Activité physique chez le greffé rénal

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382 Communications affichées / Néphrologie & Thérapeutique 10 (2014) 379–390

présentaient pas de NTA. La NTA était moins importante chez lespatients dont l’évolution était défavorable à court terme (p = 0,043).Discussion et conclusion La BKVAN virus garde un pronosticpéjoratif avec des lésions de fibrose interstitielle, d’atrophie tubu-laire, d’infiltrat inflammatoire total et de nécrose tubulaire aiguëmarquées. L’association entre BKVAN et rejet humoral est excep-tionnelle.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.279

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Activité physique chez le greffé rénalA. Rhair , S. Ait Faqih ∗, Z. HoumaidNéphrologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : victory01985@gmail.com (S. Ait Faqih)

Introduction La greffe rénale (GR) : une nouvelle vie qui s’ouvredevant tout patient souffrant d’insuffisance rénale chronique ter-minale. Les personnes greffées peuvent reprendre une activitéphysique (AP) : des activités scolaires, professionnelles et socialestout à fait normales. Les enfants et les adolescents retrouvent unecroissance normale. Notre objectif est de décrire la qualité de l’APdes patients greffés rénaux et les principaux facteurs déterminants.Patients et méthodes Une enquête transversale réalisée auprèsd’un groupe de 63 patients porteurs d’un greffon fonctionnel depuisau moins un an suivis dans notre service, comparé à un groupe(GH) de 95 patients hémodialysés chroniques. Le recueil des don-nées a été réalisé sur la base du Questionnaire de Baecke : un indiced’activité de travail (IAT), un indice d’activité sportive (IAS) et unindice d’activité de loisir (IAL). Les caractéristique cliniques, biolo-giques ainsi que démographiques ont été soulevées.Discussion et conclusion Notre étude a inclus 63 patients. L’âgemoyen était de 34 ± 13,67 ans, avec une prédominance mascu-line, sexe ratio, Le recul moyen de la TR était de 33 mois. Tous lespatients déclarent avoir repris une AP après la GR. Au total, 85 %des greffés déclarent avoir une AP régulière (activés profession-nelles, scolaires, marche, football) contre 16,4 % seulement chezle groupe des hémodialysés. Vingt-quatre pour cent rapportentdes difficultés à effectuer des efforts physiques importants (cou-rir, soulever un objet lourd) contre 68 % dans GH, 1 % seulementdes greffés sont sédentaires. La diminution de l’activité physiqueest corrélée de facon significative à l’âge avancée, l’anémie et lesaffections cardiovasculaires. La pratique d’une activité physiquerégulière est vivement conseillée après la greffe. Elle contribue àprévenir l’apparition d’une surcharge pondérale et d’accidents car-diovasculaires.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.280

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L’expression d’HNF-1� est dépendantede la calcineurine (phosphatase 2B)épithéliale : implications chez lespatients avec mutation d’HNF1Bbénéficiant d’une transplantationS. Faguer 1,∗, L. Esposito 1, A. Casemayou 2, Y. Pirson 3,S. Decramer 4, C. Cartery 5, M. Hazan 6, G. Mourad 7, G. Roussey 8,P. Merville 9, D. Chauveau 1, L. Rostaing 1

1 Département de Néphrologie et Transplantation d’Organes, CHURangueil, Toulouse, France2 Equipe 12, Inserm U1048-I2Mc, Toulouse, France

3 Service de Néphrologie, Clinique Universitaire de Louvain, Louvain,Belgique4 Service de Néphrologie-Dialyse-Tansplantation Rénale, Hôpital desEnfants, Toulouse, France5 Service de Néphrologie, Hôpital Tenon, Paris, France6 Service de Néphrologie et Transplantation Rénale, CHRU Lille, Lille,France7 Service de Néphrologie et Transplantation Rénale, CHU Montpellier,Montpellier, France8 Service de Néphrologie, Hôpital Mère–Enfants, Nantes, France9 Service de Néphrologie et Transplantation Rénale, CHUBordeaux-Hôpital Pellegrin, Bordeaux, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : stanislas.faguer@gmail.com (S. Faguer)

Introduction Le pronostic des patients porteurs d’une mutationd’HNF1B après transplantation rénale (TR) ou rein/pancréas (TRP)est mal connu.Patients et méthodes Étude rétrospective évaluant le devenir despatients HNF1B bénéficiant d’une TR/TRP. Caractérisation in vitrode l’impact des anticalcineurines (ACN) sur l’expression d’HNF1B.Résultats 15 patients HNF1B ont été inclus (13 TR, 2 TRP ; âgemoyen à la greffe 28 ans [5–53]). Avant greffe, 9 patients n’étaientpas diabétiques et 8 n’avaient pas d’anomalies des tests hépatiques.L’immunosuppression était la suivante : induction (n = 10), ACN(tacrolimus [n = 11] ou CsA [n = 4]), MMF (n = 14) ou AZA (n = 1),et prednisone (n = 15). Après un suivi de 73 ± 56 mois [17–180],le DFGe était à 65 ± 29 mL/min/1,73 m2. Après TR, 5/9 patients(55 %) ont développé un diabète précoce, 4/8 patients (50 %) ontdéveloppé des anomalies hépatiques et 2/7 patients ont très net-tement aggravé leurs tests hépatiques (choléstase non ictériqueen particulier) sans explication à la biopsie hépatique. In vitro, laculture de cellules HK2 en présence d’inhibiteurs de la calcineu-rine (CsA ou tacrolimus) induit une diminution dose-dépendantede l’expression d’HNF1B et de ses gènes cibles (TMEM27, CDH16,PKD2). L’inhibition de la calcineurine bloque normalement la trans-location des facteurs de transcription NFAT dans le noyau. Pourautant, malgré la liaison du facteur de transcription NFATc1 enamont d’HNF1B, l’inhibition sélective des facteurs NFATc1-4 nes’accompagne pas dans ces cellules de la perte d’expressiond’HNF1B. L’impact des ACN sur la ciliogenèse dépendante d’HNF1Bdans les cholangiocytes, est en cours de caractérisation.Discussion et conclusion Chez les patients mutés pour HNF1B, undiabète et une choléstase précoces ou sévères sont fréquents aprèstransplantation avec prise d’ACN. Dans un contexte de mutationpréexistante d’HNF1, les ACN diminuent l’expression d’HNF1B, etmiment les conséquences de la délétion bi-allélique d’Hnf1B chezla souris (dysfonction pancréatique et paucité des voies biliaires).

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion de conflits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.281

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Étude des facteurs de risque de BKvirurie significative au cours des troispremiers mois de transplantationrénaleT. Lamy 1,∗, N. Bouvier 1, T. Lobbedez 1, J. Dina 2, V. Chatelet 1,M. Ficheux 1, B. Hurault de Ligny 1

1 Néphrologie Dialyse, CHRU Clémenceau, Caen, France2 Laboratoire de Virologie, CHRU Clémenceau, Caen, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : thomas9.lamy@gmail.com (T. Lamy)

Introduction La néphropathie à BK virus est une complicationgrave en transplantation rénale. La BK virurie précède toujours lanéphropathie à BK virus. L’objectif de cette étude est de détermi-ner les facteurs de risque de BK virurie significative au cours des

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