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A la recherche d’un nouveau business modelUn secteur d’activité sous contraintes Compte tenu de sa place stratégique dans l'économie et dans les revenus de l'État, l’énergie est un secteur d’activité au sein duquel les pouvoirs publics s’investissent beaucoup. En France, cette implication est d’autant plus forte que les réserves énergétiques nationales sont limitées, tandis que l’économie française se distingue comme le 7 e plus gros consommateur d’énergie au monde. La sécurité d’approvisionnement a de ce fait toujours figuré au rang de priorité dans l’Hexagone et le fonctionnement du secteur est particulièrement règlementé : la production, le transport et la distribution d’énergie sont considérés comme des missions de service public, dont les objectifs et les modalités de mise en œuvre font l’objet de contrats conclus avec l’État. Au cadre législatif français s’ajoute la dynamique européenne. L’Union Européenne s’est engagée, dès 1996, dans la voie de la libéralisation du marché de l’électricité et du gaz naturel. Les directives en vigueur s’appliquent dans tous les Etats-membres. Sécurité d’approvisionnement, interconnexion des marchés nationaux, libre-concurrence, tarifs abordables pour tous et protection de l’environnement en sont les principaux piliers. En France, l’ouverture à la concurrence des activités de production et de commercialisation a profondément modifié l’organisation et les métiers des « opérateurs historiques». Aux côtés des acteurs « traditionnels », de nouveaux intervenants apparaissent, en lien avec le déploiement des énergies renouvelables et la politique d’efficacité énergétique promue par les autorités. L’environnement devient particulièrement complexe, en proie à une réglementation de plus en plus contraignante et à la multiplication du nombre de fournisseurs. Les opérateurs doivent donc adapter leurs stratégies de développement, et de commercialisation, leurs relations clients et leurs modes de travail. D’importants investissements requis pour soutenir l’évolution du secteur Le secteur se heurte de plus en plus à la raréfaction des ressources : les efforts déployés pour atteindre, transporter et distribuer de nouvelles sources de pétrole, de charbon et de gaz ne cessent de croître. En outre, la qualité de la matière première est parfois moins bonne et impose des traitements coûteux. Par ailleurs, les enjeux environnementaux et l’état actuel des réseaux rendent indispensables des investissements massifs pour renouveler et remettre à niveau les infrastructures vieillissantes. Une entreprise ardue dans le contexte d’austérité actuel, qui impose à chacun de surveiller ses niveaux de rentabilité… La décennie à venir devrait donc faire de la maîtrise des coûts et de l'accès à de nouvelles sources de financement une priorité pour l’ensemble des opérateurs. La recherche d’un nouveau « mix énergétique » L’énergie fait actuellement l’objet d’un vaste débat, alimenté par la prise de conscience, dans l’opinion publique, de la finitude des ressources naturelles et primaires. De récentes crises ont mis en exergue les risques d’une trop grande dépendance de nos économies vis-à-vis de certaines sources d’énergie ou zones géographiques du monde. Les démarches en faveur du développement durable trouvent par ailleurs de plus en plus d’écho, posant la question de l’impact des activités humaines sur l’environnement - comme dans le cas de l’exploitation intensive de gisements de plus en plus difficiles à atteindre. Le secteur est donc confronté à un important défi pour les années à venir : continuer à soutenir la croissance, tout en en réinventant un mix énergétique diversifié, moins gourmand en énergies fossiles et peu émetteur de CO2. De nombreux opérateurs travaillent ainsi au développement de nouvelles sources d’énergie plus respectueuses de l’environnement : l’hydraulique, l’éolien, le photovoltaïque, la biomasse... Ils voient dans la R&D un investissement indispensable pour assurer une croissance de long terme, à travers l’exploitation de technologies émergentes telles que Le Secteur de l’énergie en 2013 : Anticiper afin de mieux répondre aux enjeux de croissance et de refonte des activités

Le secteur de l'energie

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• Les contraintes qui pèsent sur les opérateurs, les investissements requis pour financer l’évolution de leurs activités, et les réflexions autour du développement durable et du « mix énergétique » de demain… • …Qui se traduisent par un double défi immobilier : accompagner la croissance, tout en maîtrisant les coûts. • Demain : des enjeux de croissance durable qui s’accentueront, et pourront inciter les plus ambitieux à adopter le « smart-building » afin de réconcilier rationalisation et exemplarité.

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Page 1: Le secteur de l'energie

A la recherche d’un nouveau

business model…

Un secteur d’activité sous contraintes

Compte tenu de sa place stratégique dans l'économie et

dans les revenus de l'État, l’énergie est un secteur d’activité

au sein duquel les pouvoirs publics s’investissent beaucoup.

En France, cette implication est d’autant plus forte que les

réserves énergétiques nationales sont limitées, tandis que

l’économie française se distingue comme le 7e plus gros

consommateur d’énergie au monde. La sécurité

d’approvisionnement a de ce fait toujours figuré au rang de

priorité dans l’Hexagone et le fonctionnement du secteur est

particulièrement règlementé : la production, le transport et

la distribution d’énergie sont considérés comme des

missions de service public, dont les objectifs et les

modalités de mise en œuvre font l’objet de contrats conclus

avec l’État.

Au cadre législatif français s’ajoute la dynamique

européenne. L’Union Européenne s’est engagée, dès 1996,

dans la voie de la libéralisation du marché de l’électricité

et du gaz naturel. Les directives en vigueur s’appliquent

dans tous les Etats-membres. Sécurité d’approvisionnement,

interconnexion des marchés nationaux, libre-concurrence,

tarifs abordables pour tous et protection de l’environnement

en sont les principaux piliers.

En France, l’ouverture à la concurrence des activités de

production et de commercialisation a profondément

modifié l’organisation et les métiers des « opérateurs

historiques». Aux côtés des acteurs « traditionnels », de

nouveaux intervenants apparaissent, en lien avec le

déploiement des énergies renouvelables et la politique

d’efficacité énergétique promue par les autorités.

L’environnement devient particulièrement complexe, en

proie à une réglementation de plus en plus contraignante et à

la multiplication du nombre de fournisseurs. Les opérateurs

doivent donc adapter leurs stratégies de développement,

et de commercialisation, leurs relations clients et leurs

modes de travail.

D’importants investissements requis pour soutenir

l’évolution du secteur

Le secteur se heurte de plus en plus à la raréfaction des

ressources : les efforts déployés pour atteindre, transporter

et distribuer de nouvelles sources de pétrole, de charbon et

de gaz ne cessent de croître. En outre, la qualité de la

matière première est parfois moins bonne et impose des

traitements coûteux.

Par ailleurs, les enjeux environnementaux et l’état actuel des

réseaux rendent indispensables des investissements

massifs pour renouveler et remettre à niveau les

infrastructures vieillissantes. Une entreprise ardue dans le

contexte d’austérité actuel, qui impose à chacun de surveiller

ses niveaux de rentabilité…

La décennie à venir devrait donc faire de la maîtrise des

coûts et de l'accès à de nouvelles sources de

financement une priorité pour l’ensemble des opérateurs.

La recherche d’un nouveau « mix énergétique »

L’énergie fait actuellement l’objet d’un vaste débat, alimenté

par la prise de conscience, dans l’opinion publique, de la

finitude des ressources naturelles et primaires. De récentes

crises ont mis en exergue les risques d’une trop grande

dépendance de nos économies vis-à-vis de certaines

sources d’énergie ou zones géographiques du monde. Les

démarches en faveur du développement durable

trouvent par ailleurs de plus en plus d’écho, posant la

question de l’impact des activités humaines sur

l’environnement - comme dans le cas de l’exploitation

intensive de gisements de plus en plus difficiles à atteindre.

Le secteur est donc confronté à un important défi pour les

années à venir : continuer à soutenir la croissance, tout

en en réinventant un mix énergétique diversifié, moins

gourmand en énergies fossiles et peu émetteur de CO2.

De nombreux opérateurs travaillent ainsi au développement

de nouvelles sources d’énergie plus respectueuses de

l’environnement : l’hydraulique, l’éolien, le photovoltaïque, la

biomasse... Ils voient dans la R&D un investissement

indispensable pour assurer une croissance de long terme, à

travers l’exploitation de technologies émergentes telles que

Le Secteur de l’énergie en 2013 : Anticiper afin de mieux répondre aux enjeux de croissance et de refonte des activités

Page 2: Le secteur de l'energie

Pulse • Le secteur de l’Energie • Jones Lang LaSalle • Page 2

les bioénergies, la pile à combustible, la captation et le

stockage souterrain du CO2, le nucléaire de 4e génération…

Une opportunité : le Développement Durable

Le secteur de l’énergie tel qu’il fonctionne aujourd’hui est

confronté à une contradiction de taille : d’un côté, il tarifie

ses activités en fonction des volumes distribués ; de l’autre,

les injonctions du Développement Durable lui imposent de

sensibiliser les consommateurs aux bonnes pratiques en

matière d’économies d’énergie. Il devient donc indispensable

de repenser le modèle économique, afin de passer de la

logique de production d’hier à la logique de gestion de la

consommation demain. Une réflexion confortée par les

ambitions des autorités européennes et nationales. En

témoignent les engagements récemment réaffirmés, dans le

cadre de la loi « Grenelle II », en matière de division des

émissions de gaz à effet de serre, de réduction de l’intensité

énergétique, de taux de couverture des besoins énergétiques

grâce aux énergies renouvelables…

Résultat : le Développement Durable est au cœur de

l’actualité et la position des entreprises en la matière relève

de plus en plus d’une approche proactive. Aux côtés du

déploiement des énergies nouvelles, elles œuvrent en

faveur de l’efficacité énergétique – par ailleurs

« encouragée » par le dispositif gouvernemental des

Certificats d’Economie d’Energie (CEE), qui impose la mise

en place d’actions visant à réduire la consommation

énergétique de leur clientèle. Les démarches durables

bouleversent donc indéniablement la donne et se posent

comme un puissant levier de refonte du secteur. Une

tendance à surveiller de près.

L’interview de Frédéric Gonand,

Professeur d’économie associé à

Paris-Dauphine

Etat des lieux en 2013. Quels défis les groupes d’énergie

doivent-ils relever aujourd’hui?

F.G. : Pour comprendre les enjeux qui pèsent sur ces

entreprises, il est important de distinguer les énergies

dont les coûts de transports sont élevés (comme c’est le

cas pour l’électricité), de celles aux coûts faibles (le

pétrole). Le pétrole pouvant être transporté à moindres frais

sur de grandes distances, son marché est mondial. A

l’inverse, compte tenu de la déperdition d’énergie et des

coûts attachés au transport de l’électricité, les opérateurs

s’adressent à un marché essentiellement national. Le gaz

occupe quant à lui une situation intermédiaire, avec un coût

de transport moyen, permettant à ses opérateurs de bâtir

une offre dédiée à un marché régional (Europe, Amérique ou

Asie). Cette distinction permet de comprendre le niveau

de risque macro-économique auquel les opérateurs de

l’énergie sont aujourd’hui confrontés. On comprend en

effet qu’un producteur d’électricité qui opère en France subit

de plein fouet la crise française. En comparaison, le pétrolier

jouit d’une situation un peu plus confortable, puisqu’il a la

possibilité de compenser les effets de la morosité

européenne en se concentrant sur les économies les plus

dynamiques du globe.

Les questions d’efficacité énergétique sont elles aussi

d’une grande importance. Pour les opérateurs du

secteur, quoiqu’on en dise, elles constituent un manque

à gagner non négligeable, en réduisant chaque année la

taille du marché national de la production d’énergie – de

l’ordre de 0,8% par an actuellement, mais avec un objectif

des pouvoirs publics plus proche des 2% annuels. Pour

l’ensemble de l’économie, c’est un progrès – une croissance

moins gourmande en énergie. Pour les acteurs du secteur,

c’est un défi à long terme.

Enfin, l’ensemble des acteurs sont aujourd’hui

confrontés à la question du financement de leurs

projets. Car même si la concentration du secteur rend

possible des effets d’échelle importants, les

investissements requis pour entretenir les

infrastructures d’extraction et d’acheminement sont

colossaux, d’autant que la capacité de prêts des banques

est bridée par les conséquences de la crise et les nouvelles

réglementations, et qu’il y a parfois un retard

d’investissements en infrastructures d’énergie à rattraper.

Que penser de l’émergence des nouveaux acteurs suite

à l’ouverture à la concurrence ? Sont-ils en capacité de

« déstabiliser » les opérateurs historiques ?

F.G. : Je ne le pense pas. Il faut, en la matière, distinguer la

production d’énergie des services associés à sa

consommation. La production d’énergie requiert des

investissements importants, elle favorise les gros

acteurs. Les intervenants de taille plus modeste ont

davantage de chance dans le secteur des services associés

à l’énergie, où les effets d’échelle sont moins importants.

« Les enjeux macro-économiques qui

pèsent sur les acteurs du secteur

diffèrent grandement selon le marché sur

lequel ils opèrent. La question du

financement, en revanche, est un point

crucial pour tous. Et les politiques en

faveur d’une hausse des gains

d’efficacité énergétique sont de nature à

peser sur l’activité du secteur. »

Page 3: Le secteur de l'energie

Pulse • Le secteur de l’Energie • Jones Lang LaSalle • Page 3

Enfin, pouvez-vous nous dire un mot sur les enjeux de

transition énergétique et de développement des énergies

nouvelles ? Quelle réalité ces questions très médiatisées

ont-elle aujourd’hui chez les opérateurs?

F.G. : Bien sûr, tous les acteurs du secteur sont conscients

du fait que leurs activités dépendent de ressources fossiles

finies et qu’il deviendra, tôt ou tard – c’est d’ailleurs là la

question : quand ? - de plus en plus coûteux de les exploiter.

Pour autant, je pense que si la transition énergétique se

prépare longtemps en avance, la question centrale est

celle de la vitesse avec laquelle elle doit être conduite. Si

les prix des ressources fossiles continuent à augmenter, une

transition trop lente fera perdre des opportunités

d’économies de facture énergétique. Mais il est aussi

possible d’aller un peu trop vite, en investissant massivement

dans des technologies d’énergie encore non mûres - et donc

onéreuses. Tout est une question de curseur.

En termes immobiliers, un double

défi : accompagner la croissance,

tout en maîtrisant les coûts

Les enjeux macro-économiques auxquels sont confrontés les

opérateurs de l’énergie ont une grande influence sur leurs

choix immobiliers. Les déménagements recensés au cours

des 3 dernières années pour le secteur en Ile-de-France, où

est réunie la quasi-totalité des sièges et des centres

nationaux d’expertise, en fournissent un bon exemple. A

noter que les tendances détaillées ci-après sont fortement

influencées par la stratégie immobilière d’EDF : l’opérateur

est particulièrement actif sur le plan immobilier ; il représente

25% des transactions recensées, culminant à 50% au sein

du « top 10 » (des proportions vraies en Régions également).

La preuve, s’il en fallait, que l’immobilier peut être un

formidable outil au service de la stratégie et du management.

Les logiques de regroupement et de consolidation

constituent le premier motif de déménagement,

témoignant tout à la fois des contraintes de financement,

d’organisation et d’image qui pèsent sur le secteur :

- La consolidation immobilière est d’abord un levier

d’économies d’échelle et de maîtrise des coûts ; elle

répond aux enjeux de bonne gestion imposés par les

investissements requis pour l’entretien de l’infrastructure

actuelle et pour l’invention de celle de demain.

- Le regroupement sur site unique favorise la refonte des

métiers et le développement de nouvelles activités.

- Enfin, il est l’occasion de gagner en visibilité : afin

d’être « lu » comme un acteur de poids sur la scène

nationale et sur les marchés internationaux.

Areva, qui a fait le choix, début 2013, de déménager ses

équipes de la rue Lafayette (dont notamment les membres

de son Directoire et de sa Direction Générale) pour les réunir

dans sa tour à La Défense, illustre parfaitement cette

logique. Le groupe voit dans le regroupement « un choix

managérial important », visant à « améliorer la performance,

en rapprochant les fonctions supports des unités

opérationnelles, en facilitant les synergies et en fluidifiant la

circulation de l’information ». Il inscrit également sa décision

immobilière dans « une démarche de bonne gestion,

permettant au groupe d’économiser 20 millions d’euros par

an sur ses frais de fonctionnement ».

En matière de localisation, les impératifs de rationalisation,

conjugués aux importants besoins en surfaces des acteurs

(34% des mouvements se portent sur des bureaux

supérieurs à 2.000 m²), les conduisent à privilégier des

implantations hors de Paris : 83% des mouvements

recensés en Ile-de-France depuis 2010 ont lieu dans des

bureaux implantés en 1e et 2e Couronnes, dans le Croissant

Ouest en particulier.

En parallèle de ces stratégies d’optimisation, les choix

immobiliers du secteur traduisent également un dynamisme

certain : une grande part des mouvements sont motivés par

des enjeux de croissance d’effectifs, et/ou par la volonté

d’offrir un environnement plus qualitatif aux collaborateurs,

plus adapté aux nouveaux modes de travail.

2 déménagements sur 3 concernent des bureaux rénovés,

neufs ou restructurés. 1 sur 4 se produit dans des locaux

bénéficiant du label HQE - une tendance à rattacher sans

doute également à la nécessaire exemplarité des opérateurs

en matière de développement durable, compte tenu de leur

implication dans ces sujets. Ces logiques sont plus ancrées

encore lorsque l’on analyse le top 10 des transactions du

secteur : 9 choix sur 10 se portant sur des immeubles neufs

ou rénovés, et presque toujours labellisés.

Demain ? Les enjeux de croissance durable iront

s’accentuant. Alors que l’ensemble des opérateurs

réfléchit déjà à la « smart-city » du futur, on peut penser

que, de même que le HQE s’impose aujourd’hui comme

une « bonne pratique » incontournable pour la crédibilité

des intervenants du secteur, le « smart-building » sera à

son tour l’apanage des plus ambitieux. L’occasion de

prouver à tous, et notamment à leurs clients potentiels, la

supériorité de ces immeubles de nouvelle génération - issus

du travail conjoint des architectes, des constructeurs et des

promoteurs - dont la consommation énergétique, le niveau

de charges et l’offre de services n’auront plus rien à voir avec

les standards actuels.

Page 4: Le secteur de l'energie

Pulse • Le secteur de l’Energie • Jones Lang LaSalle • Page 4

11%

7%

20%

25%

12%

26%

Localisation

Paris Quartier Central des Affaires

Paris Intra Muros (hors QCA)

La Défense

Croissant Ouest (hors Défense)

Les Portes de Paris (1e Couronne)

Zones à bas coûts (2e Couronne)

18%

16%

22%

16%

28%

Superficie occupée En nb de transactions

Plus de 5 000 m²

De 2 000 à 4 999 m²

De 1 000 à 1999 m²

De 500 à 999 m²

Moins de 500 m²

93%

7% Location vs. Acquisition

Location

Acquisition

53%

17%

17%

13%

Loyer / m² En nb de transactions

< 300 €

300 ≤ … < 400 €

400 ≤ … < 500 €

≥ 500 €

39%

41%

17% 3%

Etat des locaux Etat d'usage

Rénové

Neuf / Non livré

Restructuré

Mouvements immobiliers 2010-2013 en Ile-de-France

Total Paris intramuros: 17%

Total 1e et 2e couronnes : 38%

Source : Jones Lang LaSalle

Loyer moyen 307 €

Loyer haut de gamme 625 €

Total Défense / Croissant Ouest : 45%

Plus de 2 000 m² : 34%

Page 5: Le secteur de l'energie

Pulse • Le secteur de l’Energie • Jones Lang LaSalle • Page 5

Année Entreprise Surface Location vs. Acquisition

Etat des locaux Localisation Provenance

2012 EDF 32 965 m² Acquisition Non livré + HQE Palaiseau Clamart

2010 EDF CNEN (Centre National d'Equipement Nucléaire)

22 000 m² Location Non livré + HQE Montrouge Montrouge

2012 RTE (Réseau de Transport d'Electricité)

14 400 m² Location Rénové + HQE Courbevoie La Défense

2012 EDF Energies Nouvelles 12 806 m² Location Neuf Montevrain Marne-La-Vallée

2011 ERDF 11 200 m² Location Rénové + HQE Nanterre Nanterre

2010 EDF 8 553 m² Location Rénové Levallois-Perret Paris 8e

2012 EDF-SOFINEL 8 000 m² Location Non livré + HQE Malakoff Montrouge

2013 AIR LIQUIDE 7 128 m² Location Neuf + HQE Bagneux Le Plessis Robinson

2010 ERDF 6 950 m² Location Rénové + HQE Noisy-le-Grand Marne-La-Vallée

2011 EDF Energies Nouvelles 6 600 m² Location Etat d'usage + HQE Courbevoie La Défense

EDF ENERGIES NOUVELLES

Zoom sur les 10 plus grands mouvements en Ile-de-France

Paris intra-muros

dont Paris Centre Ouest

Bois de Boulogne / Vincennes

2e

Couronne

Source : Jones Lang LaSalle

1e

Couronne

Page 6: Le secteur de l'energie

Pulse • Le secteur de l’Energie • Jones Lang LaSalle • Page 6

42%

10% 10%

6%

6%

3% 3%

3%

3% 3%

6% 3%

Localisation

Part Dieu

Lyon 7° / Gerland

Tonkin / Saint Clair

Hôpitaux / Lyon 8°

Lyon 6° / Préfecture

Confluence

Vaise / Fourvière

Grand Lyon Est

Grand Lyon Nord Ouest

Grand Lyon Sud Est

Plateau Nord

Val de Saône

16%

19%

16%

42%

6%

Superficie occupée En nb de transactions

Plus de 2 000 m²

De 1 000 à 1 999 m²

De 500 à 999 m²

De 100 à 499 m²

Moins de 100 m² 97%

3%

Location vs. Acquisition

Location

Acquisition

28%

21%

48%

3% Loyer / m² En nb de transactions

100 ≤ … < 150 €

150 ≤ … < 200 €

200 ≤ … < 250 €

Plus de 250 €

55% 42%

3% Etat des locaux

Etat d'usage

Neuf

Restructuré

Total Lyon Intramuros :81%

Total Périphérie : 19%

Loyer moyen 181 € Loyer haut de gamme 270 €

Mouvements immobiliers 2008-2013 en Région Lyonnaise

Plus de 1 000 m² : 35%

Source : Jones Lang LaSalle

Page 7: Le secteur de l'energie

Pulse • Le secteur de l’Energie • Jones Lang LaSalle • Page 7

Année Entreprise Surface Location

vs. Acquisition Localisation

Etat des locaux

2011 EDF 15217 m² Location Part Dieu Neuf

2009 GDF SUEZ 8339 m² Location Confluence Neuf

2008 EDF 2581 m² Location Part Dieu Neuf

2010 + 2011 EDF 2296 + 1350 m² Location Part Dieu Etat d'usage

2008 Total 2173 m² Location Lyon 6° / Préfecture Neuf

2008 Compagnie Nationale du

Rhône (CNR) 1945 m² location Plateau Nord Neuf

2011 EDF 1881 m² Location Tonkin / Saint Clair Etat d'usage

2011 EDF 1816 m² Location Part Dieu Neuf

2008 EDF 1100 m² Location Hôpitaux / Lyon 8° Etat d'usage

2012 Agip Eni France 1041 m² Location Lyon 7° / Gerland Neuf

Zoom sur les plus grands mouvements en Région Lyonnaise

Lyon intra-muros

Grand Lyon

EDF

(4 implantations)

EDF

EDF

Total

CNR

GDF-SUEZ

Agip Eni

Page 8: Le secteur de l'energie

Pulse • Le secteur de l’Energie • Jones Lang LaSalle • Page 8

63%

33%

4%

Etat des locaux

Etat d'usage

Neuf

Rénové

23%

69%

9% Loyer / m² En nb de transactions

75 ≤ … < 120 €

120 ≤ … < 150 €

Plus de 150 €

18%

12%

12% 39%

18% Superficie occupée En nb de transactions

Plus de 2 000 m²

De 1 000 à 1 999 m²

De 500 à 999 m²

De 100 à 499 m²

Moins de 100 m²98%

2% Location vs. Acquisition

Location

Acquisition

Mouvements immobiliers 2008-2013 en Régions

(hors Ile-de-France et Lyon)

Source : Jones Lang LaSalle

Loyer moyen 129 € Loyer haut de gamme 165 €

Source : Jones Lang LaSalle

Année Entreprise Surface Locataire vs. Propriétaire

Localisation Etat des locaux

2009 EDF 11630 Location Toulouse (31) Neuf

2012 RTE (Réseau de Transport d'Electricité) 8715 Location Toulouse (31) Ancien

2008 EDF 4200 Location Pau (64) Rénové

2009 RTE (Réseau de Transport d'Electricité) 3664 Location Villers-lès-Nancy (54) Ancien

2011 EDF 2855 Location Toulouse (31) Neuf

2010 LA COMPAGNIE DU VENT 2766 Location Montpellier (34) Ancien

2013 EDF 2632 Location Cesson-Sévigné (35) Neuf

2009 GDF SUEZ 2380 Location Dijon (21) Rénové

2011 ERDF

(Electricité Réseau Distribution France) 2292 Location Saint-Herblain (44) Neuf

2013 EDF 1400 Location Grenoble (38) Ancien

Zoom sur les 10 plus grands mouvements en Régions

Plus de 1000 m² : 31%

Page 9: Le secteur de l'energie

Pulse • Le secteur de l’Energie • Jones Lang LaSalle • Page 9

Bureaux Jones Lang LaSalle France

Paris

40-42 rue La Boétie

75008 Paris

Tél. : + 33 (0)1 40 55 15 15

Fax : + 33 (0)1 46 22 28 28

La Défense Immeuble Le Berkeley 19-29, rue du Capitaine Guynemer 92903 Paris La Défense Cedex Tél. : + 33 (0)1 49 00 32 50

Fax : + 33 (0)1 49 00 32 59

Saint-Denis

3, rue Jesse Owens

93210 Saint-Denis

Tél. : + 33 (0)1 40 55 15 15

Fax : + 33 (0)1 48 22 52 83

Le Plessis-Robinson “La Boursidière” BP 171 92357 Le Plessis-Robinson Tél. : + 33 (0)1 40 55 15 15

Fax : + 33 (0)1 46 01 06 37

Lyon 55, avenue Foch 69006 Lyon Tél. : + 33 (0)4 78 89 26 26

Fax : + 33 (0)4 78 89 04 76

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