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Maîtrise de l’information scientifique en Doctorat
2015-2016 URFIST de Rennes, SCD Rennes 1, INSA
Publier et diffuser ses travaux de doctorant
Alexandre Serres, URFIST de Rennes
URFIST : Unité Régionale de Formation à l’Information
Scientifique et Technique
Trois missions : Formation : thématiques de l’IST, recherche d’information...
Veille : sur les outils, les usages de l’information
Recherche : sur les cultures de l’information
Publics : enseignants, doctorants, bibliothécaires Services :
des stages de formation gratuits des supports en ligne : Formadoct (en partenariat avec les SCD) des ressources
Un site : http://www.sites.univ-rennes2.fr/urfist/ Un réseau de 7 URFIST Au service de la communauté universitaire et des professionnels de
l’information
3
4
En guise de plan Introduction : un nouveau contexte Repères sur la publication scientifique
traditionnelle Le Libre Accès : archives ouvertes et
revues en Libre accès Repères sur l’évaluation Communiquer sur Twitter Diffuser ses travaux sur les RSR Conclusion
Une diversité de supports de communication scientifique
Publier dans des revues scientifiques : Payantes / en Libre accès Imprimées / électroniques
Publier un livre numérique
Déposer dans des archives ouvertes
Ecrire sur un blog Rendre visibles ses
travaux sur un Réseau social de recherche
Communiquer sur Twitter Rendre publiques ses
données de recherche
Pourquoi publier ?
Publier les résultats de la recherche c’est participer à l’élaboration de la Connaissance
Mais publier c’est aussi le moyen par lequel le chercheur est reconnu …
… car l’évaluation de la Recherche et des chercheurs passe par l’évaluation des « écrits » de la recherche …
Source : P. Volland-Nail « Communiquer les résultats de ses travaux de recherche »
7
4 fonctions remplies par les revues scientifiques : diffusion de l'information scientifique qualité de la recherche : par le
«contrôle par les pairs» (peer-review ing)
constitution d'archives pérennes reconnaissance des chercheurs :
facteur d’impact, Facteur H…
Publier dans une revue : quelques repères
Publier dans une revue : repères sur les acteurs
Les auteurs : Au départ du processus de publication « Un auteur intégral doit avoir totalement :
a) contribué efficacement à la recherche, l’acquisition et l’interprétation des données
b) participé à la rédaction et à la révision de l’article
c) approuvé la version finale de l’article Tous les co-auteurs également responsables des
articles soumis »
Source : M. Durand-Barthez
Publier dans une revue : repères sur les acteurs
Les éditeurs scientifiques (editors) : « Personne ou collectivité responsable du contenu
intellectuel de l'édition d'un document, quel que soit son support » (ADBS)
Responsables du processus de peer reviewing Reconnus pour leur expertise Choix des reviewers Responsables de la publication ou non de l’article Responsables de la confidentialité du processus de
reviewing
Source : M. Durand-Barthez
Publier dans une revue : principales étapes de la publication
1. Choisir un périodique de publication : un des
principaux éléments de la « Stratégie de publication» 2. Se procurer les « consignes aux auteurs » du
périodique 3. Construire et rédiger l’article avec les co-auteurs 4. Soumettre l’article au périodique et suivre
attentivement le processus de publication avec les allers-retours éventuels avec les referees
Source : P. Volland-Nail « Communiquer les résultats de ses travaux de recherche »
Publier dans une revue : le peer review ing
Lecture des articles par deux revieweurs, en « double aveugle » :
Les évaluateurs ne connaissent pas l’auteur, l’auteur ne connaît pas les évaluateurs
Trois options : article rejeté, modifié (modifications mineures ou majeures), accepté
Limites du peer reviewing : anonymat parfois relatif, poids des réseaux personnels longueur du processus (6 mois à 2 ans) dimension subjective : grille de critères pas toujours présente recherches classiques souvent favorisées par rapport aux
recherches innovantes…
Publier dans une revue : exemple de timing du processus éditorial
Source : Gaillard, M.- Communication écrite. Rédiger et publier un article scientifique. Ecole Doctorale des Sciences de la Mer. Novembre 2009
Publier dans une revue : processus éditorial et statut du manuscrit
Pre-print : version “auteur” de l’article soumis à la revue
Post-print : version validée par la revue mais non mise en forme par la revue : l’auteur garde ses droits sur cette version
Article : version publiée par la revue
Travail éditorial : comité de lecture
Travail éditorial : mise en forme
Source : P. Volland-Nail « Communiquer les résultats de ses travaux de recherche »
Trois types de revues : Revues généralistes d’excellence :
Science, Nature Caractère stratégique
Représentent 20 % dans les critères de Shanghai (Le nombre d'articles publiés par une institution classée dans ces deux revues sur les 5 dernières années)
Revues disciplinaires générales : ex. : Physical Review Letters, Current Opinion in Biotechnology,
Surveys in Geophysics.
Revues spécialisées : Principalement des articles de recherche (research article)
(d’après Guide Formadoct : Publier ses travaux en STM)
Publier dans une revue en STM : quelques repères
Source : BIU Montpellier
Publier dans une revue : repères sur l’édition scientifique
Publier dans une revue : repères sur l’édition scientifique
Un secteur très lucratif :
Publier dans une revue : repères sur l’édition scientifique
Un secteur à la fois atomisé et concentré : environ 10 000 éditeurs scientifiques dans le monde :
moyenne de 2,4 revues par éditeur
Domination de 4 éditeurs, le “Big Four” : 1442 revues par éditeur !
Le “Big 4” = Elsevier, Springer, Blackwell-Wiley, Thomson Reuter ; Ces 4 grands éditeurs contrôlent (en 2015) :
24 % des 28 000 revues “peer reviewed” ; Et surtout 50 % des revues à facteur d’impact
18
« En ligne ou invisible ? » (Lawrence 2001)
« Les articles en ligne ont l’avantage d’être cités 336 %
plus souvent que les articles hors ligne » Lawrence, S. (2001) Free online availability substantially increases a
paper's impact Nature 411 (6837): 521. http://www.neci.nec.com/~lawrence/papers/online-nature01/
(d’après support Eprints en libre accès)
19
Publier, diffuser en Libre Accès
Mutations profondes des circuits et des processus de publication et de diffusion de l’IST : Mouvement historique du Libre Accès (Open
Access)
Trois raisons à la base du libre accès : Problème du coût des revues scientifiques Monopole des revues sur la publication scientifique Délais de publication Difficultés d’accès à l’IST
20
L’envolée des coûts
21
Publier en Libre Accès : définition
Selon l’Initiative de Budapest pour l’Accès Ouvert : « le libre accès à la littérature scientifique est sa
mise à disposition gratuite sur l’Internet public, permettant à tout un chacun de lire, télécharger, copier, transmettre, imprimer (…), ou s’en servir à toute autre fin légale, sans barrière financière, légale ou technique autre que celles indissociables de l’accès et l’utilisation d’Internet. » (d’après Libre Accès Inist).
Les autres chercheurs ne peuvent accéder au post-tirage que si leur université est abonnée à la revue où il est publié
Le post-tirage est accepté, validé et publié par une revue
LE CYCLE D’IMPACT DÉMARRE : La recherche se fait
Le chercheur écrit le « prétirage » de
son article
Le prétirage est soumis à une revue
Le prétirage est évalué par un comité de lecture
Le prétirage corrigé par l’auteur devient un «post-tirage» 12
-18
Moi
s Accès restreint -- Impact Restreint (d’après support Eprints en libre accès)
NOUVEAUX CYCLES D’IMPACT : les nouvelles recherches s’appuient sur les recherches précédentes
23
Accès maximal -- Impact maximal partout, en tout temps (d’après support Eprints)
NOUVEAUX CYCLES D’IMPACT : Les nouvelles recherches s’appuient sur les recherches précédentes
Les autres chercheurs ne peuvent accéder au post-tirage que si leur université est abonnée
Le post-tirage est accepté, validé et publié par la revue
LE CYCLE D’IMPACT DÉMARRE : La recherche se fait
Le chercheur écrit le « prétirage » de
son article
Le prétirage est soumis à une revue Le prétirage est évalué par un comité de lecture
Le prétirage corrigé par l’auteur: devient un «
post-tirage »
Le pré-tirage est auto-archivé sur le
site Web de l’établissement où
travaille le chercheur
12-1
8 M
ois Le post-tirage est publié
dans une revue à accès libre ou auto-archivé
sur le site Web de l’établissement du chercheur
NOUVEAUX CYCLES D’IMPACT L’impact scientifique des
articles de recherche libres d’accès s’accroît et s’accélère
grâce à l’augmentation de l’accès
24
Le but de l’accès libre, c’est de :
maximiser l’impact de la recherche
en maximisant l’accès à la recherche (d’après support Eprints en libre
accès)
Grandes voies pour l’accès libre (open access) et les modèles économiques
25
Voie verte (green road) Archives ouvertes
Archives institutionnelles
Archives thématiques
Archive nationale/inter.
Voie dorée (gold road) Revues AL
Auteur-payeur Communautaire
Rapport KE de (Friend, F, 2011) Source : T. Chanier
26
Diffuser en Libre Accès : les archives ouvertes
Les archives ouvertes (Open Archive) : Réservoirs d’articles, de textes scientifiques… Auto-archivés : libre dépôt par les chercheurs En accès libre et gratuit Avec des logiciels libres : E-Prints… Accessibles sur des moissonneurs OAI (Open Archive
Initiative) Un nouveau modèle de communication
scientifique : Alternative au monopole des revues Libre diffusion des résultats de la recherche Remise en cause du modèle éditorial dominant
27
Diffuser en Libre Accès : les archives disciplinaires
Les plus anciennes Exemples en sciences exactes :
ArXiv : Physique, 1991 CogPrints : S. Harnad, 1997
au départ Sciences Cognitives puis Psychologie, Philosophie, Linguistique,
Informatique… Cellule MathDoc : portail de libre accès et
d’archive ouverte en mathématiques PubMed Central : plate-forme d’archive ouverte
des NIH (National Institutes of Health) en Sciences de la vie et Médecine
28
Diffuser en Libre Accès :
les archives multidisciplinaires
HAL (HyperArticles en Ligne) : http://hal.archives-ouvertes.fr/ Portail d’archives ouvertes le plus important en France Géré par le CCSD (Centre pour la Communication
Scientifique Directe), du CNRS
Partenariats avec tous les établissements de recherche et universités
Auto-archivage de documents publiés ou en cours de publication
Croissance spectaculaire des dépôts
29
Enjeux des AO institutionnelles : Visibilité de l’établissement Visibilité des équipes Evaluation de la recherche…
Collections dans HAL : Possibilité de créer des collections d’AO :
par établissement : exemple de Rennes 2 par laboratoire : exemple de GeoSciences Rennes par colloque : exemple de ORASIS’09 ...
Exemples d’Archives Ouvertes d’établissements : Archimer : Ifremer Artur-FC : Université de Franche-Comté
Diffuser en Libre Accès : les archives institutionnelles
Dans le monde (au 12/12/2015) : 3013 archives ouvertes recensées sur OpenDoar (+626 depuis avril 2015)
; 4135 recensées sur ROAR
Une croissance très forte : de 310 de 2006 à 3013 en 2015 (x 10 en 10 ans)
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Diffuser en Libre Accès : combien d’archives ouvertes ?
En France, croissance des AO : De 4 en 2005 à 96 en décembre 2015
31
Diffuser en Libre Accès : combien d’archives ouvertes ?
Déposer dans une archive ouverte : quels bénéfices pour le chercheur ?
Communiquer rapidement ses travaux de recherche
Participer à un corpus scientifique ouvert Favoriser le travail en réseau, le partage Améliorer sa visibilité Allonger le cycle de vie des articles Avoir des statistiques d’usage Garantir l’archivage à long terme, les citations
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Déposer dans une archive ouverte : les (fausses) craintes
Je vais être plagié : Le dépôt permet de prendre date et garantit la paternité de l’œuvre Plus un document est visible, plus il sera délicat de le copier
Mon éditeur va me faire un procès : Aujourd’hui, la plupart des éditeurs acceptent l’auto-archivage Voir le site Héloïse
Le mouvement va s’essouffler : + de 3000 archives ouvertes recensées dans le monde
Ca prend du temps ! Auto-archiver : environ 15 minutes / publication Un auteur peut déposer pour toute l’équipe La bibliothèque peut assurer une aide technique et juridique
Les archives ouvertes sont des sources de “seconde classe”: Très grande majorité de post-prints, donc déjà évalués ! Contrôle afin de vérifier la validité scientifique du document
Répartition entre les catégories de documents dans HAL :
34
Articles
Communications
Chapitres d’ouvrages
Thèses
Déposer dans une archive ouverte
35
Déposer dans une archive ouverte : l’enjeu de la visibilité
Exemple des thèses : Thèses imprimées :
consultations évaluées en moyenne à 1 fois tous les 10 ans
Thèses en ligne (cf : article de D. Le Hénaff, 2005) : Sur TEL : plus de 1000 téléchargements / jour… Sur PASTEL : une thèse téléchargée 8 fois/mois
Voir aussi le témoignage d’un doctorant en Informatique : Pablo Rauzy : L'open access pour faire connaître et enrichir ses recherches
36
• « Étude de cas : visibilité et impact du Libre Accès pour un chercheur individuel »
Début du dépôt de ses articles dans l’AO de son université
Augmentation spectaculaire du nombre : -de citations : >1200 en un an ! -de téléchargements : total de 165 000 !
Articles publiés chaque année par Ray Frost, depuis 1993
Déposer dans une archive ouverte : l’enjeu de la visibilité
37
Publier en Libre accès : les revues
Définition : Une revue en libre accès (open access
journal) est une revue scientifique, « nouvelle ou existante, qui répond aux exigences de qualité des articles par la présence d’un comité de lecture, mais qui a un mode de financement permettant une diffusion aussi large que possible, sans restriction d’accès et d’utilisation » (d’après l’INIST)
38
Publier en Libre accès : les revues
Deuxième composante de l’Open Access : « Gold road »
Nouveau modèle économique : frais de publication supportés par les auteurs ou
leurs institutions généralement subventionnées
Revues en libre accès = revues scientifiques : articles soumis aux règles d’évaluation habituelles
du « peer-review ing » revues elles-mêmes évaluées par mêmes
indicateurs d’évaluation bibliométrique
Publier en Libre accès : les revues Très forte croissance des revues en libre accès:
En 2000 : 19 500 articles, 740 revues en libre accès En 2009 : 191 850 articles et 4769 titres Croissance annuelle moyenne :
de 30% pour les articles 18% pour le nombre de revues
croissance annuelle estimée de 3.5% pour les revues en général). (Selon une étude de PLOSOne)
Sur le DOAJ (Directory of Open Access Journals) : 11 088 revues recensées (janvier 2016)
Mais représentativité encore insuffisante et inégale dans les bases de données bibliographiques (voir sur Les Carnets du SID)
40
Publier dans une revue en libre accès : un nouveau modèle d’évaluation
Revues en libre accès = revues scientifiques : articles soumis aux règles d’évaluation habituelles du
« peer-review ing » - revues elles-mêmes évaluées par mêmes indicateurs
d’évaluation bibliométrique - Nouveau modèle d’évaluation :
- « contrôle interactif par les pairs en libre accès », ou « open review ing »
- Deux étapes : - Phase de discussion : pré-filtrage des preprints, mise
en ligne provisoire, commentaires par les pairs et lecteurs…
- Révision par les pairs, selon modèle traditionnel Pour approfondir, voir : Évaluation ouverte par les pairs : polysémie
et problématiques
Publier dans une revue en libre accès : attention aux “revues prédatrices”
Un éditeur prédateur (predatory scholarly open-access publishers, predatory publishers, predatory journals) : Pseudo-revues scientifiques, qui misent sur le “Publish or perish” Objectif : gagner de l’argent
Processus opaque de reviewing
Fonctionnement : Envoi de spams aux chercheurs, avec proposition de publier
rapidement Pas de vrai reviewing : plupart des articles acceptés
Frais de publication assez bas
Voir Eviter les éditeurs prédateurs en 4 points
Exemple de message de spam d’un éditeur prédateur :
Science and Education Publishing
Publier dans une revue en libre accès : attention aux “revues prédatrices”
Publier dans une revue en libre accès : attention aux “revues prédatrices”
Un phénomène inquiétant, en plein essor : D’après une étude de BioMedCentral d’octobre 2015, près de
400 000 articles de revues “prédatrices” publiées sur le web ! 8 fois plus qu’en 2010 !
Pour éviter les éditeurs prédateurs et leurs pseudo-revues : Liste de Jeffrey Beall sur Scholarly Open Access Listes du MESR sur Revues scientifiques: séparer le bon grain
de l'ivraie Se fier au DOAJ et à ses critères de qualité et de transparence Voir Danger : les revues prédatrices publieront un jour plus
d'articles que les revues établies avec comité de lecture !
Repères sur l’évaluation scientifique : évaluer l’activité “recherche” ?
un modèle prégnant : La publication (article de revue) et la valeur de
cette publication
par la mesure des citations “reçues” par d’autres publications (bibliométrie)
Un modèle dominant (STM) Quasi monopole de l’analyse et du référentiel (ISI)
(d’après G. Gallezot)
Repères sur l’évaluation scientifique : le facteur d’impact
Source : UPMC
46
Repères sur l’évaluation scientifique : le facteur d’impact
Concerne les revues scientifiques Fréquence annuelle moyenne de citations des articles
d’un journal donné, estimée sur les 2 années précédentes Calculé par l’ISI, à partir de la base JCR (Journal
Citations Report) : Statistiques de citation et facteurs d’impact des
principales revues en science Corpus de 13269 revues sur le Web Of Science, les
plus citées au monde (nombreuses revues françaises absentes)
Limites : Contraintes de durée (2 ans) % de revues sur la base de données ISI Indice de visibilité des revues et non des articles
47
Repères sur l’évaluation
scientifique : le facteur d’impact
Journal: EMBO Journal (revue de biologie moléculaire) Impact Factor: 8.662 Cites in 2007 to articles published in: 2006 = 4170 2005 = 3981 05+06 = 8151
Number of articles published in: 2006 = 547 2005 = 394 05+06 = 941 Calculation: Cites to recent articles 8151 ------------------------------ = ---------- = 8.662 Number of recent articles 941
Source : M. Durand-Barthez
Repères sur l’évaluation scientifique : le facteur d’impact
Source : UPMC
49
Repères sur l’évaluation scientifique : le facteur d’impact
Problème des critères quantitatifs d’évaluation de la recherche : nombre de publications dans les revues internationales « peer-
review », facteur d’impact… Déséquilibre structurel entre France, GB et Allemagne :
Problème du différentiel de publication entre chercheurs français et anglais, du classement de Shangaï…
Problème de la visibilité de la recherche Quelle explication ?
Poids écrasant des « Big Four » de l’édition scientifique : Elsevier, Springer Verlag, Blackwell-Wiley, Thomson Scientific ; 50,1 % des revues à facteur d’impact mesuré dans l’ISI
50
Repères sur l’évaluation scientifique : les modèles alternatifs
Des alternatives au facteur d’impact : Citeseer.IST
Une autre conception du Facteur d’Impact Des expériences fondées sur l’OAI Comparaisons portant sur: - Nb. de téléchargements - Nb. de citations générées - Temps écoulé entre ces deux actions - Cycle de la publication (long terme) (d’après support de M. Durand-Barthez)
Repères sur l’évaluation scientifique : les modèles alternatifs
Source : M. Durand- Barthez
Repères sur l’évaluation scientifique : les altmetrics
Les altmetrics (mesures alternatives d’impact) : Prise en compte de tous les indicateurs d’audience
d’un article ou d’un chercheur sur le web : Nombre de téléchargements, Partages sur les réseaux sociaux Mentions dans les blogs, Twitter, les wikis Articles de Wikipedia …
Complément d’information aux mesures traditionnelles Mesure de l’impact de la recherche hors des cercles
académiques Voir un article sur Nature
Repères sur l’évaluation scientifique : les altmetrics. Exemple de AltMetric
La bookmarklet AltMetric :
à installer sur la barre personnelle
Exemple
Pour les chercheurs, pourquoi tweeter ? Partager ses recherches, les rendre visibles
Voir étude de PLOS
Augmenter la consultation des articles publiés : Voir étude en Médecine :
+ 20 % des articles publiés en 2012 sur PubMed ont fait l’objet d’un tweet
« Nature a été la revue avec le plus fort taux de citations dans Twitter : 13.430 tweets ont relayé 1.083 articles ».
Communiquer sur
Figure 1. Monthly audience by communication methodology shown on A) log scale and B) linear scale.
Bik HM, Goldstein MC (2013) An Introduction to Social Media for Scientists. PLoS Biol 11(4): e1001535. doi:10.1371/journal.pbio.1001535 http://www.plosbiology.org/article/info:doi/10.1371/journal.pbio.1001535
Pour les chercheurs, pourquoi tweeter ? Faire de la veille Découvrir d’autres travaux, d’autres collègues, de nouvelles
ressources Décloisonnement des labos, ouverture internationale, transdisciplinaire
Se créer un réseau de collaboration Suivre des conférences, des colloques : les livetweets
Communiquer sur
Suivre des conférences
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►Complément du site web colloque ►Suivi en temps réel par les usagers de Twitter qui n'ont pu se rendre à la conférence ►4 à 12% des personnes participant à une conference twittent (livetweet)
Source : Aventurier, P. et Decognet, V. Twitter pour les chercheurs
Pour les chercheurs, pourquoi tweeter ? Découvrir d’autres travaux, d’autres collègues, de nouvelles
ressources Décloisonnement des labos, ouverture internationale, transdisciplinaire
Renouveler le débat scientifique : Voir l’affaire #arseniclife : « Comment Twitter a changé la
science »
Voir aussi : les 10 raisons pour être sur Twitter pour les doctorants : « Doctorants : être ou ne
pas être sur Twitter » :
Darling ES, Shiffman D, Côté IM, Drew JA. (2013) The role of Twitter in the life cycle of a scientific publication. PeerJ PrePrints 1:e16v1 http://dx.doi.org/10.7287/peerj.preprints.16v1
Communiquer sur
#arseniclife L'histoire en quelques mots : Le 29 novembre 2010, la NASA annonce la tenue d'une
conférence de presse (pour le 2 décembre) sur une possible vie extra-terrestre. Cette manifestation s’appuie sur la publication d'un article à paraître dans la revue Science qui montre qu'une bactérie est capable de développer son propre ADN à partir d’arsenic.
L'article n'est pas exactement publié dans Science mais dans Science Express (le 2 décembre 2010) une sorte de sas (de cache) avant publication. Cet article sera finalement publié le 3 juin 2011, bien après les 4 à 6 semaines de latence prévues par ce « cache ». Que s'est-il passé ?
(source : Gabriel Gallezot, Curation scientifique)
L’affaire #arseniclife
Source : Rosie Redfield
Diffuser ses travaux sur les réseaux sociaux de recherche
Caractéristiques des RSR : services de profil :
mentions d’identité personnelle/professionnelle (CV, domaines, compétences…)
production scientifique (articles, littérature grise, posters, blog…; alimentation automatique ou non), avec éventuellement archivage du texte intégral
services associés au profil : services de valorisation (tags, plans de
classement) services d’analyse des consultations (profils et
documents) services de visualisation de cartographie de
réseaux (contacts, co-auteurs)
d’après A. Bouchard et E. Bester
Diffuser ses travaux sur les réseaux sociaux de recherche
Caractéristiques des RSR : services de contenu hors web 2.0 :
réservoirs / bibliothèques externes : moteurs de recherche (ex. offre du porteur du site, archives ouvertes, réservoirs d’autorité…)
couverture/spécialisation (articles, conférences, offres d’emploi, forums et services de questions/réponses)
services d’accompagnement du travail de recherche : identification de collaborateurs (graphes,
géolocalisation, tags) espaces de travail personnels / partagés
(stockage de fichiers, calendriers…)
d’après A. Bouchard et E. Bester
Diffuser ses travaux sur les réseaux sociaux de recherche
• http://academia.edu/ • ouverture en 2008 • 16 millions de comptes, 3,6 millions de papers • + 5 M. de visiteurs uniques/mois • plutôt SHS • centré sur le partage des papers – plateforme de
dépôt • présence de statistiques • pas de contrôle des documents déposés et des tags
Ex. du fondateur : Richard Price Ex. d’un domaine : Digital History
Ex. d’une institution : EPHE EA4519 Ex. d’une institution : IHA
Témoignage : C. Benech Source : A. Bouchard
Diffuser ses travaux sur les réseaux sociaux de recherche
• http://www.researchgate.net/ • ouverture en 2008 par ResearchGate GmbH • 5 millions de comptes, dont 45 prix Nobel –
nécessite une adresse institutionnelle • plutôt STM • (autoproclamée) plus grande base d’emplois
scientifiques et d’événements dans le monde • plateforme de dépôt • moteur de recherche sémantique (+ 45 M. d’articles,
dont Pubmed, ArXiv, IEEE et CiteSeer) alimentant les profils
• possibilité de questions/réponses • mise en valeur des compétences (skills) • présence de statistiques (RG Score) • présence de page non validées, mais créées par
agrégations d’informations (ex. : IPGP) Ex. du fondateur : Ijad Madisch Source : A. Bouchard
Diffuser ses travaux sur les réseaux sociaux de recherche
Messages
réseau
blog
écriture
Réseaux sociaux : Outils interconnectés
multimédia
Source : Aventurier, P. et Decognet, V. Twitter pour les chercheurs
67
Conclusion : vers une « science ouverte » ?
Une « science 2.0 » ? (cf. O. Ertzscheid) Nouveaux modes d’interrogation des bases de données
(Interface HubMed sur la base Medline : flux RSS, tags, annotations…)
Expérimentation des wikis comme plates-formes collaboratives
Expérimentations d’usage des podcasts Généralisation des blogs de chercheurs Utilisation croissante de Twitter, des réseaux sociaux Nouvelles métriques
Une science plus ouverte, une recherche plus collaborative ?
De nouveaux défis, de nouveaux enjeux
E-science Science 2.0
Open science Digital humanities
grille informatique, cyberinfrastructure
open data
publications et archives ouvertes
e-learning (sur SL)
article augmenté
collaboration en ligne
carnets de recherche
peer commentary
réseaux sociaux
science contributive
(crowdsourcing)
science participative
science citoyenne
bibliothèque virtuelle
numérisation des sources
web sémantique
d’après A. Blanchard, Exploration en science 2.0, 2012
Conclusion : un nouveau modèle scientique ?
Ressources utilisées Manuel Durand-Barthez. Recommandations en matière de publication
scientifique. URFIST de Paris, 2015. Disp. sur SlideShare
Manuel Durand-Barthez. "Publier ses travaux en Sciences - Technologie - Médecine". UEB (Université Européenne de Bretagne). Form@doct. Rennes : UEB, déc. 2015. Disp. sur : http://guides-formadoct.ueb.eu/publier_STM
Aline Bouchard. Réseaux sociaux : pratiques et enjeux dans la recherche et la carrière scientifique. URFIST de Paris, 2012. Ppt, 157 diapos, disp. sur SlideShare
Pascal Aventurier, Véronique Decognet. Twitter pour les chercheurs. INRA, 2012. Ppt, 58 diapos, disp. sur SlideShare
Bibliothèque Polytechnique Montréal. Mise en valeur de la recherche. Altmetrics (Mesures d'impact alternatives). 17 / 12 / 2014. http://guides.biblio.polymtl.ca/altmetrics
Guides Form@doct pour compléter Durand-Barthez, Manuel. "Publier ses travaux en Sciences -
Technologie - Médecine".
Le Men, Hervé, Bertignac, Catherine. "Publier un article dans une revue scientifique".
Serres, Alexandre. "Qu'est-ce que le Libre Accès ?".
Belvèze, Damien, Marie, Emilie. « Connaître les Archives Ouvertes »
Serres, Alexandre, Sicot, Julien. "Les revues scientifiques en libre accès«
Sicot, Julien, Serres, Alexandre, Colnot, Agnès. "Libre accès et questions juridiques".
Serres, Alexandre, Vignale, François. "Les données de la recherche".
Sicot, Julien, Fouquet, Josiane. "Déposer un texte dans une Archive Ouverte".
71
Merci de votre attention !
Contact :
Adresse mel : [email protected]
Site web :
http://www.sites.univ-rennes2.fr/urfist/