11 mars 2014 La chronique du paparazzo. Sur la route … … de Sospel

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11 mars 2014

La chronique du paparazzo

Sur la route …

… de Sospel

Les groupes les plus chevronnés (12 et 3 A)

passent par l’est,

et le 43 B par l’ouest.

Aujourd’hui, nous rallions Sospel à partir du Col de Castillon (728 m), le plus bas passage pour gagner le nord du Mentonnais.

Pendant des siècles, le village de Castillon a contrôlé le col du même nom, point de passage obligé entre Menton et Sospel.

Puis, le 23 février 1887, un violent séisme a détruit 69 % des maisons, en même temps qu’une importante partie de Menton.

Le village fut reconstruit un peu plus bas, mais les bombardements alliés de 1944 visant les défenses du col l’ont à nouveau anéanti,

et depuis 1951, les habitants résident dans Castillon 3, à 550 m sur le versant méditerranéen du Mont Razet.

C’est sur ce versant sud que débute la rando des groupes 1, 2 et 3 A, lesquels pataugeront dans la neige pendant quelques centaines de mètres après le Col du Razet.

Col Saint Jean (642 m)

Pique-nique

Départ

Arrivée

Col de Castillon (706 m)

Plus cools, le 4 et le 3 B, dirigés par Alex et Marcelle, descendent d’abord les 6 kilomètres de bitume qui mènent au Col Saint-Jean,

Heureusement qu’on n’a pas

choisi le 22 mars !

sans hâte excessive.

Sur la droite se profile le sommet blanc du Mangiabo (1821 m),

et sur la gauche notre objectif, bien repérable au pied du dôme du Barbonnet.

Col Saint Jean (642 m)

Peu à peu, on distingue le fort, que nous ne visiterons pas. A 850 m d’altitude, le fort d’arrêt du Barbonnet contrôlait la route d’invasion de Nice par la trouée de Sospel. Construit en 1886, il

était l’un des trois forts les plus cuirassés de France.

Après de longs détours, le col est en vue,

atteint d’abord par l’avant-garde (groupe 3 B)

suivie de l’arrière-garde (groupe 4).

C’est un hameau très accueillant !

Pique-niqueArrivée

Continuons donc vers Sospel : encore 5 kilomètres pour 300 mètres de dénivelé, dont hélas la majeure partie sur le bitume.

Col Saint Jean (642 m)

Heureusement, nous marchons sur le bon versant, sans risque d’être ensevelis par des coulées funestes,

et le chemin est agrémenté de résidences cossues

munies de tout le confort moderne.

Pas de neige pour nous. Roses ou blancs, les amandiers sont au rendez-vous du printemps,

et Marcelle nous a trouvé une belle zone de pique-nique,

où l’on peut deviser avec l’ami Robert,

pendant que d’autres s’abandonnent aux bras de Morphée.

Amen !

Requiescat in pace …

Encore un peu de descente, sous la protection d’un puissant ouvrage défensif,

A quarante mètres sous terre, Le fort Saint-Roch (1932) abrite un musée consacré à la Résistance au cours de la 2e guerre mondiale.

et nous voici à Sospel, avec son vénérable pont parfaitement restauré après de grands dommages de guerre.

Beaucoup de travaux en ville : restauration superficielle des randonneurs,

restauration approfondie de la cathédrale,

Ce qui n’affecte pas ses chefs-d’oeuvre, les belles orgues italiennes du XIXe

siècle et le magnifique retable de François Bréa.

Le prestigieux édifice de la ville est déjà restauré et l’on savoure

le bonheur de contempler sa douce teinte pastel modèle SNCF,

présente aussi à Breil et à Fontan-Saorge.

Hélas, il est désert depuis le 15 février,

car on restaure la voie entre Nice et Breil, à cause des éboulements.

Heureusement que les bus Collucini sont en état de marche.

Mais il doivent faire un détour dans Menton à cause des restaurations de la route de Sospel !

Pauvres de nous !!!

Réalisation

La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)

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