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The book develops innovative financing for sustainable development in Africa.For more info or a copy, plz email [email protected] (author)
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…‘Financement Innovants et
développement Durable en Afrique’…
Par:
Alain Ndedi
Directeur: Entrepreneurship Centre
Email: [email protected]
Tel: 237 96463013
Décider de mettre par écrit un message pour des générations présentes et
futures n’est pas tâche aisée. Pour aborder la question des financements
innovants, il a fallu que j’aie un peu de temps libre après mon départ de
l’université de Johannesbourg. Car le sujet du financement des programmes
du NEPAD (Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique), la
nouvelle plateforme de développement soutenu et durable mis sur pied par
les dirigeants africains m’a toujours intrigué; et écrire sur le sujet
maintenant est un soulagement. Ce bout de travail est une compilation des
documents de l’Union Africaine et des Nations Unies sur le programme
NEPAD et les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Mais
d’autres éléments ont motivés cet exercice.
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Depuis 2008, le monde moderne vit l’une de ses crises économique les plus
aigues de l’histoire. La récente crise économique mondiale comme on peut
le souligner a fait beaucoup de victimes. Au niveau international, il y a des
blocs économiques autrefois prospères et solides qui se sont disloqués. Au
niveau micro économique, les chômeurs, les personnes incapables de
rembourser leur prêt et les retraités qui voient fondre leurs pensions - mais
nulle part ces conséquences n'ont été aussi dévastatrices que dans les pays
en développement qui dépendaient entièrement des financements étrangers
venant en grande partie d’Europe et de l’Amérique du Nord. La remise en
question des fragiles avancées de développement réalisées ces dernières
années, notamment en Afrique Sub-saharienne, menace de rejeter dans
l'extrême pauvreté des millions de personnes qui venaient à peine d'en
sortir. C’est une menace qui faut vraiment attaquer. Non seulement ces
pays risquent d'être confrontés à d'énormes souffrances humaines, mais
aussi à de fortes pressions économiques, politiques et sociales menaçant de
s'abattre sur eux et de les déstabiliser, déclenchant des conflits à une échelle
sans précédent. Les événements en cours au Maghreb, et au proche et
moyen Orient sont la grande manifestation.
Mais la crise économique mondiale mine les quelques efforts des pays
développés visant à respecter les engagements qu'ils ont pris dans le cadre
de l'aide publique au développement (APD) pour parvenir aux Objectifs du
Millénaire pour le Développement. Un récent rapport de l'ONU indique
que les investissements annuels des pays donateurs s'élevaient à 115
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milliards de dollars, alors qu'il en faudrait 150. Comment combler ce déficit
si on voudrait atteindre les objectifs que les états s’étaient fixés en 2000 ? Si
rien ne change, on ne parviendra probablement pas à réaliser les OMD à
moyen et à long terme.
Un point aussi important à soulever est que, les conséquences de
l'insuffisance de l'aide publique au développement sont déjà dramatiques; le
nombre de personnes qui souffrent de la faim et vivent dans l'extrême
pauvreté est plus grand qu'il ne l'a jamais été, et il en est de même du
nombre de chômeurs et du nombre de travailleurs précaires qui gagnent
moins de 1,2 dollars américain par jour. Selon la Banque mondiale, la crise
économique a entraîné plus de 200 000 décès supplémentaires parmi les
enfants de moins de cinq ans.
Sur le plan sanitaire, plus de 536 000 femmes meurent chaque année
pendant l'accouchement et les soins de santé maternels sont l'objectif qui a
pris le plus de retard depuis l'adoption des OMD il y a 11 ans. Moins de
chaque minute qui passe, une mère décède. Il faut rappeler que 99% de ces
décès aient lieu dans les pays en voie de développement. Toutes les
recherches confirment que vu à travers le prisme traditionnel de l'aide
publique au développement, avec les incertitudes liées aux budgets annuels,
les contraintes qui pèsent sur le financement public et la concurrence entre
les diverses priorités régionales, sous régionales et nationales, il semble n'y
avoir guère de place pour l'optimisme. Cependant, il existe un moyen de
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remplacer le paradigme traditionnel par un modèle plus acceptable au
niveau international qui a déjà fait ses preuves, particulièrement en matière
de santé. Des mécanismes innovants de financement permettent de faire
des prélèvements sur les flux financiers internationaux sans perturber
l'activité économique. L'un des exemples les plus connus est l'UNITAID,
un organisme international patronné par l'ONU qui centralise les achats de
médicaments. Financée par une petite taxe sur les billets d'avion qui a
rapporté un milliard et demi de dollars depuis 2007, cette source de
financement pérenne a donné un coup de pouce aux objectifs du millénaire
en matière de santé - à savoir la lutte contre trois maladies qui peuvent être
mortelles: le sida, le paludisme et la tuberculose, la réduction de la mortalité
infantile et l'amélioration des soins de santé maternels.
Les financements innovants
Il s’agit d’un mécanisme destiné à lever des fonds pour le développement
surtout dans les pays en développement: l’Afrique, l’Amérique latine, l’Asie
et l’Europe de l’Est. Ces instruments sont caractérisés par leur
complémentarité par rapport à l’aide publique au développement, par leur
prévisibilité et leur stabilité. Ils sont étroitement liés à l’idée de biens
publics mondiaux et visent aussi à corriger les effets négatifs de la
mondialisation. Les financements innovants du développement ont été
évoqués pour la première fois dans le cadre des Nations Unies, lors de la
Conférence de Monterrey en 2002. En quelques années, le sujet s'est
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installé au cœur de l'agenda international. Il suscite un intérêt croissant de la
part de nombreux Etats, de la société civile et de l'opinion publique.
D’après les Nations Unies (2004), l'intérêt pour les financements innovants
du développement procède d'un double constat:
• l'aide au développement traditionnelle des Etats, malgré son
importance (environ 120 milliards de dollars par an), ne permettra
pas de faire reculer l'extrême pauvreté conformément aux objectifs
du millénaire pour le développement ni de lutter efficacement contre
le changement climatique,
• le marché et les flux privés sont d'abord attirés par les pays et les
secteurs rentables, et ne peuvent donc pas répondre aux besoins des
pays les plus vulnérables.
Le terme ‘financements innovants ‘ désigne plusieurs types de mécanismes
permettant de lever des ressources complémentaires en faveur du
développement. Les plus connus sont la taxe sur les billets d'avion qui
finance UNITAID ou la facilité de financement internationale pour la
vaccination (IFFim), mais il en existe beaucoup d'autres : partenariats
public-privé, mécanismes de garantie, contributions citoyennes.
Il faut reconnaitre que ces financements sont innovants à plusieurs égards:
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• ils s'appuient le plus sur des activités qui ont le plus profité de la
mondialisation: transports, commerce, finance, immigration,
industrialisation;
• ils constituent une ressource stable, prévisible, pérenne et
coordonnée entre les Etats, qui est donc précieuse pour financer des
besoins de moyen et long terme: accès à l'école primaire, traitements
contre le Sida, construction des infrastructures modernes, le
développement de l’entrepreneuriat ;
• ils correspondent à un mode de gouvernance original associant des
Etats aux niveaux de développement divers et des acteurs privés:
fondations, ONG, entreprises.
Les financements innovants correspondent par conséquent à une
intervention moderne de la puissance publique, qui peut lever directement
des fonds, mais aussi favoriser et canaliser des contributions volontaires
privées. Le potentiel des financements innovants du développement est
considérable. En quatre ans, ils ont permis de lever près de 4 milliards de
dollars supplémentaires pour le seul secteur de la santé. Et les autres
secteurs?
Quand j’aborde les dernières pages de ce livre, je vis les évènements tristes
au Japon avec le tremblement de terre d’une magnitude de plus 7 sur
l’échelle de Rithner. Je vis difficilement les japonais qui ont du mal à gérer
les émissions des gazes toxiques émanant des centrales nucléaires, qui
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autrefois, on nous disait qu’elles étaient bâties en tenant compte des
tremblements de terre d’une magnitude de cette magnitude. Nous vivons
les évènements de Lybie avec la torpeur de la communauté internationale.
Celle-ci refuse d’arrêter le carnage humain pour des raisons non avouées.
Mais cela m’étonne vraiment? Pas du tout. Je ne suis pas surpris de
l’attitude égoïste des membres du conseil de sécurité des Nations Unies.
Cette attitude contraste vivement avec celle lors de la création de l’Etat
d’Israël ou tout avait été fait, même le découpage des états voisins pour
que ce nouvel état voit le jour. Revisitons l’histoire…
En effet, en Mai 1948, le monde regardait vers le proche Orient avec
appréhension. Ce mois-là, il y a 63, le mandat britannique sur la Palestine
touchait à sa fin, et une guerre était imminente. L’année précédente, les
Nations Unies avaient autorisé la création d’un Etat juif indépendant dans
une partie des territoires occupés. Les Etats arabes limitrophes avaient juré
d’empêcher cela à tout prix. ‘ La ligne de partage ne sera rien d’autre qu’une
ligne de feu et de sang’ avait averti la Ligue arabe. C’était le vendredi 14 Mai
1948, à 16 heures. Les dernières heures du mandat britannique s’écoulaient.
Au musée de Tel Aviv, une foule d’à peine 350 observateurs étaient
présents, sur invitation secrète, pour une annonce très attendue : la
proclamation de l’état d’Israël. La cérémonie se déroulait sous stricte
surveillance, de crainte que de nombreux ennemis du nouvel Etat ne la
compromettent.
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David Ben Gourion, président du Conseil israélien, a lu la déclaration
d’indépendance de l’Etat d’Israël. Un court extrait disait : ‘ nous, membres
du Conseil National représentant le peuple juif du pays d’Israël […] en
vertu des droits naturels et historiques du peuple juif, ainsi que la résolution
de l’Assemblée générale des Nations unies, proclamons la fondation de
l’Etat juif dans le monde d’Israël, qui portera le nom d’Etat d’Israël.
Le présent livre au titre: ‘Financements Innovants et Développement
Durable en Afrique’ est un recueil de cinq parties qui vise à contribuer à la
profusion des écrits sortis au cours des dernières décennies sur les voies et
moyens à explorer par les états du continent noir afin de sortir du sous
développement. Je précise bien à ‘explorer les voies et moyens visant à
sortir le continent du sous développement’; car il faut le dire depuis les
années 1980s, il y a eu une flopée d’écrits sur le développement du
continent. Je dirais que le sous développement africain a fait l’objet des
volumes d’écrit sans avancée positive. Car, le sous développement que vit
notre cher continent diffère de celui des pays asiatiques et latino
américains. Les noirs sont devenus au cours de l’histoire une race
inférieure; les événements malheureux l’histoire nous ont rendus des sous
hommes. Je ne reviendrai pas sur ce qui a déjà fait l’objet des recherches
sur l’aliénation de l’homme noir. L’homme noir n’a presque rien apporté à
l’humanité, sinon exploité au cours de l’histoire. Chaque fois qu’on parle de
lui en rapport avec l’histoire, c’est toujours en termes d’exploitation dont il
a fait l’objet. Et malheureusement, il n a jamais apprit de l’histoire. Les
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mêmes choses se répètent avec les mêmes conséquences: les guerres civiles,
la haine, les divisions et l’exploitation donc il fait l’objet. Au 21e siècle,
l’homme noir continue à souffrir de son exploitation. Il accuse toujours le
colonisateur de ses égarements et aberrations quotidiens. Je m’élaborerai et
développerai certaines de ces accusations dans une de mes prochaines
productions.
Si on pouvait revenir sur les financements innovants pour le
développement de l’Afrique, ce qui pourrait être un exercice passionnant
non seulement pour moi et aussi pour les lecteurs qui cherchent à
s’informer sur les dernières techniques de développement. Mais hélas, ce
livre ne servira pas vraiment à grand-chose à l’émancipation du continent.
Comme je le disais tantôt, l’homme noir doit d’abord reconnaitre son ‘état’,
là ou il se trouve mentalement, avant de s’aventurier dans la résolution de
ses propres financiers, politiques, et autres. Il faut l’avouer le problème du
développement du continent noir n’est pas le manque de financement, mais
la perte de son identité. Comme disait un exégète ; je cite: ‘l’histoire a brisé
la cohésion de l’homme noir ‘. Si cette cohésion n’est pas établie, on parlera
de développement en Afrique ‘jusqu’à ce que les chevaux rentrent à la
maison’ (until the cows come home).
La question qu’on pourrait donc se poser est de savoir pourquoi associer le
développement de l’Afrique avec les financements innovants; ou du moins
pourquoi aborder un sujet qui ne servira à rien? Les historiens attribuent
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souvent le sous développement du continent noir au manque de
financement. Tout juste après le lancement du NEPAD en 2001, beaucoup
de mauvaises langues disaient déjà que le NEPAD n’allait pas atteindre ses
objectifs à cause du financement de ses projets qui dépendent des pays du
Nord. En d’autres termes une fois de plus, on expliquait que l’Afrique
continuera à être sous développé à cause du manque d’argent. Donc il est
impératif et urgent d’explorer les sources alternatives du financement des
projets du continent africain. Le NEPAD est associé au financement car, le
programme reste la dernière épouse de l’Union Afrique en ce qui concerne
la feuille de route de son développement.
Revenons sur le livre dans ses détails. La première partie du livre aborde les
objectifs du Millénaire pour le développement. La deuxième partie s’étend
sur les financements innovants pour le développement; la troisième partie
s’appesantie sur l’historique et les origines de ces financements. La
quatrième partie élabore quelques pistes sur les financements innovants, et
la cinquième développe la nouvelle plateforme africaine de développement
soutenu appelé NEPAD, lancée en 2001.
Comme c’est le cas pour la concrétisation de toute œuvre humaine, l’on a
besoin de certaines forces pour arriver à son terme. Dans mon cas, ce
travail n’a été possible que grâce au soutient indéfectible de mon créateur
Jéhovah, qui à chaque fois me donne des forces au dessus de la normale.
Je n’oublierai pas celui chez qui j’ai appris à écrire, mon frère aimé, Eloi
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Bekombo Ndedi, de l’inspiration de ma charmante mère Cécile Kwedi, et
tous ceux qui de prêt ou de loin ont contribué à la réalisation de ce bout de
travail; je citerai: Daniel Nyoll, Jean Claude Nyoll, Simon Bolivar Nyoll,
Berthe Missè Ndomè, Julegette Nchafac, Emmanuel Bassong, Mr.
Njimbon.