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29 avril 2014
La chronique du paparazzo
Les clues…
… de l’Estéron
La clue et le village d’Aiglun sur fond de Mercantour, vus depuis
Gréolières Les Neiges en mars 2009
Mont Saint-Martin (1257 m)
Parallèle à celle du Var, la vallée de l’Estéron est peu fréquentée. La route départementale qui rejoint Puget serpente à mi hauteur sur la rive nord de la rivière pour desservir quelques rares communes de faible importance (Roquestéron, la plus grosse, ne compte que 550 habitants).
Par contre, cette belle région sauvage est très appréciée pour ses cascades, sa pêche, et le canyoning dans ses clues, celles d’Aiglun
et du Riolan figurant parmi les plus belles du département.
L’accès à l’Estéron se fait en s’élevant au dessus de la plaine du Var, pour gagner le col de Gilette.
Alors se découvrent les vastes espaces des Préalpes de Grasse,
jusqu’à Sigale, notre escale du jour.
Clue du Riolan
Pique-nique
Dépose
Clue d’Aiglun
Le bus de 40 places fait la navette depuis
Sigale pour les groupes 3 A, 3 B et 4.
Ainsi, le groupe 3 B fera environ 11 kilomètres pour 400 m de dénivelée, en débutant par une descente escarpée de 80 m vers le pont sur le Riolan.
Aïe ! Faudra remonter tout ça après déjeuner.
Pas lisible, leur plaque !
Pont sarde qui a servi de frontière entre la FRANCE et le Comté de Savoie jusqu’en 1860, restauré en 1998
On y voit à peine la rivière tellement elle s’insère profondément entre les parois.
Vient alors l’essentiel de la promenade, une montée très progressive des gorges de l’Estrech,
dans un cadre tour à tour sylvestre et rocheux.
Arrivée à Sallagriffon (65 électeurs), où le balisage est parfait,
surtout pour les seniors.
Il est près de midi à l’horloge de l’église Sainte-Marguerite.
Hélas, notre guide Marie-Claude nous coupe l’appétit avec ses histoires horribles,
On pourrait déjeuner ici.
aujourd’hui celle de Marguerite d’Antioche, qui vivait un millénaire avant la Reine Jeanne.
Après avoir repoussé les avances de l’odieux Olibrius, la pauvre fut avalée par un monstre
dont elle transperça miraculeusement le ventre avec une croix. Ultérieurement, elle périt
décapitée, mais son meurtrier court toujours ...
Tout cela laisse Charlie plutôt froid. Il préfère photographier le brancard de procession.
Ça serait commode pour trimbaler les
traînards !
Pour nous remettre, nous montons jusqu’au point de vue sur la clue d’Aiglun, autre haut lieu de canyoning très apprécié.
Paisible pique-nique à la descente,
jusqu’à l’arrivée du métro bondé de la ligne 3 A.
Le retour se fait par le même itinéraire, contournant comme le matin la montagne que coupe en deux la clue du Riolan.
Le Pin d’Anguiou (800 m)
On admire encore une fois le vénérable pont.
Dommage qu’il soit trop tard pour aller batifoler dans le canyon.
Photos Internet
Alors, rendez-vous cet été pour une belle descente du Riolan,
Pour faire la descente dans votre fauteuil, cliquez sur cette photo :
ou pour celle de l’Estéron, à la clue d’Aiglun.
En attendant le bus, petit aperçu plus élevé du pont sarde,
depuis la route qui traverse la clue pour rejoindre au nord Puget-Théniers.
A Sigale, où le bistrot fait le plein,
le paparazzo se hisse héroïquement au sommet de la tour.
Des deux anciens châteaux fortifiés de Sigale, il ne reste que les ruines d’un donjon transformé
en tour de l’horloge à la fin du XIXe siècle.
Vue panoramique à l’ouest sur la vallée amont de l’Estéron,
en direction d’Aiglun,
et à l’est sur l’aval, vers Roquestéron.
Coup d’œil plongeant sur les toits du village,
où les consommateurs insouciants ignorent qu’ils reposent sous le club des anciens retraités.
Sanctus Alexis, qui tollis peccata randonnoribus,
dona eis requiem.
Sempiternam requiem.
Amen. Erreur. Les clues d’Amen sont dans les gorges de Daluis, pas
dans l’Estéron !
Réalisation
La vue aérienne du titre provient de la brochure « Redécouvrez Menton » (Office du Tourisme 2013)
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