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CONCEVOIR ET METTRE EN ŒUVRE

UN DISPOSITIF DE RECHERCHE Recherche appliquée et recherche

fondamentale

Séverine Halimi-Falkowicz

Docteur en psychologie (thèse réalisée sous la direction de Robert-Vincent Joule en 2006)

Laboratoire de Psychologie Sociale EA849 - Université de Provence

Le 14 décembre 2007

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PREMIER CHAMP DE RECHERCHE

LE TOUCHER,

UNE TECHNIQUE DE SOUMISSION LIBREMENT CONSENTIE

THEORIE ET PRATIQUE

3

Effet de la perception du « toucheur » par le « touché » et de la distance séparant le

« toucheur » du « touché » sur l’acceptation d’une requête

Séverine HALIMI-FALKOWICZ, Université de Provence

David VAIDIS, Université de Paris 10

Robert-Vincent JOULE, Université de Provence

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EFFET DU TOUCHER SUR LA REQUÊTE

Définition de l’effet : Un contact physique (toucher) augmente de façon significative la probabilité d’acceptation de la requête.

QUELQUES EXEMPLES DE REQUÊTES

• bénévolat pour un Téléthon (Goldman, Kiyoara & Pfannensteil, 1985)• comportement d’achat (Hornik, 1992) • réponse à un questionnaire gênant (Nannberg & Hansen, 1994)

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EFFET DU TOUCHER SUR LA SOUMISSION A UNE REQUETE

• Une première expérienceKleinke, C. (1977). Compliance to requests made by gazing and touching experimenters in field settings. Journal of Experimental Social Psychology, 13, 218-223.

• Une méta-analyseGuéguen, N. (2002). L’effet du contact tactile sur l’acceptation de requêtes. Recherches expérimentales dans le paradigme de la soumission librement consentie. Thèse pour le Doctorat d'Etat des Lettres et Sciences Humaines. Université de Provence.

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EFFET DU TOUCHER SUR LA REQUÊTE

Un contact physique (toucher) augmente de façon significative la probabilité d’acceptation de la requête.

QUELQUES EXEMPLES DE REQUÊTES

• bénévolat pour un Téléthon (Goldman, Kiyoara & Pfannensteil, 1985)• comportement d’achat (Hornik, 1992) • réponse à un questionnaire gênant (Nannberg & Hansen, 1994)

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COMMENT EXPLIQUER LE PHENOMENE ? • activation d’une humeur positive (Howard, 1988)

• effet de familiarité (Goldman & Fordyce, 1983)

• renforcement de la perception du besoin du demandeur (Bohm & Hendricks, 1997)

• perception positive du demandeur (Fisher, Rytting & Heslin, 1976)

• renforcement du statut du demandeur (Guéguen, 2001)

MAIS… il n’existe pas de théorisation générale.

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INTUITION

=

le toucher peut générer

des effets négatifs

QUEL DISPOSITIF EXPERIMENTAL ?

QUELLE HYPOTHESE ?

9

UNE HYPOTHESE EXPLICATIVE GLOBALE

Le toucher génèrerait un état de tension indifférencié. Cet état ferait l’objet d’une attribution positive ou négative en fonction des circonstances (statut du « toucheur » par exemple).

En définitive, la perception du « toucheur » conditionnerait les effets du toucher.

Cette option nous semble compatible avec la quasi totalité des effets observés dans les recherches sur le toucher.

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SUJETS ET VARIABLES

Les sujets : des étudiantes de l’Université de Provence (n=240, ni = 20).

TROIS VARIABLES INDEPENDANTES

• le toucher• l’expression du visage du « toucheur » • la distance interpersonnelle

UNE VARIABLE DEPENDANTE

• acceptation de donner un euro

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L’expérimentation est réalisée sur le campus de l’Université de Provence.

L’expérimentatrice demande au sujet de lui donner un euro pour prendre le bus

• soit en arborant un sourire • soit en affichant une expression neutre• soit en fronçant les sourcils

Pendant la requête• soit elle touche le bras du sujet

(une à deux secondes) • soit elle ne le touche pas

La requête est formulée• soit à une distance de 60 cm du sujet• soit à une distance de 20 cm du sujet

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L’expérimentatrice demande au sujet de lui donner un euro pour prendre le bus

(illustration)• soit en arborant un sourire

• soit en affichant une expression neutre

• soit en fronçant les sourcils

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A UNE DISTANCE DE 60 CM

La demande est formulée à une distance de 60 centimètres du sujet (zone personnelle).

HYPOTHESES (en condition de toucher)

Attribution positive

Sourire du « toucheur » le « touché » devrait donner un euro (effet du toucher).

Attribution négative

Le « toucheur » fronce les sourcils le « touché » ne devrait pas donner un euro.

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TOUCHER PAS DE TOUCHER

70 % (14/20)

45 % (9/20)

15 % (3/20)

40 % (8/20)

20 % (4/20)

20 % (4/20)

p<.05

p=.08

RESULTATS

15

A UNE DISTANCE DE 20 CM

La demande est formulée à une distance de 20 centimètres du sujet (zone intime).

Aucune hypothèse a priori.

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RESULTATS

TOUCHER

40% (8/20)

65% (13/20)

55% (11/20)

35% (7/20)

25% (5/20)

35% (7/20)

p<.01

p<.01

PAS DE TOUCHER

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CONSEQUENCES PRATIQUES

La technique du toucher s’avère inefficace voire contre productive lorsque le toucheur fronce les sourcils (à une distance de 60 cm) ou s’approche trop du sujet (condition sourire).

A l’inverse, le toucher augmente l’acceptation de la requête

- avec un visage souriant, à une distance de 60 cm- avec un visage neutre, indépendamment de la distance- avec un visage aux sourcils froncés, à une distance de 20 cm

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CONSEQUENCES PRATIQUES

Il convient donc de prendre en compte les caractéristiques de la communication non verbale (expression du visage du « toucheur », distance entre « toucheur » et « touché », etc.) qui accompagnent la requête.

Plus généralement, il convient de s’interroger sur les conditions d’obtention des effets du toucher, et de tenir compte de l’interaction entre certaines variables, notamment non verbales, encore négligées dans ce paradigme de recherche.

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Quelles critiques peut-on faire pour cette expérience ?

Quelle est la prochaine étape ?

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DEUXIEME CHAMP DE RECHERCHE

L’ENGAGEMENT,

UNE TECHNIQUE UTILE SOCIALEMENT

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Une application de l’engagement en maison de

retraite

André Quaderi, Séverine Halimi, Robert-Vincent Joule Laboratoire de psychologie sociale, laboratoire de psychopathologie

clinique et de psychanalyse, Université de Provence

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L’âgé, une personne déficitaire

QUEL ROLE SOCIAL POUR L’AGÉ ?

- biologique

- physique

- psychique

… de façon caricaturale !

e.g. : stéréotypes négatifs, rapport Picq (1994), etc

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Vieillesse => désocialisation, avec perte des rôles sociaux (Pellissier, 2003)

mort sociale, maladie… (Hervy, Hartweg, Ollivier & Point, 2001)

QUE FAIRE ?

en maison de retraite, proposition d’animations * valorisation des gestes du quotidien, avec restitution d’un rôle social (Vercauteren, Vercauteren & Barranger, 1995)

QUEL ROLE SOCIAL POUR L’AGÉ ?

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PROBLEMATIQUE

• 56 % de non participation en maison de retraite (Paillat, 1982)multicausalité : enjeux identitaires, dépression, …

• Objectif de l’étude : comment amener les résidents à participer aux animations ?

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PROBLEMATIQUE

• 56 % de non participation en maison de retraite (Paillat, 1982)multicausalité : enjeux identitaires, dépression, …

• Objectif de l’étude : comment amener les résidents à participer aux animations ?

UNE THEORIE CLEF : LA THEORIE DE L’ENGAGEMENT - techniques d’engagement (Kiesler, 1971)- efficace auprès de public divers (Joule & Beauvois, 1998)

Hypothèse : efficacité auprès d’un public âgé, également

une application de la théorie de l’engagement pour le maintien / rétablissement des rôles

sociaux de l’âgé en maison de retraite

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PRESENTATION GLOBALE DE LA RECHERCHE

• LIEU : maison de retraite Saint-Jean, La fare les oliviers SUJETS : 40 résidents âgés 2 groupes appariés

(MMSE global + sous-partie « rappel » du MMSE)

• VARIABLE INDEPENDANTE PRINCIPALE : l’engagement• VARIABLES DEPENDANTES :

intentions de venir (VD1)

venues effectives (VD2)

intentions actées (VD2 / VD1)

• DEUX ANIMATIONS : lecture du journal _ atelier mémoire

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PREMIERE EXPERIMENTATION

• déroulement expérimental :

requête : participation à l’animation « journal »

sujets : 40 résidents

Déroulement temporel :

– semaine 1 : PAS D’ENGAGEMENT

– semaine 2 : ENGAGEMENT (condition expérimentale)

– semaine 3 : PAS D’ENGAGEMENT

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Intentions Venues « Intentions actées »

PAS D’ENGAGEMENT (semaine 1) 68%

(26/38)

45%

(17/38)

65%

(17/26)

ENGAGEMENT (semaine 2) 89%

(34/38)

89%

(34/38)

100%

(34/34)

(1) (2) (3)

(1) : χ² = 5.067 à p = .02 (2) : χ² = 17.227 à p < .0001 (3): χ² = 13.846 à p < .001 conclusion : un effet de l’engagement sur les trois

variables

Tableau 1. Intentions de venir, venues effectives, et « intentions actées » des résidents, pour l’activité journal, en fonction de l’engagement

UN EFFET DE L’ENGAGEMENT

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Intentions Venues « Intentions actées »

AVANT l’engagement (semaine 1) 66%(24/36)

42%(15/36)

62,5%(15/24)

APRES l’engagement (semaine 3) 69%(25/36)

58%(21/36)

84%(21/25)

(1)

(1) : χ² = 2.904 à p = .08conclusion : l’effet d’engagement tend à perdurer

sur les intentions actées

Tableau 2. Intentions de venir, venues effectives, et « intentions actées » des résidents, pour l’activité journal, 1 semaine avant et une semaine après l’engagement

L’EFFET DE L’ENGAGEMENT PERDURE

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DEUXIEME EXPERIMENTATION

• déroulement expérimental :

requête : participation à l’animation « mémoire »

sujets : résidents répartis en deux groupes appariés

Déroulement temporel :

semaine 1 : PAS D’ENGAGEMENT

semaine 2 : ½ : ENGAGEMENT (condition expérimentale) ½ : PAS D’ENGAGEMENT

semaine 3 : PAS D’ENGAGEMENT

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Note : le groupe A a été engagé la semaine 2 (1) : chi² = 2,863 à p=.09

Tableau 3. Intentions des résidents, en fonction du groupe et de la semaine, pour l’activité mémoire

Intentions

groupe A groupe B

Semaine 1 73%(14/ 19)

63%(12/ 19)

Semaine 2 83%(15/ 18)

58%(11/ 19)

Engagement

UN EFFET DE L’ENGAGEMENT

(1)

32

Note : le groupe A a été engagé la semaine 2 (1) : chi2 = 3,634 à p=.05(2) : chi2 = 4.88 à p=.02

Tableau 4 : Venues effectives des résidents, en fonction du groupe et de la semaine (engagement du groupe A : semaine 2), pour l’activité mémoire

Venues

groupe A(n=18)

groupe B(n=19)

Semaine 1 47%(9/ 19)

30%(6/ 20)

Semaine 2 78%(14/ 18)

42%(8/ 19)

Engagement

(1)(2)

UN EFFET DE L’ENGAGEMENT

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Note : le groupe A a été engagé la semaine 2 (1) : chi2 = 3,724 à p=.05

=> un effet de l’engagement

Tableau 5. « Intentions actées » des résidents, en fonction du groupe et de la semaine (engagement du groupe A : semaine 2), pour l’activité mémoire

« intention actée »

groupe A(n=18)

groupe B(n=19)

Semaine 1 64%(9/ 14)

43%(6/ 14)

Semaine 2 93%(14/ 15)

73%(8/ 11)

Engagement

(1)

UN EFFET DE L’ENGAGEMENT

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L’ENGAGEMENT, UNE TECHNIQUE DE MOBILISATION PUISSANTE

• Effets de l’engagement : (1) immédiatssur les intentions comportementales (expérimentation 1 ;

expérimentation 2)sur les comportements effectifs (expérimentation 1;

expérimentation 2)sur les intentions actées (expérimentation 1)

• (2) à plus long termesur les intentions actées (expérimentation 1)

• Limites de la recherche

• Portée de la recherche

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TROISIEME CHAMP DE RECHERCHE

ENGAGEMENT et DISSONANCE

RECHERCHE FONDAMENTALE

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STATUT THEORIQUE D’UN NOUVEAU TYPE DE COGNITIONS DANS LE PARADIGME DE

LA SOUMISSION FORCEE : LES COGNITIONS D'ENGAGEMENT

PERTINENTES AVEC LA COGNITION GENERATRICE

Séverine HALIMI-Falkowiczlaboratoire de psychologie sociale

Université de Provence

Thèse réalisée sous la direction de Robert-Vincent Joule

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Théorie de la dissonance cognitive (Festinger, 1957)

Acte problématiq

ue

Dissonance

changement d'attitude

++ +

++ +

Taux de dissonance = D / (D+C)

D : cognitions dissonantes

C : cognitions consonantes

par rapport à l’acte problématique

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Cognitions d’engagement

• un préalable à l’état de dissonance

• facteurs d’engagement (Joule & Beauvois, 1998b) :

• en général non pertinentes

• parfois pertinentes

déclaration de liberté

visibilité de l’acte (public, explicite, irréversible,…)importance de l’acte (conséquences, coût)

effets cognitifs ?

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Cognitions d’engagement pertinentes

• consonante et désengageante

• dissonante et engageante

• dissonante et désengageante

• consonante et engageante

(cas 1)

(cas 2)

40

Hypothèses

• cognition consonante et engageante (cas 1)

MOINS de changement d'attitude

(théorie de la dissonance)

PLUS de changement d'attitude

(théorie de l'engagement)

• cognition dissonante et désengageante (cas 2)

PLUS de changement d'attitude (théorie de la dissonance)

MOINS de changement d'attitude

(théorie de l'engagement)

41

CAS D’UNE COGNITION

CONSONANTE ET ENGAGEANTE

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Première expérimentation (cognition consonante et engageante)

• Décision problématique

• Fiche de candidature

cognition consonante et engageante

(cas 1) • Attitude des sujets vis-à-vis de la tâche

HYPOTHESERemplir une fiche de candidature moins de changement d'attitude (théorie de la

dissonance)

OU pas de fiche de candidature

PROCEDURE

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Tableau 6 : attitudes moyennes des sujets vis-à-vis de la tâche, en fonction de la condition.

Choix Non choix Contrôle

Sans fiche [1] Avec fiche [2]

cognition consonante et engageante

Sans fiche Avec fiche

-1,2 -3 -2,9 -2,15 -3,25 N.B. : l’attitude des sujets est recueillie sur une échelle en 11 points allant de –5 « tout à fait ennuyeux » à + 5 « pas du tout ennuyeux » ; n=20 dans chaque condition.

RÉSULTATS

Première expérimentation  

[1] vs. [2] : p < .05

CONCLUSION :  une cognition consonante

[1] [2]

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Interprétation en termes de dissonance

• Confirmation de notre hypothèse de départ

cognition consonante et engageante

MOINS de changement d'attitude

(théorie de la dissonance)

PLUS de changement d'attitude

(théorie de l'engagement)

45

CAS D’UNE COGNITION

CONSONANTE ET ENGAGEANTE

Comment améliorer l’expérience précédente ?

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Deuxième expérimentation (cognition consonante et engageante)

• Décision problématique

• Fiche (ou absence de fiche)

cognition consonante et engageante (cas 1)

• Attitude des sujets vis-à-vis de la tâche

HYPOTHESERemplir une fiche de candidature moins de changement d'attitude (théorie de la

dissonance)

PROCEDURE

… de candidature

cognition neutre et engageante … « autre »OU

public et explicite

public

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Tableau 7 : attitudes moyennes des sujets vis-à-vis de la tâche, en fonction de la condition.

N.B. : l’attitude des sujets est recueillie sur une échelle en 11 points allant de –5 « tout à fait ennuyeux » à + 5 « pas du tout ennuyeux » ; ni= 20 ; m(GC hors plan)= - 2,6.

Résultats  

a vs. b : p = .08 (PLSD de Fisher)

CONCLUSION :  une cognition engageante

Non choix Choix

Sans fiche

Fiche "autre"

Sans fiche

Fiche "autre"

- 1,675 - 1 - 2,1 - 0,95

Fiche de candidature

Fiche de candidature

- 1,85 - 0,55 a b

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Interprétation en termes d’engagement

• Infirmation de notre hypothèse de départ

cognition consonante et engageante

MOINS de changement d'attitude

(théorie de la dissonance)

PLUS de changement d'attitude

(théorie de l'engagement)

• OU absence de dissonance un simple effet d’engagement… et redéfinition du statut de nos différentes conditions, en terme de degré d’engagement (pour voir)

l’engagement, une variable continue ? (Kiesler, 1971)

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Tableau 8 : attitudes moyennes des sujets vis-à-vis de la tâche, en fonction du degré d’engagement.

N.B. : l’attitude des sujets est recueillie sur une échelle en 11 points allant de –5 « tout à fait ennuyeux » à + 5 « pas du tout ennuyeux ».

Résultats _ degré d’engagement(décompte du nombre de caractéristiques engageantes au sein de chaque condition)

Contraste linéaire : F (1, 116) = 539,9 à p< .01

CONCLUSION :  l’engagement, une variable continue

Nombre de caractéristiques engageantes

0 1 2 3

NC, Sans fiche

ni = 20

NC, fiche "autre"

Choix,sans ficheni = 40

NC, fiche de candidat.

Choix, fiche "autre" ni = 40

Choix, fiche de candidat.

ni = 20

- 1,675 - 1, 975 - 0,975 - 0,550

Régression linéaire : F (1, 118) = 3,124 à p= .07

50

CAS D’UNE COGNITION

DISSONANTE ET DESENGAGEANTE

51

• Décision problématique

soit pour annuler le rendez-vous

soit pour reporter le rendez-vous

• Attitude des sujets vis-à-vis de la tâche

Pouvoir annuler le rendez-vous plus de changement d'attitude

• Numéro de l’expérimentatrice

OU Pas de numéro

Troisième expérimentation  (cognition dissonante et désengageante)

PROCEDURE

cognition dissonante et

désengageante (cas 2)

HYPOTHESE

(théorie de la dissonance)

52

Conditions expérimentales Contrôle

Annulation (1)

cognition dissonante et désengageante

sans numéro (2) Report (3)

0,1 -1,15 -1,6 -2,6

N.B. : l’attitude des sujets est recueillie sur une échelle en 11 points allant de –5 « tout à fait ennuyeux » à + 5 « pas du tout ennuyeux » ; n=20 dans chaque condition.

Troisième expérimentation  

RÉSULTATS

Tableau 9 : attitudes moyennes des sujets vis-à-vis de la tâche, en fonction de la condition.

CONCLUSION :  une cognition dissonante

[1] vs. [3] : p = .07

[1] vs. [2] : n.s.

[1] [2] [3]

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CAS D’UNE COGNITION

DISSONANTE ET DESENGAGEANTE

Comment améliorer l’expérience précédente?

54

• Décision problématique

soit pour annuler le rendez-vous

soit pour reporter le rendez-vous

• Attitude des sujets vis-à-vis de la tâche

Pouvoir annuler le rendez-vous plus de changement d'attitude

• Numéro de l’expérimentatrice

OU Pas de numéro

Quatrième expérimentation  (cognition dissonante et désengageante)

PROCEDURE

cognition dissonante et

désengageante (cas 2)

HYPOTHESE

(théorie de la dissonance)

• Sentiment de liberté des sujets, quant au fait de venir au rendez-vous

55

Conditions expérimentales Non choix (relatif)

Annulation (1)

cognition dissonante et désengageante

sans numéro (2) Report (3)

2,7 1,5 0,75 0, 475

N.B. : l’attitude des sujets est recueillie sur une échelle en 11 points allant de –5 « tout à fait ennuyeux » à + 5 « pas du tout ennuyeux » ; n=20 dans chaque condition.

Attitude des sujets du groupe contrôle = -0,613 ; n=40.

Quatrième expérimentation  

RÉSULTATS_ATTITUDE

Tableau 10 : attitudes moyennes des sujets vis-à-vis de la tâche, en fonction de la condition.

CONCLUSION :  une cognition dissonante

[1] vs. [3] : p = .01

[1] vs. [2] : n.s.

[1] [2] [3] [4]

[1] vs. [4] : p<.01

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Conditions expérimentales Non choix (relatif)

Annulation

cognition dissonante et ???

sans numéro Report

2,05 1,45 3,25 0,05

N.B. : l’attitude des sujets est recueillie sur une échelle en 11 points allant de –5 « tout à fait ennuyeux » à + 5 « pas du tout ennuyeux » ; n=20 dans chaque condition.

Attitude contrôle des sujets (simulations interpersonnelles de Bem) : 1,8 _ 1,7 _ 1,75 _ 1,2

Quatrième expérimentation  

RÉSULTATS_SENTIMENT DE LIBERTE

Tableau 11 : sentiments de liberté moyens des sujets, quant au fait de venir au rendez-vous, en fonction de la condition.

CONCLUSION :  une cognition dissonante et désengageante

[1] [2] [3] [4]

[1] vs. [4] : p = .04

[3] vs. [4] : p = .001

[2] vs. [3] : p = .06

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Continuer l’investigation

Cognitions d’engagement pertinentes

• dissonante et engageante (cas 3)

• dissonante et désengageante (cas 4)

• consonante et engageante (cas 1)

• consonante et désengageante (cas 2)

Que se passe-t-il dans les autres cas ?

A voir…

58

Merci !

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CONCEVOIR ET METTRE EN ŒUVRE

UN DISPOSITIF DE RECHERCHE Recherche appliquée et recherche

fondamentale

Séverine Halimi-Falkowicz

Docteur en psychologie (thèse réalisée sous la direction de Robert-Vincent Joule en 2006)

Laboratoire de Psychologie Sociale EA849 - Université de Provence

Le 14 décembre 2007

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