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Revue nungesser #3

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SOMMAIRE

Edito……………………………………………………….........………Page 3

Notre calendrier 2014 - 2015.………….....…….........……Page 4

Interview : Bernard Casoni...............……..….....…….Page 5

Retour sur la victoire face à Nice..........................Page 11

Statistiques et classements divers à la trêve....….Page 12

Que deviens-tu ? Pierre Neubert…………………....….Page 14

Groupes de supporters et liens internet.............Page 20

Retour sur les pronostics.....................................Page 21

Statistiques des joueurs.......................................Page 23

Partenaires et remerciements………......................Page 27

Page n°2

EDITO

Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue dans le troisième numéro de « NUNGESSER », le

magazine en ligne de l’association USVA !

Nous avions décidé la sortie d'un numéro pour la mi-saison afin de dresser un premier bilan : et

nous avons tenu parole !

Contrairement aux deux premiers numéros de ce magazine, nous n'avons, cette fois, connu

aucune difficulté pour réaliser nos interviews. C'est une très bonne nouvelle ! Nous remercions à

cet effet le Président, Monsieur Eddy Zdziech, qui nous a ouvert les portes du centre

d'entrainement le 10 janvier 2015 et qui nous a permis d'échanger avec le coach Casoni pendant

plus de 45 minutes. L'intégralité de cette interview très enrichissante est retranscrite dans ce

numéro.

Mais « NUNGESSER », c'est aussi ressasser des souvenirs avec des anciens, comme ce fut le

cas précédemment avec le Zé ou avec Orlando... La rubrique « que deviens-tu ? » de ce numéro

est cette fois destinée aux plus anciens... aux vrais de vrais... à la vieille école comme on dit !

Pour vous, l'USVA a rencontré Pierre Neubert !

Vous retrouverez également, comme d'habitude, l'énorme boulot de Franck qui, cette fois-ci, vous

proposera la mise à jour du calendrier 2014-2015 initialement dévoilé dans le numéro 2 de la

revue, les stats des joueurs et de l'équipe à mi-saison, un article sur la Coupe de France et un

retour sur les pronostics qu'il avait réalisés dans le numéro 2 de septembre 2014.

Il est enfin précisé qu'entre la réalisation de ce numéro 3 et sa parution, le VAFC a enchainé une

triste série de trois défaites consécutives contre Sochaux, Nîmes et Yzeure...

La réalisation de nos rêves les plus fous ne se produira donc pas cette année... Mais nous

sommes des supporters de VA... Nous allons râler, accepter, de nouveau espérer... et un maintien

nous suffira.

Merci pour votre attention, bonne lecture et ALLEZ VA !

Hypo

Page n°3

Notre calendrier 2014 - 2015 Horaires 20h00 sauf mention

particulière Compétition DOM/EXT Adversaire Score

- AOUT -

Vendredi 1er L2/1ère journée EXT Gazélec Ajaccio 2-0

Samedi 9 / 13h30 L2/2ème journée DOM Nîmes 2-2

Mardi 12 / 18h30 CdL/1er tour DOM Troyes 1-3

Vendredi 15 L2/3ème journée EXT Tours 1-0

Vendredi 22 L2/4ème journée DOM Le Havre 0-4

Vendredi 29 L2/5ème journée EXT Auxerre 1-2

- SEPTEMBRE -

Vendredi 12 L2/6ème journée DOM Créteil 1-1

Vendredi 19 L2/7ème journée EXT Niort 3-0

Mardi 23 L2/8ème journée DOM Clermont 2-1

Vendredi 26 L2/9ème journée DOM Orléans 2-0

- OCTOBRE -

Vendredi 3 L2/10ème journée EXT Troyes 0-0

Vendredi 17 L2/11ème journée DOM Dijon 0-3

Vendredi 24 L2/12ème journée EXT AC Ajaccio 2-1

- NOVEMBRE -

Lundi 3 L2/13ème journée DOM Angers 1-0

Samedi 15 CDF/7ème tour EXT Maubeuge 1-3

Vendredi 7 L2/14ème journée EXT Arles-Avignon 1-2

Vendredi 21 L2/15ème journée DOM Brest 0-1

- DECEMBRE -

Lundi 1 L2/16ème journée EXT Nancy 0-1

Vendredi 12 L2/17ème journée DOM Châteauroux 1-0

Vendredi 19 L2/18ème journée EXT Laval 3-1

- JANVIER -

Samedi 3 CDF/8ème tour DOM Nice 2-0

Vendredi 9 L2/19ème journée DOM Sochaux 1-2

Vendredi 16 L2/20ème journée EXT Nîmes 2-0

Mardi 20 CDF/32èmes EXT Yzeure 2-0

Vendredi 23 L2/21ème journée DOM Tours

Vendredi 30 L2/22ème journée EXT Le Havre

- FEVRIER -

Vendredi 6 L2/23ème journée DOM Auxerre

Vendredi 13 L2/24ème journée EXT Créteil

Vendredi 20 L2/25ème journée DOM Niort

Vendredi 27 L2/26ème journée EXT Clermont

- MARS -

Vendredi 6 L2/27ème journée EXT Orléans

Vendredi 13 L2/28ème journée DOM Troyes

Vendredi 20 L2/29ème journée EXT Dijon

- AVRIL -

Vendredi 3 L2/30ème journée DOM AC Ajaccio

Vendredi 10 L2/31ème journée EXT Angers

Vendredi 17 L2/32ème journée DOM Arles-Avignon

Vendredi 24 L2/33ème journée EXT Brest

Mardi 28 L2/34ème journée DOM Nancy

- MAI -

Vendredi 1er L2/35ème journée EXT Châteauroux

Vendredi 8 L2/36ème journée DOM Laval

Vendredi 15 L2/37ème journée EXT Sochaux

Vendredi 22 L2/38ème journée DOM Gazélec Ajaccio

Franck

Page n°4

Interview

Bernard Casoni

(10 janvier 2015)

Après la brillante victoire du VAFC en Coupe de France face à l'OGC NICE, le coach Casoni a bien voulu nous recevoir pour nous parler de ses six premiers mois passés à Valenciennes.

USVA : Bonjour Monsieur Casoni. Comment allez-vous ? BC : Très bien ! (rires) Un peu fraichement ces derniers temps mais ça va. USVA : Dans quelles circonstances avez-vous rejoint le VAFC ? BC : C'est Jean-Louis Borloo qui m'a contacté. Nous nous sommes rencontrés et en 10 minutes nous sommes tombés d'accord. C'était très clair et très rapide. USVA : Pourquoi VA ? Vous aviez d'autres propositions ? BC : J'en avais une ou deux mais Jean-Louis Borloo a été très convaincant. Il y est pour beaucoup.

USVA : Que pensez-vous de la première partie de saison de l'équipe ? BC : On savait qu'on allait partir avec un handicap, que ça allait être difficile. Il y a eu l'arrivée d'un nouveau président aussi... Après, le reste c'est le travail, l'application de tout le monde. Ca n'a pas été évident au début, le temps que tout se mette en place, de bien connaitre l'effectif et que ce soit réciproque aussi... et puis voilà il fallait mettre en place des principes de jeu et les appliquer. On a fait un bon pas en avant mais nous ne sommes qu'à la moitié du championnat et rien n'est acquis. L'objectif reste toujours le maintien parce qu'on a un effectif assez réduit. On a été épargnés par les blessures en première partie de saison, j'espère que ce sera également le cas en deuxième partie. USVA : La blessure de Néry est-elle grave ? BC : Non ce n'est pas grave. USVA : Que reste-t-il à améliorer pour cette seconde partie de saison ? BC : Performer tous les jours, progresser tous les jours. Le match de Nice est une référence mais le but n'est pas de le faire une fois. C'est la régularité qui m'intéresse, ce n'est pas de battre Nice et d'être très moyen le match d'après. Il y a des bases à respecter et à chaque fois qu'on l'a fait on a eu un résultat positif. USVA : En début de saison, nous avons réussi à obtenir une interview d'Orlando Silvestri que vous avez eu sous vos ordres à Cannes (pendant un mois)... C'est une légende de Valenciennes et nous lui avons demandé ce qu'il pensait de vous. il nous a répondu : " je ne l'ai eu qu'un mois comme coach, mais je peux vous dire qu'il nous est rentrés dedans. Il ne va rien lâcher, il va aller au feu et voudra que tout le monde y aille avec lui". A-t-il bien cerné le personnage ? BC : Je pense qu'en un mois, il a compris comment j'étais. De toute façon, c'est la réalité du sport de haut niveau. Si on travaille on est toujours récompensé. C'est la vie ! Ce sont les bases que j'ai reçues et que je véhicule aussi. C'est ce qui m'a permis de connaitre le haut niveau.

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USVA : Et sur un plan personnel, quel bilan tirez-vous de ces six premiers mois ? BC : Il a fallu que je découvre le club, l'équipe aussi. On a mis en place une organisation qui a un peu plafonné alors on est passés à une autre organisation. Je trouve que mon groupe a bien évolué. USVA : Vous vous inscrivez dans un projet à long terme ici ? Une rumeur vous envoie à Bastia... BC : Je n'ai eu aucun contact avec Bastia. Moi, quand je suis dans un endroit, je m'implique à 100 %. Là j'ai signé un contrat de deux ans. Il y a des contrats qui s'arrêtent et d'autres qui continuent. Ce sont les aléas. Vous savez, quand j'étais joueur, j'ai signé 5 ans au Matra Racing et je suis resté un an puis je suis parti parce que je ne m'y plaisais pas. Ce n'est pas une question de contrat, d'année ou d'argent. C'est de prendre du plaisir dans un endroit et quand on prend du plaisir on a envie de rester ! Mais il faut que ce soit réciproque également. USVA : Et vous prenez du plaisir à Valenciennes ? BC : Oui bien sûr. Quand je vois mon équipe qui progresse, quand je vois les matchs qu'elle peut faire, je prends du plaisir ! Comme vous prenez du plaisir dans les tribunes, moi j'en prends sur le banc. Et puis il y a des matchs où je me suis fait chier comme vous vous êtes faits chier ! On est liés, c'est toujours pareil ! On sait que si vous prenez du plaisir, c'est que nous on en prend aussi. L'un ne va pas sans l'autre. USVA : Vous faites souvent appel aux jeunes, lesquels sont susceptibles de rejoindre les pros bientôt ? BC : Il y en a déjà pas mal qui jouent, qui n'ont déjà pas beaucoup de vécu en CFA2, mais par la force des choses, en raison de la situation du club, il y a des jeunes qui sont montés plus rapidement que prévu. Maintenant c'est à eux de vouloir continuer à progresser. Arriver en pro ce n'est pas une finalité. Il faut performer à chaque entrainement pour faire de plus en plus d'apparitions et rester dans le groupe.

La porte s'est ouverte rapidement pour eux, c'est à eux de saisir l'opportunité. USVA : Vous trouvez qu'il y a des joueurs de qualité au centre de formation ? BC : Des joueurs de qualité il y en a partout ! Il y en a donc aussi ici ! Mais la qualité dans le football ça ne suffit pas. S'ils sont dans un centre de formation, c'est qu'ils ont des qualités. Mais c'est l'état d'esprit au quotidien qui compte, l'envie de progresser, c'est ça le plus important ! Dans le football, il y a de la place pour tout le monde : les grands, les rapides, les petits, les moins rapides... Il y a des joueurs avec moins de qualités qui réussissent et des joueurs qui sont pourris de qualités et qui ne réussissent pas. Ce n'est pas la qualité qui compte, c'est ce que tu vas en faire.

USVA : Certains de nos joueurs ont eu de gros écarts de conduite la saison passée. Il parait que vous avez instauré un code de conduite. Qu'en est-il ? BC : Moi, j'attends de mes joueurs un bon comportement. Comme je vous l'ai dit : il n'y a pas que le football. Ca veut dire ce que ça veut dire. Maintenant, je pense que les joueurs se comportent bien... et celui qui ne se comportera pas bien n'a rien à faire ici. Il y a des amendes, et puis le gars qui arrive une fois ou deux en retard paye une amende la fois suivante.

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USVA : Il y a une charte ? BC : Oui bien sûr. Il y a un respect vis-à-vis du groupe. Celui qui arrive en retard paye une amende. USVA : Comment gérer une petite star ? BC : Moi je n'ai pas de petite star ! Ca veut dire quoi petite star ? Une star doit respecter le collectif. Sinon elle ne respectera pas son équipe sur le terrain. Sinon c'est le joueur qui te tuera. Un groupe est plus important qu'une individualité hein ! Je n'en connais pas beaucoup, des individualités qui font gagner tous les matchs. Généralement, un grand joueur est respectueux.

USVA : Lyes Houri s'était fait remarquer la saison passée sur internet et semble avoir changé. BC : Je n'ai pas à me plaindre de Houri ou de qui que ce soit. Je ne sais pas ce qu'il y a eu avant, mais ce qui m'intéresse, c'est ce que tu fais avec moi.

USVA : Pourquoi est-il sorti du groupe ces derniers temps ? BC : Sorti du groupe ? Non. c'est juste qu'à un moment donné il a été moins performant et d'autres ont été meilleurs. Il a eu l'occasion de montrer des choses pendant deux ou trois mois : ça n'a pas été suffisant. D'autres ont été meilleurs que lui et lui sont passés devant. C'est le meilleur qui joue et le moins bon qui doit refaire ses gammes, travailler pour retrouver sa place. C'est ça la concurrence ! USVA : Vous surveillez leurs activités extérieures ? BC : Non. Maintenant si j'entends des choses, je vais les voir et je leur dis : " j'ai entendu ça". USVA : Nous allons parler un peu des évènements de Maubeuge : des rumeurs ont indiqué que vous aviez été insulté, voire molesté par les supporters et un journal local vous a fait dire : "ce sont des imbéciles". Pouvez-vous nous donner votre version ? BC : Pas du tout ! Pas du tout ! Déjà je n'ai pas traité les supporters d'imbéciles. Quand j'y suis allé, j'ai dit : " laissez nous finir le match". J'étais là pour qu'on puisse continuer le match, pour défendre nos intérêts. On avait fait le plus dur. Vous savez, moi les supporters je connais. A Marseille j'ai connu aussi.... et ils sont beaucoup plus virulents que ce que j'ai vu là... après, moi avec les supporters, ça s'est toujours bien passé car les supporters font partie du club. USVA : Et l'envahissement ? BC : Ca a été grossi ! Il n'y a pas eu de violence, il n'y a rien eu. Personne n'était armé comme j'ai pu l'entendre. Moi j'y suis allé, j'ai dit " allez, rentrez pour qu'on puisse finir le match", et ça a été fait. Il n'y a rien eu d'extraordinaire hein ! Moi j'ai fait ce que je devais faire, les supporters sont restés dans la tribune et puis voilà, y'a rien eu !

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USVA : D'autant plus que les supporters semblent vous respecter... BC : Moi j'ai vraiment été agréablement surpris quand on en a pris quatre contre Le Havre chez nous... de voir les supporters comme ça. J'avais honte ! J'avais honte ! Je suis allé les féliciter de nous avoir encouragés. C'est la première fois que je voyais ça... d'en prendre quatre et voir les supporters qui encouragent jusqu'au bout. C'était sincère quand je suis allé les saluer. Moi, j'ai toujours eu de bons rapports avec les supporters. Il y a toujours eu du respect l'un envers l'autre. On en revient toujours au respect. J'ai connu ça à Marseille aussi, c'était virulent et on leur a plusieurs fois sauvé la mise en déplacement avec les supporters adverses. Je connais les supporters, et là je trouve que c'est tranquille. Maubeuge c'est de la rigolade. USVA : Ici c'est moins méditerranéen... c'est plutôt travail et solidarité. BC : C'est pour ça que je leur dis à mes joueurs. Il y a un comportement à avoir avant tout, un état d'esprit. On peut perdre des matchs, mais s'il y a l'état d'esprit... On peut tomber contre meilleur mais il y a des bases à respecter. USVA : C'est vrai qu'à partir du moment où les joueurs se battent sur le terrain, le public ne peut pas leur reprocher grand chose. La saison passée, certains ne se battaient pas... BC : Les situations comme ça c'est plus compliqué. C'est pas qu'ils ne se battent pas, c'est qu'il y a une grande perte de confiance. Donc après le gars n'ose plus. Il est dans le doute et ça donne l'impression qu'il ne se bat pas. Il n'y a rien de pire, le doute c'est l'ennemi du sportif. Et c'est là qu'on revient au mental. Quand tu as des certitudes, tu bombes le torse et tu ne crains personne. USVA : On a pourtant vu un marcheur la saison passée... qui choisissait ses matchs. BC : Ca, après, le marcheur je suis d'accord ! Moi je n'ai jamais connu de descente, ni en tant que joueur ni en tant qu'entraineur... C'est peut être parce qu'à un moment donné on se sort les tripes pour ne pas vivre ça.

Une descente, c'est comme si on me met un coup de couteau. Je fais tout pour ne pas que ça arrive. USVA : Des recrues pour le mercato ? BC : Pour l'instant c'est difficile. Sans départ c'est difficile. USVA : Des départs ? BC : Novaes est parti mais financièrement on ne gagne pas d'argent. Pour l'instant ça ne bouge pas et j'ai en ce moment un groupe de 16-17 joueurs. USVA : Il y a des bons de sortie ? BC : On peut en donner s'il y a de bonnes propositions. Il peut y avoir le cas N'Guette si on nous le prend mais on nous le prête jusqu'à la fin de saison. Le deal est là. Après, s'il y a une opportunité pour Le Tallec ou Enza qui sont de gros salaires et qui sont les joueurs les plus connus... Mais je suis content de les avoir avec moi. Ce sont des joueurs de valeur.

USVA : Et il y a Abdelhamid qui semble s'imposer... BC : Quand je l'ai pris, je savais que c'était l'un des meilleurs défenseurs centraux de Ligue 2 de la saison passée. J'étais déjà sur lui quand j'étais à Auxerre. Il confirme le bien qu'on pensait de lui. Je n'ai pas envie de le perdre. USVA : Et la rumeur sur le non retour de Guihoata ? BC : Ce n'est pas une rumeur, il n'est pas revenu. Il devait revenir le 28 décembre et n'est pas revenu. Il est avec sa sélection. Quand il reviendra, il sera à la disposition de la CFA2. Quand on parle du comportement... USVA : Quels sont vos objectifs pour la fin de saison ? BC : Atteindre le plus vite possible le maintien. Et se projeter déjà pour la saison prochaine. Il faut connaitre les joueurs que l'on va perdre, ceux qu'on peut garder et qui on va pouvoir prendre. Mais ça dépend de l'aspect financier.

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USVA : Avec un peu d'argent on pourrait faire quelque chose de bien la saison prochaine ? BC : Il faut aussi se dire qu'on a fait un recrutement en dix ou douze jours cette saison. C'était pas évident mais je pense qu'on ne s'est pas beaucoup trompés. Avec Loïc Pérard on a bien bossé. Une saison, ça se prépare à partir de janvier. USVA : Les supporters ont vraiment été marqués par l’affaire VA-OM, en tant que protagoniste est-ce que vous y avez pensé avant de signer ici ? BC : Pas du tout. J'étais à l'OM à l'époque, mais qu'est ce que je peux y faire ? Je n'y ai même pas pensé une minute en venant à Valenciennes. Il y a 20 ans de cela ! Oui je faisais partie de l'équipe, mais je ne suis pas l'un des protagonistes. Si des personnes ont des réticences avec cela je ne peux pas les en empêcher... Mais qu'est-ce que je peux y faire ? Je suis venu à VA pour travailler, pour faire mon boulot et voilà. USVA : Vous avez terminé votre carrière en ligue 2 suite à cette affaire. Est-ce-que vous en tenez rigueur à VA ? BC : Mais ce n'est pas la faute de VA ! Pourquoi vous voulez que j'en veuille à VA ? C'est une affaire entre des dirigeants et des joueurs. Je fais la part des choses. Je n'ai rien à voir avec cette affaire. Je suis au-dessus de tout ça. L’affaire VA-OM c’est du passé, je suis là pour sortir le club d’une situation difficile. USVA : Comment avez-vous vécu cette affaire du côté Marseillais ? BC : Mais ce n'est pas que l'affaire VA-OM. C'est un système. Après, il y en a qui adhérent à ce système et moi je n'ai jamais adhéré. Je n'ai jamais vendu un match de ma vie. J'ai participé à des matchs où j'ai appris plus tard que certains joueurs avaient vendu le match. Mais moi, quand je suis sur un terrain, je suis à 100%. Si on me dit "il faut lâcher le match", et bien je ne joue pas. Ce n'est pas l'éducation que j'ai eue. Mon éducation c'est d'être le meilleur possible. J’ai vécu une histoire comme cela en réserve avec Marseille, on m’a demandé de lâcher le

match, je n’ai pas voulu et j’ai failli me faire frapper. J’éduque des gamins avec certaines valeurs, ce n’est pas pour leur dire après qu’il faut baisser le pantalon. En plus il n’y a que des embrouilles par la suite. Moi, je marche la tête haute. USVA : Votre implication dans le club et le respect de nos valeurs qui sont plutôt anglo-saxonnes (travail, solidarité) ont également favorisé votre intégration... BC : Ca ne veut pas dire grand chose les valeurs anglo-saxonnes... Moi je connais des gens dans le Sud qui ont des valeurs normales. Le travail et l'humilité, ce sont des valeurs de partout... ce n'est pas spécialement anglo-saxon. Dans tous les pays c'est pareil. A Marseille il y a aussi des valeurs de combat. Après, dans le sud, c'est vrai qu'il y a ce côté excessif avec la victoire ou la défaite. Ces valeurs sont humaines, je les ai rencontrées partout ces valeurs : à Evian, à Auxerre, en Tunisie, en Arménie... Ce sont des valeurs humaines, des valeurs d'éducation. Quand j'étais éducateur à l'OM, ce n'est pas le football qui comptait, c'était l'éducation et le respect. C'est la base, sinon tu fais des Ben Arfa !

Page n°9

USVA : Vous jouez à la pétanque par ici... Quel est le niveau ? BC : J'ai eu un bon niveau de pétanque ! Ici ça joue bien... et ça joue plus que dans le Sud car il n'y a que des salles couvertes. La pétanque, ça m'aère un peu la tête. J'ai besoin de prendre du recul sur le foot. USVA : Que pensez vous des infrastructures du club ? BC : C'est agréable, il y a tout pour bien travailler ! Super centre d'entrainement et super stade. Je n'ai jamais travaillé dans des conditions comme ça. J'ai toujours eu des conditions de travail très difficiles. C'est un patrimoine d'avoir des infrastructures comme ça et un potentiel public aussi... même si je pensais qu'il y aurait plus de monde contre Nice. USVA : Les gens ont été très déçus de ce qui s'est passé l'année dernière et aussi de la déliquescence du club au cours de ces dernières années... BC : Il faut voir comment Eddy reprend le club. Le fonctionnement n'était pas professionnel. Chacun doit être à sa place et rester dans son rôle. Mais quand un club descend ce n'est pas du hasard. Il faut en tirer les enseignements. Il y a toujours des raisons. USVA : Mettez-vous des plafonds aux salaires des joueurs ? BC : Oui ! Si on peut faire un salary cap, on le fait ! On est en train de l'instaurer. Pour tous les joueurs qui sont arrivés, on n'a pas dépassé certaines limites et j'y veillais. Si je peux gagner mille euros je gagne mille euros. Après on met des primes sur tant de matchs et le mec va chercher ses matchs. C'est comme ça que ça marche chez nous, sinon tu ne viens pas. On n'est pas là pour faire plaisir à tel ou tel joueur, on n'est pas là pour leur faire des cadeaux. Le club a failli mourir... sans Borloo le club est mort. Et les querelles qu'il y a pu y avoir avant ça ne m'intéresse pas. Là je pense qu'avec Eddy ça se passe très bien. Il est dans son domaine et moi dans le mien.

USVA : le mot de la fin pour les supporters ? BC : Il faut continuer de nous encourager et venir le plus nombreux possible. J'aime bien quand il y a une tribune qui bouge, qui encourage, ça fait plaisir. On en a besoin. Un club a besoin de supporters. Il faut ouvrir les portes, il faut de l'échange. Maintenant, souvent à la fin des matchs perdus j'ai du mal à aller voir les supporters car pour moi je n'ai pas fait mon boulot. USVA : Merci pour tout et allez VA ! Interview réalisée par Cambronne, Shaka et Hypo.

Page n°10

Retour sur la victoire face à Nice

Voici la liste des 29 dernières rencontres entre VA et l'OGC Nice (précédant la victoire en 32èmes de finale

de la Coupe de France de janvier 2015).

Franck

Page n°11

Malgré la finale de 1951 et 3 autres demi-finales (1970, 1964, 1941), VA et la coupe de France ce n’est pas une grande histoire d’amour, surtout pour les plus jeunes d’entre nous … Sur les 20 dernières éditions de la coupe de France hors l'édition de cette année (1995 à 2014), VA n’a dépassé le stade des 32èmes qu’à 4 reprises:

2012 : éliminé en quarts à domicile par Rennes 1-3.

2007 : éliminé en 8èmes par le PSG 0-1.

2004 : éliminé en 16èmes par Monaco aux tab (0-0 AP).

Voici le bilan général de notre club en coupe de France avec le tour auquel nous avons été éliminés depuis l’édition 1934 :

Finale (1) : 1951

Demi-finale (3) : 1970, 1964, 1941.

Quarts de finale (8) : 2012, 1994, 1982, 1978, 1976, 1965, 1952, 1942.

8èmes de finale (9) : 2007, 1992, 1990, 1980, 1975, 1949, 1947, 1936, 1935.

16èmes de finale (19) : 2004, 1993, 1991, 1984, 1979, 1974, 1973, 1972, 1971, 1969, 1968, 1967, 1966, 1963, 1961, 1957, 1955, 1940, 1937.

32èmes de finale (26) : 2014, 2013, 2011, 2010, 2009, 2008, 2006, 2003, 2002, 1999, 1996, 1988, 1981, 1977, 1962, 1960, 1959, 1958, 1956, 1953, 1950, 1948, 1946, 1944, 1938, 1934.

Franck

Statistiques et

classements divers à

la trêve

Classement général L2 : VA est 10ème à la trêve avec un total de 24 points en 18 rencontres. Le bilan Valenciennois affiche :

7 victoires (EXT Auxerre, DOM Clermont, DOM Orléans, DOM Angers, EXT Arles-Avignon, EXT Nancy, DOM Châteauroux) ;

3 nuls (DOM Nîmes, DOM Créteil, EXT Troyes) ;

8 défaites (EXT Gazélec Ajaccio, EXT Tours, DOM Le Havre, EXT Niort, DOM Dijon, EXT AC Ajaccio, DOM Brest, EXT Laval).

Classement à domicile : VA se classe 14ème avec un total de 14 points en 9 matches. Ce classement est dominé par Dijon qui a fait carton plein à domicile avec 8 victoires. Classement à l’extérieur : VA se classe 9ème avec un total de 10 points en 9 rencontres. Sochaux est la meilleure équipe de L2 à l’extérieur avec 18 points engrangés en 8 matches. Attaque : VA occupe une peu flatteuse 17ème place avec 16 buts inscrits en 18 rencontres. La meilleure attaque de L2 est Troyenne avec 29 buts.

Page n°12

Défense : VA est la 14ème défense du championnat avec 25 buts concédés. La meilleure défense de notre championnat est le Stade Brestois avec seulement 9 buts encaissés. Affluences : VA est la 6ème affluence de L2 avec une moyenne de 7 793 spectateurs. Nancy domine ce classement avec 14 797 spectateurs. Buteurs : Nos 3 meilleurs buteurs sont Poepon (6 buts), N’Guette (4 buts) et Le Tallec (3 buts). Rydell est le 12ème meilleur buteur de notre championnat à 5 unités du leader, Idriss Saadi (Clermont).

Passes décisives : Notre meilleur passeur est Le Tallec avec 3 assists. Ce classement est dominé par Johan Cavalli (AC Ajaccio) avec 7 passes décisives.

Les autres passeurs Valenciennois sont :

Ciss, Néry, Abriel : 2 passes décisives

N’Guette, Lala, Abdelhamid : 1 passe décisive.

Cartons jaunes : 4 : Kaboré. 3 : Abriel, Enza-Yamissi. 2 : Guiohata, Lala, Ciss. 1 : Baradji, Coulibaly, N’Guette, Sigamary Diarra, Poepon, Houri. Cartons rouges : 3 joueurs Valenciennois ont écopé d’un carton rouge : Ciss, Enza-Yamissi et Coulibaly. Classement 1ère mi-temps : VA est 15ème avec 20 points dans ce surprenant classement dominé par Tours avec 33 points et Clermont avec 31 points. Classement 2ème mi-temps : VA se classe 13ème avec 20 points. Troyes est leader avec 34 points devant Brest qui totalise 31 points.

Championnat des tribunes : C’est la bonne note de cette première partie de saison : VA occupe la 2ème place du classement derrière Nancy.

Franck

Page n°13

Que deviens-tu ?

Pierre Neubert

Pierre Neubert, Bonjour !

Bonjour.

Merci d’accepter cette interview ; tout

d’abord, comment allez vous ?

Ça va ; en plus, aujourd’hui nous avons un

temps printanier, il fait froid, mais il fait soleil.

Pour ceux qui ne vous connaitraient pas,

pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Pierre Neubert, j’ai 62 ans,

bientôt 63 ans, je suis retraité. Je suis arrivé

à Valenciennes en 1969, j’ai joué à VA de

69 à 77 : 8 ans qui marquent forcément une

vie. Je me suis marié, j’ai eu 2 enfants, et je

suis Valenciennois. Pour reprendre

« Bienvenue chez les ch’tis », j’ai peut-être

pleuré quand je suis arrivé, je n’ai pas pleuré

une deuxième fois, puisque je ne pars pas.

Ça, c’est Pierrot Neubert le Valenciennois. Je

pense que je suis plus Valenciennois que

méridional, malgré mon accent (NDLR :

Pierre Neubert est natif de Toulon, et ça

s’entend…).

Après, j’ai joué 6 ans à Nancy, 2 ans avec

Michel Platini, j’ai gagné la Coupe de France

en 78, ensuite, ben je suis Toulonnais, alors

ce n’est pas l’appel des sirènes, mais c’est

l’appel de Roland Courbis, Christian Dalger,

Albert Emon, Délio Onnis, qui étaient mes

copains, et quand Toulon est monté en D1,

ils ont voulu absolument que je vienne pour

faire partie de cette équipe et empêcher

Toulon de naviguer en eaux troubles.

Finalement, je n’y ai joué qu’un an, parce que

Hyères avait des ambitions de monter en D2.

Gerard Verstraete, moi, et d’autres y sommes

partis, avec un projet ; on finit 1er ex aequo ou

2ème , je ne me souviens plus, et on ne monte

pas. J’avais re-signé une année amateur à

Hyères et j’ai eu la possibilité de re-signer

professionnel à Angoulème ; j’y suis parti une

année, et puis mes amis de toujours,

Christian Dalger en particulier, ont repris

Grenoble, où j’ai donc terminé ma carrière,

les 3 dernières années, 86 à 89, où j’ai joué

notamment avec Youri Djorkaeff, Paganelli

qui venait de Toulon… Voilà, c’est ma

carrière footballistique de 1969 à 1989…

20 ans de carrière, donc...

Voilà, 20 ans de carrière ; j’ai fini à Grenoble

entraineur les 2 dernières années avec

Plamen Markov ; j’avais entamé une

reconversion, car c’était RMO le sponsor ; j’y

ai connu Bernard Vallet, Richard Virenque…

Voilà, ça, c’est le Pierrot Neubert footballeur,

le plus intéressant ; les 25 ans après, c’est

toujours un peu, voire beaucoup avec le

football…

Page n°14

Actuellement, vous êtes toujours dans le

football, amateur

Oui ; ça fait 2 ans que j’avais arrêté ; j’ai été

entraineur 10 ans à Marly, 5 ans en Belgique,

j’ai navigué un peu, j’ai été à Raismes

Vicoigne, à Denain, à Onnaing, puis j’avais

arrêté. Et là, il y a un projet sympa, avec des

gens sympas, mais, dans le nord, qui n’est

pas sympa… Un comité, fait d’anciens

joueurs du club d’Escaupont, un projet, on a

fait une équipe féminine, on est en promotion

1ère division. Le club était structuré, mais on

essaye d’améliorer avec les éducateurs, et

c’est quelque chose qui est motivant.

Vous avez longtemps joué avec Gérard

Verstraete, qui nous a malheureusement

quitté il y a peu. Pouvez-vous nous parler

de l’homme, du footballeur et du VA de

cette époque ?

Gérard… Gérard, ben c’est difficile pour

moi… Bon, ça fait une semaine, j’ai franchi le

pas, c’est-à-dire il est décédé, mais il est

encore plus présent maintenant que quand il

était vraiment vivant.

Gérard, on s’est connus à 16 ans, il jouait à

Fontainebleau, qui était une équipe amateur

de 3ème division, qui était souvent

championne… C’était le football amateur, il

avait 16 ans et il avait éclaboussé une finale

de sa classe… Il y avait des clubs sur lui, en

particuliers Reims. On était présélectionnés

en équipe de France Junior, on était tombés

ensemble dans la même chambre.

C’était paradoxal, lui jouait N°10 et moi N°6,

on a sympathisé et c’est moi qui l’ai empêché

d’aller à Reims et qui l’ai fait venir à VA par

l’intermédiaire de Louis Provelli, qui

s’occupait à l’époque du recrutement, et qui

nous a quitté aussi.

Gérard est arrivé un an après moi, en 70, on

a habité ensemble, chez Ducarton.

A l’époque, on habitait dans un hôtel, à la

gare, puisqu’il n’y avait pas de centre de

formation, c’en était les prémices. Et on a

joué 7 ans ensemble…

Gérard Verstraete

Alors, je ne vais pas refaire la vie de Gérard,

parce qu’en plus, il est venu à Carqueiranne,

je suis de Carqueiranne, il s’est marié avec

mon amie d’enfance… Après, ce sont les

péripéties de la vie, alors je vais parler du

footballeur… Le footballeur, c’était un garçon

avec un immense talent, un numéro 10 à

l’ancienne, un joueur qui pourrait toujours

jouer, avec son talent, à l’heure actuelle, ce

qui n’est pas le cas de tout le monde, car le

football a évolué. On ne peut pas comparer

les générations, mais j’ai joué avec des

garçons, j’ai eu comme coéquipier Alain

Giresse, Michel Platini, c’est la même

génération que Gérard, mais je persiste et

Page n°15

signe, à affirmer que Gérard Verstraete est le

meilleur footballeur avec qui j’ai joué.

Après, il y a autre chose, dans la vie, il y a

autre chose, mais au niveau purement

athlétique, technique, c’était le meilleur.

Alors, oui, il n’est pas devenu Platini, il n’est

pas devenu Messi, mais c’est à cause

d’autres choses, à cause de sa vie, mais, au

départ, c’est lui qui avait tout. On disait de lui

qu’au niveau physique, il était moins bien que

techniquement, mais ce n’est pas vrai. C’était

quelqu’un de volontaire, quand on allait en

forêt de Saint Amand, il travaillait, il bossait.

En plus, il avait une technique pied gauche,

pied droit, il tirait les coups francs, il faisait les

transversales… Pour moi, il reste un

footballeur de génie…

Bel hommage ! et le VA de ces années-là ?

Moi, j’ai un peu côtoyé la génération 69-70,

avec Magiera, Maillet, avec Gaby Robert

comme entraineur… Ensuite, on a eu la

deuxième année, avec le retour de Monsieur

Domergue, on a eu le centre de formation.

J’ai une photo d’équipe, de la troisième

division, de la réserve, où sur la photo, il y a

Dominique Dropsy, Claude Coumba, Didier

Six, Bruno Zaremba, Pierre Neubert, Gérard

Verstraete… Il y a sur cette photo 8 ou

9 futurs professionnels, ce n’est pas rien,

c’est important pour moi. C’est toute une

génération qui s’est installée, avec Jean

Pierre Destrumelle comme entraineur, la

génération de 74, avec ce fameux match

contre Paris-Saint-Germain, qui, entre

parenthèses, peut nous remercier, parce que,

depuis qu’il nous a battus un petit peu contre

le cours du jeu, un petit peu contre les règles

et les lois du jeu, il n’est plus jamais

descendu en D2… Donc, je me demande si

le Qatar ne devrait pas être le sponsor officiel

du VAFC, pour remercier, mais peut être

aussi que le Qatar a oublié le passé du PSG,

il est peut-être dans le présent et l’avenir,

mais sait-il d’où vient le PSG, et qu’il peut

dire un grand merci à Valenciennes, parce

qu’on a été super humble ; on l’a mal pris

quand c’est arrivé, mais on ne s’est pas

démotivés, puisqu’on est montés l’année

suivante. Ca veut dire quelque part qu’on le

méritait, c’est très difficile de pouvoir monter

deux fois de suite, ça veut dire qu’on avait du

talent.

Tout à fait ; vous qui avez près de 50 ans

d’expérience du foot amateur et

professionnel, quelles ont pour vous les

évolutions les plus marquantes ?

La première évolution, c’est l’évolution du jeu.

Avant, enfin je ne veux pas dire avant, ça fait

vieux soldat, mais il y avait alors des

défenseurs, un gardien qui jouait avec ses

mains, des milieux qui travaillaient et des

avants qui étaient là pour marquer. Les

défenseurs, il y avait les grands costaux, au

milieu les travailleurs, et devant, aussi des

grands costaux, des vifs, le football était dans

le duel, mais dans le duel « direct », poste à

poste, un N° 6 prenait un N°10, un N°3

prenait un N°7, on avait la responsabilité

chacun de son adversaire direct, et le

football, c’était 11 contre 11, avec un match

qui basculait quand un puis deux joueurs

perdaient leur duel.

Maintenant, le football a évolué, dans tous les

niveaux. Avant un arrière pouvait faire 1m85,

un attaquant pouvait faire 1m85 : maintenant,

tous les joueurs font quasiment 1m90. Le foot

actuel, ce sont avant tout des athlètes, qui

bossent, qui travaillent, où les joueurs sont

capables de faire beaucoup de choses. Un

arrière droit peut marquer des buts,

maintenant ce ne sont que des duels, avec

de la vitesse d’exécution, de la technique

partout, l’arrière droit n’a plus rien à envier à

l’ailier gauche, le footballeur est beaucoup

plus complet, beaucoup plus athlétique.

Page n°16

L’autre évolution, mais là c’est peut-être plus

un problème de société, on ne retrouve plus

les mêmes valeurs, le respect, l’humilité, je

ne parlerai pas d’intelligence, mais de l’amour

du football. Le Football, moi j’ai des photos

où on joue, on sourit, on rit, on se parle sur le

terrain, on a des gestes affectueux, on a des

gestes parfois de mécontentement, ça a une

âme et ça vit. Maintenant, j’ai du mal à me

reconnaitre dans certains matchs de foot,

parce que je trouve que les joueurs

s’ennuient, enfin je ne suis pas sûr qu’ils

s’ennuient, mais ils montrent un ennui, alors

comment, quand on montre un ennui, peut-on

donner aux supporters, aux spectateurs, de

la joie ??? C’est un débat à avoir, et moi, je

souhaite voir des équipes où il y a de la joie.

Moi, quand j’ai quitté Valenciennes, où on

vivait ensemble et où c’était fabuleux, je me

suis retrouvé à Nancy, où je suis tombé dans

la génération qu’on a appelé « Le Lycée

Papillon », avec Platini, Rouyer, Jeannol,

Rubio, c’était toujours en train de s’amuser,

d’être taquin, coquin… Comment peut-on

jouer au football sans être joyeux ??? Alors

que l’on gagne de l’argent en jouant, en

s’amusant… moi, j’ai été professionnel

20 ans, et encore maintenant, à mon âge, j’ai

l’impression que je n’ai pas travaillé…J’ai

jamais travaillé, j’ai gagné de l’argent, bon les

sommes n’ont rien à voir avec les sommes

actuelles, mais c’était toujours mieux que

quelqu’un qui travaillait, donc le respect des

gens qui viennent au football est

fondamental, celui des gens qui ont travaillé

et qui viennent le dimanche après-midi ou le

Samedi soir pour voir un match de football ; il

faut respecter tout ça.

Très bien… Alors, que préférez-vous ? le

VA des années 70 ou le VA d’aujourd’hui ?

c’est dans la continuité des ce que vous

venez de dire…

Parler du VA des années 70, c’est parler des

gens alors en place ; aujourd’hui, je ne

connaissais pas, mais j’ai fait connaissance

du nouveau président, je l’appellerais Eddy,

car j’ai du mal à prononcer son nom de

famille. Il est arrivé après toutes les péripéties

où on a encore une fois eu la chance que

M. Boloo s’intéresse (je ne sais pas si c’est

Monsieur Borloo qui a fait, enfin il a été le

dynamiseur de quelque chose, je ne sais pas

exactement) et ses premières mesures vont

dans le bon sens.

Moi, on ne comprenait, enfin je ne

comprenais pas depuis 18 ans que je suis là,

qu’on ne s’intéresse pas et qu’on ne redonne

pas la possibilité à des gens de l’Escaut, de

la Sambre, du Cambrésis, à des garçons de

pouvoir être footballeur professionnel. Le

terroir, dans les années 70, c’était primordial.

Je peux vous les citer, les garçons issus du

terroir : Jean-Pierre Kuskowiak, Daniel Joly,

Daniel Leclerc, Gillot, Albert Patoux, les

Zaremba de Fresnes, Dominique lefevre, et

j’en passe, et j’en passe… Il y a eu une

année, dans les années 80, je devais être à

Nancy, je ne me souviens plus, ma mémoire

flanche, 70 joueurs étant passés par VA

avaient été référencés en D1 ; VA était un

vivier, avec la mentalité du Nord, le respect,

le respect du supporter, le respect de tout,

voila, ça, c’était les années 70.

Page n°17

Maintenant, c’est certainement le Business,

parce qu’il y a les télévisions, il y a de

l’argent. Je ne suis ni jaloux, ni envieux de ce

qui s’est passé, mais je trouve dommage,

avec l’argent qu’il y a actuellement, les

possibilités, qu’on ne soit pas plus rigoureux

avec les joueurs, c’est-à-dire de leur imposer

des devoirs. Nous, on était à Valenciennes,

tous les Jeudi, on allait faire école de football,

et c’était obligé, dans nos contrats. Moi, j’ai

été à Fresnes, j’ai été à Bruay… Quand je

suis arrivé à Nancy, toutes les équipes de

jeunes avaient le nom du joueur qui les

entrainait : on avait les minimes Neubert, on

avait les minimes Platini, et on était obligé

d’être parrain : une fois par mois, on recevait

nos gamins, on remettait un trophée à un des

gamins, on payait le goûter (même si c’est le

club qui payait), on a vécu ça.

Les footballeurs professionnels actuels,

maintenant, à cause de l’argent, peut-être je

ne sais pas, sont complètement autonomes.

Autonomes, ça veut dire qu’ils oublient un

peu d’où ils viennent. La première question

qu’il faut se poser, c’est, quand on devient

footballeur professionnel, on n'a pas fait HEC,

on n’a pas fait l’ENA, on n’a rien fait ; à un

moment donné, il y a eu un tournant, où il y a

quelques personnes qui ont décidé que vous

alliez signer footballeur professionnel… Mais

ils auraient pu dire non… Et si ils avaient dit

non, vous auriez fait quoi ??? On ne sait

pas… Donc, il faut toujours bien, bien penser,

se rappeler d’où on vient…

Le VA d’aujourd’hui, il y a Bernard Casoni,

que je connais, car il était à Toulon en même

temps que moi. Le choix de l’entraineur est

déjà quelque chose de très important ;

l’entraineur, c’est le patron, l’entraineur, c’est

lui qui véhicule les valeurs. On retrouve

Valenciennes et, paradoxalement, il redonne

la chance à des jeunes du centre de

formation.

On a un centre de formation, on y a Frédéric

Zago, que je connais aussi, des gens qui

reviennent sur les valeurs du nord. Si on fait

rêver les enfants de devenir footballeur

professionnel, forcément, on obtient les

parents. Les parents sont derrière…

Nous ne disons rien d’autre, au niveau de

l’association USVA…

Voilà ; les parents vont venir, ils vont venir au

stade, les parents seront supporters… Le

problème à traiter, il est uniquement de

l’éducateur à l’âge, c’est-à-dire qu’on doit

avoir de bons éducateurs à 11 ans, à 12 ans,

13 ans, 14 ans. Si on est lâchés, on passe à

travers. On en retrouve en club amateur, qui

ont gagné la coupe de France, car ils ont eu

la culture. Valenciennes est en train de

revenir à ça, de revenir à la formation. Si on

forme des grands joueurs, ben ils iront au

Barça ; si on en forme des moins bon, ben ils

iront jouer, sans méchanceté, à Saint-Amand,

à Cambrai, des clubs avec moins d’ambition,

mais ils auront été formés par Valenciennes,

le vivier, il est ici.

Il faut savoir que quand on joue au football,

c’est une chance exceptionnelle de

reconversion hors football. Quand vous avez

20 ans, que vous n’avez pas pu être

footballeur professionnel, mais que vous avez

été stagiaire 2 ans, 3 ans dans un club

comme VA, vous avez des portes qui

s’ouvrent, on va vous trouver du boulot ; sur

le plan social, c’est magnifique. VA est en

train d’avoir compris, par l’intermédiaire je

pense du président, d’Eddy, et des gens qui

travaillent autour, que la solution, c’est ça. On

a nos jeunes, ils jouent ; ils sont meilleurs, ils

partent ailleurs, ils sont moins bons, ils

partent à côté, on est en bons termes avec

tous ceux qui nous entourent. On leur rend

des gamins, ils nous en redonnent, pour les

faire travailler. C’est là qu’est le

cheminement.

Page n°18

Ok, ok ! Alors, question personnelle :

vous qui avez vécu sur le terrain le

fameux match contre le PSG en 74, quel

souvenir en conservez-vous ?

On a souffert, parce qu’après le match du

PSG, c’était la trêve, donc c’est long, alors

que l’avantage dans le football, c’est que

quand on perd, 8 jours après, on rejoue.

Donc on oublie tout, et c’est reparti… Alors

que là, pendant un mois… En plus, on était

descendus à Carquairanne, avec Didier Six,

Claude Coumba, Tony Garceran, Jean Pierre

Kuskowiak, car tout le monde y venait en

vacances, et on en a parlé… Alors, à chaud,

on en avait parlé de ce fameux but de

Dogliani, dont maintenant plus personne ne

parle.

J’ai revu souvent Monsieur Wurtz, de son

prénom Robert, et que moi, à la suite de ce

match, j’ai toujours appelé Guy Wurtz, parce

que, ce jour-là, j’avais dit qu’il avait bu… Bon,

c’est de l’humour, c’est pour rire, mais

Monsieur Wurtz m’a toujours expliqué qu’au

départ, sur la frappe de Pilorget, Dogliani

n’était pas hors-jeu, qu’il était parti de la ligne

médiane, mais nous, à cette époque-là, ce

qui nous avait marqué, c’est qu’on était tous

montés, un gars était aux 18 mètres, avec

10m de hors-jeu quand le ballon s’en va…

Robert Wurtz

Dix mètres de hors-jeu, mais il ne fait pas

acte de jeu. A l’époque, on ne nous disait pas

ça, le gars qui part n’est pas hors-jeu, mais il

centre, et c’est le gars hors-jeu qui marque…

On avait gagné le match aller 2-1, et nous

menions 2-1… Cette équipe-là avait du

génie, avec des garçons comme Metsu, Six,

Jeskowiak, Zaremba, Verstraete, Coumba,

Delachet, mais là, sur le terrain, j’ai le

souvenir, on a pété un câble… On s’est

complètement déconcentrés, il y en avait

quelques-uns qui étaient toujours en train de

courir après l’arbitre, et on a repris 2 buts

derrière, voilà…

Ca fait partie des expériences, mais ça fait

partie aussi des injustices. On a toujours

vécu ça comme une injustice, car on n’a

jamais rien entendu de la part des gens du

PSG de l’époque, Fontaine, Hechter.

Je crois que c’est un peu à l’image du PSG

actuel ; le PSG à ce moment-là était déjà à

l’image de ce qu’il est maintenant, un peu

présomptueux, un peu dédaigneux. Ils ne se

sont pas occupés, on n’est pas obligés, mais

ils ne se sont pas occupés du malheur de

Valenciennes. Ils n’ont pris que leur bonheur

à eux. On se dit que c’est grâce à nous qu’ils

sont là… Mais eux ne le savent pas, et les

générations actuelles ne le savent pas…

Sinon, quand Valenciennes a été un peu

dans le souci, Valenciennes étant une place

stratégique dans l’Europe, peut-être que

Paris aurait pu dire : « bon, on va faire un

match à Valenciennes, pour que VA gagne

un peu d’argent »… Tout ça, quand on

compare 70 à maintenant, on ne pense plus

à ça…

Page n°19

Pour terminer, quel message souhaiteriez-

vous passer aux supporters qui nous

lisent ?

Le supporter, c’est celui qui s’identifie au

club, qui vit le club, c’est le douzième

homme, mais sans les excès de rivalité avec

les supporters adverses, même si ce n’est

pas facile de prendre avec dérision des

gestes ou des propos pas corrects. Je ne

suis pas au fait des groupes de supporters,

mais j’ai de la chance, ces supporters ont eu

des papas qui me connaissaient, et j’en ai

encore qui viennent me voir et me saluent.

Ça fait plaisir, le club a besoin de ces

supporters. Le club n’est rien sans les

supporters. Mais le supporter doit aussi avoir

beaucoup du joueur, c’est-à-dire le respect.

Moi, j’ai connu des matchs à Nice, où il y

avait des supporters qui venaient, et c’est

magnifique ; c’est magnifique, parce qu’on se

dit : ils ont fait la route, ils sont là, après, ils

vont rentrer, ils vont faire la route et aller

travailler. Je pense qu’il n’y a pas de grands

clubs sans grands supporters…

Voilà, ce sera le mot de la fin !

Merci Pierrot Neubert !

Interview réalisée par Cambronne.

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Page n°20

Retour sur les

pronostics

du numéro 2 Dans le numéro 2 de « NUNGESSER », nous vous proposions une revue des forces en présence du championnat de L2 : Favoris pour la montée : Troyes, Brest, Nancy, AC Ajaccio, Angers. Outsiders : Nîmes, Dijon, Sochaux, Tours, Niort. Ventre mou : VA, Auxerre, Orléans, Le Havre, Créteil. Lutte pour le maintien : Châteauroux, Gazélec Ajaccio, Laval, Arles-Avignon, Clermont Foot. Force est de constater que nous avons une certaine marge de progression en terme de paris sportifs et que ce championnat de L2 relativement équilibré n’est pas facile à appréhender … La trêve est l’occasion de revoir ces pronostics et de mettre en avant les surprises et déceptions de cette première partie de saison : Les « bonnes surprises » :

Dijon : co-leader avec Troyes, l’équipe Bourguignonne, meilleure formation à domicile avec un sans-faute (8 victoires engrangées), se présente désormais logiquement comme un favori à la montée. Les hommes de Dall’Oglio, qui auront l’avantage de recevoir leurs concurrents à la montée, Sochaux, Troyes et Nancy, sont en position de retrouver la L1 qu’ils ont quittée à l’issue de la saison 2011-2012.

Gazélec Ajaccio : avec 29 points au compteur après 18 journées, le promu Ajaccien a d’ores et déjà dépassé son total de points de sa dernière saison en L2 : 25 points et une 20ème place en 2012-2013. Les Gaziers sont la surprise de cette première partie de saison grâce à leur très bon parcours à domicile avec 22 points en 10 rencontres. Le maintien lui étant quasiment acquis, le Gazélec pourra désormais jouer sans pression et peut être considéré comme un des outsiders pour la montée, même si une telle issue semble peu probable.

Laval : 17ème la saison dernière, l’équipe Mayennaise, championne des matches nuls (11 au total), est, avec Brest, l’équipe qui a concédé le moins de défaites (2) dans la première partie du championnat. Alors qu’ils semblaient destinés à jouer une nouvelle fois le maintien, leur 9ème place à la trêve leur permet d’entrevoir en fin de saison une place en milieu de tableau.

Les « déceptions » :

AC Ajaccio : Favori pour la montée en début de saison, les Ajacciens sont seulement 12ème à la trêve, à 11 points du podium. L’attaque Corse en berne, la 16ème du championnat, explique en partie les difficultés du club coaché par Pantaloni.

Nîmes : Placé parmi les outsiders en début de saison grâce à un recrutement intéressant (Harek, Maoulida, Lacourt), le club Gardois termine l’année 2014 en 17

ème position, dans la tourmente des

matches truqués. Les crocos devront se battre pour assurer leur maintien sportif …

Tours : Avec 2 petits points glanés à l’extérieur et le plus grand nombre de défaites concédées (11) après Arles-Avignon, Tours est en danger dans ce championnat de L2. 18

ème et premier

relégable à la trêve, les Tourangeaux ont des raisons d’y croire avec la 4ème attaque de L2 malgré le départ d’Andy Delort et un

Page n°21

bilan positif sur les 4 dernières journées a (2 victoires et 2 nuls).

Niort : Autre outsider en début de saison, les Niortais terminent l’année à une triste 16ème place. 17ème attaque de L2, les Chamois, équipe surprise de la saison dernière, devront cette fois se battre pour éviter de replonger en National.

Angers : Favori pour la montée en début de championnat, les Angevins n’ont pas totalement perdu tout espoir de montée mais doivent constater un retard de 8 points sur le 3ème, Brest. Le maigre bilan des Angevins à l’extérieur avec 5 défaites concédées en 9 matches expliquent leur classement en deçà de leurs ambitions à l’entame du championnat.

Pour ce qui est du bilan du VAFC : il n’est ni à classer dans les bonnes surprises, ni dans les déceptions. Après le sauvetage de cet été, la préparation et le recrutement tardifs, les balbutiements du 3-5-2 désormais abandonné, VA termine l’année 2014 à la 10ème place, ce qui est conforme aux espoirs que l’on pouvait placer dans notre équipe. Sous la menace d’une relégation administrative en National, notre club devrait sans trop de difficultés assurer son maintien et une place en milieu de tableau. Nos débuts furent comme prévu un peu poussifs avec 3 défaites concédés lors des 5 premières journées. Les 2 victoires consécutives à domicile fin septembre nous ont fait énormément de bien au classement.

Franck

Page n°22

Statistiques des joueurs

(Saison de LIGUE 2)

Prénom Nom Poste Matches L2 2014-2015

Minutes L2 2014-2015

Buts L2 2014-2015

GARDIENS

Magno Novaes Gardien 4 360 0

Anthony Dupré Gardien 0 0 0

Paul Charruau Gardien 1 90 0

Bertrand Laquait Gardien 13 1170 0

DEFENSEURS

Jérôme Guihoata Défenseur central 9 677 0

Adama Coulibaly Défenseur central 16 1404 1

Loris Néry Arrière droit 15 997 0

Yunis Abdelhamid Défenseur central 17 1503 0

Saliou Ciss Arrière gauche 11 884 0

Kenny Lala Arrière droit 18 1546 0

Nicolas Delion Défenseur central 1 90 0

Yves-Marie Kerjean Défenseur central 0 0 0

MILIEUX

Eloge Enza-Yamissi Milieu défensif 13 1105 0

Abdoul Aziz Kaboré Milieu défensif 10 274 1

Fabrice Abriel Milieu défensif 16 1440 0

Sigamary Diarra Milieu offensif

gauche 13 858 0

Pape Abdou Camara Milieu défensif 1 57 0

Sekou Baradji Milieu défensif 7 380 0

Marco Da Silva Milieu défensif 0 0 0

Lyes Houri Milieu offensif

droit 10 366 1

Jean-Luc Dompé Milieu offensif

droit 4 34 0

Mamadou Diarra Milieu 5 65 0

Lucas Daury Milieu 1 32 0

ATTAQUANTS

Rydell Poepon Attaquant 17 1401 6

Anthony Le Tallec Attaquant 15 1269 3

Lamine N'Dao Attaquant 8 288 0

Opa N'Guette Attaquant 15 819 4

Page n°23

Statistiques des joueurs

(CDL 2015)

Prénom Nom Poste Matches CdL

2014-2015 Minutes CdL

2014-2015 Buts CdL 2014-2015

GARDIENS

Magno Novaes Gardien 1 90 0

Anthony Dupré Gardien 0 0 0

Paul Charruau Gardien 0 0 0

Bertrand Laquait Gardien 0 0 0

DEFENSEURS

Jérôme Guihoata Défenseur central 0 0 0

Adama Coulibaly Défenseur central 0 0 0

Loris Néry Arrière droit 1 90 0

Yunis Abdelhamid Défenseur central 1 90 0

Saliou Ciss Arrière gauche 1 90 0

Kenny Lala Arrière droit 0 0 0

Nicolas Delion Défenseur central 1 90 0

Yves-Marie Kerjean Défenseur central 0 0 0

MILIEUX

Eloge Enza-Yamissi Milieu défensif 1 42 0

Abdoul Aziz Kaboré Milieu défensif 1 90 0

Fabrice Abriel Milieu défensif 0 0 0

Sigamary Diarra Milieu offensif

gauche 0 0 0

Pape Abdou Camara Milieu défensif 1 20 0

Sekou Baradji Milieu défensif 0 0 0

Marco Da Silva Milieu défensif 0 0 0

Lyes Houri Milieu offensif

droit 1 90 0

Jean-Luc Dompé Milieu offensif

droit 1 14 0

Mamadou Diarra Milieu 1 15 0

Lucas Daury Milieu 0 0 0

ATTAQUANTS

Rydell Poepon Attaquant 0 0 0

Anthony Le Tallec Attaquant 1 7 0

Lamine N'Dao Attaquant 1 68 0

Opa N'Guette Attaquant 1 90 1

Page n°24

Statistiques des joueurs

(CDF 2015)

Prénom Nom Poste Matches

CdF 2014-2015

Minutes CdF 2014-

2015 Buts CdF 2014-2015

GARDIENS

Magno Novaes Gardien 0 0 0

Anthony Dupré Gardien 0 0 0

Paul Charruau Gardien 2 180 0

Bertrand Laquait Gardien 0 0 0

DEFENSEURS

Jérôme Guihoata Défenseur central 0 0 0

Adama Coulibaly Défenseur central 2 180 0

Loris Néry Arrière droit 2 144 0

Yunis Abdelhamid Défenseur central 2 180 0

Saliou Ciss Arrière gauche 1 90 0

Kenny Lala Arrière droit 2 97 0

Nicolas Delion Défenseur central 0 0 0

Yves-Marie Kerjean Défenseur central 0 0 0

MILIEUX

Eloge Enza-Yamissi Milieu défensif 1 90 0

Abdoul Aziz Kaboré Milieu défensif 0 0 0

Fabrice Abriel Milieu défensif 2 180 0

Sigamary Diarra Milieu offensif

gauche 1 90 0

Pape Abdou Camara Milieu défensif 0 0 0

Sekou Baradji Milieu défensif 2 81 0

Marco Da Silva Milieu défensif 0 0 0

Lyes Houri Milieu offensif

droit 1 66 0

Jean-Luc Dompé Milieu offensif

droit 2 59 0

Mamadou Diarra Milieu 1 24 0

Lucas Daury Milieu 0 0 0

ATTAQUANTS

Rydell Poepon Attaquant 2 180 1

Anthony Le Tallec Attaquant 2 183 2

Lamine N'Dao Attaquant 2 113 1

Opa N'Guette Attaquant 2 67 0

Page n°25

Statistiques des joueurs

(totaux saison)

Prénom Nom Poste Matches

2014-2015

Minutes 2014-2015

Buts 2014-2015

Matches avec VA

au 31/12/2014

Buts avec VA au

31/12/2014

GARDIENS

Magno Novaes Gardien 5 450 0 16 0

Anthony Dupré Gardien 0 0 0 0 0

Paul Charruau Gardien 3 270 0 3 0

Bertrand Laquait Gardien 13 1170 0 13 0

DEFENSEURS

Jérôme Guihoata Défenseur central 9 677 0 9 0

Adama Coulibaly Défenseur central 18 1584 1 18 1

Loris Néry Arrière droit 18 1231 0 61 1

Yunis Abdelhamid Défenseur central 20 1773 0 20 0

Saliou Ciss Arrière gauche 13 1064 0 39 0

Kenny Lala Arrière droit 20 1643 0 47 1

Nicolas Delion Défenseur central 2 180 0 2 0

Yves-Marie Kerjean Défenseur central 0 0 0 0 0

MILIEUX

Eloge Enza-Yamissi Milieu défensif 15 1237 0 43 1

Abdoul Aziz Kaboré Milieu défensif 11 364 1 11 1

Fabrice Abriel Milieu défensif 18 1620 0 18 0

Sigamary Diarra Milieu offensif

gauche 14 948 0 14 0

Pape Abdou Camara Milieu défensif 2 77 0 21 0

Sekou Baradji Milieu défensif 9 461 0 9 0

Marco Da Silva Milieu défensif 0 0 0 28 1

Lyes Houri Milieu offensif droit 12 522 1 12 1

Jean-Luc Dompé Milieu offensif droit 7 107 0 7 0

Mamadou Diarra Milieu 7 104 0 7 0

Lucas Daury Milieu 1 32 0 1 0

ATTAQUANTS

Rydell Poepon Attaquant 19 1581 7 19 7

Anthony Le Tallec Attaquant 18 1459 5 57 12

Lamine N'Dao Attaquant 11 469 1 11 1

Opa N'Guette Attaquant 18 976 5 49 8

Franck

Page n°26

es Liste des cafés labellisés USVA

Café de La Poste à Vicq (140, rue de Fresnes)

Le Nungesser à Valenciennes (60, avenue de Reims)

Le Penalty à Valenciennes (52, avenue de Reims)

Le café du stade à Valenciennes (50, avenue de Reims)

L'irish pub à Valenciennes (10, rue du collège)

Remerciements

Un grand merci à Nova du groupe de supporters Mentalita Valentiana pour la réalisation du

logo de l’USVA et des couvertures des trois revues.

Un grand merci à Franck pour son boulot toujours aussi énorme.

Un grand merci à Cambronne pour sa participation à la réalisation de la revue.

Un grand merci au coach Casoni et à Pierre Neubert pour leur disponibilité.

Et Allez VA !