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Page 1 sur 7 Titre : Politique Nationale de la Souveraineté et de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle en Haïti (PNSSANH) Entités étatiques: Primature & Conseil de Développement Économique et Social (CDES) 1. Contexte La politique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle répond à un impératif constitutionnel. En effet, l’alimentation et la nutrition occupent une place importante dans la Constitution de 1987. Au terme de son article 22, ladite Constitution institue, au profit de tout citoyen, un droit à l’alimentation et à la sécurité sociale. Cette politique répond également aux exigences des Accords et Principes signés par Haïti, notamment : ceux régissant le Droit à l’alimentation de la population. Les Engagements pris au Sommet mondial sur l’alimentation de 1996 ont été réitérés par Haïti en 2002 lors du Sommet mondial de l’alimentation. Il en est de même en 2009. Par ailleurs, il faut noter la participation d’Haïti au Groupe de travail sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Constitué en novembre 2006, au Guatemala, ce Groupe est composé d’une dizaine de pays, représentant l’ensemble de l’Amérique du Sud, de l’Amérique Centrale et de la Caraïbe : Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Guatemala, Haïti, Mexico, Panama, Paraguay, Pérou. S’agissant de sa mission, ce groupe se propose de s’engager résolument dans la lutte contre la faim aussi bien que dans la promotion des programmes de renforcement de la sécurité alimentaire dans les plans de développement nationaux et internationaux. Aux termes d’une série de consultations nationales entre octobre 2012 et juin 2013, une quinzaine de mesures ont été élaborées par le Gouvernement d’Haïti, répondant à La rédaction de cette politique reste coller à cet impératif constitutionnel inscrit dans la vision d’un secteur fort et diversifié, axé d’une part sur le développement durable de lagriculture paysanne et, d’autre part, sur la promotion d'une agriculture moderne ; ce répondant au triple enjeu de souveraineté, de productivité et de compétitivité. Cette vision est en résonnance avec celle plus globale du développement d’Haïti qui projette de devenir un pays émergent d’ici 2030 et, en particulier, une société dotée d’une économie moderne, diversifiée, forte, dynamique, compétitive, ouverte, inclusive, et à large base territoriale. 2. Enjeux Le constat général est la plongée d’Haïti dans l’insécurité alimentaire depuis une trentaine d’année. Parmi les facteurs en cause, il convient de noter : la dégradation continue et accélérée des bassins versants ; le taux de croissance nettement plus rapide de la population haïtienne estimée à 3% contre seulement 1% de celui de la productivité agricole ; l’absence d’une véritable politique d’aménagement du territoire ; la non exécution d’un vrai plan national de développement entrainent une dépendance sans cesse croissante du pays vis-à-vis de l’extérieur. Il s’agit ce cercle vicieux pour non seulement concourir à la satisfaction à bon compte des besoins alimentaires et des préoccupations des Haïtiens face à leurs aliments, mais encore développer efficacement l’agriculture considéré par le PSDH comme l’un des piliers de la refondation économique du pays. PRIMATURE CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL (CDES) FICHE TECHNIQUE DE PROGRAMME

Fiche Technique "Politique Nationale de la Souveraineté et de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle en Haïti (PNSSANH)"

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Titre : Politique Nationale de la Souveraineté et de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle en Haïti

(PNSSANH)

Entités étatiques: Primature & Conseil de Développement Économique et Social (CDES)

1. Contexte

La politique de la sécurité alimentaire et nutritionnelle répond à un impératif constitutionnel. En effet,

l’alimentation et la nutrition occupent une place importante dans la Constitution de 1987. Au terme de son

article 22, ladite Constitution institue, au profit de tout citoyen, un droit à l’alimentation et à la sécurité

sociale.

Cette politique répond également aux exigences des Accords et Principes signés par Haïti, notamment : ceux

régissant le Droit à l’alimentation de la population. Les Engagements pris au Sommet mondial sur

l’alimentation de 1996 ont été réitérés par Haïti en 2002 lors du Sommet mondial de l’alimentation. Il en est

de même en 2009.

Par ailleurs, il faut noter la participation d’Haïti au Groupe de travail sur la sécurité alimentaire et

nutritionnelle. Constitué en novembre 2006, au Guatemala, ce Groupe est composé d’une dizaine de pays,

représentant l’ensemble de l’Amérique du Sud, de l’Amérique Centrale et de la Caraïbe : Argentine, Bolivie,

Brésil, Colombie, Guatemala, Haïti, Mexico, Panama, Paraguay, Pérou. S’agissant de sa mission, ce groupe

se propose de s’engager résolument dans la lutte contre la faim aussi bien que dans la promotion des

programmes de renforcement de la sécurité alimentaire dans les plans de développement nationaux et

internationaux.

Aux termes d’une série de consultations nationales entre octobre 2012 et juin 2013, une quinzaine de

mesures ont été élaborées par le Gouvernement d’Haïti, répondant à

La rédaction de cette politique reste coller à cet impératif constitutionnel inscrit dans la vision d’un secteur

fort et diversifié, axé d’une part sur le développement durable de l’agriculture paysanne et, d’autre part, sur

la promotion d'une agriculture moderne ; ce répondant au triple enjeu de souveraineté, de productivité et de

compétitivité.

Cette vision est en résonnance avec celle plus globale du développement d’Haïti qui projette de devenir un

pays émergent d’ici 2030 et, en particulier, une société dotée d’une économie moderne, diversifiée, forte,

dynamique, compétitive, ouverte, inclusive, et à large base territoriale.

2. Enjeux

Le constat général est la plongée d’Haïti dans l’insécurité alimentaire depuis une trentaine d’année. Parmi

les facteurs en cause, il convient de noter :

la dégradation continue et accélérée des bassins versants ;

le taux de croissance nettement plus rapide de la population haïtienne estimée à 3% contre

seulement 1% de celui de la productivité agricole ;

l’absence d’une véritable politique d’aménagement du territoire ;

la non exécution d’un vrai plan national de développement entrainent une dépendance sans cesse

croissante du pays vis-à-vis de l’extérieur.

Il s’agit ce cercle vicieux pour non seulement concourir à la satisfaction à bon compte des besoins

alimentaires et des préoccupations des Haïtiens face à leurs aliments, mais encore développer efficacement

l’agriculture considéré par le PSDH comme l’un des piliers de la refondation économique du pays.

PRIMATURE

CONSEIL DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL (CDES)

FICHE TECHNIQUE DE PROGRAMME

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3. Objectif général

A travers cette vision, la politique de souveraineté et de sécurité alimentaire et nutritionnelle en Haïti

poursuit un objectif central formulé par le gouvernement décliné en trois moments:

A court terme, stabiliser le prix des cinq (5) produits de consommation de base : riz, maïs, haricot,

farine et huile, par le contrôle du processus achat-vente-livraison-transport.

À moyen terme, mettre en œuvre le plan de relance agricole, en vue de contribuer à l’amélioration

de la sécurité alimentaire et à la croissance économique d’Haïti.

À plus long terme, promouvoir une véritable politique de nutrition visant à un retour aux habitudes

alimentaires axées sur des produits agricoles locaux disponibles.

4. Objectifs spécifiques

1. Relancer la production agricole

2. Résoudre les problèmes associés au sous-financement du secteur agricole

3. Stabiliser le prix des 5 produits de consommation de base

4. Prévenir la contrebande des produits dont le prix est stabilisé

5. Réduire les délais d’attente à la douane des produits agro-alimentaires

6. Réduire la vulnérabilité du pays relativement à l’absence de stock de produits alimentaires

7. Réduire la vulnérabilité de la production agricole par rapport aux catastrophes naturelles, vols, et

autres aléas naturels et sociaux

8. Réduire la vulnérabilité du pays par rapport à la fluctuation des prix internationaux des produits

alimentaires

9. Surveiller et contrôler la flambée des prix des produits alimentaires

10. Réduire le coût de transport des produits agricoles et pétrolier

11. Organiser et rationaliser le marché des produits agricoles

12. Réglementer les filières de production et de commercialisation des produits alimentaires

13. Garantir la sécurité alimentaire à la population vulnérable

14. Renforcer les bonnes pratiques nutritionnelles

15. Amener les institutions publiques (établissements de santé, PNCS, ministères, etc.) à participer aux

efforts de relance de la production agricole nationale.

5. Articulation de la Politique

quatre enjeux fondamentaux :

Stabilisation de l’offre de produits agricoles (mesures 1-6) ;

Réduction de la vulnérabilité de la production agricole (mesures 7-8) ;

Amélioration du système de distribution (mesures 9-12) ;

Meilleur transfert des ressources vers les couches les plus vulnérables (mesures 13-15).

6. Résultats et extrants visés

1. Relance de la production agricole

2. Financement du secteur agricole

3. Stabilisation du prix des 5 produits de consommation de base

4. Prévention de la contrebande des produits dont le prix est stabilisé

5. Réduction des délais d’attente à la douane des produits alimentaires

6. Réduction dela vulnérabilité du pays relativement à l’absence de stock de produits alimentaires

7. Réduction dela vulnérabilité de la production agricole par rapport aux catastrophes naturelles, vols,

et autres aléas naturels et sociaux

8. Réduction de la vulnérabilité du pays par rapport à la fluctuation des prix internationaux des

produits alimentaires

9. Surveillance et contrôle efficace de la flambée des prix des produits alimentaires

10. Réduction du coût de transport des produits agricoles et pétrolier

11. Organisation et rationalisation du marché national des produits agricoles

12. Réglementation des filières de production et de commercialisation des produits alimentaires

13. La sécurité alimentaire à la population vulnérable garantie

14. Renforcement des bonnes pratiques nutritionnelles

15. Engagement des institutions publiques (établissements de santé, PNCS, ministères, etc.) en faveur

des efforts de relance de la production agricole nationale.

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7. Composantes

1. Contrôle de la production (Recherche, formation, subventions aux intrants agricoles, etc.) ;

2. Régulation des flux d’importation et d’exportation (taxes, subventions, quotas.) ;

3. Utilisation des stocks publics (ou stratégiques) ;

4. Risques liés à la variabilité des récoltes (assurances récolte, assurances climatique) ;

5. Risques liés à la variabilité des prix (contrats à terme, options d’achat ou de vente) ;

6. Modernisation des échanges ou des marchés (Construction d’infrastructures : transport, stockage et

communication; développement de standards de qualité, de systèmes de « crédit stockage » ou de

bourses de marchandises ;

7. Programmes sociaux.

8. Budget et ressources requises

Composantes Coût total en GHT

1. Contrôle de la production (Recherche, formation, subventions aux intrants

agricoles, etc.)

2. Régulation des flux d’importation et d’exportation (taxes, subventions, quotas.)

3. Utilisation des stocks publics (ou stratégiques)

4. Risques liés à la variabilité des récoltes (assurances récolte, assurances

climatique)

5. Risques liés à la variabilité des prix (contrats à terme, options d’achat ou de

vente)

6. Modernisation des échanges ou des marchés (Construction d’infrastructures :

transport, stockage et communication; développement de standards de qualité,

de systèmes de « crédit stockage » ou de bourses de marchandises

7. Programmes sociaux.

Total

9. Contact et coordonnées du CDES

Pour tout contact avec le CDES, veuillez écrire ou appeler :

Email: CDES Primature [email protected]

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MATRICE DE LA POLITIQUE NATIONALE DE LA SOUVERAINETE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE

Axes A Orientations Mesures Programmes/Projets Organes

Porteurs

A.

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l’off

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I. Contrôle de la

production

(Recherche,

formation,

subventions aux

intrants agricoles,

etc.)

1. Plan de relance agricole

Développement des infrastructures hydro-agricoles (réhabilitation des systèmes

d’irrigation, construction de nouveaux systèmes, érection de lacs collinaires) MARNDR

Développement des filières productives axé sur les cultures stratégiques (riz,

mais, sorgho, haricot, bananes et tubercules) et les créneaux de production

animale (production d'œufs, de poulets de chair et de lait)

MARNDR

Développement de la pêche et de l’aquaculture (avec des interventions

stratégiques comme la mise en place d’infrastructures de conservation et de

traitement, l’installation de chaînes de froid, etc.)

MARNDR

Fourniture des services agricoles de base (axée sur la Recherche-Formation-

Vulgarisation et le renforcement des services zoo-sanitaires et phytosanitaires) MARNDR

Restructuration du MARNDR pour une meilleure articulation de ses services

dans une perspective de l'amélioration du pilotage et de la gouvernance du

secteur.

MARNDR

Aménagement des bassins versants (avec un accent particulier sur le

développement de l'arboriculture fruitière portant, en plus de la mangue, sur

l'avocat, les citrus, la noix de cajou, la noix de coco)

MdE

2. Création d’un Fonds National de

Souveraineté et de Sécurité

alimentaire

Mettre en place les structures MEF,

MPCE Rechercher et identifier les sources de financements

II. Régulation des flux

d’importation et

d’exportation (taxes,

subventions,

quotas.)

3. Approvisionnement du pays en 5

denrées alimentaires pour

compenser le déficit de la

production nationale

Mettre en branle des mécanismes financiers pour l’opération d’importation des

cinq (5) produits MEF

Assurer la distribution des produits BMPAD

4. Renforcement du Contrôle

Transfrontalier (pour éviter la

contrebande des produits dont le

prix est stabilisé)

Définition, adoption et application de mesures, via les douanes, visant à

renforcer le contrôle transfrontalier sur les produits dont le prix est stabilisé MEF

Police frontalière MJSP

5. Rationalisation du système douanier Mettre en place une commission de réforme MEF

III. Utilisation des

stocks publics (ou

stratégiques)

6. Constitution d’un stock stratégique

de ces 5 produits alimentaires

Définition des mécanismes de la constitution du stock stratégique des produits

alimentaires MCI

Évaluation du système d’aide alimentaire MARNDR

Définition de la structure de gestion : achat-vente-STOCKAGE-livraison BMDPP

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Axes B Orientations Mesures Programmes/Projets Organes

Porteurs B

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bil

ité

IV. Risques liés à la

variabilité des

récoltes (assurances

récolte, assurances

climatique)

7. Assurance agricole (catastrophes

naturelles, vols, etc.)

Cadre juridique

MARNDR,

MEF

Cadre institutionnel

V. Risques liés à la

variabilité des prix

(contrats à terme,

options d’achat ou

de vente)

8. Observatoire National des Prix

Alimentaires au sein de la CNSA

Finaliser l’avant-projet de la loi CNSA

Mettre en place les structures de l’Observatoire CNSA

Axes C Composantes Mesures Programmes/Projets Organes

Porteurs

C.

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rico

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VI. Modernisation des

échanges (ou des

marchés)

(Construction

d’infrastructures :

transport, stockage et

communication;

développement de

standards de qualité,

de systèmes de

« crédit stockage » ou

de bourses de

marchandises)

9. Mise en place d’un système de

cabotage pour les produits agricoles

et pétrolier

Mise en branle du processus de construction d’équipements MCI

Mise en branle du processus d’acquisition d’équipements MCI

10. Mise en place de structures

locales d’achat de produits

agricoles

Rencontre avec les associations paysannes MARNDR

Plan de mise en place des structures locales d’achat des produits agricoles MCI

Définition de la structure de gestion : ACHAT MCI

11. Définition et la répartition des

rôles et responsabilités entre les

divers acteurs du marché

Élaborer une loi MCI

12. Réglementation de la filière de

production et de

commercialisation des produits

alimentaires

Élaborer une loi

MCI

Axes D Orientations Mesures Programmes/Projets Organes

Porteurs

D.

Tra

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des

ress

ou

rces

VII. Programmes

sociaux

13. Programmes de filets de sécurité

sociale (EDE PÈP, TI

MANMAN CHERI, KORE

FANMI, KORE LAVI, etc.)

Renforcement des programmes existants MAST

Garantie d’un revenu minimum pour l’achat d’aliments (ex. Coupons

alimentaires) MAST

Augmentation des secteurs à haute intensité de main d’œuvre MARNDR

Programmes de cantines scolaires MENFP

14. Obligation pour les institutions

publiques (établissements de santé,

PNCS, ministères, etc.) de

s’approvisionner chez les

producteurs locaux (à hauteur de

50%)

Définition du cadre légal MCI

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Axe E Orientations Mesures Programmes/Projets Organes

Porteurs

E.

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Pratiques et

comportements

nutritionnels

15. Promotion de l’offre d’aliments

nutritifs adaptés

Fortification des aliments de base (mais, sel, huile, haricots, sucre) : Mettre en

place le cadre légal, assurer la mise en œuvre et le suivi MCI

Promotion des entreprises de production d’aliments nutritionnels ciblés pour les

diverses strates de la population (bouillie pour bébé, farine d’arbres véritables

enrichis, etc.)

MCI

16. Promotion de pratiques et

comportements favorables dans les ménages et communautés

Soutien au Programme d’agents communautaires polyvalents pour :

La surveillance nutritionnelle et le dépistage des enfants malnutris,

l’encouragement à la recherche de soins (y compris accouchement assisté)

la sensibilisation à la contraception moderne

la sensibilisation à une nutrition adaptée (pyramide alimentaire).

MSPP

Education nutritionnelle dans les écoles et dépistage des enfants malnutris

(jardins écoles, inclusion nutrition dans les curricula, santé scolaire) MENFP

Promotion des produits locaux ou indigènes, et des aliments nutritionnels

(moringa, fruits et légumes) MSPP

Renforcement des bonnes pratiques liées à l’eau, hygiène et d’assainissement

(lavage des mains à l’eau et au savon aux moments-clés, traitement et

conservation de l’eau, hygiène des aliments, latrines)

MTPTC

(DINEPA

)

Renforcement des bonnes pratiques d’Alimentation du nourrisson et du jeune

enfant (Promotion et soutien de l’allaitement maternel optimal, alimentation de

complément adéquate)

MSPP

Recherche appliquée et formation en nutrition MSPP

Services de santé,

eau et

assainissement

17. Renforcement des services de

santé

Supplémentation en micronutriments (fer, vitamine A), déparasitage des

enfants et des femmes enceintes, distribution de moustiquaires imprégnées MSPP

Prise en charge de la malnutrition aiguë modérée et sévère MSPP

Evaluation, éducation et appui nutritionnel aux personnes vivant avec le VIH et

la tuberculose MSPP

Appui à l’amélioration des soins pré et post natals, notamment le counseling

nutritionnel MSPP

Renforcement des services de planning familial, y compris pour les adolescentes MSPP

Renforcement de la vaccination, du traitement des IRA, des diarrhées et du

paludisme MSPP

18. Renforcement des

infrastructures d’eau et

d’assainissement

Renforcement de l’adduction d’eau dans les communautés, les ménages, les

centres de santé et les écoles

MTPTC

(DINEPA

Amélioration de l’environnement sanitaire : Traitement des gîtes larvaires,

ramassage des ordures, etc.

MTPTC

(DINEPA

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Organes concernés : MSPP, MPCE, MAST, MENFP

Axe F Orientations Mesures Programmes/Projets Organes

Porteurs C

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19.

20.

21.

22.