AMÉRIQUE LATINE changement de cap?. 25 dernières années: profonde transformation du monde À...

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AMÉRIQUE LATINE

changement de cap?

25 dernières années: profonde transformation du monde

À travers:

les politiques néolibérales (ou: à service du capital financier)

État « minimum » et marché libredéréglementation

la mondialisation néolibéraleouverture financière (non-contrôle des flux de

capital)ouverture commercialeTraités de Libre Commerce (TLC)

En Amérique Latine: d’abord le Chili (1973), ensuite Argentine et, les années 1990, les autres pays

Processus de démantèlement de la nation

Privatisation des entreprises d’État et des services publics

Retrait de l’État de sa fonction sociale

Privatisation de la Sécurité Sociale

Politique macroéconomique d’ajustement fiscal:

- priorité au paiement de la dette extérieure (fort excédent budgétaire et paiement des intérêts)

- focus sur le contrôle de l’inflation (forte taxe d’intérêts)

- réduction de la dépense publique / des investissements (en infra-structure/ en assainissement/ en santé/ en éducation)

- ce n’est pas une politque de développement du pays

[Il produit le transfert du revenu des pauvres vers les très riches]

Au contraire du prévu:

pas de croissance économiqueempirement des conditions socialesforte hausse du chômageprécarisation du travail

(augmentation des journées de travail)(informalisation)(réduction de la protection sociale)

en plus de privatisation des services de santé, de la sécurité sociale

Le Mexique:

1994 - NAFTA (EUA, Canadá et Mexique)

détérioration des conditions de vie des petits agriculteurs

augmentation de la pauvreté

de l’inégalité sociale

D’autres pays:

TLC (Traités de Libre Commerce)

La réaction:

1994 – Chiapas: les zapatistes (EZLN)

1997 – les élections à la Cité du Mexique

2000 – destitution du président de l´Équateur (mouvement des indiens)

2001 – destitution du président d’Argentine

2003 – destitution du président de Bolivie

2005 – nouvelle destitution en Bolivie

2005 – nouvelle destitution en Équateur

La nouveauté:

croissance et organisation des mouvements indiens

renforcement des mouvements paysans

Successivement, éléctions de candidats avec des programmes anti-néolibéraux

Mais le nouvel élu n’applique pas ces programmes: Fernando de la Rua (Argentine)Alejandro Toledo (Pérou)

Gutierrez (Équateur)Lula (Brésil)

Dans quelques pays la réaction sera destituer les chefs de gouvernement (Argentine, Équateur, Bolivie) et élire d’autres

Un tournant dans le continent:

Brésil (2003) – gouvernement néolibéral

(mais politique extérieure indépendante)

Argentine (2003) – Négociation de la dette extérieure / droits humains / re-étatisation / investissements...

Venezuela (1998) – Programmes sociaux,

investissements, santé, éducation, relations extérieures

Bolivie (2006) – Accomplissement des promesses (nationalisation des hidrocarburants)

Équateur (2006) – Promesses de changement

D’un côté,

l’appui du Brésil aide le Venezuela, la Bolivie...

De l’autre côté,

la position plus nationaliste, plus indépendante des autres pays exerce pression sur le Brésil

CONCLUSIONS

désastre des politiques néolibérales

la population rejette ces politiques

manifeste cela aux élections

Croissance de certains mouvements sociaux

mouvements des indiens

mouvements paysans

Une nouvelle tendance dans le continent

début des chemins alternatifs