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GUIDEMONTAGE DE PROJET
Conseils méthodologiques et pratiques aux associations qui s’engagent dans
le montage de projets.
SO
LIDARITE
PROJETS
METHODE
PA
RTE
NA
RIA
TEV
ALUATI
ON
HUMANITAIRE
DEVELOPEMENT
MISSIONSAID
E
LOGISTIQUE
SANTE
NORD-SUD
INTERNATIONNAL
ASSOCIATION
PARTIR
L’association Salon Des Solidarités est née de la rencontre des collectifs d’ONG ASAH (Association au Service de l’Action Humanitaire) et HUMANIS.
Créée en 2007, l’association collégiale, à but non lucratif, a pour objet d’organiser la manifestation internationale « Salon Des Solidarités » qui se déroule tous les 2 ans.
Sa vocation est de rassembler et faire émerger des partenariats multisectoriels entre les acteurs de l’humanitaire et du developpement (ONG, associations, collectivités, institutions, entreprises,…) et les citoyens toujours plus nombreux à participer ( + 27% entre 2010 et 2012).
Ainsi l’association Salon Des Solidarités participe de cette manière à la construction d’un monde juste, solidaire et durable.
Afin de répondre efficacement aux enjeux de la Solidarité internationale, le Salon Des Solidarité est doté d’un comité de pilotage et de plusieurs commissions rassemblant des porteurs de projets pour une meilleure coopération dans l’organisation de l’événement devenu une passerelle entre tous.
Ce guide est le fruit de l’expérience commune des collectifs ASAH et HUMANIS, qui dans leur travail accompagnent les ONG membres depuis 1996.
Directeur de publication : Kamran Yekrangi & Jean Marc Semoulin
Coordination : Alix Sanchez
Rédaction : Natasha Pulfermuller
Relecture : Hanna Bode
Conception Graphique : Claire Pinto Real, Julien Orhan
Documentation image : Hélène Gougeon
Impression et reliure : Gérard Gilette
1
AVANT PROPOS
Avant-propos :
Le Salon Des Solidarités a pour objectif de permettre la rencontre entre les acteurs de solidarité internationale et d’apporter une aide pratique et méthodologique aux porteurs de projets solidaires.
Dans cette optique, l’association a décidée de réaliser une collection de guides “Conseils aux associations de Solidarité Internationale” :
-Le guide du Montage de projet -Le guide de l’organisation d’événements
Ces guides proposent des outils qui permettront aux associations d’appréhender et de piloter avec finesse les différentes phases des projets dans lesquelles elles s’engagent, évitant ainsi certains pièges.
Ces ouvrages regroupent des fiches techniques, des exemples concrets, des outils méthodologiques, la réglementation en vigueur ainsi que des annexes pratiques (adresses utiles, bibliographie, glossaire...)
Nous vous souhaitons une bonne lecture et une pleine réussite dans vos projets.
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GUIDE MONTAGE DE PROJETSOMMAIRE
INTRODUCTION ...............................................................5
1. De l’idée au projet ........................................................................... 6 Identification des acteurs et des besoins ................................................. 8 - Les besoins ...................................................................................... 8- Les acteurs ....................................................................................... 9 - Les partenaires ............................................................................... 10
Objectifs du projet ............................................................................. 13 - L’arbre à problème .......................................................................... 13 - Le cadre logique .............................................................................. 15 - Fiche de synthèse du projet .............................................................. 21
2. La maturation et la construction du projet ......................24
Moyens humains ............................................................................... 22 - Les salariés .................................................................................... 25 - Les bénévoles ................................................................................. 33 - Les experts .................................................................................... 35 - Partenariats au Nord et au Sud ......................................................... 36 - Les partenaires publics ..................................................................... 37 - Les partenaires privés ...................................................................... 37 - L’Economie Sociale et Solidaire (ESS) ................................................. 40
Moyens techniques ............................................................................ 41 - Les moyens immobiliers ................................................................... 41 - Les moyens techniques et logistiques ................................................. 42 - L’envoi de matériel et l’approvisionnement sur place ............................ 42 Réalisation d’un plan d’action ou calendrier des activités ......................... 42 Budget ............................................................................................. 46
3. La recherche de financements ......................................56
L’autofinancement ............................................................................. 58 Les financements publics .................................................................... 60 Les financements privés ..................................................................... 61 Organismes ressources ...................................................................... 64 Dossier de financement ...................................................................... 65
3
4. La mise en œuvre du projet et le suivi ...........................68
Réalisation du projet .......................................................................... 70 L’évaluation à mi-parcours .................................................................. 73 Communication ................................................................................. 74
5. Evaluation et bilan ......................................................76
Bilan final ......................................................................................... 78 - Méthodologie d’évaluation ................................................................ 78 - Audit externe .................................................................................. 79 - Suivi budgétaire .............................................................................. 80
Pérennisation .................................................................................... 81
CONCLUSION .................................................................................... 83
ANNEXES ......................................................................................... 84
• Exemple d’Arbre à problème ............................................................. 86 • Exemple de cadre logique ................................................................ 87 • Fiche Diagnostique du projet ............................................................ 90 • Exemple de Convention de partenariat ............................................... 92 • Exemple de Contrat d’engagement de bénévoles ................................. 92 • Fiche Diagnostique des partenaires .................................................... 93 • Exemple de calendrier d’activités ou échéancier .................................. 94 • Tableau des financeurs publics .......................................................... 96 • Tableau des organismes ressources nationaux et européens .................. 98 • Carte des réseaux régionaux de Solidarité Internationale en France ....... 99 • Dossier type de demande de financement .1 ......................................100 • Dossier type de demande de financement .2 ......................................102 • Tableau de suivi du budget ..............................................................104 • Tableau de suivi des activités ...........................................................106 • Dossier type Bilan ..........................................................................107
GLOSSAIRE .....................................................................................109
BIBLIOGRAPHIE ...............................................................................115
CARNET D’ADRESSES ........................................................................116
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GUIDE MONTAGE DE PROJET
5
INTRODUCTION«Ne doute jamais qu’un groupe d’hommes unis et engagés puisse
changer le monde : c’est au contraire le seul moyen efficace»
Margaret MEAD
Un projet de Solidarité Internationale nécessite une démarche collective qui vise à améliorer les conditions de vie d’un groupe de personnes donné. Il peut toucher différents types de secteurs tels que la culture, la santé, l’éducation, l’environnement, etc.
Le montage de projet nécessite de suivre une méthodologie en plusieurs étapes, plus connue sous le nom de cycle de projet, qui permet d’adapter réellement son action aux besoins dans la transparence et d’éviter ainsi les possibles dérives de l’humanitaire.
Ce guide comporte cinq parties, chacune détaillant une étape du cycle de projet. La première partie s’attache ainsi à détailler l’identification du projet, la maturation de l’idée jusqu’à sa formalisation. Identifier un projet, impliquer les différents acteurs et partenaires et définir ensemble les grandes lignes de votre projet sont les premières pierres du montage de projet.
Les deuxième et troisième parties insistent sur les éléments nécessaires pour monter son projet, les aspects pratiques pour faciliter la mise en œuvre et limiter les éventuels problèmes. Cette partie donne des clés et des outils pour concevoir les aspects pratiques et concrets du projet : prévoir les moyens nécessaires, trouver les partenaires, élaborer un budget, trouver des financements …
La quatrième partie insiste sur la réalisation et le suivi du projet dans sa phase de mise en œuvre.
Enfin, un projet ne peut être considéré comme achevé qu’une fois l’évaluation finale effectuée, étape traitée dans la cinquième partie du guide.
Mais avant de commencer toute démarche de gestion de projet, il faut s’assurer de sa disponibilité, sa motivation, sa volonté, et se doter d’une bonne dose de patience et de créativité, car tout projet commence par une idée…
1DE L’IDÉE AU PROJETIdentification des acteurs et des besoins Objectifs du projet
Tu peux tout accomplir dans la vie si tu as le courage de le rêver,l’intelligence d’en faire un projet réaliste, et la volonté de voir
ce projet mené à bien
Sidney A. Friedman
Cycle du projet
EVALUATION BILAN IDENTIFICATIONActeurs
Besoins réelsPartenaires
MONTAGE
FINANCEMENT
MISE EN OEUVREET SUIVI
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DE L’IDEE AU PROJETIDENTIFICATION DES BESOINS ET DES ACTEURS
Tout projet de Solidarité Internationale naît d’une idée qui vise à accomplir une action dans un but déterminé, défini au préalable. Il vient en réponse à un problème existant qui peut être évalué et reconnu de différentes manières.
Il existe en effet plusieurs sources d’émergence d’un projet. L’idée peut venir :
- Du porteur de projet au Nord qui, constatant un problème ou un manque au Sud, souhaite participer à la résolution de celui-ci - De l’acteur du Sud, le bénéficiaire, qui requiert la contribution d’un partenaire du Nord et/ou du Sud pour mener à bien son projet - D’une structure du Sud, non bénéficiaire
L’identification du projet sert à approfondir l’idée initiale en définissant plus clairement
- Les besoins réels
- Les bénéficiaires directs et indirects
- Le/les partenaires du Nord et du Sud
Les besoins réelsAvant de se lancer dans un projet, il est important de se demander si le projet prévu est légitime, éthique, si les besoins sont pertinents et si les solutions proposées sont durables et pérennes.
Pour optimiser la réussite d’un projet, il est indispensable de porter une attention particulière à l’environnement économique, social, géographique, culturel et institutionnel du milieu où l’on souhaite intervenir.
L’étude du contexte permet également de se renseigner sur les précédents projets menés et d’évaluer les capacités déjà existantes afin de venir en appui aux faiblesses et manques, d’où l’importance d’identifier au plus tôt le partenaire et les bénéficiaires.
Cette évaluation permet d’identifier les atouts des acteurs du Sud pour traiter les problèmes identifiés afin de permettre une participation active des acteurs du Sud dans leur propre développement.
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Les acteursUne des premières questions à se poser lorsque l’on monte un projet de développement est : « Qui sont les potentiels acteurs de ce projet, tant au Nord qu’au Sud ? »
On peut distinguer trois types d’acteurs, à savoir :
- Les initiateurs : les personnes ou la structure à l’origine du projet
- Les bénéficiaires : les personnes touchées par les problèmes identifiés et ainsi concernées directment - ou indirectement - par les retombées de ce projet. Dans la plupart des cas, les béné ficiaires sont les habitants d’un quartier ou d’un village, des groupes d’individus et/ou des minorités (ethnies, femmes, etc.)
- Les partenaires : les personnes susceptibles de s’impliquer dans le projet ou d’y être associées, et ce de différentes manières. Il peut s’agir d’une ONG, d’une institution, d’une entreprise, d’une collectivité, d’une coopérative, d’une mairie, d’une association de quartier, d’un groupe de personnes, d’une école…
Attention :
Les bénéficiaires peuvent être également partenaires du projet - s’ils ont un rôle actif dans la réussite de ce dernier - dans le cadre d’une démarche participative. L’implication des bénéficiaires est un élément essentiel à la réussite du projet, c’est pourquoi il faut privilégier les démarches participatives et communau-taires
Il est important de définir la position et le rôle de chaque acteur dans la vie du projet. Pour cela, il faut réfléchir aux questions suivantes pour chaque acteur :
- Le rôle potentiel : comment l’acteur interviendra dans le projet (immobilier, financement, formation, évaluation, etc.)- L’apport au projet : ce que l’acteur peut apporter au projet, ses atouts- Les intérêts pour le projet : ce que l’acteur attend du projet en y participant- Les risques pour le projet : les éventuelles contraintes que peut apporter l’acteur au projet
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DE L’IDEE AU PROJETIDENTIFICATION DES BESOINS ET DES ACTEURSL’utilisation d’un tableau peut simplifier cette tâche
Acteurs Rôles potentiels
Apports au projet
Intérêts pour le projet
Risques pour le projet
Comment l’acteur va-t-il intervenir dans le pro-jet ?
Quels sont les points forts et capacités de l’acteur dans ce domaine d’interven-tion ?
Qu’est-ce que l’acteur gagne à participer au projet ?
En quoi la participation de l’acteur risque-t-elle de freiner le projet ?
L’implication des bénéficiaires et des acteurs locaux dès la phase d’identification est fondamentale pour plusieurs raisons :
- Avoir une vision du contexte, des problèmes à traiter et des attentes des bé-néficiaires
- S’assurer que les problèmes identifiés sont bien prioritaires en se renseignant auprès des personnes directement affectées
- Faciliter le soutien et la participation des bénéficiaires au projet et à sa pérennité
Du côté de l’organisation qui souhaite mettre en place le projet concerné, il est important d’analyser ses propres motivations, repérer ses compétences et vérifier les ressources disponibles. Un projet ne pourra voir le jour que si la problématique en question correspond à un réel besoin auquel votre structure, avec ses moyens financiers, humains et techniques peut apporter une solution. Une qualité essentielle dont vous devez également faire preuve est de savoir mobiliser les personnes ou les partenaires ayant le savoir-faire utile à votre projet !
Les partenaires :Un partenaire est une personne ou une structure susceptible de vous soutenir dans la réalisation de votre projet. Certains partenaires peuvent être identifiés au sein même des acteurs du projet.
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Les apports au projet varient en fonction des partenaires :
- Soutien financier : sponsoring, mécénat, prêt, subvention, parrainage, prix…Pour plus d’informations, reportez-vous au chapitre intitulé « la recherche de financement » p. 56
- Soutien « en nature » :
* Une réduction de coût sur du matériel, des titres de transport, le prêt d’un local… * Une aide sur la communication: publication d’un article sur votre projet dans les médias* Une aide, un soutien dans la réflexion pour la réussite de votre projet : institutions, professionnels du secteur de la coopération ou du domaine d’intervention de votre projet
On distingue deux catégories de partenaires:
* Publics : société civile, mairies, Conseils Généraux, Conseils Régionaux, Services déconcentrés de l’Etat …* Privés : les fondations, les banques, les entreprises, les ONG …
Il est également possible de créer des partenariats avec des institutions et organisations internationales telles que la Commission Européenne, l’ONU, les ambassades…
Pour chaque partenaire, réfléchissez à vos besoins, ainsi qu’aux bénéfices que chacun pourra retirer de son implication.
Pensez à vous renseigner sur les autres organisations locales qui agissent dans le même domaine de compétences ou un domaine complémentaire à votre projet. Evaluez alors les possibilités de collaboration.
Pensez également à vous associer avec les mairies ! Elles ont des compétences locales dans de nombreux domaines : éducation, santé, eau, assainissement, voirie… Elles sont chargées d’administrer leur territoire et doivent donc être informées de votre projet pour que vos actions s’intègrent dans la politique locale. Vous ne pouvez pas intervenir sans leur accord. Certaines d’entre elles disposent de plans de développement communaux. N’hésitez pas à les consulter.
Une fois les partenaires identifiés, n’oubliez pas de vous situer dans la dynamique du projet en vous posant simplement la question « Suis-je pilote du projet ou un participant ? »
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Le projet peut être considéré comme défini une fois ces grandes lignes éclaircies
- Informations générales du contexte
- Intérêt du projet pour les bénéficiaires directs et indirects
- Identification des partenaires du projet du Nord et du Sud
UE-ECHO Ludovico Gammarelli,https.creativecommons.org-licensesby-nd2.0legalcode. NO CHANGES MADE
DE L’IDEE AU PROJET
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Une fois le projet défini dans son contexte, il est indispensable de faire le diagnostic des problèmes qui se posent et de leurs conséquences. Il s’agit de définir les objectifs visés et les activités à mettre en place pour les atteindre. Il est préconisé d’avoir une « approche participative », c’est-à-dire d’impliquer le plus d’acteurs possible à cette réflexion et plus particulièrement les bénéficiaires, premiers concernés par les changements qui seront engendrés par le projet.
L’arbre à problèmeL’outil connu sous le nom de « l’arbre à problème » permet d’identifier les causes et les conséquences de chaque problème.
Le caractère imagé de cet outil est tout à fait pertinent car l’arbre représente ici parfaitement ces trois éléments. Ainsi, le problème est représenté par le tronc, la phase visible de l’arbre, alors que les causes sont caractérisées par les racines, souvent cachées. Enfin, les conséquences sont représentées par les branches de l’arbre.
Pour optimiser l’utilisation de cet outil, il est conseillé de le créer en trois étapes afin de bien différencier les trois parties
1. Définir le problème, la situation insatisfaisante que vous souhaitez modifier2. Identifier les causes, les origines de ce problème3. Identifier les, les effets directs et indirects engendrés par le problème
Conséquences Conséquences
Problème
Causes Causes Causes
Vous trouverez un exemple d’arbre à problèmes dans les annexes, p. 86.
OBJECTIFS DU PROJET
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DE L’IDEE AU PROJETOBJECTIFS DU PROJETCet outil d’analyse permet de trouver plus facilement les solutions possibles, parfois déjà existantes, pour remédier aux problèmes et définir ainsi ensuite les objectifs du projet. Le traitement de cette étape sous forme de tableau peut s’avérer utile.
Par exemple:
Causes Problème Conséquenses Solutions envisagées
Puits asséchés
Manque d’eau potable
Risque de déshydratation
Construction de puits
Coupures d’eau fréquentes
Problèmes d’agriculture
Installation d’un système de
récupération de l’eau de pluie pour les puits déjà existants
Existence de points d’eau naturels non
potable
Maladies, épidé-mies Assainissement
Attention aux solutions évidentes, il existe peut être une raison pour qu’elles n’aient pas déjà été réalisées. Des difficultés que vous ne soup-çonnez pas au premier abord, pourraient se cacher sous ces solutions. Pour cela, analysez les forces et les faiblesses pour chacune des solutions que vous trouvez. Lors de votre étude précise des activités à mettre en œuvre, des moyens financiers, techniques, humaines nécessaires, vous allez peut-être vous rendre compte que le cheminement que vous aviez initialement prévu de mettre en place, n’est pas adapté à vos moyens ou n’est pas faisable. Le montage d’un bon projet est le résultat de tâtonne-ments, de retours en arrière, de réajustements constants.
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Le cadre logique« La science des projets consiste à prévenir les difficultés de l’exécution »
Vauvenargues
Maintenant que le projet est identifié et que des informations détaillées ont été réunies, il est temps de définir les objectifs du projet, c’est-à-dire les buts que l’on souhaite atteindre grâce au projet, en prêtant une attention particulière à leur pertinence et leur réalisme. Cette nouvelle phase vise à évaluer la faisabilité du projet, sa portée attendue et sa justification.
Pour cela, il faut :
- Déterminer les objectifs à court, moyen et long terme- Indiquer les activités à mettre en œuvre- Définir le budget et les ressources humaines à mobiliser- Examiner les risques encourus par le projet et la manière dont la performance du projet sera mesurée (les indicateurs)
Pour définir les objectifs, l’outil de « l’arbre à problème » peut être converti en « arbre d’objectifs », tous deux similaires, si ce n’est que le second considère les objectifs plutôt que les problèmes.
Pour ce faire, il suffit de changer le contenu des causes et conséquences de l’arbre à problème en affirmations positives.
Par exemple :
- La cause « Puits asséchés » deviendra le résultat «Fonctionnement correct des puits »- La conséquence « Problème d’agriculture » deviendra l’objectif « Production agricole relancée »
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DE L’IDEE AU PROJETOBJECTIFS DU PROJET
En ce qui concerne la gestion de projet de Solidarité Internationale, il existe deux types d’objectifs :
- L’objectif global : l’objectif le plus général à atteindre. Il correspond à l’amélioration générale de la situation suite au projet, souvent dans la logique d’une politique locale ou nationale, c’est-à-dire à long terme. Cet objectif n’est pas atteint uniquement grâce au projet, mais englobe d’autres facteurs et d’autres projets souvent complémentaires.* Quels seront les impacts du projet sur la situation initiale, à long terme et de manière générale ?
- L’objectif spécifique : l’amélioration concrète que l’on souhaite apporter grâce au projet dans un délai précis, selon des moyens précis, contrairement à l’objectif global.* Quels seront les impacts du projet à son aboutissement sur le problème identifié?
Exemple : l’objectif global d’un projet est : « améliorer les conditions d’hygiène du quartier ». Son objectif spécifique est « éliminer durablement les dépôts sauvages d’ordures du quartier d’ici un an ».
Objectif spécifiqueAccessibilité àl’eau potable
Objectif spécifiqueProduction agricole
relancée
Objectif spécifiqueMeilleurs conditions
d’hygiènes
Objectif globalAmélioration de l’état sanitaire du village
RésultatFonctionnementcorrect des puits
RésultatAssainissement des
pointsd’eau naturels
RésultatDiminution descoupures d’eau
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Pour qu’un objectif spécifique soit efficace, il doit répondre à un certain nombre de qualités, formulées selon un acronyme aide-mémoire anglais : SMART
Spécifique : clair et simple, un bon objectif ne correspond qu’à une seule idée.
Exemple : Améliorer la condition des femmes est un objectif général, leur apprendre à lire est un objectif spécifique.
Mesurable : quantifiable par des indicateurs. Un bon objectif est chiffré afin d’en permettre le suivi et l’évaluation.
Exemple : 300 femmes alphabétisées.
Acceptable : un bon objectif doit être atteignable, pas trop ambitieux et doit être accepté par les parties prenantes au projet.
Réalisable : un bon objectif nécessite des moyens humains, techniques et financiers disponibles.
Temporel : un bon objectif est inscrit dans le temps et pourra être atteint au terme du projet, ce qui permettra de procéder à une évaluation.
Les objectifs spécifiques doivent contribuer à l’objectif global.
L’outil utilisé pour classer les objectifs du projet est le cadre logique. Il permet de réfléchir à tous les facteurs à prendre en considération pour optimiser la réussite du projet.
Le cadre logique est un tableau composé de quatre lignes et de quatre colonnes qui permet de s’assurer que le projet répond correctement aux besoins évalués.
Il rassemble dans un seul document concis les facteurs-clés du projet : le but, les résultats attendus et les activités du projet avec leurs indicateurs, leurs sources de vérification et leurs hypothèses, tout cela dans une logique d’intervention claire.
Il constitue ainsi un support pratique de débat lorsqu’il s’agit de mettre d’accord tous les acteurs associés, sur les différents aspects du projet qui les réunit. De même, lorsque vous serez plongés dans les préoccupations
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DE L’IDEE AU PROJETOBJECTIFS DU PROJETquotidiennes de la mise en œuvre de votre projet, ce tableau vous permettra de garder à l’esprit les résultats et objectifs que vous poursuivez. Il vous servira de référence pour le suivi et l’évaluation de votre projet.
Il comprend :
- Les objectifs globaux et spécifiques: définis ci-dessus
- Les résultats : produits directs du projet, les améliorations qui découlent des activités du projet.
L’ensemble des résultats forme l’objectif spécifique* Que voulons-nous faire ?
A partir de votre objectif spécifique et de vos choix stratégiques, définissez les résultats attendus de votre projet.
- Les activités : Actions à exécuter pour produire les résultats attendus* Comment y parviendrons-nous ?
- La logique d’intervention : sert à décrire l’action de développement
- Les indicateurs : moyens de mesurer de manière objective l’impact des résultats de votre projet. Ils peuvent être d’ordre quantitatif ou qualitatif* Comment saurons-nous que nous avons réussi ?
- Les sources de vérification : données provenant de sources définies qui permettent de vérifier l’avancée du projet en indiquant d’où viennent les indicateurs* Quels personnes et/ou documents valideront nos indicateurs ?
- les hypothèses : facteurs externes susceptibles d’influencer les résultats du projet de manière négative (Exemples : la stabilité sociale du pays, un problème climatique…)
* Quels sont les problèmes éventuels et risques que nous pouvons rencontrer ?
La prise en compte de ces éléments constitue une preuve de réalisme et de prévision. Cela démontre vos capacités à anticiper et mesurer les chances de succès de votre projet.
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Même si le cadre logique est conçu pendant la phase de planification du projet, il reste important de le consulter, voire de le modifier, tout au long du projet
CausesLogique
d’intervention IndicateursSources
de vérification Hypothèses
Objectif global
Objectif spécifique
Résultats
Activités
Vous trouverez un exemple de cadre logique dans les annexes, p. 87
Lors de la rédaction du cadre logique, il est indispensable de garder à l’esprit les moyens et coûts du projet, c’est-à-dire les ressources nécessaires à la mise en œuvre du projet.
Il faut en effet commencer à réfléchir aux financements nécessaires et identifier les sources de financement potentielles afin de s’assurer de la faisa-bilité du projet :
- Qui serait intéressé à financer ce type de projet ?- Où faut-il s’adresser ?- Quelles sont les conditions pour obtenir des financements ?
Quelques pistes de bailleurs, développées par la suite dans le chapitre « La recherche de financement » p.56
- Au niveau local : collectivités territoriales, services déconcentrés de l’Etat…- Au niveau national : services de l’Etat, programmes et concours de Solidarité Internationale…- Au niveau international : institutions européennes, organisations internationales…- Financeurs privés : entreprises, banques, fondations…
20
EU ECHO Save the Children- no changes made, https.creativecommons.org-licensesby-nd2.0legalcode
DE L’IDEE AU PROJETOBJECTIFS DU PROJET
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OBJECTIFS DU PROJETFiche de synthèse du projet
A cette étape du cycle du projet, la rédaction d’une fiche de synthèse peut s’avérer utile pour avoir une vue d’ensemble et vérifier l’état d’avancement du projet en s’attardant sur les questions suivantes.
- La pertinence du projet :* Le projet est-il adapté à la réalité locale ?* Répond-il à un réel besoin des bénéficiaires ?* L’aide externe est-elle indispensable ?
- La cohérence du projet : Les objectifs sont-ils adaptés aux contextes social, économique et politique du milieu ?
- L’efficacité : Le projet est-il réalisable selon les moyens humains et matériels disponibles ?
- La faisabilité : Le projet est-il réalisable financièrement, humainement et logistiquement dans les délais impartis ?
- L’impact :* Quels seront les effets concrets pour les bénéficiaires ?* Quels sont les « effets pervers », les risques d’impacts négatifs ?* Les bénéficiaires peuvent-ils s’impliquer dans le projet ?
- La viabilité : Le projet est-il viable et pérenne après le départ de l’association? Et comment le pérenniser ?
Critères essentiels pour la réussite d’un projet de Solidarité Internationale :
1. Impliquer les acteurs concernés dès la conception du projet2. Etablir un diagnostic détaillé de la situation initiale, si possible en partenariat avec les acteurset bénéficiaires, de manière à appréhender au mieux le contexte3. Définir les partenaires du projet4. Élaborer une stratégie pertinente, adaptée aux besoins, et réaliste en s’attardant sur les objectifs attendus et les activités à mettre en place pour les atteindre5. Garder à l’esprit la viabilité du projet à long terme afin d’assurer une pérennisation des résultats et une appropriation du projet par les bénéficiaires
Vous trouverez un exemple de fiche qui vous aidera à établir le diagnostic de votre projet en annexe, p.90
2LA MATURATIONET LA CONSTRUCTIONDU PROJETMoyens humainesPartenariat au Nord et au SudMoyens techniquesRéalisations d’un plan d’actionBudget
« La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent
Albert Camus
Cycle du projet
EVALUATION BILAN IDENTIFICATION
MONTAGEMoyens humains
PartenairesMoyens techniques
Plan d’action Budget
FINANCEMENT
MISE EN OEUVREET SUIVI
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LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
MOYENS HUMAINSTout projet nécessite l’implication de moyens humains, matériels, tech-niques et financiers. Pour chaque activité prévue, il est impératif de définir les besoins en personnel et en matériel, ce qui permettra d’élaborer un budget plus réaliste par la suite.
La formation d’une équipe projet opérationnelle et motivée est la clé de voûte de tout projet. Un projet de Solidarité Internationale nécessite la formation d’une équipe d’hommes et de femmes motivée pour la réussite de ce dernier. Idéalement, cette équipe organisatrice se compose de quatre personnes cen-trales entourées d’autres acteurs.
- Un chef de projet : Il/Elle mène le projet dans son ensemble et en suit le bon déroulement. Il/Elle est la personne référente des bailleurs et partenaires.
Plusieurs qualités et compétences sont essentielles à un bon chef de projet :1. Des compétences au moins théoriques de gestion de projet2. De bonnes capacités relationnelles3. Des connaissances techniques dans les domaines du projet
- Un administrateur financier et/ou ressources humaines : Il gère le budget, les dossiers de demande de financement, prépare les devis et la répartition des ressources financières ainsi que l’équipe projet, à savoir les salariés, les experts, les bénévoles, et tout ce qui les concerne (contrats, visas…)
- Un logisticien : Il s’occupe de gérer tout ce qui se rapporte aux moyens techniques et matériels liés au projet (transport, approvisionnement…)
- Un coordinateur : Il gère le calendrier d’avancement des activités
Ce fonctionnement reste un idéal, mais il est possible , et c’est souvent le cas, que plusieurs de ces tâches soient menées par une seule personne qui porte alors « plusieurs casquettes ».
Une fois ce noyau identifié, posez-vous les questions suivantes sur vos besoins en personnel afin de constituer votre équipe :
- Combien de personnes ?- Avec quelles qualifications ?- Pour quelle partie du projet ?- Pour quelle part de temps de travail ?- Certaines activités prévues nécessitent-elles le recrutement d’un personnel spécialisé ?
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Il existe plusieurs types d’acteurs pour la gestion d’un projet de Solidarité Internationale :
- Les salariés- Les bénévoles- Les experts et consultants
Les SalariésIl est possible, si vous en avez le besoin et les ressources nécessaires, d’employer une ou plusieurs personnes.
Pour recruter un ou des salariés, les associations disposent de droits et devoirs spécifiques :
- Pour recruter des salariés, une association doit effectuer plusieurs démarches administratives afin de se doter des divers documents officiels tel qu’un numéro SIRET, l’affiliation au régime d’assurance chômage (ASSEDIC), la déclaration nominative préalable à l’embauche, la demande d’adhésion à un service de médecine du travail, la demande de visite médicale d’embauche…
- L’emploi d’un salarié doit être reporté à des organismes sociaux : une Déclaration Unique d’Embauche (DUE) est obligatoire dès la première embauche afin d’effectuer l’ensemble des formalités nécessaires dans un document adressé à l’URSSAF au moins huit jours avant l’embauche. Le recrutement n’est pas une étape à prendre à la légère. En effet, recruter la bonne personne au bon poste est un exercice difficile et qui requiert de suivre plusieurs étapes :
• Définir la répartition des tâches dans l’association et/ou le projet concerné• Définir le poste• Définir le profil de poste• Diffuser l’annonce• Sélectionner les candidats
Les informations juridiques concernant le statut des salariés en association (lois de 1901 et 1908) sont consultables sur le site de Légifrance (www.legifrance.gouv.fr)
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LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
MOYENS HUMAINSOutil : exemple de répartition des tâches dans l’association (bénévoles ou salariés)
Fonctions Personnes mobilisées
Manques (en temps, en com-
pétences, en fonction des aspirations)
Degré de priorité
pour l’as-sociation
Solutions à mettre en œuvre
Accueil
- Bénévoles pour des permanences heb-
domadaires d’accueil collectif
- Le salarié actuel pour l’accueil quoti-
dien (accueil physique, téléphone)
L’accueil quotidien concentre une grande partie du temps pour
le salarié
Animations
- Animations collec-tives par des béné-
voles- Animation perma-nente du lieu par le
salarié
Les animations bé-névoles sont ponc-
tuelles. L’animation perma-nente par le salarié
prend beaucoup de temps
Recrutement d’un nouveau salarié sur l’accueil et l’animation
du lieu
Communica-tion
- Un bénévole pour la réalisation de tracts,
envois, etc. ponctuellement, un
graphiste extérieur sur l’édition de documents
élaborés
Gestion
Le salarié pour l’enre-gistrement et classe-ment des pièces, les
bénévoles pour le suivi gestion
Manque de temps pour le salarié, pour assumer cette tâche ; en a les compé-tences, connaît le
terrain
Partenariat Le salarié
Recherche de financements Le salarié
Manque de temps pour le salarié : la
recherche de finance-ments n’a pas pu être développée ; en a les
compétences
Le salarié actuel va pouvoir
dégager du temps sur la coordi-
nation et la recherche de financements
D’après la MDE de Lille, Lomme, Hellemmes
27
Outil : exemple de définition de posteLister les missions principales et les détailler en missions secondaires afin de définir les critères nécessaires à chacune d’entre elles (compétences, aptitudes et personnalité). Les critères peuvent se répéter.
Poste Coordination médicaleCritères
Compétences Aptitudes Personnalité
Mission principale
1
Animation globale du programme d’enseigne-
ment médical
Secon-daire Montage des modules
Management d’équipe
Capacité d’or-ganisation
PlanificationCompétences
médicales
RigueurPolyvalenceDiplomatie
AdaptabilitéBon relationnel
Ouverture d’esprit
Secon-daire
Sélection, suivi et éva-luation des bénéficiaires
(étudiants laotiens)
Secon-daire
Sélection des inter-venants (chirurgiens laotiens et français)
Mission principale
2
Relations avec les parte-naires
Secon-daire
Relations institution-nelles
Management d’équipe
Linguistiques (anglais et lao)Bon rédaction-
nel
NégociationEsprit de synthèse
Diplomatie
PatienceAdaptabilité
Bon relationnel
Secon-daire
Relations avec la direc-tion projet
Mission principale
3Soutien pédagogique
PédagoguePlanification
CharismeRigueurLucidité
AvenantCapacité d’écoute
Secon-daire
Appui pédagogique aux seniors et aux tuteurs en
santé publique
Secon-daire
Identification des be-soins en matériel péda-
gogique
28
LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
MOYENS HUMAINS
Outil : exemple de profil de posteUne fois ce tableau établi, regrouper tous ces critères dans le profil de poste qui permettra de rédiger l’annonce et de préparer l’entretien :
Eléments du profil Critères impératifs Critères facultatifs
Formation Doctorat en médecine Spécialisé en médecine tropicale
Expérience professionnelle
Chef de service hospi-talierExpérience de solidarité internationale
Professeur en faculté de médecineChef de clinique des universités
Compétences
Management d’équipeCapacité d’organisationCompétences médicalesPédagogueAnglais (bon niveau oral)
PlanificationBon rédactionnelLao
Aptitudes
RigueurPolyvalenceDiplomatieNégociation
Esprit de synthèseCharismeLucidité
Personnalité
AdaptabilitéBon relationnelOuverture d’esprit
AltruismeEtre à l’écoutePatience
Autres Intérêt pour l’Asie du Sud-est Bonne forme physique
L’annonce à publier doit contenir les informations suivantes :
• La présentation de l’association, ses actions et ses publics cibles• La désignation du poste et les qualifications requises• La mission générale du poste• Le détail des tâches• Les qualités requises• La position hiérarchique• Les horaires et lieux de travail• Les possibilités d’évolution du poste• Eventuellement le type de contrat et la rémunération
29
Outil : guide d’entretienUne fois les candidatures reçues et sélectionnées d’après les critères du pro-fil de poste, il peut être utile de rédiger un guide d’entretien pour faciliter le déroulement de la rencontre, garantir l’égalité entre les candidats et recouper les informations retenues par les questionneurs. Il existe de nombreuses méthodes de recrutement et d’entretien, le tableau ci-dessous est un exemple simple de ce qui peut être utilisé. La colonne « ce que l’on veut vraiment savoir » permet de garder à l’esprit ce que l’on attend des candidats et de reformuler la question si nécessaire.
Questions formelles Ce que l’on veut vrai-ment savoir Commentaires
Quelles sont vos expériences dans la solidarité internationale ? Engagement ?
Pourquoi s’engager sur un projet de solidarité internationale ?
Pourquoi perdre une si-tuation confortable en France ?
Fuite de problèmes ?
Quelle est votre conception
du développement ?
Expérience du déve-loppement, charisme, conceptions éthiques et philosophiques du dé-veloppement, esprit de synthèse.
Etc.
Disponibilités
Questions posées par le candidat :
Autres commentaires :
30
LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
MOYENS HUMAINS
Les différents statuts et contrats pour embaucherStatuts et contrats
Conditions et parti-cularités
Salaires, indemnités et coûts
Sources d ’information fiables
StageLe travail doit être intégré dans un
parcours pédago-gique
Indemnisation d’au moins 30% du SMIC à partir de 2 mois
de présence
http://www.urssaf.fr/profil/employeurs/dos-siers_reglementaires/dossiers_reglemen-
taires/stages_en_mi-lieu_professionnel_01.
html
CEA : Chèque Emploi Associatif
Simplification des démarches ad-ministratives et
du règlement des cotisations.
Heures travaillées + 10% pour le paie-ment des congés
payés
http://www.cea.urssaf.fr/ceawebinfo/cms/in-
dex.html
Service Civique De 16 à 25 ans (du-rée de 6 à 24 mois)
Les volontaires perçoivent entre
467.34 € et 573.72€ net par
mois selon les situa-tions. L’association
verse 106, 31€
http://www.service-ci-vique.gouv.fr/
VSI : Volontariat
de Solidarité
Internationale
(loi du 23 février 2005), Agrément ou
portage
A temps plein
Indemnités de 100 à 813,07€ (hors transport, loge-
ment) + indemnités pour affectation à
l’étranger.
http://www.clong-vo-lontariat.org/php/vsi_
qu_est_ce_vsi.php
https://www.civiweb.com/FR/index.aspx
http://vosdroits.ser-vice-public.fr/particu-liers/F11444.xhtml
CSI : Congé de
Solidarité
Internationale
Au moins 12 mois d’ancienneté en entreprise, l’em-
ployeur peut refuser la demande de CSI
Rémunération en fonction du statut
choisi par l’associa-tion qui embauche : salarié, volontaire
ou bénévole
http://www.etudiantsetdeve-loppement.org/content/par-
rir-en-cong%C3%A9-de-solida-rit%C3%A9-internationale-csi
Emploi tremplin
Jeunes sans emploi
(16 à 25 ans)
Aide de la région
(rémunération + formation) dispo-sitif variable selon les régions (pas en vigueur en Alsace)
www.reseau-tee.net/actu-emploi-jeune/006.
htm
http://www.defi-me-tiers.fr/dispositifs/em-
ploi-tremplin
31
CUI - CAE : Contrat Unique d’Insertion, Contrat d’Accompa-
gnement dans l’Emploi
CUI – CAE concerne le secteur non-mar-
chand.
Exonérations de co-tisations patronales variables selon la
convention collective en vigueur dans la
structure
http://www.urssaf.fr/profil/associations/centre_aere___co-
lonie/vos_sala-ries_-_les_mesures_
daide_a_lemploi/contrat_unique_din-sertion_-_cae_01.
html
Important : les montants renseignés dans ce tableau sont à prendre à titre indicatif car les salaires et les charges changent régulièrement
Note : le contrat emploi solidarité, le contrat emploi consolidé, le contrat d’avenir, le contrat emploi jeune ne sont plus en vigueur. Le dispositif des emplois tremplin est en vigueur en Ile de France et dans d’autres régions de FRANCE. Toutefois, toutes les régions ne proposent pas ce dispositif. Pour plus d’informations, consultez le lien suivant : http://www.alternatives-economiques.fr/les-emplois-tremplins_fr_art_350_29360.html
Statuts et contrats
Conditions et parti-cularités
Salaires, indemnités et coûts
Sources d ’information fiables
StageLe travail doit être intégré dans un
parcours pédago-gique
Indemnisation d’au moins 30% du SMIC à partir de 2 mois
de présence
http://www.urssaf.fr/profil/employeurs/dos-siers_reglementaires/dossiers_reglemen-
taires/stages_en_mi-lieu_professionnel_01.
html
CEA : Chèque Emploi Associatif
Simplification des démarches ad-ministratives et
du règlement des cotisations.
Heures travaillées + 10% pour le paie-ment des congés
payés
http://www.cea.urssaf.fr/ceawebinfo/cms/in-
dex.html
Service Civique De 16 à 25 ans (du-rée de 6 à 24 mois)
Les volontaires perçoivent entre
467.34 € et 573.72€ net par
mois selon les situa-tions. L’association
verse 106, 31€
http://www.service-ci-vique.gouv.fr/
VSI : Volontariat
de Solidarité
Internationale
(loi du 23 février 2005), Agrément ou
portage
A temps plein
Indemnités de 100 à 813,07€ (hors transport, loge-
ment) + indemnités pour affectation à
l’étranger.
http://www.clong-vo-lontariat.org/php/vsi_
qu_est_ce_vsi.php
https://www.civiweb.com/FR/index.aspx
http://vosdroits.ser-vice-public.fr/particu-liers/F11444.xhtml
CSI : Congé de
Solidarité
Internationale
Au moins 12 mois d’ancienneté en entreprise, l’em-
ployeur peut refuser la demande de CSI
Rémunération en fonction du statut
choisi par l’associa-tion qui embauche : salarié, volontaire
ou bénévole
http://www.etudiantsetdeve-loppement.org/content/par-
rir-en-cong%C3%A9-de-solida-rit%C3%A9-internationale-csi
Emploi tremplin
Jeunes sans emploi
(16 à 25 ans)
Aide de la région
(rémunération + formation) dispo-sitif variable selon les régions (pas en vigueur en Alsace)
www.reseau-tee.net/actu-emploi-jeune/006.
htm
http://www.defi-me-tiers.fr/dispositifs/em-
ploi-tremplin
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LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
MOYENS HUMAINSAvantages et inconvénients de la professionnalisation par le salariat
La professionnalisation, ce sont des tâches partagées plus qu’un partage des tâches, c’est un équilibre entre la quête de sens et l’obligation gestionnaire d’efficacité.
Pour mener à bien une professionnalisation, il faut des compétences, du sens et une forte interaction entre l’équipe salariée et les bénévoles, à plus forte raison au sein d’une ONG qui recruterait leur premier salarié.
Avantages Inconvénients
• efficacité• innovation (meilleure adaptation
au contexte)• compétence• concurrentiel• stabilité (salarisation)• organisation (régulation du temps
de travail)
• alourdissement des tâches administratives
• changement (gouvernance, organisation du travail)
• moins de temps pour la réflexion
• risque de perte de sens de l’action
• pression plus importante de la recherche de fonds
• rapprochement de la sphère économique
33
Les BénévolesDe nombreuses personnes s’engagent bénévolement dans le secteur de la Solidarité. Certaines associations sont d’ailleurs composées uniquement de bénévoles et gèrent des projets de Solidarité Internationale avec succès. Il est donc possible de recruter des bénévoles pour les intégrer à une association dans le cadre de la gestion d’un projet.
Le recrutement d’un bénévole se fait en sept étapes :
1. Définir les besoins et compétences nécessaires
2. Etablir et cibler un profil du bénévole
3. Prospecter des candidats par le biais d’affiches, de courriels, site Internet, réseau
4. Organiser une rencontre avec les personnes sélectionnées pour s’assurer de leurs motivation, engagement et fiabilité
5. Choisir le ou les candidats
6. Formaliser l’engagement par la signature d’un contrat d’engagementexemple de contrat d’engagement en annexe, p. 92
7. Organiser une première réunion qui permette aux bénévoles de se rencontrer et de s’intégrer dans l’équipe déjà existante, d’échanger et de définir les tâches et fonctions de chacun.
Les bénévoles ne sont pas des ressources humaines à négliger ni à ex-ploiter. Assurez-vous que les tâches confiées à chacun correspondent non seulement à leur domaine de compétences mais que leur rôle leur apporte quelque chose. Un poste adapté au profil du bénévole ne pourra que favoriser son engagement pour l’association
34
LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
35
MOYENS HUMAINSLes experts
Le projet peut nécessiter des compétences techniques et professionnelles spécialisées. Pour cela, il est parfois nécessaire voire indispensable d’employer des techniciens ou experts, tels qu’un ingénieur en eau et assainissement, un éducateur de jeunes enfants, un comptable, un médecin...
- Pensez à la possibilité d’employer un professionnel directement sur place plutôt que d’envoyer un travailleur du Nord
- Pensez également à l’alternative des « Volontaires Internationaux » pour aller travailler sur le terrain. Ceux-ci peuvent être intégrés dans votre budget et ainsi être en partie financés par des bailleurs
- Il existe également des associations de bénévoles qualifiés, souvent de re-traités ou d’étudiants, qui peuvent mettre leurs compétences à disposition, par exemple « Retraités Sans Frontières », «Ingénieurs Sans Frontières », « Architectes Sans Frontières » …
Une fois votre équipe constituée, une répartition claire des tâches et fonctions de chacun doit être établie.
Reprenez les activités de votre cadre logique et définissez les responsabilités et les personnes. L’utilisation d’un tableau de bord peut alors s’avérer utile :
Objectif Résultats visés Activités Responsables Autres
acteurs Période
Pour chaque compétence requise, il est utile de quantifier un nombre de « Jour-Homme » (JH), c’est-à-dire déterminer combien de jours de travail d’un spécialiste seront nécessaires pour la réalisation de la tâche qui lui sera confiée. Cette charge de travail devra également être définie en « Equivalent Temps Plein » (ETP) pour la suite du projet, notamment pour l’intégrer au budget
36
LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
PARTENARIATS AU NORD ET AU SUD
Une bonne organisation repose également sur la capacité de l’équipe à échanger, il est donc primordial d’organiser régulièrement des réunions où chaque membre de l’équipe peut s’informer sur l’état d’avancement global du projet
« Etre partenaire, c’est se connaître, s’estimer, inciter l’autre, durer, agir ensemble, se critiquer, chercher à progresser
et à se laisser changer l’un par l’autre »
Aider c’est pas donné, GRAD
Le partenariat est un aspect fondamental de la gestion de projet. Il existe différentes formes de partenariat mais certains critères restent essentiels.
« Le partenariat est la relation entre deux ou plusieurs organismes pour la mise en oeuvre d’un projet, qui repose sur la coopération, res-pectant l’égalité de pouvoir des parties et se basant sur l’échange, la confiance, le respect des engagements, la transparence et la réciprocité. C’est un processus dynamique qui doit s’inscrire dans la durée, sur des compétences données et une vision partagée d’un objectif de Solidarité Internationale » Coordination Sud
Lors de la première phase du projet, les partenaires susceptibles de s’impliquer dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des actions ont été identifiés.
Rappel sur l’identification des partenaires
- Il existe deux types de partenaires : publics et privés, il est important de s’entourer des deux catégories- Le soutien des partenaires peut être financier ou « en nature »- Enumérer, pour chaque partenaire, sa valeur ajoutée au projet et ce que le projet lui apporte en retour- Il est important de s’entourer de partenaires au Nord ET au SudLa notion de réciprocité est primordiale dans un tel partenariat. Chacun doit contribuer au « savoir faire » de l’autre. Si l’apport du partenaire du Nord est facilement identifiable (expertise, contribution financière...), l’apport du partenaire du Sud est également non négligeable : connaissance du milieu, participation à des actions d’éducation au développement au Nord,
37
contribution financière à l’action facilitée par un accès direct aux sources de financements présentes dans les pays du Sud…
Toutes les pistes de partenariat sont à explorer, en vous posant la question : - « A qui ce projet peut il servir, directement et indirectement ? »- Outre les bénéficiaires directs, plusieurs partenaires peuvent apparaître en fonction de votre projet.
Les partenaires publics
- Les collectivités territoriales qui ont un rôle significatif et croissant dans la gestion de leur territoire : Conseils Régionaux, Conseils Généraux, mairies, communautés de communes…- Les services de l’Etat et les services déconcentrés de l’Etat : le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, les ministères relevant de la thématique de votre projet, les préfectures, les ambassades et consulats…
Les partenaires privés
- Des organismes de professionnels locaux, régionaux ou nationaux: les coopératives, les syndicats...- Les entreprises et structures privées : banques, fondations…- Des ONG, collectifs et associations- La société civile en construisant différents partenariats : avec les associations, les coopératives, les services publics, les groupes qui se rassemblent pour défendre un intérêt commun: femmes, minorités ethniques, paysans, …
Le partenariat est un processus dynamique qui évolue tout au long du projet selon les diverses organisations et l’avancée du projet. C’est pourquoi toute démarche de partenariat nécessite de suivre certaines étapes :
1. Analyser votre structure- Quelle est l’identité de votre organisation, votre vision, vos valeurs, vos objectifs ?- Comment fonctionne votre organisation d’un point de vue hiérarchique ?- Quels sont vos domaines de compétence ?- Quel est votre niveau d’expertise ?- Quelles sont vos limites ?- Quelles sont vos ressources humaines, matérielles et financières ?- Quelle est votre conception du partenariat ?
38
LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
PARTENARIATS AU NORD ET AU SUD
2. Analyser le type de partenariat et sa pertinence
- Quels sont les rôles des différents acteurs (bénéficiaires inclus)?- Ont-ils des relations préexistantes entre eux?- Quelles sont les organisations déjà sur place ?- Quels sont leurs secteurs d’intervention ? Correspondent-ils aux objectifs du projet ?
3. Analyser le partenaire potentiel- Existe-t-il des partenariats passés ?- Qui est à l’origine de la demande de partenariat ?- Quelle est l’identité du partenaire, sa vision, ses valeurs, ses objectifs ?- Comment fonctionne l’organisation d’un point de vue hiérarchique ?- Quels sont ses moyens humains, matériels et financiers ?- Quelle est son expérience concernant la thématique du projet ?- Quelles sont ses limites ? Dans quels domaines ?- Quelles sont ses motivations? Correspondent-elles aux vôtres ?- Avez-vous les mêmes objectifs ?- Existe-t-il une possibilité d’évolution des relations avec ce partenaire à l’avenir ?
Une fois vos partenaires ciblés, formulez une demande réaliste et précise, propre à chaque partenaire que vous enverrez accompagnée d’un dossier de présentation du projet.
Différenciez bien les partenaires financiers des partenaires « en nature » afin d’adapter chaque demande au type de partenariat souhaité.
L’expérience démontre que certaines relations de partenariat construites sur un soutien financier tendaient à limiter le rôle de l’organisation du Nord à celui de donateur. Ainsi, l’argent peut mener à une coopération plus proche de l’assistanat que de la coopération. C’est pourquoi, afin de rééquilibrer la balance, il faut toujours prêter attention à ce que les par-tenaires du Sud disposent également sinon de moyens financiers, d’un rôle certain dans le travail de collaboration du projet.
Il faut considérer les partenaires du Sud comme des partenaires essentiels, impliqués dans les prises de décision, influents et acteurs de leur propre développement.
39
Ainsi, les bénéficiaires - directs ou indirects - peuvent devenir des partenaires importants pour la réussite du projet. Les entreprises locales peuvent également avoir un rôle dans le projet en apportant un soutien financier ou « en nature » au travers de mise à disposition de matériel ou main d’oeuvre à coût réduit par exemple.
Pour chaque partenaire, vous devez établir une convention de partenariat qui rassemble dans un seul document officiel les principales informations du partenariat, à savoir l’objet de la convention,la durée, la nature de l’intervention de chacune des organisations, les responsabilités des différentes parties, les modalités financières et les litiges.Vous pouvez trouver un modèle de convention de partenariat en vous référant à l’annexe p.92
Pour éviter toute mauvaise surprise à mi parcours, la communication et la transparence avec votre partenaire restent les deux clés essentielles.
Critères essentiels pour la réussite d’un partenariat
1. Définition conjointe des finalités du projet2. Elaboration de la stratégie de mise en œuvre par tous3. Répartition des rôles et de l’implication de chacun4. Entente sur les activités à mettre en place et les moyens5. Complémentarité des compétences et des ressources6. Réciprocité7. Qualités de communication et de transparence pour faciliter les rela-tions humaines
Vous trouverez une fiche pour établir le diagnostic de votre partenariat en annexes, p.93
Objectifs acceptés
Motivations et finalitéscommunes
Modalités partagées
Une concertationobligatoire & renouvelée
40
L’Économie Sociale et Solidaire (ESS)La 2e Rencontre Internationale sur la globalisation de la solidarité (Québec, octobre 2001) a donné une définition de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS):
« L’Économie Sociale et Solidaire désigne un ensemble d’initiatives économiques à finalité sociale qui participent à la construction d’une nouvelle façon de vivre et de penser l’économie à travers des dizaines de milliers de projets dans les pays du Nord comme du Sud. Elle place la personne humaine au centre du développement économique et social. La solidarité en économie repose sur un projet tout à la fois économique, politique et social, qui entraîne une nouvelle manière de faire de la politique et d’établir les relations humaines sur la base du consensus et de l’agir citoyen »
En France, l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) représente 10 % du PIB et des emplois. Elle regroupe les mutuelles, les coopératives, les associations et les fondations dont le fonctionnement interne et les activités sont fondées sur un principe de solidarité et d’utilité sociale.
Ces structures adoptent des modes de gestion démocratiques et participa-tifs. Elles encadrent strictement l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Leurs ressources financières sont généralement en partie publiques.
Les effectifs les plus importants interviennent dans les domaines de l’action sociale, des activités financières et d’assurance, de l’enseignement et de la santé.
Pour plus d’information, consultez le site : http://www.economie.gouv.fr/ce-def/economie-sociale-et-solidaire
LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
41
MOYENS TECHNIQUESDe nombreuses structures de l’ESS au Nord travaillent dans le secteur de la Solidarité Internationale à travers des projets menés en partenariat avec leurs homologues du Sud, pour l’amélioration des modes de vie des citoyens à travers la mise en pratique de plusieurs actions à caractère social et soli-daire. L’ESS n’est pas centrée sur le pouvoir capital mais se concentre sur « le respect de la place de l’humain ».
L’ESS n’est pas uniquement réservée aux pays occidentaux. En effet, il existe également des structures de l’ESS dans les pays du Sud.
Moyens techniquesIl faut toujours garder à l’esprit la faisabilité du projet en fonction des moyens financiers, humains et matériels nécessaires et de ceux dont vous disposez. En effet, la mise en oeuvre du projet peut nécessiter l’achat de matériels/produits spécialisés.
Non seulement ce matériel spécial a un coût, mais il peut également nécessiter le recrutement de professionnels ou la formation du personnel pour son utilisation.
Pour analyser vos besoins, utilisez les deux fiches suivantes.
Les moyens immobiliers- Le projet nécessite-t-il des locaux ou terrains spécifiques ?
en France à l’étranger, dans quel pays ?...............
- Si oui, quel type et quel ?
- Est-il prévu que les partenaires mettent des locaux à disposition du projet ? oui sous quelles conditions ?.................... non
- Est-il envisagé de louer ou acheter le bien immobilier ?
- Est-il envisagé de construire le bien immobilier ?
En cas d’acquisition d’un terrain ou local dans le cadre du projet- Qui prend en charge l’entretien durant le projet- A qui reviendra-t-il à la fin du projet ?
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Les moyens techniques et logistiques- Seront-ils mis à disposition par un ou plusieurs partenaires. Si oui, par quels partenaires ?
- Que faudra-t-il acheter ? en France à l’étranger, dans quel pays ?...............
- Pour le matériel acheté à l’étranger, qui s’occupe de gérer les devis, l’achat et la réception sur place ?
- Pour le matériel acheté en France, où envisagez-vous de vous approvisionner et comment comptez-vous l’envoyer ?
L’envoi de matériel et l’approvisionnement sur place Vous pouvez trouver toutes les informations nécessaires sur l’envoi de ma-tériel dans le « Guide de la logistique humanitaire » édité par l’association Humanis, collectif d’associations de solidarité internationale.
L’identification des besoins de la population locale constitue une étape essentielle qui doit précéder toute collecte de matériel.
Cette étape peut être effectuée à travers une mission d’évaluation sur le terrain ou par les informations fournies par les partenaires locaux.
Il ne faut pas oublier de s’assurer que le matériel expédié soit compatible avec les conditions de vie locale. De même, il faut penser à l’utilisation du matériel envoyé à long terme, en s’assurant de la possibilité d’acheter des consommables et pièces détachées sur place en cas de réparation. Enfin, privilégier l’approvisionnement sur place est un moyen pertinent de développer l’économie locale. Pour que les investissements en matériel et infrastructures soient durables, définissez comment et par qui ils seront entretenus. Assurez-vous également que les personnes ayant le savoir-faire technique nécessaires soient facilement mobilisables en cas de panne.
Il convient de définir le matériel à envoyer et celui qui peut être acheté sur place.
Nos regards d’occidentaux risquent souvent de biaiser les besoins réels des populations locales. En effet, certains besoins matériels nous sembleront cruciaux alors que les populations du Sud auront d’autres besoins prioritaires, d’où l’importance de l’identification des besoins et de la démarche participative.
LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
43
MOYENS TECHNIQUESPour ce faire, une étude de l’économie locale et une comparaison des coûts d’achat sur place avec les coûts qu’entraîne l’envoi de matériel s’avèrent nécessaires. En effet, contrairement aux idées reçues, beaucoup de matériel est disponible dans les pays, mais la population locale ne dispose pas de moyens financiers suffisants pour y accéder.
Pour le matériel acheté sur place, vous devez identifier votre partenaire, une structure impliquée dans le projet en qui vous pouvez avoir confiance.
Le fait d’avoir un partenaire au Sud qui gère l’aspect matériel permet d’avoir non seulement accès au matériel le plus adéquat, mais également de profiter de coûts concurrentiels sur certains produits, en créant des partenariats avec les fournisseurs.
Etapes pour optimiser l’achat de matériel sur place
1. Identifier les besoins avec la population locale afin de bien distinguer le matériel que l’on peut acheter sur place.2. Désigner la ou les personnes en charge de l’achat du matériel sur place.3. Etablir le budget à partir de devis en partenariat avec la personne res-ponsable.4. Identifier les fournisseurs, en privilégiant les structures de l’ESS.5. Achat et approvisionnement.
S’approvisionner directement sur place présente plusieurs avantages :- Le coût du matériel- L’impact sur l’économie locale- Le Service Après Vente, en cas de mauvais fonctionnement du matériel- La possibilité de trouver les pièces nécessaires par la suite afin d’assurer une pérennisation du matériel
Si vous affrétez du matériel depuis la France, privilégiez le matériel de qualité plutôt que d’accepter des dons de matériel usagé.
Vous pouvez ainsi vous fournir auprès des structures de l’ESS, tels que les structures d’insertion qui aident les personnes en difficultés socioprofession-nelles à retrouver un emploi. Elles proposent souvent du matériel d’occasion remis en état à tarifs préférentiels pour les associations.
S’équiper auprès d’une structure de l’ESS permet :- D’assurer la qualité du matériel envoyé au Sud- D’être solidaire ici et là-bas, en soutenant la lutte contre l’exclusion en France. Ainsi, le projet lie solidarités locale et internationale.
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Une base de données nationale des structures d’insertion au service des porteurs de projets solidaires est disponible en ligne à l’adresse suivante : www.humalog.humanis.org
Pensez au stockage et conditionnement de votre matériel ainsi qu’au système d’acheminement et aux contraintes réglementaires qui s’y rattachent. Selon la destination et la valeur de la marchandise, certains produits nécessitent une autorisation avant exportation.
Il est donc primordial de se renseigner auprès des spécialistes (services du commissionnaire de transport) ou des ambassades sur les démarches à suivre pour l’acheminement et la réception du matériel, en particulier pour les droits de douane dont vous pouvez vous exonérer.
Pour optimiser votre envoi de matériel, plusieurs étapes sont essentielles
1. Identifier les besoins avec la population locale afin de bien distinguer le matériel à envoyer et celui que l’on peut acheter sur place.2. Réunir le budget nécessaire à la réalisation de l’expédition en intégrant :- les coûts du transport depuis la France ;- le montant des droits de douane exigibles dans le pays de destination ;- les taxes et frais éventuels de post-acheminement.3. Acheter du matériel de qualité plutôt que d’accepter des dons de maté-riel usagé.4. Conditionner le matériel avec soin afin d’éviter toute perte, casse ou détérioration au cours de l’acheminement.5. Envoyer rapidement les documents nécessaires de dédouanement aux partenaireslocaux.
Un tableau récapitulatif des moyens nécessaires pour chaque résultat permet de distinguer pour chaque activité la période, le matériel requis, le coût, le référent et les personnes qui seront en charge.
Exemple de tableau récapitulatif des moyens :
Activités Période RéférentPersonnel
requisMatériel requis
Cours d’été 1 mois en juillet M. X
3 « professeurs »
pendant un mois
(+ une semaine
de préparation)
- Locaux sur place
- Matériel pédago-
gique
- Matériel informatique
Etc.
LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
45
REALISATION D’UN PLAN D’ACTION OU CALENDRIER DES ACTIVITESUne fois les moyens humains et techniques déterminés, il convient d’établir un plan d’action des activités à mettre en place :
1. Listez toutes les activités et tâches que vous devrez accomplir pour la réalisation de votre projet
2. Estimez le temps nécessaire à chaque activité. Exprimez-le en termes de durée et non en termes de dates. A ce stade, vous ne savez pas encore exactement à quelle date votre projet débutera.
3. Organisez vos activités par thèmes : partenariats, financements, mise en œuvre, communication…
4. Organisez vos activités dans l’ordre dans lequel elles doivent s’enchaîner en suivant un calendrier
5. Intégrez toutes les tâches de manière à ne pas en oublier au moment venu
L’utilisation d’un échéancier qui récapitule toutes les tâches et activités à effectuer vous sera utile pour établir ensuite les moyens financiers dont vous aurez besoin, chaque activité étant listée. De plus, la simplicité et la clarté de ce type de tableau, qui ne reprend que les grandes étapes du projet, en fait un outil pertinent à intégrer aux dossiers de demandes de financement.Vous trouverez un exemple de calendrier d’activité ou échéancier non exhaustif de montage de
projet en Annexes p.94-95
EU ECHO Save the Children-No changes made.https.creativecommons.org-licensesby-nd2.0legalcode
46
BudgetA cette étape du projet, la liste des moyens nécessaires ainsi que des activités à mettre en œuvre doit être clairement définie. Il faut maintenant en indiquer le coût afin de construire le budget prévisionnel.
La construction d’un budget est la clé de voûte de la mise en oeuvre du projet.
Un budget prévisionnel est indispensable pour assurer la transparence de la gestion financière tout au long du projet. De plus, le bailleur de fonds aura besoin de s’appuyer sur un budget pour valider l’octroi des fonds. Il doit être parfaitement cohérent avec le contenu du projet. C’est un document évolutif qui doit être revu en fonction de l’avancée du projet et des contacts avec les partenaires. N’oubliez donc pas de le dater.
Pour cela, il faut établir :- les dépenses : les moyens nécessaires au projet, en se basant sur des devis- les recettes :
• autofinancement• financements publics• financements privés
Vous trouverez les informations nécessaires sur les financements dans le chapitre suivant p.56
La majorité du budget est affectée aux activités, c’est pourquoi il est primordial de reprendre le tableau d’activités établi précédemment de manière à ne rien oublier et d’établir des devis avant de rédiger le budget prévisionnel du projet. Renseignez-vous sur les prix afin de présenter un budget prévisionnel le plus précis possible. Cela vous évitera de sous-estimer ou surestimer le budget de votre projet.
Dénomination Unité Quantité Prix unitaire Prix total
Location salle Jour n x n*x
Indemnité expert Jour n y n*y
Matériel spéci-
fiquenombre n z n*z
TOTAL
Une fois le coût de chaque activité défini, le porteur de projet dispose de toutes les informations nécessaires pour établir le budget prévisionnel du projet.
Dans le cadre d’une association, il est préférable de ne pas mêler le budget de fonctionnement courant et les comptes de chaque nouveau projet. Cela vous donnera une vision plus claire de l’affectation des dépenses et facilitera les calculs fiscaux le cas échéant.
LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
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Les tableaux de budget doivent être lisibles, voici quelques règles de présentation :
- Certaines lignes budgétaires sont fixées par des pourcentages planchers/plafonds ou forfaitaires. Ces pourcentages doivent être rigoureusement respectés,
- Utiliser le séparateur de milliers,
- Veiller à utiliser la monnaie de référence du bailleur (€, F.CFA, Dirhams, etc.),
- Eviter les nombres à virgules, même en euros
- Expliciter les modes de calcul
- Mettre en avant les contributions du partenaire local (apport en nature, valorisations de temps de travail, etc.)
- Faire apparaître les valorisations* et les établir raisonnablement
- Vérifier l’exactitude des totaux
- Equilibrer les dépenses et les ressources : si votre projet coûte 13 000 €, vous devrez avoir 13 000 € en dépenses et retrouver 13 000 € en recettes
*On appelle « valorisation » toute dépense qui ne peut être justifiée par une facture. On distingue les valorisations humaines (main d’œuvre locale, participation des habitants, bénévolat…) des valorisations matérielles (mise à disposition d’un local, dons, apport en nature…). Elle doit apparaître pour le même montant, à la fois dans la colonne des dépenses et dans la colonne des recettes. Les valorisations doivent rester entre 5 et 10 % du budget total du projet. Elles sont fréquemment utilisées dans le domaine de la solidarité internationale et sont un véritable « coup de pouce » dans la mise en œuvre de votre projet.
Il existe deux manières de traiter un budget : de manière thématique ou par un plan comptable général.
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LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
BUDGET
BUDGET PREVISIONNEL THEMATIQUE DU PROJET X
DEPENSES RECETTES
NATURE MONTANT % NATURE MONTANT %
CONSTRUCTION DU HANGAR 5 215 € 23%BOURSE 6 000,00 € 26 %
Achat du terrain 700 €
Terrassement 137 €ASSOCIATION Y 4 000,00 € 18%
Maçonnerie 2 318 €
Charpente 1 120 €ASSOCIATION Z 4 000,00 € 18%
Menuiserie - métallique 180 €
Badigeonnage - peinture 760 € CONSEILREGIONAL 3 500,00 € 15%
Aire de séchage 530 €
Eclairage solaire 1 500 € PARTICIPATION BENE-FICIAIRES 3 000,00 € 13%
EQUIPEMENTS 6 295 € 28%
Moteur thermique 3 255 € CONSEIL GENERAL 2 300,00 € 10%
Moulin à maïs 1 480 €
Râpeuse à manioc 650 €
Bâche plastique armé 530 € Palettes sur lesquelles seront
entreposés les sacs 200 €
Sacs de jute pour le stockage 180 €
FORMATION DES BENEFICIAIRES 2 260 € 10%
Sessions de formations 1 200 €
Animation et sensibilisations 750 €
Visite d’échanges inter paysannes 230 €
Appui externe au meunier pour l’entretien des équipements 80 €
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Beaucoup de structures préfèrent le budget thématique au plan comptable, car il leur apparaît parfois plus simple d’utilisation. Néanmoins, utiliser un budget structuré selon le plan comptable permet de donner une dimension plus professionnelle au projet et d’accroître votre crédibilité face aux différents bailleurs.
EVALUATION, ACCOMPAGNEMENT ET BILAN 6 430 € 28%
Prospections et suivi sur le terrain par les associations porteuses 2 550 €
Accompagnement du projet par les associations partenaires 2 000 €
Quote part des frais pour l’envoi d’un conteneur 1 200 €
Frais administratifs et recherches de partenaires en France (3%) 1 200 €
FONDS DE ROULEMENT POUR LE MICRO CREDIT 1 500 € 7%
IMPREVUS (5%) 1 100 € 5%
TOTAL 22 800 € 100% 22 800,00 € 100%
BUDGET PREVISIONNEL THEMATIQUE DU PROJET X
DEPENSES RECETTES
NATURE MONTANT % NATURE MONTANT %
CONSTRUCTION DU HANGAR 5 215 € 23%BOURSE 6 000,00 € 26 %
Achat du terrain 700 €
Terrassement 137 €ASSOCIATION Y 4 000,00 € 18%
Maçonnerie 2 318 €
Charpente 1 120 €ASSOCIATION Z 4 000,00 € 18%
Menuiserie - métallique 180 €
Badigeonnage - peinture 760 € CONSEILREGIONAL 3 500,00 € 15%
Aire de séchage 530 €
Eclairage solaire 1 500 € PARTICIPATION BENE-FICIAIRES 3 000,00 € 13%
EQUIPEMENTS 6 295 € 28%
Moteur thermique 3 255 € CONSEIL GENERAL 2 300,00 € 10%
Moulin à maïs 1 480 €
Râpeuse à manioc 650 €
Bâche plastique armé 530 € Palettes sur lesquelles seront
entreposés les sacs 200 €
Sacs de jute pour le stockage 180 €
FORMATION DES BENEFICIAIRES 2 260 € 10%
Sessions de formations 1 200 €
Animation et sensibilisations 750 €
Visite d’échanges inter paysannes 230 €
Appui externe au meunier pour l’entretien des équipements 80 €
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LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
BUDGET
ASSOCIATION XCOMPTES DE CHARGES Montant COMPTES DE PRODUITS Montant
60 Achats 70 Recettes
602 Achats stockés 701 Ventes de produits finis604 Prestations de services 706 Prestations de service606 Achats fournitures non stockées 707 Vente de marchandises61 Charges externes 708 Produits des activités annexes611 Sous-traitance générale 74 Subventions612 Crédit-bail Ville Y
613 Locations immobilières Communauté urbaine ou de communes
613 Locations mobilières Conseil Général614 Charges locatives Conseil Régional615 Entretien réparations ETAT
616 Primes d’assurances Autres organismes publics/ privés
617 Etudes et recherches618 Divers62 Autres charges externes
621 Personnel extérieur à l’association
622 Rémunération d’intermédiaires, honoraires
623 Publicité, publications624 Transports et déplacement
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ASSOCIATION XCOMPTES DE CHARGES Montant COMPTES DE PRODUITS Montant
625 Voyages, missions et réceptions
626 Frais de télécoms et postaux627 Service bancaire628 Divers63 Impôts et taxes sur salaires
631 Impôts et taxes sur salaires
633 Vers. formation, transport, construc-tion
635 Autres impôts et taxes64 Salaires et charges641 Rémunérations du personnel
645 Charges de sécurité sociale et de prévoyance
647 Autres charges sociales648 Autres charges de personnel65 Charges de gestion courante 75 Produits de gestion courante66 Charges financières 76 Produits financiers67 Charges exceptionnelles 77 Produits exceptionnels
68 Dotations aux amort. et provisions 78 Reprises sur amort. et provi-sions
TOTAL CHARGES TOTAL PRODUIT
Pour remplir le budget, reportez-vous au plan comptable pages suivantes, qui vous aide à imputer les factures dans les comptes correspondants.
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LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
BUDGET
Compte de chargesN° Nom du compte Détails et exemples
60 Achats602 Achats stockés Matières premières604 Achats d’études et prestations de services Service de gardiennage
606 Achats non stockés de matières et fournitures Achat pelles – fournitures de bureau
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611 Sous-traitance générale Actions que l’association peut porter mais qu’elle choisit de sous-traiter
612 Redevances de crédit-bail613 Locations immobilières Locaux, hangars…613 Locations mobilières Véhicules, matériels…614 Charges locatives et de copropriété615 Entretiens et réparations Réparation d’une machine en panne.
616 Primes d’assurance Au minimum, une association a une assurance responsabilité civile
617 Etudes et recherches618 Divers Documentation générale et technique
62 Autres charges externes621 Personnel extérieur à l’association
622 Rémunérations d’intermédiaires et honoraires Expert comptables, commissaire aux comptes, auditeur de projet
623 Publicité, publications, relations publiques Annonces, foires et expositions, catalogues et imprimés, publications
624 Transports de biens et transports collectifs du personnel.
Transports sur achatsTransports entre établissements
Transports collectifs du personnelDivers
625 Déplacements, missions et réceptions626 Frais postaux et frais de télécommunications
627 Service bancaire Frais bancaires hors intérêts de découverts et d’emprunts
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628 Divers Cotisations (liées à l’activité économique) Exemple : adhésion à un réseau
63 Impôts, taxes et versements assimilés
631 Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (administration des impôts) Taxes sur salaires
633 Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations (autres organismes)
Participation des employeurs à la formation professionnelle continue
635 Autres impôts, taxes et versements assimi-lés (administration des impôts)
Impôts directsTaxes foncières
Autres impôts locaux. (taxe d’habitation, taxe d’enlèvement des ordures)
Droits d’enregistrement et de timbre (Exemple : carte grise pour l’enregistrement d’un véhicule)
64 Charges de personnel
641 Rémunérations du personnel
Salaires, congés payésPrimes et gratifications. (indemnités de stage)
Indemnités et avantages divers (indemnités de licenciement)
645 Charges de sécurité sociale et de pré-voyance
Cotisations à l’URSSAFCotisations aux mutuelles
Cotisations aux caisses de retraites et de prévoyanceCotisations aux ASSEDIC
Cotisations aux autres organismes sociaux
647 Autres charges sociales Médecine du travail, pharmacie648 Autres charges de personnel
65 Autres charges de gestion courante
Redevances pour concessions, brevets, licences, marques, procédés. (Exemple : SACEM, frais sur droits d’auteur)
Pertes sur créances irrécouvrables.Subventions versées par l’association
Bourses accordées aux usagersCharges diverses de gestion courante
66 Charges financières
Charges d’intérêts (charges sur intérêts d’emprunts et de découverts)
Pertes de changeCharges nettes sur cessions de valeurs mobilières de place-
ment
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LA MATURATION ET LA CONSTRUCTION DU PROJET
BUDGET
67 Charges exceptionnelles
Amendes et pénalités (stationnement ou excès de vitesse ou sur charges sociales)
Charges exceptionnelles sur opérations de gestion et sur exercices antérieurs (à reclasser)
Valeurs comptables des éléments d’actif cédés
68 Dotations aux amortissements, provisions et engagements
Dotations aux amortissements et aux provisions – charges d’exploi-tation.
Engagements à réaliser sur ressources affectéesExemple : Pour acheter une immobilisation (sert plusieurs années) quote part valorisée chaque année. Exemple : achat d’un véhicule à 20 000 €, amortissement sur 5 ans. Valorisation dans le budget de
4000 € par an sur cinq années.
Compte de produitsN° Nom du compte Détails et exemples70 Recettes
701 Ventes de produits finis Vente de produits fabriqués par l’association706 Prestations de services Mise à disposition de personnel707 Ventes de marchandises Vente d’artisanat local708 Produits des activités annexes Soirées de gala, buvette, animations diverses
74 Subvention d’exploitation Détails de toutes les subventions publiques ou des financements privés (fondations…)
75 Autres produits de gestion courante
Redevances perçues pour concessions, brevets, licences, marques, procédés, droits et valeurs similaires.
CotisationsContributions volontaires ou dons
76 Produits financiers
Gains de change Produits nets sur cessions de valeurs mobilières de placement
Autres produits financiers (intérêts des comptes livrets)
77 Produits exceptionnels Produits sur exercices antérieurs (omissions ou régularisations sur années précédentes)
78 Reprises sur amortissements et provisions Report des ressources non utilisées des exercices antérieurs
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Il faut être particulièrement précis lorsque l’on effectue un budget prévi-sionnel, en évitant les estimations et en se basant sur des devis.
Un budget prévisionnel sous-estimé peut conduire à l’échec du projet, à la nécessité de réduire les activités, voire parfois à annuler le projet.A l’inverse, un budget surestimé sera rapidement repéré comme tel par les bailleurs qui pourront alors refuser d’octroyer la subvention.
Indiquer la monnaie utilisée (locale, $, ou €) et garder la même tout au long du budget
Inclure les frais administratifs dans le budget du projet, tels que les appels téléphoniques, les fournitures de bureau et postaux
Prévoir une marge d’imprévus de plus ou moins 8% des dépenses
- Noubliez pas d’estimer le fonds de roulement
- Inclure les frais d’inauguration si celle-ci est prévue
- Inclure les frais de montage de projet (par exemple : journées de sensibilisation, enquêtes, déplacements, consultant)
Eléments essentiels pour réaliser un budget prévisionnel juste :
1. Les recettes et les dépenses doivent être équilibrées2. Chaque dépense doit être justifiée3. Concernant la colonne des recettes, toutes les ressources doivent apparaître4. Concernant les subventions, l’état d’avancement de l’acquisition doit apparaître5. Distinguer les financements des apports en nature (qui doivent également être valorisés et apparaître dans le budget)6. Prévoir une marge d’imprévus de plus ou moins 8% des dépenses
3LA RECHERCHE DE FINANCEMENTS
« L’imagination est plus important que le savoir
Albert Einstein
Cycle du projet
EVALUATION BILAN IDENTIFICATION
MONTAGE
FINANCEMENTAutofinancement
Financement publicsFinancement privées
Organismes ressourceDossier de financement
MISE EN OEUVREET SUIVI
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LA RECHERCHE DE FINANCEMENTSL’AUTOFINANCEMENTLa principale préoccupation de tout porteur de projet de Solidarité Interna-tionale reste le financement. En effet, même si le projet dispose de tous les critères nécessaires à sa réussite, sans fonds, rien ne peut aboutir.
Il existe plusieurs moyens pour trouver les financements nécessaires à la réalisation d’un projet.
On distingue ainsi trois sources de financement possibles pour un projet de Solidarité Internationale :- L’autofinancement- Les financements publics- Les financements privés
L’autofinancementL’autofinancement mené par l’association consiste à mener des actions pour récolter des fonds. C’est un cofinancement intéressant à apporter aux financements publics (qui ne financent jamais l’intégralité d’un projet). De plus, les fonds propres sont révélateurs de votre engagement et de votre motivation pour mener à bien le projet, élément important pour accéder à des subventions publiques. Ils participent aussi à l’autonomie financière de votre projet pour ne pas dépendre de bailleurs en particulier.
C’est un moyen utile à ne pas négliger pour monter un projet car il permet d’atteindre plusieurs objectifs et se présente sous diverses formes. Il existe en effet différentes formules pour autofinancer son projet.
L’organisation d’événements est l’occasion de mettre en avant votre association et ses projets. Plus généralement, elle permet également de faire de l’éducation au développement et de sensibiliser le grand public à la Solidarité Internationale.
En fonction de l’association, de ses actions et des valeurs qu’elle véhicule, il faut adapter l’événement. La mise en place d’un événement et sa réussite reposent sur une juste planification des étapes à suivre, mais également sur un équilibre entre les coûts et les bénéfices recherchés de l’action.
Quelques exemples d’événements :• Un spectacle vivant/concert• Un dîner• Une exposition• La tenue d’un stand ou d’une buvette au sein d’une manifestation plus grande
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• Des conférences• Une tombola, la loterie, le loto• Une vente d’artisanat, la vente au déballage (brocante, vide grenier)
L’organisation d’événements demande une préparation et une organisation adéquates soumises à des réglementations
Vous pouvez trouver toutes les informations nécessaires à l’organisation d’événements dans le « Guide de l’événementiel » du Salon Des Solidarités.
Autres sources d’autofinancement possiblesFace au besoin grandissant des associations d’obtenir des fonds de manière simple et rapide, des structures se sont spécialisées dans la collecte de fonds, et notamment dans l’appui aux porteurs de projets dans leur démarche d’autofinancement.
Ces structures proposent des solutions diverses et variées, originales, simples à mettre en oeuvre et personnalisées. Elles mettent ainsi à disposition - à un prix raisonnable qui permet d’optimiser les bénéfices - du matériel pour organiser des Loto, Bingo, tombolas à gratter, des kermesses, etc., ou encore des objets personnalisés à revendre.
La société Initiatives, spécialisée dans le soutien de collecte de fonds, propose plusieurs méthodes innovantes et intéressantes. Vous pouvez trouver les informations nécessaires sur le site Internet de la société, http://www.initiatives.fr/
Outre l’autofinancement, les besoins financiers peuvent être atteints en faisant appel à des financeurs extérieurs, des bailleurs de fonds.
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LA RECHERCHE DE FINANCEMENTSLES FINANCEMENTS PUBLIC/PRIVES
Les financements publicsPour cela, le porteur de projet doit se poser les questions suivantes :- Qui pourrait être intéressé par ce type de projet ?- Un projet équivalent a-t-il déjà été financé ? Par qui ?- A qui m’adresser directement ?- Quelles sont les formalités nécessaires à l’obtention du financement ?
Il existe une variété de modes de financements publics et privés qu’il ne faut pas confondre :
- Subvention : Aide financière allouée par une institution publique ou privée dans le cadre d’un projet spécifique- Partenariat : Coopération d’institutions ou de personnes sur un objectif partagé- Mécénat : Soutien matériel ou financier sans contrepartie- Parrainage ou Sponsoring : Soutien financier ou au moyen d’une prestation de services en vue d’en retirer un avantage publicitaire
Une fois ce portrait établi, il faut sélectionner les financeurs les plus appropriés au regard du profil du projet. Ce travail de recherche de fonds doit être partagé avec le partenaire du Sud car c’est un gage de sérieux et de forte mobilisation au regard des financeurs.
Les financements publics représentent la plus grande source de financement des projet de Solidarité. Ils peuvent provenir de diverses administrations locales, régionales nationales ou européennes sous forme de dons ou de subventions. Les communes ou communautés urbaines soutiennent égale-ment les porteurs de projet en nature, en mettant par exemple à leur dispo-sition un local.
Vous trouverez un tableau qui rassemble un panorama des financeurs publics potentiels en annexe
p.96 ainsi que leurs coordonnées et liens Internet dans le Carnet d’adresses p.116
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La pression autour des financements et la diminution de la part des financements publics touchent également le secteur de la Solidarité Internationale. Ce manque de financements mène à une compétition entre les différents porteurs de projets qui se tournent de plus en plus vers les acteurs privés.
Les financements privésIls sont octroyés par des entreprises, des associations, des instituts ou des fondations. La plupart du temps, le soutien se fait sous forme de parrainage, de sponsoring, mais également de mécénat, bourses et prix remis par des organismes publics ou privés.
Le don présente un avantage fiscal car il est alors déductible des impôts suite à la « loi Coluche » de 1989.
En effet, depuis 2004, les entreprises peuvent bénéficier d’un avantage d’une réduction d’impôt de 60% du montant des sommes versées en don, quel que soit le régime fiscal (IS ou IR) dans la limite d’un plafond de 5% du CA annuel.
En ce qui concerne les donateurs particuliers, ils peuvent déclarer le montant de leur don aux impôts sur le revenu afin de bénéficier d’une réduction de 75% de leur don, (avec un plafond de 521€ par an). Au-delà du plafond et dans la limite de 20% de leurs revenus imposables, la déduction reste 66%.
Pour plus d’informations, consultez le site Internet : http://www.legifrance.gouv.fr/
Pour obtenir des aides privées, il faut s’adresser directement aux structures locales concernées par le domaine du projet, tels que les fondations, les entreprises…Bien que la Fondation de France existe depuis 1969 pour encourager le mécénat, les fondations ne sont reconnues et définies juridiquement que depuis 1987 comme « l’acte par lequel une ou plusieurs personnes physiques ou morales décident l’affectation irrévocable de biens, droits ou ressources à la réalisation d’une œuvre d’intérêt général et à but non lucratif ».
Un guide des fondations et mécénats français est disponible sur les sites Internet : www.fondations.org, www.admical.org et www.fondationdefrance.org
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ECHO-Burkina Faso, Sebba- October 2012, NO CHANGES MADE, https.creativecommons.org-licenses-by-nd2.0legalcode
LA RECHERCHE DE FINANCEMENTS
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Autre forme de financement privé : le crowdfunding. Egalement appelé financement participatif, il est une technique de financement de projets utilisant internet comme canal de mise en relation entre les porteurs de projet et les personnes souhaitant investir dans ces projets. Il s’adresse à toutes sortes de projets : culturels, sociaux, environnementaux, innovants, numé-riques etc.
Cette pratique fait actuellement l’objet d’un grand succès en raison de sa simplicité de fonctionnement et des difficultés que rencontrent certains créateurs de projets à trouver des financements.
Le crowdfunding rassemble l’épargnant qui souhaite investir de l’argent dans un projet «coup de coeur» et le porteur d’un projet qui ne possède pas les fonds nécessaires au démarrage de son activité et ne souhaite pas faire appel au crédit bancaire. Les deux se rencontrent sur internet via une plateforme dédiée. Les projets sont présentés par leurs porteurs et les épargnants choisissent de financer celui (ou ceux) qui leur plaisent à hauteur de ce qu’ils souhaitent investir. Le fonctionnement très simple de cette forme de financement est avantageux pour l’épargnant car il sait ce qu’il finance et le fait par choix et selon ses valeurs.
Vous pouvez trouver toutes les pistes et informations relatives au financement de projet ou d’associations dans le guide « 50 solutions de financement » de l’association ASAH.
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LA RECHERCHE DE FINANCEMENTSORGANISATION RESSOURCES / FINANCEMENT
Organismes ressourcesIl existe en France de nombreuses structures et réseaux d’associations susceptibles d’aider et soutenir les porteurs de projet dans les différentes étapes du montage et de recherche de financement.
Vous trouverez en annexe un tableau non exhaustif des associations nationales et européennes susceptibles d’apporter les ressources nécessaires pour la gestion d’un projet de solidarité interna-
tionale, p. 98
Depuis le milieu des années 1990, plusieurs réseaux régionaux d’échanges multi acteurs (associations, collectivités territoriales, établissements d’enseignement, établissements publics) sont apparus à l’initiative conjointe de l’Etat (représenté par la préfecture de Région) et de collectivités locales et/ou d’associations.
- Auvergne : CERAPCOOP : www.cerapcoop.org- Alsace : HUMANIS : www.humanis.org et IRCOD : www.ircod.org- Aquitaine : RADSI : www.radsi.org et CAP COOPERATION : www.capcooperation.org- Basse Normandie : CODASI ; Horizons Solidaires : http://www.codasihn.net/ - Bourgogne : Bourgogne cooperation : bourgognecooperation.org- Bretagne : CASI : www.casi-bretagne.org, Maison Internationale de Rennes : http://www.mir-rennes.fr/ et
ABCIS : www.bretagne-solidarite-internationale.org- Centre : CENTRAIDER : www.centraider.org- Champagne-Ardenne : RECIPROC- Franche-Comté : CERCOOP : www.cercoop.org- Haute-Normandie : CERASI : www.cerasi.fr- Limousin : Maison des Droits de l’Homme : www.mdh-limoges.org- Lorraine : LOR-SUD : www.lorsud.org- Midi-Pyrénées Coop Dev’: www.mpcoopdev.org - Midi-Pyrénées : CROSI : http://www.crosi.org/ - Nord-Pas-de-Calais : Lianes Coopération: www.lianescooperation.org- Pays de la Loire : ALCID : www.alcid.org- Picardie : CASI : http://www.lemouvementassociatif-picardie.org/index.php/presentation/les-coordinations/191-le-casi-picardie - Poitou-Charentes : CASI : www.casi-poitou-charentes.org- Provence-Alpes Côte d’Azur : Territoires Solidaires : www.territoires-solidaires.com- Rhône-Alpes : RESACOOP : www.resacoop.org et CADR : www.cadr.fr
Vous trouverez une carte des collectifs régionaux français en annexe p.99
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Dossier de financementPour accéder aux financements, il faut rédiger un dossier de subvention, ou dossier de financement à l’attention des bailleurs de fonds potentiels. Tous les dossiers de subvention rassemblent le même type d’informations, mais il reste important de prêter une attention particulière aux critères d’éligibilité et procédures de financements de chaque financeur.
De même, il ne faut pas négliger l’importance du relationnel en menant une politique de relations publiques avec les bailleurs potentiels : se faire connaître, soumettre et partager des idées avant de présenter un dossier clef en main. Le fait de se laisser une marge de manœuvre et de ne pas arriver avec un projet déjà tout ficelé est souvent synonyme d’ouverture de votre part et peut « séduire » le bailleur. Le dossier doit contenir les données nécessaires démontrant que les besoins, les moyens et les activités du projet ont été évalués et réfléchis.
Pour rédiger le dossier de financement, il suffit de rassembler toutes les informations recueillies lors des étapes précédentes, à savoir l’identification et la planification du projet, dans un document rédigé.
1. Présentation du porteur de projet
2. Définition du projeta. Présentation synthétique du projetb. Définition du contextec. Présentation des objectifsd. Définition des bénéficiairese. Présentation des partenaires et acteurs
3. Présentation des activitésa. Présentation de chaque activitéb. Calendrier des activités, plan d’actionc. Tableau des dépensesd. Budget prévisionnel avec les dépenses et recettes
4. Suivi et évaluation du projet
5. Perspectives à long termeIl faut que le bailleur puisse facilement identifier les moyens techniques, humains et financiers nécessaires au projet
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LA RECHERCHE DE FINANCEMENTS
67
FINANCEMENTS
Pour rédiger un dossier de financement :
1. Soigner la présentation: il doit être écrit dans un style facilement compréhensible et relié. Ces trois éléments sont les premiers lus par le bailleur, il faut donc attirer son attention sur la pertinence et le sérieux du projet et lui donner envie de lire la suite du document.
2. Porter une grande attention à la rédaction de :
- La présentation synthétique du projet- Le budget- Le cadre logique
Ces trois éléments sont les premiers lus par le bailleur, il faut donc attirer son attention sur la pertinence et le sérieux du projet.
3. Ne pas rédiger un dossier trop volumineux, éviter les informations superflues :
une vingtaine de pages suffisent (sans les annexes)
4. Prêter une attention particulière à la mise en page et ajouter un sommaire pour faciliter la lecture
5. En annexes, joindre tous les documents complémentaires : par exemple le statut de l’organisation, des plans de construction, des autorisations diverses, des devis, des titres fonciers…
6. Présenter un document clair et concis. Le dossier doit démontrer que le projet a été réfléchi et étudié et qu’il réunit toutes les qualités d’un bon projet.
Vous trouverez deux types de dossier de demande de financement en annexe p.100 - 102
4LA MISE EN OEUVRE DU PROJET ET LE SUIVI
« Il n’y a qu’une façon d’apprendre, c’est par l’action »
Paulo COELHO
Cycle du projet
EVALUATION BILANIDENTIFICATION
MONTAGE
FINANCEMENT
MISE EN OEUVREET SUIVI
RéalisationEvaluation mi-projetCommunication
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LA MISE EN OEUVRE DU PROJET ET LE SUIVI
REALISATION DU PROJETUne fois une subvention acceptée, une contractualisation par une convention concrétise l’accord de subvention et détaille la nature du partenariat financier.
Plusieurs facteurs peuvent compromettre la réussite d’un projet : identification inappropriée des besoins, mauvaise estimation des coûts, des besoins techniques, humains, manque de communication entre les partenaires, etc. C’est pour éviter au maximum ces dérapages qu’il faut continuellement prêter attention à l’évolution du projet tout au long de sa mise en œuvre.Il est primordial de suivre la mise en œuvre du projet, que vous soyez sur place ou non, afin de s’assurer de l’achèvement des résultats et objectifs fixés.
Gérer un projet ne se limite pas à initier l’idée et à en évaluer les résultats finaux. L’étape de réalisation requiert une attention toute aussi importante. Ainsi, le suivi du projet est un processus continu du cycle du projet:
Intérêt du suivi de projet :
- Permet de vérifier que les actions menées sont conformes aux prévisions.
- Eviter les écarts de tous types et le cas échéant, s’interroger sur les causes, trouver des solutions et les corriger à temps.
- S’assurer de la faisabilité et revoir, si nécessaire, le calendrier d’activités
- Compléter le diagnostic de terrain
- Vérifier la pertinence du cadre logique et le modifier le cas échéant
- Réévaluer les risques encourus par le projet
- Démontrer aux partenaires et bénéficiaires que l’on utilise bien les différentes ressources
- Analyser les résultats obtenus en tirant les leçons des erreurs, en modifiant le plan d’action
ou en changeant l’approche, de manière à optimiser la réussite du projet
Le suivi continu du projet permet de vérifier la bonne réalisation des activités et de réorienter le plan d’action si nécessaire. Il participe également à la transparence du projet : avec les indicateurs à l’appui, il donne la capacité de communiquer sur les réalisations, les perspectives en interne ainsi qu’auprès des partenaires.
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- L’Action : le concret et les ressources matérielles se rapportant aux activités* Suivi des activités* Gestion des moyens techniques* Mesure des résultats par rapport aux prévisions* Réorientation des activités, des moyens, voire des résultats et objectifs
- L’Appui : les ressources humaines et partenaires* Suivi des procédés mis en place* Suivi de la participation des parties prenantes* Suivi du rôle des différents acteurs, en comparaison avec les prévisions* Réorientation des résultats et rôles de chacun
- Le Budget : les ressources financières se rapportant aux activités* Contrôle du budget réalisé pour chaque activité et chaque dépense* Respecter les procédures de financement* Réajustement du budget* Réorientation des objectifs si nécessaire
Les indicateurs de suivi du projet servent à mesurer l’évolution dans le temps. Ils peuvent être d’ordre quantitatif ou qualitatif et doivent être définis au préalable par les responsables de l’activité correspondante.
Exemples d’indicateurs : nombre de personnes touchées par le projet, degré de satisfaction des bénéficiaires, nombre et/ou qualité des infrastructures créées…
Autres outils de suivi possibles : les outils de collecte d’informations (questionnaire, enquête…), les échanges à distance, les rapports d’activités et financiers, les comptes rendu de réunion, les chronogrammes, etc.
Le budget
L’action
L’appui
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LA MISE EN OEUVRE DU PROJET ET LE SUIVIREALISATION DU PROJET / L’EVALUATION A MI-PARCOURS
Tous les acteurs engagés dans le projet doivent participer au suivi de façon à prendre en considération un maximum d’aspects du projet et n’en laisser aucun de côté
Tout au long de la réalisation du projet, il faut également tenir le budget à jour, en n’oubliant pas de classer les justificatifs pour chaque dépense
Pour cela, il suffit d’imputer dès réception des factures, le montant dépensé aux comptes concernés dans votre budget prévisionnel. Cela permet de prêter une attention particulière à l’écart entre le budget réel, les dépenses réalisées, et le budget prévisionnel, afin d’éviter les mauvaises surprises.
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L’évaluation à mi-parcoursLe suivi doit s’effectuer en continu pour assurer le bon déroulement du projet. C’est en s’appuyant sur votre suivi que vous effectuerez l’évaluation de mi-parcours qui a pour objectif de vérifier les premiers résultats. Qu’ils soient positifs ou négatifs, l’analyse de ces résultats permet de réorienter les activités, d’évaluer les avancées faites et celles qu’il reste à faire.
L’évaluation permet également de comparer le budget prévisionnel avec celui réalisé à date T et de revoir éventuellement les dépenses à venir en fonction des ressources disponibles.
Vous trouverez le tableau de suivi du budget en annexe p. 104
Le fait de rencontrer les bénéficiaires et acteurs locaux permet de se rendre réellement compte de la réalité du terrain, des attentes et moyens réels, et donc de revoir les objectifs, activités, ou délais envisagés en prenant en considération le contexte politique, économique, climatique… au moment de la réalisation du projet.
En effet, il faut penser au maximum de critères de réussite et d’échec, qui en fonction de l’actualité peuvent avoir changé par rapport aux hypothèses envisagées dans le cadre logique. Des élections, une crise économique, pétrolière, une guerre, une « catastrophe naturelle »… sont autant de facteurs qui peuvent modifier complètement la mise en œuvre de votre projet. Il faut alors savoir les repérer, et s’adapter.
Données à prendre en compte pour l’évaluation mi-parcours :
- Lister toutes les données à collecter* Activités organisées, par ordre de priorité* Définir les indicateurs pour chaque activité
- Préciser les outils utilisés pour collecter l’information et leur pertinence :ressources officielles, personnes, résultats sur le terrain…
- Evaluer le budget, ce qui a été dépensé et ce qu’il reste pour la fin du projet
Vous trouverez un tableau de suivi des activités en annexe, p.106
74
LA MISE EN OEUVRE DU PROJET ET LE SUIVI
COMMUNICATIONLa communication sur le projet est une étape trop souvent négligée. Pourtant, communiquer permet non seulement de se faire connaître, mais aussi de se doter ainsi de moyens et de partenaires supplémentaires.
Une bonne communication ne se limite pas à parler de son projet. Pour être efficace, il faut d’abord savoir ce que vous souhaitez mettre en avant, ce que vous désirez faire connaître, tant sur votre structure que sur le projet ou sur la Solidarité Internationale.
Pour ce faire, définissez :
- Ce que vous voulez faire connaître sur votre structure- Ce que vous voulez communiquer concernant vos actions- A qui vous souhaitez vous adresser
Après avoir répondu à ces questions, choisissez le support de commu-nication le plus pertinent. Il existe aujourd’hui de nombreux moyens pour communiquer une idée, des valeurs et ces derniers varient en fonction non seulement du public ciblé, mais également du budget dont la structure dispose pour communiquer.
- Médias, articles dans les journaux ou audiovisuels- Internet : création d’un site Internet dédié au projet- Création d’affiches, dépliants- Organisation d’évènements- Information directe auprès des acteurs du terrain
La communication sur le projet est primordiale pour plusieurs raisons :
- Au Nord : pour sensibiliser le grand public aux actions de Solidarité Internationale et trouver de nouveaux partenaires.- Au Sud : pour sensibiliser la population locale et les autorités au projet qui est mené sur leur territoire.
Il est important de communiquer sur le projet avec les partenaires et bailleurs de fonds tout au long du cycle du projet, dans un premier temps pour démontrer que celui-ci s’inscrit effectivement dans leur stratégie, en concordance avec leurs priorités, puis pour les tenir informés des avancées et de l’utilité de leur rôle et de leur soutien.
75
IDENTIFICATION
MONTAGEEVALUATION BILAN
MISE ENOEUVRE
Bilan technique etfinancier pour tous
les partenaires
Prospection despartenaires et
présentation du projet
Bilan mi-parcoursDossier de fiancementpour les partenaires
financiers
PROJET
5EVALUATION ET BILAN
« A long terme, la réalisation d’un événement improbable tend vers la certitude »
Jean LARGEAULT
Cycle du projet
EVALUATION BILANBilan final
Pérennisation
IDENTIFICATION
MONTAGE
FINANCEMENT
MISE EN OEUVREET SUIVI
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EVALUATION ET BILANBILAN FINAL
Evaluation et bilanL’évaluation est la dernière étape du projet. Elle permet d’estimer les impacts de ce dernier à long terme ainsi que sa durabilité.
Le bilan final est rédigé à destination d’un public intérieur et extérieur à l’organisation même du projet. En effet, il vise les partenaires, les bailleurs de fonds, les bénéficiaires, et autres organisations du secteur.
Méthodologie d’évaluationL’évaluation a pour but de démontrer les avancées et objectifs atteints grâce au projet, à destination des partenaires. Elle doit porter sur les résultats, l’intérêt du financement, mesurer la cohérence par rapport aux politiques publiques et mettre en avant le caractère innovant.
Au-delà de rendre compte de ses activités et de la situation financière du projet, c’est une étape qui permet d’interroger et de remettre en cause ses propres pratiques. Ce travail est au service du porteur de projet au Nord, ainsi qu’aux bénéficiaires au Sud.
Pour effectuer un bilan final cohérent et complet, il faut rassembler toutes les informations nécessaires, c’est pourquoi un suivi rigoureux permet de faciliter cette tâche.
- Commencez par reprendre votre calendrier d’activités étape par étape en analysant les résultats obtenus par rapport aux prévisionnels.
- Pour chaque activité et /ou étape du projet, identifiez les facteurs de réussite et les raisons des échecs ou retards.
- Pour ce faire, vous pouvez utiliser un tableau que vous remplirez à l’aide de « + » et de « - ». Le caractère visuel de ce tableau permet de se rendre compte rapidement des difficultés de ce projet, en fonction du nombre de « + » et « - » présents.
Il est conseillé d’effectuer un premier bilan immédiatement à la fin du projet, puis après quelques semaines, de recommencer. Ces deux bilans permettent de rassembler les informations et ressentis « à chaud » ainsi que ceux avec plus de recul.
Effectuer un bilan avec les partenaires bénéficiaires est primordial. En tant que premiers concernés par les effets engendrés par le projet, ils sont le plus à même de débattre des bienfaits et lacunes de ce dernier.
L’évaluation finale reprend les notions sur lesquelles vous vous êtes penchés lors de la phase d’identification du projet, suite à la rédaction du cadre logique.
79
Critères d’évaluation :
- La pertinence : le projet et les résultats finaux ont-ils un réel intérêt et impact sur le contexte local
- La cohérence : la stratégie d’intervention, les activités réalisées et les moyens mobilisés étaient-ils adaptés et suffisants pour atteindre les objectifs initiaux
- L’efficacité : les résultats obtenus correspondent-ils aux objectifs fixés
- La faisabilité : les moyens humains, matériels et financiers étaient-ils nécessaires pour réaliser le projet dans les délais impartis
- L’impact : les effets concrets suite au projet, directs ou indirects, prévus ou non, positifs ou négatifs
- La viabilité : capacité de l’action à se poursuivre suite au départ des porteurs de projet, sans appui extérieur
L’évaluation finale permet de rendre compte de l’action menée, prendre du recul sur le projet, de mesurer les résultats, les objectifs atteints ou non et ainsi d’ identifier les erreurs à ne plus commettre.
Elle permet également à l’association d’identifier ses forces et ses faiblesses dans ce domaine, ainsi que de prendre conscience de ses compétences nouvelles et de celles dont elle doit se doter, en listant les compétences mobilisées pour le bon déroulement du projet.
Il est utile d’effectuer un bilan interne - à destination de l’équipe opérationnelle - qui s’intéresse au développement de l’action et qui situe l’action dans le projet global de l’association.
L’évaluation permet également de fidéliser les partenaires pour les projets à venir.
Audit externeBien que l’évaluation interne apporte plusieurs avantages, notamment la connaissance du projet et une évaluation à moindre coût, il reste difficile pour les évaluateurs de garder une certaine neutralité et un regard critique sur le projet qu’ils ont eux-mêmes mené.
80
EVALUATION ET BILANBILAN FINAL / PERENNISATION
Aussi, il peut sembler pertinent de confier cette tâche à des personnes extérieures à la structure porteuse du projet, bien que le coût de l’évaluation risque alors d’être plus élevé.
Pour effectuer un audit externe, il est possible de faire appel à :
- des consultants extérieurs : a un certain coût mais permet de s’assurer de la neutralité et d’une expertise indispensable en matière d’évaluation, notamment dans les domaines financier, stratégique ou opérationnel du projet Il s’agit de structures telles que le F3E - Fonds pour la Promotion des Etudes préalables – ( www.f3e.asso.fr ).
- une autre association de Solidarité Internationale : permet de réduire le coût de l’audit tout en gardant un regard plus objectif sur le projet, bien que moins neutre que celui d’un professionnel de l’audit. De plus, cette méthode favorise la création de réseaux et l’échange de bons procédés entre acteurs du même secteur
Pensez à la possibilité de prendre en stage des étudiants en expertise. Cela permet à l’association de bénéficier d’un audit qui se rapproche de celui d’un expert, tout en permettant à des jeunes de se former concrètement.
Quelques conseils pour une évaluation réussie :
- L’évaluation finale doit être pensée dès le début du projet,
- Des moyens humains, techniques et financiers doivent être mobilisés pour ce travail,
- Une évaluation doit être pensée comme un processus participatif et non comme un contrôle,
- Une évaluation concerne l’ensemble des acteurs du projet : pensez à tous les impliquer dans ce processus.
Suivi budgétaireLe bilan du projet doit également inclure un bilan financier, qui reprend le budget prévisionnel et le budget réalisé et qui compare et analyse les éventuels écarts.
Pour le bilan financier, intégrez un tableau dans le dossier en reprenant votre budget prévisionnel et en y ajoutant une colonne « Ecart ».
Vous trouverez le tableau de suivi du budget en annexe p. 104
Cette colonne sert à calculer la différence entre le budget prévisionnel et les dépenses réelles, en pourcentage en utilisant la formule suivante :
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Budget - Dépenses réelles
81
A la suite du budget, il est important de rédiger une analyse financière qui explique en détail les conditions d’augmentation ou de diminution du bud-get, c’est à dire les écarts, positifs comme négatifs, entre le budget prévi-sionnel et les dépenses réelles.
PérennisationUne attention particulière doit être accordée à l’avenir du projet car un projet réussi est un projet pérenne et il faut pour cela envisager ses suites dès la phase d’identification.
Avant le départ, il faut se garantir que les structures créées sont viables financièrement, que les activités développées ont été prises en charge par des responsables locaux compétents pour gérer les tâches qui leur sont confiées et qu’ils sont formés à cet effet.
Aussi, il faut définir et rédiger les suites envisagées pour le projet, à savoir :- Les conditions d’appropriation des bénéficiaires et des acteurs du Sud- La viabilité économique- La pérennisation institutionnelle de l’action à l’issue du projet, d’où l’importance d’avoir rencontré et impliqué les pouvoirs locaux et nationaux dans le projet- La prise en charge de l’avenir du projet par les partenaires locaux et les bénéficiaires suite au départ des acteurs du Nord- L’éventualité que le projet soit reproduit ou les actions généralisées
Pour cela, la volonté des partenaires et acteurs du Sud de gérer la pérennité des actions existantes et la mise en place de nouvelles actions reste fondamentale.
Le dossier de bilan final doit être transmis à tous les partenaires et structures que vous considérez comme ayant eu un rôle dans la réussite du projet ou susceptibles d’être intéressés par ce dernier. Ce dernier doit rassembler les informations importantes du cycle de projet:
Les parties essentielles d’un bilan :
1) Identification et préparation• Votre structure• Les partenaires• Objectifs• Difficultés éventuellement rencontrées
2) Réalisations• Le contexte• Le calendrier de réalisation• Moyens humains, techniques et financiers• Participations locales au cours de l’action• Difficultés éventuellement rencontrées
3) Pérennisation de l’action
4) Budget réalisé et affectation du budget alloué, si le bilan est à destination de vos financeursVous trouverez un exemple de dossier bilan vierge en annexe, p.107
82
EVALUATION ET BILAN
83
CONCLUSIONLa gestion d’un projet de Solidarité Internationale est une démarche qui demande de nombreuses qualités et une organisation scrupuleuse. Il faut en effet suivre les principales étapes chronologiquement :
1. Clarification de l’idée du projet2. Etat des lieux du contexte et faisabilité3. Identification claire et formalisation du projet4. Identification des partenaires5. Elaboration du plan d’action6. Elaboration du budget prévisionnel7. Communication8. Réalisation et suivi du projet9. Evaluation et bilan10. Prolongation de l’action
Suivre le cycle de projet permet d’optimiser les réussites de ce dernier.
Mais le montage d’un projet de Solidarité Internationale, plus encore que tout autre type de projet, ne se limite pas à ces aspects méthodiques et organisationnels, et d’autres notions importantes se rajoutent pour optimiser la réussite et limiter les embûches.
Il faut tout d’abord une réelle détermination, croire en son projet ! Non seulement car la charge de travail qui l’accompagne n’est pas négligeable, mais y croire permet de le défendre et de le présenter au mieux dans les dossiers que l’on monte. Un projet auquel l’association ne croit pas a peu de chance d’aboutir.
Il ne faut pas craindre d’être original, créatif. En effet, l’imagination joue un rôle essentiel, tout comme l’audace et le réalisme, c’est pourquoi il ne faut pas avoir peur de prendre certains risques, car ils font partie du jeu et sont essentiels tant qu’ils restent raisonnés.
Au cours des différentes étapes du projet, des problèmes et imprévus surgissent, d’où l’importance d’une détermination sans faille et de beaucoup de patience. Mais un questionnement critique et un suivi ponctuel permettent de limiter les effets négatifs, et d’atteindre ainsi les objectifs que l’on vise.
Bonne chance !
ANNEXES
ANNEXES
86
ANNEXESARBRES A PROBLEME / CADRE LOGIQUE
ConséquencesRisque de
déshydratation
ConséquencesProblèmes
d’agriculture
ConséquencesMaladies,épidémies
CausesPuits asséchés
CausesExistence de points
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ANNEXESDIAGNOSTIC DU PROJET
ETABLIR UN DIAGNOSTIC PERTINENT DU PROJET
Le diagnostic de votre projet peut être considéré comme achevé une fois les réponses aux questions suivantes trouvées
Commencez d’abord par vous renseigner sur le pays, le milieu du projet Histoire Géographie Economie et démographie Stabilité politique de la zone et de son environnement
- Votre projet entre-t-il dans le processus d’une politique nationale ou euro-péenne ? non oui, laquelle ?...............................................
- Votre projet est-il cohérent avec le cadre politique et législatif du pays d’intervention ? non, pourquoi ?..................................................................... oui, pourquoi ?......................................................................
- Existe-t-il des projets similaires ? non oui
Si oui, mon projet reste-t-il pertinent ? non oui
- Y a-t-il une possibilité de s’associer au projet existant ? non oui
- Quels sont les bénéficiaires du projet ?………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..............
- Quels sont les acteurs et leur motivation ?………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..............
- Quelles activités souhaitons-nous mettre en place ?Activité 1 ……………………………………………………………………………………………….……..…..………….....……………………………………………………………………………………...............Activité 2 ……………………………………………………………………………………………….……..………………………………………………………………………………………………..........................Etc....………………………………………………………………………………………............................
91
- Quelles sont les ressources matérielles et humaines disponibles ?
Ressources matérielles Ressources humaines
- Faut-il employer des professionnels ?
Ressources matérielles Ressources humaines
Ressources matérielles Ressources humaines
Ressources matérielles Ressources humaines
- Disposons-nous des ressources financières nécessaires?
- Quels sont les partenaires potentiels ?
92
ANNEXESCONVENTION / CONTRAT / DIAGNOSTIC
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ANNEXES
DIAGNOSTIC / CALENDRIER D’ACTIVITELe
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96
ANNEXESTABLEAU DE PARTENAIRES PUBLICS
LES PARTENAIRES PUBLICSSTRUCTURE PARTICULARITE
REGIONAL
Conseils Régionaux
Les Conseils Régionaux français ont tous une Direction en charge des relations internationales et européennes, et soutiennent des projets de déve-loppement et de solidarité internationale. De plus, ils ont tous des accords de partenariat et de coopération avec certains pays ou régions
Conseils GénérauxLes Conseils Généraux ont au sein de leur structure une Direction ou un Service en charge des relations internationales susceptible de soutenir des projets de coopération au développement
Villes et Communautés Urbaines
Une grande partie des communes françaises s’ouvre aujourd’hui à l’inter-national. Beaucoup ont des accords de coopération avec des communes étrangères au travers de jumelages ou autres partenariats. Elle peuvent ainsi être intéressées par ce type de projet, et notamment par les répercu-tions qu’ils peuvent avoir au niveau local. Certaines apportent leur soutien aux initiatives de solidarité internationale à travers des appels à projets
SERVICES DECONCENTRES DE L’ETAT
Il existe de nombreuses possibilités de financement au niveau local, en fonction de la nature du projet mené. Ainsi, les directions régionales subventionnent des projets concordant à leur domaine et organisent régulière-ment des appels à projets
DRDJS, Direction Régionale de la
Jeunesse et des SportsProgrammes tel que « Envie d’agir »
DIREN, Direction Régionale de
l’EnvironnementProgrammes se rapportant à l’environnement
DRAC, Direction Régionale des Arts
et de la CultureProgrammes se rapportant à la culture
NATIONAL
Les ministères subventionnent des opérations entrant dans le cadre de protocoles bi gouvernementaux conclus avec l’étranger ou en rapport avec les politiques de leur domaine de compétence
Ministère des Affaires Etrangères et Européennes
Le Programme Jeunesse Solidarité Internationale (JSI) soutient des projets d’activités collectives, solidaires et durables menées par des jeunes âgés de 15 à 25 ans du Nord et du SudLe programme Ville-Vie-Vacances Solidarité Internationale (VVV/SI) est davantage axé sur les jeunes issus des quartiers prioritaires relevant de la politique de la ville.”
97
Autres Ministères français susceptibles de soutenir des actions de solidarité internationale
- Le Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative- Le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du Territoire- Le Ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité- Le ministère de l’Agriculture- Le ministère de l’Education Nationale, - La Délégation intergouvernementale pour la Francophonie (appel à propositions et réceptions de projets spontanés)- Le Ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité Natio-nale et du Développement Solidaire [MIIINDS] via le dispositif du PRA-OSIM – Programme d’appui aux Organisations de solidarité internationale issues des migrations. Ce fonds est attribué par le FORIM (Fédération des organisations issues des migrations). Il s’agit d’une plateforme nationale qui réunit des réseaux, des fédérations et des regroupements d’Organisations de Solidarité Internationale issues des migrations [OSIM].
AFD, Agence Française de Développement
Dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques, l’AFD s’est vue déléguer une nouvelle mission par le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes: le financement des ONG, géré jusqu’à présent par la MAAIONG (Mission d’Appui à l’Action Internatinale des ONG)Ce transfert concerne le financement des initiatives d’inter-ventions locales (hors humanitaire et volontariat), des projets d’éducation au développement ainsi que du renforcement institutionnel
EUROPEEN
Commissioneuropéenne
Le service pour la Coopération et le Développement subventionne des projets menés par les ONG européennes, entre autres :- EuropAid soutient plusieurs projets suivant la thématique et/ou le partenaire géographique- le Programme Européen Jeunesse s’adresse aux 15-30 ans qui souhaitent mener un projet de solidarité internationale
Conseil de l’EuropeLe Fonds Européen pour la Jeunesse apporte un soutien financier aux activités européennes de la jeunesse
INTERNATIONAL
Ambassades et Consulats
Les Services de Coopération et Action Culturelle (SCAC) des ambassades et consulats du pays partenaire
Organisation des Nations Unies
Plusieurs organes de l’ONU proposent des programmes de soutien aux projets de solidarité internationale : le PNUD, l’UNESCO, le PAM, l’UNICEF, …
98
ANNEXESORGANISATION RESSOURCES / RESEAU SOLIDARITE
ORGANISMES RESSOURCES NATIONAUX ET EUROPEENS
STRUCTURE PARTICULARITE
CRIDCollectif de 53 associations de solidarité internatio-nale qui a pour objectif de réfléchir sur le développe-
ment et la coopération internationale
Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale
Centre de ressources sur les questions agricoles dans les pays ACP
Commission Nationale pour la Coopération Décentralisée
Base de données de la coopération décentralisée
Coordination SudAppui et soutien aux ONG françaises, représente les
positions des ONG auprès des institutions
F3EPropose des outils et services favorisant la qualité
des actions
GRET
Intervient sur les grands champs du développement économique et social dans une quarantaine de pays, avec une approche fondée sur le partenariat et la recherche-action. Il combine des actions de terrain avec des activités d’expertise, de contribution aux politiques publiques et de capitalisation/diffusion de
références
RATPSEnsemble de structures associatives françaises in-
tervenant à différents niveaux de l’accompagnement technique des projets de solidarité internationale
Ritimo
Réseau de centres de documentation et d’informa-tion pour le développement et la solidarité internatio-nale. Plus de 80 lieux en France ouverts au public,
où trouver de la documentation, de l’information, des animations et des pistes pour agir.
L’agence des Micro-Projets, programme de la Guilde Européenne du Raid, est destiné aux petites et moyennes organisations françaises de solidarité internationale. Elle a mis à la disposition des associations un centre de ressource développant plusieurs services dont un site d’assistance à la recherche de financements : WWW.MICROPROJETS.ORGPrésenté sous la forme d’une base de données, ce site permet d’identifier des bailleurs potentiels selon la thématique du projet, la zone géographique d’action et le département d’origine de l’association porteuse. Si la consultation de ce site ne dispense pas d’une prise de contact direct avec les bailleurs, elle permet un gain de temps évident.
ANNEXESORGANISATION RESSOURCES / RESEAU SOLIDARITE
99
REPARTITION DES RESEAUX REGIONAUXDE SOLIDARITE INTERNATIONALE EN FRANCE
LEGENDE :
14 COLLECTIFS REGIONAUX D’ASSOCIATIONS DE SOLIDARITE INTERNATIONALE (ASI)
12 RESEAUX REGIONAUX D’ACTEURS DE COOPERATION DECENTRALISEE ET D’ASI
- « Réseaux régionaux multi-acteurs pour la coopération et la solidarité internationale » identifiés par Ritimo comme formant un « réseau des réseaux » informel.
- Collectifs associés au CRID
- Structure non répertoriée dans le répertoire des acteurs de la solidarié internationale de Ritimo (janvier 2007) car crées a posteriori.
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Maison International de
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Maison des Droits de
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ANNEXESDEMANDE DE FINANCEMENT
1.DOSSIER TYPE DE DEMANDE DE FINANCEMENT
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ANNEXESFINANCEMENT / SUIVI DU BUDGET
2. DOSSIER TYPE DE DEMANDE DE FINANCEMENT
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ANNEXES
SUIVI DU BUDGET / SUIVI DES ACTIVITES
TABLEAU DE SUIVI DU BUDGETAssociation XCOMPTES DE CHARGES Prévisionnel A date T Ecart
60 Achats 3 000 € 2 350 € 650 €
602 Achats stockés 2 500 € 1 850 € 650 €604 Prestations de services606 Achats fournitures non stockées 500 € 500 €61 Sous-traitance générale 8 300 € 6 685 € 1 615 €
611 Sous-traitance générale612 Crédit-bail613 Locations immobilières 6 500 € 5 000 € 1 500 €613 Locations mobilières 800 € 1 100 € -300 €614 Charges locatives 600 € 500 € 100 €615 Entretien, réparations616 Primes d’assurances 150 € 55 € 95 €617 Etudes et recherches618 Divers 250 € 30 € 220 €62 Autres charges externes 845 € 220 € 625 €
621 Personnel extérieur à l’association
622 Rémunération d’intermédiaires, honoraires 370 € 370 €
623 Publicité, publications 75 € 50 € 25 €624 Transports et déplacement625 Voyages, missions et réceptions 250 € 100 € 150 €626 Frais de télécoms et postaux 120 € 70 € 50 €627 Service bancaire628 Divers 30 € 30 €63 Impôts et taxes sur salaires 300 € 150 € 150 €
631 Impôts et taxes sur salaires
633 Vers. formation, transport, construction 300 € 150 € 150 €
635 Autres impôts et taxes64 Salaires et charges 3 250 € 1320 1 930 €
641 Rémunérations du personnel 3 000 € 1 200 € 1 800 €
645 Charges de sécurité sociale et de prévoyance
105
647 Autres charges sociales 250 € 120 € 130 €648 Autres charges de personnel65 Charges de gestion courante
66 Charges financières
67 Charges exceptionnelles
68 Dotations aux amort. et provisions
TOTAL CHARGES 15 695 € 10 725 € 4 970 €
Financements utilisés
Fondsrestants
Association XCOMPTES DE PRODUITS Prévisionnel A date t Ecart
70 Recettes 695 € 455 € 240 €
701 Ventes de produits finis 195 € 55 € 140 €706 Prestations de service707 Ventes de marchandises 500 € 400 € 100 €708 Produits des activités annexes
74 Subventions 15 000 € 12 000 € 3 000 €
Ville Y 2 500 € 2 500 €Communauté urbaine ou de
communes 2 500 € 2 000 € 500 €
Conseil Général 5 000 € 2 500 € 2 500 €Conseil Régional 4 000 € 3 000 € 1 000 €
ETATAutres organismes publics/ privés 1 000 € 2 000 € -1 000 €
75 Produits de gestion courante
76 Produits financières
77 Produits exceptionnels
78 Reprises sur amort. et provisions
TOTAL PRODUITS 15 695 € 12 455 € 3 240 €
Financements acquis Fonds restants
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DOSSIER TYPE BILAN
Nom de la structure
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GUIDE MONTAGE DE PROJET
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AActivités : Actions à exécuter pour produire les résultats attendus
Administrateur financier : Personne qui gère le budget, les dossiers de demande de financement, prépare les devis et la répartition des ressources financières tout au long du projet
Audit : Contrôle visant à vérifier la légalité et la régularité de la mise en œuvre des ressources d’un projet, d’une action ou d’un programme
Autofinancement : activités mises en place qui permettent à la structure d’assurer elle-même son développement sans avoir recours à des sources de financement externes, ou en complément de ces derniers
BBailleurs de fonds : Organismes publics ou privés qui apportent un soutien financier au projet
Bénévolat : Activité volontaire et non rémunérée s’exerçant en général au sein d’une associationou d’une structure publique http://www.associations.gouv.fr/1065-le-guide-du-benevolat.html
Bénéficiaires : Personnes concernées directement ou indirectement par les retombées d’un projet. Dans la plupart des cas, les bénéficiaires sont les habitants d’un quartier ou d’un village, des groupes d’individus et/ou des minorités (ethnies, femmes, etc.)
Besoins : Les problèmes socio-économiques, culturels ou autres qu’une intervention vise à résoudre
Bilan financier : Toute association 1901 doit établir un bilan comptable annualisé de sa situation financière qui détaille des dépenses et des recettes liées à votre projet et le différentiel entre le budget prévisionnel et le budget réalisé. Il vous sera demandé par vos financeurs
Bilan final : Dossier qui reprend le cycle du projet. Il est rédigé à destination d’un public extérieur à l’organisation même du projet. En effet, il vise les partenaires, les bailleurs de fonds, les bénéficiaires et autres organisations du secteur
Budget prévisionnel : Evaluation des besoins financiers du projet. Une fois établi, il permet de faire le suivi budgétaire du projet et d’équilibrer les dépenses et recettes tout au long du cycle de projet
GLOSSAIRE
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CCadre logique : Outil utilisé pour classer les objectifs du projet. Il permet de réfléchir à tous les facteurs à prendre en considération pour optimiser la réussite du projet
Chef de projet : Il/Elle mène le projet dans son ensemble et en suit le bon déroulement. Il/Elle est la personne référente des bailleurs et partenaires
Communication : Ensemble des actions menées dans le but de promouvoir un événement auprès du grand public ou d’un public cible ( affiches, lettres, tracts, calicots, programmes, communiqués de presse, radios…)
Cohérence du projet : Les objectifs du projet répondent aux besoins évalués et conformes au contexte économique et politique du milieu
Contrat de travail : Ce contrat concerne les personnes employées par l’association pour une durée déterminée ou indéterminée et rémunérées au titre du travail fourni. Ce type de contrat est soumis au droit commun du travail
Convention de partenariat : Forme que peut prendre la décision d’une structure d’attribuer une aide financière sous forme de subvention à une association. Elle rassemble dans un seul document officiel les principales informations du partenariat, à savoir l’objet de la convention, la durée, la nature de l’intervention de chacune des organisations, les responsabilités des différentes parties, les modalités financières, et les litiges
Coopérative : Forme de société qui a pour objectif de soutenir les intérêts économiques de ses membres qui sont à la fois actionnaires et clients. Elle se distingue des associations à but non lucratif par ses activités économiques
DDémarche participative : Démarche qui implique les bénéficiaires et acteurs locaux dans les différentes étapes du projet
Devis : Estimation des coûts et délais d’une activité (achat ou location de matériel, de bien immobilier…)
Diagnostic : Examen des besoins, des enjeux et des problèmes
Dossier de financement/de subvention : Dossier de présentation du projet qui rassemble les informations essentielles ainsi que le budget prévisionnel à destination des bailleurs de fonds en vue d’une subvention. Il présente l’association, le projet, le budget prévisionnel et le montant souhaité. En fonction des financeurs il faut adapter le dossier.
GUIDE MONTAGE DE PROJET
GLOSSAIRE
111
EÉconomie Sociale et Solidaire : L’économie sociale et solidaire combine engagement social et initiative économique pour mettre la personne humaine au centre des activités et replacer l’économie dans son contexte : les activités économiques sont un moyen au service d’un projet sociétal. Les projets de l’ESS sont portés par les Chambres Régionales de l’Economie Sociales et Solidaires (CRESS)
Éducation au développement : Ensemble des opérations et activités ayant pour but d’informer et d’éduquer la population sur une situation ou un thème précis afin de diffuser des informations et d’influer sur les comportements des individus ou des groupes d’individus (sensibilisation au développement, à l’hygiène,…)
Efficacité du projet : Process qui met en balance ce qui a été atteint avec les objectifs
Efficience : Procès qui met en balance ce qui a été atteint avec les ressources ou moyens mis en œuvre. Le critère d'efficience peut s'appliquer dans le cadre du suivi ou de l'évaluation
Evaluation : Jugement sur la valeur d'une activité fondé sur les résultats, ses impacts et les besoins qu'elle vise à satisfaire
Evaluation à mi-parcours : Permet de s’assurer que les résultats s’enchaînent bien pour mener aux objectifs fixés dans le cadre logique, en s’appuyant sur toutes les données rassemblées afin d’analyser les avancées faites et ce qu’il reste à faire
Expert : Personne qui détient des compétences techniques et professionnelles spécifiques. C’est un professionnel du secteur concerné en fonction du projet, tels qu’un ingénieur en eau et assainissement, un éducateur, un comptable, …
FFaisabilité du projet : Possibilités humaines, financières et matérielles de réaliser le projet dans les délais impartis
Financements publics : fonds provenant de diverses administrations locales, régionales, nationales ou européennes sous forme de dons ou de subventions
Financements privés : fonds octroyés par des entreprises, des associations, des instituts ou des fondations, sous forme de parrainage, de sponsoring, ou de mécénat, bourses ou prix remis par des organismes publics ou privés
Fondations : Groupement de personnes physiques ou morales pour accomplir une œuvre d'intérêt général
GLOSSAIRE
112
HHypothèses : Facteurs externes susceptibles d’influencer les résultats du projet de manière négative
IImpact du projet : changement socio-économique imputable à l'activité
Indicateurs : Moyens de mesurer l’impact des résultats de votre projet. Ils peuvent être d’ordre quantitatif ou qualitatif
Initiateurs : Personnes ou la structure à l’origine du projet
LLogisticien : Personne qui s’occupe de gérer tout ce qui se rapporte aux moyens techniques et logistiques liés au projet
Logistique : Ensemble des opérations techniques (achats, transports, stockage, montage, démontage,…) permettant de répondre à des demandes d’ordre matériel et assurant la coordination des différentes ressources
MMécénat : Soutien matériel ou financier sans contrepartie
Mutuelles : Personnes morales de droit privé à but non lucratif. Elles mènent notamment au moyen de cotisations versées par leurs membres, et dans l’intérêt de ces derniers et de leurs ayant droits, une action de prévoyance, de solidarité et d’entraide, dans les conditions prévues par leurs statuts afin de contribuer au développement culturel, moral, intellectuel et physique de leurs membres et à l’amélioration de leurs conditions de vie
Moyens financiers : Ensemble des sommes allouées à la réalisation du projet
Moyens humains : Ensemble des ressources humaines bénévoles ou salariées mises à disposition pour le projet
Moyens matériels : Ensemble des supports matériels utilisés pour la réalisation du projet
GUIDE MONTAGE DE PROJETGLOSSAIRE
113
OObjectifs : But que votre association souhaite atteindre par la réalisation d’un projet. Quelle en est la finalité
Objectif global : Objectif le plus général à atteindre grâce au projet. Il correspond à l’amélioration générale de la situation suite au projet, souvent dans la logique d’une politique locale ou nationale, c'est-à-dire à long terme. Cet objectif n’est pas atteint uniquement grâce à ce projet, mais englobe d’autres facteurs et d’autres projets
Objectif spécifique : Amélioration concrète que l’on souhaite apporter grâce au projet dans un délai précis, selon des moyens précis, contrairement à l’objectif global
Organismes ressources : Structures et réseaux d’associations susceptibles d’aider et soutenir les porteurs de projet dans les différentes étapes du montage et de recherche de financement
PParrainage/Sponsoring : Soutien financier ou au moyen d'une prestation de services en vue d’en retirer un avantage publicitaire
Partenaires : Personnes susceptibles de s’impliquer dans le projet ou d’y être associées et ce, de différentes manières. Il peut s’agir d’une ONG, d’une institution, d’une entreprise, d’une collectivité, d’une coopérative, d’une mairie, d’une association de quartier, d’un groupe de personnes, d’une école…
Partenariat : Coopération d’institutions ou de personnes sur un objectif partagé
Pertinence du projet : Intérêt et impact du projet en réponse aux problèmes identifiés dans le contexte local
Pérennisation : Ce qui est envisagé pour la suite du projet, pour que les résultats perdurent et que les problèmes réglés ne ressurgissent pas à l’avenir, sa viabilité
Plan d’action/ Echéancier : Etude permettant d’évaluer et de prévoir les différentes étapes de l’organisation du projet. Le calendrier d’activités constitue en soi un outil de planification
PowerPoint : Logiciel de présentation et d’animation de textes, d’images ou de vidéos qui se présentent sous forme de diapositives (on y préfère le terme anglais « slide »)
Prestataire : Toute personne, entreprise ou organisme public offrant des services (sécurité, restauration, matériel de location…)
GLOSSAIRE
114
Projet : Activité unique, non divisible, visant un objectif opérationnel. Un projet est délimité en termes de calendrier et de budget
RRécolte de fonds : Ensemble des activités occasionnelles permettant à une association d’engendrer des recettes et bénéfices financiers, sans but lucratif et au profit de projets de développement ou à fins humanitaires
Réseau : Ensemble des relations sociales, de partenariat (associatif ou avec des entreprises) que votre association établit. Le réseau est le carnet d’adresses de votre association
Résultats : Produits directs du projet, les améliorations qui découlent des activités du projet
SSolidarité internationale : Ensemble d’activités menées à titre individuel, associatif ou gouvernemental qui a pour but de réduire les inégalités entre les pays dits du Nord et ceux du Sud. Elle s’exprime par des partenariats de différents niveaux et une volonté d’échanger des compétences afin de parvenir à l’autonomie des populations dans le respect de leurs droits humains
Sources de vérification : Données provenant de sources définies qui permettent de vérifier l’avancée du projet en indiquant d’où viennent les indicateurs
Sponsoring/Parrainage : Soutien financier ou au moyen d'une prestation de services en vue d’en retirer un avantage publicitaire
Subvention : Aide financière allouée par une institution publique ou privée dans le cadre d’un projet spécifique
UURSSAF (Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales) : Organisme parapublic français chargé de la collecte des cotisations salariales et patronales destinées à financer le régime général de la Sécurité Sociale
VViabilité du projet : voir Pérennisation
Viabilité économique : Moyens financiers dont dispose le projet pour la suite, et activités créatrices de ressources
GUIDE MONTAGE DE PROJET
GLOSSAIRE
115
- DALLOZ, Code des associations et fondations, 2009- DEMOUSTIER Danièle, L’économie sociale et solidaire, La Découverte, 2003- GRET (NEU Daniel, GAUTHIER Nathalie), GREFCO (THIEBA Daniel), CEDAC (SOPHANNA Khim), Assurer la continuité d’une action : l’autonomisation des projets de développement initiés par des organisations de solidarité internationale, capitalisation-valorisation, F3E 2002- Ritimo publie une collection de guides pratiques que vous pouvez vous procurer au siège de Ritimo, dans les centres et relais ou directement sur le site Internet www.ritimo.org- JEROME Vanessa, 2007, L’économie sociale et solidaire. Une autre façon d’être dans l’économie, Guide pratique n°4, CEDIS (Centre d’éco - développement et d’initiative sociale)- Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative, Le Guide pratique du bénévole, 2009
BIOGRAPHIE
MAIRIES ET COMMUNAUTES URBAINESUne grande partie des communes françaises s’ouvre à l’international. Beaucoup ont des accords de coopération avec l’étranger au travers de jumelages ou autres partenariats.Elle peuvent ainsi être intéressées par ce type de projet, et notamment par les répercutions qu’ils peuvent avoir au niveau local. Certaines apportent leur soutien aux initiatives de solidarité internationale à travers des appels à projetswww.conseil-general.com/mairies-departements/mairies-departements.htm
CONSEIL GENERALAu sein de leur structure un Service ou une Direction en charge des relations internationales est susceptible de soutenir des projets de coopération au développementwww.conseil-general.com/conseil-general-generaux/conseil-general-generaux.htm
CONSEILS REGIONAUXIls disposent d’une Direction en charge des relations internationales et européennes, et soutiennent des projets de développement et de solidarité internationalewww.conseil-general.com/conseil-regional-regionaux/conseil-regional-regionaux.htm
SERVICES DECONCENTRES DE L’ETATLes directions régionales subventionnent des projets concordant à leur domaine et organisent régulièrement des appels à projets.
BIBLIOGRAPHIE / CARNET D’ADRESSES
116
NATIONAL
Les ministères subventionnent des opérations qui entrent dans le cadre de protocoles bi gou-vernementaux conclus avec l’étranger ou en rapport avec les politiques de leur domaine de compétence
Ministère des Affaires Etrangères et Européennes
Le Programme Jeunesse Solidarité Internatio-nale (JSI) soutient des projets d’activités col-lectives, solidaires et durables menées par des jeunes âgés de 15 à 25 ans du Nord et du Sud.Le programme Ville-Vie-Vacances Solidarité Internationale (VVV/SI) est davantage axé sur les jeunes issus des quartiershttp://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etran-gere-de-la-france/societe-civile-et-ong/volonta-riat/article/les-programmes-jeunesse-solidarite
Le Ministère de la Santé, de la Jeunesse,des Sports et de la Vie associativewww.sante-jeunesse-sports.gouv.frLe Ministère de la Santé : www.sante.gouv.fr/
Le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Dé-veloppement durable et de l’Aménagement du Territoire : www.developpement-durable.gouv.frLe Ministère de l’Égalité des Territoires et du Lo-gement Site : www.territoires.gouv.fr
Ministère du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue socialSite : www.travail-solidarite.gouv.fr
Le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé: Site : www.social-sante.gouv.fr/
EUROPEENCommission Européenne :Le service pour la Coopération et le Développe-ment subventionne des projets menés par les ONG européennes, entre autres :- EuropAid soutient plusieurs projets suivant
la thématique et/ou le partenaire géographique- le Programme Européen Jeunesse s’adresse aux 15-30 ans qui souhaitent me ner un projet de solidarité internationale
Commission européenneRue de la Loi 2001049 BruxellesBELGIQUESite : www.ec.europa.eu/index_fr.htmConseil de l’EuropeLe Fonds Européens pour la Jeunesse apporte un soutien financier aux activités européennes de la jeunesseSite : http://hub.coe.int/Avenue de l’Europe67075 Strasbourg CedexTél: 03 88 41 20 00Site : www.coe.int
INTERNATIONALAmbassades et Consulats :Les Services de Coopération et Action Culturelle des ambassades et consulats du pays partenaireSite : www.expatries.diplomatie.gouv.frOrganisation des Nations UniesPlusieurs organes de l’ONU proposent des pro-grammes de soutien aux projets de solidarité internationale : le PNUD, l’UNESCO, le PAM, l’UNICEF, …
FINANCEURS PRIVÉSLe soutien se fait sous forme de parrainage, de sponsoring, mais également de mécénat, bourses et prix remis par des organismes publics ou privés
LIENS VERS LES GUIDE DES FONDATIONS ET MECENATS FRANÇAISwww.fondations.orgwww. fdf.org
CARNET D’ADRESSES
GUIDE MONTAGE DE PROJET
117
NATIONAUX
CRID, Centre de Recherche et d’Information pour le DéveloppementCollectif de 53 Associations de Solidarité Internationale (ASI) françaises qui a pour objectif de produire une réflexion sur le développement et la coopération internationale14, passage Dubail75011 PARISTél: 01 44 72 07 71Fax : 01 44 72 06 84Site : http://www.crid.asso.fr Courriel :[email protected]
AFD, Agence Française de DéveloppementInstitution financière au cœur du dispositif français de l’aide publique en faveur des pays en développement. Dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques, l’AFD s’est vue déléguer une nouvelle mission par le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes : le financement des ONG, géré jusqu’à présent par la MAAIONG5, rue Roland Barthes75598 PARIS Cedex 12 FRANCETél. : 01 53 44 31 31Mail : [email protected]
Agro Business Park 26708 PW Wageningen, NetherlandsTél : 31 - 317 467 100Fax : 31 - 317 460 067Site : http://www.inter-reseaux.org/ancien/info-dev/repertoire/cta.htm
F3E, Fonds pour la promotion des Etudes préalables, Etudes transversales, EvaluationPropose des outils et services favorisant la qualité des actions32, rue Le Peletier75009 Paris - France Tél: 01 44 83 03 55Fax : 01 44 83 03 25Site : http://f3e.asso.fr/Courriel: [email protected]
GRET, Groupe de Recherche et d’Echanges TechnologiquesIntervient sur les grands champs du développement économique et social dans une quarantaine de pays, avec une approche fondée sur le partenariat et la recherche-action. Il combine des actions de terrain avec des activités d’expertise, de contribution aux politiques publiques et de capitalisation/diffusion de références
45 bis avenue de la Belle Gabrielle94736 Nogent-sur-Marne - France Tél: 01 70 91 92 00Fax : 01 70 91 92 01Site : www.gret.org Courriel : [email protected] Bessières,[email protected]
CNCB, Commission Nationale pour la Coopération DécentraliséeBase de donnée de la coopération décentrali-séehttps://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/login.html
CTA, Centre Technique deCoopération Agricole et RuraleCentre de ressources sur les questions agricoles dans les pays ACP
ORGANISMES RESSOURCES
118
GUIDE MONTAGE DE PROJETORGANISMES RESSOURCES
Ritimo, Réseau d’Information et de documentation pour le développement durable et la Solidarité InternationaleRitimo est un réseau d’information spécialisé sur la solidarité internationale et le développement. Dans plus de 80 lieux ouverts au public, vous trouverez de la documentation, des informations, des animations et des pistes pour agirSiège social :21 ter, rue Voltaire 75011 ParisTél : 01 44 64 74 14Site : http://www.ritimo.orgSiège social & diffusion des productions : [email protected] nationale : [email protected]
RATPS, Réseau d’Appui Technique aux Projets SolidairesEnsemble de structures associatives françaises intervenant à différents niveaux de l’accompa-gnement technique des projets de solidarité internationale
NORDCap SolidaritésAppui aux initiatives de Solidarité Internationale12 rue de Douai59000 LilleTél: 0973163441Site : www.capsolidarites.asso.frCourriel : [email protected]: [email protected]
CENTRECHMP Central Humanitaire Médico-Pharmaceutique4, voie militaire des Gravanches63100 CLERMONT-FERRANDTél: 04 73 98 24 81
Site : www.chmp.orgCourriel : [email protected]
OUESTCASI VendéeCollectif d’associations Membres :22 Rue Anita ContiBP 67485016 LA ROCHE SUR YONTél : 06 07 47 26 28http://casi85.free.fr/wordpress/
AssociationOuest-France Solidarité10 rue du Breil35051 RENNES CEDEX [email protected]él : 02 99 32 64 65
SUD ESTBioport25 rue du Mainetour n°238070 Saint Quentin FallavierTél : +33 (0)4 74 82 34 [email protected]: www.bioport-logistique.com
Bioport Saint-ExupéryZone Cargoport15 rue d’islandeBatiment DHLBP 38169125 Lyon Saint Exupéry AéroportTél : +33 (0)4 72 23 83 58Fax : +33 (0)4 72 23 84 73
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HumatemLa banque de matériel médical pour l’aide humanitaire65 place de la Mairie74310 Les HouchesTel: 0450546883Fax: 0450546884Site : www.humatem.orgCourriel : [email protected]
TransHuma28 impasse des Clous74500 PUBLIERtél: 06 14 90 45 25Tél: 04 50 70 87 08Site : www.transhuma.orgCourriel : [email protected]
SUDPIHC - Plateforme d’insertion par l’humanitaire et la coopération9, rue Camille Desmoulins26100 Romans sur IsèreTél : +33-4-75-02-41-01 Fax : +33-4-75-02-41-05Site : www.plateformehumanitaire.asso.frcourriel: [email protected]
BSFBiologie Sans FrontièresBSF s/c SIBL, 31 Rue Mazenod69426 Lyon Cedex 03Tél: 04 78 02 20 30Site : www.bsf.asso.frCourriel : [email protected]
REGIONAUX
AUVERGNECERAPCOOP > Centre de Ressources et d’Appui pour la coopération internationaleen Auvergne39 Avenue des Etat Unis
63000 CLERMONT-FERRANDTél: 04 73 35 20 65Site : [email protected]
ALSACEHUMANIS7 rue du Héron67300 SCHILTIGHEIMTél: 03 88 26 26 26Site : www.humanis.orgmail: [email protected]
AQUITAINERADSI - Réseau Aquitain pour le Développe-ment et la Solidarité InternationaleDomaine du Haut carré Batiment A11 351 cours de la libération 33405 Talence cedexTél: 05 40 00 34 71Site : www.radsi.orgmail: [email protected] et solidarité internationale : http://www.radsi.org/reseau-jeunesse-et-SIRéseau Sénégal Aquitaine :http://reseausenegal.radsi.orgLettre hebdomadaire :www.qdnradsi.typepad.fr
BASSE NORMANDIEHorizons Solidaires2 rue Saint Ouen14000 CAENTél: 02 31 84 39 09Courriel: [email protected] : www.horizons-solidaires.org
BRETAGNECASI1 Avenue de la marne56100 LORIENT Tél : 02 97 21 63 24Site : www.casi-bretagne.orgCourriel : [email protected]
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CentreCENTRAIDER59, bis faubourg Chartrain41100 VENDOMETél : 02 54 80 23 09Site : www.centraider.orgCourriel : [email protected]
Franche-ComtéCERCOOP Franche-ComtéArsenal - Bât. Q4, Place Saint-JacquesBP : 16163 25014 Besançon cedexTél. : 03 81 66 52 49/38Fax : 03 81 66 50 36Courriel : [email protected] : www.cercoop.org
Haute-NormandieCERASIH - Collectif et réseau des associa-tions de solidarité internationale de la région havraise40 rue de ste adresse76600 LE HAVRETél : 0686172494Courriel: [email protected]
Languedoc-RoussillonPlateforme humanitaire des P.O.78, avenue de Grd Bretagne 66000 PerpignanTél : 04 68 28 00 94Portable : 06 98 94 00 15Courriel : [email protected]
LimousinMaison des Droits de l’Homme 37 rue Frédéric Mistral87100 LIMOGES Tél: 05 55 35 81 24Site : http://www.mdh-limoges.org/Page Facebook : www.facebook.com/mdh.limogesSur Twitter : www.twitter.com/mdh_limoges
LorraineLOR SUD - Coordination Lorraine des Acteurs de la Solidarité InternationaleC/O MJC du Haut du Lièvre29 rue Guilbert de Pixerécourt54000 NANCYTél: 09 50 67 62 39Courriel: [email protected] :http://www.lorsud.org/
Midi-PyrénéesCROSI-Collectif Régional des Organisations de Solidarité InternationaleCROSI MP - Espace Associatif Anadyr108 route d’Espagne 31000 TOULOUSE FranceTél. : 05 82 95 60 76 site : www.crosi.org
Nord-Pas-de-CalaisLianes coopération - Réseau multi-ac-teurs de coopération internationale en Nord-Pas de CalaisS/c MRES - Maison régionale de l’environ-nement et des solidarités23, rue Gosselet – 59 000 LILLEMise en réseau :Lianes coopération23 rue Gosselet – 59000 LILLETél: 03 20 85 10 96Site : www.lianescooperation.org Courriel : [email protected]
Appui aux porteurs de projets :DRAPP solidarité internationaleDispositif Régional d’Appui aux Porteurs de Projets du Nord-Pas de CalaisAGIR A L’INTERNATIONALS/c Lianes coopérationMaison régionale de l’environnement et des solidarités23 rue Gosselet – 59000 Lille03.20.88.46.60Mail: [email protected] : www.drapp.fr
ORGANISMES RESSOURCES / AUTRES CONTACT
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Pays de la LoireALCIDRégion des pays de la Loire44966 NANTES Cedex 9Tél: 02.28.20.50.00Site : www.alcid.orgCourriel : [email protected]
PicardieCASI Picardie -Collectif des Associations de Solidarité Internationale1 rue du Général Leclerc60100 CREILTél. : 06 77 60 68 71Site :http://www.lemouvementassociatif-picar-die.org/pr%C3%A9setation/les-coordinations/191-le-casi-picardieCourriel : [email protected] : http://www.reseau-rural-picardie.eu/structure/casi-picardieCourriel : [email protected]
Poitou-Charentes CASI Poitou Charentes64 rue Ganbetta86 000 POITIERSTél: 05 16 39 10 34Site :www.casi-poitou-charentes.orgCourriel: [email protected]
Provence Alpes Côte d’AzurMission Humanitaire International (MHI). Hôtel de Région. 27, place Jules-Guesde 13481 Marseille Cedex 20. Tél. : 04 91 57 50 08. Fax : 04 88 10 76 25. -Projet de la région, offrant également un ré-seau Euro-méditerranéen des gestionnaires de crises liées aux risques majeurs: medacthu.regionpaca.fr“Conteneurs d’Espoir” : opération de transport humanitaire par la Fondation du Groupe CMA CGM,troisième transporteur maritime mondial.CMA CGM Marseille Siège Social4, quai d’Arenc 13235 Marseille cedex 02
France Tél: +33 (0)4 88 91 90 00 Fax: +33 (0)4 88 91 90 95Site: http://www.cma-cgm.fr/le-groupe/fonda-tion/conteneurs-espoir
Rhône-AlpesRESACOOP - Réseau Rhone-Alpes d’Appui à la Coopération19 rue d’Enghein69002 LYONTél : 04 72 77 87 67Fax : + 33 (0) 472 419 988Site : www.resacoop.orgCourriel : [email protected]
ETRANGER
GlobetruckerPl. de l’Ancienne Église 15CH-1172 Bougy-Villars, SuisseTél: +41 (0)21 534 97 07 (14:00 à 20:00 heure Europe centrale)+1 514 578 5008 (Yves Ballenegger, Canada)+41 (0)22 362 02 41 (Christine Reymermier, Suisse)Site : www.globetrucker.org Courriel : iyves (at) globetrucker.org
Succursale : Globetrucker76 rue de Brouage Gatineau, QC, Canada J9J 1J5 Tél : +41 (0)21 534 97 07
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GUIDE MONTAGE DE PROJET
AUTRES CONTACTS UTILESInitiativesSociété spécialisée dans le soutien de col-lecte de fonds10, avenue George Auric72021 Le Mans Cedex 2Tél. : 02 43 14 30 00Site : http://www.initiatives.fr
ECO PRINTSociété spécialisée dans la collecte de cartouches d’imprimante vides. Une fois les cartouches rachetées, elles sont rechargées et remises sur le marché.1880 chemin de la plus haute sine06140 VENCETél : 04.93.59.80.51. Site : http://www.cartouche-vide.fr Courriel : [email protected]
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