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Pratique de la philosophie avec les enfants et littérature de jeunesse. Edwige Chirouter
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Philosophie avec les enfants et littérature de jeunesse
Philosopher avec la littérature de jeunesse
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Philosopher avec la littérature de jeunesse
L’enfant et l’expérience de
« l’étonnement devant le monde »
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Les différents courants de la philosophie avec les enfants :
Le courant « psychanalytique »
Le courant « éducation à la citoyenneté »
Le courant « philosophique »
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Avoir pris en compte les
interrogations métaphysiques des
enfants est une grande tendance
de la littérature de jeunesse
contemporaine.
Philosopher avec la littérature de jeunesse
I) A quoi pense la littérature ?
II) A quoi pense la littérature de jeunesse ? Panorama de la littérature
philosophique pour enfants
III) Exemple de mise en réseau sur le thème : « De la différence et de
l’égalité ».
Philosopher avec la littérature de jeunesse
I) A quoi pense la littérature ?
Le lien entre philosophie et littérature
Philosopher avec la littérature de jeunesse
La littérature comme
« expérience de pensée »
Paul Ricœur et la « métaphore
vive »
La littérature constitue un
« espace autonome de pensée »
La littérature dispose
d’une « fonction référentielle »
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Florian : « Y en aussi qui veulent pas
grandir. Parce que…Comme Peter
Pan, il veut pas grandir. Y en a qui
veulent pas grandir parce qu’ils disent
qu’on prend trop de responsabilités
quand on est grand »
« Les expériences de pensée
que nous conduisons dans le
grand laboratoire de l’imaginaire sont
aussi des explorations menées dans le
royaume du bien et du mal. »
Paul Ricœur. Soi-même comme un autre.
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Philosopher avec la littérature de jeunesse
La littérature comme rencontre
(L’École de Constance. Les « Théories
de la réception ». Jauss. Iser. Jouve)
Les différentes postures
d’appropriation du texte littéraire
Philosopher avec la littérature de jeunesse
S’identifier aux personnages (« activation fantasmatique »)
Visualiser mentalement les scènes (« concrétisation (« concrétisation imageante »)
Imaginer la suite des événements (« cohérence mimétique »)
Émettre des jugements moraux (« réactions axiologiques »)
Philosopher avec la littérature de jeunesse
« Texte fantôme »
« Pensée fantôme » (« réactions ontologiques »)
Virginie Jamin. Dans les yeux
d’Henriette. Casterman
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Lydie : « Tu as eu le temps de faire beaucoup de choses. Tu as eu le
temps d’être aimé, d’avoir beaucoup d’amis. »
Amélie : « Henriette, elle pense pas à la mort. Elle profite de sa vie….
Mais quand même c’est triste la mort parce que… bon, pour toi c’est pas
triste mais pour les autres, pour ceux qui te connaissent. C’est pour les
autres que c’est dur.»
Olivier : « Henriette continue de toute façon à exister dans le cœur, dans
le souvenir , de celui qui l’a aimée »
« Garder le souvenir de la personne qu’on a aimée rend la mort moins
dure. »
Philosopher avec la littérature de jeunesse
II) A quoi pense la littérature de jeunesse ?
Panorama de la littérature philosophique
pour enfants.
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Bruno Bettelheim. Psychanalyse des
contes de fées. Pluriel, 1976
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Claude Ponti.
L’arbre sans fin.
L’École des loisirs
Claude Ponti. L’arbre sans fin. L’école des loisirs
Claude Ponti. L’arbre sans fin. L’école des loisirs
Philosopher avec la littérature de jeunesse
« Dès l’école maternelle, l’enfant peut réfléchir sur les enjeux de ce qu’on
lui lit lorsque le texte résiste à une interprétation immédiate, a fortiori au
cycle 3. L’interprétation prend, le plus souvent, la forme d’un débat très
libre dans lequel on réfléchit collectivement sur les enjeux esthétiques,
psychologiques, moraux, philosophiques qui sont au cœur d’une ou
plusieurs œuvre(s). »
Une culture littéraire à l’école, MEN, Eduscol, mars 2008. p. 2
Wolf Erlbruch. Remue-ménage chez madame K . Milan
Wolf Erlbruch. Remue-ménage chez madame K. Milan
Philosopher avec la littérature de jeunesse
L’engouement pour la « philosophie avec les enfants » dans l’édition
contemporaine :
Les récits
Un genre intermédiaire
Les manuels de philosophie pour les enfants
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Des récits à forte portée
philosophique :
Taï-Marc Le Thanh, ill. Rebecca
Dautremer. Cyrano.
Gauthier-Laugereau
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Des récits à forte portée
philosophique :
Tomi Ungerer. Otto.
Autobiographie d’un ours en
peluche. L’École des Loisirs
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Des récits à forte portée
philosophique :
Maurice Sendak. Max et les
maximonstres. L’École des loisirs
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Un genre intermédiaire :
Jostein Gaarden. Le Monde de Sophie.
Seuil, 1995
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Un genre intermédiaire :
Michel Piquemal. Les Philo-Fables.
Albin Michel
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Un genre intermédiaire :
Oscar Brénifier.
La vérité selon Ninon. Autrement
Junior, « Les petits albums de
philosophie »
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Des manuels de philosophie pour enfants :
Les « Goûters philo » de Brigitte Labbé et
Michel Puech chez Milan
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Des manuels de philosophie pour enfants :
Les « Chouette penser ! » chez Gallimard
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Des manuels de philosophie pour enfants :
Les « Petits Platons »
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Des manuels de philosophie pour enfants :
La collection « Phil’Art », Milan
Philosopher avec la littérature. Exemple de mise en réseau sur le thème : « De la différence à l’égalité »
Les principes et le dispositif de la mise en réseau
Apporter une culture générale commune à la classe
Lecture de certaines œuvres avant la première séance de discussion
Lecture d’un nouvel album au début de chaque séance
Les principes et le dispositif de la mise en réseau
1) Créer une petite culture littéraire commune à la communauté de
recherche
2) Élargir les points de vues et montrer la problématique sous ses
différents aspects
3) Mettre le problème à « bonne distance »
Exemple sur le thème : « De la différence à l’égalité »
Histoires lues avant les
discussions :
Anthony Browne. L’histoire à
quatre voix. L’École des Loisirs.
Exemple sur le thème : « De la différence à l’égalité »
Histoires lues avant les
discussions :
Kitty Crowther. Mon ami Jim.
L’École des loisirs
Exemple sur le thème : « De la différence à l’égalité »
Histoires lues avant les
discussions :
Tomi Ungerer. Jean de la Lune.
L’École des Loisirs
Exemple sur le thème : « De la différence à l’égalité »
Histoires lues avant les
discussions :
Grégoire Solotareff. Le diable
des Rochers. L’École des loisirs
Exemple sur le thème : « De la différence à l’égalité »
A disposition dans la classe :
Brigitte Labbé et Michel Puech.
La justice et l’injustice.
Milan, coll.« Les Goûters philo »
Exemple sur le thème : « De la différence à l’égalité »
A disposition dans la classe :
Le grand livre contre le racisme. Rue
du monde
Exemple sur le thème : « De la différence à l’égalité »
Première séance de discussion :
Nadja. Le chien Bleu.
L’École des loisirs
Exemple sur le thème : « De la différence à l’égalité »
Deuxième séance de discussion :
Rascal. Coté Cœur .
L’École des Loisirs. Pastel.
Exemple sur le thème : « De la différence à l’égalité »
Troisième séance de
discussion :
Didier Jean, Zad. L’agneau qui ne
voulait pas être un mouton. Syros
jeunesse.
Exemple sur le thème : « De la différence à l’égalité »
Quatrième séance :
La trace écrite (collective et/ou
individuelle). Affiche et dessins
sur le thème.
Conclusion
« La métaphysique consiste à
répondre aux questions des enfants.»
Groethuysen
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Les effets sur l’affect des élèves et leur rapport aux savoirs scolaires.
La tenue régulière de ces ateliers de lecture philosophique contribue :
1) A développer l’estime de soi chez certains élèves.
2) A construire une autre relation aux savoirs scolaires.
Philosopher avec la littérature de jeunesse
Mallettes Pédagogiques «Philosophie
et littérature de jeunesse » dans le
cadre du projet UNESCO de
développement des pratiques
philosophiques avec les enfants
