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MAGAZINE DESTINATION GUADELOUPE NUMERO 46 juin juillet aout 2012 Côté forêt : Boucle du Nord Grande-Terre : Un avenir tout tracé Redessiner le territoire pour qu'il devienne plus qu'un lieu de passage, tout en conservant ce qui en fait l'essence... C'est le cheminement qui a conduit à l'idée d'une boucle de 130 km à parcourir à pied, à cheval ou en vélo à travers les paysages et l'histoire du Nord Grande-Terre. Soutenu par la communauté de communes, le projet porte l'espoir confiant d'une réconciliation entre intérêts économiques et développement durable et promet aux futurs visiteurs une nouvelle façon d'apprécier la région. D'elle, on ne connaît bien souvent que sa partie la plus visible et la plus spectaculaire. La Grande- Terre du nord évoque pour tous les falaises et les plateaux de la Grande Vigie ou les Portes d'Enfer, la plage du Souffleur ou l'Anse Laborde - merveilles plébiscitées qui éclipsent sans le vouloir d'autres beautés en mal de reconnaissance. La route qui sinue de Petit-Canal à Anse-Bertrand en passant par Port-Louis suggère pourtant cette richesse oubliée ou méconnue. Un manguier géant et solitaire qui émerge d'un champ de cannes balayé par les vents, des moulins en pierre, vieux itinéraires ferroviaires et autres témoins de l'histoire sucrière de ce pays, les temples hindous, forêts sèches et marais que l'on croise vite et de loin... Une abondance de curiosités anonymement posées çà et là dans le décor, sans lien apparent entre elles et parfois inaccessibles. Mais pour connaître une terre de l'intérieur, encore faut-il prendre le temps de s'y arrêter. Or les visiteurs de cette partie de la Guadeloupe n'y séjournent pas ou peu et ignorent bien souvent l'étendue de son capital humain et naturel. Les habitants, de leur côté, sont aspirés chaque matin vers l'agglomération pointoise et Jarry qui concentrent une grande partie de l'activité sur l'île. La nécessité de réveiller l'économie locale en s'appuyant sur une valorisation des trésors du patrimoine a donc conduit les communes de Port-Louis et d'Anse-Bertrand sur la piste d'une boucle reliant entre eux tous les points d'intérêt du Nord Grande-Terre et praticable par piétons, cavaliers ou vététistes. Cap nature Compétente en termes d'aménagement du territoire et porteuse du projet auprès du public et des élus - qui doivent encore le valider - , la communauté de communes (CCNGT) inscrit du même coup sa démarche dans la lignée de la politique de préservation déjà amorcée dans la région : plusieurs actions sont à l'étude - le classement du site des falaises, la création de la réserve biologique du Nord Grande-Terre ou le projet trame verte/trame bleue de la DEAL - tandis que d'autres sont déjà en route, comme le programme Leader mené avec Petit-Canal : « faire du tourisme intégré le potomitan du développement et du bien-être du Nord-Grande-Terre ». Le projet de boucle relève d'ailleurs lui-même d'un programme agro-environnemental soutenu par l'Etat, le conseil régional et le conseil général, visant à faire du Nord Grande-Terre un Pôle d'Excellence Rurale (PER). « La CCNGT regroupe Anse-Bertrand et Port-Louis, mais l'idée de la boucle a immédiatement été soumise aux élus de Petit-Canal dans un souci de cohérence, explique Francis Toumson, l'un des artisans du projet. Nous sommes rattachés géographiquement et avons une histoire commune à partager ». Né il y a deux ans au sein de la CCNGT, le projet de boucle du Nord Grande-Terre est le fruit d'un travail collégial (« chacun y a apporté ses idées, comme celle des « kaz de repos » faites à l'image des refuges de montagne, mais adaptées à nos climats ! », confirme M. Toumson), et veut répondre à plusieurs attentes : développer l'écotourisme en se dotant des moyens d'attirer et de faire rester le

LA BOUCLE DU NORD GRANDE TERRE, GUADELOUPE, ECOTOURISME

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MAGAZINE DESTINATION GUADELOUPE NUMERO 46 juin juillet aout 2012

Côté forêt : Boucle du Nord Grande-Terre : Un avenir tout tracéRedessiner le territoire pour qu'il devienne plus qu'un lieu de passage, tout en conservant ce qui en fait l'essence... C'est le cheminement qui a conduit à l'idée d'une boucle de 130 km à parcourir à pied, à cheval ou en vélo à travers les paysages et l'histoire du Nord Grande-Terre. Soutenu par la communauté de communes, le projet porte l'espoir confiant d'une réconciliation entre intérêts économiques et développement durable et promet aux futurs visiteurs une nouvelle façon d'apprécier la région.

D'elle, on ne connaît bien souvent que sa partie la plus visible et la plus spectaculaire. La Grande-Terre du nord évoque pour tous les falaises et les plateaux de la Grande Vigie ou les Portes d'Enfer, la plage du Souffleur ou l'Anse Laborde - merveilles plébiscitées qui éclipsent sans le vouloir d'autres beautés en mal de reconnaissance. La route qui sinue de Petit-Canal à Anse-Bertrand en passant par Port-Louis suggère pourtant cette richesse oubliée ou méconnue. Un manguier géant et solitaire qui émerge d'un champ de cannes balayé par les vents, des moulins en pierre, vieux itinéraires ferroviaires et autres témoins de l'histoire sucrière de ce pays, les temples hindous, forêts sèches et marais que l'on croise vite et de loin... Une abondance de curiosités anonymement posées çà et là dans le décor, sans lien apparent entre elles et parfois inaccessibles.

Mais pour connaître une terre de l'intérieur, encore faut-il prendre le temps de s'y arrêter. Or les visiteurs de cette partie de la Guadeloupe n'y séjournent pas ou peu et ignorent bien souvent l'étendue de son capital humain et naturel. Les habitants, de leur côté, sont aspirés chaque matin vers l'agglomération pointoise et Jarry qui concentrent une grande partie de l'activité sur l'île. La nécessité de réveiller l'économie locale en s'appuyant sur une valorisation des trésors du patrimoine a donc conduit les communes de Port-Louis et d'Anse-Bertrand sur la piste d'une boucle reliant entre eux tous les points d'intérêt du Nord Grande-Terre et praticable par piétons, cavaliers ou vététistes.

Cap nature

Compétente en termes d'aménagement du territoire et porteuse du projet auprès du public et des élus- qui doivent encore le valider - , la communauté de communes (CCNGT) inscrit du même coup sa démarche dans la lignée de la politique de préservation déjà amorcée dans la région : plusieurs actions sont à l'étude - le classement du site des falaises, la création de la réserve biologique du Nord Grande-Terre ou le projet trame verte/trame bleue de la DEAL - tandis que d'autres sont déjà en route, comme le programme Leader mené avec Petit-Canal : « faire du tourisme intégré le potomitan du développement et du bien-être du Nord-Grande-Terre ». Le projet de boucle relève d'ailleurs lui-même d'un programme agro-environnemental soutenu par l'Etat, le conseil régional et le conseil général, visant à faire du Nord Grande-Terre un Pôle d'Excellence Rurale (PER). « La CCNGT regroupe Anse-Bertrand et Port-Louis, mais l'idée de la boucle a immédiatement été soumise aux élus de Petit-Canal dans un souci de cohérence, explique Francis Toumson, l'un des artisans du projet. Nous sommes rattachés géographiquement et avons une histoire commune à partager ».

Né il y a deux ans au sein de la CCNGT, le projet de boucle du Nord Grande-Terre est le fruit d'un travail collégial (« chacun y a apporté ses idées, comme celle des « kaz de repos » faites à l'image des refuges de montagne, mais adaptées à nos climats ! », confirme M. Toumson), et veut répondre à plusieurs attentes : développer l'écotourisme en se dotant des moyens d'attirer et de faire rester le

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visiteur, créer un échange avec la population locale, générer de l'emploi et mettre en avant le savoir-faire artisanal, culinaire et traditionnel, rassembler les acteurs touristiques, les associations et les habitants autour du projet... Francis Toumson fournit quelques précisions sur le sujet : « Notre souhait est d'impliquer les acteurs locaux - et notamment les jeunes - dans la valorisation de leur territoire. On propose par exemple que la réalisation de la boucle soit confiée à des chantiers d'insertion, et son animation à des associations ou des petites entreprises qui oeuvrent déjà sur place. On a déjà été contactés dans ce but. » De fait, le téléphone sonne à cet instant : une habitante d'Anse-Bertrand a entendu parler du projet de boucle lors d'une réunion publique et veut monter sonassociation de randonnée en VTT : « Comment faire, alors, pour exercer mon activité sur le futur circuit ? ». CQFD... Le Nord Grande-Terre compte précisément sur cet effet « dynamique » autour de la boucle pour repartir du bon pied.

Les nouveaux chemins de la découverte

A quoi ressemblera demain le Nord Grande-Terre ? Un saut virtuel dans le futur nous livre l'image d'ensemble d'un territoire plus dynamique mais toujours authentique, où le visiteur s'attarderait pourmieux connaître la nature, la culture et les hommes qui y sont liés. Une nouvelle destination pour l'écotourisme, donc, organisée autour d'un réseau de 130 km de sentiers thématiques et représentatifs de l'histoire et des paysages des lieux... La boucle devrait être bouclée d'ici 2 à 3 ans et proposera trois tracés différents, destinés à trois types de publics qui ne sont pas soumis aux mêmes contraintes : piétons, chevaux et VTT ; les derniers ne pouvant pas longer les falaises ou passer par les plages, les tracés qui les concernent se trouveront un peu plus à l'intérieur des terres.

Le parcours pédestre, lui, reprend autant que possible celui de traces déjà existantes et sera complété par de nouveaux tronçons. Une signalétique homogène balisera ces trois itinéraires de randonnée, équipés par ailleurs de panneaux explicatifs sur les milieux traversés et le patrimoine historique du Nord Grande-Terre, ainsi que de « kaz de repos » en bois, sortes d'abris fondus dans lanature. Enfin, la mise en avant des acteurs locaux voulue par le projet se fera autour de la boucle à travers la promotion du savoir-faire artisanal et le développement des réseaux de gîtes, de la petite restauration et des animations en lien avec les associations locales.

A pied

Etendu sur 100 km et divisé en huit tronçons allant de 9 à 16 km, le sentier pédestre étudié relie entre elles les « kaz de repos », ou mène à des gîtes implantés sur les communes concernées. Les visiteurs pourront donc choisir de le réaliser à la journée, ou sur une semaine pour l'ensemble du parcours. Le circuit imaginé longera une grande partie du littoral du Nord Grande-Terre - avec une alternance entre passages sur plages de sable, barres rocheuses et falaises, forêt de littoral, champs cultivés et forêts sèches - et sera organisé par thèmes : trace de la canne pour découvrir les vestiges du temps de l'exploitation cannière, trace de la liberté qui traverse le bourg de Petit-Canal, berceau de l'émancipation des esclaves, ou encore trace krayib sur le territoire attribué aux Indiens caraïbes...

A cheval

D'une longueur de 80 km, le sentier équestre franchira champs cultivés, forêts sèches et zones humides (marais, mares et mangrove) avec seulement quelques accès au littoral et une étape possible à l'hippodrome d'Anse-Bertrand. Il sera scindé en quatre tronçons de 21 km en moyenne.

En VTT

Les vététistes étant soumis à peu près aux mêmes restrictions que les cavaliers avec leurs montures,

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leur boucle se cale sur celle du sentier équestre - à l'exception d'un passage entre Pointe Plate et le port d'Anse-Bertrand, où se trouve le seul loueur de VTT implanté sur cette partie du territoire. Les quatre tronçons d'une longueur moyenne de 21 km - pour 80 km de circuit au total - sont réalisables à la journée (public initié à confirmé). En outre, si la boucle ne pourra être entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite, l'utilisation de joëlettes - sortes de fauteuils munis d'une roue unique et de deux brancards - est envisageable sur certaines portions. Il existe actuellement en Guadeloupe un parc de sept joëlettes mises à disposition par des associations qui organisent des randonnées pour personnes à mobilité réduite.

Bonus charrettes à boeufsCertaines portions des sentiers seront aussi accessibles aux charrettes à boeufs, ce qui permettra aux acteurs proposant déjà ce type de randonnée attelée de développer leur activité tout en faisant vivre la boucle.

Le tour de la boucle par étapes

Plusieurs sites ont été sélectionnés pour l'intérêt paysager, culturel, historique ou naturel qu'ils présentent. Intégrés à la boucle, ils bénéficieront chacun d'une mise en valeur particulière, l'idée étant de « proposer aux visiteurs tout au long du parcours des espaces remarquables, bien répartis sur le circuit permettant de faire une halte, de s'informer, de dormir en hamac, de pique-niquer, d'observer l'environnement ou de bénéficier de services ».

Temples hindous : Lieux de culte naturellement fermés au public, les temples hindous érigés sur le territoire seront valorisés par la simple mise en place d'un panneau retraçant l'histoire de la population indienne en Guadeloupe.

Port de Beautiran : L'ancien port d'embarquement de la sucrerie de Beauport - plusieurs vestiges témoignent sur place de cette activité passée - Beautiran, est implanté sur la commune de Petit-Canal et offre une fenêtre sur le grand Cul-de-Sac marin et la naissance de la chaîne montagneuse. Déjà intégré au très beau sentier du même nom et propriété du conservatoire du littoral - qui prévoit notamment la restauration des ruines et du port -, cet espace de prairie posé entre mer et forêt sèche devrait être aménagé d'une « kaz de repos » avec double vue sur la Pointe sable de bar et les anciennes installations portuaires.

Beauport : Non loin de l'ancienne usine sucrière, le site de Beauport concentre certaines des identités paysagères singulières qui façonnent le Nord Grande-Terre : une vue en constante évolution sur les plaines cannières et les cultures maraîchères, qui englobe aussi une forêt de production de mahogany grandes feuilles et celle de pouzzole, abri d'une douzaine d'espèces endémiques des Antilles. Une « kaz de repos » sera implantée en lisière de la forêt de mahogany, de même qu'un panneau explicatif sur la forêt de production en Guadeloupe.

Le lac de Gaschet (ou étang de Gaschet) : Situé sur la commune de Port-Louis, le lac de Gaschet estle plus grand plan d'eau douce de la Guadeloupe et le refuge d'une grande diversité d'oiseaux. Aménagé au début des années 1990 pour servir de réservoir d'eau à des fins agricoles, il s'étend sur une centaine d'hectares et atteint les 4 km dans sa partie la plus longue. Déclaré zone d'intérêt ornithologique, il appartient au conseil général, qui devrait y valider la construction d'une « kaz de repos » et la mise en place d'un panneau relatant l'histoire du site.

Les marais de Port-Louis : Bordée par un long cordon sableux, la vaste zone de mangrove des marais de Port-Louis constituée de plans d'eau, de vasières et de prairies humides, accueille une faune et une flore rares, que l'on découvre en empruntant un sentier aménagé en pontons de bois. Cesite géré par le conservatoire du littoral fait déjà l'objet d'un programme de préservation, mais le projet de la boucle y prévoit également la relance d'animations diverses.

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La Pointe d'Antigues : Dans le prolongement du cimetière marin du Souffleur, avec ses tombes en conques de lambis, la Pointe d'Antigues offre un panorama unique sur l'ensemble du grand Cul-de-Sac marin, depuis Port-Louis jusqu'à l'îlet Kahouanne. Une table d'orientation y sera installée.

Habitation St Pierre : Site d'une ancienne habitation sucrière doté d'un vestige de moulin, il présenteun paysage agricole dominé par l'exploitation de la canne à sucre mais comprend une zone humide autour de la mare et des espaces de végétation arbustive dense. Une « kaz de repos » devrait être érigée en bordure de l'exploitation agricole.

Anse Colas : Ravissante petite plage de sable blanc entourée d'une ceinture corallienne, l'Anse Colas devrait faire l'objet de mesures de protection visant à limiter l'impact que les véhicules ont surce milieu fragile : fermeture de l'accès par le littoral et maîtrise du stationnement.

Pointe Montagnier : Occupé dans le passé par les Indiens caraïbes, ce site placé sur la commune d'Anse-Bertrand sera valorisé par l'installation d'un panneau thématique sur l'histoire de ce peuplement dans la moitié nord de la Guadeloupe.

Anse Laborde : Une des plus belles plages de la Guadeloupe, sauvage et tourmentée. Sable blanc et rose à gros grains, eaux turquoise et agitées dominées par de hauts raisiniers bord de mer... Le cadreidéal pour l'implantation d'une « kaz de repos » et d'une signalétique sur la dangerosité des courants marins.

Porte d'Enfer : Située au carrefour de plusieurs itinéraires et sentiers de découverte - à l'image de celui qui parcourt la barre de Cadoue et se termine au pied du lagon -, la Porte d'Enfer d'Anse-Bertrand bénéficie déjà de nombreux aménagements pour l'accueil du public, carbets, pontons, tables et bancs. Il s'agira donc simplement d'ajouter à ces équipements une « kaz de repos » pour lesusagers de la boucle.

Habitation La Mahaudière : Propriété du conseil général et théâtre d'une histoire mouvementée, ce site datant du XVIIIe siècle est intégré au circuit touristique « La route de l'esclave » et contient les vestiges du moulin, de la cheminée sucrière et d'une partie de la maison de maître. Aperçu des paysages typiques du Nord Grande-Terre, entre mornes verdoyants ou dorés - selon la saison -, et grandes prairies jalonnées de mares où viennent se rafraîchir les animaux, l'habitation La Mahaudière comprend également un parc paysager, un parcours sportif, un boulodrome et une aire de pique-nique. La mise en place de la boucle devrait déboucher sur la construction d'une « kaz de repos » et la pose d'un panneau thématique sur la spécificité des paysages du Nord Grande-Terre.

Anse Maurice : Autre jolie plage que l'on trouve à Petit-Canal, au bout d'un chemin en pente raide à l'écart des habitations et des routes fréquentées, l'Anse Maurice est l'un des fiefs des campings de Pâques et des concours de boeufs tirants. Une « kaz de repos » y sera implantée en lisière de forêt, ainsi qu'un panneau informant sur la tradition des compétitions de boeufs tirants.

Habitation Maisoncelle : Beau point de vue sur une parcelle de canne à sucre, fermé par la forêt départementale de Deville-Maisoncelle et une percée visuelle sur le bourg de Petit-Canal, l'habitation Maisoncelle abrite un vestige de moulin et plusieurs autres installations, comme un puits. La « kaz de repos » devrait être localisée sur un promontoire près du moulin, en accord avec l'association « Ka ki mélé yo » qui assure l'animation et la valorisation de ce site.

Par Muriel Derivery

SOURCE => http://www.guadeloupe-fr.com/magazinedestinationguadeloupe/article=11414/