5
Cercle des communicants francophones Itw #34 « Au cœur du discours politique, il y a forcément une prise de risques et une volonté de rencontre » Loïc Nicolas (@LoicNicolasBxl ) est chercheur à l’Université libre de Bruxelles et membre du laboratoire Protagoras de l'IHECS. Docteur en rhétorique, il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages dont le dernier s'intitule Discours et liberté. Contribution à l’histoire politique de la rhétorique (Classiques Garnier, 2016). Pour Christian le Bart, le discours politique construit le monde autant qu'il le reflète. Qu'en pensez-vous ? Loïc Nicolas (LN) : Oui, absolument. Le discours politique offre une certaine lecture de la réalité sociale. Il s’en donne comme l’interprète, et travaille, par le biais de l’imaginaire, à faire tenir ensemble l’ici-et- maintenant avec le demain, ainsi qu’avec le passé. Il témoigne de cette réalité complexe autant qu’il la fabrique en la nommant. Il vient la dire dans ses mots, et lui confère ainsi de la texture, de l’épaisseur, du corps, c’est-à-dire du sens, le sien. Quand je dis corps, il faut entendre à la fois le corps politique (militants, électeurs, adversaires) que le discours mobilise autour de (ou contre) lui, et le corps du politique (femme ou homme) qui habite le discours en question. Pour moi, c’est très important : si le discours n’est pas habité (de sensations, d’émotions, de choses vues ou vécues, d’une histoire), il a très peu de chance de toucher ni de rencontrer son public. En somme, pour toucher, il faut soi-même pouvoir être (et avoir été) touché : faire montre de cet état sensible. On ne saurait faire crédit à un discours qui dissimule le corps de celui qui le dit. Très vite, ce discours paraît faux, abstrait, vide de sens. Il se prétend discours de tout le monde (objectif et désincarné) alors qu’il n’est, précisément, celui de personne. L’homme ou la femme politique qui refuse d’engager son corps dans ses mots manque à sa parole : il ou elle n’est, tout simplement, pas digne de confiance. Quels peuvent être les objectifs d'un discours politique ? (LN) : L’objectif principal, c’est de persuader : de rallier à ses vues, donc à sa lecture de la réalité sociale. S’il n’y a pas ce désir-là au départ, je serais tenté de dire qu’il n’y a pas de discours politique, ni même de politique. Par suite, pour qu’il y ait désir de persuader, il faut d’abord que ceux dont on recherche l’adhésion ou le ralliement, importent à nos yeux. Il faut reconnaître que leur choix et leur avis comptent. Il faut attribuer une valeur profonde à cet acte d’adhésion autant qu’à ceux susceptibles de le poser. Du même coup, cela implique de regarder l’adhésion comme étant toujours à conquérir, à confirmer ou à raviver. Partant, reconnaître, qu’elle est révocable. D’une part, l’adhésion n’est jamais acquise (sinon elle serait de droit, or elle ne l’est pas : liberté oblige), d’autre part, elle demeure sans cesse menacée par l’opacité de la réalité sociale dont le discours politique entend donner lecture. Si la réalité n’était pas opaque, ambiguë, incertaine, son sens serait d’emblée évident et transparent aux yeux de tous. Il n’y aurait alors aucune raison de

Loic Nicolas : « Au cœur du discours politique, il y a forcément une prise de risques et une volonté de rencontre »

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Loic Nicolas : « Au cœur du discours politique, il y a forcément une prise de risques et une volonté de rencontre »

Cercle des communicants francophones

Itw #34

« Au cœur du discours politique, il y a forcément une prise de risqueset une volonté de rencontre »

Loïc Nicolas (@LoicNicolasBxl) est chercheur à l’Université libre de Bruxelles et membre dulaboratoire Protagoras de l'IHECS. Docteur en rhétorique, il est aussi l'auteur de plusieursouvrages dont le dernier s'intitule Discours et liberté. Contribution à l’histoire politique de larhétorique (Classiques Garnier, 2016).

Pour Christian le Bart, le discours politique construit le monde autant qu'il lereflète. Qu'en pensez-vous ?

Loïc Nicolas (LN) : Oui, absolument. Le discours politique offre unecertaine lecture de la réalité sociale. Il s’en donne comme l’interprète,et travaille, par le biais de l’imaginaire, à faire tenir ensemble l’ici-et-maintenant avec le demain, ainsi qu’avec le passé. Il témoigne de cetteréalité complexe autant qu’il la fabrique en la nommant. Il vient la diredans ses mots, et lui confère ainsi de la texture, de l’épaisseur, ducorps, c’est-à-dire du sens, le sien. Quand je dis corps, il faut entendreà la fois le corps politique (militants, électeurs, adversaires) que lediscours mobilise autour de (ou contre) lui, et le corps du politique(femme ou homme) qui habite le discours en question. Pour moi, c’esttrès important : si le discours n’est pas habité (de sensations,

d’émotions, de choses vues ou vécues, d’une histoire), il a très peu de chance de toucher ni derencontrer son public.

En somme, pour toucher, il faut soi-même pouvoir être (et avoir été) touché : faire montre de cetétat sensible. On ne saurait faire crédit à un discours qui dissimule le corps de celui qui le dit.Très vite, ce discours paraît faux, abstrait, vide de sens. Il se prétend discours de tout le monde(objectif et désincarné) alors qu’il n’est, précisément, celui de personne. L’homme ou la femmepolitique qui refuse d’engager son corps dans ses mots manque à sa parole : il ou elle n’est, toutsimplement, pas digne de confiance.

Quels peuvent être les objectifs d'un discours politique ?

(LN) : L’objectif principal, c’est de persuader : de rallier à ses vues, donc à sa lecture de la réalitésociale. S’il n’y a pas ce désir-là au départ, je serais tenté de dire qu’il n’y a pas de discourspolitique, ni même de politique. Par suite, pour qu’il y ait désir de persuader, il faut d’abord queceux dont on recherche l’adhésion ou le ralliement, importent à nos yeux. Il faut reconnaître queleur choix et leur avis comptent. Il faut attribuer une valeur profonde à cet acte d’adhésion autantqu’à ceux susceptibles de le poser. Du même coup, cela implique de regarder l’adhésion commeétant toujours à conquérir, à confirmer ou à raviver. Partant, reconnaître, qu’elle est révocable.

D’une part, l’adhésion n’est jamais acquise (sinon elle serait de droit, or elle ne l’est pas : libertéoblige), d’autre part, elle demeure sans cesse menacée par l’opacité de la réalité sociale dont lediscours politique entend donner lecture. Si la réalité n’était pas opaque, ambiguë, incertaine, sonsens serait d’emblée évident et transparent aux yeux de tous. Il n’y aurait alors aucune raison de

Page 2: Loic Nicolas : « Au cœur du discours politique, il y a forcément une prise de risques et une volonté de rencontre »

chercher à persuader du ''bon sens'' qu’on lui donne.

Entreprendre de persuader, c’est donc admettre (au moins implicitement) le caractère discutableet réfutable de son discours. L’excès de confiance et l’hubris se paient toujours au prix fort. Ilfaut donc faire l’effort d’aller vers l’autre (le partisan comme l’adversaire) en recherchant desarguments, des expressions, des émotions qui sont façonnés à sa mesure. Il y a donc forcément,au cœur du discours politique, une prise de risques (face à la résistance de ceux qu’on veutrallier) et une volonté de rencontre. Refuser l’une et l’autre, c’est, je crois, se dérober auxmissions premières du discours en question.

Qu’est-ce qu’on ''bon'' discours politique ?

(LN) : Pour moi, c’est tout à fait clair. Un discours ne saurait être considéré comme ''bon'' s’il neparvient pas à persuader son public (au sens large), ceci en se fondant, non sur le chantage ou lacontrainte, mais sur la seule force des mots et des arguments. ''Bon'' est alors synonymed’efficace. Dès lors, pourquoi un discours inefficace n’est-il pas ''bon'' ? Parce qu’on peut avoirles meilleures intentions du monde, les plus belles idées, les plus grands projets politiques, si onne sait pas les mettre en discours, témoigner de leur valeur, ni donner l’envie d’y adhérer, c’estcomme si ces intentions et ces idées ne valaient rien. Elles demeurent inaudibles et incapables detoucher quiconque. Formulée ainsi, je comprends que l’assertion puisse inquiéter, car ce qui est''bon'' (à savoir, dans notre cas, ce qui persuade) n’est pas forcément ce qui est ''juste'' (au sensmoral). Il y a des risques, mais nous devons les assumer. La démocratie est à ce prix. La parole,notamment la parole publique, y occupe une position régulatrice. Elle est libératrice également.D’où l’importance d’enseigner sa pratique, ses codes, ses usages à tous les citoyens et ceci dès leplus jeune âge. Ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Comprenons bien l’idée que je défends ici. Nul ne saurait obliger quiconque à adhérer ou, àl’inverse, à rejeter un projet ou des idées politiques. L’unique carrière qui s’ouvre aux idées enquestion est donc celle de la persuasion sous la forme d’une production d’arguments et dejustifications ad hoc. Celui qui veut persuader est alors tenu d’engager (donc de risquer) saparole dans l’arène du débat contradictoire.

Dans le monde incertain des affaires humaines, en politique, aucun principe absolu ni règlesuprême ne saurait clore la discussion une fois pour toute. Rien ne saurait révéler la voie du salutpublic sans qu’on puisse craindre de se tromper. Cela ne veut pas dire que tout se vaut : je ne suispas relativiste. Certaines idées sont ''meilleures'' et plus ''justes'' que d’autres. C’est vrai. Il n’enreste pas moins qu’en politique, il appartient à ceux pour qui ces idées sont ''bonnes'' et ''justes'',de mobiliser des arguments, des justifications, mais aussi des émotions, capables d’emporterl’adhésion des citoyens auxquels ils s’adressent. Autant être honnête : s’ils n’y parviennent, ils nepeuvent jamais s’en prendre qu’à eux-mêmes. Leurs adversaires n’en sont pas responsables.

Au reste, un ''bon'' discours politique, est celui qui interpelle et qui fait vibrer ; celui que l’onquitte en se sentant transformé, renforcé, revigoré d’une façon ou d’une autre ; celui dont lesmots nous habitent après l’avoir quitté ; celui que l’on emporte avec soi. Un tel discours respectetrois principes. D’une part, il instruit, c’est-à-dire qu’il éclaire la réalité sociale, il en donnelecture. D’autre part, il apporte du plaisir sur le plan cognitif (il ne prend pas ses auditeurs pourdes idiots, au contraire il les valorise), comme sur le plan esthétique, d’où l’importance du styleet du ton de la voix. Enfin, il émeut, en d’autres termes, il transporte dans un autre état :émouvoir, c’est mouvoir. Négliger l’un de ces trois principes et le discours entier se voit mis enéchec, incapable de satisfaire les esprits et de toucher les cœurs.

Page 3: Loic Nicolas : « Au cœur du discours politique, il y a forcément une prise de risques et une volonté de rencontre »

Quels rapports entretiennent, selon vous, le fond et la forme du discours politique ?

(LN) : Le fond et la forme sont indissociables. Ils se nourrissent et s’informent réciproquement.L’un ne saurait primer sur l’autre, surtout en politique. La forme sans le fond est une coquillevide. Tandis que le fond sans la forme reste un poids mort. La forme du discours n’est passeulement un enrobage ou un ornement. Elle est chargée de sens, elle raconte une histoire, elleinstruit, elle délecte. Croire que le fond des idées – les siennes en particulier – est propre àpersuader même s’il est informe, c’est pêcher par orgueil autant que par ignorance de l’esprithumain. Non ! Lorsque les idées ne sont pas incarnées dans un discours qui témoigne de leurvaleur, ni habitées par un corps et par une voix qui donnent l’envie d’y adhérer, elles ne peuventrencontrer personne.

En fait, la forme, c’est tout autant la disposition des arguments et l’agencement logique de ceux-ci, que le choix des mots et l’usage des figures de style. Au reste, c’est aussi la façon dont ons’habille, dont on se tient, et dont on se dévoile en parlant ; à savoir, l’image de soi que l’onprojette sur son public. En rhétorique, on parle à cet égard d’ethos. Selon moi, négliger la formede son discours politique, c’est mépriser ceux à qui l’on s’adresse. Mieux, c’est ne pas respecterles idées qu’on entend promouvoir et défendre. Pour Aristote, l’auteur de La Rhétorique quivivait au IVe siècle avant notre ère, nul ne saurait persuader s’il n’est pas capable de donnerconfiance à ceux qui l’écoutent. Or, justement le lien de confiance qui s’établit est largement lié àla forme, c’est-à-dire à la conviction que l’on met dans les idées qu’on porte. Cette conviction,c’est évidemment à la fois de la forme et du fond.

En tout cas, qu'est-ce qu'il faut selon vous éviter dans un discours politique ?

(LN) : Il faut surtout éviter d’être ennuyeux car l’attention du public est une denrée précieuse etvite consommée. Dans le cadre politique, par opposition à l’espace scolaire, on ne sauraitcontraindre personne à écouter ni à être attentif à ce qui est dit. En l’occurrence, l’attentionrelève du strict choix des individus. Comprenons bien : ceux qui écoutent ont choisi de faire ledéplacement jusqu’au lieu du discours (éventuellement à leurs frais). Ils ont choisi de mettre tellechaîne de télévision plutôt que telle autre. Ils ont choisi de donner de leur temps, etc. Partant, ilsrestent libres de réviser leur choix, à savoir, de quitter la salle, de changer de chaîne, de faireautre chose, s’ils jugent n’être pas suffisamment ''payés'' en retour pour leur présence, leurattention et leur démarche. Le paiement s’effectue ici par des mots, des expressions, du senspartagé, et par le ressenti d’émotions aussi bien personnelles que collectives.

En politique, la mission de capter l’attention du public et de maintenir celle-ci autant quepossible repose entièrement sur le discours, sur sa qualité de fond comme de forme. Le pire, c’estdonc de ne pas respecter son public, soit en lui servant un discours trop long ou trop technique,inaudible, monotone, jargonnant, soit en le prenant de haut comme s’il s’agissait d’uneassemblée d’ignorants qu’il faut éduquer, soit en lui parlant sur un mode dénué d’empathie et debienveillance. Dans tous les cas, il est important d’éviter que le discours ne vienne mettre à malle capital de confiance dont l’orateur jouit ou qu’il essaie d’obtenir.

Quel est le rôle de la plume dans la construction du discours ? Est-ce qu'elle produitdu sens ? Est-ce qu'elle organise les idées ? En d'autres termes, est-elle architecte oumaître d’œuvre ?

(LN) : Tout d’abord, je tiens à souligner qu’être plume – ou speechwriter comme disent lesanglophones qui, bien plus que nous, reconnaissent l’importance de la fonction – représente uneactivité en soi. En d’autres termes, une plume ce n’est pas un conseiller sur une question

Page 4: Loic Nicolas : « Au cœur du discours politique, il y a forcément une prise de risques et une volonté de rencontre »

quelconque (la fiscalité, le logement, les transports, l’enseignement secondaire…) qu’on vientchercher pour écrire un discours, au prétexte qu’''il maîtrise le sujet''. C’est ici la meilleure façonde saboter ce qu’on veut défendre (son projet) autant que de s’aliéner son public. Comme je l’aidit, on peut avoir les meilleures idées et les analyses les plus fines, si l’on ne prend pas la peinede rechercher des moyens et des arguments pour donner corps et sens à celles-ci (notammentdevant un public de non-spécialistes), il y a peu de chance qu’on parvienne à persuaderquiconque.

En fait, un discours n’est pas un empilage de faits, de données et de chiffres avec quelques motsen plus pour ''faire beau'', et quelques ''connecteurs logiques'' destinés à rendre l’ensemble à peuprès cohérent. Celui qui tient la plume n’est pas là pour compiler des contenus venus d’ailleurs.Son travail est de faire en sorte que le discours final soit bien plus que la somme de ses parties.La plume, donc, est là pour penser la relation particulière (et complexe) entre le sujetd’intervention, le public visé, les objections possibles des opposants, le discours en tant qu’objetsonore, les circonstances de sa profération publique, et bien sûr l’orateur (son corps, son vécu, leprojet qu'il porte) qui doit mettre en voix le discours en question. Il doit créer du lien et donnerdu sens à tout ça. Comme vous le voyez, il est à la fois architecte et maître d’œuvre.

Quels sont pour vous les trois meilleurs orateurs politiques francophones enBelgique ?

(LN) : C’est un peu une colle car je n’en vois pas beaucoup. La Belgique dispose d’excellentscommunicants (et de très bonnes agences de communication) mais d’assez mauvaises plumestout en sachant que l’activité de celles-ci n’est pas vraiment reconnue comme telle.

Partant, les orateurs politiques (qui n’ont ni la culture ni les lettres de leurs aînés) sont à l’imagede ceux qui écrivent leurs discours : souvent falots. Autant le reconnaître. Je ne me défile pas, jesuis réaliste. Deux figures me viennent quand même à l’esprit, d’abord, Paul-Henri Spaak (1899-1972). Il avait une voix, une aptitude à la synthèse, une capacité à habiter ses discours et à fairevibrer son public. Ensuite, Paul Magnette : quel que puisse être notre avis sur le CETA, il fautbien reconnaître que son discours, prononcé devant le Parlement wallon le 28 octobre dernier,était de très belle facture. Je dois dire que j’ai été surpris.

Au reste, il faut avouer que la qualité des orateurs politiques néerlandophones (je pense parexemple à Guy Verhofstadt ou encore à Leo Tindemans, décédé en 2014) est sans doute biensouvent meilleure que du côté francophone. Il y aurait peut-être à s’en inspirer.

La communication sur les réseaux sociaux a-t-elle entraîné une modification desdiscours politiques ?

(LN) : Oui, les réseaux sociaux ont considérablement changé les discours et la communicationpolitiques, pas forcément en bien, d’ailleurs. Ces derniers s’efforcent à présent de tenir dans laforme imposée par lesdits réseaux, d’en respecter les usages et les codes par avance. Force est deconstater qu’on assiste à un formatage constant et à un polissage de la parole politique, à sonappauvrissement même. Laquelle est moins libre, moins inventive et originale qu’auparavant.

En somme, le discours politique n’est plus aujourd'hui regardé comme un ''tout'' doté d’unefonction (en l’occurrence persuader, rallier les indécis, convertir les opposants, faire vibrer lescœurs, donner envie de se déplacer aux urnes, etc.). Il est devenu une ''somme de parties'' (mots,petites phrases, mimiques) susceptibles d’être prélevées puis diffusées via les nouveaux médias.Pour moi, cela s’apparente à ce que fait la médecine légale : des autopsies. Est-ce à dire que la

Page 5: Loic Nicolas : « Au cœur du discours politique, il y a forcément une prise de risques et une volonté de rencontre »

parole politique est morte ? Je ne pense pas, mais nous devons rester vigilants et tâcher d'urgencede la revigorer.

Interview réalisée par Damien ARNAUD (@laCOMenchantier) en novembre 2016

Le Cercle vise à faire progresser la #ComPublique et la#ComPol dans le monde francophone. C’est un espace dedialogue, de partage d'expériences et de valorisation de tous.

Site internet > https://cercledescommunicants.com/LinkedIn > Cercle des communicants francophones Twitter > @leCCFFacebook > Cercledescommunicants