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1. Risque machine2. Risque poussières
de bois3. Risque bruit
4. Risque PRAP5. Risque chimique
Formation secteur bois
Risque machine
1. Avoir des machines conformes (ne veut pas dire non dangereuses) : soit mises en conformité depuis le 01/01/1997 soit achetées conformes (procédure d’examen CE)
2. Avoir la liste complète avec les notices constructeurs de chaque machine identifiée et répertoriée
3. Implanter les machines selon la marche en avant du produit brut au produit finis
4. Prévoir des allées de circulations et des espaces pour assurer la maintenance
5. Avoir un contrôle de conformité à l’installation (stabilité…)
6. Avoir un plan de maintenance (maintien de la conformité) : pas de contrôle périodique obligatoire par la réglementation
7. CT R.233-13 : « les machines destinées au toupillage doivent être équipées des dispositifs anti-rejet tels que des outils à section circulaire à limitation du pas d’usinage ou des outils anti-rejet appropriés »
Une machine n’est pas conforme si elle est équipée d’un outil non conforme
• Avoir une fiche de poste sur chaque machine (CT R.231-36 et 233-3)
Risque machine
8. Former les élèves aux consignes machine et plus largement aux risques professionnels
9. Notifier sur le cahier de texte les instructions de travail
10.Donner ou demander les équipements de travail indispensables
11.Voir nouveau poussoir : http://www.inrs.fr/actus/Poussoir.html
En cas d’accident
12.Avoir une organisation des soins d’urgence par un minimum de personne formée au SST
13.Demander l’assistance juridique du Rectorat et non prendre une assistance personnel apporter par une assurance privée = avocat payé au minimum et effectue peu de démarche pour la défense du client
ICPE
• 2410 : Ateliers ou l'on travaille le bois ou matériaux combustibles analogues
• La puissance installée pour alimenter l'ensemble des machines étant :
1. supérieure à 200 kW : autorisation DRIRE rayon 1 km
2. supérieure à 50 kW, mais inférieure ou égale à 200 kW : déclaration
Risque Poussières de bois
• En France, selon de récentes études réalisée dans le cadre du programme « Wood-risk », plus de 307 000 travailleurs sont exposés aux poussières de bois, 140000 dans le secteur de la construction et 42000 dans la fabrication de meubles. Les autres secteurs d’activité n’appartenant pas à la première et seconde transformation du bois (commerce, santé, enseignement…) comptent 44 000 salariés exposés..
• Chaque année 10 millions de m3 de bois sont sciés en France, ce qui correspond au 5ème rang européen.
Les poussières de bois sont classées
dans le groupe 1 du CIRC
• Ce sont les poussières les plus fines (des bois exotiques et feuillus riches en tanin, et des panneaux de fibres et particules type médium) qui sont les plus dangereuses
Les poussières de bois dur tels que les bois exotiques: acajou, moabi, makoré.
Les poussières de bois feuillus indigènes tels que chêne, peuplier, hêtre.
Les particules< 5 Irritantes : mécanique et chimiqueLes particules < 1 pénètrent les alvéoles pulmonaires.
Risque Poussières de bois• Le dépôt répété des
poussières les plus grosses dans les voies respiratoires supérieures peut être à l’origine de cancers des cavités nasales et sinusiennes. Les plus fines peuvent parvenir jusqu’aux alvéoles pulmonaires et y provoquer des lésions. Les poussières de bois peuvent également provoquer des lésions d’irritations de la peau et des muqueuses et entraîner des phénomènes d’allergie (eczéma, rhinite, asthme).
• Les poussières de bois représentent la deuxième cause de cancers professionnels reconnus et indemnisés en France.
• En 2004, selon la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés, les poussières de bois étaient à l’origine de 104 maladies professionnelles reconnues dont 64 cancers.
•Tableau MP 47
• Les symptômes sont surtout unilatéraux:– Saignement de nez,– Ecoulement nasal,– Nez bouché...
• Le lavage quotidien du nez à l’eau ou au sérum physiologique est efficace
AGENTS NOCIFS DES BOIScertaines essences peuvent contenir
jusqu’à 30 agents nocifs.Alcaloïdes,colorants naturels,
tannins, terpènes, phénols, saponine etc…mais aussi des moisissures,des
bactéries et tous les produits rajoutés
Panneaux de particules
• les panneaux de particules dérivés du bois ( contreplaqué, agglomérés, médium) sont collés avec des résines urée-formol, ou mélamine formol, avec un risque potentiel de diffusion de formaldéhyde dans l'atmosphère des locaux de travail.
• Or le formaldéhyde est désormais classé cancérogène (arrêté du 13 juillet 2006), l'exposition se fait principalement par inhalation
il faut privilégier les matériaux dont le dégagement de formaldéhyde est le plus faible : Panneaux de classe E1( il s'agit de la classe de dégagement de formaldéhyde) : Dégagement de formaldéhyde inférieur à 0,1 ppm selon la norme EN717-1.
1. Veiller au bon affutage des outils
2. Capter les poussières au plus près en utilisant la vitesse de projection
3. Avoir une vitesse d’aspiration > 18 m/sec pour limiter le risque de dépôt (généralement 20 m/sec sinon risque de bruit important)
4. Réduire les pertes en charge du réseau d’aspiration
5. Asservir l’ouverture et la fermeture des buses à la mise en marche de chaque machine
6. Implanter les machines demandant le plus grand débit le plus près des collecteurs principaux
7. Implanter le ventilateur et les sacs filtrants hors de l’atelier
Risque Poussières de bois
8. Réduire la concentration < VLEP contraignante • CT R.231.58 : (D. no 2007-1539, 26 oct. 2007,
art. 1er) - Les concentrations des agents chimiques présents dans l'atmosphère des lieux de travail figurant dans le tableau suivant ne doivent pas dépasser, dans la zone de respiration des travailleurs, les valeurs limites d'exposition professionnelle définies ci-après :
Poussières de bois : 1mg/m3
• Machines produisant plus de poussières :
• La classification CMR implique un contrôle une fois par an par un organisme agréé.
Ponceuse à main 10 mg/m3
déligneuse
raboteuse
4 mg/m3Toupie 4 face
9.Ne pas utiliser de soufflette pour
nettoyer soit son bleu de travail soit un poste de travail :
privilégier une aspiration soit par un
aspirateur soit par
Graphe obtenu avec un compteur de particules Grimm
Port d’un EPI
• Utilisation de masques respiratoires filtrants anti-poussières :
Au moins des masques FFP2. Masques FFP3 fortement conseillés. Utiliser les masques le plus souvent
possible. Surtout lors des changements de sac, lors
du ponçage. Changer les masques dès que nécessaire
LE BRUIT
Oreille externe : pavillon et conduit
auditif
Oreille moyenne : Tympan et chaîne des
osselets
Oreille interne : Cochlée
Schéma de l'oreille
cellules ciliéescellules ciliéesinternesinternes
cellules ciliéescellules ciliéesexternesexternes
cellules ciliées
Audiogrammes
perte auditive en dB
    ÂÂO
OO
O
O
O
XX
X
X
X
X
1
2
3
0
10
20
30
40
50
fréquence(Hz)250 500 1000 2000 4000 8000
la surdité apparaît toujours dans la gamme fréquentielle située autour de 4.000 Hz
Tableau MP n°42 point 13
Risque Bruit
1. Prévenir les risques d’exposition le plus en amont :
a) limiter le bruit des machines dès la conception (CT R.233-84)
b) favoriser le traitement acoustique des locaux (CT R.235-2-11 et CCH R. 111-23-2)
2. Évaluer les risques qui subsistent pour assurer efficacement la protection du travailleur (CT R.231-125 à 231-135)
OBLIGATION DU FABRICANT
• La machine doit être conçue et construite pour que les risques résultant de l'émission du bruit aérien produit soient réduits au niveau le plus bas possible compte tenu de la disponibilité de moyens de réduction de bruit, notamment à la source (CT R.233-84
et annexe 1 § 1-5-8 du D. nos 92-767, 29 juill. 1992 ; 93-40, 11 janv. 1993 et 96-725, 14 août 1996) • Le fabricant d'une machine doit obligatoirement informer ses
utilisateurs du niveau sonore au moyen d'une notice d'instruction (CT R.233-84 et annexe 1 § 1-7-4 du D. nos 92-767, 29 juill. 1992 ; 93-40, 11 janv. 1993 et 96-725, 14 août
1996) • Cette notice, obligatoirement rédigée en français doit
notamment : — fournir, si nécessaire, les prescriptions relatives à l'installation
et au montage destinées à diminuer le bruit engendré et les vibrations produites ;
— la valeur réelle du bruit aérien émis par la machine ou la valeur établie à partir de la mesure effectuée sur une machine identique
OBLIGATION DU MAITRE D’OUVRAGE
L’isolement L’isolement acoustique acoustique standardisé standardisé
pondéré pondéré entre locauxentre locaux
Une durée de Une durée de réverbératioréverbération moyennen moyenne
OBLIGATION DU CHEF D’ETABLISSEMENT
1. Evaluer le risque sonore par des mesures
2. Limiter les niveaux sonores par une réduction à leurs sources (organisation du travail, changement de matériel, amélioration des locaux…)
3. Former les personnels 4. Faire choisir les PICB aux utilisateurs5. Réglementer les lieux ayant un risque
sonore
seuil paramètresAncienne
réglementationNouvelle
réglementation
Valeur d’exposition inférieure déclenchant l’action (VAI)
Exposition moyenne (Lex,8h)
85 dB(A) 80 dB(A)
Niveau de crête (Lp,c)
135 dB 135 dB
Valeur d’exposition supérieure déclenchant l’action (VAS)
Exposition moyenne (Lex,8h)
90 dB(A) 85 dB(A)
Niveau de crête (Lp,c)
140 dB 137 dB(C)
Valeur limite d’exposition (VLE en tenant
compte des PICB )
Exposition moyenne (Lex,8h)
Aucune 87 dB(A)
Niveau de crête (Lp,c)
Aucune 140 dB(C)
Seuils réglementaires
Tableau des niveaux sonores par type de machine
4. CHOIX DES PICB
Façonné
Pré-modelé
EFFICACITE PICB
5. AFFICHAGE
• Déterminer les zones de travail exposées au bruit
• Limiter l’accès à ces zones
• Rendre obligatoire le port des PICB
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