© jeromevillion.free.fr Les courbes dindifférence ne se coupent pas (1) x2x2 x1x1 U1U1 U2U2...

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rLes courbes d’indifférence ne se coupent pas (1)

x2

x1

U1

U2

Propriété 1 : les CI ne se coupent pas

+

++X

X’

X’’

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rLes courbes d’indifférence ne se coupent pas (2)

x2

x1

U1

U2

Propriété 1 : les CI ne se coupent pas

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rPréférences intransitives et choix cohérents (May (1954))

Salaire Prestige Réputation Localisation

Université I

a b d c

Université II

b c a d

Université III

c d b a

Université IV

d a c b

Règle de choix entre 2 universités : université meilleure pour + de 50% des critères

Université I Université II

Université II Université III

Université III Université IV

Université IV Université I

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rLes courbes d’indifférence sont décroissantes (1)

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U1

Propriété 2 : les CI sont décroissantes

X+

X’+

4 11

3

8

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rLes courbes d’indifférence sont décroissantes (2)

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x1

U1

Propriété 2 : les CI sont décroissantes

U3

U2

Sens de ‘préférence croissante’

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rLes courbes d’indifférence sont convexes (1)

x2

x1

U1

Propriété 3 : les CI sont convexes

X

X’

3

1

100 101

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rLes courbes d’indifférence sont convexes (2)

x2

x1

U1

Propriété 3 : les CI sont convexes

3

1

20 60

X

X’

Remarque : si les CI sont convexes alors l’utilité marginale est décroissante

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rL’optimum du consommateur

x2

x1

U1

U2

U3

2p

R

1p

R

x2*

x1*

X*

En X*, le Taux Marginal de Substitution (du bien 2 au bien 1) est égal au rapport des prix (p1/p2)

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rElasticité-revenu et types de biens

iR x 1

Bien inférieur

Bien prioritaire Bien de luxe

Bien normal

0)(' Ri0)(' Ri 0

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r

Ef

baisse de p1

E’

Ei

Effets de substitution et de revenu (biens normaux)x2

x1

Effet de substitution : ↑x1 et ↓x2

Effet – revenu : ↑x1 et ↑x2

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r

Arbitrage travail/ loisir (1)

LLCU ,

Contrainte budgétaire :

Fonction objectif :

wLRpC 0

Valeur de la consommation Valeur des revenus

(non salariaux + salariaux)

Niveau de consommation Niveau de loisir

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r

Arbitrage travail/ loisir (2)

LL

C

L

p

R0

p

Lw

Le taux marginal de substitution de la

consommation au loisir est égal au salaire réel

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rArbitrage travail/ loisir (3) :

effet d’une hausse du salaire réel

LL

C

L

p

Lw1

p

Lw2

Ei

E’

Ef

Effet de substitution : ↑L et

↑C

Effet – revenu : ↓L et ↑C

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r

Arbitrage travail/ loisir (4) :la courbe d’offre de travail renversée

p

w

L

Salaire de réservation

L’effet de substitution l’emporte

L’effet de revenu l’emporte

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r

La contrainte budgétaire (intertemporelle) :

Arbitrage consommation / épargne (1)

cas 0 : contrainte de liquidité

11 RC 22 RC

).( 111122 CRiCRRC

i

RR

i

CC

112

12

1

Valeur actuelle de la consommation

Valeur actuelle du revenu

(= Richesse = W)

cas 2 : avec intérêt

2121 RRCC cas 1 : sans intérêt

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r

Construction graphique :

Si alors

Si alors

Arbitrage consommation / épargne (2)

01 C

1212 ).1().1( RiRCiC

02 C

212 ).1( RRiC

)1(2

11 i

RRC

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r

Construire une courbe d’indifférence :

Arbitrage consommation / épargne (3)

C2

C1

4

118

?

Combien de biens en + demain pour accepter la perte de 3 unités aujourd’hui ?

Consommation future

Consommation présente

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r

Arbitrage consommation / épargne (4)

W

C2

C1

Wi)1(

C2*

C1*

Optimum

i

RRW

1

21

Rappel :

R2

R1

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r

Les effets ambigus d’une hausse du taux d’intérêt :

- Effet de substitution => Hausse de l’épargne

- Effet de revenu => Baisse de l’épargne

- Effet de richesse => Hausse de l’épargne

Arbitrage consommation / épargne (5)

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r

Les fonctions de production

Les fonctions de production Cobb-Douglas

Les fonctions de production à facteurs complémentaires

LAKy

b

L

a

KMiny ,

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rL’optimum du producteur en CPP

(à court terme : barrières à l’entrée)

q

Cm(q)

CM(q)

q*

ECPP

CM(q*)

Profit du producteur

p(q)p

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rL’optimum du producteur en CPP

(à long terme : libre entrée)

q

Cm(q)

CM(q)

q*

ECPPp*

Q

p

Offre

Demande

MarchéFirme

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rL’optimum du monopoleur

q

Cm(q)

CM(q)

Rm(q)

RM(q)=p(q)qCPP

ECPP

p(qM)

qM

EM

Perte sèche

Surplus du consommateur

Surplus du producteur

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rLa tarification du monopole naturel (1)

q

Cm(q)

CM(q)

Rm(q)

RM(q)=p(q)

pM

qM

EM

qCM

pCM

qCm

pCm

CM(qCm)

Perte du producteur avec tarification au

coût marginal

Tarification au coût moyenÛ maximisation du surplus

collectif sous contrainte budgétaire

(optimum de second rang)

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r

La tarification du monopole naturel (2) :la règle de Ramsey-Boiteux

Principes :

1) Contrainte budgétaire

2) Moduler les prix des B&S réglementés en fonction des élasticités-prix de la demande pour ces différents B&S

Justification : p > Cm => perte d’utilité du consommateur, mais d’autant plus faible que la demande est peu élastique au prix.

Résultat :

L’écart relatif du prix au Cm doit être inversement proportionnel à l’élasticité-prix de la demande

Avec,

Ecart relatif = k

kk

p

Cmp

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r

Autres modèles de concurrence imparfaite

Cournot Bertrand Stackelberg Collusion tacite

Concurrence en quantité en prix en quantité en quantité (ou en prix )

Données de l’exemple-Fonction de demande linéaire :- Coût unitaire constant :

5 ppQd

iii qqCM 2

Production 1 1 1.5 1.5 (leader) 0.75 Production 2 1 1.5 0.75 (suiveur) 0.75

Prix 3 0.75 2.75 3.5Profit 1 1 0 1.125 1.125Profit 2 1 0 0.5625 1.125

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rLe dilemme du prisonnier

Joueur 2

Coopère(nier)

Ne coopère pas(avouer)

Joueur 1

Coopère(nier) (b,b) (d,a)

Ne coopère pas(avouer) (d,a) (c,c)

Avec : a < b < c < d

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rLe dilemme du duopoleur : concurrence (en quantité) ou

collusion ?

Firme 2

Collusion(production = 0.75)

Concurrence(production = 1)

Firme 1

Collusion(production = 0.75) (1.125 , 1.125) (0.9375 , 1.25)

Concurrence(production = 1) (1.25 , 0.9375) (1 , 1)

Remarque : Si une firme joue la collusion (production = 0.75) et l’autre joue la concurrence (production = 1), alors le prix de marché, donné par la fonction de demande est égal à 3.25

Equilibre de Cournot-Nash

Solution Pareto-optimale

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rPouvoir de marché selon la structure de marché :

l’indice de Lerner

Définition de l’indice de Lerner : p

Cmp

Valeur de l’indice de Lerner selon la structure de marché

Concurrence parfaite Oligopole de Cournot Monopole

0p1

np 1

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rBiens publics purs et impurs : rappels

Biens rivaux Biens non rivaux

Biens excludables Biens privés Biens de

club

Biens non excludables

Biens communs

Biens publics (purs)

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rLe dilemme du prisonnier et le financement des biens publics

Citoyen 2

Contribution Non contribution

Citoyen 1

Contribution (1 , 1) (-1 , 3)

Non contribution (3 , -1) (0 , 0)

Remarque : le comportement de free rider n’est pas systématique. Les études expérimentales montrent que des homo sapiens jouant au jeu du bien public contribuent spontanément au financement des biens collectifs. Si la contribution diminue généralement quand le jeu est répété, la communication ou la possibilité de sanctions à l’égard des free riders renforcent les comportements coopératifs.

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rLe dilemme du prisonnier et la tragédie des communs

Pêcheur 2

Pêche raisonnée Pêche intensive

Pêcheur 1

Pêche raisonnée (2 , 2) (0 , 3)

Pêche intensive (3 , 0) (1 , 1)

Remarque : la surconsommation des biens communs n’est pas une fatalité. Dans le cadre d’études de terrain, Ostrom donne plusieurs exemples de gestion locale de ressources naturelles (forêts communales au Japon et en Suisse, communautés d’irrigation en Espagne ou aux Philippines, gestion de sites de pêche en Turquie…) échappant à la « tragédie des communs » grâce à la capacité des individus à mettre eux-mêmes en place des règles efficaces évitant la surconsommation.

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rEffet de la fixation d’un prix plafond sur un marché

pCPP

YCPPYS

E’

ECPP

Offre

Demande

prix

Quantité

pmax

Perte de surplus collectif (rationnement

de la demande)

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rEffet de la fixation d’un prix plancher sur un marché

pmin

pCPP

YS YCPP

E’

ECPP

Offre

Demande

prix

Quantité

Perte de surplus collectif (surproduction)

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r

C = c.Y + C0

C = niveau de consommation

c = propension marginale à consommer

Y = revenu disponible

C0 = consommation autonome

La fonction de consommation keynésienne

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rL’équilibre macroéconomique en économie ouverte

Y + M = C + I + G + X (1)

Y + U = C + S + T (2)

(1) et (2) donnent :(S – I) + (T – G) = X – M + U = BOC (3)

Soit,SN – I = BOC (4)

Et, comme BOC + SCF = 0,SN – I = BOC = - SCF (5)

Equilibre Emplois – Ressources Optique Revenu, avec U = solde du compte revenu et du compte des transferts courants, T = les impôts nets de transferts publics

Epargne nette du secteur privé + Solde budgétaire= Solde courant (BOC) La balance commerciale

reflète l’écart entre l’épargne nationale et l’investissement domestique

- Epargne nationale supérieure à l’investissement domestique => capacité de financement => le pays est exportateur net de capitaux (SCF < 0, avec SCF = solde du compte financier), en contrepartie d’un excédent courant (BOC > 0).- Epargne nationale inférieur à l’investissement domestique => le pays vit « au-dessus de ses moyens » (besoin de financement) => le pays est importateur net de capitaux (SCF > 0), en contrepartie d’un déficit courant (BOC < 0)

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rEffets d’un droit de douane

(Cas d’un ‘petit’ pays)

Prix

Quantité

Offre

Demande

Pa

Pw

Pw + t

Importations avant droit de douane

Importations après droit de douane

a b c d

Surplus

Consommateurs Perte a + b + c + d

Producteurs Gain a

Etat Gain c

Pays importateur (total) Perte b + c

Marché domestique

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rModèle de Brander et Spencer (1985) :

cas Cournot sans subvention

2 équilibres de Nash

Þ Boeing est le seul à produire s’il entre le premier sur le marché(avantage de first-mover)

Airbus

Produire Ne pas produire

Boeing

Produire (-5 , -5) (100 , 0)

Ne pas produire (0 , 100) (0 , 0)

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rModèle de Brander et Spencer (1985) :

cas Cournot avec subvention

1 seul équilibre de Nash

Subvention à la production de 25 => Airbus est le seul à produire

Airbus

Produire Ne pas produire

Boeing

Produire (-5 , 20) (100 , 0)

Ne pas produire (0 , 125) (0 , 0)

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