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Présentation de Unicancer et des CLCC.
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UNE SPÉCIFICITÉ FRANÇAISE : LA LUTTE CONTRE LE CANCER
Mastère spécialisé : Economie et gestion de la santé le CNAM 12 décembre 2013
Dr Hélène Espérou Directrice du projet médico-scientifique et de la Qualité
PLANLa cancérologie expliquée à tous
L’organisation spécifique en France
L’Institut national du cancer
Les plans « cancer »
Les CLCC et UNICANCER
Singularités
Perspectives
205 décembre 2013
La cancérologie expliquée à tous Epidémiologie
Prévention vis-à-vis des facteurs de risque
Dépistage
Diagnostic
Traitements
L’épidémiologiePapyrus Edwin Smith, 1600 avant J.C. : 8 cas de cancers du sein
Le mot cancer inventé par les prêtres d’Esculape et Hippocrate
Femmes célèbres atteintes : Attosa, fille de Cyrus, Théodora, impératrice de Byzance, Anne d’Autriche, Madame Victoire…
Cancer : 1 à 5% de la mortalité en 1900…25% en 2000
« les maladies cancéreuses deviennent aussi communes qu’elles étaient rares il y a une trentaine d’années ». Bécane, (1778)« Le cancer étant si fréquent, que la pratique en ville et celle des hôpitaux en présentent sans cesse de nombreux exemples ». F. Tellier (1806)« L’augmentation de fréquence du cancer, sa prédominance dans les villes et sa prédilection pour le sexe féminin sont-elles réelles ou apparentes » R. de BovisSemaine médicale (1902)
L’épidémiologieLes chiffres actualisés issus du site INCa
355.500 nouveaux cas estimés en 2012 53 000 K prostate49 000 K sein42 000 K colon rectum39 000 K poumon
Un homme/deux et une femme/trois seront touchés au cours de leur vie1ère cause de décès avant les maladies cardio-vasculaires (148 000 /an)2 millions de personnes ont eu un cancer
Incidence et mortalité au cours des 10 dernières années
Données INCa 2011
Taux Standardisé d’incidence de canceren 2005
7Source : HCL/InVS/INCa/Francim/Inserm. Infographie : INCa 2011
Taux Standardisé de Mortalité par cancer en 2005 e en en 2005
8Source : InVS/CépiDc-Inserm. Infographie : INCa 2011
Facteurs Types de cancer Préventionde risque
Poumon
Foie
ORL + œsophage
Colon, sein, utérus
Prévention et facteurs de risque
Facteurs Types de cancer Préventionde risque
Mélanome
Poumon
Mésothéliome, Ethmoïde, Poumon
Estomac, Foie, col utérin,oropharynx, Lymphome
Prévention et facteurs de risque
Facteursde risque
% de cancers Types de cancer
50 % > 65 ans H : poumon, prostate, colon
25 % > 75 ans F : Sein, colon
Hérédité 10 % sein, ovaire, colon Consultation d’onco génétique
Sein
Autres facteurs de risque
Exposition aux estrogènes
Dépistage
Dépistage organiséDO K sein F 50-74 ansDO CCR Fet H 50-74 ANSExpérience DO Cancer du col de l’utérus
Dépistage individuelTaux cumulé DO + DI K sein 65%K Prostate
Diagnostic précoceCancer cavité buccaleMélanome
12
Diagnostic
Diagnostic clinique Galien (129-210) distingue : les tumeurs suivant la nature : l’utérus au moment
de la grossesse, les seins lors de la puberté, les tumeurs dépassant lanature, les cals osseux, les tumeurs contre la nature dites alors tumeurshumorales.
Ambroise Paré (XVIème) : le cancer est une tumeur faite de « mélancholie »
Bichat (1799), : décrit 21 tissus établissant une corrélation entre leursstructures, leur rôle et les maladies qui leur sont propres..
Laënnec (1781-1826) individualise les tumeurs homologues (cartilagineuse,adipeuse, fibreuses) provenant de tissus normaux, et les tumeurshétérologues les cancers, mélanoses et encéphaloïdes,
13
Invention aux Pays Bas Hans et ZachariaJansen en 1590.Mise au point par Selligue et Chevalier(début XIXème) d’un microscope« achromatique » études les tissusvégétaux et animaux.François Raspail (1794-1878) et HippolyteRoyer-Collard (1763-1845 les 1er àétudier les tissus cancéreuxPrédominance de l’école allemande(industrie optique, mécanique, chimique)Virchow (1821-1902)Réticences françaises : les chirurgiensrefusent « de se soumettre à la dictaturedu microscope »Un Français, le dermatologue ErnestBesnier (1831-1909),inventa la pratique etle nom de la "Biopsie" prélèvement réaliséchez le vivant par opposition à la"Nécropsie".
Le microscope
La découverte des rayons X
La mammographie Les 1°radiographies du sein réalisées sur des pièces opératoires Salomon (1913). Leborgne (1949), Charles Gros en France (années 1950-1960) améliorent la technique. Jacob Gershon-Cohen radiologue américain l’un des initiateurs du dépistagepar mammographie qui montra que l’on pouvait détecter des cancers impalpables. Le nombre de mammographes en France passe de 308 en 1980 à 2369 en 2010 (75% technologie numérique)
La place de l’imagerie (dans le diagnostic et le suivi)EchographieTDM (TEP)IRM (TEP)
Les traitements locauxLa chirurgie
Envisagée et réalisée au moins depuis le V° siècle av JC (Hérodote)Saint-Simon : "Mme Bouchut, …cachait un cancer depuis longtemps dont une seule femme de chambre avait la confidence. Avec le même secret, elle mit de l’ordre à ses affaires, soupa en compagnie, se fit abattre le sein le lendemain de grand matin et ne le laissa apprendre à sa famille ni à personne que quelques heures après l’opération ; elle guérit parfaitement. ». Houpeville 1693 : « la nature de la mamelle permet la guérison sans trop de douleurs comme le prouve le fait que les Amazones subissaient une mammectomie droite. »
Les traitements locauxLa chirurgie
Anesthésie 1846, Asepsie 1867
L’intervention de Halsted
Escalade puis désescalade : Patey et Dyson (1948) : mastectomie radicale modifiée préservant le grand pectoral.
Tt conservateurs: chirurgie + radiothérapie (Baclesse, Crile, Fisher, Sarrasin, Veronesi)
Technique du ganglion sentinelle
Reconstruction mammaire immédiate ou secondaire17
Taux de chirurgie ambulatoire sénologique2011-2012
0% 0% 1%4%
13%
19% 20%22% 22%
28%30% 32%
34%36%
39%41%
49%52%
56%
‐10%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
Taux chirurgie ambulatoire 2011 Taux chirurgie ambulatoire 2012
Taux moyen CLCC2010 : 14%2011 : 19%2012 : 28%
Les traitements locauxLa radiothérapie
1895 Röntgen découverte des rayons X. Modifications cutanées constatées rapidement. 1896Victor Deipeignes le1° à traiter un cancer (estomac) par radiothérapie.Rivière, Gocht, Grubbe l’utilisent pour le cancer du sein. 1901 Utilisation du radium (rayons γ) Enthousiasme de courte durée : récidives et effets indésirables, mais naissance de la pluridisciplinarité 1900 à 1930 : mise au point empiriques des techniques en particulier à la Fondation Curie de Claudius Regaud, 1930-1950 L’énergie des rayons X de l’ordre d’une centaine de keV au début du XXème siècle passe à 200 KV (années 1930). 1950 Cobalt (Mitchell, Cambridge; Grimmett, Houston) Fin des années 1960 Remplacement Co par les accélérateurs linéaires 1990-2013 : Sophistication des techniques pour préservation des tissus sains 3D, Tomographie, RCMI…Demain : Hadronthérapie : protons et ions Carbone
Les traitements systémiques médicamenteux
La chimiothérapie 1945 Dérivés des moutardes azotées1966Tamoxifène inhibiteurs des aromatases1957 : 5 FU et Cyclophosphamide1965 : Cisplatine,Paraplatine,Oxaliplatine1973 : Doxorubicine / Epirubicine (1982), Doxorubicine liposom1994 Vinorelbine1995 Irinotécan1996 Taxanes1997 Gemcitabine
Association de molécules : « protocoles »
L’hormonothérapie pour le cancer du sein ou de la prostate
L’immunothérapie pour certains cancers dont hémopathies
Les thérapies ciblées ou stratifiées20
Chimiothérapie pour le cancer du colon-rectum métastasé
Évolution des Médianes de Survie
0
6
12
18
24
BSC 5FU seul
FU-FOL Mayo
Formes orales
LV5FU2 LV5FU2 + L-OHP
LV5FU2 + CPT11
FOLFIRI puis FOL-FOX
5 mois
6 mois
12 mois 12 mois14 mois
16 mois16 mois
21 mois
> 24 moisDemain…
Thérapies ciblées
La cancérogenèse
L’organisation spécifique : une volonté politique
Deux et bientôt trois plans cancerUne agence scientifique dédiée Une organisation spécifique de l’offre de soins Une relative protection liée à ces plans de santé publiqueUn financement dédié de la recherche
Un encadrement réglementaire de l’activité de soins
Autorisations de traitement du cancer délivrées par les ARS
23
L’Institut national du cancer (INCa)Agence sanitaire et scientifique de l’État chargée de coordonner les actions de lutte contre le cancer.Créé par la loi de santé publique du 9 août 2004, il est placé sous la tutelle conjointe du ministère en charge de la santé et de la recherche.Constitué sous la forme d’un groupement d’intérêt public (GIP), dont sont membres :
l’État : ministères de la santé et de la recherche les associations du champ de la cancérologie : Ligue nationale contre le cancer et
Fondation ARC les régimes d’assurance maladie : Caisse nationale d’assurance maladie des
travailleurs salariés (Cnamts), Mutualité sociale agricole (MSA), Régime social des indépendants (RSI)
les organismes de recherche : Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)
les fédérations hospitalières : Fédération hospitalière de France (FHF), Fédération des cliniques et hôpitaux privés de France (FHP), Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (FEHAP) et Unicancer.
Objectifs et domaines d’interventionDes objectifs partagés par les membres du GIP : diminuer la survenue des cancers évitables réduire la mortalité par cancer améliorer la qualité de vie des personnes atteintes pendant et
après la maladie réduire les inégalités de santé liées aux cancers.Des domaines d’intervention couvrant l’ensemble des champs de la lutte contre les cancers : la prévention le dépistage et le diagnostic précoce la qualité et l’organisation des soins la recherche.
Principales missions
Coordonner les actions de lutte contre le cancer. Initier et soutenir l’innovation médicale, technologique et
organisationnelle (appels à projets). Structurer l’organisation des dépistages, des soins et de la recherche. Produire des expertises (recommandations nationales, référentiels,
rapports et avis). Analyser et évaluer des données dans tous les domaines de la
cancérologie. Favoriser l’appropriation des connaissances et des bonnes
pratiques par les différents publics. Contribuer à la mise en œuvre et assurer le suivi du Plan cancer.
Cancer Control plans: outcomes and challenges
case study from FranceProf. Agnès Buzyn
Chairwoman & CEO of the French National Cancer Institute
EPAAC Ljubljana 26/11/2013
HOW CAN WE AMELIORATE CANCER RESEARCH AND TREATMENT ?
Cancer plan 2003-2007 Its means• 70 measures• 7 strategic areas of intervention, one of them being the
settting up of the French National Cancer Institute (INCa)
Its evaluation
• The report by the Court of Auditors in June 2008: the plan was a significant driving force for healthprofessionals and volunteers…
• The report by the French Public Health Council (HCSP) in February 2009: in four years, the plan made it possible to take many beneficial measures to fight cancer
CANCER PLAN 2009-2013 Presidential Plan presented in November 2009
Continuing the previous plan 2003-2007 and including new orientations
Including 5 directions : Research, observation, prevention and early diagnostic, quality of care, life during and after cancer
30 mesures, and 119 actions In accordance with other health plans (health- environnement,
palliative care, health- occupation, chronic diseases…) A budget of 1,95 billion € over 5 years, including 730 M€ of
new expenses
The french National Cancer Institute (INCa) is responsible for: Following up the implementation of the actions set out in the plan ; Identifying the difficulties encountered in implementing the actions.
Five major axes to: 1. Provide an accelerated transfer of research outcomes to all the patients
2. Have a better knowledge of cancers in France
3. Prevent cancers to reduce incidence and severity
4. Offer to every patient a personalised and efficient care during the disease
5. Increase the quality of life during and after the disease
3 cross-cutting themes
Take more effective account of health inequalities Encourage analysis and taking account of individual and environmental
factors Strengthen the role of the referring doctor
CANCER PLAN 2009-2013OBJECTIVES
Research
Increase of patients inclusion into clinical trials of more than70% from 2008 (37.390 patients in 2012)
Identification and funding of 8 comprehensive cancer centres
5 ongoing programmes of genomics (liver, breast, prostate, Ewing sarcoma, retinoblastoma) - ICGC
> Target 50%
Target 2013 : 5 SIRIC
Target 2013 : done
Access to targetted therapies. Doubling the number of patients benefiting of predicitve tests (60,000 patients in 2012)
Ongoing
MAIN ADVANCES IN 2013
Secured access to novel therapies
9 clinical-biological databases
Done
Done
Observation
Cancer registries have reduced from 4 to 3 years the delay for publication of cancer incidence
Annual report « La situation du cancer en France » and website dataset about cancer, Portail des données du cancer
Mandatory declaration of mesothelioma cases: law, jan. 2012
Done
Recurrent evaluation of patients quality of life two years afterdiagnosis
Ongoing
Done
Done
MAIN ADVANCES IN 2013
Prevention – Early diagnosis
Tobacco control and alcohol consomption : image advertisements, quitting help and funding, forbidding sell to minors
Changing to immunological tests for colorectal early diagnostic
Campaign « Octobre rose » and « Mars bleu » for earlydiagnosis of cancers
Done
UV cabins control and reglementation
Tobacco control inefficient (reinforcement of inequities)
Done
Done
Ongoing
Main advances in 2013
Health care
Organisation of care for rare cancers, geriatry ; oncogenetics
Authorisation to practice surgery, chemotherapy and radiation therapy according to activity
Experimentation of personalised follow up of patients duringand after cancer
Ongoing
Radiotherapy : quality control for equipments and personals Done
Done
Reduced numbers of specialised oncologists during the last 3 years
Done
MAIN ADVANCES IN 2013
Patient centred approach Personalised therapeutic project (PPS) : mandatory for each patient Organized paths for specific cares or populations :
Rare tumours networks Oncogeriatric centres/ Oncopeadiatric centres/ Young adults and
adolescent centres Oncogenetic consultations
Tumour centred approach Molecular diagnosis of tumours Next Generation Sequencing
Personalized medicine
ONE EXAMPLE OF SUCCESS:THE STRATEGY FOR PERSONALIZED CARE
SPECIFIC ORGANISATIONS: 3 KEY SUCCESS FACTORS
1. An integrated approach - Ex: rare cancers specific organisation Healthcare (experts /local cancer teams)
Research promotion (partnership with researchorganisations)
Training of health care providers (universityeducation/continuous training)
Information to patients and their relatives(patients organisations – communication)
Observation through databases
SPECIFIC ORGANISATIONS: 3 KEY SUCCESS FACTORS
2. Equity of care and best possible chance –ex: To offer each older cancer patient appropriate care Nationwide roll-out of oncogeriatrics coordination
units (university hospitals – coordination with an oncologist and a geriatrician in pair), one per region
Involvement of all healthcare institutions authorized to treat cancer patients, including private practice
Geriatric prescreening test, comprehensive geriatric assessment if necessary, geriatric support, optimal individualized cancer treatment
Close collaboration with the regional health agencies to implement this organisation
SPECIFIC ORGANISATIONS: 3 KEY SUCCESS FACTORS
3. Institutional steering (agency or healthcare system) Main tasks well described
Regular monitoring and assessment in close contact with the actors (auto-evaluation)
Annual funding in adequation with the requests and the activity reported
SPECIFIC ORGANISATIONS: 3 MAJOR BRAKES
1. Lack of universal criteria to define an expert, a leader
2. Lack of adherence of some of the professionals: attention to ego, additional work…
3. Dedicated funding used to other targets.
Patient centred approach Personalised therapeutic project (PPS) : mandatory for each patient Organized paths for specific cares or populations :
Rare tumours networks Oncogeriatric centres/ Oncopeadiatric centres/ Young adults and
adolescent centres Oncogenetic consultations
Tumour centred approach Molecular diagnosis of tumours Next Generation Sequencing
Personalized medicine
ONE EXAMPLE OF SUCCESS:THE STRATEGY FOR PERSONALIZED CARE
Towards molecular subsets of cancers
Molecular genetics deciphers severe frequent cancers into specific rare cancers
Molecular alterations shared in several cancers
Some drugs are efficient for the treatment of several « rare cancers »- Imatinib for LMC (BCR-ABL translocation) and GIST (KIT mutations)- Trastuzumab for HER2 overexpressing breast and gastric cancer
The shift of paradigm for cancer treatment
Molecular subsets of non small cell lung adenocarcinoma(Pao W et al, 2012)
Why identification of biomarkers so important ? improve knowledge on oncogenic pathways diagnosis prognosis : improve risk stratification to guide treatment strategies development of targeted therapies
NATIONAL COMMITMENT TO NATIONWIDE PROVISION OF MOLECULAR TESTS
ENSURING EQUITY OF ACCESS TO INNOVATION: FRANCE ORGANISATION OF MOLECULAR CENTRES FOR PERSONALIZED MEDICINE
The programme is operated by the INCa/Ministry of Health since 2006
28 regional centres
Partnerships betweenseveral laboratorieslocated in Universityhospitals and cancer centres
Regional organization
Cooperation betweenpathologists and biologists
Objectives
Perform molecular testing for all patients;
Whatever the healthcare institution status (public hospitals, private hospitals…);
Perform high quality tests;
Leukemia, solid tumours
Provides nationwide molecular diagnostic tests
BENEFITS TO ALL PATIENTS
Molecular tests are performed :
For all patients
free of charge for patients & hospitals
With compensation of local pathologists for sample shipments
Ensure that all patients effectivelybenefit from molecular testing
RAPID ACCESS TO INNOVATION
Mid 2008 : EMA approvals for panitumumab and cetuximab for patients with wild type KRAS tumours
INCa started to allocate €2.5M to the 28 centres at the end of 2008
June 2009 : gefitinib approvals by EMA for patients with activating mutations of EGFR in their tumors
=> INCa started to allocate €1.7M to the 28 centres at the end of 2009
Offer each patient in France an equal access to molecular tests as soon as a therapy is available
SPARING COST FOR THE HEALTH INSURANCE
EGFR testing for lung cancer patients
1 724 patients +15 000 patients ‐
Cost of gefitinib treatment
(gefinitib treatment: 38 weeks DFS; Mok 2009)
(gefinitib treatment: 8 weeks DFS; Mok 2009)
€ 35M€ 69M
Spared cost of gefitinib treatment
€ 1.7M
Example of gefitinib treatment in lung cancer
FUNDING MECHANISMS
Offer the best treatment to patients considering the cost – effectiveness ratio Seed fundings from INCa for the test set-up Performance and cost evaluation Recurrent annual funding from the French Ministry of Health
This programme benefits also from INCa/private partnerships
ENSURE THE BEST QUALITY FOR MOLECULAR TESTS
Implementation of a quality assurance programme
• Elaboration of guidelines for:- the detection of mutations in solid tumors;- the organization of molecular testing;- reports of molecular tests
• Implementation of a national External Quality Assessment for the 28 centres :
– 2011 : BCR-ABL quantification, KRAS and EGFR mutation screening ;
– 2012: BRAF mutation screening
Assurance quality optimization
Guide the molecular genetics centres to becoming accredited to ISO 15189 standard as soon as possible
AN INCREASING NUMBER OF ACTIONABLE MOLECULAR ALTERATIONS
Implementation of targeted NGS for diagnostics in the 28 molecular genetics centres
Ongoing call for proposals for the investigation of a panel of genes
- Implementation of NGS in laboratories- Support for bioinformatics reference teams- Estimation of the economic impact of NGS
–=> Objective : 60,000 patients will benefit from the targeted NGS analysis of their tumour by the end of 2015.
LEVERAGING THE NATIONWIDE SCREENING INITIATIVE
Increase patient access to innovative drugs Promote the development of new targeted therapies
guide patients with specific molecular alterations towards clinical trials; strengthen collaboration between molecular centres and accredited early phases clinical
trials centers (CLIP²).
CONCLUSIONS AND PERSPECTIVES OF THIS INNOVATIVE PROGRAMME
The French molecular screening initiative:
has been operating for 5 years;
offers:
equal access to molecular testing for all patients in France; fast implementation of molecular tests for new tumor biomarkers;
shows that molecular stratification can be successfully integrated into the healthcare system;
is an opportunity to improve patient accrual onto clinical trials;
is propelling current research into targeted therapies through the synergy promoted between the 28 molecular genetics centres and the CLIP².
A THIRD CANCER PLAN
December 4, 2012: during INCa’s annual meeting, French President François HOLLANDE, announced a 3rd Cancer Plan, to start in 2014
Haematologist Prof J-P. Vernant, commissioned to make recommendations, along with Ministries and stakeholders
Context in 2014: announce of a national strategy for health and an health programmatic law Amongst diseases, cancer is one of the priorities Health trajectory is one of the main issues
3RD CANCER PLAN: 5 PRIORITIESPresident Hollande axis:
Prevention: to strengthen primary and secondary prevention; Research: to develop a better understanding of the disease;
to develop personalised medicine ; to coordinate research and care facilities;
Cancer care : to reorganise care facilities; to involve further the GP: increase interactions between hospital and GPs;
Training: to favour bridges between medical specialties; GPs training to include specific cancer patient context; to train ‘clinician nurses’;
Life during and after the disease: to favour occupational continuity during disease; possibility to take out loans or insurance; to provide children with cancer access to their school curriculum during disease; to change the way cancer patient is considered by society.
PROFESSOR VERNANT REPORT
3 strategic objectives:To reduce cancer-related inequalities, through a decrease of cancer-related early-death;To adapt the healthcare system to changes linked to progresses in cancer care and a better involvement of patients; To simplify the organisational structure for better efficiency
Proposed actions based on:5 themes: Prevention and screening; research; occupational roles, oncology training and practices, care pathways, life during and after disease
5 cross-cutting focuses: GP role, changes in patients’ involvement, information systems, organisation, economic issues linked to cancer
123 objectives/424 recommendations
WORKING METHODESA support group and 5 thematic experts groups: Hearing of qualified persons, NGOs and institutional representatives Current situations of cancer plans 1 and 2 Analysis of stakeholders, and online contributions
Prof Vernant handled his recommendations report on August 30, 2013to the ministry of Health and the ministry of Research
Actually, groups of experts (ministries, stake holders, INCa) are workingtogether to build the next cancer plan, based on Pr Vernantrecommendations.
The plan will be presented by the French President Hollande February4th 2014 at INCa’s next annual meeting.
UNICANCER « LE GROUPE HOSPITALIER
EXCLUSIVEMENT DÉDIÉ A LA LUTTE CONTRE LE CANCER »
57
UNICANCER c’est…Le seul groupe hospitalier exclusivement dédié à :
la prise en chargela recherche l’enseignement
…en cancérologie
Créé en 2011, par :l’ensemble des Centres de lutte contre le cancer (CLCC)
Établissements de santé privés à but non lucratif, avec une mission de service publicStatut d’ESPIC : établissements de santé privé d’intérêt collectif
et leur fédération - la Fédération française des Centres de lutte contre le cancer (Fédération UNICANCER)
57
58
L’organisation d’UNICANCER
UNICANCER est piloté par la Fédération
59
La Fédération française des Centres de lutte contre le cancer (Fédération UNICANCER)
Créée en 1964Regroupe tous les Centres de lutte contre le cancer
(CLCC)4e Fédération hospitalière représentative en FranceReprésentation des CLCC auprès des tutellesGestion de la convention collective des CLCCPilote du Groupe UNICANCER
Les membres d’UNICANCER : 18 CLCC
Octobre 2012 60
Grand OuestAngers – Nantes
Institut de Cancérologie de l’Ouest (ICO) : • ICO Paul Papin (Angers) • ICO René Gauducheau (Nantes)
RennesCentre Eugène Marquis
Grand Sud-Ouest Bordeaux
Institut BergoniéMontpellier
Centre Val d’Aurelle Paul LamarqueToulouse
Institut Claudius Regaud
Île-de-FranceParis – St-Cloud
Ensemble hospitalier de l’Institut Curie• Hôpital Paris – Orsay • Hôpital René Huguenin (St-Cloud)
VillejuifInstitut Gustave Roussy
Nord-OuestCaen
Centre François BaclesseLille
Centre Oscar LambretRouen
Centre Henri Becquerel
Nord-EstDijon
Centre Georges-François LeclercNancy
Centre Alexis VautrinReims
Institut Jean GodinotStrasbourg
Centre Paul Strauss
PACAMarseille
Institut Paoli-CalmettesNice
Centre Antoine Lacassagne
LARA (Lyon, Auvergne, Rhône-Alpes) Clermont-Ferrand
Centre Jean PerrinLyon
Centre Léon Bérard
Et aussi leur Fédération :
61
UNICANCER en chiffres18 Centres de lutte contre le cancer sur 20 sites géographiques repartis dans toute la France16 000 salariés Plus de 250 essais cliniques en activité15 % des patients inclus dans un essai cliniquePlus de 100.000 patients hospitalisés par anLa prise en charge de 10 % des personnes atteintes d’un cancer en France
62
Les objectifs d’UNICANCERImpulser la recherche en cancérologie Développer l’innovation au service du patientValoriser le modèle des Centres de lutte contre le cancerGarantir une même qualité de prise en charge dans tous les établissements du GroupeMutualiser les ressources et les compétences dans des domaines tels que la recherche, le projet médico-scientifique, la gestion, la démarche qualité, les ressources humaines, les systèmes d’information, les achats …Créer des synergies avec les autres acteurs de la santé
63
La recherche au sein d’UNICANCER : La recherche, l’une des 3 missions des CLCC
La recherche fondamentale, translationnelle et en sciences humaines et sociales :
Via notamment plus de 70 partenariats avec les équipes labellisées EPST (Inserm, universités…)
La recherche clinique : Plus de 250 essais cliniques promus par des CLCC en cours15% des patients des CLCC inclus dans un essai clinique
Gestion données
CRB ‐ Lyon
Aff. Re
g –PV
EORT
C
Sarcome – Intersarc(label. INCa)
Group
es
Tumeu
rs
Gastro‐intestinal ‐ UCGI
ORL
Génito‐urinaire ‐ GETUG
GEP ‐ GRT
Sujet âgé ‐ GERICO
Soins de Support ‐ SHS
Vie Réelle/Médico‐économie
Data center ‐Montpellier
Impulser la recherche en cancérologie Les domaines d’activité de R&D UNICANCER
Group
es
Tran
sversaux
Médecine PersonnaliséeSein – UCBG (label. INCa)
Impulser la recherche en cancérologie La recherche intégrée
65
7 Sites de recherche intégré en cancérologie (SIRIC) sur 8 (S)2 Pôles de recherche hospitalo-universitaire en cancérologie (PRHUC) sur 2 (P)
P
P
S
S
S
S
SS
S
Notre participation à la recherche
66
11 Centres cliniques de phase précoce (CLIP²) sur 16 (C)18 Plateformes de biologie moléculaire sur 28 (B)
CB
C
C
C
C
C
CC
C
C
C
B
B
B
B
B
BB
BB
B
B
B
BB
BB
B
67
Développer l’innovation au service des patientsL’innovation dans la prise en charge du patient, mais aussi organisationnelle, est au cœur du modèle des CLCC. Quelques exemples :
Prise en charge du patient , deux initiatives issues des CLCC : les Réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) - les consultations d’annonce, généralisées ensuite par les Plans cancerCulture du patient partenaire : comité des patients en recherche clinique en cancérologie (1998, avec la Ligue contre le cancer) -Espaces rencontre information (2001, avec la Ligue contre le cancer) - Observatoire des attentes des patients (2011)Recherche : 11 centres d’essais précoces labellisés INCa sur 16 en France - 15 % de taux d’inclusion de patients dans les essais cliniques (dépassant objectif de 10 % fixé par Plan cancer 2) Benchmarking : pionniers dans cette démarche appliquée à la santé dans les années 90Qualité : département Standards Options Recommandations (1993) – CLCC pilotes dans l’expérimentation des indicateurs nationaux de qualité depuis leur origine dans les années 2000.
Développer l’innovation au service du patient Une expertise reconnue des pouvoirs publics
68
69
Valoriser le modèle des Centres de lutte contre le cancer : la Charte UNICANCER : formalisation du modèle de prise en charge des CLCC en 10 points
Sein 30%
VADS et Thyroide 10%
Gynécologie 8%Tube digestif
7%
Broncho-pulmonaire
6%
Hématologie 6%
Génital M 5%
Os et tissus mous 3%
SNC 3%
Peau 2%
Foie et Pancréas 2%Urinaire 2%
Autres 16%(autres localisations, cancers métastatiques, primitifs non
précisés)
Une activité centrée sur le cancer du sein
70
% de file active hospitalisés pour cancerpatients ayant un diagnostic principal ou un diagnostic relié de cancer, base PMSI 2011(code CIM 10 : C, D0, D37 à D48)
La prise en charge actuelle en cancérologie dans les CLCC
71
Répartition de l’activité par type d’hospitalisationen valorisation 2012 pour les 18 CLCC
Hospitalisation en
Médecine21%
Hospitalisation en Chirurgie
20%Séances radiothérap
ie20%
Actes externes13%
Séances de Chimiothér
apie11%
Hospit Chimiothér
apie 7%
Soins Palliatifs
3%
Autres4%Le CA des CLCC se décompose en :
1/5 de chirurgie1/5 de radiothérapie1/5 de chimiothérapie1/5 de médecine (bilans, évènements intercurrents de la maladie, complications)
1/5 de divers (soins palliatifs…)
Diagnostic Chirurgie Radiothérapie Chimiothérapie Evènements intercurrents
Soins de support
72
Garantir une même qualité de prise en charge dans tous les établissements du Groupe
Le Projet médico-scientifique (PMS) UNICANCER : Lancé en 2009Socle commun du GroupeConçu à partir des actions innovantes et/ou éprouvées des Centres de lutte contre le cancer14 axes stratégiques
partagés par tous les Centres dans les domaines de la prise en charge,de la recherche et de l’enseignement, les trois missions des Centres
Un projet évolutif grâce aux retours d’expérience et à une analyse de tous les Centres
72
Accompagner l’accréditation des laboratoires Proposition d’outils : espace collaboratif extranetMise en commun : Documents qualité répondant aux exigences du Cofrac, Catalogue commun des examens spécifiques BioPathologie (expertise), Audits internes croisés (liste de mise à disposition d’auditeurs potentiels)
Valoriser la spécificité des Centres :vers le Réseau d’ExcellenceRecomposition et rapprochementde l’activité cancer de biologieet de pathologie en départements de biopathologiePositionnement sur l’expertise, le recours et la référence
Le réseau d’excellence BioPathologie
7305 décembre 2013
Initiative innovante du Groupe UNICANCERAttentes prises en compte de façon prospectiveDes études qualitatives pour une prise de parole directe
Consultation sous forme de débats en ligne, suivant les principesde la méthodologie délibérative, autour du thème de prise en charge hospitalière du cancer. (263 participants dont 150 patients des Centres) [réalisation de l’étude= 23 janvier-14 février 2012 ]
focus group de patientes des Centres prises en charge pour cancer du sein [réalisation de l’étude = mars 2012]
74
L’Observatoire des attentes des patients
Adapter l’offre de soins des centres : La journée Initiatives des Centres 13/02/13
75
La journée Initiatives des Centres 13/02/13Les centres présentent 14 démarches qui répondent aux attentes des patients
Échanges sur les points positifs et les difficultés rencontréesSix thèmes
Dignité de la personneInformation du patientAnnonce et prise en compte des prochesAccès aux soins de supportCoordination des soinsAide à la réinsertion professionnelle
Positionnement des centres sur les réalisations existantes et souhaitées
76
Initiatives retenues à la généralisation Activité physique adaptée per et post cancer Centre Jean Perrin Clermont Ferrand
Groupe de paroles à destination des enfants et des proches ICL Nancy
Maîtrise de l’organisation des sorties et des venues non programmées COL LilleDignité de la personne (formation jeux de rôle, charte des personnels et signalétique)CHB Rouen et ICO AngersChaine TV interne Centre Paul Strauss Strasbourg
Arrivée du patient debout au bloc opératoire IPC Marseille et CLB Lyon
77
Modalités de généralisation Recensement des centres ayant un projet similaire, des centres engagés dans une démarche similaire, intéressés par un projet similaire ou pas intéressés1. Recueil des modalités de mise en œuvre par le Centre
initiateur (une fiche projet par action retenue) 2. Variantes par les centres ayant mis en œuvre une
action similaire (une fiche projet par action retenue) 3. Diffusion aux centres volontaires pour mise en œuvre
locale
78
79
Mutualiser les ressources et les compétences dans des domaines tels que la recherche, le
projet médico-scientifique, la gestion, la démarche qualité, les ressources humaines, les
systèmes d’information, les achats …
Exemple de la direction Stratégie et gestion hospitalière
Exemple de UNICANCER Achats
Les missions de la direction SGH
Eclairer les décisions stratégiques du groupe UNICANCER et contribuer au développement des bonnes pratiques de gestion dans les CLCC.
Réaliser des audits organisationnels,Concevoir et analyser des indicateurs médico-économiques dans l’objectif de comparaison constructive (benchmarking) entre établissements.
Elaborer les positions UNICANCER et défendre les CLCC auprès des tutelles sur les problématiques de tarification des soins et de financement des mission d’intérêt général.
80
Les principaux domaines d’activitésVeille juridique (évolution du modèle de financement)Défense du financement des Centres au niveau des instances (tarifs, MIGAC dont MERRI)Conception et analyse d’indicateurs médico-économiques dans l’objectif de comparaison constructive (benchmarking)Réalisation d’enquêtes et audits organisationnelsProduction d’informations médico-économiques sur le groupe des CLCCPositionnement des centres dans leur territoire de santé et sur l’offre de soins
81
Nos principales réalisationset principaux projets en cours
Rapports Benchmarking et Bilans et perspectivesAudit des blocs opératoiresAudit des Unités de reconstruction des chimiothérapiesAnalyse du modèle économique des centres
évaluation du résultats structurelsimpacts des évolutions de la prise en charge en cancérologie
Analyse du marché de la cancérologieRecensement des activités innovantes, de recours ou de référenceEtude d’opportunité de mutualisation sur l’empruntTrophée Initiative de la performance économique…
82
UNICANCER Achats
Les objectifs majeurs
Être force de propositions et définir les orientations stratégiquesRationaliser les achats des adhérents par le lancement de consultationsmutualiséesBénéficier des économies d’échelle et des gains de productivitéÊtre support sur les procédures règlementaires de passation desmarchés et outilsHiérarchiser les actions à mener en fonction de :Assurer un suivi des divers marchés par la gestion du panel fournisseur
83
Gains sur achats sur marchés 2013
MARCHES NOTIFIES EN 2012 OU DEBUT 2013 GAINS ANNUELS
MEDICAMENTS EN CONCURRENCE 7 984 000 MEDICAMENTS HORS CONCURRENCE 2 668 000 DMS (Implants/Chambres/Piccs) 182 000 STERILISATION 68 000 FLUIDES ET GAZ MEDICAUX 1 203 000 TOTAL ACTIVITES ET PRODUITS MEDICAUX 12 105 000 INFORMATIQUE (Serveurs/Stockage/Archivage) 666 000 TELEPHONIE 322 000 INTERIM MEDICAL 74 400 FOURNITURES DE BUREAU 57 000 TOTAL FOURNITURES ET ACTIVITES LOGISTIQUES 1 119 400
TOTAL GAIN SUR MARCHES 2013 13 224 400
Créer des synergies avec les autres acteurs de la santé*
Octobre 2012 85
Plus de 70 coopérations déclarées entre les CLCC et d’autres établissements de santé en 2012
32% partage équipement lourd avec CHU ou privé lucratif (IRM, Petscan, scanner…) 20% activités de soins (pédiatrie, ORL, anesthésie, partage bloc opératoire…) Autres coopérations : logistique hôtelières (blanchisserie, cuisine…), logistiques médicales et pharmaceutiques (stérilisation, biopathologie…), projets de recherche, RCP, consultations…
Partenaires : CHU partenaire privilégié (46%) Partenariat privé lucratif rare (13%) , presque exclusivement équipements lourds
Construction juridique : Convention entre établissements (45%)GCS (28%)
(*source enquête UNICANCER 2012)
COMMENT SOIGNERA -T-ON LES PATIENTS ATTEINTS DE CANCER EN
2020 : UNE ÉTUDE PROSPECTIVE D’UNICANCER SUR LA PRISE EN
CHARGE DES PATIENTS
Objectifs de l’étude
Identifier, qualifier et quantifier les innovations les plus structurantes en cancérologiePermettre aux Centres de lutte contre le cancer d’anticiper, de garder leur longueur d’avancePartager avec l’ensemble des acteurs de la cancérologie des prévisions chiffrées pour s’adapter aux évolutions nécessairesDémontrer aux pouvoirs publics l’urgence d’agir pour faire évoluer le financement de la santé :
Bénéfices patientsEconomies Assurance maladie
87
Le projet a été mené sur 2 mois en trois phases
88
Identification des modes de prises en charges
•Entretien auprès de 40 experts
• Experts des CLCC (chirurgiens, anapath, radiologues interventionnels, radiothérapeutes, oncologues, pharmaciens…)
• Experts des CHU et du privé
•Représentants de laboratoires
• Experts internationaux
Construction d’un modèle d’impacts
• Evaluation des impacts capacitaires sur 18 CLCC
•Modélisation d’un scénario hors mutations thérapeutiques
• Impact des évolutions thérapeutiques sur les volumes d’activité
• Impacts sur le nombre de lits, de personnel médical, d’équipement
Analyse des impacts financiers
• Analyse des impacts financiers sur 1 CLCC pilote
En cours
Quelles ruptures ?Pour quelles tumeurs ?
Six tendances
Radiologie interventionnelle
La radiothérapie hypofractionnée
Chirurgie ambulatoire
Les traitements médicamenteux
Soins de support
Caractérisation des tumeurs
Conséquences : capacité, métiers, finance
TENDANCE 1 : Hausse chirurgie ambulatoireAujourd’hui …
La chirurgie ambulatoire permet la sortie du patient le jour même de son admission Chirurgie ambulatoire en cancérologie déjà pratiquée pour certains organes :
12 % cancers du sein (17% Centres de lutte contre le cancer)3% cancers de l’ovaire (3,5 % Centres de lutte contre le cancer)1% cancers de la thyroïde (1,2% Centres de lutte contre le cancer)
Très encouragée par les pouvoirs publics Bénéfices patients (sécurité, confort…) Economies Assurance maladie (gain efficience, réduction coûts…)
26/11/2013 90
TENDANCE 1 : Hausse chirurgie ambulatoireEn 2020…
Sein 50%
Ovaire, thyroïde 15%
Réduction durée moyenne séjours hospitalisation classique restante 20%
Intégrant une croissance du nombre de patients traités de 8-9%
Dans les Centres de lutte contre le cancer :
+ 135 % séjours de chirurgie ambulatoire
+ 40 % places de chirurgie
‐20% des lits de chirurgie
TENDANCE 1 : Hausse chirurgie ambulatoireLes organisations à faire évoluer d’ici 2020Augmentation des séjours
Meilleur financement notamment des gestes multiplesAugmentation des places de chirurgie
Unités dédiées de chirurgie ambulatoireDiminution des lits d’hospitalisation classique
Remplacement d’activité : poly-pathologies, soins de support, prise en charge de la douleur ..
Evolution des missions des personnels para-médicauxAppels téléphoniques pré et post interventionCoordination avec les professionnels de ville
TENDANCE 2 : Réduire le nombre de séances de radiothérapieAujourd’hui…
+ 160 000 patients traités par an45% dans des structures privées25% dans les Centres de lutte contre le cancer25% dans les ES publics5% dans les ESPIC
Radiothérapie « hypofractionnée » : Intensifier la dose délivrée lors de chaque séance afin de réduire le nombre de séances
93
(Source chiffres INCa)
Dans les Centres de lutte contre le cancer :
• Nombre de séances stable
• + 9 % de temps d’accélérateur
L’hypofractionnement• 50 % traitements cancer du
poumon (30 à 5 séances)• 45 % des traitements du
sein (30 à 20 séances)• 35 % des traitements de la
prostate (38 à 10 séances)• 20 % des traitements du
cerveau (30 à 10 séances)
L’allongement de la durée des séances
TENDANCE 2 : Réduire le nombre de séances de radiothérapieEn 2020…
Intégrant une croissance du nombre de patients traités de 8-9%
TENDANCE 2 : Réduire le nombre de séances de radiothérapieLes organisations à faire évoluer d’ici 2020
Nombre de séances stableExtension du recours à des modalités nouvelles
RCMI, synchronisation respiratoireFormation des personnels para médicaux
Radiothérapie per opératoireAdaptation de blocs opératoires
Allongement de durée des séancesPrise en compte des temps de préparationPrise en compte des contrôles Qualité
Formation des personnels para médicaux
TENDANCE 3 : Les traitements médicamenteux à domicileAujourd’hui…
+ 2 millions d’hospitalisations par an dans les ES56% en ES publics31% en ES privés17% dans les Centres de lutte contre le cancer
Etat des lieux : Traitements oraux :
25% des traitements Thérapies ciblées :
Cibler un mécanisme spécifique de la cellule cancéreuseMoitié des autorisations de mise sur le marché européen depuis 2004Une partie de ces nouvelles thérapies sous forme orale
Hospitalisation à domicile faible : 3%96(Source chiffres INCa)
TENDANCE 3 : Les traitements médicamenteux à domicile plus précisément :
97
Impact capacitaire
Impact concurrentiel
Impact financier
Développement des traitements oraux : Augmentation du nombre de consultation de suivi, dont la durée s’allonge
Passage à l’HAD Redimensionnement du nombre de places de chimio
Développement des traitements oraux : impact neutre A contrario la possibilité de proposer une offre à domicile peut être
vue comme un facteur d’attractivité par les patientes Dichotomie croissante entre la faible rémunération des actes de
prescription et la valeur de la prescription : rémunération de l’acte intellectuel ?
Impact potentiellement très négatif d’un développement de l’HAD ? ( perte de recettes)
Description/ détails
Développement des chimiothérapies orales et thérapies ciblées – 2 tendances de fond qui se compensent
la baisse du nombre de thérapies (développement du no chimio pour le sein notamment)
l’allongement des durées de traitement et la croissance des volumes de patients L’évolution majeure concerne donc l’augmentation du nombre de lignes de traitement :
en 2020 les patients continueront à être traités par chimio IV, certains d’entre eux recevront en plus des lignes de traitements oraux (notamment patients métastatiques)
Description de l’évolution
1ère qualification
Potentiellement
Possibilité de passer une partie de chimio IV à domicile : une tendance majeure pour les années à venir et sous estimée :jusqu’ à 40 à 60% des patientes du sein prises en charge en chimio IV
Les impacts estimés de cette piste par exemple : Un besoin accru en oncologues et l’augmentation du nombre de places de chimio à domicile
98
Une diminution du nombre de séances en HDJ
(no chimio et HAD)
‐ 12% de séances en HDJ chimio
‐ 11% de places d’HDJ
chimio
… mais des besoins accrus en oncologues médicaux dus au développement de la voie
orale
Moyenne‐11 % de places d’HDJ+ 9% d’oncologues médicaux
Ex de centre très impacté :CLCC1‐27 % de places d’HDJ+ 7 % d’oncologues médicaux ; 25% des séances en HAD
Ex de centre moins impacté :CLCC 18Pas d’impacts sur les places d’HDJ+ 12 % d’oncologues médicaux ; 7% en HAD
Exemple de centres les plus et moins impactés par la piste
Facteurs favorisant un fort impact de la piste : Part de sein importante dans les séances de chimio (effet « no chimio » et transfert HAD) Part importante du temps oncologue dédié aux consultations
+ 9% de consultations d’oncologie médicale
+ 9% d’oncologues médicaux
En 2020, 14% des
séances de Chimio à domicile
Effet cumulé évolutions démographiques et épidémiologiques + effets piste Direction Stratégie & Gestion Hospitalière
Dans les Centres de lutte contre le cancer :
– 11 % de places en chimio
14 % des séances à domicile (vs 3% aujourd’hui)
+ 9 % d’oncologues
Les thérapies ciblées +25% d’allongement des
traitements en phase métastatique
Plusieurs lignes de traitement La voie orale 50% traitement Traitements IV ou S/C en
hospitalisation à domicile Le « no Chimio » grâce aux
tests prédictifs
Intégrant une croissance du nombre de patients traités de 8-9%
TENDANCE 3 : Les traitements médicamenteux à domicileEn 2020…
TENDANCE 3 : Les traitements médicamenteux à domicile Les organisations à faire évoluer d’ici 2020
Diminution des places d’hôpital de jour chimioRemplacement d’activité : hôpital de jour soins de support et d’accompagnement
Augmentation des traitements à domicile IV et S/CPartenariat avec les structures de ville : HAD spécifique, pharmaciens, médecins traitants
Augmentation du nombre d’oncologues médicauxValorisation de l’activité de consultation
Au total : l’exemple des impacts sur un centre médian
Physionomie 2012 Physionomie 2020Nombre de lits chirurgie HC
Nb de consultations oncologie médicale
ETP PM oncologues médicaux
Nb places chirurgie ambulatoire
Nombre de places HDJ
47
6 683
11,3
5
27
ETP PM RI 0
ETP PM Anapath. 5,9
37,3
7 177
12,3
10,2
25,6
3
9
Nb accélérateurs 4 4,3
‐21%
+ 7%
+ 1 ETP
+105%
‐ 5%
+ 3 ETP
+ 3 ETP
+7%
Chemin clinique et prise en charge des malades atteints de cancer redessinés
Etablissement de santé en cancérologie :Plateau médico-techniquePlateau de consultations
Consultations spécialiséesConsultations d’annonce et de coordination
Offre de soins de supportCellule de coordination vers les acteurs de la ville
Education thérapeutique
102
Chemin clinique et prise en charge des malades atteints de cancer redessinés
Pour les malades et les acteurs de la ville également ….
103
Merci de votre attention