites sur le feuillet : il faut les soulever pour pouvoir accéder aux informations écrites sur la page.

Souvent plusieurs retombes sont collées les unes à la suite des autres, repliées en accordéon ou encore complétées recto/verso. Certaines sont particulièrement longues, formant parfois des bandes qui, une fois dépliées, peuvent faire la même hauteur que le registre.

A ces premières difficultés viennent s'ajouter celles liées au temps passé (papier jauni et cassant, encres ayant pâli …) mais aussi à la consultation (feuilles séparées, retombes recollées à l’envers…).

Une fois toutes ces difficultés surmontées et le document numérisé, celui-ci pourra être accessible partout dans le monde sur un site Internet et témoigner de cette époque qui intéresse toujours autant les français.

A propos d’Arkhênum : La société Arkhênum propose depuis 1999 des services de conservation et valorisation de fonds patrimoniaux et iconographiques. La prestation fournie va de l’étude de projets à la conservation (numérisation, hébergement) jusqu’à la phase de valorisation sur Internet avec la mise en place de bibliothèques en ligne qui mettent en valeur les fonds écrits et iconographiques ou encore multimédias. Il est aussi possible de valoriser sur site vos fonds par le biais de bornes interactives. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.arkhenum.fr Contact presse : Emmanuel Fremau - Tel : 33 (0)5 57 02 11 27 - e.fremau@arkhenum.fr