AIC à répétition avec vasospasme induit par un stress émotionnel aigu

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émence progressive secondaire aux accidents ischémiquesépétés.onclusion.– Le syndrome de Sneddon est une cause rare d’AVC

eune. Il faut l’évoquer devant des lésions cutanées évoca-rices. L’efficacité à long terme du traitement antiagrégant etnticoagulants n’est pas élucidée.

oi:10.1016/j.neurol.2012.01.226

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IC à répétition avec vasospasme induit par untress émotionnel aiguastien Herlin a, Chiara Zavanone a, Sandrine Deltour a,assan Hosseini b, Yves Samson a

Urgences cérébro-vasculaires, La Pitié-Salpétrière, 75651 Paris 13,ranceNeurologie, groupe hospitalier Henri-Mondor, 94010 Créteil,rance

ots clés : Vasospasme ; Accident vasculaire cérébral ;tress

ntroduction.– Les accidents ischémiques cérébraux (AIC) duujet jeune sont d’étiologie inconnue dans 1/3 des cas. Nousapportons le cas d’un patient présentant des AIC récidivants,urvenant toujours après une émotion forte.bservation.– Un patient de 46 ans présente entre janvier010 et novembre 2011, 7 AIC carotidien gauche : 6 dans leerritoire de l’artère cérébrale moyenne et 1 dans le terri-oire de l’artère cérébrale antérieure, gardant une aphasieéquellaire. Le seul facteur de risque cardiovasculaire estn tabagisme, sevré depuis le 1er AIC en janvier 2010. Leilan étiologique classique des sujets jeunes revient néga-if : écho-Doppler des TSA, ETT, ETO, holter-ECG répétés sontormaux. Le bilan immunologique, la recherche de throm-ophilie ainsi que la prise de toxique ou vaso-constricteuront également négatifs. De même, la recherche de vascu-arite (PET-scan et biopsie artérielle temporale) est négative.ors d’un des AIC, l’artériographie authentifie un vasospasmee l’artère cérébrale moyenne gauche, régressif sous Nimo-op. Si le bilan est systématiquement négatif, l’interrogatoireévèle un facteur déclenchant constant : les AIC surviennentoujours dans les suites immédiates d’un stress psychologiquemportant : conflit conjugual, signature chez le notaire, ponc-ion lombaire. . . L’exploration surrénalienne est négative, et laension artérielle parfaitement normale.iscussion.– Après avoir éliminé les étiologies classiques duujet jeune, l’hypothèse d’AIC à répétition secondaire à unasospasme artériel déclenché par le stress est évoquée.’angor de Prinzmetal est un syndrome coronarien aigu sur-enant par vasospasme d’une artère coronaire saine. Unécanisme similaire pourrait être une cause rare d’AIC du

ujet jeune.onclusion.– Ce cas illustre la relation possible entre spasmertériel et réaction de stress dans l’AIC du jeune. Un interroga-oire précis à la recherche de facteur émotionnel est essentielans les AIC sans cause.

oi:10.1016/j.neurol.2012.01.227

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ccident ischémique vertébro-basilaire révélantne maladie de Horton

atima Imounan , Jehanne Aasfara ,

l Hachmia Ait Ben Haddou , Ali Benomar ,ohamed Yahyaoui

Service de neurologie B et neurogénétique, hôpital des spécialitésabat, 10000 Rabat, Maroc

8 ( 2 0 1 2 ) A1–A48 A33

Mots clés : Corticoïdes ; Accident ischémiquevertébro-basilaire ; Maladie de HotonIntroduction.– La maladie de Horton est une affection inflam-matoire touchant préférentiellement le territoire carotidien.Les AVCI représentent une complication rare. Nous rapportonsun cas de Horton révélé par un AVCI vertébro-basilaire.Observations.– No 1320/10 : patient de 73 ans, ayant commeantécédent un oeil rouge à répétition et des arthralgies,présenta brutalement une diplopie horizontale associée àdes céphalées temporo-occipitales intermittentes sans défi-cit sensitivomoteur. L’examen neurologique objectiva uneatteinte bilatérale de la troisième et sixième paires crâniennes.L’IRM cérébrale a objectivé des AVCI lacunaires occipitaux. Lebilan biologique a montré un syndrome inflammatoire avecune vitesse de sédimentation augmentée et un aspect poly-clonal des immunoglobulines à l’électrophorèse des protides,l’examen ophtalmologique a révélé une neuropathie bilatéraled’allure vasculaire et la biopsie de l’artère temporale était enfaveur d’ une artérite à cellules géantes. Le patient fut mis souscorticothérapie (1 mg/kg/j) avec amélioration de la symptoma-tologie douloureuse et régression des signes neurologiques.Discussion.– Les AVCI sont rares. L’ infarctus vertébrobasi-laire complique moins de 5 % des cas de Horton. Sur leplan physiopathologique, il peut s’agir d’une complicationde l’athérosclérose par le biais d’une HTA, d’une anomaliedu métabolisme glucidolipidique ou d’un trouble du rythme.Notre cas montre l’efficacité des corticoïdes à la dose habi-tuellement recommandée dans la forme non compliquée dela maladie rejoignant les données de la littérature.Conclusion.– Les AVCI au cours de la maladie de Horton sontgraves. L’anticoagulation, associée aux corticoïdes, représenteun traitement efficace et bien toléré. La recherche de facteursde risque prothrombotiques associés est nécessaire.

doi:10.1016/j.neurol.2012.01.228

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Des troubles mnésiques subaigus réversiblesgrâce à une artériographie cérébrale : deux casd’infarctus veineux bithalamiques associés àune fistule artérioveineuse duraleBastien Joubert a, Stéphanie Roggerone b,Amandine Baumel b, Sylvain Rheims a, Francois Mauguiere a

a Unité 301, hôpital neurologique P.-Wertheimer, 69500 Bron,Franceb Hôpital Neurologique P.-Wertheimer, 69500 Bron, France

Mots clés : Thrombophlébite cérébrale ; Fistuleartério-veineuse durale ; Lésions bithalamiquesIntroduction.– Les troubles cognitifs subaigus imposent uneimagerie cérébrale rapide. La présence de lésions bithala-miques doit faire éliminer un thrombose veineuse cérébrale(TVC) profonde ainsi qu’une fistule artérioveineuse durale(FAVD).Observation.– Deux patients âgés de 67 (1) et 76 ans (2)furent hospitalisés pour bilan de troubles cognitifs subaigus.Le patient 1 souffrait d’une amnésie antérograde et d’unehémiparésie avec ataxie proprioceptive droites tandis quele patient 2 présentait une apathie, un syndrome confu-sionnel avec amnésie antérograde et épisodique, ainsi quedes hallucinations visuelles. Tous 2 étaient anosognosiquesalors qu’ils s’avéraient asymptomatiques quelques moisavant.Les imageries par résonance magnétique (IRM) cérébrales ont

découvert des lésions bithalamiques asymétriques, en hyper-signal T2, rehaussées partiellement, pseudotumorales, avecun effet de masse chez le patient 1. Les imageries vasculaires

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