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La connaissance mère de l'action des nations

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Page 1: La connaissance mère de l'action des nations

La connaissance :

mère de l’action des nations

Bienfaits de la prolifération et de

la diversité des chercheurs, des

découvertes et des théories

Lorsque le droit règle la conduite des

personnes d’un même état on dit que c’est

un « droit interne », et lorsqu’il régule les

comportements entre personnes membres

d’états différents, on parle alors de droit

international.

En soi le droit n’aurait aucune valeur si les

êtres humains arrivaient à communiquer

pour se comprendre et vivre en harmonie. La

diversité des idées, des théories, des

recherches personnelles ou collectives, sont

une richesse si l’on sait les entendre, et les

accueillir. Mais si l’on veut avoir raison on

tente d’imposer ses propres idées au

détriment de celles des autres, l’incroyable

richesse de la diversité devient très vite

source de conflits et de guerre. Le jeu sera

alors une course, une compétition, et le

gagnant celui qui parle le plus fort et le plus

souvent, signant ainsi l’accord mortel du

règne d’un fonctionnement par la

domination.

On dessine alors un monde où cohabitent les

dominants et les dominés, et l’on peut rendre

normal et admissible que la guerre cohabite,

voire même collabore, avec la vie.

Ce qui selon nos conventions actuelles valide

le principe suivant :

Quiconque a l’argent et la force, sa parole est

toute puissante.

Des idées, et pensées pourrons à souhait

argumenter pour ou contre, et utiliser tous

les moyens possibles et imaginables pour

rallier le plus grand nombre à leurs causes.

Mais le fait même d’utiliser un tel mécanisme

prive la personne qui se rallie à une pensée,

de son propre droit à penser et donc à agir.

L’uniformisation des croyances et des

valeurs, profitent aux personnes qui en sont

à l’origine. Cependant que le discernement et

la diversité des croyances et valeurs, validés

par l’expérience personnelle de chacun,

profite à tous si elle profite d’abord à chacun.

Souvent dans les manuels de théories des

relations internationales, les aspects

historiques et philosophiques de la discipline

sont négligés. Car la pensée de l’être humain

et son évolution ainsi que ses actions dans le

temps, si elles sont visitées dans leur

ensemble sans être sélectionnées pour servir

un autre but que de mieux se connaître,

constituent une preuve que l’être humain

connaît déjà :

1) La source de sa créativité et les conditions

et moyens donnant lieu aux plus grandes

découvertes

2) Les solutions aux problèmes issus des

erreurs qu’il répète

Or, si une telle démarche est utilisée par tout

un chacun, personne ne pourrait dominer

personne, et ce serait la fin de tout conflit.

La pensée, qu’elle soit tournée de manière

positive ou négative est un grand dictateur

dont on peut choisir d’être l’esclave docile ou

le rebelle révolutionnaire dans la révolte. Ces

2 comportements mèneront à la continuité

de la dictature mais un troisième choix est

possible pour aboutir à une libération

véritable :

L’observateur.

L’observateur est un être malin et rusé.

L’observateur ne se montre pas ou peu

Page 2: La connaissance mère de l'action des nations

souvent. Pour l’observateur le gain et le

gagnant n’ont aucune importance,

l’observateur est ni attaché à l’enjeu ni aux

acteurs de la scène qui se produit sous ses

yeux. Quels est alors sont rôle et d’où lui

vient son pouvoir extraordinaire ?

En soi l’observateur est un déterminant de

sens et d’existence de ce qui se déroule

devant lui. S’il ferme les yeux tout disparaît.

S’il veut que les choses soient autrement son

seul désir vaut toutes les actions des nations

réunies. Et tout change selon sa volonté.

Comme l’être humain ne sait pas être

observateur, il reste prisonnier de l’incendie

de la peur et de l’angoisse de situation qu’il

s’est lui-même crée. Et il veut « agir » pour

sortir des flammes tout en restant entre les

barreaux qu’il affectionne.

C’est ce qui explique son désir

« interventioniste », il veut agir contre la

faim dans le monde, il veut agir contre les

conflits internationaux, il veut agir ailleurs

que là où il se trouve.

L’être humain se rassure dans ce pouvoir, qui

cependant entaché par ses manques sous

jacents (manque de confiance, manque de

courage, manque de sagesse, manque de

connaissance, manque de reconnaissance,

manque de science) donne souvent des

résultats catastrophique.

Cela selon le principe : « On récolte ce que

l’on sème »

L’observateur sait outrepasser les leurres et

pièges mentaux pour repérer au milieu de

toutes les histoires, leurs interprétations et

les passions qu’elles déchainent ; la semence

(la graine) qui en est à l’origine. Il observe

alors la nature foncière de cette graine, ses

propriétés ainsi que tout ce qui peut

l’empêcher de s’exprimer ; Il est fort possible

que l’observateur ou le chercheur (tel qu’on

l’a galvaudé aujourd’hui) tombe sous le

charme des grandes qualités de cette nature

qui n’est autre que sa propre nature foncière.

Il tentera alors avec l’énergie de

l’enthousiasme allumé par l’étincelle

constant de l’envie de découvrir, d’en percer

tous les mystères en écartant les unes après

les autres toutes les hypothèses qui l’en

empêche, et qui sont porteuses de mal-être,

de peur, de conflit et de désespoir.

Dans nos sociétés dites contemporaines et

modernes le chercheur, l’observateur est

condamné sans jugement ni résistance aux

oubliettes de l’ignorance dans l’indifférence

généralisée. Les interventionnistes œuvrent

alors à l’aveuglette, sans connaissances,

guidés par des convictions dont ils ignorent

les causes, mais qui leur semblent réelles.

Ainsi nous intervenons dans un noble

sentiment pour sauver un pays d’une

dictature, avec une peur sous jacente de ce

pays, elle-même guidée par l’angoisse du

terrorisme, elle-même nourrit par un

ensemble de manques qui traduisent le mal-

être d’une nation. Après s’être enlisé dans

une guerre salle coutant vies et ressources

dans tous les camps, la douleur du retour des

invalides et des cercueils, réveil tout à coup

l’acteur de sa torpeur.

Il réalise que les passions qu’il a déchaînés

viennent d’interprétations d’histoire dont la

philosophie est au service d’un bénéfice

économique et non humain !

Cette expérience pourrait être une leçon que

nous enseigne l’histoire dans un espace

temps quasi immédiat, mais cette leçon sera

effacé par le tournoi de super ball qui arrive

très vite après une courte page de publicité ;

Cette habitude consiste à se divertir pour

atténuer nos douleurs et faire abstractions

de nos erreurs, alors qu’en réalité elle les

alimente, comme on alimente des fourneaux

Page 3: La connaissance mère de l'action des nations

avec du charbon noir. Ces Fournaux

pourraient être l’occasion de créer et

cuisiner de nouvelles richesses pour nourrir

les nations, mais dans l’oublie elle servira au

mieux à se venger en brûlant d’autres nations

dites « ennemis ». Et ainsi l’histoire qui

pourrait se renouveler et se régénérer à la

lumière des découvertes successives, se

répète dans les conflits, les guerres, les

meurtres, et les cris.

Dans nos sociétés dites contemporaines et

modernes, nous avons tendance à relativiser

le passé, dramatiser ce qui nous arrive pour

imaginer le pire à venir avec cependant

quelques lueurs d’espoir toujours liés à un

bénéfice économique (tout est mis en œuvre

pour sauver le marché). Alors même qu’il est

possible pour tout chercheur qui se respecte,

de vivre dans l’espoir de découvrir, en

dévoilant tout ce qui empêche sa découverte.

Le chercheur balaye les peurs et les

angoisses par le dévoilement des

connaissances qui maintenant remplacent

ses doutes par plus de certitude.

Ce chercheur c’est vous et moi, et il continue

à chercher jusqu’à ce que plus rien de son

objet d’étude ne lui reste inconnu.

Alors on peut dire que ses pensées qui font

naître une multiplicité de théories issues de

ses observations, sculptent le monde selon

leurs mises en œuvre par les nations.

Une théorie ne peut être source de malheurs

en soi, c’est la manière dont on peut lui faire

prendre forme qui peut faire mal. Ainsi le feu

n’est pas mauvais mais il peut apporter plus

ou moins de bien être selon qu’on l‘utilise

pour cuisiner et manger ou pour y bruler des

gens.

L’utilisateur doit sans cesse se retourner vers

le chercheur pour valider l’usage qu’une

théorie (une pensée) lui inspire. Ce chercheur

est le même que l’on trouvait autrefois dans

les universités, maintenant occupé à une

course productive pour rester en lice,

préoccupé par le manque de moyens qu’il se

permet, et atténué dans la confiance et

l’attention qu’on ne lui accorde plus.

Ce chercheur est le même que celui qui tape

ce texte, et que celui ou celle qui est en train

de lire ce texte. Si ce chercheur a confiance

dans sa recherche et rayonne du désir de

faire de nouvelles découvertes, les

universités se trouveraient à nouveau

habitées par la connaissance ; Impératrice

Inspiratrice des actions des nations

Je veux comprendre ? Je suis chercheur

Je veux parler ? Je suis orateur

Je veux t’entendre ? Je suis formateur en art oratoire

Farzad Felezzi

Observateur

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