AVEC MARIE-JO En général, quand on parle de Grasse, on pense immédiatement parfums!...

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AVEC

MARIE-JO

En général, quand on parle de Grasse, on pense immédiatement parfums! Effectivement, depuis le XVIIIe siècle, Grasse s’est distinguée en inventant l’enfleurage à froid, une technique plus coûteuse que la distillation mais respectant davantage les arômes délicats. On utilise, maintenant, l’extraction qui augmente la concentration et donc, la puissance du parfum mais utilise des substances instables à manipuler avec précaution.

Au XVIe siècle, naît la parfumerie à Grasse, encouragéepar la faveur montante des gants

parfumés introduits par Catherine de Médicis et par la présence des herbes aromatiques nécessaires. La maison Fragonard, l’une des principales de Grasse, existe depuis 1782. C’est Monsieur Eugène Fuchs qui donna ce nom, immédiatement après la première guerre mondiale, en hommage à la grande famille grassoise dont le parfumeur-gantier François Fragonard fut le père du peintre du roi, Honoré Fragonard.

Lors des débuts de la parfumerie, des

parfumeurs ambulants offraient

leurs créations…

La visite de la parfumerie permet d’appréhender la complexité de la fabrication des parfums et de mieux en comprendre leur prix. Il faut tant de fleurs pour obtenir une petite quantité de parfum!

La maison Fragonard offre aussi la visite d’un petit musée qui retrace 5000 ans d’histoire du parfum avec, principalement, des objets de parfumerie du XVIe au XXe siècle.

Dernière opération: l’emballage. Flacons or pour les femmes et argent

pour les hommes!

A proximité de la parfumerie, ces charmants escaliers débouchent sur

une promenade.

Grasse est située dans l’arrière-pays de Cannes et les champs de fleurs la dominent. C’est aussi une vieille ville avec ses maisons qui arborent toutes les couleurs de la palette provençale, ocre, orange, jaune avec ses quartiers non restaurés, dont les maisons accusent les outrages du temps, couleurs passées, lézardes, etc. Cependant, ce sont dans ces quartiers que l’on ressent le plus la vie grouillante et bon enfant, là que se regroupent les étrangers qui laissent percevoir les coutumes de leur pays…

L’une de ces rues

malheureusement

dégradées!

Et par contre une

charmante petite place

toute en couleurs!

Encore, ces couleurs du

soleil couchant!

Henry Miller avait bien su découvrir les charmes cachés de la ville, lui qui écrivait à Anaïs Nin, « Grasse dépasse tous les endroits que j’ai jamais vus! Vous devez y aller quand je serai parti. Explorez à fond. La vieille ville est d’un seul côté de la rue principale et déroule sur la pente les anneaux d’un labyrinthe… »

La place de la Poissonnerie.

Le beffroi et la place de la vieille cathédrale Notre-

Dame du Puy.

Un autre aspect de la ville… Les escaliers

sont omniprésen

ts!

Grasse conserve ses traces du passé comme vous allez pouvoir le constater! Que ce soit l’évocation des institutions moyenâgeuses ou la façon de vivre au XIXe et au début du XXe. L’amie qui m’accompagnait venait voir sur cette petite place une vieille personne, il y a près de 70 ans… Et c’est demeuré intact!

Place de la Placette! Maison tarabiscotée et

fontaine de 1819!

La fontaine de la place aux Aires, toute en

longueur, où se tient le

marché aux fleurs à certains jours.

Et l’on sait aussi fêter à Grasse! Et manifester l’affectueuse admiration pour sa ville…

Musique : Corelli – Badinerie en F. major

Photos et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Septembre 2006

A bientôt

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