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COMMUNIQUE DE PRESSE - CONCERT DU 13 AVRIL 2013 Contact presse Marie de Lombardon 01 58 39 30 30, [email protected]

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COMMUNIQUE DE PRESSE - CONCERT DU 13 AVRIL 2013

Contact presse Marie de Lombardon 01 58 39 30 30, [email protected]

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Samedi 13 avril 2013 20h45, église Saint-Eustache Fayçal Karoui, direction Thierry Escaich, orgue Henri Tomasi, Fanfares Liturgiques Thierry Escaich, Concerto pour orgue n°1 Camille Saint-Saëns, Symphonie avec orgue n°3 A 19h45 : rencontre pour le public de 30 min dans l’église Saint-Eustache avec Fayçal Karoui et le compositeur invité. Tarifs 15 et 25 euros Réservations auprès de l’Orchestre Lamoureux : 01 58 39 30 30, www.theatrechampselysees.fr

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Note d’intention

Après avoir exploré les évocations poétiques de Debussy et Ravel, les truculences de Chabrier et Poulenc, et les sonorités inédites de Connesson et Hersant, la suite de la saison de l’Orchestre Lamoureux découvre une nouvelle facette du répertoire français : le liturgique et ses influences.

Pour cela, le programme élaboré par Fayçal Karoui sort de l’ombre le monstre sacré de la musique d’église, l’instrument pivot des chants religieux de l’époque grégorienne jusqu’à nos jours : l’orgue. Tentaculaire, ce dernier règne sans partage sur la musique liturgique. A l’occasion du concert du 13 avril de l’Orchestre Lamoureux, Thierry Escaich interprètera son Concerto pour orgue n.1, créé en 1995 sur l’orgue de l’église Saint Eustache.

Mais l’orgue prendra aussi le rôle de tuttiste dans la Symphonie avec orgue de Camille Saint-Saëns, monument de la musique classique faisant sans cesse intervenir le thème grégorien du Dies Irae, preuve que nous ne sommes jamais loin du répertoire religieux lorsqu’il s’agit d’écrire une œuvre monumentale.

Fayçal Karoui complètera ce programme par un compositeur injustement méconnu, Henri Tomasi. Corse d’origine, ce dernier a vécu une existence d’écorché vif, désabusé par les vicissitudes du XXe siècle. Sa retraite dans le monastère de la Sainte Baume fut à l’origine (entre autres) d’un opéra, Don Juan de Mañara, dont sont tirées les célèbres Fanfares liturgiques, pour cuivres et percussions.

Un compositeur méconnu, un instrument sacré, une musique solennelle, inquiétante, majestueuse… Ce concert de l’Orchestre Lamoureux plonge dans les profondeurs spirituelles de la musique française, retrouvant ainsi un coin de paradis que l’on croyait perdu.

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L’Orchestre Lamoureux

Formation fondée en 1881 par Charles Lamoureux

Son fondateur Charles Lamoureux lui avait à l’époque donné pour nom "Société des nouveaux Concerts". Lamoureux était un violoniste et chef d’orchestre d’origine bordelaise. C’était un grand admirateur - entre autres - de la musique de Richard Wagner. Ce n’est donc pas un hasard si c’est à Charles Lamoureux, et à l’orchestre qu’il venait de créer, (quelques petites années auparavant) que l’on doit d’avoir entendu en France, pour la première fois, Lohengrin : c’était en 1887, dans une version de concert donnée à l’Eden Théâtre (en lieu et place de l’actuel Théâtre de l’Athénée). Les décennies qui suivirent ont imposé l’Orchestre Lamoureux dans le répertoire français. Debussy et Ravel lui doivent les premières auditions de La Mer, du Concerto en sol, de La Valse, du Boléro… et puis l’histoire du Lamoureux est aussi liée aux noms de quelques grands chefs, de Paul Paray à Igor Markevitch, de Jean Martinon à Yutaka Sado, qui a présidé aux destinées de cette formation pendant 17 ans. Aujourd’hui, l’Orchestre Lamoureux regarde vers l’avenir avec un nouveau directeur musical. Il s’appelle Fayçal Karoui. Il a une formidable ambition pour ses musiciens.

Stéphane Grant

Saison 2012-2013 de l’Orchestre Lamoureux

Avec l’arrivée en 2011 de son nouveau directeur musical Fayçal Karoui, l’Orchestre Lamoureux affirme avec force sa volonté de poursuivre au plus haut niveau musical cette aventure artistique et humaine unique en son genre dans l’histoire de la musique symphonique française.

Pour la saison 2012-2013, l’Orchestre joue les œuvres dont il est à l’origine de la création (Le Boléro de Ravel, La Mer de Debussy, España de Chabrier, etc.) et c’est cette même musique française qu’il interprète à Nantes et au Japon à la Folle Journée 2013 pour une série exceptionnelle de 30 concerts. Cette saison fait aussi la part belle aux compositeurs contemporains, Thierry Escaich ou Guillaume Connesson, invités à déployer les passerelles entre hier, aujourd’hui et demain. L’histoire de l’Orchestre est marquée cette année par la création du Chœur Lamoureux qui, sous la direction de Patrick Marco, participe notamment au Grand concert de Noël le 20 décembre 2012 à la Salle Pleyel (événement Radio Classique) et à Pénélope de Fauré le 20 juin 2013 dans le cadre du Centenaire du Théâtre des Champs-Elysées.

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Crédit : Rouge 202 Fayçal Karoui Directeur musical de l’Orchestre Lamoureux Alors que l’Orchestre Lamoureux a fêté en 2011 son 130e anniversaire, il a confié sa destinée à un nouveau chef permanent : Fayçal Karoui. Le français succède au japonais Yutaka Sado, chef principal de la formation durant dix-sept ans (1993-2010), et ajoute son nom à une liste de baguettes prestigieuses. Il débute sa saison en septembre 2012. Il anime également l’Orchestre de Pau depuis sa fondation en 2002 et a assuré la direction musicale du New York City Ballet de 2006 à 2011. Né à Paris en 1971, Fayçal Karoui obtient en 1997 son premier prix de direction d’orchestre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, ainsi que l’entrée en classe de perfectionnement. La bourse « Aida » lui permet alors de travailler comme assistant de Michel Plasson à l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, poste qu’il occupe jusqu’en 2002. Cette collaboration l’amène à diriger avec passion les œuvres du répertoire français. Musicien complet, architecte et bâtisseur infatigable de projets riches, originaux et divers, Fayçal Karoui fait partie de ces rares jeunes chefs français remarqués en France et à l’étranger par les plus grands orchestres. Il est invité à diriger l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de l’Opéra National de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, L’Orchestra Giuseppe Verdi de Milan, l’Orchestra Accademia Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.

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Crédit : Elia Thierry Escaich Composition et orgue Compositeur, organiste et improvisateur de renom international, Thierry Escaich est une figure majeure de la scène musicale contemporaine et l’une des plus originales ; il considère les trois aspects de son art comme des éléments indissociables, concourrant dans un même élan à traduire un univers intérieur foisonnant, un besoin irrépressible d’expression. Né en 1965, Thierry Escaich enseigne depuis 1992 l’improvisation et l’écriture au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, où il a lui-même remporté huit premiers prix. Titulaire depuis 1997 de la tribune de Saint-Étienne-du-Mont à Paris, où il succède à Maurice Duruflé, il se produit comme organiste dans le monde entier. Partout, il enthousiasme le public en mêlant les œuvres du répertoire à ses propres compositions et à des improvisations. Parmi ses engagements récents et à venir, citons New York, Philadelphie, Los Angeles, Chicago, Toronto, Vancouver, Tokyo, Berlin, Vienne (Konzerthaus et Musikverein), Budapest, Saint-Pétersbourg, Londres (Proms) et de nombreux festivals français et étrangers. Sa passion pour le cinéma l’amène à improviser régulièrement sur des films muets, à l’orgue ou au piano ; il a écrit une musique d’accompagnement pour L’Heure suprême de Frank Borzage (commande du Louvre en 1999). En tant que compositeur, il se fait remarquer dès 1989 en remportant le prix de la Fondation franco-américaine Florence-Blumenthal, puis avec des œuvres comme le concerto pour saxophone Le Chant des ténèbres ou Ad ultimas laudes, pour douze voix mixtes. Son œuvre comporte aujourd’hui une centaine de pièces, qui séduisent un large public par leur refus de l’expérimentation stérile, leur hédonisme sonore, leur fièvre rythmique. Elles ont reçu de nombreuses récompenses, notamment le grand prix des Lycéens (2002), le grand prix de la Musique symphonique de la Sacem en 2004 et, à trois reprises (2003, 2006 et 2011), une Victoire de la musique dans la catégorie « Compositeur de l’année ». S’il compose volontiers pour son propre instrument (pièces solistes, musique de chambre, deux concertos, La Barque solaire pour orgue et orchestre), Thierry Escaich aborde les genres et les effectifs les plus variés, toujours à la recherche de nouveaux horizons sonores. Son style si personnel transparaît aussi bien dans l’intimité de la musique de chambre que dans de vastes fresques comme Chaconne (2000) et Vertiges de la croix (2004) pour orchestre, ou Le Dernier Évangile, oratorio pour double chœur, orgue et orchestre (1999). Il a composé un ballet pour le New York City Ballet, créé à New York en mai 2010. La musique de Thierry Escaich est au répertoire de l’Orchestre national de Lille, de l’Orchestre de Bretagne et de l’Orchestre national de Lyon, où il a été successivement en résidence, et de grands orchestres internationaux tels l’Orchestre de Philadelphie, l’Orchestre du Konzerthaus de Berlin, l’Orchestre du Mariinski à Saint-Pétersbourg ou l’Orchestre de Paris. Elle est défendue à travers le monde par le Chœur de Radio France, le Chœur de la BBC et des musiciens comme Christoph Eschenbach, Lothar Zagrosek, Claire-Marie Le Guay, Paul Meyer, Iveta Apkalna, John Mark Ainsley, le Trio Dali, le Quatuor Voce. De nombreux enregistrements témoignent de son art. Comme organiste, il s’est distingué notamment avec Organ Spectacular (improvisations en concert). Côté composition, citons le Concerto pour orgue n° 1 (Orchestre philharmonique de Liège, Olivier Latry, 2002, Diapason d’or de l’année), Lettres mêlées (Trio Wanderer, 2009), Miroir d’ombres (Gautier et Renaud Capuçon, Orchestre national de Lille, 2007, choc de l’année du Monde de la Musique) et Exultet (ensemble vocal Sequenza 9.3, 2006). Un CD de pièces orchestrales, avec l’Orchestre national de Lyon, le violoniste David Grimal, la mezzo Nora Gubisch et Thierry Escaich lui-même, paraîtra en avril 2011. Tous ces disques sont publiés chez Accord/Universal. Cette biographie est la seule utilisable et ne peut être modifiée sans l’accord du bureau de Concerts de Valmalète.