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VIVRE À TROYESJEUDI 14 AVRIL 2016

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PHARMACIE DE GARDEPharmacie du Pont-Vert,127, rue de Preize, Troyes.PISCINES– Chartreux, fermée.– Vouldy, de 8 h à 11 h 45 et de 14 h à 18 h 45.– La Chapelle-Saint-Luc,de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h 45.PATINOIRE12, boulevard Jules-Guesde, Troyes,de 10 h à 12 h, de 14 h 30 à 17 h 30 et de 21 h à 23 h 30.MÉDIATHÈQUES– Médiathèque du Grand Troyes, de 12 h à 19 h.– Médiathèque des Chartreux, fermée.– Médiathèque des Marots, fermée.RÉDACTIONL’Est éclair – Libération Champagne.Espace Régley,1, boulevard Charles-Baltet,10000 Troyes.Tél. 03 25 71 75 75.

UTILE

Êtes-vous dérangépar la présence des pigeons en ville ?

VOTRE AVIS ?

La présence de pigeons n’est pas leproblème majeur de la ville, mêmesi les fientes rongent et dégradent lepatrimoine historique. Au quotidien,les nuisances sonores ou les déjec-tions canines sont beaucoup plusgênantes pour les habitants.

DAVID BERGELIN43 ans, Troyes,photographe

Les pigeons sont très gênants. Tousles matins, je dois nettoyer la ter-rasse avant de dresser les tables, etpendant le service, ils n’hésitent pasà venir importuner les clients. Pourautant, je ne souhaite pas une mé-thode radicale pour s’en débarrasser.

LAURENCE BERTON, 47 ans, Troyes,propriétaire deChez Maxime

J’ai vécu onze ans à Paris, autantvous dire que pour moi, il n’y a pasde pigeons à Troyes ! J’espère que lamairie optera pour une méthodedouce, avec le scandale des abat-toirs ce n’est pas la peine d’en rajou-ter dans la maltraitance animale.

FABRICECLAISSE,36 ans,Vendeuvre-sur-Barse, gendarme

1 LA STÉRILISATION. Une campagnede stérilisation de 500 pigeonsdevait avoir lieu en début d’an-

née. Une pétition en ligne (22 000signataires) et l’intervention del’Ambassade des pigeons a amenéla Ville de Troyes à considérer au-trement la situation (lire notre ar-ticle du 20 février dernier). BrigitteMarquet, la présidente de l’associa-tion qui veille au sort des volatiles,a rencontré à deux reprises les re-présentants de la mairie de Troyes.La dernière a eu lieu fin mars.

Durant tout un après-midi, elle asillonné les rues de Troyes en com-pagnie des élus et agents de la Villepour constater localement les ef-forts à fournir. Finalement, unecampagne de capture interviendra« d’ici à quinze jours », selon Phi-lippe De Faup, conseiller municipaldélégué à la protection animale.Oublié les filets, des cages serontinstallées sur le toit des immeublesprivés et publics ciblés. Les fe-melles seront stérilisées en dehorsde Troyes puis remises à l’endroitoù elles ont été prélevées. La stéri-lisation pose la question de la souf-france animale, ce qui fait toujoursl’objet d’une discorde entre BrigitteMarquet et la Ville. « J’ai écrit maplus belle lettre à M. Baroin pour luidire de ne pas faire ça, car c’est in-

utile et cruel. Si l’on fait ça, c’est ou-vrir la porte à la solution des stérili-sations sans anesthésie. C’est insen-sé d’un point de vue éthique », lancel’ambassadrice des pigeons.« L’anesthésie qui est pratiquée estconforme, répond Philippe DeFaup. On s’est renseigné auprès desservices vétérinaires du départe-ment et on a vérifié les méthodes dela SACPA (société retenue pour lacampagne, NDLR.) Il y a trois pro-duits injectés au pigeon : un sédatif,un analgésique et un anesthésique. »

2 LES PIGEONNIERS. Un à deux pi-geonniers devraient être ins-tallés dans le courant de l’an-

née selon Philippe De Faup. Il enexiste déjà un au jardin du Rocher.Trois sites ont été localisés : aux

Sénardes, sur le boulevard Dantonet l’hôtel Juvenal des Ursins. « Lespigeonniers servent à stériliser lesœufs (830 depuis 2011) et les fientessont faites dans le pigeonnier », ex-plique l’élu troyen. Combiencoûtent l’installation et l’entretiend’un pigeonnier ? « Entre 10 000 et12 000 € pour l’installation et4 000 € par an d’entretien », répondPhilippe De Faup.

3 LA SENSIBILISATION. C’est l’undes volets les plus importantsde la politique de la Ville face

aux 2 000 pigeons qui vivent àTroyes. Une problématique quicoûte des dizaines de milliersd’euros chaque année à la collecti-vité en termes d’entretien et de ré-parations sur le patrimoine bâti.Philippe De Faup incite les pro-priétaires à boucher les trous dansles lucarnes et à changer les fe-nêtres cassées : ces entrées offrentdes occasions multiples aux vola-tiles d’installer leur nid. Leconseiller délégué à la protectionanimale rappelle que le fait dedonner à manger à un pigeon estpassible d’une verbalisation.

FRANCK DE BRITO et ANNE DESQUINS

ANIMAUX

Pigeons en ville : les trois solutionspour endiguer leur prolifération

Sur la place de l’hôtel de ville notamment, les pigeons trouvent très facilement de la nourriture. Photo Jérôme BRULEY

Une campagne de stérilisation des oiseaux sera finalement lancée dans les prochainsjours. Deux pigeonniers doivent également être installés dans le courant de l’année.

Le conservatoire à rayonnement départementalMarcel-Landowski ouvrira ses portes au public le mercredi20 avril de 14 h à 19 h. Toutes les demi-heures, les Troyenssont invités à participer à des visites guidées ou libres decette structure qui accueille chaque année un millier d’élèvesqui suivent une formation dans les arts de la musique, duthéâtre et de la danse. Des animations sont prévues tout au

long de cet après-midi : des démonstrations de danse jazzsur le parvis et des interventions théâtrales sur des textes deBernard Dimey. Enfin, des cours de chorale, d’éveil musical,de formation musicale seront ouverts au public, ainsi que larépétition de l’orchestre poussin cordes. D’autres initiationsseront proposées en danse classique, danse jazz etthéâtre. Rendez-vous au 8 bis, rue de la Paix à Troyes.

Une journée portes ouvertes le 20 avril au conservatoire

Première Nuitdebout à TroyesvendrediL’annonce a été faite hier soir surles réseaux sociaux. La premièreNuit debout à Troyes devrait avoirlieu demain vendredi à partir de18 h. Né dans la nuit du 31 mars au1er avril sur la place de la Répu-blique à Paris, en prolongementde la manifestation contre la loiTravail, Nuit debout est un mouve-ment social qui trouve des relaislocaux partout en France. Après lamanifestation de samedi dernier àTroyes, toujours contre la loi Tra-vail, des participants projetaientd’organiser une Nuit debout àTroyes. Ce sera désormais chosefaite sur la place de l’hôtel de villevendredi soir. « Venez tous sansdrapeaux, sans haine mais avectoute votre envie ! Troyes, la belleendormie, se réveille !! », peut-onlire sur la page Facebook dédiée àl’événement.

LE CITROYEN

L’affiche de l’organisationde Nuit debout. 2 000 C’est le nombre

de pigeonsestimés dans la ville de Troyesselon un recensement qui remonteà l’année 2009. Une population de volatiles qui produirait chaqueannée 24 tonnes de fientes.

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