ORONJIA

Hotel Panorama, 18 Décembre 2015

Localisation

- La forêt d’Oronjia se trouve sur l’extrémité nord-est de Madagascar, dans la Commune Rurale de Ramena, dans le district d’Antsiranana II, région DIANA

- Localisée vers 12 km au Nord Est de la ville de Diégo Suarez et s’étend sur une superficie de 1648 ha.

Oronjia : ses particularités Par sa biodiversité

o Flore : 229 espèces de plantes : 5 CR/ 3 VU/ 4 EN /3 EL / 3 CITES

o Faune : 111 espèces : 2 VU/ 3 EN/ 14 CITES Importance économique :

o Utilisation des ressources naturelles(réservoir en bois pour la construction, tubercule sauvage pour l’alimentation pendant les périodes de soudure)

o Ecotourisme Fonctions écologiques :

o Stabilisation des dunes contre l’ensablement des baies

o Maintien des sources d’eau Historique :

o Témoins du passé militaire (vestiges de la deuxième guerre mondiale).

Les pressions affectant le site

1. Défrichement;

2. Coupe, exploitations sélectives;

3. Occupation humaine et divagation des bétails;

4. Collecte de tubercules;

5. Collecte de sables;

6. Chasse;

7. Vols et dégradations.

L’objectif global :

« Valoriser les ressources naturelles et culturelles de la NAP, pour un écotourisme, garant du développement local et la conservation de ses richesses ».

Oronjia et sa gestion Début de la gestion du site :

Année 2010

Catégorie de l’IUCN

Catégorie V ou « Paysage Harmonieux Protégé »

Approches de gestion :

Gestion du type collaboratif, avec implication des communautés dans la prise de décision et la mise en œuvre des activités, pour une meilleure appropriation.

Les partenaires financiers

La FAPBM, CI, Marisla / Orange Fondation, ICBG, WWF, Helmsley Fondation, GIZ, MBZ, Nature Fund.

Principales réalisations depuis l’intervention de la Fondation

Les appuis de la Fondation depuis 2012 ont permis la réalisation de progrès significatifs sur la conservation d’Oronjia:

• Elaboration des outils de base nécessaires à la gestion,

• Mise en place et opérationnalisation des différents niveaux dans la structure de gestion :

– Le COS,

– Le COGE,

– L’Unité Locale d’exécution.

– Obtention du décret de création définitive (DECRET N°2015-771 du 28 Mai 2015)

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Principales réalisations depuis l’intervention de la Fondation

• Implication des parties prenantes et des communautés dans la gestion :

– Les Militaires, le Kodina,

– Les membres du Comité de Gestion,

– Les patrouilles et suivis participatifs,

• Appui des communautés pour le développement et l’amélioration de leur cadre de vie,

• Activités alternatives aux pressions,

• Sensibilisations et éducations,

• Activités de suivi de l’efficacité de gestion de la NAP,

• Activités de recherche sur la biodiversité et les habitats importants.

GESTION :

• Gestion de l’aire protégée opérationnelle,

• Augmentation de l’implication des communautés dans la gestion des ressources naturelles,

• Instauration de bonne gouvernance dans la gestion,

SOCIAL :

• Augmentation de reflexes favorables à la protection de l’environnement,

• Maintien de la confiance avec les communautés : un agrément pour la réussite d’un projet de conservation communautaire,

• Cadre de vie des communautés : amélioration du niveau de vie des communautés, diversification de sources de revenus, appuis pendant les périodes de soudures,

BIODIVERSITE :

• Amélioration des connaissances sur la biodiversité de la NAP,

• Maintien de la biodiversité et les fonctions écologiques du site.

Résultats obtenus

Les impacts o Amélioration de la prise de décision dans la gestion de la NAP,

o Diminution des pressions sur les ressources naturelles,

o Amélioration de l’état de la biodiversité

Indicateurs de pressions

Superficie perdue par la

culture (12 mois

précédents )

Cartographie 5.76 ha 0.47 ha 0.17 0.15*

Nombre de four à

charbon dans la NAP Patrouille 55 32 10 4*

Indicateurs

Dispositifs /

Méthodes To = 2012 T1 = 2013 T2 = 2014 T3=2015

Indicateurs d’impacts sur la biodiversité

Structure de la forêt : aire

basale (m²) par hectare Plot de suivi 16.1 18.07 19.01 21.05

En somme, les impacts de la réalisation des activités planifiées dans le

plan de gestion d’Oronjia, avec les appuis de la FAPBM montrent une évolution

positive sur l’état de la biodiversité du site. Les appuis ont permis d’instaurer les

conditions de bases nécessaires pour rendre efficace la conservation de la NAP.

Cependant, afin d’assurer la durabilité de la gestion du site, un autre défi reste

encore à surmonter dans l’avenir pour son autonomie financière. Le

développement de l’ecotourisme est une des actions importantes à prioriser pour

relever ce défi car Oronjia a les ressources nécessaires pour générer ses propres

moyens au moins pour une partie de son fonctionnement.

Conclusion et perspectives