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1er avril 2014
La chronique du paparazzo
Un peu d’été …
… à Puget-Théniers
Départ de l’arrêt Viking à 7 heures, soit 1 h 30 plus tôt que précédemment par rapport au soleil.
Pour aller à Puget-Théniers, ancienne sous-préfecture située à l’autre bout du département, il faut remonter la vallée du Var sur 60 km, par la route Nice-Digne.
On pourrait prendre le TGV (vénérable Train à Grande Vibration sur voie métrique qui franchit les 151 km entre les deux préfectures en 3
heures), mais nos bus Collucini sont nettement plus confortables.
Au long de l’impressionnant défilé du Var, le paparazzo tente vainement de repérer un poisson d’avril dans les
eaux grises du fleuve.
Pas plus de succès en amont, où la vallée s’élargit jusqu’à la clue d’Entrevaux.
Et nous voici en gare de Puget,
là où démarre à la belle saison le pittoresque train à vapeur, Photo Internet
dont on peut voir encore quelques voitures hors d’âge.
Ce matin stationnent quelques rames plus récentes,
et cet après-midi le modèle dernier cri (2011),
dont un exemplaire à été détruit le 8 février dernier par un rocher de 500 tonnes tombé près des grès d’Annot, entraînant mort d’hommes et d’inextricables problèmes de circulation.
Parking
Pique-nique
Aujourd’hui, les 5 groupes partent de la gare en direction du nord, chacun avec un objectif adapté à ses capacités.
Le 3 B va escalader 370 mètres pour un parcours théorique de 8 kilomètres,
augmenté d’un supplément de
bitume au retour, suite à une erreur
d’aiguillage.
Bonjour Madame Maillol. Vous
faites la rando ?
Oui. Les 1000 m de dénivelée du G1 combattent
ma cellulite.
Aristide Maillol : « La Liberté enchaînée » (1908), hommage à Louis Auguste Blanqui, enfant du pays.
C’était notre poisson d’avril, pêché dans les eaux claires de la Roudoule, petit affluent de rive gauche parallèle au Cians.
On longe un instant le vallon de cette rivière,
pour s’élever au-dessus du vieux bourg,
avec ses maisons au caractère montagnard.
Puis la marche s’effectue sur une piste théoriquement carrossable de la DFCI (Défense de la Forêt Contre les Incendies), tracée dans l’environnement hostile d’un pan de montagne très friable.
On y est suivis de loin par le groupe 4.
Dans un chemin montant, caillouteux,
malaisé,
Et de tous les côtés au Soleil
exposé,
Des écolos grimpaient sur
roches.
Femmes, guides, vieillards, tous
de douleurs perclus,
Les mentonnais suaient, soufflaient,
étaient rompus.
Il ne manque plus que la mouche du coche.
De récents éboulis compliquent la progression. Ça râle…
En fin de matinée on surplombe le Var en aval de Puget, les sommets de sa rive droite masquant la vallée parallèle de l’Estéron.
Col de Saint-Raphaël (875 m)
Midi : savoureux repas au restaurant des Ruines,
suivi des habituelles activités post-prandiales,
Allez ! Les Bleus !
tandis que Bernard, notre coach, assure avec bonne humeur la gestion administrative du groupe,
et que le paparazzo tente d’identifier les sommets enneigés.
Ce sont des plus de 2000 au sud du
Mont Saint-Honorat.
Col de Saint-Léger (1070 m)
On repart, recomptés par Charlie,
qui nous avait déjà dénombrés ce matin,
Trente-trois.
et après une heure de descente dans la caillasse,
on aperçoit le G4 longeant une oasis de verdure, qui sera la bienvenue pour la pause sieste n° 2.
Premier arrivé, premier servi !
On a des cironstances exténuantes.
Oui. On s’est levées tôt et il fait chaud.
Revenus dans l’immense cité de Puget-Théniers,
on traverse le XIVe arrondissement
pour rejoindre une vieille bâtisse dans le XIe.
Enfin, on admire l’extraordinaire Passion en bois ciré conservée à Notre-Dame de l’Assomption.
On ne connaît pas l’auteur de ce chef-d'œuvre, qui date des années 1520.
Photos Internet
Réalisation
La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)