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MADDY TALK – LE RÉSEAU En partenariat avec

[MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

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MADDY TALK – LE RÉSEAU

E n p a r t e n a r i a t a v e c

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E n p a r t e n a r i a t a v e c

C A R N E T D E T E N D A N C E S

Page 3: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

Signes avant-coureurs & chiffres clés

Définitions des tendances

Illustrations de startups avec fiches explicatives

Témoignages d’experts

sous forme d’interviews

LES ATOUTS DE CE CARNET DE TENDANCES

Page 4: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

5 interviews d’entrepreneurs

9 prédictions

8 chiffres clés

Total de 42 slides

LES ATOUTS DE CE CARNET DE TENDANCES

Page 5: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

LE RÉSEAUCHIFFRES CLÉS

Page 6: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

86% C’est la part de français qui

utilisent internet.

3,419C’est en milliards le nombre

d’internautes dans le monde.(Etude Digital YearBook, 2016)

LES CHIFFRES CLÉS

(Etude Digital YearBook, 2016)

Page 7: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

701 389C’est le nombre de connexions

effectuées chaque minute sur Facebook.

LES CHIFFRES CLÉS

2,307C’est en milliards le nombre

d’internautes sur les réseaux sociaux.

(Etude Excelacom, 2016)

(Etude Excelacom, 2016)

Page 8: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

58C’est en minutes le temps que les

internautes français passent sur internet via leur smartphone.

LES CHIFFRES CLÉS

3,37C’est le nombre d’heures

consacrées chaque jour par les français à Internet (PC ou tablette).

(Etude Digital YearBook 2016)

(Etude Digital YearBook 2016)

Page 9: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

28,65C’est en milliards de dollars

l’estimation du marché mondial du Big Data à l’heure actuelle.

(Enquête MarketsandMarkets, 2016)

LES CHIFFRES CLÉS

18,45%C’est la croissance que pourrait avoir le Big Data chaque année jusqu’en 2012.

(Enquête MarketsandMarkets, 2016)

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LE RÉSEAULES ENTREPRENEURS

À SUIVRE

Page 11: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

4 QUESTIONS À YASSIR KAZAR

En matière de sécurité informatique, tout commence par la détection des failles de sécurité d'un système. C'est

comme en médecine, il faut identifier le problème avant d'y apporter un remède.

Yassir KAZAR Fondateur, Yogosha

Page 12: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

Q1. Quelle a été la genèse du projet Yogosha ? Quelles ont été les grandes étapes de votre développement ?

Le projet Yogosha a commencé par une conversation dans les coulisses d'une conférence internationale à Casablanca. Les plateformes de Bug Bounty connaissaient leurs premiers succès aux USA, et la discussion s'est poursuivie jusque tard dans la nuit, pour finir par une décision : créer une startup qui populariserait cette nouvelle approche de la cybersécurité en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.

Q2. Pouvez-vous nous expliquer plus concrètement en quoi consiste le Bug Bounty ?

En matière de sécurité informatique, tout commence par la détection des failles de sécurité d'un système. C'est comme en médecine, il faut identifier le problème avant d'y apporter un remède. Pour cela, l'approche traditionnelle en cybersécurité consiste à s'adresser à une société spécialisée, et d'acquérir auprès d'elle des "jours/homme" d'un "chercheur en sécurité" - un terme politiquement correct pour  désigner un hacker "whitehat". Ce chercheur cherche des failles de sécurité et au bout du temps imparti, vous en livre un inventaire. Le Bug Bounty inverse cette logique économique et y applique la logique du crowdsourcing : on peut désormais s'adresser à une communauté de hackers whitehat et les rémunérer non pas au temps passé mais à la faille découverte.

4 QUESTIONS À YASSIR KAZAR

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Q3. En quoi votre solution renforce-t-elle la confiance entre les entreprises et le réseau ?

La communauté réunie autour de Yogosha est constituée de seniors de la sécurité informatique, tous ont été recrutés selon un processus très rigoureux portant aussi bien sur la réputation que sur les compétences techniques. Un réseau d'ambassadeurs, proche de Yogosha et de ses fondateurs, est en charge d'assurer le bon fonctionnement de la communauté et de la faire participer au développement du produit ainsi qu’au recrutement de nouvelles compétences. C'est cette architecture communautaire spécifique qui est le socle de la confiance chez Yogosha, et par extension de la relation de confiance entre Yogosha et les entreprises qui confient à la startup leur sécurisation.

Q4. Quels sont vos objectifs de croissance et vos projets dans les mois à venir ?

Après l'Espagne en novembre dernier, en 2017, nous comptons nous implanter à travers un réseau de distributeurs dans plusieurs autre pays Européens ainsi qu'en Afrique et au Moyen-Orient. Nous allons également sortir une nouvelle version de notre interface utilisateur, pensée pour faire de la plateforme un véritable environnement de travail collaboratif entre nos clients et notre communauté de chercheurs en cybersécurité. Nous comptons également finaliser une première levée de fonds en début d'année prochaine.

4 QUESTIONS À YASSIR KAZAR

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YOGOSHA, LA PLATEFORME FRANÇAISE DE BUG BOUNTY

DATE CLÉ ? 3 décembre 2015 : création de la société Yogosha.

FONDATEURS ? Yassir Kazar et Fabrice Epelboin.

L’INNOVATION ? L’idée est née d’une discussion dans les coulisses d’une conférence internationale sur l’innovation par le logiciel libre et son impact social, économique et politique sur le monde. Un an plus tard, Yogosha réunit déjà une dizaine de personnes et se lance en France.

Yogosha propose une plateforme de Bug Bounty, une approche de la sécurité informatique qui consiste, pour une entreprise, à inviter des hackers à identifier des failles de sécurité dans une technologie, et à les récompenser quand ils en découvrent. Le prix des failles ainsi découvertes est fixé à l'avance par l'entreprise qui lance son Bug Bounty et varie selon leur criticité. Cette pratique est aujourd'hui très courante chez les géants des technologies aux Etats-Unis et se popularise tant chez les grands comptes que chez les startups.

LE FINANCEMENT ? Bourse BPI et fonds propres, levée de fonds en cours.

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Il y a un mouvement de fond autour du Cloud personnel et du Self Data, qui permet non seulement de reprendre le contrôle des données, mais aussi d'en tirer plus de valeur car on croise

localement nos données plus qu'aucun autre acteur ne peut le faire. Les internautes ont intérêt à le faire, les sociétés pré-

numériques ont tout intérêt à changer les règles du jeu en faveur du Cloud personnel pour éviter de se faire disrupter par les

GAFAs.

Tristan Nitot Fondateur Mozilla Europe & Chief Product Officer, Cozy Cloud

4 QUESTIONS À TRISTAN NITOT

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Q1. Quelle a été la genèse du projet Cozy Cloud ? Quelles ont été les grandes étapes de votre développement ?

Benjamin André, notre fondateur, souhaitait pouvoir récupérer les soldes de ses différents comptes bancaires pour avoir une vue globale de ses finances, il a pour cela écrit un logiciel qui tournait sur un serveur personnel. Il a eu l'opportunité de quitter son employeur dans le cadre d'un plan social et a imaginé ce qui est devenu un projet de Cloud personnel, qui permette à chacun de récupérer ses données personnelles et les croiser entre elles. L'étape suivante a été de créer la structure Cozy Cloud et le projet open source Cozy.io. Cela a donné lieu à deux levées de fonds, 1,2 millions d'Euros en juin 2014 puis 4 millions en juin 2016, avec l'entrée de la MAIF dans notre capital. Entre temps, l'équipe est passée à 25 personnes !

Q2. Pouvez-vous nous expliquer plus concrètement en quoi la solution de cloud personnel/privé proposée par Cozy Cloud assure-t-elle une sécurité supérieure à celle des solutions GAFA ?

L'approche de Cozy est fondamentalement décentralisée. À ce titre, vous pouvez décider où est hébergé votre Cloud personnel. Cette décentralisation rend moins intéressante économiquement le piratage d'un Cloud personnel, puisqu'on ne touche qu'un seul individu et pas des centaines de millions. Après, il est évident qu'il faut avoir les compétences pour protéger son serveur. Cozy Cloud va proposer ses services dans ce domaine auprès des hébergeurs de Cloud personnel Cozy. Les GAFAs sont très jalouses des données qu'elles possèdent et ne veulent pas partager. De même, les sociétés pré-numériques (banques, assurances, opérateurs d'énergie, télécom etc.) ne veulent pas partager les données personnelles avec les GAFAs et auraient bien besoin d'en avoir plus pour égaler l'intimité numérique que les GAFAs ont avec nous. Seul l'individu est légitime pour récupérer toutes les données qui le concernent. Et le Cloud personnel lui donne la possibilité de croiser ces données entre elles. Je récupère la facturation détaillée de mon opérateur mobile ? Je la croise avec mon carnet d'adresses et j'obtiens la liste des gens avec qui je passe le plus de temps au téléphone, ou ceux qui me coûtent le plus cher car hors-forfait etc. De même, je peux lier les factures que je reçois par email avec mes écritures bancaires, etc. Les possibilités sont infinies et inégalables par les GAFAs.

4 QUESTIONS À TRISTAN NITOT

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Q3. Est-il réellement possible de rendre aux utilisateurs le contrôle de leurs données ?

Oui. Il y a un mouvement de fond autour du Cloud personnel et du Self Data, qui permet non seulement de reprendre le contrôle des données, mais aussi d'en tirer plus de valeur car on croise localement nos données plus qu'aucun autre acteur ne peut le faire. Les internautes ont intérêt à le faire, les sociétés pré-numériques ont tout intérêt à changer les règles du jeu en faveur du Cloud personnel pour éviter de se faire disrupter par les GAFAs. En plus, nous avons pour nous l'arrivée prochaine, début 2018, de la GDPR, règlement européen en faveur de la portabilité des données personnelles : les grands services devront redonner aux individus leurs données personnelles, qui pourront les stocker dans un cloud... personnel !

Q4. Quels sont vos objectifs de croissance et vos projets dans les mois à venir ?

Nos objectifs à court et moyen terme sont doubles. D'une part, faire un lancement commercial avec un partenaire hébergeur, ce qui veut dire passer à l'échelle industrielle en optimisant notre plateforme pour qu'elle puisse être "scalable" et toucher à moindre coût des millions d'utilisateurs. D'autre part, c'est de convaincre de nouvelles sociétés pré-numériques que le Cloud personnel est une formidable opportunité pour profiter de la GDPR et battre les GAFAs à leur propre jeu en offrant un service client dans un Cloud personnel  en vue d'y offrir des usages innovants reposant sur des données personnelles, sans pour autant avoir une copie de ces données.

4 QUESTIONS À TRISTAN NITOT

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COZY CLOUD, LA SOLUTION DE STOCKAGE PERSONNEL

DATES CLÉS ? Novembre 2012 : Création de Cozy Cloud. Juillet 2013 : Cozy Cloud rejoint le programme Mozilla Web FWD.

FONDATEURS ? Benjamin André et Franck Rousseau

L’INNOVATION ? Cozy est actuellement un simple serveur personnel, mais il a vocation à devenir un assistant personnel. Pilote de périphériques et d’objets connectés, Cozy permettra de mieux s’organiser et d'automatiser les tâches habituelles pour mieux gérer la productivité et la vie numérique. Tout cela dans le plus total respect de la vie privée, puisque les données sont stockées dans un espace contrôlé par les utilisateurs.

LE FINANCEMENT ? 1ère levée de fonds de 800 000 euros en Juin 2014. Seconde levée de fonds de 4 millions d’euros en Juin 2016.

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5 QUESTIONS À ALBERT SZULMAN

La connectivité est un impératif sociétal. Internet a le potentiel de faire pour l’Afrique et l’ensemble des zones

émergentes de la planète ce que le rail fit pour les économies occidentales au XIX siècle, en beaucoup plus vite. Ne pas y avoir accès menace l’avenir démocratique,

social et économique de ces pays.  

Albert Szulman Fondateur, Be-Bound

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Q1. Quelle a été la genèse du projet Be-Bound ? Quelles ont été les grandes étapes de votre développement ?

J’ai créé Be-Bound fin 2011, avec dans l’idée de rester connecté quoi qu’il arrive. Au départ, notre objectif était de permettre aux voyageurs qui partaient à l’étranger de rester connectés à leurs services les plus importants sans se ruiner (email, etc.). Après avoir gagné le 2nd Prix à LeWeb 2012, nous avons lancé la première version BtoB en octobre 2013. L’application a été téléchargée plus de 100.000 fois en l’espace de 3 mois, et nous avons été n°1 de la catégorie « Travel » dans 17 pays… Mais nous nous sommes rapidement même rendus compte qu’il allait être difficile de gagner de l’argent avec une population aussi diverse et difficile à appréhender que les voyageurs. C’est à ce moment-là que nous avons effectué notre premier pivot, pour passer au B2B en fournissant des solutions pour le principal opérateur en Algérie, Djezzy. Pour mémoire, Be-Bound permet aux opérateurs de vendre des services à leurs clients pour qu’ils puissent utiliser tous les réseaux disponibles, que cela soit de la 3G, de la 4G, du Wi-Fi, du Edge et même du SMS. Ainsi, si l’un des réseaux ne fonctionne plus, la technologie se connecte automatiquement sur un autre réseau. Quelle que soit la qualité du réseau, vieux ou saturé, les utilisateurs ne voient quasiment aucune différence. Cela permet de garantir une connectivité et une expérience utilisateur quasi constante pour les populations urbaines, et de permettre aux populations rurales d’accéder au numérique au moindre coût.

Aujourd’hui notre positionnement couvre le mobile et les dispositifs IoT  : notre objectif est de permettre à tout possesseur de smartphone et à tout device de rester connecté à Internet, quel que soit le réseau utilisé et sa qualité, en particulier en mobilité. Nous avons donc évolué vers un modèle B2B2C. Du point de vue de la vision, disons que l’on est passé de savoir que l’on avait un produit utile et performant à être conscients que l’on pouvait contribuer à améliorer la vie des presque 4 milliards qui ne sont pas encore, aujourd’hui, connectés à Internet. Nous avons compris que notre solution frugale pouvait véritablement faire la différence, notamment dans les pays émergents où la connectivité à l’Internet mobile est au mieux très inconstante, au pire inexistante. Nous sommes devenus une « mission – driven » startup.

5 QUESTIONS À ALBERT SZULMAN

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Q2. À quels besoins planétaires votre solution répond-t-elle ? 

Nous pouvons  ainsi contribuer à réduire (très vite) la fracture numérique en connectant les 4 milliards  de personnes (60% de la population mondiale !) qui n’ont pas accès à Internet. Notre mission est de garantir à l’usager la possibilité de se connecter partout et tout le temps à Internet. Ce devrait être un droit fondamental car c’est l’un des piliers du développement humain. Le digital est la clé pour atteindre les objectifs de développement durable que l’agenda pour le développement durable des Nations Unies s’est fixé (à horizon 2030). La connectivité est un impératif sociétal. Internet a le potentiel de faire pour l’Afrique et l’ensemble des zones émergentes de la planète ce que le rail fit pour les économies occidentales au XIX siècle, en beaucoup plus vite. Ne pas y avoir accès menace l’avenir démocratique, social et économique de ces pays. Mais alors que les politiques existantes reposent plutôt sur les promesses des réseaux haut  débit (4G et 5G), nous avons fait le pari d’optimiser ce qui existe et de permettre  l’utilisation de tous les réseaux disponibles, y compris le réseau SMS. C’est aussi notre engagement  : Be-Bound est un exemple d’innovation frugale. L’innovation frugale, théorisée par Navi Radjou, cherche à créer significativement plus d’opportunités business et de valeur sociale en réduisant de manière drastique l’investissement en ressources (énergie), capital et temps.

Q3. Quelles sont aujourd’hui les plus grands problèmes auxquels sont confrontés nos réseaux ?

La connectivité est loin d’être parfaite. Il y a une grande différence entre la théorie et la réalité. C’est le cas dans les pays développés ou les réseaux 3G et 4G peuvent être facilement saturés (et pas encore accessibles partout en mobilité, comme dans le métro ou le train par exemple). Et c’est évidemment le cas dans les pays émergents où les projets de connexion des populations avancent lentement et sont extrêmement coûteux, que ce soit via la fibre, les satellites, ou le reste. Or, il y a urgence. Les pays en développement ont besoin du numérique pour aller plus vite, entraîner leur jeunesse à contribuer plus efficacement au développement de leurs pays, et simplement pour transformer plus vite leur potentiel.

5 QUESTIONS À ALBERT SZULMAN

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Nous nous posons comme une solution complémentaire au manque de moyens des  pays en développement, comme un chainon manquant. Cela ne coûte rien aux opérateurs puisque les réseaux sont déjà déployés, et les infrastructures en place. Il nous suffit de nous connecter aux opérateurs, et le tour est joué. Une solution rapide et efficace, en particulier au plan des coûts. C’est un élément à prendre en compte  : 82% des possesseurs de smartphones dans les pays émergents n’ont pas de plan data. Cela vous viendrait-il à l’esprit de prendre un smartphone sans vous abonner à un des opérateurs français… ? Eux, si. Parce que c’est trop cher. Parce qu’ils n’ont pas encore les contenus nécessaires à leur quotidien, en dehors des réseaux sociaux et de la musique.

Q4. Comment votre solution va-t-elle évoluer dans les prochaines années ? Internet pour tous et partout, c’est possible ? 

Sans vouloir trop dévoiler notre stratégie, notre solution va tout d’abord se déployer dans un nombre sans cesse croissant de pays (nous toucherons près de 2 milliards de personnes d’ici fin 2017), et surtout va le faire en contribuant aux écosystèmes locaux, pour leur permettre de se déployer plus vite. Be-Bound va aussi ouvrir les portes de ces pays, et en particulier des zones encore mal couvertes par les réseaux data, à tout l’écosystème de développement d’applications et d’objets connectés qui va intégrer (gratuitement, rappelons-le) notre technologie. Ainsi, nos partenaires vont pouvoir accéder en premier à ces populations… Je pense en particulier à la French Tech bien sûr. Enfin nous allons déployer notre technologie partout où le besoin de connectivité se fera sentir, même dans les pays industrialisés, pour contribuer à changer de paradigme et ne plus se soucier de savoir si on a le « bon » réseau, mais si on a « du » réseau.

Q5. Quels sont vos objectifs de croissance et vos projets dans les mois à venir ? 

Nous avons des projets très ambitieux dans les mois à venir, et cela a commencé avec la mise en ligne le 8 novembre de notre plate-forme N4B.io, que n’importe quel développeur peut utiliser pour rendre son service, son objet, son application, compatible avec Be-Bound, et donc faire partie des premiers partenaires à être emmenés dans les pays où nous nous déployons. Ceux que j’ai cités, bien sûr, mais aussi des pays comme l’Inde, le Vietnam, la Côté d’Ivoire, le Mexique, etc. Notre objectif est d’accélérer nos déploiements pour connecter un maximum d’êtres humains à Internet, et leur donner accès à la modernité numérique tout de suite, sans attendre plus longtemps.

5 QUESTIONS À ALBERT SZULMAN

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BE-BOUND, L’ACCÈS A L’INTERNET MOBILE PARTOUT DANS LE MONDE

DATES CLÉS ? 2011 : Création de Be-Bound.

FONDATEUR ? Albert Szulman et Yazid Chir.

L’INNOVATION ? Be-Bound connecte le monde  en fournissant des services internet mobile fonctionnant partout où il y a un signal téléphonique, même faible.  Leur « French Team » a en effet développé une technologie mobile ouverte, simple et prête à l’emploi permettant de rester connecté même sans internet ! Cette solution fonctionne immédiatement et ne nécessite aucun investissement car notre philosophie repose sur un principe : l'innovation frugale.  L’innovation frugale, c'est tirer le maximum de ce qui existe déjà et qui revient, dans notre cas, à utiliser les réseaux et infrastructures téléphoniques existants pour apporter internet à tous.

LE FINANCEMENT ? 1ère levée de fonds de 3,4 millions d’euros en Septembre 2014. Une levée de fonds de 20 millions d’euros en cours.

Page 24: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

Nous assistons à une consumérisation des outils informatiques et de plus en plus de personnes en entreprise utilisent des

services qui ne sont pas fournis par leur employeur. Par ailleurs, la plupart des gens utilisent les mêmes mots de passe pour leur services personnels et professionnels, créant ainsi des failles de

sécurité sur tout le réseau des entreprises.

Alexis Fogel Cofondateur, Dashlane

5 QUESTIONS À ALEXIS FOGEL

Page 25: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

Q1. Quelle a été la genèse du projet Dashlane ?  Quelles ont été les grandes étapes de votre développement ?

Dashlane est née Paris en 2009 avec la volonté de fluidifier la navigation sur Internet en automatisant les tâches redondantes comme le renseignement de données personnelles chaque fois que l’on veut créer un compte ou acheter sur Internet. Après 2 ans de R&D et de tests utilisateurs, nous avons sorti la première version publique de Dashlane, permettant de simplifier et sécuriser l’identité et le paiement sur Internet grâce à une solution multi-plateformes de gestion de mots de passe et de portefeuille électronique . Aujourd'hui et après avoir levé un peu plus de 50 millions de dollars,  Dashlane compte une centaine d'employés, en France et aux États-Unis, et sécurise plus de 6 millions de personnes ainsi que 6000 entreprises.

Q2. Pouvez-vous nous expliquer plus concrètement en quoi votre « coffre à mots de passe intelligent » est-il plus sécurisé que les autres gestionnaires de mots de passe ? 

Le point fondamental est que Dashlane n'a aucun accès aux données personnelles de ses utilisateurs. Notre architecture de sécurité brevetée permet de sécuriser ses données personnelles localement en les chiffrant à l'aide d'une clé que seul(e) l’utilisateur connait et qui n'est jamais transmise sur le réseau ni stockée sur nos serveurs. Si les serveurs de Dashlane venaient à être compromis, les pirates ne pourraient pas accéder aux données de nos utilisateurs.

5 QUESTIONS À ALEXIS FOGEL

Page 26: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

Q3. Quelle est la valeur ajoutée de Dashlane par rapport aux problématiques réseau des entreprises ?

Nous assistons à une consumérisation des outils informatiques et de plus en plus de personnes en entreprise utilisent des services qui ne sont pas fournis par leur employeur. Par ailleurs, la plupart des gens utilisent les mêmes mots de passe pour leur services personnels et professionnels, créant ainsi des failles de sécurité sur tout le réseau des entreprises. Enfin, nombreux sont les mots de passe d’entreprise qui sont partagés à des employés ou des prestataires qui gardent un accès longtemps après avoir quitté la société. Dashlane permet aux entreprises de contrôler la sécurité des mots de passes utilisés sur les services professionnels tout en fournissant aux employés une solution respectueuse de leur vue privée qui simplifie la gestion de leur identité en ligne et leur permet de partager des mots de passe de façon sécurisée avec leur collègues.

Q4. Quels sont vos objectifs de croissance et vos projets dans les mois à venir ?

Nous souhaitons développer notre offre aux entreprises lancée en début d’année. Il s’agit pour nous d’un marché important pour lequel notre solution est idéale. En parallèle, nous investissons toujours énormément en R&D afin de continuer à simplifier l’identité sur Internet et ce, peu importe sur quel appareil, quel système d’exploitation et quel niveau d’expertise de l’utilisateur.

5 QUESTIONS À ALEXIS FOGEL

Page 27: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

Q5. Le principe du mot de passe existera-t-il toujours demain ? 

Cela dépend de ce que l’on entend par demain. Le système du mot de passe existe depuis longtemps et comporte plusieurs avantages  : il est gratuit pour les services, il est anonyme, il peut être changé, il peut être partagé et peut être considéré aujourd’hui comme un standard de facto. Pour le remplacer il faudrait une solution permettant à la fois de résoudre ces points et également d’offrir d’autres avantages comme une sécurité accrue. Si vous prenez la biométrie, c’est une solution qui nécessite d’avoir un capteur, qui si compromise ne peut pas être changée, qui n’est pas anonyme et qui ne peut pas être partagée. La démonstration d’un pirate ayant reproduit l’empreinte digitale de la ministre de la défense allemande Ursula von der Leyen à partir d’une photo HD de sa main montre bien les limites de la biométrie. Même Touch ID sur iPhone ne remplace pas votre mot de passe Apple et celui-ci vous est toujours demandé lorsque que vous redémarrez votre téléphone. À Dashlane, nous travaillons sur l’identité et non sur le mot de passe, nous sommes présents dans les cercles de réflexion sur l’après mot de passe et tentons des expérimentations à ce sujet. Mais il faudra bien des années avant que le mots de passe ne disparaissent et qu’une nouvelle solution soit adoptée par les millions de sites qui utilisent le système de mot de passe.

5 QUESTIONS À ALEXIS FOGEL

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DASHLANE, LE GESTIONNAIRE D’IDENTITÉ NUMÉRIQUE FRANCO-AMÉRICAIN

DATE CLÉ ? 2009 : Création de Dashlane.

FONDATEURS ? Bernard Liautaud, Alexis Fogel, Jean Guillou et Guillaume Maron.

L’INNOVATION ? Créée en 2009, Dashlane est une startup qui a pour but de rendre l’identité et le paiement plus simples et plus sécurisés sur Internet. Disponible sur Mac, PC, iOS et Android, Dashlane permet de sécuriser les données sensibles localement, de les synchroniser sur tous les appareils et de ne plus avoir à les retaper en ligne. Plus besoin de retenir ses mots de passe ou d’aller chercher sa carte bancaire pour acheter en ligne ! Avec plus de 5 millions d’utilisateurs, Dashlane se place leader dans la gestion de l’identité numérique !

LE FINANCEMENT ? 3 levées de fonds, dont les deux dernières à plus de 22 millions de dollars.

Page 29: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

Le fog computing consiste à rapatrier l’intelligence du cloud et de la distribuer au plus près des objets connectés (capteurs,

actionneurs, automates,…) afin de fournir des systèmes intelligents locaux autonomes et complémentaires du cloud,

très réactifs, résilients et fournissant une meilleure maitrise des données générés par les objets.

Sébastien Coulon Directeur général, SpinalCom

5 QUESTIONS À SÉBASTIEN COULON

Page 30: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

Q1. Quelle a été la genèse du projet SpinalCom ? 

La société SpinalCom est le résultat de la rencontre entre un chercheur de l’ENS Cachan, Jérémie Bellec et deux autres personnes (moi-même et Julien Sorin). Jérémie a développé une technologie qu’il dédiait à des projets de simulation numérique pour l’aéronautique.

Q2. Quelles ont été les grandes étapes de votre développement ?

Lors de notre rencontre, nous avons décidé de positionner cette même technologie dans l’internet des objets afin de répondre aux besoins d’autonomie locale, de faible latence et de maîtrise de la donnée des systèmes IoT. Dans un second temps, nous avons décidé de nous focaliser sur le sujet du smart building qui demande une couche fog computing afin de rendre le bâtiment indépendant en cas de coupure entre le bâtiment et l’intelligence dans le cloud.

4 QUESTIONS À SÉBASTIEN COULON

Page 31: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

Q3. Pouvez-vous nous expliquer plus concrètement en quoi consiste le fog computing ?

Le fog computing consiste à rapatrier l’intelligence du cloud et de la distribuer au plus près des objets connectés (capteurs, actionneurs, automates,…) afin de fournir des systèmes intelligents locaux autonomes et complémentaires du cloud, très réactifs, résilients et fournissant une meilleure maitrise des données générés par les objets. Autonome ? L’intelligence du système étant dans le bâtiment dans le cas du smart building, une coupure du réseau vers le cloud permettra aux services de fonctionner. Par conséquent, pas de coupure du chauffage, de l’air conditionné, du système de sécurité, … Dès que le système local retrouve sa connexion avec le cloud, il pourra lui envoyer les données stockées localement à des fins de reporting et de pilotage centralisé. Réactif ? Le temps de réponse d’une transaction passant par un réseau WAN est largement supérieur à un réseau local (LAN). Résilient ? Ici il y a deux aspects. Premièrement, un réseau local est plus résilient qu’un réseau WAN. Deuxièmement, la distribution de l’intelligence à différents endroits de l’infrastructure permet de rendre le système globalement plus résistent comparé au cloud (un point central uniquement).

Q4. Quels sont vos objectifs de croissance et vos projets dans les mois à venir ? 

Nous préparons une levée de fonds de plusieurs millions afin de faire croire le chiffre d’affaires, de développer notre écosystème d’intégrateurs et revendeurs et de développer de nouveaux modules logicielles permettant de développer encore plus rapidement des services innovants pour le marché du smart building. Nous travaillons actuellement à la livraison de prototypes pour plusieurs clients souhaitant développer des services innovants pour les marchés des salles de sports, les hôpitaux et l’habitat social.

4 QUESTIONS À SÉBASTIEN COULON

Page 32: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

SPINALCOM, LA PLATEFORME QUI AMENE LE CLOUD AU PLUS PRÈS DES OBJETS ET ÉQUIPEMENTS CONNECTÉS

DATE CLÉ ? Décembre 2014 : création de SpinalCom.

FONDATEURS ? Sébastien Coulon, Julien Sorin et Jérémie Bellec.

L’INNOVATION ? La startup SpinalCom développe une plate-forme intelligente pour traiter et partager les données des objets connectés en temps réel et de façon sécurisée. Un concept qui vise à répartir les ressources de calcul, de gestion des données, de contrôle et de stockage au plus près des objets et équipements connectés, et ce plus particulièrement dans les passerelles placées en bordure de réseaux voire dans les objets eux-mêmes. A la clé : réactivité, sécurité et autonomie vis-à-vis des éventuelles pertes de connexion.

FINANCEMENT Une première levée de fonds en cours.  

Page 33: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

PRÉDICTIONSPOUR 2020

PRÉDICTIONS AUTOUR DU RÉSEAU

Page 34: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

PRÉDICTIONS D’ENTREPRENEURS, SUR LE RÉSEAU OMNIPRÉSENT

LA SOUVERAINETÉ NUMÉRIQUE, UN ENJEU POUR LES ÉTATS ET

LES ENTREPRISES

YASSIR KAZAR (YOGOSHA)

#1

LE RÉSEAU DÉCENTRALISÉ OU TOTALITAIRE

TRISTAN NITOT [COZY CLOUD]

#2

#3DES RÉSEAUX MOBILES, MULTIPLES, DIVERS ET

COMPLEXES ALBERT SZULMAN

[BE-BOUND]

Page 35: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

PRÉDICTIONS D’ENTREPRENEURS, SUR LE RÉSEAU OMNIPRÉSENT

AUTONOME ET RÉACTIF

SÉBASTIEN COULON [SPINALCOM]

#4TOUJOURS PLUS DE SERVICES

AVEC TOUJOURS PLUS DE RISQUES

ALEXIS FOGEL[DASHLANE]

#5

Page 36: [MaddyTalk] Le Réseau - Carnet de tendances

4 PRÉDICTIONS POUR 2020 PAR MADDYNESS

VINCENT PUREN DIRECTEUR DU STUDIO

MADDYNESS

PRÉDICTIONSPOUR 2020

4#1

SÉCURITÉ#2

Demain, notre connexion au réseau sera aussi naturelle que l’électricité. Internet se retrouvera dans la plupart de nos faits et gestes quotidiens, dans un grand nombre de domaines et d’applications : transports, télécommunications, énergies, services etc. L’intéropérabilité, ou interconnexion entre les données et process des différents réseaux, semble alors indispensable pour entrer dans cette nouvelle ère. C’est dans ce sens que l’association Industrial Internet Consortium s’est mobilisée pour publier un premier langage commun, la  Référence Architecture,  que chaque acteur s'engage à respecter afin d’harmoniser les systèmes, architectures et process.

Au coeur de toutes les craintes liées au réseau omniprésent : la sécurité des données. La croissance tant annoncée de l’internet industriel devra être régie par des mesures de sécurité claires et universelles à tous les niveaux de la chaine de valeurs. Les réseaux étant dorénavant interconnectés, rapprocher les différents acteurs technologiques pour anticiper les risques majeurs de sécurité est une nécessité. 

INTÉROPÉRABILITÉ

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#3

VINCENT PUREN DIRECTEUR DU STUDIOMADDYNESS

PRÉDICTIONSPOUR 2020

4

RAPIDITÉ#4

4 PRÉDICTIONS POUR 2020 PAR MADDYNESS

À l’évidence, le futur de nos réseaux se fera en grande partie au nom de la mobilité. L’émergence des smartphones et objets IoT - ils seront des milliards sur la planète d’ici quelques années - modifie radicalement les habitudes et usages de consommation en ligne. À l’horizon 2020, l’approche réseau mobile first ne sera plus une option. 

Le réseau du futur sera probablement beaucoup plus rapide que ce que nous avons connu jusqu’ici. Les nouvelles technologies actuellement en cours de développement - la 5G ou la fibre optique notamment - vont permettre à Internet d’aller 100 fois plus vite qu’aujourd'hui. Aussi vite que la vitesse de la lumière disent même certains. C’est en tout cas ce que promet le LiFi, communication sans fil qui fonctionne en utilisant les ondes de rayons infrarouges et ultraviolets des lumières dites visibles. 

MOBILITÉ

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À PROPOSPROLONGEONS LA DISCUSSION

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ILS NOUS FONT CONFIANCE

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Pour plus d’informations, vous pouvez consulter l’ensemble des notes mises à disposition.

Bien entendu, vous pouvez également nous contacter directement

Vincent Puren Directeur du Studio chez Maddyness

[email protected] - +(33) 6 47 47 60 26

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