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Immigration en France Module 7 Rencontre synchrone Lundi 23 décembre

Module 7 (synchrone) immigration en france - la france en mouvement ah1314

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Immigration en France Module 7 Rencontre synchrone Lundi 23 décembre

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Prochaine rencontre synchrone

Module 8 : Minorités et diversité Rencontre synchrone le mardi 7 janvier 2014 – Bonne année! - à 18h30 (EST) avec Jean-François 20h (EST) avec Pierre

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Modules de la deuxième partie de la formation

•  Module 6 Identité : être

Français/e •  Module 7 Immigration •  Module 8 Diversité et minorité •  Module 9 La France et

l'Europe •  Module 10 La France et le

monde

Module 7 Immigration 1. La France : un pays d'immigration? 2. Définir : la nationalité, l'étranger et l'immigré 3. La Cité nationale de l'histoire de l'immigration

•  Une "approche culturaliste" •  Comprendre les flux migratoires et relations

transnationales •  Connaître la place de l'immigration dans l'histoire

de France 4. Histoire(s) de l'immigration en France (CNIH)

•  Mouvements migratoires et histoire de France •  "La mosaïque France"

5. Immigration récente : politique et polémique

•  La migration d'après-guerre •  L'Atlas des populations immigrées •  Le Contrat d'accueil et d'intégration (CAI, 2010) •  L'immigration choisie (Sarkozy, 2007)

6. Etude de cas: l'immigration algérienne en France

•  Personnalités •  Apports culturels et linguistiques

Modules et organisation

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Plan de la rencontre synchrone

1) Images : perspectives sur la France et l'immigration

2) La France, pays d'immigration? •  Le journal de 13h : http://www.france2.fr/jt/13h/07-05-2013

3) Place de l'immigration, des immigrés et des étrangers en France •  "Contrairement à la qualité d'étranger, la qualité d'immigré est

permanente"? •  "Histoire de l'immigration en France" - Le film de la Cité nationale

de l'histoire de l'immigration

4) L'influence de l'immigration algérienne

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1. Retour sur les images Maintenant que vous avez suivi le module 7, comment les interprétez-vous?

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2) La France, pays d'immigration?

Jetons un coup d'oeil au journal télévisé de 13h (de ce mardi 7 mai 2013).

Le feuilleton "Marseille, retour sur une cité antique" présente l'histoire de France et ses vagues de

migrants.

Le journal de 13h : http://www.france2.fr/jt/13h/07-05-2013

Questions: •  Quel sens donnez-vous à cette idée de

présenter la France comme un pays d'immigration?

•  En quoi est-ce que ce concept a évolué? •  En quoi l'immigration a évolué?

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3) Place de l'immigration, des immigrés et des étrangers en France

Que pensez-vous de la définition de l'INSEE : "Contrairement à la qualité d'étranger, la qualité

d'immigré est permanente"?

vendredi, 25 janvier 2013 Selon une étude d'opinion Ipsos pour Le Monde, la Fondation Jean Jaurès et le Cevipof (Sciences Po) 70 % des Français partagent l'idée qu'"il y a trop d'étrangers en France".

http://i511.photobucket.com/albums/s358/phildor/ER/189701042_zps72d83719.jpg

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Cité nationale de l'histoire de l'immigration - Le film

http://www.histoire-immigration.fr/histoire-de-l-immigration/le-film

Parmi les populations d'origine immigrée que vous avez vues dans le film, est-ce qu'un type de population vous a particulièrement intéressé? Pourquoi? Comment le présenteriez-vous en cours?

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Cité nationale de l'histoire de l'immigration - Ressources pédagogiques

"Complément de l'exposition Repères, Questions contemporaines propose plus d’une trentaine de questions réparties en sept thèmes (les mots, l’immigration, l’intégration, l’économie, diversité culturelle et principes républicains, les femmes, l’international), autour des enjeux contemporains liés aux migrations. Elles visent à donner aux visiteurs des données et des définitions précises sur les principales thématiques traitées par la Cité nationale de l’histoire de l’immigration et permettent également de faire le point sur les débats en cours."

URL : http://questions-contemporaines.histoire-immigration.fr/accueil.html

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http://i253.photobucket.com/albums/hh80/bfb_album/immigration.jpg

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4) L'influence de l'immigration algérienne

Quels ont été et sont les apports culturels et linguistiques des immigrés?

Des personnes... Zinedine Zidane Yamina Benguigui Patrick Bruel Ridan Rachida Dati Azouz Beguag Jacques Derrida Albert Camus Rim'K (Abdelkrim Brahmi) Rachid Taha Daniel Auteuil Najat Vallaud-Belkacem Mohammed Merah Abdellatif Kechiche Aketo (groupe de rap Sniper)

Des mots... mahboul (adjectif) un kawa un souk une guitoune un bled le flouse un toubib un kleb/clébard un méchoui la baraka

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http://webdoc.france24.com/harkis-les-oublies/

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Transition Diversité culturelle et principes républicains - Quels sont les principes républicains ? Logo de la République française Les principes républicains sont d’abord ceux inscrits sur les édifices publics : liberté, égalité, fraternité. S’y ajoutent, depuis 1905,

la laïcité et le contrat social récemment réintroduit dans la définition française de la communauté politique.

Principes républicains et immigration

Pendant les Trente Glorieuses, ces principes n’ont guère été évoqués à propos de l’immigration. C’est depuis la sédentarisation des populations immigrées en France et le questionnement par certains partis politiques d’extrême droite sur les risques apportés par l’immigration à ces principes que l’on invoque les principes républicains dans ce contexte. La société française, devenue de plus en plus sensible au débat sur l’intégration, la citoyenneté et l’islam (notamment les affaires du foulard) se réfère ainsi aux valeurs républicaines constitutives de son identité.

Une particularité française

On a coutume de considérer que la nation a été proclamée à Valmy en 1792. Goethe a dit à ce propos qu’il s’agissait d’une idée neuve en Europe. La Troisième République a opposé la nation française, fondée sur des principes républicains et un contrat social perpétuellement renouvelé entre les citoyens, à la communauté ethnique et culturelle, incarnée à la même époque par la Germania (l’Allemagne).

La nation française se confond donc avec ces principes et avec un projet politique qui fait abstraction des appartenances ethniques ou religieuses et qui fonde la communauté politique sur l’adhésion à des valeurs civiques communes et partagées. Ces principes républicains fondent, aujourd’hui encore, le modèle d’intégration à la française – dont le récent contrat d’accueil et d’intégration en est l’illustration.

URL : http://questions-contemporaines.histoire-immigration.fr/sommaire/diversite-culturelle-et-principes-republicains/quels-sont-les-principes-republicains.html

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Le droit de vote des étrangers en France

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L'Algérie et la France

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http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/12/21/la-paix-des-memoires-se-construit-a-deux_1809398_3232.html

La "paix des mémoires" se construit à deux LE MONDE | 21.12.2012 à 11h35 • Mis à jour le 21.12.2012 à 12h16 Pour les hommes comme pour les Etats, la vérité fait mal. Il avait fallu un demi-siècle pour que Jacques Chirac dise, en 1995, la responsabilité de l'Etat français dans la rafle du Vél'd'Hiv et dénonce la collaboration avec l'occupant nazi. Il aura fallu aussi longtemps pour qu'un autre président français, François Hollande, reconnaisse pleinement les traumatismes de l'Histoire entre la France et l'Algérie et tente de les apaiser. Sans excuses ni "repentance". Mais avec lucidité. Ses prédécesseurs n'avaient pas été au bout de cet indispensable devoir de vérité. En 2005, un amendement parlementaire vantant "le caractère positif du colonialisme" avait fait capoter le projet de traité d'amitié entre les deux pays. En 2007, Nicolas Sarkozy avait dénoncé, à Alger, la "profonde injustice" de la colonisation française, mais il avait compensé – et comme gommé – ce mot en recevant, dès son retour à Paris, une délégation de harkis. A chaque fois, les Algériens avaient déploré un double discours. François Hollande n'a pas biaisé avec l'Histoire. C'est le "système de la colonisation", "profondément injuste et brutal", qu'il a dénoncé, le 20 décembre, devant les parlementaires algériens. Ce sont les "souffrances infligées au peuple algérien", "la violence, les injustices, les massacres" – et la "torture " – engendrés par ce système qu'il a reconnus. Comment qualifier autrement, en effet, cette histoire tragique qui s'est écrite pendant 132 ans : depuis les longues années d'une conquête féroce qui coûta à l'Algérie, entre 1830 et 1860, le tiers de sa population, puis d'une colonisation où le moindre soulèvement se soldait par une implacable et sanglante répression, jusqu'à ces huit années d'une "guerre" qui n'osa dire son nom qu'en 1999, trente-sept ans après la proclamation de l'indépendance algérienne. C'est donc à la "paix des mémoires" que le président français a invité, comme un lointain écho à la "i" à laquelle le général de Gaulle avait appelé un temps, et sans succès, au plus fort de la guerre d'indépendance. La paix de toutes les mémoires, comme certains, en France, feignent de ne pas l'avoir entendu : celle des "Français d'Algérie" qui avaient su nouer avec le peuple algérien "des relations tellement humaines", celle des grandes consciences françaises qui dénoncèrent l'ordre colonial, celle des rapatriés d'Algérie et du deuil si douloureux qui fut – et bien souvent reste – le leur, celle enfin des jeunes Français nés de parents algériens. Par la voix de son président, la France a donc fait le premier pas. L'apaisement et, demain, l'amitié supposent que l'Algérie fasse sa part du chemin. Qu'elle assume la violence de ce que furent son nationalisme et sa libération : contre la France, bien sûr, mais aussi contre une partie des Algériens, dissidents ou harkis, impitoyablement éliminés. Qu'elle se libère du boulet d'une histoire officielle immuable, fabriquée, pour ne pas dire falsifiée. Qu'elle s'émancipe, enfin, d'un régime où, depuis un demi- siècle, une caste policière et militaire a accaparé tout le pouvoir et désespéré sa jeunesse. "Rien ne se construit dans la dissimulation, dans l'oubli, encore moins dans le déni", a lancé François Hollande à ses hôtes. C'est à eux, désormais, de démontrer qu'ils l'ont compris. Sans quoi, l'invention d'un avenir partagé et assumé restera une incantation.

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http://www.france24.com/fr/20130318-guerre-algerie-trois-dates-commemoration-estrosi-ump-harkis-accords-evian

Dernière modification : 18/03/2013 Algérie - Commémoration - Crimes de guerre © AFP

Commémoration de la guerre d'Algérie : trois dates et une polémique Pour la première fois, une journée dédiée à la mémoire des victimes de la guerre d'Algérie doit être observée en France, le 19 mars. Mais cette date ne fait pas l'unanimité au sein de la classe politique et des associations de harkis. Par Anne-Diandra LOUARN (texte) Le Sud se rebiffe. Plusieurs élus UMP des bords de la Méditerranée, dont Christian Estrosi, maire de Nice, Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan, ou encore Eli Aboud, député de l’Hérault, refusent de commémorer la signature des accords d’Évian marquant la fin de la guerre d’Algérie, le 19 mars 1962. En cause : la symbolique de cette date que l’opposition considère comme "un cessez-le-feu qui ne fut pas un cessez-le-sang". "Nous comprenons que le 19 mars représente un réel soulagement pour les soldats français du contingent et leurs familles, acteurs d’un conflit qui, bien souvent, les dépassait. Mais n’oublions pas qu’après le 19 mars furent torturés et massacrés des dizaines de milliers de harkis. Plusieurs milliers de civils européens furent enlevés et portés disparus", écrit Elie Aboud sur son site web. Du même avis, Christian Estrosi mène, depuis plusieurs semaines, une véritable campagne contre le 19 mars. Il refuse que les bâtiments publics de sa ville marquent l'événement, malgré la circulaire préfectorale en ce sens envoyée aux élus. Le maire de Nice estime que cette journée est "un déni de vérité" car le 19 mars 1962 a, selon lui, surtout marqué "le début d'un calvaire" pour les harkis. À Perpignan, les drapeaux seront même en berne, a annoncé le maire de la ville, Jean-Marc Pujol. "Les maires sont libres de faire ce qu’ils veulent " Fixée au 19 mars par la loi du 6 décembre 2012, la "journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc" est une proposition initiée par le gouvernement de Lionel Jospin, en 2002, qui n’avait jusqu’à présent pas abouti. Elle a finalement été votée le 8 décembre 2012 par le Sénat puis validée par le Conseil constitutionnel, dix ans après avoir été initiée. Au gouvernement, on tente de relativiser la fronde sudiste. "Les maires sont libres de faire ce qu’ils veulent. L’obligation légale, c’est une cérémonie par département organisée par le préfet. Ce qui, pour l’heure, devrait être respecté", explique le ministère des Anciens Combattants, joint par FRANCE 24. De son côté, le directeur de la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (FNACA), Guy Darmanin, se montre ferme. "Lorsque l’on est républicain, on doit se plier à la loi. Et celle-ci a été votée par le Parlement élu démocratiquement par les Français", a-t-il simplement déclaré à FRANCE 24. Le 5 décembre et le 11 novembre déjà pour l’Algérie Depuis 2003, une "Journée nationale d'hommage aux morts pour la France pendant la guerre d'Algérie" a déjà été établie au 5 décembre, date sans aucune connotation historique choisie par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Plusieurs responsables politiques et associations d’anciens combattants avaient, à l'époque, fait part de leur mécontentement, préférant la symbolique des accords d’Évian. "Le 5 décembre a été choisi simplement en fonction de l’agenda du président de l'époque, Jacques Chirac. Cette date, qui correspond à l’inauguration du mémorial de la guerre d’Algérie au musée du quai Branly n’a aucun sens", rappelle Guy Darmanin. "Toutes les guerres sont suivies d’exactions. Pour la Seconde Guerre mondiale, nous en célébrons l’armistice le 8 mai, alors qu’elle a véritablement pris fin le 2 septembre, après Hiroshima", argumente-t-il. Un consensus avait été tenté par Nicolas Sarkozy qui, en 2011, avait décidé d'étendre la commémoration du 11 novembre à tous ceux qui sont récemment tombés pour la France. Mais, là encore, de nombreuses voix s’étaient élevées contre ce "Memorial Day" à l’américaine. Autant de dissensions qui montrent que la délicate question algérienne demeure, 51 ans plus tard, un lourd fardeau pour les gouvernements français successifs. Les Français, quant à eux, semblent n’avoir que "l’embarras du choix" puisque le ministère des Anciens Combattants l’assure : "Le 5 décembre restera également une date de commémoration".

•  ALGÉRIE : Indépendance algérienne : quatre spécialistes racontent l’histoire du cinquantenaire •  DIPLOMATIE : "En Algérie, Hollande est moins populaire que Chirac, mais plus que Sarkozy" •  FRANCE - ALGÉRIE : Hollande reconnaît les "souffrances" infligées à l'Algérie par la colonisation

Première publication: 18/03/2013

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http://www.france24.com/fr/20120925-france-algerie-harkis-histoire-guerre-abandon-responsabilite-ceremonie-hommage-hollande-arif

Dernière modification : 25/09/2012 - Algérie - Crimes de guerre - François Hollande © Aude Mazoué/FRANCE 24

Harkis : le mea culpa du gouvernement français

À l'occasion de la journée d'hommage aux harkis, 50 ans après les accords d'Évian, François Hollande a adressé un message aux anciens supplétifs de l'armée française en Algérie, reconnaissant le fait que la France les avait abandonnés. Reportage.

Par Aude MAZOUÉ (texte) "Il y a 50 ans la France a abandonné ses propres soldats […]. Les harkis sont les oubliés de cette histoire. Au-delà des désaccords, au-delà des confrontations, au-delà de la guerre elle-même, l’oubli est pire que tout", assène Kader Arif, ministre délégué, chargé des Anciens combattants, dans la cour d’honneur des Invalides. À l’occasion de la cérémonie d’hommage rendue aux harkis - les anciens supplétifs de l’armée française en Algérie - ce mardi à Paris, le ministre délégué a prononcé un message que François Hollande, en déplacement à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU, a souhaité leur adresser. "La mémoire des harkis est une mémoire vivante et souffrante, elle impose à la France un retour sur elle-même et sur son histoire. En cette journée nationale dédiée au souvenir, il importe que la vérité soit dite, que les leçons en soient retenues et que les conclusions en soient tirées." Honneur au drapeau, revue des troupes, Sonnerie aux Morts, minute de silence et Marseillaise se sont succédés au cours de la cérémonie. Parmi les personnes présentes, des harkis et familles de harkis ont pris part à l’hommage au milieu des représentants associatifs, de militaires et de membres du gouvernement. Certains ministres, à l’instar de Stéphane Le Foll, Marisol Touraine, Dominique Bertinotti et Hélène Conway, ont tenu à être présents pour, disent-ils, montrer "l’importance qu’attache à la question des harkis l’ensemble des membres du gouvernement sous la responsabilité du Premier ministre". "Devoir de mémoire de la France" À la fin de la cérémonie, sous une fine pluie, les invités sont repartis un à un, satisfaits de l’hommage rendu. Sarah, invitée à la cérémonie, quitte les Invalides le sourire aux lèvres. Pas question, pour la jeune femme, de manquer l’événement. "Depuis que l’hommage aux harkis existe [en 2001, NDLR], je me rends tous les ans à la cérémonie. En tant que fille de harki, c’est important pour moi de participer à cet hommage pour honorer la mémoire de tous ces combattants et aussi parce que j’aime la France." Jean n’a pas non plus manqué l’appel. "Je ne suis pas harki mais j’ai fait la guerre d’Algérie comme simple appelé et, pour moi, participer à la cérémonie fait partie du devoir de mémoire de la France." Au lendemain des accords d'Évian du 18 mars 1962, plus de 75 000 harkis, selon les historiens, ont été abandonnés en Algérie et victimes de sanglantes représailles. Les quelque 60 000 d'entre eux qui ont été admis en France par la suite ont été parqués dans des camps de fortune dans le sud du pays. Cinquante ans après les accords d'Évian, François Hollande a affirmé par la voix de son ministre que "la France se grandit toujours lorsqu'elle reconnaît ses fautes". Le président avait promis, pendant sa campagne, une loi visant à "reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil des familles transférées dans des camps en France". Il avait par ailleurs affirmé son intention "d'assurer aux harkis et à leurs descendants la reconnaissance de la République". Kader Arif a rappelé la responsabilité coupable de la France, comme Nicolas Sarkozy l’avait fait pendant son mandat, mais aucune mesure concrète n’a pour autant été annoncée.

•  FRANCE : Sarkozy reconnaît la responsabilité de la France dans l'abandon des harkis •  PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE : "Les revendications des pieds-noirs et des harkis n’ont pas changé depuis 2005" •  ALGÉRIE : Cinquante ans après, souvenirs d'une Française restée en Algérie

Première publication: 25/09/2012

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Ressources Droit de vote des étrangers: Tract du Front de gauche en faveur du vote : http://antony.pcf.fr/sites/default/

files/tract_sem48_immigration.pdf

Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples http://www.mrap.fr/