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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
LA GÉOTHERMIE ET LE SÉCHAGE<
Principes généraux et appiication au sécliage du maïs
par
P. SCHERR
Département géothermie
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
80 SGN 904 GTH Mars1981
Réalisation : DépartementdesArtsGraphiques
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
LA GÉOTHERMIE ET LE SÉCHAGE<
Principes généraux et appiication au sécliage du maïs
par
P. SCHERR
Département géothermie
B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01
80 SGN 904 GTH Mars1981
Réalisation : DépartementdesArtsGraphiques
SOM MA IRE
I - INTRODUCTION 1
II - GENERALITES 2
2.1 - Définition du séchage 2
2.2 - Intérêt du séchage artificiel 2
2.3 - Produits agricoles soumis au séchage et géothermie 2
III - PRINCIPE DU SECHAGE 4
3.1 - définition du séchage 4
3.2 - Comportement du produit au cours du séchage 4
3.2.1 - définition 4
3.2.1.1 - teneur en eau 43.2.1.2 - point d'humidité 5
3.2.2 - Calcul des pertes d'eau au séchage 5
3.2.3 - capacité du séchoir 5
3.2.4 - pouvoirs d'évaporation d'un séchoir 5
3.3 - Comportement de l'air au cours du séchage 5
3.3.1 - définition de l'air humide 6
3.3.2 - diagramme de l'air humide ou diagraimne de Mullier 6
3.3.3 - Caractéristiques de l'air humide 6
3.3.3.1 - teneur en eau 6
3.3.3.2 - enthalpie 7
3.3.3.3 - humidité relative 73.3.3.4 - température sèche 73.3.3.5 - terrpérature humide 83.3.3.B - volume spécifique de l'air, ou volume massique - B
3.3.3.7 - tension de vapeur d'eau 8
3.3.4 - Détermination des caractéristiques de l'air 8
3.3.5 - Dynamique du séchage 8
3.3.6 - Calculs pratiques à partir du diagramme de l'air humide 9
IV - LE SECHAGE DU MATS 11
4.1 - Remarque préliminaire 11
4.2 - Les principales méthodes de séchage 11
4.2.1 - le aèchage en cribs 11
4.2.2 - le séchage par convection 12
4.2.2.1 - principaux types de séchoirs à grains industrielsl24.2.2.1 - principales méthodes de séchage par convection - 12
.../
SOM MA IRE
I - INTRODUCTION 1
II - GENERALITES 2
2.1 - Définition du séchage 2
2.2 - Intérêt du séchage artificiel 2
2.3 - Produits agricoles soumis au séchage et géothermie 2
III - PRINCIPE DU SECHAGE 4
3.1 - définition du séchage 4
3.2 - Comportement du produit au cours du séchage 4
3.2.1 - définition 4
3.2.1.1 - teneur en eau 43.2.1.2 - point d'humidité 5
3.2.2 - Calcul des pertes d'eau au séchage 5
3.2.3 - capacité du séchoir 5
3.2.4 - pouvoirs d'évaporation d'un séchoir 5
3.3 - Comportement de l'air au cours du séchage 5
3.3.1 - définition de l'air humide 6
3.3.2 - diagramme de l'air humide ou diagraimne de Mullier 6
3.3.3 - Caractéristiques de l'air humide 6
3.3.3.1 - teneur en eau 6
3.3.3.2 - enthalpie 7
3.3.3.3 - humidité relative 73.3.3.4 - température sèche 73.3.3.5 - terrpérature humide 83.3.3.B - volume spécifique de l'air, ou volume massique - B
3.3.3.7 - tension de vapeur d'eau 8
3.3.4 - Détermination des caractéristiques de l'air 8
3.3.5 - Dynamique du séchage 8
3.3.6 - Calculs pratiques à partir du diagramme de l'air humide 9
IV - LE SECHAGE DU MATS 11
4.1 - Remarque préliminaire 11
4.2 - Les principales méthodes de séchage 11
4.2.1 - le aèchage en cribs 11
4.2.2 - le séchage par convection 12
4.2.2.1 - principaux types de séchoirs à grains industrielsl24.2.2.1 - principales méthodes de séchage par convection - 12
.../
4.3 - Consommation d'énergie et performances des séchoirs 13
4.3.1 - besoins énergétiques d'un séchoir à maïs 13
4.3.2 - bilan thermique d'un séchoir 14
V - POSSIBILITES D'APPLICATION DE LA GEOTHERMIE AU SECHAGE DU WIS 18
5.1 - Production française de maTs et répartition régionale 18
5.2 - Couverture des besoins par la géothermie 19
5.3 - Aspect technico-économique 21
VI - CONCLUSION - PERSPECTIVES 25
4.3 - Consommation d'énergie et performances des séchoirs 13
4.3.1 - besoins énergétiques d'un séchoir à maïs 13
4.3.2 - bilan thermique d'un séchoir 14
V - POSSIBILITES D'APPLICATION DE LA GEOTHERMIE AU SECHAGE DU WIS 18
5.1 - Production française de maTs et répartition régionale 18
5.2 - Couverture des besoins par la géothermie 19
5.3 - Aspect technico-économique 21
VI - CONCLUSION - PERSPECTIVES 25
- 1 -
I r I.N.T.R.O.D.U.C T. I. O
La présente étude a pour triple objectif
d'informer le lecteur des bases de la théorie du séchage, duvocabulaire qui s'y attache et de l'état actuel de la technologiedu séchage ;
de donner au département "Géothermie" un outil de travail luipermettant de porter un regard critique sur les études relativesau séchage qu'il pourrait être amené à confier à des bureauxd ' études ;
d'analyser les possibilités d'application de la géothermie auséchage du maïs en France, en mettant en é'vidence les contraintesqui s'y rattachent ainsi que les perspectives de développement.
- 1 -
I r I.N.T.R.O.D.U.C T. I. O
La présente étude a pour triple objectif
d'informer le lecteur des bases de la théorie du séchage, duvocabulaire qui s'y attache et de l'état actuel de la technologiedu séchage ;
de donner au département "Géothermie" un outil de travail luipermettant de porter un regard critique sur les études relativesau séchage qu'il pourrait être amené à confier à des bureauxd ' études ;
d'analyser les possibilités d'application de la géothermie auséchage du maïs en France, en mettant en é'vidence les contraintesqui s'y rattachent ainsi que les perspectives de développement.
- 2 -
II. - GENERALITES
2.1- Définition du séchage
La finalité du séchage est d'assurer une séparation partielle entre un liquide(généralement de l'eau) et une matière solide. Dans le cas des produits agricoles,cette matière solide est une substance alimentaire renfermant en proportionsvariables les constituants biochimiques suivants : glucides, lipides, protideset sels minéraux.
Selon que l'air utilisé pour sécher le produit est de l'air ambiant extérieurou de l'air artificiellement mis en mouvement, réchauffé ou non, on est amenéà distinguer :
*
î;Ê_^ê£ÎîËSË_S§£iiEÊl ' obtenu par e3q)osition de la matière humide au soleil ou parun séjour dans une ambiance atmosphérique relativement sèche et permettant auproduit de céder à l'air une partie de l'eau en excès qu'il contient (exemples :fruits, légumes, fenaison des fourrages, etc...).
î;Ê_£ê£ÎiâSÊ_êE£^^^'^i^l> obtenu en soumettant le produit humide, dans un séchoir,à l'action d'un courant d'air généralement chaud obtenu grâce à une source d'éner¬gie calorifique.
2.2 - Intérêt du sëcha§e artificiel
Le séchage artificiel est un procédé coûteux. En effet, la vaporisation des parti¬cules d'eau est un phénomène endo thermi que, c'est-à-dire un phénomène absorbantde l'énergie, auquel s'ajoute parfois une dépense supplémentaire due â ladésorption, c'est-à-dire à la vaporisation de l'eau fixée avec la substance pardes liaisons physico-chimiques.
Malgré cela, le séchage artificiel prévaut", -souvent au séchage naturel, essen¬tiellement pour des raisons de productivité agricole et de disponibilité de lamain-d'oeuvre en milieu rural.
2.3 - Produits agricoles soumis au séchage et géothermie
Il y a lieu de faire une distinction entre :
. les produits fortement hydratés naturellement, comme par exemple les fourrages(luzerne, les pulpes de betteraves, les fruits, les légumes verts, le lait,etc.,-,)pour lesquels le titre en eau est supérieur à 70%.
- 2 -
II. - GENERALITES
2.1- Définition du séchage
La finalité du séchage est d'assurer une séparation partielle entre un liquide(généralement de l'eau) et une matière solide. Dans le cas des produits agricoles,cette matière solide est une substance alimentaire renfermant en proportionsvariables les constituants biochimiques suivants : glucides, lipides, protideset sels minéraux.
Selon que l'air utilisé pour sécher le produit est de l'air ambiant extérieurou de l'air artificiellement mis en mouvement, réchauffé ou non, on est amenéà distinguer :
*
î;Ê_^ê£ÎîËSË_S§£iiEÊl ' obtenu par e3q)osition de la matière humide au soleil ou parun séjour dans une ambiance atmosphérique relativement sèche et permettant auproduit de céder à l'air une partie de l'eau en excès qu'il contient (exemples :fruits, légumes, fenaison des fourrages, etc...).
î;Ê_£ê£ÎiâSÊ_êE£^^^'^i^l> obtenu en soumettant le produit humide, dans un séchoir,à l'action d'un courant d'air généralement chaud obtenu grâce à une source d'éner¬gie calorifique.
2.2 - Intérêt du sëcha§e artificiel
Le séchage artificiel est un procédé coûteux. En effet, la vaporisation des parti¬cules d'eau est un phénomène endo thermi que, c'est-à-dire un phénomène absorbantde l'énergie, auquel s'ajoute parfois une dépense supplémentaire due â ladésorption, c'est-à-dire à la vaporisation de l'eau fixée avec la substance pardes liaisons physico-chimiques.
Malgré cela, le séchage artificiel prévaut", -souvent au séchage naturel, essen¬tiellement pour des raisons de productivité agricole et de disponibilité de lamain-d'oeuvre en milieu rural.
2.3 - Produits agricoles soumis au séchage et géothermie
Il y a lieu de faire une distinction entre :
. les produits fortement hydratés naturellement, comme par exemple les fourrages(luzerne, les pulpes de betteraves, les fruits, les légumes verts, le lait,etc.,-,)pour lesquels le titre en eau est supérieur à 70%.
- 3 -
. les produits relativement peu hydratés à la récolte, comme par exemplele maïs, pour lequel la proportion d'eau à retirer représente environ letiers de la masse de produit sec, ou les céréales (blé, orge) et les oléa¬gineux (colza, tournesol) pour lesquels la masse d'eau à évaporer est encoreplus faible.
Le tableau suivant donne les températures de séchage adoptées en fonction desproduits concernés.
Produit
MaïsFruits et légumesTabacPulpe de betteravelaitPomme de terreMaltLuzerne
Tenpérature
45''c à no°c80°C100°Cn0°C à 130''C170°C à 200°C170°C à 280°C60°C à 80°C800°C à 1000''C
Au -vu de ce tableau, il apparaît que la température très élevée de séchage de laluzerne exclut toute possibilité d'application de la géothermie à la deshydrata¬tion des fourrages compte tenu des techniques utilisées actuellement.
Par contre, les températures de séchage des autres produits sont compatibles avecles ressources géothermales haute énergie (150°C à 300°C), moyenne énergie(80 à 150°C) ou basse énergie (60 à 80°C) .
- 3 -
. les produits relativement peu hydratés à la récolte, comme par exemplele maïs, pour lequel la proportion d'eau à retirer représente environ letiers de la masse de produit sec, ou les céréales (blé, orge) et les oléa¬gineux (colza, tournesol) pour lesquels la masse d'eau à évaporer est encoreplus faible.
Le tableau suivant donne les températures de séchage adoptées en fonction desproduits concernés.
Produit
MaïsFruits et légumesTabacPulpe de betteravelaitPomme de terreMaltLuzerne
Tenpérature
45''c à no°c80°C100°Cn0°C à 130''C170°C à 200°C170°C à 280°C60°C à 80°C800°C à 1000''C
Au -vu de ce tableau, il apparaît que la température très élevée de séchage de laluzerne exclut toute possibilité d'application de la géothermie à la deshydrata¬tion des fourrages compte tenu des techniques utilisées actuellement.
Par contre, les températures de séchage des autres produits sont compatibles avecles ressources géothermales haute énergie (150°C à 300°C), moyenne énergie(80 à 150°C) ou basse énergie (60 à 80°C) .
- 3 bis -
2.4 - Différentes techniques de séchage
En fonction de la nature du produit à sécher, on réalisele séchage artificiel par entraînement selon trois techniques :
2.4.1. Séchage à co-courants ou anti-méthodique (fig. 1)
L'air et le produit avancent parallèlement dans lemême sens, à l'intérieur du séchoir.
Cette technique est utilisée notamment pour la déshy¬dratation de la luzerne.
2.4.2. Séchage â contre-courant ou méthodique (fig. 2)
L'air et le produit avancent parallèlement, mais en sensopposé, à l'intérieur du séchoir.
Cette technique est utilisée pour les produits fragileset difficiles à sécher, par exemple, les pruneaux d'Agen dans lesséchoirs "tunnels" ou la poudre de lait dans les séchoirs par "ato-misation". L'avancement du produit se fait mécaniquement.
Ici, on travaille avec une température d'air chaudvariable (60 à 200°C) et on réserve l'air le plus actif à la finitiondu séchage.
2.4.3. Séchage â courants croisés (fig. 3)
L'air chaud circule perpendiculairement au sensd'écoulement du produit. Dans cette technique du séchage, le produitest soumis à l'action d'un air chaud à caractéristiques constantesdu début à la fin du séchage.
Ce mode de séchage est réservé aux produits granuleux,pouvant être disposés en couche statique ou mobile, mais non compacte,La plupart des séchoirs de céréales et de maïs utilisent ce principe.L'avancement du produit est obtenu essentiellement par gravité.
- 3 bis -
2.4 - Différentes techniques de séchage
En fonction de la nature du produit à sécher, on réalisele séchage artificiel par entraînement selon trois techniques :
2.4.1. Séchage à co-courants ou anti-méthodique (fig. 1)
L'air et le produit avancent parallèlement dans lemême sens, à l'intérieur du séchoir.
Cette technique est utilisée notamment pour la déshy¬dratation de la luzerne.
2.4.2. Séchage â contre-courant ou méthodique (fig. 2)
L'air et le produit avancent parallèlement, mais en sensopposé, à l'intérieur du séchoir.
Cette technique est utilisée pour les produits fragileset difficiles à sécher, par exemple, les pruneaux d'Agen dans lesséchoirs "tunnels" ou la poudre de lait dans les séchoirs par "ato-misation". L'avancement du produit se fait mécaniquement.
Ici, on travaille avec une température d'air chaudvariable (60 à 200°C) et on réserve l'air le plus actif à la finitiondu séchage.
2.4.3. Séchage â courants croisés (fig. 3)
L'air chaud circule perpendiculairement au sensd'écoulement du produit. Dans cette technique du séchage, le produitest soumis à l'action d'un air chaud à caractéristiques constantesdu début à la fin du séchage.
Ce mode de séchage est réservé aux produits granuleux,pouvant être disposés en couche statique ou mobile, mais non compacte,La plupart des séchoirs de céréales et de maïs utilisent ce principe.L'avancement du produit est obtenu essentiellement par gravité.
UES DIFFERENTES TECHNIQUES DE SECHAGE
produit humide
arr choud
te. produit sec
>. oir use
Fig.l: Se'choqe à co-couronts
produit humide
oir use
produit sec
oir chaud
Fig.2: Séchoqe ô contre couronts
produit humide
air chaud >. air use
produit sec
Fig. 3: Séchoge ô couronts croisé"s
UES DIFFERENTES TECHNIQUES DE SECHAGE
produit humide
arr choud
te. produit sec
>. oir use
Fig.l: Se'choqe à co-couronts
produit humide
oir use
produit sec
oir chaud
Fig.2: Séchoqe ô contre couronts
produit humide
air chaud >. air use
produit sec
Fig. 3: Séchoge ô couronts croisé"s
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III -PRINCIPE DU SECHAGE
3.1 - DEFINITION DU SECHAGE (Fig. 4)
Le séchage est une technique de séparation partielle entre un liquide (de l'eauen général) et une matière solide, caractérisée par le départ des particules d'eauobtenu grâce à une différence de pression partielle de vapeur d'eau entre la surfacedu produit à sécher et l'air environnant.
Soit : Ps = pression partielle de vapeur d'eau à la surface du produitPa = pression partielle de vapeur d'eau dans l'air.
La condition nécessaire et suffisante pour qu'un produit soit soumis à un phénomènede séchage est :
Ps > Pa
3.2 - COMPORTENENT DU PRODUIT AU COURS DU SECHAGE
3.2.1 - Définitions
3.2.J.] - Teneur en eau
La teneur en eau exprime le rapport de la masse d'eau contenuedans un échantillon de produit, soit à la masse totale ou masse de matièrehumide, soit à la masse de matière sèche. C'est ainsi que l'on définit :
Le_titre_en_eau_ou_humidité : teneur en eau rapportée à la massede matière humide
H = -^ X 100 = S- X JOO (1)"mh °^nis
Le_taux_d_^humidité : teneur en eau rapportée à la masse de matières éche :
X = -se. (2)"ms
- 4 -
III -PRINCIPE DU SECHAGE
3.1 - DEFINITION DU SECHAGE (Fig. 4)
Le séchage est une technique de séparation partielle entre un liquide (de l'eauen général) et une matière solide, caractérisée par le départ des particules d'eauobtenu grâce à une différence de pression partielle de vapeur d'eau entre la surfacedu produit à sécher et l'air environnant.
Soit : Ps = pression partielle de vapeur d'eau à la surface du produitPa = pression partielle de vapeur d'eau dans l'air.
La condition nécessaire et suffisante pour qu'un produit soit soumis à un phénomènede séchage est :
Ps > Pa
3.2 - COMPORTENENT DU PRODUIT AU COURS DU SECHAGE
3.2.1 - Définitions
3.2.J.] - Teneur en eau
La teneur en eau exprime le rapport de la masse d'eau contenuedans un échantillon de produit, soit à la masse totale ou masse de matièrehumide, soit à la masse de matière sèche. C'est ainsi que l'on définit :
Le_titre_en_eau_ou_humidité : teneur en eau rapportée à la massede matière humide
H = -^ X 100 = S- X JOO (1)"mh °^nis
Le_taux_d_^humidité : teneur en eau rapportée à la masse de matières éche :
X = -se. (2)"ms
Molecules .
d'eou
AIR AMBIANT (Pa<Ps)
Fig-4 PRINCIPE DU SECHAGE
Molecules .
d'eou
AIR AMBIANT (Pa<Ps)
Fig-4 PRINCIPE DU SECHAGE
- 5 -
3.2.1.2 - Point d'humidité
Par convention, le point d'humidité est une unité de teneur en eau corres¬pondant à une variation d'tme unité du titre en eau.
3.2.2 - Calcul des pertes d'eau au séchage
Soit ] kg de produit humide à un titre en eau Hl .
La relation (1) s'écrit :
Hl = 100 (l-m^)
m 100- Hlsoit nYjs = ~T55~"
La masse de matière sèche étant supposée conservée au cours du séchage, etE étant la perte d'eau, on peut écrire :
100-Hl ,, _. 100-H21 X ~y~- = (1-E) ~~5-
H1-H2soit E = TqJ;~Ü2 ^8 d'eau/kg de produit humide
3.2.3 - Capacité d'un séchoir
L'unité de capacité utilisée en pratique est le point/heure, qui devraiten fait s'appeler le "quintal humide X point/heure" : c'est le débit deproduit humide en quintaux/h multiplié par la différence de titre en eauentre l'entrée et la sortie du séchoir (points retirés par le séchage).
Cette expression n'a de sens que pour des conditions de séchage corres¬pondant à un produit dont le titre final est constant
3.2.4 -Pouvoir d'évaporation d'un séchoir
Soit par exemple un séchoir d'une capacité de 3000 points/heure. Le pouvoird'évaporation correspondant pour un titre final de 15% est :
3000 X yQ5IY5 = 3528 kg d'eau/heure
- 5 -
3.2.1.2 - Point d'humidité
Par convention, le point d'humidité est une unité de teneur en eau corres¬pondant à une variation d'tme unité du titre en eau.
3.2.2 - Calcul des pertes d'eau au séchage
Soit ] kg de produit humide à un titre en eau Hl .
La relation (1) s'écrit :
Hl = 100 (l-m^)
m 100- Hlsoit nYjs = ~T55~"
La masse de matière sèche étant supposée conservée au cours du séchage, etE étant la perte d'eau, on peut écrire :
100-Hl ,, _. 100-H21 X ~y~- = (1-E) ~~5-
H1-H2soit E = TqJ;~Ü2 ^8 d'eau/kg de produit humide
3.2.3 - Capacité d'un séchoir
L'unité de capacité utilisée en pratique est le point/heure, qui devraiten fait s'appeler le "quintal humide X point/heure" : c'est le débit deproduit humide en quintaux/h multiplié par la différence de titre en eauentre l'entrée et la sortie du séchoir (points retirés par le séchage).
Cette expression n'a de sens que pour des conditions de séchage corres¬pondant à un produit dont le titre final est constant
3.2.4 -Pouvoir d'évaporation d'un séchoir
Soit par exemple un séchoir d'une capacité de 3000 points/heure. Le pouvoird'évaporation correspondant pour un titre final de 15% est :
3000 X yQ5IY5 = 3528 kg d'eau/heure
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3.3 - COMPORTEMENT DE L'AIR AU COURS DU SECHAGE
3.3.1 - Définition de l 'air humide
L'air sec, mélange d'azote, d'oxygène, de gaz carbonique et de gaz rares,a le pouvoir d'absorber de l'eau jusqu'à une limite appelée saturation,au delà de laquelle l'eau en excès se condense.
Le pouvoir d'absorption maximal de la vapeur d'eau par l'air [x (kg d'eau/kg d'air sec)], ainsi que la pression de vapeur saturante correspondante[p (pascals)] augmentent très rapidement avec la température.
^ r°ci0
1020304050607080
Xs
0,00380,00760,01470,02730,04860,08530,15150,27500,5425
Ps
610,481 227,742 337,774 242,787 375,80
12 333,4019 915,3031 156,9047 341,90
tableau 1
3.3.2 - Diagramme de l'air humide, ou diagramme de Moll 1er
Ce diagramme est établi [Fig. 5] à partir de 2 axes non cartésiens faisantentre eux un angle de ]50''C.
. L'axe des ordonnées, vertical, comporte une graduation de l'enthalpie (h),ou chaleur totale du mélange de 1kg d'air sec et d'une quantité variablede vapeur d'eau ;
. L'axe des abcisses, oblique, comporte une graduation de la teneur en eaude l'air (x) . L'échelle de cette grandeur est représentée en projectionsur un axe horizontal en haut du diagramme, toute la zone inférieure àune courbe dite "courbe de saturation"étant inutile.
Ce diagramme permet, à partir de la connaissance de deux paramètres, dedéterminer toutes les autres caractéristiques du mélange. Le point figura¬tif d'un état donné de l'air s'appelle "Point caractéristique".
3.3.3 -Caractéristiques de l'air humide
3.3.3.1 -Teneur en eau (x)
C'est la masse de vapeur d'eau en dissolution dans l'air, exprimée enkg d'eau/kg d'air sec.
- 6 -
3.3 - COMPORTEMENT DE L'AIR AU COURS DU SECHAGE
3.3.1 - Définition de l 'air humide
L'air sec, mélange d'azote, d'oxygène, de gaz carbonique et de gaz rares,a le pouvoir d'absorber de l'eau jusqu'à une limite appelée saturation,au delà de laquelle l'eau en excès se condense.
Le pouvoir d'absorption maximal de la vapeur d'eau par l'air [x (kg d'eau/kg d'air sec)], ainsi que la pression de vapeur saturante correspondante[p (pascals)] augmentent très rapidement avec la température.
^ r°ci0
1020304050607080
Xs
0,00380,00760,01470,02730,04860,08530,15150,27500,5425
Ps
610,481 227,742 337,774 242,787 375,80
12 333,4019 915,3031 156,9047 341,90
tableau 1
3.3.2 - Diagramme de l'air humide, ou diagramme de Moll 1er
Ce diagramme est établi [Fig. 5] à partir de 2 axes non cartésiens faisantentre eux un angle de ]50''C.
. L'axe des ordonnées, vertical, comporte une graduation de l'enthalpie (h),ou chaleur totale du mélange de 1kg d'air sec et d'une quantité variablede vapeur d'eau ;
. L'axe des abcisses, oblique, comporte une graduation de la teneur en eaude l'air (x) . L'échelle de cette grandeur est représentée en projectionsur un axe horizontal en haut du diagramme, toute la zone inférieure àune courbe dite "courbe de saturation"étant inutile.
Ce diagramme permet, à partir de la connaissance de deux paramètres, dedéterminer toutes les autres caractéristiques du mélange. Le point figura¬tif d'un état donné de l'air s'appelle "Point caractéristique".
3.3.3 -Caractéristiques de l'air humide
3.3.3.1 -Teneur en eau (x)
C'est la masse de vapeur d'eau en dissolution dans l'air, exprimée enkg d'eau/kg d'air sec.
Fig. 5 : Constitution du diogromme de l'air humide
i^ Echelle de teneur en eou
-iignesdem6meteneur en eau ou
\ Isotiydres'
Jignesdemêmeenttiolpie ou
""isenthalpes"
Fig. 5 : Constitution du diogromme de l'air humide
i^ Echelle de teneur en eou
-iignesdem6meteneur en eau ou
\ Isotiydres'
Jignesdemêmeenttiolpie ou
""isenthalpes"
Figure 5 : Diagramme de l'air humide
û 5b0 'IOOO ¿ooo 3000 4000 Sooo 600Op i I I I I I I I I I I I I I I I I I I 1 I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I r I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I
ô' X (kg/kg) oooo 0,005"^ 0,010 qoi5 o,o¿o 0,025 o,o30 o,o3? vç,04o ootfy -160
h = enthalpis en kca!/kg d'air s
X = teneur en eau d'un kg d'air sec en kg/kg
f = degré hygrôivèirique
F = tension de Icvapsur d'eau e-i poscr.is
6 = température sèche, ° C
0' = température humide, °C3
V = volume spéciiiQLie en m d'air hu-T:if"- "-.-.; C-.-'-
Figure 5 : Diagramme de l'air humide
û 5b0 'IOOO ¿ooo 3000 4000 Sooo 600Op i I I I I I I I I I I I I I I I I I I 1 I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I r I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I I
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h = enthalpis en kca!/kg d'air s
X = teneur en eau d'un kg d'air sec en kg/kg
f = degré hygrôivèirique
F = tension de Icvapsur d'eau e-i poscr.is
6 = température sèche, ° C
0' = température humide, °C3
V = volume spéciiiQLie en m d'air hu-T:if"- "-.-.; C-.-'-
- 7 -
3 .3.3.2 - Enthalpie (h)
C'est la chaleur totale (ou énergie calorifique) de 1kg d'air sec + x kg devapeur d'eau en dissolution, exprimée en kilocalorîes [kcal] ou en-milli-thermies (mth) par kg d'air sec.
L'enthalpie se définit comme suit :
h = h . + hair sec vapeur
h . = 0 à O'C par conventionair sec
>i = 597,1 kcal/kg à O^C (chaleur latente de vaporisa-^^P^'''' tion de l'eau à 0°C) .
Dans ces conditions :
h = 0,24 e + X (597, J + 0,46 e)
avec 6 = température du mélange [°C]
X = teneur en eau de l'air [kg/kg]
0,24 = chaleur spécifique de l'air [kcal/kg°C]
0,46 = chaleur spécifique de la vapeur [kcal/kg'C]
3.3.3.3 - Humidité relative (ig)
Cette grandeur précédemment définie (§ 321]) exprime le degré de saturationde l'air. Les points de même humidité relative sont figurés sur le dia¬gramme par des courbes concaves. La courbe Ç = 1 (ou 100%) limite le dia¬gramme dans sa partie inférieure.
3.3.3.4 - Température sèche (6)
Elle est mesurée par ui thermomètre placé dans l'air environnant. Les pointsde même température sèche sont situés sur une droite appelée isothermesèche .
- 7 -
3 .3.3.2 - Enthalpie (h)
C'est la chaleur totale (ou énergie calorifique) de 1kg d'air sec + x kg devapeur d'eau en dissolution, exprimée en kilocalorîes [kcal] ou en-milli-thermies (mth) par kg d'air sec.
L'enthalpie se définit comme suit :
h = h . + hair sec vapeur
h . = 0 à O'C par conventionair sec
>i = 597,1 kcal/kg à O^C (chaleur latente de vaporisa-^^P^'''' tion de l'eau à 0°C) .
Dans ces conditions :
h = 0,24 e + X (597, J + 0,46 e)
avec 6 = température du mélange [°C]
X = teneur en eau de l'air [kg/kg]
0,24 = chaleur spécifique de l'air [kcal/kg°C]
0,46 = chaleur spécifique de la vapeur [kcal/kg'C]
3.3.3.3 - Humidité relative (ig)
Cette grandeur précédemment définie (§ 321]) exprime le degré de saturationde l'air. Les points de même humidité relative sont figurés sur le dia¬gramme par des courbes concaves. La courbe Ç = 1 (ou 100%) limite le dia¬gramme dans sa partie inférieure.
3.3.3.4 - Température sèche (6)
Elle est mesurée par ui thermomètre placé dans l'air environnant. Les pointsde même température sèche sont situés sur une droite appelée isothermesèche .
- 8 -
3.3.3.5 - Température humide (0')
Elle est mesurée par un thermomètre dont le bulbe est maintenu himiidepar une gaze imbibée d'eau et située dans un courant d'air jô' estinférieure à 6; si l'air est saturé : 9' =6.
Les points de même température humide sont situés sur une droite ap¬pelée isotherme humide, ñon figurée sur le diagramme.
3.3.3.6 - Volume spécifique de l'air (v) , ou volume massique
Il est exprimé en mètre cube d'air humide par kilo d'air sec (droitesobliques) .
3. 3 . 3 . 7 - Tension de vapeur d'eau (í )
C'est la pression partielle de la vapeur d'eau dans le mélange, (échellesituée à la partie supérieure du diagramme) .
3.3.4 - Détermination des caractéristiques de l'air (fig.6)
Soit le point A sur le diagramme. Les différents paramétres ont la valeursuivante :
8 = 20°C f = 60% d'humidité relative6' = 15°C v = 0,841 m3/kg d'air secX = 8g d'eau/kg d'air f = 1360 pascalsh =10 kcal/kg d'air sec
Le point caractéristique d'un air ambiant extérieur est déterminé àl'aide d'un psychrométre par mesure des tenpératures sèche et humide del'air. A l'aide du diagramme, on déterminera toutes les autres caractéris¬tiques de cet air.
3.3.5 - Dynamique du séchage
Lorsqu'on réchauffe de l'air ambiant [ôi,<£ii,'x.^ , hj] , le point carac¬téristique se déplace vers le haut (fig. 7).
. verticalement jusqu'au point 2 quand le chauffage est indirectau moyen d'un échangeur de chaleur [xj = X2 = constante].
. de façon oblique quand le chauffage est direct avec dilutiondes gaz de combustion dans l'air, l'augmentation de la teneuren eau provenant du dégagement de vapeur d'eau par la combus¬tion.
Dans un premier temps, cet air chaud apporte l'énergie thermique néces¬saire à l'évaporation de l'eau, et joue ainsi le rôle de fluide calo-p or teur .
Dans un deuxième temps, cet air absorbe et évacue l'eau évaporée du grainet joue ainsi le rôle de fluide vapotransporteur .
- 8 -
3.3.3.5 - Température humide (0')
Elle est mesurée par un thermomètre dont le bulbe est maintenu himiidepar une gaze imbibée d'eau et située dans un courant d'air jô' estinférieure à 6; si l'air est saturé : 9' =6.
Les points de même température humide sont situés sur une droite ap¬pelée isotherme humide, ñon figurée sur le diagramme.
3.3.3.6 - Volume spécifique de l'air (v) , ou volume massique
Il est exprimé en mètre cube d'air humide par kilo d'air sec (droitesobliques) .
3. 3 . 3 . 7 - Tension de vapeur d'eau (í )
C'est la pression partielle de la vapeur d'eau dans le mélange, (échellesituée à la partie supérieure du diagramme) .
3.3.4 - Détermination des caractéristiques de l'air (fig.6)
Soit le point A sur le diagramme. Les différents paramétres ont la valeursuivante :
8 = 20°C f = 60% d'humidité relative6' = 15°C v = 0,841 m3/kg d'air secX = 8g d'eau/kg d'air f = 1360 pascalsh =10 kcal/kg d'air sec
Le point caractéristique d'un air ambiant extérieur est déterminé àl'aide d'un psychrométre par mesure des tenpératures sèche et humide del'air. A l'aide du diagramme, on déterminera toutes les autres caractéris¬tiques de cet air.
3.3.5 - Dynamique du séchage
Lorsqu'on réchauffe de l'air ambiant [ôi,<£ii,'x.^ , hj] , le point carac¬téristique se déplace vers le haut (fig. 7).
. verticalement jusqu'au point 2 quand le chauffage est indirectau moyen d'un échangeur de chaleur [xj = X2 = constante].
. de façon oblique quand le chauffage est direct avec dilutiondes gaz de combustion dans l'air, l'augmentation de la teneuren eau provenant du dégagement de vapeur d'eau par la combus¬tion.
Dans un premier temps, cet air chaud apporte l'énergie thermique néces¬saire à l'évaporation de l'eau, et joue ainsi le rôle de fluide calo-p or teur .
Dans un deuxième temps, cet air absorbe et évacue l'eau évaporée du grainet joue ainsi le rôle de fluide vapotransporteur .
Fig.7: Re'chauffement de loir surte diogromme de loir hunrade
Echelle des teneurs en eou
Fig.7: Re'chauffement de loir surte diogromme de loir hunrade
Echelle des teneurs en eou
- 9 -
La dépense d'énergie thermique occasionnée par l'évaporation de l'eaudu grain entraîne une chute de température de l'air chaud. Cette pertede chaleur sensible étant récupérée, aux pertes près (par diffusion dechaleur et par élévation de la température du produit), sous forme devapeur, le processus de séchage peut être considéré comme une opérationpratiquement isenthalpique .
L'énergie contenue dans l'air usé l'est principalement sous forme devapeur basse tençér ature. Elle est donc difficilement récupérable. D'unautre cSté, le refroidissement subi par l'air au cours du séchage nepeut être que partiel. En effet, pour que l'air puisse jouer son rôle defluide vapotransporteur, il faut qu'il soit suffisamment chaud pourpouvoir contenir la plus grande quantité d'eau, puisque sa capacitéd'absorption augmente en fonction de la température (§ 2.3.). L'optimumentre ces deux conditions opposées est la saturation isenthalpique. Surle diagramme de la figure 8, c'est le point 3' qui représente donc lesconditions de séchage idéal.
3.3.6 - Calculs pratiques à partir du diagramme de l'air humide
Le diagramme de la figure 8 représente l'évolution des caractéristiquesd'un air passant par les états suivants :
air froid(((
eiTllXI
air chaud( 62( h2( X2 = Xl
axr use
( 63( hg( ^3
soit Q le débit masse d'air sec (kg d'air sec/h)
M le débit masse de produit sec (kg/h)
H le titre en eau initial
H- le titre en eau final
A partir dë^ces données, on'.peut calculer les grandeurs suivantes
énergie calorifique fournie à l'air par le chauffage (T )
q = (h^-h ) kcal/kg d'air sec
p = Q (h2-hj) kcal/h
Si p est le rendement du système de chauffage avec :
énergie disponible au niveau du grainP énergie consommée au brûleur
- 9 -
La dépense d'énergie thermique occasionnée par l'évaporation de l'eaudu grain entraîne une chute de température de l'air chaud. Cette pertede chaleur sensible étant récupérée, aux pertes près (par diffusion dechaleur et par élévation de la température du produit), sous forme devapeur, le processus de séchage peut être considéré comme une opérationpratiquement isenthalpique .
L'énergie contenue dans l'air usé l'est principalement sous forme devapeur basse tençér ature. Elle est donc difficilement récupérable. D'unautre cSté, le refroidissement subi par l'air au cours du séchage nepeut être que partiel. En effet, pour que l'air puisse jouer son rôle defluide vapotransporteur, il faut qu'il soit suffisamment chaud pourpouvoir contenir la plus grande quantité d'eau, puisque sa capacitéd'absorption augmente en fonction de la température (§ 2.3.). L'optimumentre ces deux conditions opposées est la saturation isenthalpique. Surle diagramme de la figure 8, c'est le point 3' qui représente donc lesconditions de séchage idéal.
3.3.6 - Calculs pratiques à partir du diagramme de l'air humide
Le diagramme de la figure 8 représente l'évolution des caractéristiquesd'un air passant par les états suivants :
air froid(((
eiTllXI
air chaud( 62( h2( X2 = Xl
axr use
( 63( hg( ^3
soit Q le débit masse d'air sec (kg d'air sec/h)
M le débit masse de produit sec (kg/h)
H le titre en eau initial
H- le titre en eau final
A partir dë^ces données, on'.peut calculer les grandeurs suivantes
énergie calorifique fournie à l'air par le chauffage (T )
q = (h^-h ) kcal/kg d'air sec
p = Q (h2-hj) kcal/h
Si p est le rendement du système de chauffage avec :
énergie disponible au niveau du grainP énergie consommée au brûleur
Fig-8: Evolution des cofoctéristiques de loir sur le diogromme de loir humide :2-3: séchage reel,2-3': séchoge idrál
/
Entholpie (h)Teneur en eKiu maximole
i X =x Echelledesteneuiseneau de l'oir après séchoge1 2 ^Z ^3''r-^
\a,
-4l >v
^2
,1 \
ix
P=^^^Y=1
^^---^''^ \ Pointdesoturotion^'^ \ isentholpique
^e^\^ Tempéroture limite de refroidissement
Fig-8: Evolution des cofoctéristiques de loir sur le diogromme de loir humide :2-3: séchage reel,2-3': séchoge idrál
/
Entholpie (h)Teneur en eKiu maximole
i X =x Echelledesteneuiseneau de l'oir après séchoge1 2 ^Z ^3''r-^
\a,
-4l >v
^2
,1 \
ix
P=^^^Y=1
^^---^''^ \ Pointdesoturotion^'^ \ isentholpique
^e^\^ Tempéroture limite de refroidissement
- 10 -
la puissance calorifique rapportée au combustible est
Q (h2-hj)P
effet_éva£oratoire : (x -x ) kg d'eau/kg d'air sec
EiiÍ££aS£e_iY§E°EE£2ÍlE Q ^^"^p'^ ^^ d'eau/h
£2BE222a£Í2S_£ÍíEESÍ3'^^ ®Ee'--^^Í9.1íe
Q(h?-hi)
r =^ 1 (h2-hi) kcal/kg d'eau
Q (x--x) p (X3-X2)
La puissance évaporatoire peut aussi être exprimée à partir du débitmasse de produit sec et des titres en eau initial et final par appli¬cation de la relation
(HJ-H2)M (^iQQ--^ ) = Q (X3-X2) kg d'eau/h
- 10 -
la puissance calorifique rapportée au combustible est
Q (h2-hj)P
effet_éva£oratoire : (x -x ) kg d'eau/kg d'air sec
EiiÍ££aS£e_iY§E°EE£2ÍlE Q ^^"^p'^ ^^ d'eau/h
£2BE222a£Í2S_£ÍíEESÍ3'^^ ®Ee'--^^Í9.1íe
Q(h?-hi)
r =^ 1 (h2-hi) kcal/kg d'eau
Q (x--x) p (X3-X2)
La puissance évaporatoire peut aussi être exprimée à partir du débitmasse de produit sec et des titres en eau initial et final par appli¬cation de la relation
(HJ-H2)M (^iQQ--^ ) = Q (X3-X2) kg d'eau/h
n -
IV -LE SECHAGE DU MAIS
4.1 - REi^RQUE PRELIMINAIRE
En principe les céréales classiques (blé, orge) sont récoltées à une humàditépermettant un stockage direct sans risque d'altération du produit au cours dela conservation.
Ce n'est pas le cas du maïs dont le taux d'humidité se situe entre 30 et 40%
au moment de la récolte, lequel doit être abaissé à 15% pour que soit garantieune bonne conservation.
S'il est vrai que la conservation du maïs peut être réalisée sous forme humi.depar adjonction d'acide propionique, il s'agit en fait d'une technique peu ré¬pandue non conforme aux habitudes commerciales qui concernent du grain sec.
C'est pourquoi le séchage est la technique utilisée pour le maïs. Pour situerson inçortance sur le plan énergétique, il conduit à une consommation française deproduits pétroliers de l'ordre de 350 000 TEP/an.
4.2 - LES PRIiCIPALES METHODES DE SECHAGE
4.2.1 - Le séchage en cribs
Il s'agit d'un séchage lent par ventilation naturelle des épis de maïsstockés entre deux grillages.
Cette méthode a été largement pratiquée aux Etats-Unis et au début dudéveloppement du maïs en France. Si son avantage est de ne pas consommerd'énergie, elle a toutefois été abandonnée au profit de la récolte directeen grains et du séchage artificiel pour les raisons suivantes :'
. pénibilité du travail et besoins importants en main-d'oeuvre au momentdes opérations de chargement et de déchargement des cribs ;
. importance du temps de séchage (plusieurs mois) ;
. perte de matière sèche du grain par animaux prédateurs.
n -
IV -LE SECHAGE DU MAIS
4.1 - REi^RQUE PRELIMINAIRE
En principe les céréales classiques (blé, orge) sont récoltées à une humàditépermettant un stockage direct sans risque d'altération du produit au cours dela conservation.
Ce n'est pas le cas du maïs dont le taux d'humidité se situe entre 30 et 40%
au moment de la récolte, lequel doit être abaissé à 15% pour que soit garantieune bonne conservation.
S'il est vrai que la conservation du maïs peut être réalisée sous forme humi.depar adjonction d'acide propionique, il s'agit en fait d'une technique peu ré¬pandue non conforme aux habitudes commerciales qui concernent du grain sec.
C'est pourquoi le séchage est la technique utilisée pour le maïs. Pour situerson inçortance sur le plan énergétique, il conduit à une consommation française deproduits pétroliers de l'ordre de 350 000 TEP/an.
4.2 - LES PRIiCIPALES METHODES DE SECHAGE
4.2.1 - Le séchage en cribs
Il s'agit d'un séchage lent par ventilation naturelle des épis de maïsstockés entre deux grillages.
Cette méthode a été largement pratiquée aux Etats-Unis et au début dudéveloppement du maïs en France. Si son avantage est de ne pas consommerd'énergie, elle a toutefois été abandonnée au profit de la récolte directeen grains et du séchage artificiel pour les raisons suivantes :'
. pénibilité du travail et besoins importants en main-d'oeuvre au momentdes opérations de chargement et de déchargement des cribs ;
. importance du temps de séchage (plusieurs mois) ;
. perte de matière sèche du grain par animaux prédateurs.
- 12 -
4.2.2 - Le séchage par convection
4.2.2.1 - Les principaux types de séchoirs à grains industriels
Disposition
horizontale
verticale
tablier transporteur ouavancement du grain parpalettes .
colonne de grains traverséeou non par des gaines de dis¬tribution d'air.
principalecaractéris tique
grande enprise au sol
grosses capacitésévaporatoires
Le type de séchoir le plus souvent rencontré est en fait le séchoirvertical.
Ces séchoirs sont constitués d'une colonne de grain, séchant au fur età mesure de sa descente par gravité, traversée par un courant d'air chaud,
La température d'attaque de l'air : 1 10°C-120''C . Au-delà, il y a risqued'endommager le grain. Pour certaines applications (semence) il fautse situer plus bas (45°C).
4.2.2.2 - Les principales méthodes de séchage par convection
séchage conventionnel
Cette méthode, encore la plus fréquemment utilisée, consiste à effectueren un seul passage le séchage et le refroidissement du maïs.
Son principal inconvénient est un manque de souplesse et l'incessibilitéde faire face à des apports de maïs humide dépassant le débit d'absorptionde l'installation.
séchage en deux passages avec préstockage intermédiaire par ventilation
L'avantage de cette méthode est de permettre une augmentation de la capa¬cité des séchoirs en période de pointe de la récolte.
Cependant, elle nécessite une installation de ventilation adaptée au maïsdemi sec (20 à 25% de titre en eau) et oblige à doubler les opérations demanutention.
- 12 -
4.2.2 - Le séchage par convection
4.2.2.1 - Les principaux types de séchoirs à grains industriels
Disposition
horizontale
verticale
tablier transporteur ouavancement du grain parpalettes .
colonne de grains traverséeou non par des gaines de dis¬tribution d'air.
principalecaractéris tique
grande enprise au sol
grosses capacitésévaporatoires
Le type de séchoir le plus souvent rencontré est en fait le séchoirvertical.
Ces séchoirs sont constitués d'une colonne de grain, séchant au fur età mesure de sa descente par gravité, traversée par un courant d'air chaud,
La température d'attaque de l'air : 1 10°C-120''C . Au-delà, il y a risqued'endommager le grain. Pour certaines applications (semence) il fautse situer plus bas (45°C).
4.2.2.2 - Les principales méthodes de séchage par convection
séchage conventionnel
Cette méthode, encore la plus fréquemment utilisée, consiste à effectueren un seul passage le séchage et le refroidissement du maïs.
Son principal inconvénient est un manque de souplesse et l'incessibilitéde faire face à des apports de maïs humide dépassant le débit d'absorptionde l'installation.
séchage en deux passages avec préstockage intermédiaire par ventilation
L'avantage de cette méthode est de permettre une augmentation de la capa¬cité des séchoirs en période de pointe de la récolte.
Cependant, elle nécessite une installation de ventilation adaptée au maïsdemi sec (20 à 25% de titre en eau) et oblige à doubler les opérations demanutention.
- 13 -
gggh.age_endeux_passages consécutifs dans deux séchoirs en série
Séchage jusqu'à 24-25% d'humidité dans le premier séchoir sans refroidis¬sement ;
Repos 4 à 10 h dans une trémie tampon pour homogénéiser l'eau restantdans le grain (ressuyage) ;
Passage dans un deuxième séchoir avec refroidissement. (12 à 15 h).
Les avantages de cette méthode sont l'accroissement en capacité de 20à 30% par rapport au fonctionnement en parallèle des deux séchoirs etsurtout la possibilité de meilleures performances sur le plan énergétiqueen particulier grâce à l'adoption de températures plus élevées de séchage.
Les inconvénients de cette méthode résident dans le choix correct descapacités respectives des deux séchoirs et dans l'ajustement de leur débitde grain.
Le_refroidissement_lent_différé ou_dr2ération (fis«9)_
Ce procédé expérimenté aux Etats-Unis a connu un réel essor en Francedepuis 1973. On peut estimer à 9% de la collecte la part, du maïs séchéactuellement par dryération.
Les quatre étapes essentielles du refroidissement lent différé sont :
. séchage accéléré du maïs jusqu'à 18-19% ;
. transfert du maïs chaud (50 à 60 'C) dans une cellule dite de dry¬ération" où on le laisse ressuyer pendant 4 à 10 h.
. refroidissement lent du maïs par ventilation d'air ambiant pendantune durée de 12 à 15h, avec un débit spécifique d'air ou débit derenouvellement de 40 à 60 m^ d'air/m^ de grain. h. Cette opération apour but non seulement de refroidir le grain, mais d'utiliser lachaleur résiduelle ou chaleur sensible accimiulée dans le grain com¬me énergie d'évaporation : la perte possible d'humidité au niveaudu grain est ainsi de 2,5 à 3,3 points de teneur en eau ;
. vidange de la cellule de refroidissement et expédition du grainvers le stockage.
4.3 - C0NS0Mf4ATI0N D'ENERGIE ET PERFORMANCES DES SECHOIRS
4.3.1 - Besoins énergétiques d'un séchoir à 'ma'fs
Le tableau suivant indique, pour différentes températures de l'air chaudet pour un air ambiant à 10°C et 80% d'humidité relative, la températurelimite de refroidissement et la consommation spécifique minimale.
- 13 -
gggh.age_endeux_passages consécutifs dans deux séchoirs en série
Séchage jusqu'à 24-25% d'humidité dans le premier séchoir sans refroidis¬sement ;
Repos 4 à 10 h dans une trémie tampon pour homogénéiser l'eau restantdans le grain (ressuyage) ;
Passage dans un deuxième séchoir avec refroidissement. (12 à 15 h).
Les avantages de cette méthode sont l'accroissement en capacité de 20à 30% par rapport au fonctionnement en parallèle des deux séchoirs etsurtout la possibilité de meilleures performances sur le plan énergétiqueen particulier grâce à l'adoption de températures plus élevées de séchage.
Les inconvénients de cette méthode résident dans le choix correct descapacités respectives des deux séchoirs et dans l'ajustement de leur débitde grain.
Le_refroidissement_lent_différé ou_dr2ération (fis«9)_
Ce procédé expérimenté aux Etats-Unis a connu un réel essor en Francedepuis 1973. On peut estimer à 9% de la collecte la part, du maïs séchéactuellement par dryération.
Les quatre étapes essentielles du refroidissement lent différé sont :
. séchage accéléré du maïs jusqu'à 18-19% ;
. transfert du maïs chaud (50 à 60 'C) dans une cellule dite de dry¬ération" où on le laisse ressuyer pendant 4 à 10 h.
. refroidissement lent du maïs par ventilation d'air ambiant pendantune durée de 12 à 15h, avec un débit spécifique d'air ou débit derenouvellement de 40 à 60 m^ d'air/m^ de grain. h. Cette opération apour but non seulement de refroidir le grain, mais d'utiliser lachaleur résiduelle ou chaleur sensible accimiulée dans le grain com¬me énergie d'évaporation : la perte possible d'humidité au niveaudu grain est ainsi de 2,5 à 3,3 points de teneur en eau ;
. vidange de la cellule de refroidissement et expédition du grainvers le stockage.
4.3 - C0NS0Mf4ATI0N D'ENERGIE ET PERFORMANCES DES SECHOIRS
4.3.1 - Besoins énergétiques d'un séchoir à 'ma'fs
Le tableau suivant indique, pour différentes températures de l'air chaudet pour un air ambiant à 10°C et 80% d'humidité relative, la températurelimite de refroidissement et la consommation spécifique minimale.
Figures : Schéma du principe de la méthode de séchage par DRYERATION.
Fosse de Grain humide (35%)
réception
i^
/ air
chaud
\
RSLl.
. 'v;
V-:.
usé
Jk/'/'o
'^'^yr¿' Rxiracteur~ V ^"\^ de buées
nnCfLLULE
I h'! I
REFROIDISSEMENT
air froidGrain chaud (50 à 60° C) '3 3
et encore humide (18 à 19 %) (n - 40 à 60 m /h m )
Ressuyage (4 à 10 h)
Refroidissementet séchage com¬plémentaire (15 h)
Grain froidT etsec(15àl6%)
Figures : Schéma du principe de la méthode de séchage par DRYERATION.
Fosse de Grain humide (35%)
réception
i^
/ air
chaud
\
RSLl.
. 'v;
V-:.
usé
Jk/'/'o
'^'^yr¿' Rxiracteur~ V ^"\^ de buées
nnCfLLULE
I h'! I
REFROIDISSEMENT
air froidGrain chaud (50 à 60° C) '3 3
et encore humide (18 à 19 %) (n - 40 à 60 m /h m )
Ressuyage (4 à 10 h)
Refroidissementet séchage com¬plémentaire (15 h)
Grain froidT etsec(15àl6%)
- 14 -
température del'air chaud
(°C)
60
80
100
120
140
Température limitede refroidissement
(°C)
25,0
29,5
33,0
36,7
39,2
Consommation thermique spécifiqueminimale (kcal/kg)
857,1
841,6
812,0 ;
' 806,5
788,0
On peut dire que la température limite de refroidissement augmente avecla température de l'air chaud de façon très amortie. La consommationthermique spécifique minimale décroît quant à elle légèrement avec latempérature.
On peut donc conclure en première analyse que plus la température deséchage est élevée, plus le séchage peut être performant sur le planénergétique .
Le tableau ci-dessous indique les valeurs de la consommation thermiquespécifique minimale en fonction de la température de l'air ambiant et deson hygrométrie pour une température d'air chaud de 120''C.
Température de1 ' air ambiant
Cc)10
10
20
20
Hygrométrie%
80
50
80
50
Consommation thermi¬que spécifique mini¬male (kcal/ks)
806,6
799,4
752,3
741,6
On peut dire que la consommation thermique spécifique minimale baissetrès légèrement quand l'hygrométrie ambiante diminue, plus fortementquand la température ambiante augmente.
On peut donc conclure que, pour une température de séchage donnéfe, leséchage peut être d'autant plus performant sur le plan énergétique quel'air ambiant est plus chaud et plus sec.
4.3.2 - Bilan thermique d'un séchoir
Exemple : séchoir à échangeur fonctionnant au FOD et présentant une con¬sommation thermique de 1150 kcal/kg d'eau pour un séchage de 35 à 15% detitre en eau.
- 14 -
température del'air chaud
(°C)
60
80
100
120
140
Température limitede refroidissement
(°C)
25,0
29,5
33,0
36,7
39,2
Consommation thermique spécifiqueminimale (kcal/kg)
857,1
841,6
812,0 ;
' 806,5
788,0
On peut dire que la température limite de refroidissement augmente avecla température de l'air chaud de façon très amortie. La consommationthermique spécifique minimale décroît quant à elle légèrement avec latempérature.
On peut donc conclure en première analyse que plus la température deséchage est élevée, plus le séchage peut être performant sur le planénergétique .
Le tableau ci-dessous indique les valeurs de la consommation thermiquespécifique minimale en fonction de la température de l'air ambiant et deson hygrométrie pour une température d'air chaud de 120''C.
Température de1 ' air ambiant
Cc)10
10
20
20
Hygrométrie%
80
50
80
50
Consommation thermi¬que spécifique mini¬male (kcal/ks)
806,6
799,4
752,3
741,6
On peut dire que la consommation thermique spécifique minimale baissetrès légèrement quand l'hygrométrie ambiante diminue, plus fortementquand la température ambiante augmente.
On peut donc conclure que, pour une température de séchage donnéfe, leséchage peut être d'autant plus performant sur le plan énergétique quel'air ambiant est plus chaud et plus sec.
4.3.2 - Bilan thermique d'un séchoir
Exemple : séchoir à échangeur fonctionnant au FOD et présentant une con¬sommation thermique de 1150 kcal/kg d'eau pour un séchage de 35 à 15% detitre en eau.
- 15 -
Utilisation dela chaleurkcal/kg
600
180
30
130
140
70
Proportion
%
52,2
15,6
2,6
11,3
12,2
6,0
Nature de la dépensebu de là perte
Chaleur de vaporisation de l'eau
Pertes par chaleur sensible de l'air usésaturé
Pertes par rayonnement
Pertes par insaturation de l'air usé
Pertes à 1 ' échangeur (rendement 88%)
Pertes par échauffement du gram
Dans ce bilan, la somme de la chaleur de vaporisation de l'eau et despertes par chaleur sensible de l'air usé saturé, soit 600+180=780 kcal/kg,représente la consommation thermique minimale du séchoir. La perte parchaleur sensible de l'air usé saturé provient de la différence entre latempérature ambiante et la tençérature limite de refroidissement de l'airde séchage. Il faut noter que cette définition de la consommation thermiqueminimale est arbitraire et suppose inc licitement la non existence d'artifi¬ces de récupération.
En fait, les pertes par chaleur sensible de l'air usé saturé et les pertespar insaturation de l'air usé, soit 180 + 130 = 310 kcal/kg, constituentl'ensenible des pertes par l'air usé. A ces pertes viennent s'ajouterd'autres causes de pertes : échauffement du grain, échangeur, rayonnement etdiffusion
Les puissances nécessaires des séchoirs de ce type en fonction de latempérature de l'air chaud pour un air ambiant à lO^C et 80 % d'humi¬dité relative sont les suivantes :
Température del'air chaud (°C)
60
80
100
120
140
Puissance à fournir(kcal/kg)
1 285
1 260
1 218
1 200
1 180
- 15 -
Utilisation dela chaleurkcal/kg
600
180
30
130
140
70
Proportion
%
52,2
15,6
2,6
11,3
12,2
6,0
Nature de la dépensebu de là perte
Chaleur de vaporisation de l'eau
Pertes par chaleur sensible de l'air usésaturé
Pertes par rayonnement
Pertes par insaturation de l'air usé
Pertes à 1 ' échangeur (rendement 88%)
Pertes par échauffement du gram
Dans ce bilan, la somme de la chaleur de vaporisation de l'eau et despertes par chaleur sensible de l'air usé saturé, soit 600+180=780 kcal/kg,représente la consommation thermique minimale du séchoir. La perte parchaleur sensible de l'air usé saturé provient de la différence entre latempérature ambiante et la tençérature limite de refroidissement de l'airde séchage. Il faut noter que cette définition de la consommation thermiqueminimale est arbitraire et suppose inc licitement la non existence d'artifi¬ces de récupération.
En fait, les pertes par chaleur sensible de l'air usé saturé et les pertespar insaturation de l'air usé, soit 180 + 130 = 310 kcal/kg, constituentl'ensenible des pertes par l'air usé. A ces pertes viennent s'ajouterd'autres causes de pertes : échauffement du grain, échangeur, rayonnement etdiffusion
Les puissances nécessaires des séchoirs de ce type en fonction de latempérature de l'air chaud pour un air ambiant à lO^C et 80 % d'humi¬dité relative sont les suivantes :
Température del'air chaud (°C)
60
80
100
120
140
Puissance à fournir(kcal/kg)
1 285
1 260
1 218
1 200
1 180
- 16 -
4.4 - COUT DU SECHAGE
Le coût du séchage est en fait variable en fonction de l'himiidité du grain. Tou¬tefois une enquête statistique, réalisée par l'Office National Interprofessionneldes céréales , a permis de déterminer un coût moyen de séchage pour un maïs à 35%ainsi qu'une ventilation par poste.
Poste
EnergieElectricitéMain-d'oeuvreDivers (entre¬tien, assuran¬ces etc.)AmortissementFinancement
TOTAL
Frais/fonctionfrais fixes
Année 1978-1979
coût(F/q séché)
3,070,380,46
0,38
1,150,49
5,93
4,291,64
%
51,86,47,8
6,4
19,48,2
100,0
72,427,6
Année 1979-1980
coût(F/q séché
4,050,440,52
0,41
1,250,53
7,20
5,421,78
%
56,26,17,2
5,7
17,47,4
100,0
75.224,8
Hausse%
31,915,7 î
13,0
8,0
9,08,0
21,4
Ce tableau montre la prédominance du poste énergie dans le coût du séchage :
56% du coût total. De plus, il a siibi une hausse importante entre la saison1978-1979 et la saison 1979-1980 (32%). Cette hausse devient très préoccupantepour la profession, incitée de ce fait à se tourner vers une recherche et undéveloppement des techniques d'économie de l'énergie, ainsi que vers une appli¬cation possible d'autres sources d'énergie.
Les frais de séchage représentent en effet aujourd'hui 25% des charges directesde production et ils continuent à croître plus rapidement que le prix du maïsalors que la productivité plafonne.
C'est pourquoi il est devenu impératif de parvenir, sinon à un abaissement, toutdu moins à une stabilisation du coût du séchage.
Cependant l'opportunité de l'introduction de technologies nouvelles doit tenircompte de la donnée essentielle suivante : les installations de séchage du maïstravaillent, selon les régions, de 600 à 1000 heures par an, 1500 heures excep¬tionnellement, la période de séchage correspondant en général aux mois d'octobre-novembre.
- 16 -
4.4 - COUT DU SECHAGE
Le coût du séchage est en fait variable en fonction de l'himiidité du grain. Tou¬tefois une enquête statistique, réalisée par l'Office National Interprofessionneldes céréales , a permis de déterminer un coût moyen de séchage pour un maïs à 35%ainsi qu'une ventilation par poste.
Poste
EnergieElectricitéMain-d'oeuvreDivers (entre¬tien, assuran¬ces etc.)AmortissementFinancement
TOTAL
Frais/fonctionfrais fixes
Année 1978-1979
coût(F/q séché)
3,070,380,46
0,38
1,150,49
5,93
4,291,64
%
51,86,47,8
6,4
19,48,2
100,0
72,427,6
Année 1979-1980
coût(F/q séché
4,050,440,52
0,41
1,250,53
7,20
5,421,78
%
56,26,17,2
5,7
17,47,4
100,0
75.224,8
Hausse%
31,915,7 î
13,0
8,0
9,08,0
21,4
Ce tableau montre la prédominance du poste énergie dans le coût du séchage :
56% du coût total. De plus, il a siibi une hausse importante entre la saison1978-1979 et la saison 1979-1980 (32%). Cette hausse devient très préoccupantepour la profession, incitée de ce fait à se tourner vers une recherche et undéveloppement des techniques d'économie de l'énergie, ainsi que vers une appli¬cation possible d'autres sources d'énergie.
Les frais de séchage représentent en effet aujourd'hui 25% des charges directesde production et ils continuent à croître plus rapidement que le prix du maïsalors que la productivité plafonne.
C'est pourquoi il est devenu impératif de parvenir, sinon à un abaissement, toutdu moins à une stabilisation du coût du séchage.
Cependant l'opportunité de l'introduction de technologies nouvelles doit tenircompte de la donnée essentielle suivante : les installations de séchage du maïstravaillent, selon les régions, de 600 à 1000 heures par an, 1500 heures excep¬tionnellement, la période de séchage correspondant en général aux mois d'octobre-novembre.
- 17 -
Cette remarque est capitale quant à un recours éventuel à la géothermie, qui nesera envisageable a priori .que dans le cadre d'opérations intégrées permettant uneutilisation de la ressource pendant une période la plus longue possible. Une telleapplication ne peut donc dans l'état actuel des connaissances n'intéresser quedes séchoirs situés à proximité soit de zones industrielles ou urbaines, soitle cas échéant, d'un domaine de serres suffisamment vaste.
- 17 -
Cette remarque est capitale quant à un recours éventuel à la géothermie, qui nesera envisageable a priori .que dans le cadre d'opérations intégrées permettant uneutilisation de la ressource pendant une période la plus longue possible. Une telleapplication ne peut donc dans l'état actuel des connaissances n'intéresser quedes séchoirs situés à proximité soit de zones industrielles ou urbaines, soitle cas échéant, d'un domaine de serres suffisamment vaste.
- 18 -
POSSIBILITES D'APPLICATION DE LA GEOTHERMIE
'..AU. SECHAGE.. DU. .i^IS
5.1 - PRODUCTION FRANÇAISE DE MAIS ET REPARTITION REGIONALE
yy
Région
BordeaijxClermont FdDijonLilleAmiensLyonMarseilleChâlorP s /MarneNancyRennesNantesOrléansParisPoitiersRouenToulouse
TOTAL
récolte(kt)
1.780,7218,9613,2
19,4551,6
70,8689,1
812,5307,4250,1572,8
1 928,1884,4730,1236,1
1 130,2
10 195,46
Quantitéséchée aufuel (kt)
1.008,5151,0488,9
19,4493,8454,9
74,2769,0226,7232,9443,5
1 522,9707,1622,6234,2790,5
8 240,1
Humidité
(%)
30354040403530404040404040404030
Besoins enfuel(t)
25 6535 516
24 179923
24 42116 617
1 88738 03211 21 1
11 51821 93475 31734 97030 79111 57620 108
354 653
Capacitétotale
(DtS /h)
317 07354 585
205 94868 605
337 490172 905
10 295351 400
85 01570 885
155 961471 228 .
293 792241 338127 062343 285
3 306 867
Le tableau ci-dessus montre que la production totale de maïs en France est del'ordre de 10 millions de tonnes. Sur ces 10 millions de tonnes, 8 millions sontséchées par des séchoirs utilisant le F.O.D. comme combustible, et la consommationannuelle correspondante représente environ 300.000 TEP/an.
Un examen conçaré de la répartition régionale des séchoirs et des ressources géo¬thermales montre une superposition remarquable des besoins et des ressources, no¬tamment pour le Bassin Aquitain, le Bassin Parisien et la région Centre, et, à unéchelon moindre, pour l'Alsace, la Bresse et le Sillon Rhodanien. On trouve enannexe la liste de principaux séchoirs par région, avec pour chacun d'eux, leurlocalisation et leur capacité. Ces tableaux ont été réalisés à partir d'un dépouil¬lement informatique effectué par l'Office National Interprofessionnel des Céréales.
- 18 -
POSSIBILITES D'APPLICATION DE LA GEOTHERMIE
'..AU. SECHAGE.. DU. .i^IS
5.1 - PRODUCTION FRANÇAISE DE MAIS ET REPARTITION REGIONALE
yy
Région
BordeaijxClermont FdDijonLilleAmiensLyonMarseilleChâlorP s /MarneNancyRennesNantesOrléansParisPoitiersRouenToulouse
TOTAL
récolte(kt)
1.780,7218,9613,2
19,4551,6
70,8689,1
812,5307,4250,1572,8
1 928,1884,4730,1236,1
1 130,2
10 195,46
Quantitéséchée aufuel (kt)
1.008,5151,0488,9
19,4493,8454,9
74,2769,0226,7232,9443,5
1 522,9707,1622,6234,2790,5
8 240,1
Humidité
(%)
30354040403530404040404040404030
Besoins enfuel(t)
25 6535 516
24 179923
24 42116 617
1 88738 03211 21 1
11 51821 93475 31734 97030 79111 57620 108
354 653
Capacitétotale
(DtS /h)
317 07354 585
205 94868 605
337 490172 905
10 295351 400
85 01570 885
155 961471 228 .
293 792241 338127 062343 285
3 306 867
Le tableau ci-dessus montre que la production totale de maïs en France est del'ordre de 10 millions de tonnes. Sur ces 10 millions de tonnes, 8 millions sontséchées par des séchoirs utilisant le F.O.D. comme combustible, et la consommationannuelle correspondante représente environ 300.000 TEP/an.
Un examen conçaré de la répartition régionale des séchoirs et des ressources géo¬thermales montre une superposition remarquable des besoins et des ressources, no¬tamment pour le Bassin Aquitain, le Bassin Parisien et la région Centre, et, à unéchelon moindre, pour l'Alsace, la Bresse et le Sillon Rhodanien. On trouve enannexe la liste de principaux séchoirs par région, avec pour chacun d'eux, leurlocalisation et leur capacité. Ces tableaux ont été réalisés à partir d'un dépouil¬lement informatique effectué par l'Office National Interprofessionnel des Céréales.
- 19 -
La répartition du parc français en fonction du type d'énergie utilisée est lasuivante :
Fuel : 77% (presqu 'exclusivement FOD)
Gaz : 23%
La tendance actuelle est de convertir les installations au gaz naturel. Outre uncoût moindre, ce combustible permet de supprimer 1' échangeur, et par conséquentd'améliorer très nettement le rendement global par réduction au minimum des pertesde chaleur. Cette suppression de 1 'échangeur a été réalisée également dans desinstallations fonctionnant au fuel domestique. Le développement médiocre de cettetechnique est lié d'une part aux risques de pollution de l'air de séchage par desparticules de fuel imbfûléeset par des produits toxiques obtenus par pyrolyse(benzopyrène) en cas de mauvais réglage du brûleur, d'autre part aux problèmesimportants de corrosion par dilution des oxydes de soufre issus de la combustiondans les zones du séchoir sujettes à des condensations ; problèmes qui ne se ren¬contrent pas avec le gaz naturel.
Si la reconversion au gaz peut paraître séduisante, elle ne peut cependant pasêtre systématisée et doit tenir conçte des critères de décision suivants :
. le prix à la thermie du nouveau combustible
. les frais d'adaptation, de raccordement, de génie civil, les primesfixes etc.
. la valeur résiduelle des anciens matériels inconçi lé tement amortis (brû- :leurs, échangeurs, cuve de stockage).
C'est pourquoi les responsables de la profession se penchent actuellement sur lespossibilités d'application d'énergies nouvelles au séchage (biomasse, combustionde la paille). S'il va de soi que la géothermie ne peut en soi être la solutionau problème, compte tenu du caractère essentiellement saisonnier de cette activité(600 à 1000 h/an en octobre-novembre), elle n'en reste pas moins tine source d'é¬nergie à prendre en considération pour des installations bénéficiant d'une situationgéographique privilégiée, c'est-à-dire situées au droit d'une ressource géothermaleconnue et à proximité d'un noyau urbain ou industriel ayant des besoins conçlé-mentaires suffisamment importants .
5.2 - COUVERTURE DES BESOINS PAR LA GEOTHERMIE
Le principe d'application de la géothermie au séchage consiste à effectuer unpréchauffage de l'air extérieur par passage dans un échangeur eau-air, avant defaire passer cet air dans un générateur d'air chaud ayant pour but de le porterà la tençérature souhaitée.
- 19 -
La répartition du parc français en fonction du type d'énergie utilisée est lasuivante :
Fuel : 77% (presqu 'exclusivement FOD)
Gaz : 23%
La tendance actuelle est de convertir les installations au gaz naturel. Outre uncoût moindre, ce combustible permet de supprimer 1' échangeur, et par conséquentd'améliorer très nettement le rendement global par réduction au minimum des pertesde chaleur. Cette suppression de 1 'échangeur a été réalisée également dans desinstallations fonctionnant au fuel domestique. Le développement médiocre de cettetechnique est lié d'une part aux risques de pollution de l'air de séchage par desparticules de fuel imbfûléeset par des produits toxiques obtenus par pyrolyse(benzopyrène) en cas de mauvais réglage du brûleur, d'autre part aux problèmesimportants de corrosion par dilution des oxydes de soufre issus de la combustiondans les zones du séchoir sujettes à des condensations ; problèmes qui ne se ren¬contrent pas avec le gaz naturel.
Si la reconversion au gaz peut paraître séduisante, elle ne peut cependant pasêtre systématisée et doit tenir conçte des critères de décision suivants :
. le prix à la thermie du nouveau combustible
. les frais d'adaptation, de raccordement, de génie civil, les primesfixes etc.
. la valeur résiduelle des anciens matériels inconçi lé tement amortis (brû- :leurs, échangeurs, cuve de stockage).
C'est pourquoi les responsables de la profession se penchent actuellement sur lespossibilités d'application d'énergies nouvelles au séchage (biomasse, combustionde la paille). S'il va de soi que la géothermie ne peut en soi être la solutionau problème, compte tenu du caractère essentiellement saisonnier de cette activité(600 à 1000 h/an en octobre-novembre), elle n'en reste pas moins tine source d'é¬nergie à prendre en considération pour des installations bénéficiant d'une situationgéographique privilégiée, c'est-à-dire situées au droit d'une ressource géothermaleconnue et à proximité d'un noyau urbain ou industriel ayant des besoins conçlé-mentaires suffisamment importants .
5.2 - COUVERTURE DES BESOINS PAR LA GEOTHERMIE
Le principe d'application de la géothermie au séchage consiste à effectuer unpréchauffage de l'air extérieur par passage dans un échangeur eau-air, avant defaire passer cet air dans un générateur d'air chaud ayant pour but de le porterà la tençérature souhaitée.
- 20 -
Exe^le_dla££liçation :
Séchoir de 2000 points/h.
Air chaud à ]20''C
Eau géo thermale 150 m3/h à 70 °C
La puissance évaporatoire d'un tel séchoir pour un grain séché à 15%, est de :
2 000 j¿Q°j3 = 2 353 kg d'eau/h
La puissance à fournir est de :
P = 1200 X 2353 = 2824 10^ kcal/h = 2824 th/h,
soit, pour une durée moyenne de fonctionnement de 1000 h, par an, une con¬sommation d'environ 2824 kth/an.
Le débit d'air M (en kg/h) nécessaire à la fourniture de cette puissance,est tel que :
P = 0,24 X M X (120-10)
d'où
M = 106 000 kg/h
soit, en considérant un poids spécifique moyen de l'air à 20°C de 1,225 kg/m3,un débit voliimique de 86 530 m3/h.
Le rapport calorique de part et d'autre de 1' échangeur géothermal sera égalpour :
débit d'air x 0,294 = débit d'eau x 1000
où
0,294 = chaleur volumique de l'air à 20°C (kcal/m3)
1 000 = chaleur volumique de l'eau (kcal/m3)
soit un débit d'eau géo thermale de 25,4 m3/h.
- 20 -
Exe^le_dla££liçation :
Séchoir de 2000 points/h.
Air chaud à ]20''C
Eau géo thermale 150 m3/h à 70 °C
La puissance évaporatoire d'un tel séchoir pour un grain séché à 15%, est de :
2 000 j¿Q°j3 = 2 353 kg d'eau/h
La puissance à fournir est de :
P = 1200 X 2353 = 2824 10^ kcal/h = 2824 th/h,
soit, pour une durée moyenne de fonctionnement de 1000 h, par an, une con¬sommation d'environ 2824 kth/an.
Le débit d'air M (en kg/h) nécessaire à la fourniture de cette puissance,est tel que :
P = 0,24 X M X (120-10)
d'où
M = 106 000 kg/h
soit, en considérant un poids spécifique moyen de l'air à 20°C de 1,225 kg/m3,un débit voliimique de 86 530 m3/h.
Le rapport calorique de part et d'autre de 1' échangeur géothermal sera égalpour :
débit d'air x 0,294 = débit d'eau x 1000
où
0,294 = chaleur volumique de l'air à 20°C (kcal/m3)
1 000 = chaleur volumique de l'eau (kcal/m3)
soit un débit d'eau géo thermale de 25,4 m3/h.
- 21 -
Si on considère comme ressource une eau géothermale à 70'C et un At de 20°Cau niveau du primaire de 1' échangeur, la puissance fournie par la géothermieest alors de 510 th/h, soit un taux de couverture de 18% auquel correspondune économie annuelle minimale de 51 TEP, si on considère un fonctionnementà puissance maximale de 24h sur 24.
Cet exemple montre bien qu'une meilleure utilisation de l'eau géothermale ne pourrase faire que par une augmentation du débit d'air, augmentation que pourrait compenserune baisse de la température de l'air chaud. Ainsi, si on reprend l'exençle précé¬dent en considérant un air à 60°C, on constate que le débit d'eau géothermal néces¬saire passe de 25,4 m3/h à 60 m3/h. On obtient les résultats suivants :
Température del'air chaud CC)
120
60
Consommationtotale (TEP)
282
302
Couverture géo¬thermique (TEP)
51
120
Appoint(TEP)
231
182
A noter que ces chiffres ne prennent pas en compte les consommations électriquesdes ponpes et ventilateurs, qui ne peuvent être considérées qu'au cas par cas.
Optimisation de l'exemple précédent
A hypothèses égales, la couverture géothermique sera maximale pour un débit d'airpermettant d'utiliser les 150 m3/h disponibles, soit 510 000 ni3/h.
La puissance correspondant à ce volume d'air chauffe à 60°C est de 7 500 th/h.
La puissance évaporatoire d'un tel séchoir serait de 5 837 kg d'eau/h ce qui re¬présente une unité de 4 960 pt/h, soit, pour un grain séché de 35% à 15%, un débithoraire de grain humide de 248 quintaux.
La géothermie pourrait assurer dans ce cas une économie annuelle de 300 TEP environ.
5.3 - ASPECT TECHNICO-ECONOMIQUE
Comme on l'a vu précédemment, l'application de la géothermie au séchage n'est con¬cevable que dans le cadre d'ime opération intégrée. Le problème qui se pose estdonc de chiffrer l'ordre de grandeur du surcoût d'investissement lié au raccordementà la géothernàe supportable par l'exploitant d'un séchoir compte tenu de l'économiedégagée par ailleurs sur les frais d'exploitation grâce au recours à cette énergie.
- 21 -
Si on considère comme ressource une eau géothermale à 70'C et un At de 20°Cau niveau du primaire de 1' échangeur, la puissance fournie par la géothermieest alors de 510 th/h, soit un taux de couverture de 18% auquel correspondune économie annuelle minimale de 51 TEP, si on considère un fonctionnementà puissance maximale de 24h sur 24.
Cet exemple montre bien qu'une meilleure utilisation de l'eau géothermale ne pourrase faire que par une augmentation du débit d'air, augmentation que pourrait compenserune baisse de la température de l'air chaud. Ainsi, si on reprend l'exençle précé¬dent en considérant un air à 60°C, on constate que le débit d'eau géothermal néces¬saire passe de 25,4 m3/h à 60 m3/h. On obtient les résultats suivants :
Température del'air chaud CC)
120
60
Consommationtotale (TEP)
282
302
Couverture géo¬thermique (TEP)
51
120
Appoint(TEP)
231
182
A noter que ces chiffres ne prennent pas en compte les consommations électriquesdes ponpes et ventilateurs, qui ne peuvent être considérées qu'au cas par cas.
Optimisation de l'exemple précédent
A hypothèses égales, la couverture géothermique sera maximale pour un débit d'airpermettant d'utiliser les 150 m3/h disponibles, soit 510 000 ni3/h.
La puissance correspondant à ce volume d'air chauffe à 60°C est de 7 500 th/h.
La puissance évaporatoire d'un tel séchoir serait de 5 837 kg d'eau/h ce qui re¬présente une unité de 4 960 pt/h, soit, pour un grain séché de 35% à 15%, un débithoraire de grain humide de 248 quintaux.
La géothermie pourrait assurer dans ce cas une économie annuelle de 300 TEP environ.
5.3 - ASPECT TECHNICO-ECONOMIQUE
Comme on l'a vu précédemment, l'application de la géothermie au séchage n'est con¬cevable que dans le cadre d'ime opération intégrée. Le problème qui se pose estdonc de chiffrer l'ordre de grandeur du surcoût d'investissement lié au raccordementà la géothernàe supportable par l'exploitant d'un séchoir compte tenu de l'économiedégagée par ailleurs sur les frais d'exploitation grâce au recours à cette énergie.
- 22 -
Exemple
Application de la géothermie à une unité de séchage dans le cadre d'ime opérationintégrée :
données gëiiérales :. . ressources
nappe du DOGGER
profondeur : 1800mdébit : 150 m3/htenpérature eau géothermale : 70''Cpuissance de ponçage (production + réinjection) : 230 kw.
. investissements
forages : 15 000 KFsurface : 7 000 KFTotal 22 000 KFEconomie annuelle : 3 300 TEP
Séchoir :
capacité : 5 000 pts /hquantité séchée : 250 000 quintaux/ anconsommation totale : 705 TEPcouverture des besoins par la géothermie ; 300 TEP
Investissements
liés_au_séchoir
L'investissement que représente l'achat et l'installation d'une unité de sé¬chage d'une capacité de. 5000 pts /h peut être évalué à 2000 KF.
On supposera dans la suite de cette étude que le financement est assuré parun prêt à 5% sur 5 ans (conditions couramment accordées à la profession pource type d'investissement).
liés à la géothermie
Dans le cadre d'une opération intégrée, on peut imaginer une répartition del'investissement proportionnelle au nombre de TEP économisées par chaqueutilisateur annuellement.
Si on suppose au niveau du séchoir une économie annuelle de 300 TEP, lapart de l'investissement qui devra être supportée par l'exploitant du séchoirest de 2000 KF. Il convient d'y ajouter les coûts des installations supplé¬mentaires au niveau du séchoir ; échangeur eau-air, régulateur, ventilateur,soit environ 1 500 KF.
L'investissement total lié à la géothermie et relatif au séchoir serait alorsde 3 500 KF.
- 22 -
Exemple
Application de la géothermie à une unité de séchage dans le cadre d'ime opérationintégrée :
données gëiiérales :. . ressources
nappe du DOGGER
profondeur : 1800mdébit : 150 m3/htenpérature eau géothermale : 70''Cpuissance de ponçage (production + réinjection) : 230 kw.
. investissements
forages : 15 000 KFsurface : 7 000 KFTotal 22 000 KFEconomie annuelle : 3 300 TEP
Séchoir :
capacité : 5 000 pts /hquantité séchée : 250 000 quintaux/ anconsommation totale : 705 TEPcouverture des besoins par la géothermie ; 300 TEP
Investissements
liés_au_séchoir
L'investissement que représente l'achat et l'installation d'une unité de sé¬chage d'une capacité de. 5000 pts /h peut être évalué à 2000 KF.
On supposera dans la suite de cette étude que le financement est assuré parun prêt à 5% sur 5 ans (conditions couramment accordées à la profession pource type d'investissement).
liés à la géothermie
Dans le cadre d'une opération intégrée, on peut imaginer une répartition del'investissement proportionnelle au nombre de TEP économisées par chaqueutilisateur annuellement.
Si on suppose au niveau du séchoir une économie annuelle de 300 TEP, lapart de l'investissement qui devra être supportée par l'exploitant du séchoirest de 2000 KF. Il convient d'y ajouter les coûts des installations supplé¬mentaires au niveau du séchoir ; échangeur eau-air, régulateur, ventilateur,soit environ 1 500 KF.
L'investissement total lié à la géothermie et relatif au séchoir serait alorsde 3 500 KF.
- 23 -
Si on considère l'octroi d'une aide du Comité Géothermie égale à 30% du coûtdu 1er forage estimé à 7 500 KF soit 2 250 KF, ce qui, rapporté au nombre deTEP économisées par le séchoir, représente une subvention de 205 KF, le montantde l'investissement restant à financer par un prêt bancaire est égal à 3 295 KF.
On supposera dans la suite de cette étude que ce financement est assuré parun prêt à 9% sur 20 ans.
Exploitation
Frais d'exploitation du séchoir sans géothermie
L'enquête de l'ONIC montre qu'en moyenne, le poste énergie (combustible +électricité) représente 83% du coût total d'exploitation.
La consommation totale du séchoir étant de 705 TEP, on peut donc endéduire les frais d'exploitation suivants :
Pour un séchoir alimenté au F.O.D.
combustible électricité 705 x 1950 = 1 375 KF
entretien-renouvellement 282 KF
Total 1 657 KF
Pour im séchoir alimenté au Gaz
combustible électricité 705 x 1247 = 879 KF
entretien-renouvellement . 180 KF
Total 1 059 KF
Frais d'exploitation du séchoir_raccordé à la géothermie
Appoint
L'appoint à fournir à la géothermie est de 396 TEP, soit suivant l'énergiede référence, un coût de :
FOD : 772 KFGaz : 494 KF
- 23 -
Si on considère l'octroi d'une aide du Comité Géothermie égale à 30% du coûtdu 1er forage estimé à 7 500 KF soit 2 250 KF, ce qui, rapporté au nombre deTEP économisées par le séchoir, représente une subvention de 205 KF, le montantde l'investissement restant à financer par un prêt bancaire est égal à 3 295 KF.
On supposera dans la suite de cette étude que ce financement est assuré parun prêt à 9% sur 20 ans.
Exploitation
Frais d'exploitation du séchoir sans géothermie
L'enquête de l'ONIC montre qu'en moyenne, le poste énergie (combustible +électricité) représente 83% du coût total d'exploitation.
La consommation totale du séchoir étant de 705 TEP, on peut donc endéduire les frais d'exploitation suivants :
Pour un séchoir alimenté au F.O.D.
combustible électricité 705 x 1950 = 1 375 KF
entretien-renouvellement 282 KF
Total 1 657 KF
Pour im séchoir alimenté au Gaz
combustible électricité 705 x 1247 = 879 KF
entretien-renouvellement . 180 KF
Total 1 059 KF
Frais d'exploitation du séchoir_raccordé à la géothermie
Appoint
L'appoint à fournir à la géothermie est de 396 TEP, soit suivant l'énergiede référence, un coût de :
FOD : 772 KFGaz : 494 KF
- 24 -
Entretien
Dans, le cadre d'une opération intégrée, et dans la mesure où la périoded'utilisation du séchoir ne coïncide pas .avec une autre utilisation de laressource, on peut .estimer . que la part des frais d'entretien de l'exploi¬tation géothermique imputable au séchage est proportionnelle à la duréede fonctionnement. La répartition des frais d'entretien peut être supposéecomme suit :
tête de puits 12 000 Fsurveillance 30 000 Ftraitement des tubages 1 8 000 F
Total 60 000 F
Par conséquent, si on estime à 1000 h la période de fonctionnement duséchoir pour une période d'utilisation de l'installation de 6 800 h, lapart de l'entretien imputable au séchage est de 8 800 F.
Renouve llement
L'ordre de grandeur des provisions pour renouvellement pour une installa¬tion de géothermie est le suivant :
tête de puits 30 000 FPonpe d'exhaure 75 000 F
Un raisonnement analogue au précédent donne comme part des frais derenouvellement imputable au séchage, un montant de 21 000 F.
Electricité
La consommation d'électricité des pompes imputable au séchage, est de230 000 kwh, soit un coût annuel de 60 000 F.
Récapitulation
Le coût total des frais d'exploitation liés à la géothermie et imputablesau séchage est donc le suivant :
Energie FOD GAZ
combustible 772 KF comibus tibie 494 KFélectricité 60 KF électricité 60 KFtotal 832 KF 554 KF
Entretien-renouvellement
entretien 8,8 K?renouvellement 21 KFTotal 29,8 KF arrondi à 30 KF
Echéanciers
Ces échéanciers sont construits sur la base d'un taux d'inflation annuelde 12% pour le poste "comibustible et électricité", et de 10% pour le poste"entretien et renouvellement".
- 24 -
Entretien
Dans, le cadre d'une opération intégrée, et dans la mesure où la périoded'utilisation du séchoir ne coïncide pas .avec une autre utilisation de laressource, on peut .estimer . que la part des frais d'entretien de l'exploi¬tation géothermique imputable au séchage est proportionnelle à la duréede fonctionnement. La répartition des frais d'entretien peut être supposéecomme suit :
tête de puits 12 000 Fsurveillance 30 000 Ftraitement des tubages 1 8 000 F
Total 60 000 F
Par conséquent, si on estime à 1000 h la période de fonctionnement duséchoir pour une période d'utilisation de l'installation de 6 800 h, lapart de l'entretien imputable au séchage est de 8 800 F.
Renouve llement
L'ordre de grandeur des provisions pour renouvellement pour une installa¬tion de géothermie est le suivant :
tête de puits 30 000 FPonpe d'exhaure 75 000 F
Un raisonnement analogue au précédent donne comme part des frais derenouvellement imputable au séchage, un montant de 21 000 F.
Electricité
La consommation d'électricité des pompes imputable au séchage, est de230 000 kwh, soit un coût annuel de 60 000 F.
Récapitulation
Le coût total des frais d'exploitation liés à la géothermie et imputablesau séchage est donc le suivant :
Energie FOD GAZ
combustible 772 KF comibus tibie 494 KFélectricité 60 KF électricité 60 KFtotal 832 KF 554 KF
Entretien-renouvellement
entretien 8,8 K?renouvellement 21 KFTotal 29,8 KF arrondi à 30 KF
Echéanciers
Ces échéanciers sont construits sur la base d'un taux d'inflation annuelde 12% pour le poste "comibustible et électricité", et de 10% pour le poste"entretien et renouvellement".
éothermie sans gothermie avec géP. Combustible et
électricité
P P Entretienrenouvellement
P, Amortissementfinancement
Total des charges
P' Appoint etélectricité
P^P' EntretienRenouve llement
P' Amortissementfinancement
Total des charges
Différence
%
1980
1375
282
832
318
1981
1540
310
462
2312
932
350
823
2105
207
8,9
1982
1725
341
462
2528
1044
385
823
2252
276
10,9
1983
1932
375
462
2769
H69
423
823
2415
354
12,8
1984
2164
413
462
3039
1309
466
823
2598
441
14,3
1985
2424
454
462
3340
1466
512
823
2801
539
16,1
1986
2715
500
3215
1642
563
361
2566
649
20,2
1987
3041
550
3590
1839
619
361
2819
771
21,5
1988
3405
605
4010
2060
681
361
3102
908
22,6
1989
3814
666
4480
2307
749
361
3417
1063
23,7
1990
4271
732
5003
2584
824
361
3769
1234
24,6
1991
4784
805
5589
2894
907
361
4162
1427
25,5
1992
5358
886
6244
3241
997
361
4599
1645
26,3
1993
6001
974
6975
3630
1097
361
5088
1887
27
1994
6721
1072
7793
4065
1207
361
5633
2160
27,7
1995
7527
1179
8706
4553
1327
361
6241
2465
28,3
1996
8431
1297
9728
5100
1460
361
6921
2807
28,8
1997
9443
1426
10869
571!
1606
361
7678
3191
28,9
1998
10575
1569
12001
6397
1767
361
8525
3476
29
1999
11844
1726
13570
7165
1944
361
9470
4100
30,2
2000
13266
1899
15165
8024
2138
361
10523
4642
30,6
TABLEAU DES CHARGES FINANCIERES (en milliers de francs)
énergie de référence : F.O.D.
éothermie sans gothermie avec géP. Combustible et
électricité
P P Entretienrenouvellement
P, Amortissementfinancement
Total des charges
P' Appoint etélectricité
P^P' EntretienRenouve llement
P' Amortissementfinancement
Total des charges
Différence
%
1980
1375
282
832
318
1981
1540
310
462
2312
932
350
823
2105
207
8,9
1982
1725
341
462
2528
1044
385
823
2252
276
10,9
1983
1932
375
462
2769
H69
423
823
2415
354
12,8
1984
2164
413
462
3039
1309
466
823
2598
441
14,3
1985
2424
454
462
3340
1466
512
823
2801
539
16,1
1986
2715
500
3215
1642
563
361
2566
649
20,2
1987
3041
550
3590
1839
619
361
2819
771
21,5
1988
3405
605
4010
2060
681
361
3102
908
22,6
1989
3814
666
4480
2307
749
361
3417
1063
23,7
1990
4271
732
5003
2584
824
361
3769
1234
24,6
1991
4784
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5589
2894
907
361
4162
1427
25,5
1992
5358
886
6244
3241
997
361
4599
1645
26,3
1993
6001
974
6975
3630
1097
361
5088
1887
27
1994
6721
1072
7793
4065
1207
361
5633
2160
27,7
1995
7527
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4553
1327
361
6241
2465
28,3
1996
8431
1297
9728
5100
1460
361
6921
2807
28,8
1997
9443
1426
10869
571!
1606
361
7678
3191
28,9
1998
10575
1569
12001
6397
1767
361
8525
3476
29
1999
11844
1726
13570
7165
1944
361
9470
4100
30,2
2000
13266
1899
15165
8024
2138
361
10523
4642
30,6
TABLEAU DES CHARGES FINANCIERES (en milliers de francs)
énergie de référence : F.O.D.
0)
othen sans gé0thermie avec géP. Combustible et
électricité
PP EntretienRenouvellement
P, Amortissementfinancement
Total des charges
P'. Combustible etélectricité
P'2P' Entretienrenouvellement
P! Amortissementfinancement
Total des charges
Différence
%
1980
879
282
554
318
1981
984
310
462
1756
620
350
823
1793
-37
-0,2
1982
1103
341
462
1906
695
385
823
1903
3
0
1983
1234
375
462
2071
778
423
823
2024
47
2,3
1984
1382
413
462
2257
871
466
823
2160
97
4,3
1985
1548
454
462
2464
976
512
823
2311
153
6,2
1986
1734
499
2233
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564
361
2018
215
9,6
1987
1942
549
2491
1224
620
361
2205
286
11,5
1988
2175
604
2779
1371
682
361
2414
365
13,1
1989
2436
665
3101
1535
750
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2646
455
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1990
2729
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1991
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908
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3195
665
17,3
1992
3423
884
4307
2157
998
361
3516
791
18,4
1993
3834
973
4807
2415
1098
361
3874
933
19,4
1994
4294
1070
5364
2705
1208
361
4274
1090
20,3
1995
4809
1177
5986
3029
1329
361
4719
1267
21,2
1996
5386
1295
6681
3393
1462
361
5216
1465
21,9
1997
6032
1424
7456
3800
1608
361
5769
1687
22,6
1998
6756
1567
8323
4256
1769
361
6386
1937
23,3
1999
7567
1724
9291
4767
1946
361
7074
2217
23,9
2000
8475
1895
10370
5339
2140
361
7840
2530
24,4
TABLEAU DES CHARGES FINANCIERES (en milliers de francs)
énergie de référence : GAZ
0)
othen sans gé0thermie avec géP. Combustible et
électricité
PP EntretienRenouvellement
P, Amortissementfinancement
Total des charges
P'. Combustible etélectricité
P'2P' Entretienrenouvellement
P! Amortissementfinancement
Total des charges
Différence
%
1980
879
282
554
318
1981
984
310
462
1756
620
350
823
1793
-37
-0,2
1982
1103
341
462
1906
695
385
823
1903
3
0
1983
1234
375
462
2071
778
423
823
2024
47
2,3
1984
1382
413
462
2257
871
466
823
2160
97
4,3
1985
1548
454
462
2464
976
512
823
2311
153
6,2
1986
1734
499
2233
1093
564
361
2018
215
9,6
1987
1942
549
2491
1224
620
361
2205
286
11,5
1988
2175
604
2779
1371
682
361
2414
365
13,1
1989
2436
665
3101
1535
750
361
2646
455
14,7
1990
2729
731
3460
1719
825
361
2905
555
16
1991
3056
804
3860
1926
908
361
3195
665
17,3
1992
3423
884
4307
2157
998
361
3516
791
18,4
1993
3834
973
4807
2415
1098
361
3874
933
19,4
1994
4294
1070
5364
2705
1208
361
4274
1090
20,3
1995
4809
1177
5986
3029
1329
361
4719
1267
21,2
1996
5386
1295
6681
3393
1462
361
5216
1465
21,9
1997
6032
1424
7456
3800
1608
361
5769
1687
22,6
1998
6756
1567
8323
4256
1769
361
6386
1937
23,3
1999
7567
1724
9291
4767
1946
361
7074
2217
23,9
2000
8475
1895
10370
5339
2140
361
7840
2530
24,4
TABLEAU DES CHARGES FINANCIERES (en milliers de francs)
énergie de référence : GAZ
- 25 -
VI- CONCLUSION - PERSPECTIVES
Il est clair que l'application de la géothermie au séchage du maïs n'est envisageableque dans le cadre d'opérations intégrées, le caractère saisonnier de cette activitéallant à l'encontre d'une utilisation la plus longue possible de la ressource aucours de l'année. Parallëlemient, une telle application de la géothermie ne peut inté¬resser que des unités de capacités relativement importantes de mianière à utiliser lemaximum de la puissance calorifique géothermale disponible et travaillant à des tempé¬ratures relativement basses (semences de préférence à l'alimentaire).Un grand nom±>re de paramètres interviennent au niveau de la conception de l'adaptationde la géothermie au séchage, qu'ils soient de nature géologique (aquifères exploita¬bles, débit, température,...) thermique (température de traitement du grain, débitd'air utilisé,...) climatique (caractéristiques de l'air extérieur) ou technologique(type de séchoirs, méthode de séchage,...), chaque projet devra en fait faire l'objetd'une approche particulière au niveau de l'étude de faisabilité.
On peut toutefois, à ce stade, pressentir 3 perspectives intéressantes pour cet aspectde la diversification de la géothermie.
- application à des projets existants, pour des séchoirs bénéficiantd'une inplantation privilégiée par rapport à d'autres utilisateurs ;
- construction d'unités de séchage à proximité immiédiate d'enseniblesraccordés ou raccordables à la géothermiie ;
- création de complexes agricoles, qui pourraient par exenple réunirunités de séchage et serres, ce qui garantirait une excellente uti¬lisation de la ressource.
Il ne faut pas négliger les problèmes que risqioent de poser de telles réalisations,notammient sur le plan juridique au niveau de l'exploitation de la ressource géother¬mique. Mais les problèmes économiques auxquels se heurte la profession et l'intérêtqu'elle porte d'ores et déjà aux énergies nouvelles, laissent apparaître sans aucundoute un créneau intéressant pour la géothermie dans les années à venir.
- 25 -
VI- CONCLUSION - PERSPECTIVES
Il est clair que l'application de la géothermie au séchage du maïs n'est envisageableque dans le cadre d'opérations intégrées, le caractère saisonnier de cette activitéallant à l'encontre d'une utilisation la plus longue possible de la ressource aucours de l'année. Parallëlemient, une telle application de la géothermie ne peut inté¬resser que des unités de capacités relativement importantes de mianière à utiliser lemaximum de la puissance calorifique géothermale disponible et travaillant à des tempé¬ratures relativement basses (semences de préférence à l'alimentaire).Un grand nom±>re de paramètres interviennent au niveau de la conception de l'adaptationde la géothermie au séchage, qu'ils soient de nature géologique (aquifères exploita¬bles, débit, température,...) thermique (température de traitement du grain, débitd'air utilisé,...) climatique (caractéristiques de l'air extérieur) ou technologique(type de séchoirs, méthode de séchage,...), chaque projet devra en fait faire l'objetd'une approche particulière au niveau de l'étude de faisabilité.
On peut toutefois, à ce stade, pressentir 3 perspectives intéressantes pour cet aspectde la diversification de la géothermie.
- application à des projets existants, pour des séchoirs bénéficiantd'une inplantation privilégiée par rapport à d'autres utilisateurs ;
- construction d'unités de séchage à proximité immiédiate d'enseniblesraccordés ou raccordables à la géothermiie ;
- création de complexes agricoles, qui pourraient par exenple réunirunités de séchage et serres, ce qui garantirait une excellente uti¬lisation de la ressource.
Il ne faut pas négliger les problèmes que risqioent de poser de telles réalisations,notammient sur le plan juridique au niveau de l'exploitation de la ressource géother¬mique. Mais les problèmes économiques auxquels se heurte la profession et l'intérêtqu'elle porte d'ores et déjà aux énergies nouvelles, laissent apparaître sans aucundoute un créneau intéressant pour la géothermie dans les années à venir.
ANNEXEANNEXE
í I-l I..-.09,
REGÍON ({g/SloiMpflRtSIRMNF'X DEP rOMMUNF PUISSA.NCF OF SFCIIAGFtEN PTS/lll
SFINESEINE
ETET
MARNE.MARNE
SEINE ET MARNESEINE ETSEINE ETSEINE ET
MARNEMARNEMARNE
SEINE ET MARNESEINESEINESEINEseînTSEINESEINESEI_NE_SEINE
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VAUX LE PENHCANNES Eft.USF
77 BEAUCHERY
15.3'?01 ? . 5 Rn_
ÏP'.OTO777777
USSY S MARNEEGREVILLESEPT SORTS
77 VERNEUIL L ETANG7777
777777
Jl_fl
ST MAPn AV OE L GAREMAISON ROUGEC R FÇY_!. A CHAPELLE
TSBL Y_ " _"rrÎfÔN ñ"A7"nCHESOISSERYNANGISSY I» i f'iî rF L" "m e no Ors ^~
9,n.p,7.6.6,(i.(.-.6,5,'j,4
.4?0,R00,7'5n, 3T0.650.600, 3'^0,000.OTO,9r.n.400.840
- ti¿pcLA.VeA.xAiuJr- '. -SeA^wí. eJC-AA.íLM/^Ji^.
._JÜL<f..'. n.N PvEgtoty/ PARtsi EflnejC OËP commune PUISSANCE OF SECHAGEIFH PlS/MI
ILEILE
DEDE
FRANCEFRANCE
TLE de FRANCEILE DEILE DEIL^EDEILE' DE-
FRANCEFRANCEFRANCEF"RANCË'
ILE OFHE DEILEDEILE_DÈIL"E DTILE OEILE DE
"ILË"DT
FRANCEFRANCEFRANC E_
frañ"cj_FRANCEFRANCEFRANCE"FRANCE"
9191
CORBEIL TARTFRETSLIMOURS RAMBOUILLET
15.20010,000
95959591
LOUVRES 6.600
91
GEMCOURTTHEMERI COURTMOR 1_G_NY_R0^CHE^TT_FS
CPTPEIL r de SFfNE"
6. 1305.8005. 800_5 . 6~Ô"0
957878^'9 5
MAGNY EN VEXINHARGEVILLEBREVAL
91787 891'
HEROUVIIL^C'0"Rn"f>'ÈUSÈBREVALMA ULFANGL-PVITLË
4. OOC4.0003.6003.450"
"3 '."4 no'3.4003.4002.i.no
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GEMCOURTTHEMERI COURTMOR 1_G_NY_R0^CHE^TT_FS
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6. 1305.8005. 800_5 . 6~Ô"0
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MAGNY EN VEXINHARGEVILLEBREVAL
91787 891'
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4. OOC4.0003.6003.450"
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O.N. I.e.
Region Centre
LISTE DES UNITES DE SECHAGE__LES_PLUS_IMPORTANTES
DE LA REGION CENTRE
erA LA DATE DU 1 - NOVEMBRE I98O
Dénomination et Adressede l'Organisme Collecteur
Société Coopérative Agricole1' ABEILLE de SERMAISES (U5.O20)Place de la Gare -SERMAISES du LOIRET-
Í153OO PITHIVIERS
S.C. A. LA FRANCIADE (ill.OOl)
1 1 Rue Franciadein 007 BLOIS Cedex
S.C, A, UNION DE LOIR & CHER (itl. 002)
1 Place Jean JaurèsIf 1005 BLOIS
S.C.Â.E.L. (28.005) !
15 Place des Halles 1
28000 CHARTRES j
S.C. A, BONNEVAL (28.OO3) l
115 Route de Chartres :
28800 BONNEVAL J
S.C. A, du DUNOIS (28.008) !
25 Rue Péan ;28200 CHATEAUDUN :
S.C. A. C.A.S.V.A.L {h5,0^5) :
6 Rue des Anglaises >
Í+5OOO 0RLÇA2ÎS «
] Localisationt géographique dii silo
J SERMAISES (it 5) '
E s
1 BEAUGENCY (it 5)1 MENETOU s/le LOIR: ST ROMAIN S/CHER: NOUAN LE FUZELIER
t BLOIS VILLEJOINT
GAS
LOGRÓN i
» NOGENT LE ROTROU 1
»
BRIARE :
t Capacité: . (pbints/heur
t 11.800
t 4
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O.N. I.e.
Region Centre
LISTE DES UNITES DE SECHAGE__LES_PLUS_IMPORTANTES
DE LA REGION CENTRE
erA LA DATE DU 1 - NOVEMBRE I98O
Dénomination et Adressede l'Organisme Collecteur
Société Coopérative Agricole1' ABEILLE de SERMAISES (U5.O20)Place de la Gare -SERMAISES du LOIRET-
Í153OO PITHIVIERS
S.C. A. LA FRANCIADE (ill.OOl)
1 1 Rue Franciadein 007 BLOIS Cedex
S.C, A, UNION DE LOIR & CHER (itl. 002)
1 Place Jean JaurèsIf 1005 BLOIS
S.C.Â.E.L. (28.005) !
15 Place des Halles 1
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S.C. A, BONNEVAL (28.OO3) l
115 Route de Chartres :
28800 BONNEVAL J
S.C. A, du DUNOIS (28.008) !
25 Rue Péan ;28200 CHATEAUDUN :
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CTI-ONIC UT-mn?
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CTI-ONIC
REGION Sop <>\UoN PM09At\¡\ítJXn^P C0^M'1UNE
PROVENCEPROVENCE
COTECOTE
AZURAZUR
P R oy E N^E_ C OTE D AZUR"prov'e'ncfprovenceprovence
COTECOTECOTE
AZUPAZURAZUR
PROVENCE COTE D AZUPCOTFCOTECOTE
A7UPAZURAZUR
COTE D AZUR
PROVENCEPROVENCEPR gVENC E
-pf'OVENCÉ"'proveñc'e'provencpprovenceprovence cote d azup
COTECOTErOTE
AZURA7URAZUR
1313
ARLESARLES RTF P ST LOUIS
84 SERRE RTF SARRIANS
UT-I 10?
PUI.SSANCF DF SEfHACFIFN PTS/H»
1.600_l_._20G
'950"84 BOLLENE13 ST ETIENNE84 PIOLENC
nu GRES
13 PORT ST I ouïs DU RHOB4 GAPF n ORANGEil 4 ORANGE
J4 THOP 1 E 13 ARLFS i'ES'~GRANGns"8 4 L ISLE SUR84 MONTEUXR4 BED APR IDF S
'8 "4 BOLLË'N'É" "
I.A SnRGUE
800noo750_6 50
500450
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CTI-ONIC
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"LANGUEDOCLANGUEDOCLA NGUE DO C_
LANÜUEDOC
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30^0
303030
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COMMUNE
UT-lOn?
PUISSArTF DE SFCIIAGEIfN PTS/H)
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"XI"GTJE"S" MarTT-"S~A"N"GLe5"LES
ST GILLESBEAUFAIRERARJAC
BEAUREGARDSAUJAN
XiÍvíkaXíaáájíaaKs z C^oaÁ i l7eA.ctaJ¿«
2-5702.000
T-TBO"-"1.500"
46024020""0~
END OF REPORT
CTI-ONIC
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BEAUREGARDSAUJAN
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SUNDHOFF'CNOSTHOUSEWIWERS^HEIM
QUAtZENHFÍÍÍBREUSCHWICKFRSHEIMSFLESTAT
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76
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