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Merlin d'aiglemont damien

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Merlin d'Aiglemont

e m'appelle Merlin d'Aiglemont dit le Malin. Je suis petit, j'ai les cheveux bruns foncés, mes yeux sont verts. De hautes bottes noires couvrent mes mollets; mes habits ne sont pas en très bon

état car en ce moment avec toute cette neige, tout est assez difficile. Je suis courageux, j'ai beaucoup de patience, ce qui m'aide énormément, mais ce qui me réussit le plus c'est mon esprit malin. Mais j'ai aussi un très vilain défaut : la curiosité.

Le jour où on m'a adoubé, c'était un beau jour d'été, un splendide coucher de soleil disparaissait petit à petit devant nos yeux. Nous étions tous sur la terrasse du château. Je me souviens, je sentais ma joie venir en moi, devenir chevalier était mon plus grand rêve. Je me mis à genoux devant le Roi. Il posa l'épée sur ma tête puis sur mes deux épaules, et il me donna une grande et splendide épée que j'ai nommé Vengeance, on ne pouvait trouver plus fine et plus solide. Puis ce fut le banquet, de beaux couverts et assiettes en argent étaient placés devant nous. Les musiciens jouaient si bien que cela me donnait envie de danser. Vous ne pouvez savoir comment la nourriture était bonne. Ma joie d'être chevalier était si forte que je gigotais un peu partout.

Le lendemain matin, il était temps de partir, je pris mon cheval, que j'avais baptisé Burendinge, et où j'accrochais une gourde remplie de bon vin, du pain sortant directement du boulanger, et qui était si chaud que de la fumée sortait du sac. Je dis au revoir à mes proches, à qui je promis de revenir sain et sauf. Il ne fallait pas oublier mon équipement, si neuf qu'il reflétait les rayons du soleil. Mon épée était accrochée à mon dos, tout cela commençait à faire lourd. Puis ayant terminé mes affaires, je partis à dos de Burendinge. Toute la ville m'attendait à la sortie des remparts. J'étais si content de partir en tant que chevalier! Mais je ressentais quand même un petit coté de tristesse.

Le lendemain matin, tout était calme, il faisait très beau, les rayons du soleil passaient à travers les feuilles des arbres. J'emmenais Burendinge boire à la rivière, quant un homme haut comme trois pommes surgit brusquement des broussailles, sa barbe grise était si grande qu'il manquait à chaque pas de s'affaler par terre. Il me demanda qui j'étais, d'où je venais et ce que je faisais dans cette forêt perdue en plein milieu de cette montagne.

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Je répondis que le roi venait de me faire chevalier et que je partais pour faire régner la paix dans le monde. Après avoir parlé longuement assis sur un rocher, il finit par me avouer qu'il était magicien. Cela au début m'avait beaucoup étonné. Je pensais que les magiciens ce n'était que dans les histoires que ma mère me lisait, étant petit. Mais avant de partir il me tendit une sorte de gourde:

-Tiens prend-la, tu en feras meilleur usage que moi, il te suffira juste de prendre deux gouttes de cette potion et cela te rendra infatigable pendant plusieurs heures.

Je le remerciais chaleureusement et lui dis adieu. Puis je me remis en chemin à cheval, le nez au vent.

Après avoir galopé longuement, une nuit sans lune commençait à tomber, le ciel était noir, des torrents de pluie commençaient à s'abattre sur moi et ma monture, des coups de tonnerre et des éclairs éclatèrent dans le ciel. Des arbres s'écrasaient autour de nous. Burendinge galopait le plus vite qu'il pouvait, il devait sans arrêt sauter et éviter les troncs d'arbres foudroyés. On entendais des cris de bêtes hurler à mort.

-Mordieu ! Qu'ai-je fait au bon Dieu!!!

Mais comme par magie à la sortie de la forêt, je vis une lumière: c'était une auberge:

-Aller Burendingre, nous nous arrêtons ici!

Je le mis dans l'écurie et lui donna à manger, il était vraiment exténué, je voyais ses paupières s'ouvrir et se fermer sans cesse. Je rentrais dans l'auberge, presque toutes les tables étaient pleines, des joueurs de cartes, des musiciens... il y avait une très bonne ambiance, même si parfois cela devenait un peu tendu. Après avoir bien bu et bien mangé, je partis me coucher. J'eus à peine le temps de fermer les yeux que je sombrais déjà dans le sommeille. Mais voilà qu'au beau matin, je me fis réveiller brusquement par un étrange hurlement. L'auberge tremblait. Je sautais vite de mon lit et m'habillais en vitesse. Mais quand je mis le nez dehors, pour ma grande surprise, je me trouvais face à face avec un horrible géant. Un pas de plus et il réduisez en poussière l'auberge et nous avec. Je courrais chercher Burendinge en vitesse, je montais sur son dos et appela le géant afin qu'il n'écrase pas la maison. Il me regarda d'un air bizarre et se précipita vers moi. Mais quand il fut assez prés de moi, je sautais sur lui et m'agrippais de toutes mes forces à ses poils de cheville. Il se débâtait dans tous les sens, mais malgré ça, je réussissais quand même à monter progressivement le long de sa jambe. Il ne sentait vraiment pas bon, ses poils étaient tous gras et sa peau toute jaune. J'étais maintenant agrippé à son dos, chaque fois qu'il faisait un coup brusque je

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manquais de tomber de trente mètre de haut. J'étais si léger par rapport à lui qu'il ne sentait même pas où j'étais. Arrivé à son nez, il me vit, je m'empressais de sortir mon épée. Quand il tendit sa main pour m'attraper, je lui trancha la moitié du poignet. Un énorme cri de douleur me fracassa les oreilles. Je grimpais en haut de son nez et pris mon épée des deux mains et la planta dans son œil gauche. Son hurlement retentit de plus belle. J'eus juste le temps de descendre avant que le géant ne tombe brusquement à terre, en laissant échapper un gigantesque nuage de poussière.Tous les gens m'acclamèrent et me félicitèrent. Peu de gens étaient restés, les autres était partis en hurlant de peur. L'aubergiste me donna des provisions pour me remercier et je continuais mon chemin.

Un an déjà s'était écoulé depuis le temps où j'avais quitté le royaume. Chaque jour il faisait de plus en plus froid et la nourriture se faisait de plus en plus rare.Je galopais toujours vers l'inconnu passant par les forêts, les champs, les montagnes, traversant les fleuves et les rivières... Le lendemain matin, je me fis réveiller par des hurlements de loups, les bruits n'avaient pas l'air de venir de très loin. Quand soudain je vis de mystérieuses têtes sortir des broussailles, ils étaient au moins une centaine. Je pris deux gouttes de l'étrange potion que le magicien m'avait offerte, sa me faisaient un effet tout bizarre. Je brandis mon épée et m'élança. Il surgissaient de partout, des pattes et des tête volait dans tout les sens. J'avais des morsures et des griffures sur tout le corps. C'était un vraie carnage. La terre était devenue une marre de sang. Je les avais tous abattus et j'étais heureusement toujours en vie.Puis je continuai mon chemin vers une nouvelle destination: le royaume!

Arrivé là-bas tout le village m'acclamais, me posais des question dans tout les sens. Mais quand je vis ma famille je sautais vite de mon cheval pour aller les embrasser. Que cela faisait du bien de se retrouver de nouveau chez soi !Le soir un grand festin avec toute la ville était organisé en mon honneur, cela me rappelais le jour de mon adoubement:

-AU BRAVE MERLIN QUI A RENDU JUSTICE EST A SAUVE DE NOMBREUSES VIE EN RESTANT LUI MEME VIVANT !!!

-A MERLIN !!!

Et maintenant, moi qui était au début jeune paysan, me voilà grand chevalier !!!

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