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EN IMAGES. Montpellier : nuit de galère pour les «naufragés» des intempéries Environ 4 000 «naufragés» des intempéries ont été pris en charge dans la nuit de lundi à mardi dans l'Hérault, après des pluies diluviennes qui ont laissé sous les eaux Montpellier et le département. La préfecture de l'Hérault précise également que 1.600 lits ont été déployés, notamment par la Croix rouge et par l'armée. Dans le hall de la gare de Montpellier, des centaines de passagers ont passé la nuit étendus sous des couvertures de survie tandis que d'autres cherchaient le sommeil à bord des rames que la SNCF avait garées sur les voies. Vers 22 heures, un plateau assistance repas leur a été servi, ont raconté des témoins. Puis la Croix-Rouge est arrivée, servant du café et du thé. Sur les panneaux d'affichage, tous les trains prévus au départ ce mardi entre 7 h 24 à 9 h 50 sont supprimés. Un message diffusé aux haut parleur indique que la circulation des trains n'est pas envisagée avant cet après-midi. Certains passagers demeuraient toutefois philosophes. «Une expérience difficile, peut-être pas, mais originale, certainement», a commenté Yannick Portefaix, étudiant nîmois de 21 ans, bloqué depuis 17 heures lundi. D'autres centres d'urgence ont été installés au Zénith, la salle de spectacle montpelliéraine, où deux cents automobilistes ont dû passer la nuit. Des accueils d'urgence ont également été installés dans les écoles de Montpellier. Des prises en charge ont également été assurées dans les écoles et les lycées des communes limitrophes où les transports scolaires n'avaient pu être rétablis mardi matin, selon la préfecture.

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EN IMAGES. Montpellier : nuit de galère pour les «naufragés» des intempériesEnviron 4 000 «naufragés» des intempéries ont été pris en charge dans la nuit de lundi à mardi dans l'Hérault, après des pluies diluviennes qui ont laissé sous les eaux Montpellier et le département. La préfecture de l'Hérault précise également que 1.600 lits ont été déployés, notamment par la Croix rouge et par l'armée.

Dans le hall de la gare de Montpellier, des centaines de passagers ont passé la nuit étendus sous des couvertures de survie tandis que d'autres cherchaient le sommeil à bord des rames que la SNCF avait garées sur les voies. Vers 22 heures, un plateau assistance repas leur a été servi, ont raconté des témoins. Puis la Croix-Rouge est arrivée, servant du café et du thé.

Sur les panneaux d'affichage, tous les trains prévus au départ ce mardi entre 7 h 24 à 9 h 50 sont supprimés. Un message diffusé aux haut parleur indique que la circulation des trains n'est pas envisagée avant cet après-midi. Certains passagers demeuraient toutefois philosophes. «Une expérience difficile, peut-être pas, mais originale, certainement», a commenté Yannick Portefaix, étudiant nîmois de 21 ans, bloqué depuis 17 heures lundi.

D'autres centres d'urgence ont été installés au Zénith, la salle de spectacle montpelliéraine, où deux cents automobilistes ont dû passer la nuit. Des accueils d'urgence ont également été installés dans les écoles de Montpellier. Des prises en charge ont également été assurées dans les écoles et les lycées des communes limitrophes où les transports scolaires n'avaient pu être rétablis mardi matin, selon la préfecture.

LeParisien.fr