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AMfine Services & Software - Parution Informations Entreprise N°160, Avril, Mai, Juin 2016

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Page 1: AMfine Services & Software - Parution Informations Entreprise N°160, Avril, Mai, Juin 2016

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Depuis 1994, Logion Finance apporte une aide concrète et indispensable auxentreprises. Pierre Siamer est le fondateur de ce cabinet qui réalise des opérations

de fusions-acquisitions d’entreprises, spécialisé dans les transactions transnationales. Entotale transparence, Logion Finance écoute ses clients pour comprendre leur culture, leurpositionnement et les problématiques du secteur afin de défendre au mieux leurs intérêts.Le siège est à Paris, les ambitions sont d’étendre le développement à l’international …

Informations Entreprise : Dès les années 2000, Logion Finance s’inscrit dans unetrajectoire d’accompagnement dans des opérations de cession et de transmissiond’entreprises. Pourquoi avoir choisi cette voie ?Pierre Siamer : Nous avons un véritable savoir-faire dans le domaine de la finance. Lesassociés occupent des postes d’enseignement en finance. Moi-même j’ai été nommé Experten Finance à la Cour administrative de Paris et de Versailles. Au-delà de cette expertise, nousavons à cœur la relation humaine avec les dirigeants d’entreprises. Ce sont des hommes et desfemmes avec leurs forces, leurs combativités, leurs doutes et leurs ambitions. Nous sommesattachés à travailler avec des dirigeants-propriétaires de PME et de PMI, très occupés dans lagestion et le développement quotidien leur société. Nous veillons à rester très disponibleset adaptons nos horaires aux leurs. Un point clé dans la relation est la communication dusuivi de l’opération. Des points de situation réguliers et permanents sont réalisés de manièreà permettre aux dirigeants de connaitre à tout moment l’avancement de son dossier. Lecabinet leur apporte un conseil sur mesure correspondant à une compréhension profondede leurs problématiques et de leurs attentes. Nous sommes dans une relation d’estimemutuelle.

IE : Comment procédez-vous ? Avec quelles méthodes ?PS : L’organisation d’une mission de haut de bilan (cession, acquisition, levée de fonds) est uneopération complexe et longue (12-18 mois pour une cession) qui nécessite des compétencestechniques, un réel savoir-faire et une rigueur en terme de préparation, d’organisation, etd’exécution et des qualités certaines en matière de négociations. Egalement, une bonne dosede créativité dans la recherche de cible est fondamentale. Après avoir compris et assimiléles problématiques des dirigeants, en leur consacrant le temps nécessaire, et après avoirsérieusement qualifié leurs attentes, nous construisons un mode opératoire et un calendrieradapté à leur situation en vue de concrétiser les objectifs recherchés. Dans des contextesplus compliqués, nous pouvons rechercher un adossement industriel. Certaines sociétés ontbesoin de s’adosser à des plus grandes pour pérenniser leur activité dans un environnementhostile. Dans ce cas précis, nous sommes amenés à chercher en France et à l’étranger desgroupes plus puissants auprès desquels nous trouvons les moyens de stabiliser l’activité deces entreprises et aussi pour les rendre plus performantes.

Dans tous les cas, après étude des fondamentaux du marché, de l’organisation du jeuconcurrentiel et du positionnement de nos clients, nous n’hésitons pas à ‘’sortir des cadres’’pour préconiser des solutions alternatives (recherche d’acquéreurs en amont ou en avalde l’activité ou dans des secteurs d’activité connexes). De même, nous étendons notrerecherche d’acquéreurs en ciblant des industriels (du secteur ou intervenant dans des métiersconnexes), des fonds d’investissement (ayant déjà pour certains des participations dans le

secteur) voire dans certains cas des candidats repreneurs indépendants expérimentés ; notrebut étant d’animer un jeu concurrentiel ouvert entre les candidats que nous allons retenir etque notre client choisira. Toute l’opération est réalisée en veillant à respecter la plus stricteconfidentialité et éviter une veille concurrentielle d’un candidat malintentionné.

Ainsi, le cabinet s’appuie sur trois métiers. La cession-acquisition constitue notre activitéprincipale. Dans les missions de croissance externe, notre objectif est de contribuer audéveloppement de nos clients en visant l’atteinte d’une taille critique et d’un avantageconcurrentiel par l’acquisition de parts de marché, de savoir-faire complémentaires etdes économies d’échelle. Vient ensuite l’ingénierie financière : nous avons tous, au seinde l’équipe, des compétences pointues en finance et en stratégie pour effectuer desévaluations d’entreprises sérieuses, des études de positionnement et de cartographie decibles potentielles dans le cadre de projets de croissance externe, des missions de veilleconcurrentielle fiables et sur le marché. Enfin, nous intervenons en levée de fonds. Il s’agit detravailler pour des sociétés rentables qui ont des projets de développement et du potentielmais ne disposant pas des ressources nécessaires. Dans certains cas, nous pouvons intervenirdans le cadre de situations « spéciales » nécessitant une réorganisation du capital (conflitsentre actionnaires…)

IE : Quel est votre cœur d’activité ?PS  : Notre cœur d’activité est, à 80%, la transmission d’une entreprise par mandat. Lesclients nous mandatent pour aller vendre leur entreprise ou, le cas échéant, acheter d’autresentreprises. Dans 65% des cas, il s’agit de mandats de vente confiés en exclusivité.

IE : Quels sont vos secteurs d’intervention ?PS : Notre métier est passionnant car comme travaillons avec des clients qui interviennentdans des secteurs très variés, en France et à l’international comme la santé, industrie, service,BTP, négoce, courtage d’assurance, …. Nous avons l’opportunité de nous occuper de dossierstrès différents, à la fois sur le modèle économique, sur la culture de l’entreprise mais aussi surles enjeux attachés aux jeux concurrentiels. Cela nous permet, à chaque nouveau dossier, dedélivrer un conseil plus efficace.

IE : Quels sont les atouts de Logion Finance?PS : Nos méthodes basées sur la rigueur, la transparence, la disponibilité fonctionnent. Lesclients sont en contact avec des seniors expérimentés. Dès le départ, nous avons su monterdes dossiers crédibles avec tout le service offert en termes de d’expertise en stratégiefinancière et industrielle et de compétences associées. Ceci afin de construire des livrablesde qualité et présenter des dossiers précis et structurés conformes aux critères d’analyse desdirections de groupes industriels ou de financiers de façon à pouvoir mener une opérationavec beaucoup de garanties et un taux de succès très élevé.Nous savons être très réactifs. Nous respectons toujours nos engagements à travers desvaleurs éthiques comme le goût du travail bien fait, la confidentialité et l’absence de conflitsd’intérêts. C’est pourquoi les dirigeants nous font confiance.

Enfin, nous sommes aussi des négociateurs expérimentés …

Comm

uniqué

Corporate financeLe capital humain des PME

FINANCES

LOGION FINANCE3, RUE DE L’AMIRAL HAMELIN 75116 PARISTÉLÉPHONE : 01 47 20 95 10 - 06 15 87 46 [email protected]

ON EN PARLE...

L’Asset Management

Objectif « golden copy »La gestion d’actifs financiers consiste à gérer les capitaux dans le respect des contraintes réglementaires et contractuelles, en appliquant des consignes définies. Nous avons rencontré le directeur d’une société exemplaire en matière de solutions et de services à destination des professionnels de la Finance.

AMfine Services & Software a été créée en mars 2006 par Michael Priem. Sa volonté de « haut niveau » date de sa jeunesse. En effet, ce p assionné des sports collectifs a

démarré sa carrière comme handballeur en équipe de France junior. Il avait accompli ce rêve d’enfant, mais une blessure sérieuse à l’âge de 17 ans l’a contraint à changer d’ambition. Après l’obtention d’un DESS Finances de l’IAE de Grenoble, ce titulaire d’un diplôme de Sup de Co fut engagé par Paribas Asset Management et passa plus de trois ans à Londres où il fut diplômé de l’IMRO (Investment Manager Certificate), lui permettant de gérer des portefeuilles pourcompte de tiers sur le territoire britannique. Il garda une mentalité de sportif qui ne lâche rien. Dans son métier d’entrepreneur, il n’aime pas perdre  : «  En sport ou dans le business, on cherche le résultat en respectant les règles et l’éthique. » Lors de la fusion BNP-Paribas, il retourna à Paris et fut remarqué par son mentor vénéré Hervé Bruyère. Il devint à 26 ans, le plus jeune manageur de BNP Paribas pour l’Asset management, dirigeant des équipes du Service Client pour la Gestion d’Actifs entre Paris, Londres, Francfort, Singapour et Tokyo. Après un très beau début de carrière, il créa AMfine avec 40 000 € - dont 12 000 de sa poche. Et aujourd’hui la société a été valorisée de 10 à14 millions d’euros, en dix ans. Il a pu bénéficier des aides aux jeunes entreprises auprès d’OSEO et de la BPI. Très reconnaissant envers ces institutions, il regrette cependant qu’en France on remarque plus un diplôme de polytechnicien qu’un savoir-faire. Ses premiers clients comme AMUNDI (Rapprochement du Crédit Agricole et de la Société Générale), Ier asset manager en Europe, et dans le top 10 mondial,l’ont aidé et lui restent fidèles. S’il se souvient du côté chevaleresque des années 90 où la parole avait valeur de contrat, il le réinvente et simplifie l’Asset Management, toujours avec cette idée de compétition et de performances en équipes cœur. En 2015, le chiffre d’affaires de AMfine - majoritairement détenu par BlackFin Capital Partners depuis cette même année, était de 5millions d’euros. 40 personnes réparties entre Paris et le Luxembourg ont plus de 20 ans d’expérience dans le monde financier de Paribas, Fortis, Deutsche Bank…

Limiter les tracas en toute efficacitéMichael Priem nous raconte la genèse de sa société : « J’en eu ai l’idée lorsque je travaillais pour Paribas. Il y avait un besoin de disposer d’outils permettant de générer des rapports vers nos clients de manière simple et sécurisée, facile d’utilisation, sans avoir recours à des budgets de développement monstrueux en termes de coût. Les manipulations manuelles c’était l’inefficience assurée avec un taux d’erreurs important. À partir de ce constat, j’ai senti dès 2004, que la réglementation s’accélérerait, qu’il fallait gagner du temps et diminuer le risque opérationnel. L’actualité réglementaire impacta le secteur de la gestion d’actifs  ; il fallait innover en proposant des solutions conformes à la réglementation, tout en sécurisant le processus de production de documents. Je croyais en l’apport de l’aspect collaboratif d’internet. » Dès 2006, Michael Priem.et son équipe ont relevé le défi par une plate-forme de logiciels riche en fonctionnalités Métier et merveilleusement utile. En effet, pour qu’un document final soit accepté par les autorités du marché régulateur (l’AMF) qui a son tour le transmet potentiellement à l’ESMA, il faut aussi pouvoir l’envoyer vers les fournisseurs d’information, les plateformes de distribution internet, les investisseurs professionnels,communiquer auprès des médias.et rester irréprochable à tous niveaux. C’est par cette valeur ajoutée que les clients d’AMfine s’affranchissent des informaticiens et se conforment aux réglementations. Ils peuvent rapidement gérer une masse de documents avec un nombre croissant de destinataires. Aujourd’hui, AMfine édifie son propre développement par une veille réglementaire sans faille.«  Chez AMfine, précise Michael Priem, ce sont des gens de Métier qui m’entourent, 50% viennent de l’informatique, 50 % du

Métier. Nos expertises offrent à nos clients une gamme de logiciels qui correspond à leurs attentes. La technologie innovante leur permet un gain de temps considérable  : 80% en moyenne ! » Ce temps peut alors être dédié à des activités plus nobles : l’expertise, le droit, la vérification des données plutôt que la litanie des copiés-collés, mails et dispatching. Industrialiser devient vraiment une valeur appréciée par les clients d’AMfine. Qu’ils soient institutionnels, assureurs, fonds de pension du monde entier, banques centrales, mutuelles, caisses de retraite, tous ont besoin d’une information limpide et vérifiable, à la traçabilité irréprochable. Les expertises des Métiers de la Gestion d’Actifs et des problématiques de communication d’informations financières ont permis l’élaboration des principes fonctionnels fondateurs des logiciels et services de la gamme AMfine. L’ambition première est donc de permettre aux sociétés de gestion, aux banques, d’industrialiser la production de l’ensemble de leur documentation réglementaire financière.

Passer du fait main « à la Golden Copy »Certaines entreprises arrivent aux limites des outils bureautiques, or en deux clics, grâce au système expérimenté d’AMfine, les résultats peuvent être suivis chronologiquement avec commentaires et ensemble des justifications des informations reportées, ce qui est extrêmement précieux en cas de contrôle. Ce savoir-faire a permis à cette société d’appréhender les contraintes fonctionnelles et les besoins des utilisateurs finaux. Son développement d’une offre globale autour du service de la production documentaire et l’industrialisation d’une majorité des calculs réglementaires avec indicateurs de risques, voilà ce qui crée des résultats « en or ».Les réglementations cumulées sont des casse-tête, lorsque par exemple l’Autorité de marché européenne, l’ESMA,indique la méthodologie à appliquer sur les indicateurs à transmettre et que tous les trimestres, tous les fonds doivent être passés au crible. Les processus industriels permettent que des données brutes en entrée sortent en indicateurs fiables aux calculs irréprochables. Finis les feuilles Excel, l’absence de justificatifs. Là où il fallait une armée de personnes pour gérer les erreurs, le traitement des données offre traçabilité et transparence. Cette qualité irréprochable fait d’AMfine une PME connue en France qui s’ouvre vers de nouveaux marchés au Luxembourg, au Royaume Uni, Irlande et en Suisse. Elle est d’ailleurs en cours de signature avec les deux plus grosses banques helvètes. Un projet très ambitieux depuis un an et demi s’achèvera en juin 2016 par la création d’un nouveau produit qui devrait révolutionner le secteur  : MyFundStore, en partenariat avec AMUNDI et UBP. Toujours partant du constat qu’il faut être sûr de l’exactitude des données pour se conformer à toutes les réglementations, MyFundStore sera une plateforme pour la gestion, la gouvernance des données et documents sur les fonds d’investissement en introduisant une expertise Métier de la gestion d’actifs. Les subtilités d’opération sur titres, créations de produits, communication de l’ensemble de ces données vers d’autres systèmes ouverts se fera vers des destinataires externes et internes qui ont besoin de données caractéristiques. Complétude, évidence, d’un amont complexe et encombré à un aval clair : AMfine envisage sereinement le futur et ce grâce à BlackFinCapital Partners, pour se développer en deux axes : l’export en dehors des frontières de l’hexagone, la croissance externe par le rachat de sociétés complémentaires pour aller plus vite vers un objectif d’internationalisation. g

>Michael Priem

>Pierre Siamer>Yvette Mislin