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RIO Juin 2012 Paroles de jeunes ECONAVIGATION à DOUARNENEZ Première STG Lycée Jean Marie Le Bris Information et Communication
L’écologie et la
compétition maritime
Présentation du sujet La problématique de notre groupe
est la suivante : comment marier
l’écologie et la compétition
maritime ? Pour pouvoir répondre
au sujet et à la problématique nous avons étudié la construction des 60
pieds, bateaux de 18 m28 de longueur ainsi que la vie des
marins lors des transats qui dure
souvent plusieurs mois, comme celle du Vendée globe. Pour cela
nous avons mené une enquête au Port Rhu de Douarnenez pendant deux jours plus une sortie à Port la
Forêt.
Port d’Audierne, le 06/02/2012 . Il y a très peu de bateaux de
plaisance « écologiques », c’est à dire utilisant des hydro
générateurs, des piles à combustible ou encore des panneaux
solaires.
Chez le gréeur à l’ancienne, bouts en polyester utilisé en
course. Port Rhu, le 08/12/2011.
Le Pôle course au large de Port la Forêt
L’enquête Pour notre première enquête qui s’est déroulée le jeudi 8 décembre 2011, nous
nous sommes rendues sur les quais et
les pontons du port. Le temps n’étant
pas clément, peu de personnes étaient présentes. Nous avons tout de même pu interroger deux plaisanciers qui se
trouvaient sur les pontons. Nous avions aussi contacté le Pôle
course au large de Port la Forêt par e-mail et nos questions avaient été transmises à un skippeur.
Le mercredi 14 décembre nous nous sommes rendues au Pôle course au
large pour obtenir plus d’informations. Mais avec le Salon nautique de Paris qui se déroulait au même moment, peu de
personnes du pôle étaient présentes. Les bateaux tel que PRB ou encore Roxy
n’étaient pas là car les courses au large
débutaient, leurs pontons étaient donc vides. Nos recherches se sont aussi
faites avec l’aide d’Internet, ce qui nous a permis de trouver beaucoup
d’informations supplémentaires.
Les résultats
Nous avons ainsi découvert que les bateaux
de compétition sont construits à base de
carbone et de résine époxy ce qui crée un
bilan carbone déjà très lourd pour la coque du bateau à elle seule. On sait aussi que les voiles des voiliers ne sont pas
recyclables. Une association, 272 Sailbags, réussit à les réutiliser en les transformant
pour en faire des sacs, poufs, lampes, etc. Pour ce qui concerne la vie des marins lors des transats, nous avons découvert qu’ils
trient leurs provisions avant de partir, en enlevant tous les cartons et emballages
inutiles pour qu’à l’arrivée, ils n’aient qu’un petit sac poubelle. Ils font l’effort de ne rien jeter à la mer, juste les aliments
biodégradables.
On peut voir des éoliennes installées sur des
bateaux de plaisance du Port-Rhu.
Le ressenti de Chloé
Moi qui suis passionnée par le milieu de
la compétition maritime , j’ai trouvé le sujet intéressant et j’ai pu en apprendre
plus sur le mode de vie et de pensée des
skippeurs. Je suis cependant déçue par ce
qu’ils peuvent dire car, au final, ils disent tous la même chose et ne font pas de gros
efforts pour changer les choses en
matière d’écologie.
Ci-dessus le bateau de compétition Poème bleu qui tient
son nom des poèmes écrit par le poète douarneniste George
Perros.
En matière de technologies écologiques, beaucoup de skippeurs possèdent des hydroliennes ou éoliennes ainsi que des
panneaux solaires. Ainsi, ils peuvent faire fonctionner le GPS ou la radio et communiquer
avec leur famille. Ils peuvent aussi recharger des batteries s’ils n’utilisent pas les appareils électriques à certains moments. Ils lavent leurs
vêtements avec du savon naturel et non avec de la lessive ou du savon industriel. Enfin, on peut
évoquer l’histoire du skipper Peter Blake qui
était aussi un militant écologiste , et qui fut assassiné en 2001. Il a créé une association, Blake
expédition, qui lutte pour sauvegarder les beaux endroits, les espèces, les peuples du monde entier,
en faisant le tour du monde. Ci-dessous une éolienne
Le ressenti de Cécile
Mon avis est très partagé : je pense que le
monde de la course maritime est enclin
à protéger le littoral et les océans mais
qu’il ne veut pas que les performances
des voiliers soient diminuées par
l’utilisation de matières écologiques . Je pense que ce sujet est en train de faire son
chemin, et que si les avancées de l’homme permettent de faire mieux, ou du moins les mêmes performances, les skippeurs et
même les plaisanciers sont prêts à faire le
pas. Les équipements écologiques sont
chers ce qui en décourage plus d’un. Il faudrait arriver à démocratiser ces
énergies que ce soit en mer ou plus
généralement dans le domaine de
l’énergie renouvelable.
Ci-dessus deux poulies montrées en exemple par le
gréeur à l’ancienne sur les quais du Port-Rhu : à
gauche une ancienne poulie en bois, à droite une
poulie utilisée en course, en plastique.
Le bateau d’un plaisancier interrogé lors de
l’enquête
Différents types de cordages naturels faits en chanvre, et
d’autres, non écologiques, fabriqués à base de pétrole.
La position de Laura D’après moi, l’éconavigation est un sujet
complexe, qu’il porte sur les pratiques des
plaisanciers ou celles des skippeurs. En effet, les skippeurs cherchent des performances en
compétition. Pour l’instant, ils ne sont pas
satisfaits par les matériaux écologiques.
Pour la majorité des plaisanciers, le budget
pour installer des matériaux écologiques est
très onéreux. Ce système n’est pas forcément
accessible à tout le monde. Ce n’est simple pour aucun métier maritime
d’intégrer l’écologie aux modes de vie. De
plus en plus de skippeurs et plaisanciers essayent d’adopter la navigation écologique
dans leurs modes de navigation, en utilisant de plus en plus des panneaux solaires ou des
éoliennes mais aussi en changeant leur mode
de vie, en faisant plus attention aux déchets qu’il embarquent ou qu’ils jettent.
Il y a une grande évolution technologique concernant les matériaux de fabrication. Des recherches sont actuellement en cours afin de
perfectionner ces modes de fonctionnement et de fabrication.
Chloé BESCOND
Cécile FLAGEUL Laura LE GALL