45
Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique Les plus grandes agglomérations urbaines (en millions) 1995 2015 Ville Population Ville Population 1. Tokyo (Japon) 26,8 1. Tokyo (Japon) 28,7 2. Sao Paulo (Brésil) 16,4 2. Bombay (Inde) 27,4 3. New York (Etats-Unis) 16,3 3. Lagos ( 3. Lagos ( Nigéria Nigéria ) ) 24,4 24,4 4. Mexico (Mexique) 15,6 4. Shanghai (Chine) 23,4 5. Bombay (Inde) 15,1 5. Jakarta (Indonésie) 21,2 6. Shanghai (Chine) 15,1 6. Sao Paulo (Brésil) 20,8 7. Los Angeles (Etats-Unis) 12,4 7. Karachi (Pakistan) 20,6 8. Beijing (Chine) 12,4 8. Beijing (Chine) 19,4 9. Calcutta (Inde) 11,7 9. Dhaka (Bangladesh) 19,0 10. Séoul (Corée du Sud) 11,6 10. Dhaka (Bangladesh) 19,8 Source : Rapport sur la situation des établissements humains dans le monde, 1995. Préambule 1

Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

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Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique - Conférence de la 1ère édition du Cours international « Atelier Paludisme » - ROBERT Vincent

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Page 1: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Les plus grandes agglomérations urbaines (en millions)

1995 2015Ville Population Ville Population

1. Tokyo (Japon) 26,8 1. Tokyo (Japon) 28,72. Sao Paulo (Brésil) 16,4 2. Bombay (Inde) 27,43. New York (Etats-Unis) 16,3 3. Lagos (3. Lagos (NigériaNigéria)) 24,424,44. Mexico (Mexique) 15,6 4. Shanghai (Chine) 23,45. Bombay (Inde) 15,1 5. Jakarta (Indonésie) 21,26. Shanghai (Chine) 15,1 6. Sao Paulo (Brésil) 20,87. Los Angeles (Etats-Unis) 12,4 7. Karachi (Pakistan) 20,68. Beijing (Chine) 12,4 8. Beijing (Chine) 19,49. Calcutta (Inde) 11,7 9. Dhaka (Bangladesh) 19,010. Séoul (Corée du Sud) 11,6 10. Dhaka (Bangladesh) 19,8

Source : Rapport sur la situation des établissements humains dans le monde, 1995.

Préambule 1

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Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Préambule 2

La croissance de la population urbaine africaine est :- deux fois plus rapide que la croissance totale,- trois fois plus rapide que la croissance de la population rurale.

La population urbaine de l’Afrique (source ONU, division de la population)

1960 1975 2000 2030 1960 1975 2000 2030

en millionsen % de lapopulation totale

32102

297

766

1525

38

55

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Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Préambule 3

Le paludisme urbain est le paludisme de demain

Il doit dès maintenant être l’objetd’une attention particulièreen matière de recherche et de lutte

Page 4: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

La transmission du paludisme urbainen Afrique sub-Saharienne

Est-ce-que la transmission du paludisme existe dans les villes ?

Quel est l’impact de l’urbanisation sur cette transmission ?

En Afrique : - les villes existent- le paludisme existe

Page 5: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Selon les spécialistes des villes,il existe des contextes :

vers une définition de la ville ????

• urbain• péri-urbain• suburbain• des indices d’urbanisation• etc.

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Comment définir une ville ?

Taille de la population : 10.000 ? 20.000 ? 50.000 ?(350 au Groenland, 50.000 en Chine)

Densité de la population ?

Activité des habitants: hors secteur primaire. Quelle proportion ?

Environnement modifié. Jusqu’à quel point ?

Page 7: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

QuickTime™ et un décompresseurPhoto - JPEG sont requis pour visualiser

cette image.

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Page 11: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Identité des vecteurs en Afrique urbaine

En zone rurale: une 10aine espèces d’anophèles sont responsables de la transmission du paludisme enAfrique et à Madagascar

En zone urbaine : seulement 3 espèces• Anopheles gambiae: Bouaké, Yaoundé, Kinshassa, Brazzaville, Cotonou, Kilifi, Moroni• An. arabiensis : Dakar, Benin City, Antananarivo• An. funestus : plus rare mais à Libreville, Maputo

Page 12: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

La nuisance des piqûres

Agr

essi

vité

rela

tive

(%)

Anopheles arabiensis

Culex quinquefasciatus

Diallo et al., Dakar, Sénégal, 1998

100

01,5%

98,5%

Page 13: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Gradient de densité des vecteurs

No.

d’ A

n.ar

abie

nsis

pour

100

cha

mbr

es

500

0

84

Saison sèche Saison pluvieuse400

300

200

100

Distance / marécage (mètres)160 410 660 9100

405 2 2 0,4 0

500

0

414400

300

200

100

160 410 660 9100

229

11084 99

6921

Trape et al., Pikine, Sénégal, 1992

Distance / marécage (mètres)

Page 14: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Nombre annuel d’accès palustrespar enfant scolarisé ( 7-11 ans )Trape et al., Pikine, Sénégal, 1993

1

0

0,8

0,6

0,4

0,2

160 410 660 9100Distance / marécage (mètres)

No.

ann

uel

d’ a

ccès Le paludisme a été responsable

de 36% des absencespour raison médicalelors de la période de transmission maximale

Page 15: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

L’exemple de Brazzaville, CongoTrape et al., 1987

• Existence d’une transmission variable entre 100 piqûresd’anophèles infectés (An. gambiae) par homme et par anet 0.3, selon les quartiers.

Aspect mosaïque de la transmission

• Forte relation inverse entre le niveau de transmissionet l’ancienneté de l’urbanisation du quartier

• Aucune relation entre le quartier et la taux d’accès pernicieux

3 principales conclusions :

Page 16: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Exemple du contexte urbain à La Grande Comore

Pour cause d’un sol perméable (lave) il n’y a pas d’eaux de surface

Pour résoudre la question de l’eau domestique, la populationa opté pour le stockage de l’eau pluviale dans des citernes en béton

Page 17: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Exemple du contexte urbain à Grande Comore

Pour cause d’un sol perméable (lave) il n ’y a pas d ’eaux de surface

Pour résoudre la question de l’eau domestique, la populationa opté pour le stockage de l’eau pluviale dans des citernes en béton

Situation "extrême"où les hommes proposentdes gîtes larvaires idéaux(eau propre et ensoleillée),à An. gambiae qui présentealors toutes les caractéristiquesd’un moustique domestique

Page 18: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

1°) Identifier les études entomologiques publiées

3°) Assigner une catégorie: - centre ville- périphérie ville- rural

Métanalyse de la transmission du paludismeen Afrique sub-Saharienne urbaine

2°) Définir les critères d’inclusion

• Études réalisées durant au moins une année complète• Fréquence d’échantillonnage des moustiques au moins mensuelle• Méthode standard de récolte (captures de nuit sur homme, captures au pyrèthre,

pièges lumineux CDC)• Infectivité estimée par microscopie sur les glandes salivaires ou par ELISA-CSP• Absence de mesure de contrôle antivectoriel (moustiquaire, insecticide…)

Robert et al., Am J Trop Med Hyg, 2003, 68: 169-176

Page 19: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

39 références (parmi lesquelles 20 sur le paludisme urbain)

Sources des données pour les taux annuels d’inoculation entomologique (EIR) conservés dans la méta-analysis

Année de Auteur(s) localité, Pays ______________________EIR ________________________________publication Centre Périphérie Rural

ville ville ___________________ 1977 Krafsur Gambela, Western Ethiopia 11 971981 Vercruysse & Jancloes Pikine, Dakar, Senegal 431985 Robert et al Bobo-Dioulasso area, Burkina Faso 50; 60; 55; 1331985 Carnevale et al PK Rouge and Ndjoumouna, Congo 80 ; 8501985 Vercruysse North Senegal 1 ; 6.51986 Robert et al Bobo-Dioulasso, Burkina Faso 0.1; 0.5 51986 Rossi et al Ouagadougou, Burkina Faso 7; 0; 0 10 ; 23 92; 82; 4301987 Trape & Zoulani Brazzaville, Congo 0.3 1011988 Robert et al Karangasso, Burkina Faso 2441988 Richard et al Mayombe forest, Congo 80; 3971990 Lindsay et al Bakau, Banjul, The Gambia 1.31990 Beier et al Western Kenya 299; 2371992 Trape et al Pikine, Dakar, Senegal 0.01 0.41992 Manga et al Yaounde, Cameroon 3; 131992 Fondjo et al Yaounde, Cameroon 14 301992 Fontenille et al St Marie island, Madagascar 100 1992 Karch et al Kinshasa, Zaire 3 66 6201992 Carnevale et al Mbebe, Cameroon 1821993 Coene Kinshasa, Zaire 30 4551993 Githeko et al Ahero, Kenya 91; 4161993 Lochouarn & Gazin Bobo-Dioulasso, Burkina Faso 21993 Mbogo et al Kilifi, Kenya 1.5 81993 Njan Longa et al Ebogo, Cameroon 3551993 Robert et al Edea, Cameroon 4; 301993 Smith et al Kilombero, Tanzania 3291994 Dossou-yovo et al Bouake, Ivory Coast 126; 881994 Bockarie et al Bo, Sierra Leone 21; 36; 22; 261995 Dossou-yovo et al Alloukoukro, Bouake area, Ivory Coast 2301995 Schiff et al Coastal Tanzania 218; 272; 577; 236; 703; 221; 941995 Mbogo et al Kilifi area, Kenya 3.8; 3; 18; 1.6; 3.6; 0; 0.001; 2.5; 59.61997 Fontenille et al Dielmo, Senegal 1591997 Fontenille et al Ndiop, Senegal 311997 Lemasson et al Barkedji, Senegal 1141997 Thompson et al Maputo, Mozambique 0 201998 Diallo et al Southern district, Dakar, Senegal 01998 Robert et al Niakhar, Senegal 9; 12; 261999 Elissa et al Franceville, Gabon 81 3652000 Akogbeto Cotonou, Benin 29 47 122000 Diallo et al__________________Central district, Dakar, Senegal_______0____________________________________________________________

No. de valeurs 21 14 55

Page 20: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Diagramme montrant le taux d’inoculation entomologique (EIR), expriméen nombre de piqûres d’anophèles infectés par homme et par an,

dans trois catégories environnementales.

Moyenne des taux annuels d’inoculation entomologique (EIR)

1

10

100

1,000

centre périphérieRURAL

E I R

ann

uel

0

0.1

VILLE

0.01

7

46168

VILLE

Page 21: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Taux annuels d’inoculation entomologique (EIR)par catégories environnementales

1

10

100

1,000

centre périphérieRURAL

E I R

ann

uel

0

0.1

VILLE

0.01

Savanes sèches et Sahel

Savanes humideset zones de forêt

1

15

95

13

77

198

VILLE

198/13 ≈ 15

95/1 = 95

L’impact de l’urbanisationest > en zones sèches

Page 22: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

La faiblesse relative de la transmission du paludisme en ville constitue une nouvelle

situation en Afrique

avec des conséquences épidémiologiques !

Transition d’une situation endémiqueà une situation potentiellement

épidémique

Page 23: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

La relation entre le niveau de transmissionet la prévalence parasitaire

d’après J. Beier, G. Killeen & J. Githure, Am J Trop Med Hyg 1999, 61: 109-113

Taux annuel d’inoculation entomologique(nombre de piqûres d ’anophèles infectés par homme et par an)

Prév

alen

ce p

aras

itaire

(%)

Porta

ge d

e P.

falc

ipar

um100

80

60

40

20

00 100 200 300 400 500

Page 24: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Les relations complexes entre le niveau de transmissionet le poids de la maladie palustre en santé publique

Taux d’inoculation(nombre de piqûres d ’anophèles infectés

par homme et par an)

0 1 10 100 1000

Niveau d’endémie Nul Hypo Méso Hyper et Holo

Nombre moyen d’accèsau cours de la vie

0 Propor-tionalité

Saturation (± 50)

Age "à risque" aucun tous enfance prime enfance

Page 25: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Remarques conclusives I

La ville est un des environnements africains les plus favorablesdans une perspective de contrôle du paludisme.(lutte antivectorielle, moustiquaire imprégnées, prise en charge des cas, etc.)

Cette réduction de la transmission dans les situations les plus favorables de l’Afrique urbaine devrait permettre la création de zone sans paludisme.

Le contrôle des vecteurs est un moyen efficace pour réduire la transmission, avec des conséquences immédiates sur la réduction de l’incidence des cas de paludisme.

Page 26: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Remarques conclusives II

Est-ce-que la transmission du paludisme existe dans les villes ?

Quel est l’impact de l’urbanisation sur cette transmission ?

Très forte réduction,variable selon les quartiers,

surtout dans les quartiers anciennement urbaniséset dans les zones sèches

En règle générale oui

Page 27: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Vincent Robert 1,2

Jean-Bernard Duchemin 1

Gilbert Le Goff 1,2

Léon Rabarijaona 1

Kate Macintyre 3John C. Beier 3

Jean-François Trape 2

Frédéric Ariey 1

1- Institut Pasteur de Madagascar - Groupe de Recherche sur le Paludisme

2- Institut de Recherche pour le Développement,Madagascar et Sénégal

3- School of Public Health and Tropical Medicine, Tulane University, Louisiana, USA

Participants Institutions

Page 28: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Le paludisme urbain à Antananarivo en 2003 ????

Présentation d’une enquête en cours

Page 29: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Deux objectifs1°) Évaluer la part du paludisme dans la pathologie fébrile2°) Faire la part entre paludisme du voyageur et paludisme autochtone

Schéma de l’étudeSchéma de l’étude

1°) Enquête dans les dispensaires de la ville2°) Diagnostique de certitude du paludisme3°) Interrogatoire du patient

Si suspicion de paludisme autochtone:

4°) Enquêtes complémentaires de proximité-parasitologique- entomologique

Page 30: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

42 dispensaires enquêtésdeux jours consécutifs / dispensaire

enquête du 27 janvier au 6 février 2003

Page 31: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Diagnostique rapide par bandelette (≤ 15 minutes)Makromed ™ (révèle la présence d’antigène HRP 2 de P. falciparum dans le sang)

QuickTime™ et un décompresseurPhoto - JPEG sont requis pour visualiser

cette image.

bandelettes + bandelettes -

Bande depositivité

Bande decontrôle

Page 32: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

≈ 7000 patients examinés

≈ 800 patients fébriles inclus

15 accès palustres (15/800 = 1,8 %)(bandelette +, confirmé frottis sanguin +)

13 importés (essentiellement des zones côtières)

+ 2 autochtones ??? (l’ interrogatoire nerapporte pas de notion de nuit passée hors d’ Antananarivodans les 30 jours précédant la consultation)

Page 33: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Localisation du domicile des deux casde paludisme possiblement autochtones

EKAR EKAR EKAR FenomananaFenomananaFenomanana

Lac Lac AnosyAnosy

Lac Lac MahazoariMahazoarivovo

Université

Cas 1Ambohimiandra

Cas 2Manakambahiny

RovaDispensaired’Ambohimiandra

Rizières(rouge vif)

Page 34: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique
Page 35: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Enquête dans les fokontany

Ambohimiandra et Manakambahininy

Page 36: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

QuickTime™ et un décompresseurPhoto - JPEG sont requis pour visualiser

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Page 39: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

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Page 40: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Typage par PCR spécifique de Plasmodium falciparum (gène MSP 2)pour les 7 sujets positifs en bandelette

Sujets 1, 2, 3 et 6 : maison A (2 est négatif en PCR)

Sujet 4 : maison B

Sujets 5 et 7 : maison C

À droite : témoins + et -

+ -

Conclusion : les sujets ont été contaminés par au moinstrois souches différentes de parasites.

1 2 3 6 4 5 7

Page 41: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Résultats de l’enquête entomologique I

Captures intradomicilaires de moustiques endophiles

32 chambres pulvérisées avec un insecticide pyréthrinoïde

Nombre de chambre avec anophèles = 7(dont les trois chambres où dormaient les cas positifs en bandelette)

Nombre d’anophèles = 19

Uniquement des An. gambiae s.l. diagnostiqués An. arabiensis en PCR

Sur 13 moustiques gorgés, 8 ont pris un repas de sang sur homme

Page 42: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Captures nocturnes de moustiques agressifs pour l’homme

4 nuits consécutives (26 Fév au 2 Mars 2003) = Mission 14 nuits consécutives (15 au 18 Avril 2003) = Mission 2avec 24 hommes-nuits par fokontany12 hommes-nuits à l’intérieur de trois maisons / fokontany, et 12 à l’extérieur

Mission 1 Mission 2An. arabiensis 194 142An. funestus 1 0An. mascarensis 0 1

Total anophèles capturés 195 143Total positif ELISA-CSP 0 en cours

Résultats de l’enquête entomologique II

Page 43: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

An. arabiensis intérieurAn. arabiensis extérieurAn. funestus extérieurAn. mascarensis extérieur

An. arabiensis

Captures nocturnes de moustiques agressifs pour l’homme (suite)

Mission 11,336,830,04

0

57%(105/184)

Mission 20,964,66

00,04

53%(72/135)

Taux de piqûres

Taux de parturité

Page 44: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

Conclusions provisoires

• Faiblesse de la part du paludisme (<2%) dans la pathologie fébrile en février 2003 à Antananarivo

• La grande majorité des cas de paludisme est importée des régions côtières

• Réalité d’une faible transmission autochtone très localisée dans la proximité immédiate des rizières

L’ensemble de l’étude dans les dispensaires sera renouvelé en avril 2003

On rappelle que cette étude sur le paludisme urbain à Antananarivo est en courset que des vérifications et contrôles doivent être effectués

Page 45: Plaidoyer pour une recherche sur le paludisme urbain en Afrique

1- DLMT - Ministère de la santé -Madagascar

2- Institut Pasteur de Madagascar -Groupe de Recherche sur le Paludisme

3- Institut de Recherche pour le Développement, Madagascar

InstitutionsParticipantsAndrianirina Raveloson 1

Benjamin Ramarosandratana 1

Robert Matra 2Léon Rabarijaona 2

Arsène ratsimbasoa 2

Lucie Andrianavalona Raharimalala 2

Emma Rakotomalala 2

Lala Andrianaivolambo 2

Sylvie Cot 2Gilbert Le Goff 2,3

Vincent Robert 2,3

Frédéric Ariey 2

Remerciements :• Médecins et infirmiers des dispensaires,• Habitants et autorités des quartiers Ambohimiandra et Manakambahiny,• Étudiants en médecine ayant participé à l’enquête,• Personnel de l ’IPM des Unités paludisme et entomologie médicale