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Syndicat mixte de Recherche en Eaudu Nord-Ouest du Département du Gers
BRGMRAPPORT DE FIN DE TRAVAUX
du forage AEP de GONDRIN (32)
n» 953-3X-0016
par
F. BEL
87 SGN 694 MPY
Septembre 1987
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Service Géologique Régional Midi-Pyrénéesavenue Pierre-Georges-Latécoère - 31400 TOULOUSE - Tél.: 61.52.12.14
Syndicat mixte de Recherche en Eaudu Nord-Ouest du Département du Gers
BRGMRAPPORT DE FIN DE TRAVAUX
du forage AEP de GONDRIN (32)
n» 953-3X-0016
par
F. BEL
87 SGN 694 MPY
Septembre 1987
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESSERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Service Géologique Régional Midi-Pyrénéesavenue Pierre-Georges-Latécoère - 31400 TOULOUSE - Tél.: 61.52.12.14
RESUME
Le forage de Gondrin (32) a été réalisé du 12 août au 2octobre 1987 pour le compte du Syndicat mixte de Recherche d'eau duNord-Ouest du Gers (maître d'ouvrage), la DDAF de Auch étant maîtred'oeuvre et le BRGM de Toulouse conseiller technique. Les travaux ontété exécutés par l'entreprise Intrafor-Cofor.
Le forage a atteint la profondeur totale de 728 m. Il atraversé la molasse tertiaire jusqu'à 610 m, les sables infra-molassiques (aquifère) de 610 à 692 m et les calcaires (Lias probable)de 693 à 728 m.
La chambre de pompage a été tubée en JíT 16" (380 mm)
jusqu'à 198 m. La colonne de production, de 178 m à 602 m est en Jèr
9"5/8 (240 mm). La crépine, de 580 m à 690 m, est de type Johnson enacier inox 304, renforcée (pression de 40 bars), slot 50 (1,25 mm
d'ouverture). Se nominal 6" (152 mm). Un massif de gravier de 5 m3 (1,4X 2,5 mm) de type Silacq a été mis en place à l'aide d'un cross overtool. Le développement a été facilité par l'utilisation d'une bouebiodégradable de type foragel lors de la foration des sables.
Le niveau de l'eau s'est stabilisé à la profondeur de-73 m/sol, soit à la cote -h38 m NGF (cote/sol du forage : -nlll m NGF).
L'essai de pompage réalisé au débit maximum de la pompedisponible (pompe je'lO") a donné un débit de 140 m3/h pour 37 m derabattement (niveau dynamique à -110 m/sol), c'est à dire avec undi" ' " - - ^ -'. ' ^. - ' , , ,-dm£d^bit spécifique de 3,7 m3/h/mètre. La transmissivité est de 2.10
L'analyse chimique complète de type 1, effectuée par leLaboratoire Départemental de l'Eau de Toulouse, montre que l'eau estpeu minéralisée (résidu sec de 198 mg/1) et naturellement potable.Seule la teneur en fer (0,4 mg/1) est supérieure aux normes admises(0,2 mg/1), ce qui nécessitera une aération de l'eau pour faireprécipiter cet élément. Par contre l'eau ne contient ni sulfures (pasd'odeur de SH2) ni fluor.
L'aquifère étant protégé par 600 m de marnes imperméables,les risques de pollution sont nuls et il n'y a pas lieu de mettre enplace un périmètre de protection autre que la clôture habituelleautour des installations de pompage.
RESUME
Le forage de Gondrin (32) a été réalisé du 12 août au 2octobre 1987 pour le compte du Syndicat mixte de Recherche d'eau duNord-Ouest du Gers (maître d'ouvrage), la DDAF de Auch étant maîtred'oeuvre et le BRGM de Toulouse conseiller technique. Les travaux ontété exécutés par l'entreprise Intrafor-Cofor.
Le forage a atteint la profondeur totale de 728 m. Il atraversé la molasse tertiaire jusqu'à 610 m, les sables infra-molassiques (aquifère) de 610 à 692 m et les calcaires (Lias probable)de 693 à 728 m.
La chambre de pompage a été tubée en JíT 16" (380 mm)
jusqu'à 198 m. La colonne de production, de 178 m à 602 m est en Jèr
9"5/8 (240 mm). La crépine, de 580 m à 690 m, est de type Johnson enacier inox 304, renforcée (pression de 40 bars), slot 50 (1,25 mm
d'ouverture). Se nominal 6" (152 mm). Un massif de gravier de 5 m3 (1,4X 2,5 mm) de type Silacq a été mis en place à l'aide d'un cross overtool. Le développement a été facilité par l'utilisation d'une bouebiodégradable de type foragel lors de la foration des sables.
Le niveau de l'eau s'est stabilisé à la profondeur de-73 m/sol, soit à la cote -h38 m NGF (cote/sol du forage : -nlll m NGF).
L'essai de pompage réalisé au débit maximum de la pompedisponible (pompe je'lO") a donné un débit de 140 m3/h pour 37 m derabattement (niveau dynamique à -110 m/sol), c'est à dire avec undi" ' " - - ^ -'. ' ^. - ' , , ,-dm£d^bit spécifique de 3,7 m3/h/mètre. La transmissivité est de 2.10
L'analyse chimique complète de type 1, effectuée par leLaboratoire Départemental de l'Eau de Toulouse, montre que l'eau estpeu minéralisée (résidu sec de 198 mg/1) et naturellement potable.Seule la teneur en fer (0,4 mg/1) est supérieure aux normes admises(0,2 mg/1), ce qui nécessitera une aération de l'eau pour faireprécipiter cet élément. Par contre l'eau ne contient ni sulfures (pasd'odeur de SH2) ni fluor.
L'aquifère étant protégé par 600 m de marnes imperméables,les risques de pollution sont nuls et il n'y a pas lieu de mettre enplace un périmètre de protection autre que la clôture habituelleautour des installations de pompage.
En conclusion, le forage de Gondrin a atteint pleinementson objectif d'alimentation en eau potable de la région Nord-Ouest dudépartement du Gers, aussi bien sur le plan quantitatif (150 m3/h) quesur le plan qualitatif (eau d'excellente qualité). De plus lesprévisions géologiques se sont révélées exactes puisque les sablesaquifères ont bien été rencontrés à la cote prévue, ce qui a permisd'effectuer la totalité des travaux dans le cadre budgétaire initial,sans aucun dépassement.
»
*
En conclusion, le forage de Gondrin a atteint pleinementson objectif d'alimentation en eau potable de la région Nord-Ouest dudépartement du Gers, aussi bien sur le plan quantitatif (150 m3/h) quesur le plan qualitatif (eau d'excellente qualité). De plus lesprévisions géologiques se sont révélées exactes puisque les sablesaquifères ont bien été rencontrés à la cote prévue, ce qui a permisd'effectuer la totalité des travaux dans le cadre budgétaire initial,sans aucun dépassement.
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TABLE des MATIERES
Résumé
Table des matières
Liste des figures
1 - Objectif et organisation des travaux
2 - Déroulement des opérations de foration
2.1 matériel utilisé2.2 chronologie des opérations
3 - Coupe géologique
4 - Principales difficultés rencontrées
4.1 Perte totale de boue à 34 m
4.2 Vitesse de foration4.3 Echantillonnage
5 - Observations sur les techniques utilisées à Gondrin
5.1 Cimentation avec l'aquifère en trou ouvert5.2 Elargissage du trou au droit de l'aquifère avec un trépan
extensible5.3 gravillonnage avec un cross over tool5.4 utilisation d'une boue biodégradable dans l'aquifère
6 - Qualité physico-chimique de l'eau
7 - Périmètre de protection
8 - Conclusion générale
TABLE des MATIERES
Résumé
Table des matières
Liste des figures
1 - Objectif et organisation des travaux
2 - Déroulement des opérations de foration
2.1 matériel utilisé2.2 chronologie des opérations
3 - Coupe géologique
4 - Principales difficultés rencontrées
4.1 Perte totale de boue à 34 m
4.2 Vitesse de foration4.3 Echantillonnage
5 - Observations sur les techniques utilisées à Gondrin
5.1 Cimentation avec l'aquifère en trou ouvert5.2 Elargissage du trou au droit de l'aquifère avec un trépan
extensible5.3 gravillonnage avec un cross over tool5.4 utilisation d'une boue biodégradable dans l'aquifère
6 - Qualité physico-chimique de l'eau
7 - Périmètre de protection
8 - Conclusion générale
LISTE des FIGURES
Fig. 1 : Localisation géographique du forage
Fig. 2 : Emplacement du forage au 1/25 000
Fig. 3 : Carte des profondeurs des sables sous-molassiques (d'aprèsla géophysique)
Fig. 4 : Coupe technique du forage
Fig. 5 : Diagramme de l'essai par paliers
Fig. 6 : Diagramme de la remontée de niveau
Fig. 7 : Diagramme Schoeller - Berkaloff de quelques eaux souter¬raines de la région
En ANNEXE
1) Diagraphies et coupe géologique détaillée
2) Etude micropaléontologique
3) Etude palynologique
4) Essai de pompage (mesures)
LISTE des FIGURES
Fig. 1 : Localisation géographique du forage
Fig. 2 : Emplacement du forage au 1/25 000
Fig. 3 : Carte des profondeurs des sables sous-molassiques (d'aprèsla géophysique)
Fig. 4 : Coupe technique du forage
Fig. 5 : Diagramme de l'essai par paliers
Fig. 6 : Diagramme de la remontée de niveau
Fig. 7 : Diagramme Schoeller - Berkaloff de quelques eaux souter¬raines de la région
En ANNEXE
1) Diagraphies et coupe géologique détaillée
2) Etude micropaléontologique
3) Etude palynologique
4) Essai de pompage (mesures)
1 - OBJECTIF ET ORGANISATION DES TRAVAUX
1.1 - But du forage
Il est destiné à l'alimentation en eau potable desagglomérations de Gondrin et Eauze ainsi que des communes ruralesenvironnantes dans le Nord-Ouest du département du Gers.
1.2 - Organisation des travaux
Le Maître d'ouvrage est le Syndicat Mixte de Recherche enEau du Nord-Ouest du Département du Gers dont le siège est à la Mairiede Eauze (32) .
Le Maître d'oeuvre est la Direction Départementale del'Agriculture et de la Forêt du Gers à Auch.
Le projet a été élaboré par le Service Géologique RégionalMidi-Pyrénées du BRGM à Toulouse, conseiller technique du maîtred' oeuvre.
L'entreprise adjudicataire des travaux est la SociétéIntrafor-Cofor dont le siège est à Paris.
1.3 - Localisation des travaiix
Le forage est situé sur la bordure Nord-Ouest du départe¬ment du Gers (voir cartes jointes).
Ses coordonnées sont (carte Eauze 3-4) :
X = 430 04y = 176 97z = nJ 111 m (nivellement et rattachement
au NGF en cours)
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1 - OBJECTIF ET ORGANISATION DES TRAVAUX
1.1 - But du forage
Il est destiné à l'alimentation en eau potable desagglomérations de Gondrin et Eauze ainsi que des communes ruralesenvironnantes dans le Nord-Ouest du département du Gers.
1.2 - Organisation des travaux
Le Maître d'ouvrage est le Syndicat Mixte de Recherche enEau du Nord-Ouest du Département du Gers dont le siège est à la Mairiede Eauze (32) .
Le Maître d'oeuvre est la Direction Départementale del'Agriculture et de la Forêt du Gers à Auch.
Le projet a été élaboré par le Service Géologique RégionalMidi-Pyrénées du BRGM à Toulouse, conseiller technique du maîtred' oeuvre.
L'entreprise adjudicataire des travaux est la SociétéIntrafor-Cofor dont le siège est à Paris.
1.3 - Localisation des travaiix
Le forage est situé sur la bordure Nord-Ouest du départe¬ment du Gers (voir cartes jointes).
Ses coordonnées sont (carte Eauze 3-4) :
X = 430 04y = 176 97z = nJ 111 m (nivellement et rattachement
au NGF en cours)
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- 2 -
1.4 - Durée des travaux
Les travaux ont commencé le 12 août et se sont terminés le2 octobre 1987. L'entreprise a travaillé à 3 postes y compris lesweek-ends.
1.5 - Prévisions géologiques
L'objectif géologique était l'aquifère des sables infra-molassiques que la géophysique pétrolière situe vers -600 m deprofondeur (voir fig. 3) par rapport au niveau de la mer (NGF). Laprofondeur totale prévisionnelle du forage était donc de 700 m (cotesol V +110 m) .
Le forage a été implanté sur le flanc sud de l'anticlinalde Gondrin, dans une petite vallée.
Le niveau piézométrique était prévu, d'après la cartepiézométrique existante, à la cote NGF +100 m, soit à -10 m deprofondeur environ.
2 - DEROULEMENT DES OPERATIONS DE FORATION
2.1 - Matériel de foration utilisé
de :
Une foreuse SUPER-WILSON (poids total : 22 T.) équipée
- un mât télescopique de 20 mètres- capacité au crochet : 50 tonnes- une pompe à boue MAREP 7" 1/4 x 14 de 350 CV
û = 830 l/mn à 150 barsQ = 2350 l/mn à 55 bars
- une pompe Wilson 6" x 12" de 130 CV
Q = 550 l/mn à 60 barsQ = 1550 l/mn à 26 bars
- un bassin à boue de 24 m3 avec tamis vibrant etdésableur
plus tout le matériel annexe (tiges, etc...).
- 2 -
1.4 - Durée des travaux
Les travaux ont commencé le 12 août et se sont terminés le2 octobre 1987. L'entreprise a travaillé à 3 postes y compris lesweek-ends.
1.5 - Prévisions géologiques
L'objectif géologique était l'aquifère des sables infra-molassiques que la géophysique pétrolière situe vers -600 m deprofondeur (voir fig. 3) par rapport au niveau de la mer (NGF). Laprofondeur totale prévisionnelle du forage était donc de 700 m (cotesol V +110 m) .
Le forage a été implanté sur le flanc sud de l'anticlinalde Gondrin, dans une petite vallée.
Le niveau piézométrique était prévu, d'après la cartepiézométrique existante, à la cote NGF +100 m, soit à -10 m deprofondeur environ.
2 - DEROULEMENT DES OPERATIONS DE FORATION
2.1 - Matériel de foration utilisé
de :
Une foreuse SUPER-WILSON (poids total : 22 T.) équipée
- un mât télescopique de 20 mètres- capacité au crochet : 50 tonnes- une pompe à boue MAREP 7" 1/4 x 14 de 350 CV
û = 830 l/mn à 150 barsQ = 2350 l/mn à 55 bars
- une pompe Wilson 6" x 12" de 130 CV
Q = 550 l/mn à 60 barsQ = 1550 l/mn à 26 bars
- un bassin à boue de 24 m3 avec tamis vibrant etdésableur
plus tout le matériel annexe (tiges, etc...).
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2.2 - Chronologie des opérations
2.2.1 Avant-trou
Foré jusqu'à 9 m en j»' 30" et tube en /0' 24" (tôle rouléesoudée) avec cimentation de l'espace annulaire.
2.2.2 Chambre de pompage ;
Forée en >& 22" jusqu'à 203 m et tubée en J?i 16" jusqu'à198 m, tubes API K55 (diamètre intérieur = 380 mm). La cimentation aété effectuée par l'entreprise de service S. A. P. S. de Toulouse par laméthode "inner-String" (injection par les tiges de forage posant surun clapet à bille et sabot de cimentation) . 28 tonnes de ciment ontété injectées pour cimenter la totalité de l'annulaire (volumethéorique : 25 T.).
2.2.3 Colonne de production :
Après 36 heures d'attente de prise de ciment on a procédéà la ref oration du clapet et du sabot de cimentation.
La foration a ensuite repris en .0^ 12" 1/4 jusqu'à 728 m.En fait les calcaires ont été rencontrés à 692 m. S'ils ont été forésjusqu'à 728 m, ce qui peut paraître beaucoup, c'était dans l'espoir deles trouver fissurés et aquifères. En effet les sables infra-molassiques n'étaient pas apparus dans les cuttings lors de laforation (boue trop visqueuse ? mauvais échantillonage ?) et ondoutait de l'existence de l'aquifère sableux infra-molassique.
On a ensuite procédé à un enregistrement des diagraphiesdifférées par la Société Hydrolog (PS, Petite et Grande normales,gamma-ray, neutron et diametreur). Celles-ci ont montré l'existence debancs de sables intercalés entre des bancs d'argiles entre 610 et680 m. Il a alors été décidé d'équiper entièrement le forage malgrél'absence de sables dans les cuttings.
Le diametreur ayant montré 1 ' existence de couches"d'argiles gonflantes" on a procédé à un contrôle du trou jusqu'à-600 m avant la descente du tubage J?r 9" 5/8. Celui-ci a été ensuitedescendu sans aucun problème jusqu'à -602 m et cimenté avec 22 tonnesde ciment (cimentation avec inner-String par la Société SAPS deToulouse à la vitesse de 500 l/mn, densité du ciment : 1,82, pression500 PSI).
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2.2 - Chronologie des opérations
2.2.1 Avant-trou
Foré jusqu'à 9 m en j»' 30" et tube en /0' 24" (tôle rouléesoudée) avec cimentation de l'espace annulaire.
2.2.2 Chambre de pompage ;
Forée en >& 22" jusqu'à 203 m et tubée en J?i 16" jusqu'à198 m, tubes API K55 (diamètre intérieur = 380 mm). La cimentation aété effectuée par l'entreprise de service S. A. P. S. de Toulouse par laméthode "inner-String" (injection par les tiges de forage posant surun clapet à bille et sabot de cimentation) . 28 tonnes de ciment ontété injectées pour cimenter la totalité de l'annulaire (volumethéorique : 25 T.).
2.2.3 Colonne de production :
Après 36 heures d'attente de prise de ciment on a procédéà la ref oration du clapet et du sabot de cimentation.
La foration a ensuite repris en .0^ 12" 1/4 jusqu'à 728 m.En fait les calcaires ont été rencontrés à 692 m. S'ils ont été forésjusqu'à 728 m, ce qui peut paraître beaucoup, c'était dans l'espoir deles trouver fissurés et aquifères. En effet les sables infra-molassiques n'étaient pas apparus dans les cuttings lors de laforation (boue trop visqueuse ? mauvais échantillonage ?) et ondoutait de l'existence de l'aquifère sableux infra-molassique.
On a ensuite procédé à un enregistrement des diagraphiesdifférées par la Société Hydrolog (PS, Petite et Grande normales,gamma-ray, neutron et diametreur). Celles-ci ont montré l'existence debancs de sables intercalés entre des bancs d'argiles entre 610 et680 m. Il a alors été décidé d'équiper entièrement le forage malgrél'absence de sables dans les cuttings.
Le diametreur ayant montré 1 ' existence de couches"d'argiles gonflantes" on a procédé à un contrôle du trou jusqu'à-600 m avant la descente du tubage J?r 9" 5/8. Celui-ci a été ensuitedescendu sans aucun problème jusqu'à -602 m et cimenté avec 22 tonnesde ciment (cimentation avec inner-String par la Société SAPS deToulouse à la vitesse de 500 l/mn, densité du ciment : 1,82, pression500 PSI).
^ . FIG. 4 : COUPE TECHNIQUE DU FORAGE AEP DE GONDRIN (32)
BRGM
Cimenf
2¿/'/Í¿ yi^ /i¿¿ y¿¿¿ /U¿ yU¿ J^ jli^y^
FoTctio») <t 12" MU
Eloírallien) e«.t
un trtpAf) txitniíLlenydrou'i'que.
for«.t<n ^Í2";^
(Co/onne. <it production^
TuLa.ûe i M"(avant- trou)
liiWtati fitiamtlTi^ue.
Tubage ¡^-/g" C^So ""^)( cKdmire, Je pompa.je.)
Colonne de captage ;
^ Crépine, inex 3o 4^ V« To¿Hsaif,rtnforc^
stotS<y (ouvtrture ' ^/^'s^)
5 "7* o¿e- «ra.i'/'tr ca./ikre.'plajee^
cLiftc un cross over ^oo/ , /=""''c./rco/t't'i'or} /»>i/er.se_ .
oyec uin
fcoocJio»! ttí. CiYi\tnX.entrt. 6ío «.t ?¿8"i
^ . FIG. 4 : COUPE TECHNIQUE DU FORAGE AEP DE GONDRIN (32)
BRGM
Cimenf
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FoTctio») <t 12" MU
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(Co/onne. <it production^
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liiWtati fitiamtlTi^ue.
Tubage ¡^-/g" C^So ""^)( cKdmire, Je pompa.je.)
Colonne de captage ;
^ Crépine, inex 3o 4^ V« To¿Hsaif,rtnforc^
stotS<y (ouvtrture ' ^/^'s^)
5 "7* o¿e- «ra.i'/'tr ca./ikre.'plajee^
cLiftc un cross over ^oo/ , /=""''c./rco/t't'i'or} /»>i/er.se_ .
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2.2.4 Mise en place de la colonne de captage :
Après un arrêt de 8 jours pour prise du ciment et repos dupersonnel, on a procédé au reforage du sabot à bille et pose d'unbouchon de ciment entre 690 et 728 m de manière à pouvoir poser lacrépine à -690 m.
On a ensuite procédé à l'élargissement du trou en ^ 14"souf=: le sabot du tube JS 9" 5/8 entre 600 et 690 m. On a utilisé pourcela un trépan hydraulique extensible. Cet alésage a été fait enutilisant une boue biodégradable à base de foragel.
Cette opération d' elargissage avait 2 objectifs :
a) éliminer mécaniquement le cake très épais déposé sur les sables etdécolmater ainsi la formation aquifère avant la mise en place dumassif de gravier,
b) permettre de mettre en place un massif de gravier suffisammentépais autour de la crépine Jff 6" (épaisseur théorique du gravier4" 1/2 soit 11,5 cm) .
La colonne de captage Sff 6" nominal mise en place estcomposée de la manière suivante :
- un tube décanteur de 6 m à la base entre 684 et 690 m,
- 74 m (14 éléments vissés de 6 m) de crépine Johnson renforcée(40 bars), slot 50 (1,25 mm d'ouverture) entre 610 et 684 m,
- 30 m de tube plein entre 580 m et 610 m servant de réserve degravier (20 m télescopés dans le tube jB^ 9" 5/8).
L'ensemble est du même grade d'acier (inox 304). La crépine a étéposée sans liner hanger (non accrochée et posée sur le fond).
2.2.5 Gravillonnage :
Un massif de gravier filtrant type silacq, calibré 1,4 x2,5 mm, a été ensuite mis en place à l'aide d'un "cross over tool" etd'un packer descendus avec les crépines (raccord à gauche). Cetteopération a été exécutée par l'entreprise S. A. P. S. Le volume théoriquede gravier était de 7 m3. En fait, l'injection avec le "cross overtool" a été stoppée après la mise en place de 3,8 m3 de gravier car lapression d'injection avait atteint 26 à 30 bars (Pression normaled'injection : 10 à 12 bars).
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2.2.4 Mise en place de la colonne de captage :
Après un arrêt de 8 jours pour prise du ciment et repos dupersonnel, on a procédé au reforage du sabot à bille et pose d'unbouchon de ciment entre 690 et 728 m de manière à pouvoir poser lacrépine à -690 m.
On a ensuite procédé à l'élargissement du trou en ^ 14"souf=: le sabot du tube JS 9" 5/8 entre 600 et 690 m. On a utilisé pourcela un trépan hydraulique extensible. Cet alésage a été fait enutilisant une boue biodégradable à base de foragel.
Cette opération d' elargissage avait 2 objectifs :
a) éliminer mécaniquement le cake très épais déposé sur les sables etdécolmater ainsi la formation aquifère avant la mise en place dumassif de gravier,
b) permettre de mettre en place un massif de gravier suffisammentépais autour de la crépine Jff 6" (épaisseur théorique du gravier4" 1/2 soit 11,5 cm) .
La colonne de captage Sff 6" nominal mise en place estcomposée de la manière suivante :
- un tube décanteur de 6 m à la base entre 684 et 690 m,
- 74 m (14 éléments vissés de 6 m) de crépine Johnson renforcée(40 bars), slot 50 (1,25 mm d'ouverture) entre 610 et 684 m,
- 30 m de tube plein entre 580 m et 610 m servant de réserve degravier (20 m télescopés dans le tube jB^ 9" 5/8).
L'ensemble est du même grade d'acier (inox 304). La crépine a étéposée sans liner hanger (non accrochée et posée sur le fond).
2.2.5 Gravillonnage :
Un massif de gravier filtrant type silacq, calibré 1,4 x2,5 mm, a été ensuite mis en place à l'aide d'un "cross over tool" etd'un packer descendus avec les crépines (raccord à gauche). Cetteopération a été exécutée par l'entreprise S. A. P. S. Le volume théoriquede gravier était de 7 m3. En fait, l'injection avec le "cross overtool" a été stoppée après la mise en place de 3,8 m3 de gravier car lapression d'injection avait atteint 26 à 30 bars (Pression normaled'injection : 10 à 12 bars).
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Après dévissage et remontée du cross over tool on aprocédé à un contrôle du niveau du gravier dans l'annulaire. La sondeà gravier ayant posé à -608 m, il fut décidé de remplir la réserve degravier entre -608 et -580 m (top de la crépine) par la méthode decirculation inverse. C'est ainsi que 700 litres supplémentaires furentinjectés, portant le volume total de gravier mis en place à 4,5 m3.
Comment expliquer la différence entre le volume théoriqueet le volume de gravier réellement mis en place ? Plusieurs hypothèsespeuvent être avancées :
a) un gonflement des bancs d'argiles qui aurait ainsi réduit le volumede l'annulaire,
b) un mauvais fonctionnement du trépan hydraulique extensible(diamètre final du trou inférieur au HT 14" programmé),
c) création de "ponts" de graviers lors de la mise en place etremplissage incomplet du trou.
Il faut ajouter que la mise en place du gravier s'estfaite très lentement (3,8 m3 injectés en 30 heures).
2.2.6 Développement :
Il a été effectué par pompage à l'aide d'une pompeimmergée Jd^ 10" descendue à -118 m/sol. On a commencé à faible débit(20 m3/h) en augmentant progressivemment jusqu'à 140 m3/h (débitmaximum possible compte tenu du niveau dynamique à -110 m).
Le développement a duré environ 100 heures (du vendredi25/09 16 h jusqu'au mardi 29/09 après-midi). On a fait alterner lesphases de pompage et d'arrêt de manière à "secouer" la formation (onavait enlevé le clapet de pied de la pompe pour permettre à la colonned'eau de redescendre rapidement). On estime qu'ainsi quelques centai¬nes de litres de sable fin quartzeux (fines ayant traversé le massifde gravier et la crépine) ont été retirées sans que l'on puissevraiment préciser le volume exact. Le chiffre de 0,5 m3 semblevraisemblable puisque on a du rajouter 500 litres de gravier calibrépour reconstituer la réserve entre -608 m et -580 m en fin dedéveloppement, portant ainsi le voliime total de gravier mis en place à5 m3.
Le développement a été arrêté dès que la teneur en sableest devenue très faible au débit maximum pompé (140 m3/h).
- 5 -
Après dévissage et remontée du cross over tool on aprocédé à un contrôle du niveau du gravier dans l'annulaire. La sondeà gravier ayant posé à -608 m, il fut décidé de remplir la réserve degravier entre -608 et -580 m (top de la crépine) par la méthode decirculation inverse. C'est ainsi que 700 litres supplémentaires furentinjectés, portant le volume total de gravier mis en place à 4,5 m3.
Comment expliquer la différence entre le volume théoriqueet le volume de gravier réellement mis en place ? Plusieurs hypothèsespeuvent être avancées :
a) un gonflement des bancs d'argiles qui aurait ainsi réduit le volumede l'annulaire,
b) un mauvais fonctionnement du trépan hydraulique extensible(diamètre final du trou inférieur au HT 14" programmé),
c) création de "ponts" de graviers lors de la mise en place etremplissage incomplet du trou.
Il faut ajouter que la mise en place du gravier s'estfaite très lentement (3,8 m3 injectés en 30 heures).
2.2.6 Développement :
Il a été effectué par pompage à l'aide d'une pompeimmergée Jd^ 10" descendue à -118 m/sol. On a commencé à faible débit(20 m3/h) en augmentant progressivemment jusqu'à 140 m3/h (débitmaximum possible compte tenu du niveau dynamique à -110 m).
Le développement a duré environ 100 heures (du vendredi25/09 16 h jusqu'au mardi 29/09 après-midi). On a fait alterner lesphases de pompage et d'arrêt de manière à "secouer" la formation (onavait enlevé le clapet de pied de la pompe pour permettre à la colonned'eau de redescendre rapidement). On estime qu'ainsi quelques centai¬nes de litres de sable fin quartzeux (fines ayant traversé le massifde gravier et la crépine) ont été retirées sans que l'on puissevraiment préciser le volume exact. Le chiffre de 0,5 m3 semblevraisemblable puisque on a du rajouter 500 litres de gravier calibrépour reconstituer la réserve entre -608 m et -580 m en fin dedéveloppement, portant ainsi le voliime total de gravier mis en place à5 m3.
Le développement a été arrêté dès que la teneur en sableest devenue très faible au débit maximum pompé (140 m3/h).
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2.2.7 Essai de pompage :
Il a été réalisé avec la même pompe Si 10" que celleutilisée pour le développement (crépines de la pompe à -118 m/sol),immédiatement après le développement. On a procédé à un essai de troispaliers enchaînés de 3 heures chacun, dont les résultats sont donnésdans le tableau ci-après
1° palier
2° palier
3° palier (3h)
3° palier (12h)
en m3/h
60
100
140
140
niveau de1 ' eau/sol(après 3hde pompage)
85,47 m
94,32 m
107,70 m
110,60 m
Rabattement(en m)
12,47 m
21,30 m
35,00 m
37,60 m
Q spécifique(en m3/h/m)
4,8
4,7
4,0
3,7
Il faut noter que finalement le niveau statique est à-73 m/sol (+38 m NGF) et non pas à -10 m/sol (+101 m NGF) comme prévud'après la carte piézométrique existante.
Ceci n'est pas surprenant car le réseau de forages permet¬tant des mesures piézométriques est très lâche dans cette zone et lescourbes piézométriques sont extrapolées et imprécises.
De plus, la piézométrie est plus ou moins perturbée parIzaute et Lussagnet (stockages de gaz). Cela démontre qu'il faut êtretrès prudent lorsqu'on établit le programme de foration et d'équipe¬ment des forages, en particulier pour la profondeur de la chambre depompage.
Par ailleurs, l'interprétation, à l'aide du logiciel ISAPEdu BRGM, de la courbe de remontée de l'essai de débit (fig. 6ci-jointe et mesures de base en annexe) , montre que la transmissivitéest de l'ordre de 2.10 m2/s, ce qui est très légèrement supérieur auchiffre généralement admis pour les sables infra-molassiques danscette zone (5.10 m2/s).
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2.2.7 Essai de pompage :
Il a été réalisé avec la même pompe Si 10" que celleutilisée pour le développement (crépines de la pompe à -118 m/sol),immédiatement après le développement. On a procédé à un essai de troispaliers enchaînés de 3 heures chacun, dont les résultats sont donnésdans le tableau ci-après
1° palier
2° palier
3° palier (3h)
3° palier (12h)
en m3/h
60
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140
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niveau de1 ' eau/sol(après 3hde pompage)
85,47 m
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107,70 m
110,60 m
Rabattement(en m)
12,47 m
21,30 m
35,00 m
37,60 m
Q spécifique(en m3/h/m)
4,8
4,7
4,0
3,7
Il faut noter que finalement le niveau statique est à-73 m/sol (+38 m NGF) et non pas à -10 m/sol (+101 m NGF) comme prévud'après la carte piézométrique existante.
Ceci n'est pas surprenant car le réseau de forages permet¬tant des mesures piézométriques est très lâche dans cette zone et lescourbes piézométriques sont extrapolées et imprécises.
De plus, la piézométrie est plus ou moins perturbée parIzaute et Lussagnet (stockages de gaz). Cela démontre qu'il faut êtretrès prudent lorsqu'on établit le programme de foration et d'équipe¬ment des forages, en particulier pour la profondeur de la chambre depompage.
Par ailleurs, l'interprétation, à l'aide du logiciel ISAPEdu BRGM, de la courbe de remontée de l'essai de débit (fig. 6ci-jointe et mesures de base en annexe) , montre que la transmissivitéest de l'ordre de 2.10 m2/s, ce qui est très légèrement supérieur auchiffre généralement admis pour les sables infra-molassiques danscette zone (5.10 m2/s).
FtQ. s : J^i aqrQmnjt de I kssai de. dtLit p<Lr pal/trsÍ For-cLoe. cit ^ ontir/n) L-. i
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^u-fr _
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ProgronieISflPE
Nuiero du poipage
32r0G0NDRI
Noi du Porage
GOFO
Nature du Poroge
PUITS
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T= 1.88E-03
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-38
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\. L\^ il
\ -1
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.
1380
FIG. DIAGRAMME DE LA REMONTEE DE NIVEAU ENREGISTREE LORS DE
L'ESSAI DE POMPAGE REALISE SUR LE FORAGE DE GONDRIN EN
SEPTEMBRE 1987
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FIG. DIAGRAMME DE LA REMONTEE DE NIVEAU ENREGISTREE LORS DE
L'ESSAI DE POMPAGE REALISE SUR LE FORAGE DE GONDRIN EN
SEPTEMBRE 1987
- 7 -
En conclusion, sur le plan pratique, l'essai de débitmontre clairement que le forage peut fournir facilement 150 m3/h encontinu avec un rabattement de l'ordre de 45 m/sol, c'est à dire avecun niveau dynamique à environ -118 m/sol. La chambre de pompage étanttubée en .0^16" (380 mm) jusqu'à -178 m/sol (haut du tube ^9" 5/8), ilest possible de descendre la pompe à -170 m et de garder une épaisseurd'eau d'une cinquantaine de mètres au-dessus de celle-ci. Cela doitpermettre de faire face facilement aux fluctuations de niveau de l'eauprovoquées par les injections de gaz à Izaute et Lussagnet.
3 -COUPE GEOLOGIQUE SYNTHETIQUE
La coupe géologique détaillée du forage a été établie parJ.P. Capdeville, géologue du BRGM (SGR/Aquitaine) d'après l'examen deséchantillons (cuttings) prélevés chaque mètre par l'entreprise deforage. Cette coupe a ensuite été calée pour les profondeurs à l'aidedes diagraphies et synthétisée par F. Bel. De plus, 6 échantillons deroche de la base du forage ont fait l'objet d'analyses micropaléonto-logiques et palynologiques par les spécialistes du BRGM à Orléans pourtenter de dater les formations géologiques traversées.
La coupe géologique du forage peut finalement être résuméeainsi
- de 1 à 33 m : Argiles jaunes carbonatées silteuses dominantes avec quelques intercalations decalcaire lacustre micritique (grain fin)jaune à beige (Miocène ?)
- à 34 m : Un banc de grès quartzeux à cimentcalcaire, fissuré et sans doute karstifiéprovoquant une perte totale de boue
- de 35 à 84 m : Foration en perte totale ou partielle (pasde cuttins représentatifs)
- de 85 à 612 m : Molasse : argile siiteuse carbonatée deteinte jaunâtre à beige nettement dominan¬te , avec cependant :
. de nombreuses intercalations d'argilesbigarrées (violet, brun, rouge brique,vert, bleu, gris)
des bancs de grès quartzeux + ou -indurés à ciment carbonaté passant à descalcaires lacustres gréseux
- 7 -
En conclusion, sur le plan pratique, l'essai de débitmontre clairement que le forage peut fournir facilement 150 m3/h encontinu avec un rabattement de l'ordre de 45 m/sol, c'est à dire avecun niveau dynamique à environ -118 m/sol. La chambre de pompage étanttubée en .0^16" (380 mm) jusqu'à -178 m/sol (haut du tube ^9" 5/8), ilest possible de descendre la pompe à -170 m et de garder une épaisseurd'eau d'une cinquantaine de mètres au-dessus de celle-ci. Cela doitpermettre de faire face facilement aux fluctuations de niveau de l'eauprovoquées par les injections de gaz à Izaute et Lussagnet.
3 -COUPE GEOLOGIQUE SYNTHETIQUE
La coupe géologique détaillée du forage a été établie parJ.P. Capdeville, géologue du BRGM (SGR/Aquitaine) d'après l'examen deséchantillons (cuttings) prélevés chaque mètre par l'entreprise deforage. Cette coupe a ensuite été calée pour les profondeurs à l'aidedes diagraphies et synthétisée par F. Bel. De plus, 6 échantillons deroche de la base du forage ont fait l'objet d'analyses micropaléonto-logiques et palynologiques par les spécialistes du BRGM à Orléans pourtenter de dater les formations géologiques traversées.
La coupe géologique du forage peut finalement être résuméeainsi
- de 1 à 33 m : Argiles jaunes carbonatées silteuses dominantes avec quelques intercalations decalcaire lacustre micritique (grain fin)jaune à beige (Miocène ?)
- à 34 m : Un banc de grès quartzeux à cimentcalcaire, fissuré et sans doute karstifiéprovoquant une perte totale de boue
- de 35 à 84 m : Foration en perte totale ou partielle (pasde cuttins représentatifs)
- de 85 à 612 m : Molasse : argile siiteuse carbonatée deteinte jaunâtre à beige nettement dominan¬te , avec cependant :
. de nombreuses intercalations d'argilesbigarrées (violet, brun, rouge brique,vert, bleu, gris)
des bancs de grès quartzeux + ou -indurés à ciment carbonaté passant à descalcaires lacustres gréseux
- 8 -
. du gypse soit sous forme pulvérulentesoit en gros cristaux maclés (fer delance) .
Cette molasse est probablement d'âgeoligocène.
- de 613 à 692 m : Alternance de bancs de sables (grains dequartz détritiques émoussés luisants oumats) et d'argiles carbonatées généralementde teinte noirâtre avec pyrite et gypse(mâcle en fer de lance).
Cette formation correspond aux "sablesinframolassiques" et constitue l'aquifèrerecherché.
L'étude micropaléontologique et palynologi¬que d'argiles de cette formation (voir enannexe) montre que "la microflore riche etdiversifiée est caractérisée par la présen¬ce de pollens de mangrove, témoins d'uneflore chaude . . . Elle suggère un contextesédimentaire epicontinental d'âge Cuisiensup." (Ypresien ou Eocene inférieur).
- de 693 à 728 m : Calcaire gris-beige clair, dur et compact(imperméable) avec de petites gravellespassant à des dolomies gris-foncé sachar-roîdes, avec des intercalations d'argilitesvertes en plaquettes (Lias probable).
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. du gypse soit sous forme pulvérulentesoit en gros cristaux maclés (fer delance) .
Cette molasse est probablement d'âgeoligocène.
- de 613 à 692 m : Alternance de bancs de sables (grains dequartz détritiques émoussés luisants oumats) et d'argiles carbonatées généralementde teinte noirâtre avec pyrite et gypse(mâcle en fer de lance).
Cette formation correspond aux "sablesinframolassiques" et constitue l'aquifèrerecherché.
L'étude micropaléontologique et palynologi¬que d'argiles de cette formation (voir enannexe) montre que "la microflore riche etdiversifiée est caractérisée par la présen¬ce de pollens de mangrove, témoins d'uneflore chaude . . . Elle suggère un contextesédimentaire epicontinental d'âge Cuisiensup." (Ypresien ou Eocene inférieur).
- de 693 à 728 m : Calcaire gris-beige clair, dur et compact(imperméable) avec de petites gravellespassant à des dolomies gris-foncé sachar-roîdes, avec des intercalations d'argilitesvertes en plaquettes (Lias probable).
- 9 -
4 - PRINCIPALES DIFFICULTES RENCONTREES
4.1 - Perte totale de boue à 34 m
Une perte de boue totale s'est produite à 34 m. Un premierbouchon de ciment de 4 T. (ciment + bentonite) n'ayant pas colmaté laperte, la foration fut poursuivie sans remontée de cuttings jusqu'à84 m. Un deuxième bouchon de ciment de 5 T. fut alors posé entre 34 et40 m. Celui-ci se révéla efficace et la foration put alors êtrepoursuivie normalement. Le niveau (eau + boue) dans le forage était à-11 m/sol pendant la foration en perte totale (niveau statiqueprobable de cet aquifère qui ne fut malheureusement pas testé et donton ne connaît ni la chimie de l'eau ni la productivité).
4.2 - Vitesse de foration
Bien qu'aucun incident grave tel que coincement ne se soitproduit en cours de foration, l'avancement moyen a été relativementlent. En effet, le planning initial de l'entrepreneur prévoyait 1 moisde travail alors qu'en fait il a fallu un bon mois et demi (12 août -2 octobre) pour exécuter le forage. Cette faible vitesse de forationet d'équipement est liée à plusieurs causes + ou - évidentes :
a) la présence de bancs "d'argiles gonflantes" (voir diagraphies enannexe) qui ont à la fois freiné la remontée des déblais en coursde foration et surtout les manoeuvres de remontée de la garniture(2 à 3 reforages ont été nécessaires avant de pouvoir "descendre"les tubages en toute sécurité).
b) le débit de la pompe duplex (débit maximum théorique : 2300 l/mnenviron) était vraisemblablement un peu faible pour assurer unebonne remontée des déblais compte-tenu du diamètre du tubage 16" .
c) la présence de gypse a détérioré la boue, celle-ci étant mise à malpar les produits chimiques (CLK, soude). Il en a résulté une boue àtrès forte viscosité (50 à 60° Marsh) nuisible à une bonnerécupération des cuttings.
d) la réduction drastique des équipes de 4 à 3 foreurs a ralenti letravail particulièrement lors des postes de manoeuvres (descente etremontée de la garniture). Il est à craindre que cette réduction depersonnel ne se soit faite au détriment de la qualité du travail,en particulier l'échantillonnage des cuttings et la surveillance dela boue.
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4 - PRINCIPALES DIFFICULTES RENCONTREES
4.1 - Perte totale de boue à 34 m
Une perte de boue totale s'est produite à 34 m. Un premierbouchon de ciment de 4 T. (ciment + bentonite) n'ayant pas colmaté laperte, la foration fut poursuivie sans remontée de cuttings jusqu'à84 m. Un deuxième bouchon de ciment de 5 T. fut alors posé entre 34 et40 m. Celui-ci se révéla efficace et la foration put alors êtrepoursuivie normalement. Le niveau (eau + boue) dans le forage était à-11 m/sol pendant la foration en perte totale (niveau statiqueprobable de cet aquifère qui ne fut malheureusement pas testé et donton ne connaît ni la chimie de l'eau ni la productivité).
4.2 - Vitesse de foration
Bien qu'aucun incident grave tel que coincement ne se soitproduit en cours de foration, l'avancement moyen a été relativementlent. En effet, le planning initial de l'entrepreneur prévoyait 1 moisde travail alors qu'en fait il a fallu un bon mois et demi (12 août -2 octobre) pour exécuter le forage. Cette faible vitesse de forationet d'équipement est liée à plusieurs causes + ou - évidentes :
a) la présence de bancs "d'argiles gonflantes" (voir diagraphies enannexe) qui ont à la fois freiné la remontée des déblais en coursde foration et surtout les manoeuvres de remontée de la garniture(2 à 3 reforages ont été nécessaires avant de pouvoir "descendre"les tubages en toute sécurité).
b) le débit de la pompe duplex (débit maximum théorique : 2300 l/mnenviron) était vraisemblablement un peu faible pour assurer unebonne remontée des déblais compte-tenu du diamètre du tubage 16" .
c) la présence de gypse a détérioré la boue, celle-ci étant mise à malpar les produits chimiques (CLK, soude). Il en a résulté une boue àtrès forte viscosité (50 à 60° Marsh) nuisible à une bonnerécupération des cuttings.
d) la réduction drastique des équipes de 4 à 3 foreurs a ralenti letravail particulièrement lors des postes de manoeuvres (descente etremontée de la garniture). Il est à craindre que cette réduction depersonnel ne se soit faite au détriment de la qualité du travail,en particulier l'échantillonnage des cuttings et la surveillance dela boue.
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4.3 - Echantillonnage des roches forées
Le "calage" de la coupe géologique détaillée établied'après les cuttings et des diagraphies a été délicat car de touteévidence les échantillons recueillis en tête du forage étaientfortement mélangés. Ce "mixage" de cuttings est bien connu en rotary,sur les forages profonds, lorsque la vitesse de remontée de la boueest faible ou/et que celle-ci est détériorée (forte viscosité).
Un cas extrême a été atteint sur ce forage puisque lessables aquifères traversés entre 613 et 680 m n'ont pu être repérésdans les cuttings. Ceux-ci ont seulement été "vus" sur les enregistre¬ments des diagraphies.
Cet événement grave, qui d'après des renseignements orauxse serait déjà produit dans le passé sur d'autres forages de ce type,est surtout dû à notre avis à une trop forte viscosité qui maintientles sables en suspension dans la boue (pas de dépôt de sables à lasortie de la goulotte, seulement les gros cuttings d'argiles et quel¬ques graviers se sédimentent) .
Ce phénomène nous apparaît comme extrêmement important caron peut se demander, à partir de cette expérience, si d'autres couchesde sables perméables et productifs intercalées dans la molasse n'ontpas été "oubliées". D'autant plus que très souvent les diagraphies nesont pas enregistrées, par souci d'économie, dans les 100 ou 200 pre¬miers mètres en surface. Finalement l'idée généralement admise d'unemolasse totalement argileuse et imperméable sur plusieurs centaines demètres d'épaisseur pourrait se révéler partiellement erronée.
5 - OBSERVATIONS SUR LES TECHNIQUES UTILISEES SUR LE FORAGE DE GONDRIN
Un certain nombre de techniques de foration et d'équipe¬ment dont l'utilisation n'est pas courante, et même souvent discutée,ont été employées à Gondrin sous l'impulsion du BRGM. Ces techniquesont généralement été efficaces et il nous parait intéressant de fairele point à leur sujet.
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4.3 - Echantillonnage des roches forées
Le "calage" de la coupe géologique détaillée établied'après les cuttings et des diagraphies a été délicat car de touteévidence les échantillons recueillis en tête du forage étaientfortement mélangés. Ce "mixage" de cuttings est bien connu en rotary,sur les forages profonds, lorsque la vitesse de remontée de la boueest faible ou/et que celle-ci est détériorée (forte viscosité).
Un cas extrême a été atteint sur ce forage puisque lessables aquifères traversés entre 613 et 680 m n'ont pu être repérésdans les cuttings. Ceux-ci ont seulement été "vus" sur les enregistre¬ments des diagraphies.
Cet événement grave, qui d'après des renseignements orauxse serait déjà produit dans le passé sur d'autres forages de ce type,est surtout dû à notre avis à une trop forte viscosité qui maintientles sables en suspension dans la boue (pas de dépôt de sables à lasortie de la goulotte, seulement les gros cuttings d'argiles et quel¬ques graviers se sédimentent) .
Ce phénomène nous apparaît comme extrêmement important caron peut se demander, à partir de cette expérience, si d'autres couchesde sables perméables et productifs intercalées dans la molasse n'ontpas été "oubliées". D'autant plus que très souvent les diagraphies nesont pas enregistrées, par souci d'économie, dans les 100 ou 200 pre¬miers mètres en surface. Finalement l'idée généralement admise d'unemolasse totalement argileuse et imperméable sur plusieurs centaines demètres d'épaisseur pourrait se révéler partiellement erronée.
5 - OBSERVATIONS SUR LES TECHNIQUES UTILISEES SUR LE FORAGE DE GONDRIN
Un certain nombre de techniques de foration et d'équipe¬ment dont l'utilisation n'est pas courante, et même souvent discutée,ont été employées à Gondrin sous l'impulsion du BRGM. Ces techniquesont généralement été efficaces et il nous parait intéressant de fairele point à leur sujet.
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5.1 - Cimentation du tubage de production au-dessus de 1 ' aquifèrelaissé en trou ouvert
Le forage de Gondrin a été foré jusqu'au mur de l'aquifèresableux (690 m) en ^12". On a d'aUrcL descendu le tubage ST 9" 5/8jusqu'à 602 m ( 10 m au-dessus des premiers sables aquifères). On aensuite procédé à la cimentation de ce tubage par la méthode de"1 ' inner-string" au moyen d'un sabot de cimentation placé à 602 m
(base du tubage). Entre 602 m et 690 m le trou était seulement remplide boue. De nombreux foreurs et maîtres d'ouvrages hésitent àpratiquer ce type de cimentation sous pression avec le trou seulementrempli de boue au droit de l'aquifère. Ils craignent en effet que leciment sous pression au lieu de remonter dans l'espace annulairedescende dans la nappe et colmate les sables. Aussi , dans la plupartdes cas, soit le tubage de production est mis en place et cimentéavant de forer l'aquifère, soit le trou au droit de l'aquifère estrempli de sable avant la cimentation de manière à empêcher le cimentde descendre (ce qui évidemment est une dépense supplémentaireconsidérable). A Gondrin la technique du "trou ouvert" a parfaitementfonctionné puisqu'au cours de la "reforation" du sabot de cimentationdu tubage üí 9" 5/8 on a du reforer du ciment (mélangé à la bentonitede la boue) que sur une épaisseur de 10 m sous le sabot. Ladémonstration a été faite que le ciment n'avait pas été injecté(squeeze) dans les sables de l'aquifère.
5.2 - Elargissage du trou au droit de l'aquifère sous le derniertubage avec vin trépan extensible
A Gondrin on a procédé à 1 ' elargissage du trou de J?f 12"1/4 à 14" au droit de l'aquifère, sous le sabot du tubage <0^ 9" 5/8,entre 602 et 690 m, à l'aide d'un trépan extensible hydraulique. Cetoutil spécial, loué par le foreur à une société spécialisée de Pau,est préréglé et s'ouvre sous l'effet du jet de boue. Il est enprincipe dirigé par un trépan "pilote" en J?i 8" 1/2. Cet élargissementdu trou de forage au droit des sables aquifères a deux objectifs :
a) éliminer totalement le "cake" déposé sur les sables au cours de laphase de foration (ce point était primordial à Gondrin car lediametreur montrait que le "cake" sur les sables avait près de 2"(5 cm) d'épaisseur et qu'il serait difficile sinon impossible del'éliminer complètement par développement classique une fois legravier mis en place).
b) permettre de mettre en place un massif de graviers légèrement plusépais autour de la crépine .«6^ 6" (4" d'épaisseur au lieu de 3").
- 11 -
5.1 - Cimentation du tubage de production au-dessus de 1 ' aquifèrelaissé en trou ouvert
Le forage de Gondrin a été foré jusqu'au mur de l'aquifèresableux (690 m) en ^12". On a d'aUrcL descendu le tubage ST 9" 5/8jusqu'à 602 m ( 10 m au-dessus des premiers sables aquifères). On aensuite procédé à la cimentation de ce tubage par la méthode de"1 ' inner-string" au moyen d'un sabot de cimentation placé à 602 m
(base du tubage). Entre 602 m et 690 m le trou était seulement remplide boue. De nombreux foreurs et maîtres d'ouvrages hésitent àpratiquer ce type de cimentation sous pression avec le trou seulementrempli de boue au droit de l'aquifère. Ils craignent en effet que leciment sous pression au lieu de remonter dans l'espace annulairedescende dans la nappe et colmate les sables. Aussi , dans la plupartdes cas, soit le tubage de production est mis en place et cimentéavant de forer l'aquifère, soit le trou au droit de l'aquifère estrempli de sable avant la cimentation de manière à empêcher le cimentde descendre (ce qui évidemment est une dépense supplémentaireconsidérable). A Gondrin la technique du "trou ouvert" a parfaitementfonctionné puisqu'au cours de la "reforation" du sabot de cimentationdu tubage üí 9" 5/8 on a du reforer du ciment (mélangé à la bentonitede la boue) que sur une épaisseur de 10 m sous le sabot. Ladémonstration a été faite que le ciment n'avait pas été injecté(squeeze) dans les sables de l'aquifère.
5.2 - Elargissage du trou au droit de l'aquifère sous le derniertubage avec vin trépan extensible
A Gondrin on a procédé à 1 ' elargissage du trou de J?f 12"1/4 à 14" au droit de l'aquifère, sous le sabot du tubage <0^ 9" 5/8,entre 602 et 690 m, à l'aide d'un trépan extensible hydraulique. Cetoutil spécial, loué par le foreur à une société spécialisée de Pau,est préréglé et s'ouvre sous l'effet du jet de boue. Il est enprincipe dirigé par un trépan "pilote" en J?i 8" 1/2. Cet élargissementdu trou de forage au droit des sables aquifères a deux objectifs :
a) éliminer totalement le "cake" déposé sur les sables au cours de laphase de foration (ce point était primordial à Gondrin car lediametreur montrait que le "cake" sur les sables avait près de 2"(5 cm) d'épaisseur et qu'il serait difficile sinon impossible del'éliminer complètement par développement classique une fois legravier mis en place).
b) permettre de mettre en place un massif de graviers légèrement plusépais autour de la crépine .«6^ 6" (4" d'épaisseur au lieu de 3").
- 12 -
L'opération a été positive puisque le développement a étépar la suite rapide (100 h) et facile.
Il faut ajouter que l 'elargissage de -0^12" 1/4 en JSr" 14"s'est effectué avec une boue biodégradable au Foragel ce qui a évitéle dépôt d'un cake^et donc le recolmatage des sables^ au cours de cetteopération d'alésage.
5.3 - Gravillonnage avec un "cross over tool"
La mise en place d'un massif de gravier à 700 m deprofondeur est toujours un exercice un peu acrobatique et aléatoire^ ycompris avec la technique classique de la circulation inverse. Pour sedonner plus de chances de réussite on a utilisé à Gondrin un crossover tool de la société de service SAPS de Toulouse. Cet appareillage,mis au point par les pétroliers, a permis de mettre en place 3,8 m3 degravier calibré 1,4 x 2,5 mm en 30 heures. Quelques améliorations dedétail du système d'injection en surface devaient permettre d'accé¬lérer la descente du gravier. D'autre part des précautions doiventêtre prises en cours d'injection telles que :
- ne jamais arrêter l'injection en cours d'opération,
- utiliser une boue de viscosité moyenne (25 à 35° Marsh).
Moyennant ces quelques améliorations le cross over toolparaît être le meilleur système pour assurer une mise en place correc¬te du massif de gravier. A Gondrin, la rapidité du développement (100heures) et la faible quantité de fines extraites (0,5 m3 environ)témoignent de la réussite de l'opération de gravillonnage, même s'il afallu terminer la mise en place de la réserve de gravier par circula¬tion inverse.
5.4 - Utilisation d'une boue biodégradable pour la foration del'aquifère sableux
A Gondrin, pour essentillement des raisons d'économie, ona utilisé une boue biodégradable au Foragel uniquement lors de 1' elar¬gissage du trou de J^ 12" 1/4 au JST 14" . En effet la première forationde l'aquifère en ^0^ 12" 1/4 a été faite avec une boue classique à labentonite.
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L'opération a été positive puisque le développement a étépar la suite rapide (100 h) et facile.
Il faut ajouter que l 'elargissage de -0^12" 1/4 en JSr" 14"s'est effectué avec une boue biodégradable au Foragel ce qui a évitéle dépôt d'un cake^et donc le recolmatage des sables^ au cours de cetteopération d'alésage.
5.3 - Gravillonnage avec un "cross over tool"
La mise en place d'un massif de gravier à 700 m deprofondeur est toujours un exercice un peu acrobatique et aléatoire^ ycompris avec la technique classique de la circulation inverse. Pour sedonner plus de chances de réussite on a utilisé à Gondrin un crossover tool de la société de service SAPS de Toulouse. Cet appareillage,mis au point par les pétroliers, a permis de mettre en place 3,8 m3 degravier calibré 1,4 x 2,5 mm en 30 heures. Quelques améliorations dedétail du système d'injection en surface devaient permettre d'accé¬lérer la descente du gravier. D'autre part des précautions doiventêtre prises en cours d'injection telles que :
- ne jamais arrêter l'injection en cours d'opération,
- utiliser une boue de viscosité moyenne (25 à 35° Marsh).
Moyennant ces quelques améliorations le cross over toolparaît être le meilleur système pour assurer une mise en place correc¬te du massif de gravier. A Gondrin, la rapidité du développement (100heures) et la faible quantité de fines extraites (0,5 m3 environ)témoignent de la réussite de l'opération de gravillonnage, même s'il afallu terminer la mise en place de la réserve de gravier par circula¬tion inverse.
5.4 - Utilisation d'une boue biodégradable pour la foration del'aquifère sableux
A Gondrin, pour essentillement des raisons d'économie, ona utilisé une boue biodégradable au Foragel uniquement lors de 1' elar¬gissage du trou de J^ 12" 1/4 au JST 14" . En effet la première forationde l'aquifère en ^0^ 12" 1/4 a été faite avec une boue classique à labentonite.
- 13 -
Le cake déposé au cours de cette 1ère phase de forationatteignait près de 2" (5 cm) d'après la diametreur.
L'utilisation d'une boue biodégradable lors de la 2èmephase de foration (elargissage) avait pour objectif d'éviter laformation d'un nouveau cake et donc de faciliter le développementultérieur. Effectivement, la boue au Foragel s'est détruite d'ellemême au cours du développement à la pompe. Un traitement du trou avec150 litres d'eau oxygénée a cependant été nécessaire à la fin desopérations pour stériliser le trou et éliminer les bactéries.
Finalement, la foration de l'aquifère sableux avec uneboue biodégradable permet d'éviter la formation d'un cake. Elle sim¬plifie donc le développement puisque il n'est plus nécessaired'utiliser les polyphosphates et les outils à jet. C'est un gain detemps et d'argent non négligeable. C'est aussi une sécurité car aucunforeur ne peut certifier la destruction d'un cake à travers un massifde graviers de 3 à 4" d'épaisseur.
6 - QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DE L'EAU
Une analyse chimique complète de type 1 a été effectuéepar le Laboratoire Départemental de l'Eau de la Haute-Garonne sur unéchantillon prélevé en fin de développement (avant traitement duforage à l'eau oxygénée). Cette analyse dont les résultats sont donnésci-après montre que l'eau du forage de Gondrin est d'excellentequalité chimique puisque elle est très peu minéralisée (résidu sec :198 mg/1) et de dureté faible (Hjô^F). Elle peut être distribuée sansaucun traitement spécifique, à l'exception d'une aération pourl'élimination du fer (0,4 mg/1), les concentrations des autreséléments étant inférieures aux normes admises.
C'est une eau de faciès chimique bicarbonatécsilco-sodique . Comme le montrent les diagrammes Schoeller-Berkaloff dela figure 7, l'eau de Gondrin possède les mêmes caractéristiquesphysico-chimiques que les eaux de Nogaro et Barbotan-les-Thermes. Elleest cependant un peu plus chaude que celle de Barbotan (42°2 contre37°), cette différence s 'expliquant par la profondeur de l'aquifère(700 m à Gondrin, 400 m à Barbotan).
- 13 -
Le cake déposé au cours de cette 1ère phase de forationatteignait près de 2" (5 cm) d'après la diametreur.
L'utilisation d'une boue biodégradable lors de la 2èmephase de foration (elargissage) avait pour objectif d'éviter laformation d'un nouveau cake et donc de faciliter le développementultérieur. Effectivement, la boue au Foragel s'est détruite d'ellemême au cours du développement à la pompe. Un traitement du trou avec150 litres d'eau oxygénée a cependant été nécessaire à la fin desopérations pour stériliser le trou et éliminer les bactéries.
Finalement, la foration de l'aquifère sableux avec uneboue biodégradable permet d'éviter la formation d'un cake. Elle sim¬plifie donc le développement puisque il n'est plus nécessaired'utiliser les polyphosphates et les outils à jet. C'est un gain detemps et d'argent non négligeable. C'est aussi une sécurité car aucunforeur ne peut certifier la destruction d'un cake à travers un massifde graviers de 3 à 4" d'épaisseur.
6 - QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE DE L'EAU
Une analyse chimique complète de type 1 a été effectuéepar le Laboratoire Départemental de l'Eau de la Haute-Garonne sur unéchantillon prélevé en fin de développement (avant traitement duforage à l'eau oxygénée). Cette analyse dont les résultats sont donnésci-après montre que l'eau du forage de Gondrin est d'excellentequalité chimique puisque elle est très peu minéralisée (résidu sec :198 mg/1) et de dureté faible (Hjô^F). Elle peut être distribuée sansaucun traitement spécifique, à l'exception d'une aération pourl'élimination du fer (0,4 mg/1), les concentrations des autreséléments étant inférieures aux normes admises.
C'est une eau de faciès chimique bicarbonatécsilco-sodique . Comme le montrent les diagrammes Schoeller-Berkaloff dela figure 7, l'eau de Gondrin possède les mêmes caractéristiquesphysico-chimiques que les eaux de Nogaro et Barbotan-les-Thermes. Elleest cependant un peu plus chaude que celle de Barbotan (42°2 contre37°), cette différence s 'expliquant par la profondeur de l'aquifère(700 m à Gondrin, 400 m à Barbotan).
CONSEIL GENERAL de la HAUTE-GARONNE
Services Techniques
LABORATOIRE DEPARTEMENTAL
DE L'EAULaboratoire agréé par le Ministère
de la Santéen qualité de Laboratoire régional
53, rue Devic 31400 TOULOUSE
Téléph.: 61.53.14.61
ANALYSE PHYSICO CHIMIQUE D'EAU
TYPE I - ANALYSE COMPLETE N" 7199
COMMUNE GONDRIN Dépt 3.2.
SYNDICAT
Point d'eau - Distribution publique - Distribution privée
Point précis de prélèvement Tète. Forage de ...Gondrin , nappe inf ramqlassigue
Analyse demandée par S.ocy.té....INn^OR-C.OFO.R...-...2,9,,. .rue. .de .Stras.bqurg - 33000 BOIoEA^^^^
Motif
Origine de l'eau : X«Ke0CKâpCâ9CXXliacXXpUacx}fjXiK - forage -- »^i(âC>^^i(^fâ^^
Eau non traitée - oattéJîxpex
Prélevée le 28r09.1987 ^ 11 heures, par D.D. A..S...S. 32
Remise au laboratoire le .2.8,0,9.87 à ^4 heures, par .. ..P.-.P.-í?.-..?.r..?r P.^
EXAMEN PHYSICO-CHIMIQUE
Température in situ AZ....2. °C
pH sur place 7.-43
pH au laboratoire à 24 oc 7..,.5.5.
Turbidité .3....Q NTU
Conductivité à SO" .3.1.P fi. cm
Couleur .<.. .5 a. Hazen
Odeur .-
Saveur .-
BALANCE IONIQUE
Calcium Ca++ . . .
Magnésium Mg+ +
Ammonium NH,+ .
Sodium Na+ ....
Potassium K+ . . .
Fluor
CATIONS
37
5,6
0.14
26
7., 7
0.22
mg/1
mg/1
mg/1
mg/1
mg/1
Dureté totale
TAC
TA
Oxydabilité au KMn04 à chaud . .
Résidu sec à 105°
CO, libre calculé à 24 oc
0. dissous
CL libre
CL total
Silice en SiO.
h2s
Chlorures CL . . . .
Nitrites NO:-
Nitrates NO,- ....
Sulfates SO,» . . . .
Phosphates PO,, . .
Carbonates 00,= . .
Bicarbonates HCO,
ANIONS
11,6
13.4
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0.2
.198
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mg/1
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mg/l,20....3 mg/l
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CONSEIL GENERAL de la HAUTE-GARONNE
Services Techniques
LABORATOIRE DEPARTEMENTAL
DE L'EAULaboratoire agréé par le Ministère
de la Santéen qualité de Laboratoire régional
53, rue Devic 31400 TOULOUSE
Téléph.: 61.53.14.61
ANALYSE PHYSICO CHIMIQUE D'EAU
TYPE I - ANALYSE COMPLETE N" 7199
COMMUNE GONDRIN Dépt 3.2.
SYNDICAT
Point d'eau - Distribution publique - Distribution privée
Point précis de prélèvement Tète. Forage de ...Gondrin , nappe inf ramqlassigue
Analyse demandée par S.ocy.té....INn^OR-C.OFO.R...-...2,9,,. .rue. .de .Stras.bqurg - 33000 BOIoEA^^^^
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Eau non traitée - oattéJîxpex
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METAUX
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TAC °F
Fer total
Manganèse
Aluminium
Analyse sur échantillon acidifié
7199
AVANT
7.55
13.4
APRES
7.75
13.9
0.40
< 0.05
0.105
mg/l
mg/l
mg/1
CONCLUSIONS
EAU DE MINBRALISATION^ E^ MODEREE.S.,
A NOTER :
^ PRESENCE DEJIRACE^ ..(1^4+ .k .0rl4iTig/l)
- PRESENCE DE FER A RELIER SMS IX)yTO._AJL.A..yALEyR...M...PE^^ ELEVEE DE LA
TURBIDITE.
Toulouse, le ...l?. ..Octobre 1.9.8.7 le- Directeur.
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Toulouse, le ...l?. ..Octobre 1.9.8.7 le- Directeur.
FIG. 7 : DIAGRAMMES SCHOELLER - BERKALOFF DES EAUX DES FORAGES DE GONDRIN -NOGARO et BARBOTAN LES THERMES (Geyser)
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- 14 -
7 - PERIMETRE DE PROTECTION
Compte-tenu de sa profondeur et du recouvrement argileux(600 m de molasse), l'aquifère infra-molassique est totalement protégécontre les risques de pollution superficielle.
Dans ce cas il n'y a pas lieu d'établir un périmètre deprotection, celui-ci se confondant avec la protection normale desinstallations de surface (station de pompage). Celles-ci devront êtreclôturées et fermées de manière à éviter tout acte de malveillance.
L'équipement de la station de pompage devra permettre unaccès facile à la tête du forage de manière à pouvoir effectuer desmesures périodiques du niveau de l'eau dans le forage à l'aide d'unesonde électrique. Ces mesures de niveau de l'eau sont de la plusgrande importance pour la connaissance de l'aquifère infra-molassique,en particulier pour suivre son évolution à long terme et connaîtrel'influence des stockages d' Izaute et Lussagnet.
Le maître d'ouvrage devra faciliter au maximum cettesurveillance piézométrique, normalement effectuée par le BRGM.
- 14 -
7 - PERIMETRE DE PROTECTION
Compte-tenu de sa profondeur et du recouvrement argileux(600 m de molasse), l'aquifère infra-molassique est totalement protégécontre les risques de pollution superficielle.
Dans ce cas il n'y a pas lieu d'établir un périmètre deprotection, celui-ci se confondant avec la protection normale desinstallations de surface (station de pompage). Celles-ci devront êtreclôturées et fermées de manière à éviter tout acte de malveillance.
L'équipement de la station de pompage devra permettre unaccès facile à la tête du forage de manière à pouvoir effectuer desmesures périodiques du niveau de l'eau dans le forage à l'aide d'unesonde électrique. Ces mesures de niveau de l'eau sont de la plusgrande importance pour la connaissance de l'aquifère infra-molassique,en particulier pour suivre son évolution à long terme et connaîtrel'influence des stockages d' Izaute et Lussagnet.
Le maître d'ouvrage devra faciliter au maximum cettesurveillance piézométrique, normalement effectuée par le BRGM.
- 15 -
CONCLUSION GENERALE
Le forage de Gondrin fournit un débit élevé (150 m3/h) etune eau potable d'excellente qualité. De plus, il s'est déroulésuivant le programme initialement fixé et sans dépassement budgétaire.Il faut noter en particulier que les sables infra-molassiques ont bienété rencontrés aux cotes prévues par la géophysique, entre 600 et700 m de profondeur. Par contre le niveau statique de la nappe sesitue finalement plus profond que prévu : -73 m/sol au lieu de -10 m.Cette imprécision sur le niveau de l'eau n'est pas surprenante car onpossède encore peu de forages dans cette zone pour établir une cartepiézométrique précise. Ceci confirme d'une part la nécessité d'êtreprudent lorsqu'on fixe la profondeur de la chambre de pompage desforages et d'autre part le besoin d'études complémentaires de cetaquifère profond, d'intérêt vital pour le Gers et les départementsvoisins.
L ' ingénieur Hydrogéologue
F. BEL
- 15 -
CONCLUSION GENERALE
Le forage de Gondrin fournit un débit élevé (150 m3/h) etune eau potable d'excellente qualité. De plus, il s'est déroulésuivant le programme initialement fixé et sans dépassement budgétaire.Il faut noter en particulier que les sables infra-molassiques ont bienété rencontrés aux cotes prévues par la géophysique, entre 600 et700 m de profondeur. Par contre le niveau statique de la nappe sesitue finalement plus profond que prévu : -73 m/sol au lieu de -10 m.Cette imprécision sur le niveau de l'eau n'est pas surprenante car onpossède encore peu de forages dans cette zone pour établir une cartepiézométrique précise. Ceci confirme d'une part la nécessité d'êtreprudent lorsqu'on fixe la profondeur de la chambre de pompage desforages et d'autre part le besoin d'études complémentaires de cetaquifère profond, d'intérêt vital pour le Gers et les départementsvoisins.
L ' ingénieur Hydrogéologue
F. BEL
á) INTRAFOR-COFOR [SSAIS DE POMPAGE jy 5732
RAPPORT N' À (A</¡ JOURNÉE DU ¿^,0^. Q ?"
FORAGE ^Oñ/VÍ^iíV MAITRE DE L'OUVRAGE "^PJ^/9 ^ fífi-Ó^
CARACTÉRISTIQUESMATÉRIEL DE POMPAGE
CARACTÉRISTIQUESMATÉRIEL DE MESURES
wieJLdÎL
NIVEAU STATIQUE : /iPRIS A PARTIR DE S(>-f
HEURE
Mm ./
NIVEAU DE L'EAU RABATTEMHNT DÉBITm3/h 0 BS E R VATI ONS
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IZ'^.'h^sZ).
Pour le Maître de rOuvrage lo
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F'I'^G^
Pour rEntrepreneur :
tfwir VMmoNMs loass
á) INTRAFOR-COFOR [SSAIS DE POMPAGE jy 5732
RAPPORT N' À (A</¡ JOURNÉE DU ¿^,0^. Q ?"
FORAGE ^Oñ/VÍ^iíV MAITRE DE L'OUVRAGE "^PJ^/9 ^ fífi-Ó^
CARACTÉRISTIQUESMATÉRIEL DE POMPAGE
CARACTÉRISTIQUESMATÉRIEL DE MESURES
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NIVEAU STATIQUE : /iPRIS A PARTIR DE S(>-f
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NIVEAU DE L'EAU RABATTEMHNT DÉBITm3/h 0 BS E R VATI ONS
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Pour le Maître de rOuvrage lo
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F'I'^G^
Pour rEntrepreneur :
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¿V IHTRAFOR-COFOR [SSAIS DE POMPAGE N-" 5733
RAPPORT N' Z JOURNÉE DU ^(^_ O^.^l
FORAGE ^C)/r:Pa)'/l' MAITRE DE L'OUVRAGE 'X>'Pñ
CARACTÉRISTIQUESMATÉRIEL DE POMPAGE
CARACTÉRISTIQUESMATÉRIEL DE MESURES
P
NIVEAU STATIQUEPRIS A PARTIR DE
HEURE
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NIVEAU DE LEAU RABATTEMEN DÉBITm3/h
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.11.1p L±.
Pour le Maître de rOuvrage : Pour l'Entrepreneur
¿V IHTRAFOR-COFOR [SSAIS DE POMPAGE N-" 5733
RAPPORT N' Z JOURNÉE DU ^(^_ O^.^l
FORAGE ^C)/r:Pa)'/l' MAITRE DE L'OUVRAGE 'X>'Pñ
CARACTÉRISTIQUESMATÉRIEL DE POMPAGE
CARACTÉRISTIQUESMATÉRIEL DE MESURES
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NIVEAU STATIQUEPRIS A PARTIR DE
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NIVEAU DE LEAU RABATTEMEN DÉBITm3/h
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.11.1p L±.
Pour le Maître de rOuvrage : Pour l'Entrepreneur
(J) INTRAFOR-COFOR [JSAis DE POMPADE ^ 5734
RAPPORT N' 4 JOURNÉE DU ^f . (?7- Í?
FORAGE ^Ott/T)aiV MAITRE DE L'OUVRAGE '[pj?/^
CARACTÉRISTIQUESMATÉRIEL DE POMPAGE
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NIVEAU STATIQUEPRIS A PARTIR DE
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Pour le Maître de l'Ouvrage : Pour l'Entrepreneur .
(J) INTRAFOR-COFOR [JSAis DE POMPADE ^ 5734
RAPPORT N' 4 JOURNÉE DU ^f . (?7- Í?
FORAGE ^Ott/T)aiV MAITRE DE L'OUVRAGE '[pj?/^
CARACTÉRISTIQUESMATÉRIEL DE POMPAGE
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Pour le Maître de l'Ouvrage : Pour l'Entrepreneur .
á> IHTRAFOR-COFOR [SSAIS DE POMPAfiE ^ 5735
RAPPORT N' JjQ
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MATÉRIEL DE POMPAGE
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Pour rEntrepreneur :
á> IHTRAFOR-COFOR [SSAIS DE POMPAfiE ^ 5735
RAPPORT N' JjQ
FORAGE fufÚy9^lñ^^CARACTÉRISTIQUES
MATÉRIEL DE POMPAGE
CARACTÉRISTIQUESMATÉRIEL DE MESURES
HEURE
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NIVEAU DE L'EAUm.
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JOURNÉE DU X Í- ^"f ^ 3fMAITRE DE L'OUVRAGE 'T? ¡p ^
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RABATTEMENTm.
DÉBITnn3/h
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Pour le Maître de l'Ouvrage :
NIVEAU STATIQUE :
PRIS A PARTIR DE
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Pour rEntrepreneur :
FORAGE DE GONDRIN
Essai de pompage de Septembre 1987
Remontée de niveau(interprétation sur la fig. 9)
PALIER NO: 1 COURBE DE DESCENTE
ANNEXE 2
N
1
PALIER
N
3
5
678
910111213
151617181920212223242526272829303132
TEMPS( MX . )
O.OO
NO: 1
TEMPS( MN . )
0.00
1.001.502.002.503.003.504.004.505.00
6.006.507.007.508.008.509.009.50
10.0011.0012.0013.0014.0015.0016.0017.0018.0019.00
TEMPS CUM.( MN . )
0.00
COURBE DE REMONTEE
TEMPS CUM.( MN . )
720.00
721.00721.50722.00722.50723.00723.50724.00724.50725.00
726.00726.50727.00727,50728.00728.50729.00729.50730.00731.00732.00733.00734.00735.00736.00737.00738.00739.00
RABAT .
(M. )
0.000
RABAT .
(M. )
37.040
11.40011.60011.44011.31011.04010.32010.55010.36010.120
9.6809.6709.3809.2509.1208.9608.8408.7208.5508.3108.2308.0607.9207.7407.5407.5507.4307.240
DEBIT(M3/H)
140.000
DEBIT(M3, H)
0.000
0.0000.000Ü.GOO0.0000.0000.0000.0000.0000.000
0.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.000
1-TP TR
0.00
l-TP.'TR
0.00
721.00481.00361.00289.00241.00206.71181.00161.00145.00
121.00111.77103.86
97.0091.0085.7181.0076.7973.0066.4561.0056.3852.4349.0046.0043.3541.0038.89
FORAGE DE GONDRIN
Essai de pompage de Septembre 1987
Remontée de niveau(interprétation sur la fig. 9)
PALIER NO: 1 COURBE DE DESCENTE
ANNEXE 2
N
1
PALIER
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910111213
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TEMPS( MX . )
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TEMPS( MN . )
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1.001.502.002.503.003.504.004.505.00
6.006.507.007.508.008.509.009.50
10.0011.0012.0013.0014.0015.0016.0017.0018.0019.00
TEMPS CUM.( MN . )
0.00
COURBE DE REMONTEE
TEMPS CUM.( MN . )
720.00
721.00721.50722.00722.50723.00723.50724.00724.50725.00
726.00726.50727.00727,50728.00728.50729.00729.50730.00731.00732.00733.00734.00735.00736.00737.00738.00739.00
RABAT .
(M. )
0.000
RABAT .
(M. )
37.040
11.40011.60011.44011.31011.04010.32010.55010.36010.120
9.6809.6709.3809.2509.1208.9608.8408.7208.5508.3108.2308.0607.9207.7407.5407.5507.4307.240
DEBIT(M3/H)
140.000
DEBIT(M3, H)
0.000
0.0000.000Ü.GOO0.0000.0000.0000.0000.0000.000
0.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.000
1-TP TR
0.00
l-TP.'TR
0.00
721.00481.00361.00289.00241.00206.71181.00161.00145.00
121.00111.77103.86
97.0091.0085.7181.0076.7973.0066.4561.0056.3852.4349.0046.0043.3541.0038.89
33343536373839404142434445464748495 0
51525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687
20.0022.0024.0026.0028.0030.0032.0034.0036.0038.0040.0042.0044.0046.0048.0050.0052.0054.0056.0058.0060.0063.0066.0069.0072.0075.0078. Ou81.0084.0087.0090.0094.0098.00
102.00106.00110.00114.00118.00122.00126.00130.00134.00138.00142.00146.00150.00155.00160.00165.00170.00175.00260.00280.00285.00290.00
740.00742.00744.00746.00748.00750.00752.00754.00756.00758.00760.00762.00764.00766.00768.00770.00772.00774.00776.00778.00780.00783.00786.00789.00792.00795.00798.008 01.00804.00807.00810.00814.00818.00822.00826.00830.00834.00838.00842.00846.00850.00854.00858.00862.00866.00870.00875.00880.00885.00890.00895.00980.00
1000.001005.001010.00
7.2607.0606.9206.7306.6306.5106.3806.2306.1506.0205.9905.8405.7505.6605.6005.5105.4405.3805.3205.2605.1805.1004.9804.9004.8104.7504.6704.5804.5204.4604.3804.2904.2004.1404.0603.9903.8903.8203.7503.6803.6103.5503.5003.4403.3703.3203.2503.2003.1403.0703.0002.4702.2602.2102.190
0.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.000
37.0033.7331.0028.6926.7125.0023.5022.1821.0019.9519.0018.1417.3616.6516.0015.4014.8514.3313.8613.4113.0012.4311.9111.4311.0010.6010.23
9.899.579.289.008.668.358.067.797.557.327.106.906.716.546.376.226.075.935.805.655.505.365.245.113.773.573.533.48
33343536373839404142434445464748495 0
51525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687
20.0022.0024.0026.0028.0030.0032.0034.0036.0038.0040.0042.0044.0046.0048.0050.0052.0054.0056.0058.0060.0063.0066.0069.0072.0075.0078. Ou81.0084.0087.0090.0094.0098.00
102.00106.00110.00114.00118.00122.00126.00130.00134.00138.00142.00146.00150.00155.00160.00165.00170.00175.00260.00280.00285.00290.00
740.00742.00744.00746.00748.00750.00752.00754.00756.00758.00760.00762.00764.00766.00768.00770.00772.00774.00776.00778.00780.00783.00786.00789.00792.00795.00798.008 01.00804.00807.00810.00814.00818.00822.00826.00830.00834.00838.00842.00846.00850.00854.00858.00862.00866.00870.00875.00880.00885.00890.00895.00980.00
1000.001005.001010.00
7.2607.0606.9206.7306.6306.5106.3806.2306.1506.0205.9905.8405.7505.6605.6005.5105.4405.3805.3205.2605.1805.1004.9804.9004.8104.7504.6704.5804.5204.4604.3804.2904.2004.1404.0603.9903.8903.8203.7503.6803.6103.5503.5003.4403.3703.3203.2503.2003.1403.0703.0002.4702.2602.2102.190
0.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.000
37.0033.7331.0028.6926.7125.0023.5022.1821.0019.9519.0018.1417.3616.6516.0015.4014.8514.3313.8613.4113.0012.4311.9111.4311.0010.6010.23
9.899.579.289.008.668.358.067.797.557.327.106.906.716.546.376.226.075.935.805.655.505.365.245.113.773.573.533.48
888990919293949596979899
100101102103104105106
295.00300.00305.00310.00315.00320.00330.00340.00350.00360.00370.00380.00395.00410.00425.00440.00460.00480.00500.00
1015.001020.001025.001030.001035.001040.001050.001060.001070.001080.001090.001100.001115.001130.001145.001160.001180.001200.001220.00
2.1502.1002.0502.0001.9601.9301.8501.7801.7101.6401.5701.4901.4001.3201.2201.1601.0500.9600.870
0.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.000
3.443.403.363.323.293.253.183.123.063.002.952.892.822.762.692.642.572.502.44
BILAN
a. Temps Durée Durée Rabat. Rabat. Debit Debit NbreL. Cumule Descente Remontée Mini. Maxi. Moyen Maxi. Mesures
(MN.) (MN.) (MN.) (M.) (M.) (M3/H) (M3/H)
L 1220.00 720.00 500.00 0.000 37.040 140.00 140.00 106
Nombre total de mesures pour les 1 paliers: 106
888990919293949596979899
100101102103104105106
295.00300.00305.00310.00315.00320.00330.00340.00350.00360.00370.00380.00395.00410.00425.00440.00460.00480.00500.00
1015.001020.001025.001030.001035.001040.001050.001060.001070.001080.001090.001100.001115.001130.001145.001160.001180.001200.001220.00
2.1502.1002.0502.0001.9601.9301.8501.7801.7101.6401.5701.4901.4001.3201.2201.1601.0500.9600.870
0.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.0000.000
3.443.403.363.323.293.253.183.123.063.002.952.892.822.762.692.642.572.502.44
BILAN
a. Temps Durée Durée Rabat. Rabat. Debit Debit NbreL. Cumule Descente Remontée Mini. Maxi. Moyen Maxi. Mesures
(MN.) (MN.) (MN.) (M.) (M.) (M3/H) (M3/H)
L 1220.00 720.00 500.00 0.000 37.040 140.00 140.00 106
Nombre total de mesures pour les 1 paliers: 106
87 GEO. SED 069 Septembre 1987
MICROPALEONTOLOGIE DE TROIS ECHANTILLONS " CUTTINGSEN PROVENANCE DU FORAGE DE GONmilH ( GERS )
BRGM
Etude effectuée par : C. JEUDY de GRISSAC
Trois échantillons de "cuttings" en provenance de la base du forageAEP de Gondrin, près de Condom dans le Gers, adressés par '^- B fer¬ont été étudiés en micropaléontologie.
Les deux niveaux d'argile siiteuse 684 - 685 m et 674 - 675 m n'ontfourni, après élimination des argiles, qu'une fraction lithique composéeessentiellement de quartz détritiques et de pyrite. Ce résidu azoïque nepeut être daté.
Sur les critères:- absence de tout bioclaste,- abondance et qualité des quartz détritiques,- présence de pyrite, gypse, limonite,
nous pouvons conclure que le dépôt s'est effectué dans un environnementfluvio-lacustre ou deltaïque.
L'échantillon 703 m est un calcaire marneux dont le résidu delavage a livré une abondante lithophase essentiellement calcitiquejuxtaposée à une très rare biophase. Tous les bioclastes etmicrofossiles observés sont fragmentés, roulés et en généralindéterminables. Ont pu y être reconnus malgré une usure prononcée(remaniement ? hydrodynamisme ? ) :
- un Ostracode à test lisse et valves jointives- quelques Foraminifères benthiques Discorbidae- un fragment très usé de Bryozoaire.
Ce dépôt dénué de tout argument biostratigraphique s'est déposédans un environnement margino-littoral, intermédiaire entre le milieumarin franc et le continent, en domaine supralittoral probable ; laprésence exclusive de Discorbidae est un indicateur de salinité anormaleet de très faible épaisseur d'eau.
87 GEO. SED 069 Septembre 1987
MICROPALEONTOLOGIE DE TROIS ECHANTILLONS " CUTTINGSEN PROVENANCE DU FORAGE DE GONmilH ( GERS )
BRGM
Etude effectuée par : C. JEUDY de GRISSAC
Trois échantillons de "cuttings" en provenance de la base du forageAEP de Gondrin, près de Condom dans le Gers, adressés par '^- B fer¬ont été étudiés en micropaléontologie.
Les deux niveaux d'argile siiteuse 684 - 685 m et 674 - 675 m n'ontfourni, après élimination des argiles, qu'une fraction lithique composéeessentiellement de quartz détritiques et de pyrite. Ce résidu azoïque nepeut être daté.
Sur les critères:- absence de tout bioclaste,- abondance et qualité des quartz détritiques,- présence de pyrite, gypse, limonite,
nous pouvons conclure que le dépôt s'est effectué dans un environnementfluvio-lacustre ou deltaïque.
L'échantillon 703 m est un calcaire marneux dont le résidu delavage a livré une abondante lithophase essentiellement calcitiquejuxtaposée à une très rare biophase. Tous les bioclastes etmicrofossiles observés sont fragmentés, roulés et en généralindéterminables. Ont pu y être reconnus malgré une usure prononcée(remaniement ? hydrodynamisme ? ) :
- un Ostracode à test lisse et valves jointives- quelques Foraminifères benthiques Discorbidae- un fragment très usé de Bryozoaire.
Ce dépôt dénué de tout argument biostratigraphique s'est déposédans un environnement margino-littoral, intermédiaire entre le milieumarin franc et le continent, en domaine supralittoral probable ; laprésence exclusive de Discorbidae est un indicateur de salinité anormaleet de très faible épaisseur d'eau.
ECHANTILLON 674 - 675 m SONDAGE DE GONDRIN
MOTS - CLES : Résidu de lavage d'argile - quartz détritiquesabsence de biophase - fluvio-deltaïque -
KWÎ : RESIDU DE LAVAGE D'ARGILE SILTEUSE
CONSTITUANTS :
A. Lithophase
très abondante, composée de :
- Quartz détritiques grossiers émoussés luisants, trèsabondants
- Quartz ronds mats sales fréquents
- Gypse fer de lance rare
- Pyrite rare
- Agrégats de sulfure indéterminé
- Débris de calcite rares
B. Biophase
Aucun organisme ou débris d'origine bioclastique n'apu être isolé.
BIOSTBATIGRAPHIE : ABSENCE DE CRITERE
MILIEU DE lêPOT : continental, fluvio-deltaïque
ECHANTILLON 674 - 675 m SONDAGE DE GONDRIN
MOTS - CLES : Résidu de lavage d'argile - quartz détritiquesabsence de biophase - fluvio-deltaïque -
KWÎ : RESIDU DE LAVAGE D'ARGILE SILTEUSE
CONSTITUANTS :
A. Lithophase
très abondante, composée de :
- Quartz détritiques grossiers émoussés luisants, trèsabondants
- Quartz ronds mats sales fréquents
- Gypse fer de lance rare
- Pyrite rare
- Agrégats de sulfure indéterminé
- Débris de calcite rares
B. Biophase
Aucun organisme ou débris d'origine bioclastique n'apu être isolé.
BIOSTBATIGRAPHIE : ABSENCE DE CRITERE
MILIEU DE lêPOT : continental, fluvio-deltaïque
ECHANTILLON
MOTS - CLES
684 - 685 m SONDAGE DE GONDRIN
Résidu de lavage d'argile - Quartz détritiquesAbsence de biophase - Fluvio-deltaïque -
fKM RESIDU DE LAVAGE D'ARGILE SILTEUSE
CONSTITUANTS
A. Lithophase
très abondante, comprenant:
- quartz détritiques usés, quartz émoussés luisantset ronds mats sales très abondants
- grains roulés de glauconie rares
- calcite rare
- pyrite rare
B. Biophase
Aucun organisme ou bioclaste n'a pu être identifié.
BIOSTRATKatAPHIE ABSENCE DE CRITERE
MILIEU DE DEPOT continental, fluvio-deltaïque
ECHANTILLON
MOTS - CLES
684 - 685 m SONDAGE DE GONDRIN
Résidu de lavage d'argile - Quartz détritiquesAbsence de biophase - Fluvio-deltaïque -
fKM RESIDU DE LAVAGE D'ARGILE SILTEUSE
CONSTITUANTS
A. Lithophase
très abondante, comprenant:
- quartz détritiques usés, quartz émoussés luisantset ronds mats sales très abondants
- grains roulés de glauconie rares
- calcite rare
- pyrite rare
B. Biophase
Aucun organisme ou bioclaste n'a pu être identifié.
BIOSTRATKatAPHIE ABSENCE DE CRITERE
MILIEU DE DEPOT continental, fluvio-deltaïque
ECHANTILLON 703 m SONDAGE DE GONDRIN
MOTS - CLES : Résidu de lavage de calcaire marneux - Rare biophase-Non datable - Margino-littoral -
NiW : RESIDU DE LAVAGE DE CALCAIRE MARNEUX
CONSTITUANTS :
A. Litho phasetrès abondante, comprenant:
- débris de calcaire marneux fréquents
- calcite abondante
- argilite verte
- limonite rare
- gypse très rare
- quartz émoussés luisants très rares
- quartz fins anguleux
- quartz fins anguleux très rares
B. Biophase
Très rare représentée par quelques bioclastes roulés,très usés et en général indéterminables.
2. Macrofaune
Débris arrondis de Bryozoaire, Mollusqueindiff érenciable, tube d'Annélide
3. Microfaune
3.1 Foraminifères benthiques
Quelques petits tests usés de Discorbidae
3.2 Ostracodes
Un test lisse à valves jointives
BIOSTRATI(»APHIE : ABSENCE DE CRITERE
MILIEU DE DEPOT : margino-littoral, supralittoral probable àsalinité anormale
ECHANTILLON 703 m SONDAGE DE GONDRIN
MOTS - CLES : Résidu de lavage de calcaire marneux - Rare biophase-Non datable - Margino-littoral -
NiW : RESIDU DE LAVAGE DE CALCAIRE MARNEUX
CONSTITUANTS :
A. Litho phasetrès abondante, comprenant:
- débris de calcaire marneux fréquents
- calcite abondante
- argilite verte
- limonite rare
- gypse très rare
- quartz émoussés luisants très rares
- quartz fins anguleux
- quartz fins anguleux très rares
B. Biophase
Très rare représentée par quelques bioclastes roulés,très usés et en général indéterminables.
2. Macrofaune
Débris arrondis de Bryozoaire, Mollusqueindiff érenciable, tube d'Annélide
3. Microfaune
3.1 Foraminifères benthiques
Quelques petits tests usés de Discorbidae
3.2 Ostracodes
Un test lisse à valves jointives
BIOSTRATI(»APHIE : ABSENCE DE CRITERE
MILIEU DE DEPOT : margino-littoral, supralittoral probable àsalinité anormale
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Département carte géologique et géologie généraleB.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
Service Biostratigraphie et Patéoanvironnement
ETUDE PALYNOLOGIQUE DE TROIS
ECHANTILLONS EN PROVENANCE DU
FORAGE DE GONDRIN (oRS )
Demandeur : F ^EL
Octobre 1987 J
Etude effectuée par : G. FARJANEL
D. FAUCOMMIER
Etude SGN/GEO - 87 GEO SED. 077
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Département carte géologique et géologie généraleB.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
Service Biostratigraphie et Patéoanvironnement
ETUDE PALYNOLOGIQUE DE TROIS
ECHANTILLONS EN PROVENANCE DU
FORAGE DE GONDRIN (oRS )
Demandeur : F ^EL
Octobre 1987 J
Etude effectuée par : G. FARJANEL
D. FAUCOMMIER
Etude SGN/GEO - 87 GEO SED. 077
1 -
* 1) 665 - Laae 23651
La matière organique abondante est constituée de très nombreux débrislibèro-ligneux, restes de tissus (épidermes de graminées) associées àdes débris charbonneiix opaques.
Présence de tests de foraminifères.La microflore est très abondante et diversifiée.
Spores : Leiotriletes adriennisIschyosporites eocaenicusIschyosporites asolidusCicatricosisporites dorogeasisStereisporites eogranulusPolypodíaceoisporítes potonieiLaevigatosporites haardtiVerrucatosporites favusCamarozonospori tes eocenicvsTrilites multivallatus
Pollens : Spinizonocolpites prominatusDiporites iszkaszentgyorgyiTriatriopollenites engelhardtioidesInaperturopollenites hiatusCaryapollenites simplexSubtriporopollenites constansSapotaceae
Compositoipollenites sp.Trico Ipo ropo Uenit es alpemiiIntratriporopollenites sp.Intratriporopollenites microreticulatusPlicapollis pseudoexcelsusHexacolporopollenites sp.
Phytoplancton marin :
Apectodinium quinquelatumApectodinium sumissum ?
Lejeunia cf, hyalinaCordosphaeridixm sp.Cordosphaeridium fibrospinosumCordosphaeridium microtrianaThalassiphora pelágicaAdnatosphaeridium sp.Muratodinum sp.
* 2) 674 - 675 a - Lame 23652
La matière organique très abondante est formée de débris libèro-ligneuxet de débris charbonneux opaques.
La microflore peu abondante est représentée par des spores :
Camarozonosporites eoceaicus, Leiotriletes adriennis, des pollens :
Spinizonocolpites prominatus, Subtriporopollenites constans,Sapotaceae et quelques dinokystes.
1 -
* 1) 665 - Laae 23651
La matière organique abondante est constituée de très nombreux débrislibèro-ligneux, restes de tissus (épidermes de graminées) associées àdes débris charbonneiix opaques.
Présence de tests de foraminifères.La microflore est très abondante et diversifiée.
Spores : Leiotriletes adriennisIschyosporites eocaenicusIschyosporites asolidusCicatricosisporites dorogeasisStereisporites eogranulusPolypodíaceoisporítes potonieiLaevigatosporites haardtiVerrucatosporites favusCamarozonospori tes eocenicvsTrilites multivallatus
Pollens : Spinizonocolpites prominatusDiporites iszkaszentgyorgyiTriatriopollenites engelhardtioidesInaperturopollenites hiatusCaryapollenites simplexSubtriporopollenites constansSapotaceae
Compositoipollenites sp.Trico Ipo ropo Uenit es alpemiiIntratriporopollenites sp.Intratriporopollenites microreticulatusPlicapollis pseudoexcelsusHexacolporopollenites sp.
Phytoplancton marin :
Apectodinium quinquelatumApectodinium sumissum ?
Lejeunia cf, hyalinaCordosphaeridixm sp.Cordosphaeridium fibrospinosumCordosphaeridium microtrianaThalassiphora pelágicaAdnatosphaeridium sp.Muratodinum sp.
* 2) 674 - 675 a - Lame 23652
La matière organique très abondante est formée de débris libèro-ligneuxet de débris charbonneux opaques.
La microflore peu abondante est représentée par des spores :
Camarozonosporites eoceaicus, Leiotriletes adriennis, des pollens :
Spinizonocolpites prominatus, Subtriporopollenites constans,Sapotaceae et quelques dinokystes.
* 3) 728 m - Lame 23653
La matière organique très abondante est constituée de fragments detissus végétaux et de débris charbonneux opaques.
La microflore est très abondante.
Spores
Pollens
Spores de champignon très abondantesLeiotriletes adriennisCicatricosisporites dorogensisEchinatisporis cf. aculeatusUndulatisporites cóncavasLaevigatosporites eogranulus .
Pityosporites lapdacusInaperturopollenites hiatusSpinizonocolpites prominatusSubtriporopollenites constansSyncolporites sp.Triatriopollenites engelhardtioidesTriatriopollenites intermediusTriatriopollenites bituitusSapotaceaeMilfordia minimaPlicapollis pseudoexcelsusInterpollis supplingensisCompositoipollenites minimusSparganiaceaepollenites polygonalisTrudopollis hemiperfectusTrudopollis sp.Pompeckjoidaepol 1 eni tes subhercynicusBasopollis
Phytoplancton marin :
Kisselovia coleotrypta ?
Polysphaeridium subtileAreoligera memdusetifformisAreoligera sp.Systematophora sp.Lejeunia hyalinaCordosphaeridium microtrianaCordosphaeridium inodesMuratodinium sp.AchomosphaeraNetzeliella meckelfeldensis
Remaniement mésozoïque : Classopollis
* 3) 728 m - Lame 23653
La matière organique très abondante est constituée de fragments detissus végétaux et de débris charbonneux opaques.
La microflore est très abondante.
Spores
Pollens
Spores de champignon très abondantesLeiotriletes adriennisCicatricosisporites dorogensisEchinatisporis cf. aculeatusUndulatisporites cóncavasLaevigatosporites eogranulus .
Pityosporites lapdacusInaperturopollenites hiatusSpinizonocolpites prominatusSubtriporopollenites constansSyncolporites sp.Triatriopollenites engelhardtioidesTriatriopollenites intermediusTriatriopollenites bituitusSapotaceaeMilfordia minimaPlicapollis pseudoexcelsusInterpollis supplingensisCompositoipollenites minimusSparganiaceaepollenites polygonalisTrudopollis hemiperfectusTrudopollis sp.Pompeckjoidaepol 1 eni tes subhercynicusBasopollis
Phytoplancton marin :
Kisselovia coleotrypta ?
Polysphaeridium subtileAreoligera memdusetifformisAreoligera sp.Systematophora sp.Lejeunia hyalinaCordosphaeridium microtrianaCordosphaeridium inodesMuratodinium sp.AchomosphaeraNetzeliella meckelfeldensis
Remaniement mésozoïque : Classopollis
Ase présumé de ces trois échantillons :
La microflore riche et diversifiée est caractérisée par la présencede pollens de mangrove (Nypa = Spinizonocolpites prominatus) témoinsd'une flore chaude. Ce taxon associé au Wetzeliellaceae suggère uncontexte epicontinental à rapporter au Cuisien supérieur.
Ase présumé de ces trois échantillons :
La microflore riche et diversifiée est caractérisée par la présencede pollens de mangrove (Nypa = Spinizonocolpites prominatus) témoinsd'une flore chaude. Ce taxon associé au Wetzeliellaceae suggère uncontexte epicontinental à rapporter au Cuisien supérieur.
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