Bases de Donn ees Avanc ees ·  · 2019-02-19Pr esentation du cours Objectif du cours (4 s eances...

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Bases de Donnees AvanceesIntroduction & Rappel

Conception et Modelisation

Thierry Hamon

Bureau H202Institut Galilee - Universite Paris 13

&LIMSI-CNRS

hamon@limsi.fr

https://perso.limsi.fr/hamon/Teaching/P13/BDA-INFO2-2018-2019/

INFO2 – BDA

1/63

Presentation du cours

Objectif du cours (4 seances de 3h) :Notions avancees en BD : Conception, PL/SQL, UML,SQL2/3, structures complexes

Travaux Pratiques (6 seances de 3h) :Mise en œuvre de concepts vus en cours (PL/SQL, UML →SQL2/3, integrite des donnees, etc.)

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Programme des enseignementsRappels de SQLConception & Modelisation de Bases de Donnees

Meta-Modelisation, Formalismes utilises (ER, EER, UML, ...)Expression & Coherence des contraintes (SQL2/3, PL/SQL,OCL, ...)

Implantation de Bases de DonneesRelationnel-etendu, Oriente Objet (de UML a SQL2/3, JDBC,Java, PL/SQL J...)Optimisation de Requetes, Evaluation de RequetesArchitecture de SGBD, Administration de BD

Autres (Bases de Donnees, Entrepots de donnees, XML)Gros volumes de donnees / Entrepots de donnees / DonneesMultiDimensionnellesDonnees Homogenes & Heterogenes,Donnees Reparties/Web, Donnees de type documents, ...

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Des bases de donneesaux Entrepots de donnees

4/63

HistoriqueGenerations de SGBD

Volu

me

de

don

née

s

Typ

e d

e d

on

née

s

Ind

épen

dan

ce p

hysi

qu

e

Port

ab

ilit

é

Hiérarchies, Réseaux

SGBD 1

1960 − 1970 − 1980

1970 − 1980 − 1990

Relationnels

SGBD 2

SGBD 3

1980 − 1990 − 2000

Avancés

Avancés

SGBD4/5

2004/5 − 2010

2010 − 2020?

Big Data

Puissance

Cohérence

Performance

5/63

HistoriqueApplications BD, ED, FD, ...

Entrepôts de Données

Intégration de Données

Bases de Données

Applications : Paie, Marketing, Financière

(50 tables de quelques milliers de lignes) 50 Mo

Fouille de données

(Analyse du comportement des clients, etc.)

Intégration de plusieurs systèmes d’information nationaux et internationnaux)

Entrepôts de données (grosses masses de données)

(milliers de tables de quelques millions de lignes) > 100 Go

Applications : Gestion des risques, Analyse des ventes

(100 tables de quelques millions de lignes) 2 Go

Téraoctets par jour, Pétaoctets par an

(Applications analytique,

prise de décision, analyse prédictive)

BigData / Datamasse

Volu

me

de

don

née

s

Typ

e d

e d

on

née

s

Performance

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HistoriqueApplications BD, ED, FD, ...

Entrepôts de Données

Intégration de Données

Bases de Données

Applications : Paie, Marketing, Financière

(OLTP: quelques secondes) (Batch : < 1 heure)

Entrepôts de données

(OLTP : < 10 secondes) (OLAP < 1 heure)

( MV : agrégation, ...) (Batch : Quotidien ou mensuel < 1h)

Grosse volumétrie : travail d’optimisation et suivi des activités

du DWh nécéssaire

Par expérience, certains traitements ne se terminent pas

Nécessité de modifications techniques et fonctionnelles

au bout de quelques jours

Applications : Gestion des risques, Analyse des ventes

(Batch : < 1 heure)

Applications : Génome, Astronomie

Analyse climatique, Physique quantique,

Analyse tendancielle

(Temps réel)

Volu

me

de

don

née

s

Typ

e d

e d

on

née

s

Performance

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HistoriqueStructure et type de donnees

Volu

me

de

don

née

s

Typ

e d

e d

on

née

s

Ind

épen

dan

ce p

hysi

qu

e

Port

ab

ilit

é

Relationnelle

& objet

Structure de données

TABULAIRE

Relations

Hiérarchique

& RéseauStructure de données

en RESEAU

Stockage etcalcul distribués

Puissance

Cohérence

Performance

Structure HIERARCHIQUE

des données

Type de données

COMPLEXE

Cloud computing

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HistoriqueExemples de SGBD

Volu

me

de

don

née

s

Typ

e d

e d

on

née

s

Ind

épen

dan

ce p

hysi

qu

e

Port

ab

ilit

é

SGBD 1COADSYL,

SOCRATE,

...

ORACLE 5/6

INGRES,

DB2, ...

SGBD 2

SGBD 3

ORACLE 7/8,

INGRES, DB2, Sybase,

Verssant Enjin (O2),

ObjectStore, Orlent,

SQLServer, ACCESS, ...

MySQL, PostGreSQL,

Bases de données

Entrepôts de données

Intégration de Données

SGBD4/5

ORACLE 9i, 10g, 11g, 12c

DB2, ...

XML, ...

MapReduce, Hadoop

Teradata, Oracle

Performances

Cohérence

Puissance

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Commandes SQL

Plusieurs sortes de commandes SQL parmi lesquelles :

LDD (langage de definition de donnees),

LMD (langage de manipulation des donnees) c’est-a-dire duLMJ (langage de mise a jour) et du LID (langaged’interrogation des donnees),

LCD (langage de controle des donnees).

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Le Langage de Definition de Donnees(LDD)

Ensemble de commandes qui definit une base de donnees etles objets qui la composent

La definition d’un objet inclut

sa creation: CREATE

sa modification ALTER

sa suppression DROP

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Le langage de manipulation de donnees(LMD)

Ensemble de commandes qui permet la consultation et la misea jour des objets crees par le langage de definition de donnees

Consultation : SELECT

La mise a jour inclut :

l’insertion de nouvelles donnees : INSERT

la modification de donnees existantes : UPDATE

la suppression de donnees existantes : DELETE

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Le langage de manipulation de donneesExemple

SELECT < l i s t e champ ( s)> FROM < l i s t e no m ta b le ( s)>[WHERE c o n d i t i o n ( s ) ] [ o p t i o n s ] ;

INSERT INTO <nom table> [(< l i s t e champ ( s ) >)]VALUES (< l i s t e v a l e u r s >);

UPDATE <nom table> SET <champ> = <e x p r e s s i o n >[WHERE < l i s t e c o n d i t i o n ( s)> ] ;

DELETE FROM <nom table> [WHERE < l i s t e c o n d i t i o n ( s)> ] ;

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Le langage de controle de donnees(LCD)

Ensemble de commandes de controle d’acces aux donnees

Le controle d’acces inclut :

l’autorisation a realiser une operation : GRANT

l’interdiction de realiser une operation : DENY

Annulation d’une commande de controle precedente : REVOKE

l’autorisation a modifier des enregistrements : UPDATE

l’interdiction de modifier des enregistrements : READ

(consultation en lecture seulement)l’autorisation a supprimer des enregistrements : DELETE

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Conception, Developpement, Utilisation,Administration

1 Etape conceptuelle : Conception et Modelisation de bases dedonneesUtilisation de

Methodes, Modeles, FormalismesModele Entite-Association E/A / Modele Entite-AssociationetenduModeles Objet, Formalisme UML

Outils : Power AMC, Power Designer WinDev, OracleDesigner Rational Rose, ...

2 Etape logique : Implantation d’une base de donnees

Modele Relationnel / Modele Objet-Relationnel / ModeleObjetOptimisation du schema (Normalisation, Denormalisation ...)

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Conception, Developpement,Utilisation, Administration

3 Etape physique :

SGBD Relationnel / SGBD Objet-Relationnel / SGBD OrienteObjetLangages (SQL, PL/SQL, PRO*C, JDBC, Java, ...)Optimisations (Groupement, Index, ...)Administration

Outils : Oracle, DB2, My SQL

4 Logiciels (SGBD, Interfaces, ...) & Materiels

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Conception du schema des bases

→ Une des taches essentielles des developpeurs de bases dedonnees

Objectif : structuration du domaine d’application afin de

de le representer sous forme de types et de tables

d’accompagner ces structures de contraintes sur les donneesafin de tirer plus de semantique

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Conception du schema des bases

La representation doit etre :

juste pour eviter les erreurs semantiques, notamment dans lesreponses aux requetes ;

complete pour permettre le developpement des programmesd’application souhaites ;

evolutive afin de supporter la prise en compte rapide denouvelles demandes.

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Etapes de conception

Demarche de conception traditionnelle :

par abstractions successives

en descendant depuis les problemes de l’utilisateur vers leSysteme de Gestion de Bases de Donnees.

Cinq etapes :

1 Perception du monde reel et capture des besoins

2 Elaboration du schema conceptuel

3 Conception du schema logique

4 Affinement du schema logique

5 Elaboration du schema physique

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Remarques

Etape 1 : plutot relative au domaine du genie logiciel

Etapes 2, 3, 4 et 5 : relative au domaine des bases de donnees

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Etape 1Perception du monde reel et capture des besoins

Etude des problemes des utilisateurs

Comprehension de leurs besoins

→ Mise en place d’entretiens, d’analyses des flux d’information etdes processus metier

Difficulte : comprehension du probleme dans son ensemble

→ Realisation des etudes de cas partiels par les concepteurs

Resultat : ensemble de vues ou schemas externes devant etreintegres dans l’etape suivante

Vues exprimees dans un modele de de donnees : de typeentite-association ou objet, selon la methode choisie

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Etape 2

Elaboration du schema conceptuel

Integration des schemas externes obtenus a l’etape precedente

Chaque composant est un schema conceptuel : diagrammeentite-association ou diagramme de classes

Resultat : modele de probleme representant une partie del’application

Difficulte : integration de toutes les parties dans un schemaconceptuel global complet, non redondant et coherent

NB : des allers et retours avec l’etape precedente sont souventnecessaires

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Etape 3Conception du schema logique

Transformation du schema conceptuel en structures de donneessupportees par le systeme choisi : le schema logique.

Avec un SGBD relationnel : passage a des tables.

Avec un SGBD relationnel-objet : Generation de types et detables,NB : les types sont reutilisables

Avec un SGBD objet : generation de classes et de associations

NB : Cette etape peut etre completement automatisee.

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Etape 4Affinement du schema logique

Verification : le schema logique est-il un � bon � schema ?

Definition en premiere approximation : un � bon schema� est un schema sans oublis ni redondances d’informations

Plus precisement : un schema est � bon � si le modelerelationnel associe respecte au moins la troisieme formenormale et la forme normale de Boyce-Codd (voir plus loin)

Objectif en relationnel : regrouper ou decomposer les tablesde maniere a representer fidelement le monde reel modelise

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Etape 5

Elaboration du schema physique

Etape necessaire pour obtenir de bonnes performances

Prise en compte de toutes les transactions concernant lesapplications traiteesPermet de determiner les acces frequents

Choix des bonnes structures physiques : groupement oupartitionnement de tables, index, etc.point essentiel pour obtenir de bonnes performances

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Elaboration du schema conceptuel

Modelisation du probleme en utilisant les specifications des besoinsobtenues a l’etape 1 (capture des besoins)

Deux possibilites :

utilisation du formalisme Entite Relation (ou EntiteAssociation)→ production d’un diagramme ER/EA

utilisation du formalisme UML→ production de classe

Independance du modele conceptuel par rapport au schemaphysique

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Phases d’elaboration duschema conceptuel

Identification des entites ou classes

Identification des associations

Identification des attributs pour chacune des entites ou classes

Definition des identifiants

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Identification des entites ou classes

Entites : element abstrait ou concret (objet, evenement, etc.)reconnu distinctementExemples : Jean Dupont, Michel Durant

Type-entites : Ensemble des entites ayant les memescaracteristiquesExemple : Personne(nom, prenom)

NB : Par abus de langage, on parle souvent d’entites a laplace de type-entites

Dans l’etape 1, il s’agit de la description des elements

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Identification des associations

Association : Lien logique entre deux entites

Type-Association : Ensemble d’association ou de relationspossedant les memes caracteristiques.

Association/type-association : meme abus de langage

A l’etape 1 : une phrase simple reliant deux entitesExemple : un professeur est en charge de cours (lien entreles entites professeur et cours)

Plusieurs types d’association existent

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Types d’association

unaire : relation au sein d’une meme entiteExemple : un employe supervise un employe

binaire : relation entre deux entites (differentes)Exemple : un client passe plusieurs commandes

ternaire : relation entre trois entites (differentes)Exemple : un internaute note un film a differentes date (onveut conserver l’historique des notes)

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Cardinalite d’un type-association

Cardinalite : nombre minimal et maximal de fois qu’une entitepeut intervenir dans une association de ce type

Exemple : un client peut commander 1 a n produits

Remarques :

la cardinalite minimal doit etre inferieure a la cardinalitemaximalela cardinalite doit etre associee a chaque extremite de larelation

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Cardinalite minimale/maximale

Cardinalite minimale :

0 : une entite peut exister tout en etant impliquee dansaucune association1 : une entite ne peut exister que si elle est impliquee dans aumoins une associationn : une entite ne peut exister que si elle est impliquee dansplusieurs associations (cas rare,a eviter car cela pose desproblemes)

Cardinalite maximale :

0 : une entite ne peut pas etre impliquee dans une association(normalement inexistant sinon probleme de conception)1 : une entite peut etre impliquee dans au maximum uneassociationn : une entite peut etre impliquee dans plusieurs associations

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Identification des attributs

Attribut : caracteristique associee a une entiteExemples : nom, prenom, age

Domaine associe a un attribut : ensemble des valeurs possibles

Chaque attribut doit posseder une valeur compatible avec sondomaine

Remarque : Eviter absolument les attributs calcules.Toujours utiliser des donnees primaires – les attributs quiservent a les calculer

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Definition de l’identifiant

Identifiant : liste des attributs devant avoir une valeur uniquechaque entite

Exemple : numero d’immatriculation d’une voiture, numero desecurite sociale

Remarques :

On utilise plutot le terme cle que identifiantChaque type doit posseder un identifiant (forme d’un ouplusieurs attributs)L’identifiant d’une association est la concatenation desidentifiants des entites liesNB : on peut definir un identifiant plus naturel

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Remarques sur la conception

Un attribut ne peut etre partage entre deux entites ouassociations (probleme de redondance)

En cas de difficulte a choisir entre entite et association (parexemple, mariage) : utiliser le contexte pour y repondre

En cas de difficulte a trouver un identifiant pour untype-entite : ne s’agirait-il pas une association ?

Association dont toutes les extremites ont une cardinalite 1,1 :l’association et les entites liees ne correspondraint-ils pas aune seule entite ?

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Entite-relation et UML

Formalisme ER :

Formalisme UML :

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Retour sur les cardinalitesInterpretation – Formalisme ER

(une des cardinalites est volontairement absente)

Tout etudiant participe au moins une fois a l’association est inscrit.Tout etudiant est inscrit dans au moins une formation

Autrement dit : une instance d’etudiant peut etre associee aplusieurs formations

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Retour sur les cardinalitesGeneralisation

Formalisme ER :

Interpretations :

A est lie 0 a n fois a B

La connaissance de B permet de definir A

La cle de B definit l’instance de A

Formalisme UML :

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ER ou UML ?

Si conception de bases de donnees : utilisation du modeleentite/relationOn met l’accent sur le systeme d’information (stockage,traitement, reception, diffusion de l’information)

Si conception objet et programmation : utilisation de UML(2 – incluant l’heritage)On met l’acent sur les structures de donnees et laprogrammation

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Elaboration du schema logique

Transformation du modele conceptuel en une structure de donneesbasee sur un modele de donnees specifique (par exemple, modelerelationnel)

Realisation de la transformation a l’aide de regles formelles→ Possibilite d’automatisation de cette etape (Objecteering,Rational Rose)

Independant de la couche physique

Resultat : modele logique de la base de donnees

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Passage au relationnel

Implementation des entites et associations sous forme detables

Les attributs correspondent aux colonnes des tables

le nom de l’attribut est le nom de la colonnel’ensemble des valeurs possibles est le domaine

Exemple :

Professeur(numProf*, nom, prenom)Cours(nomCours*, nom, nbheures)Charge(numProf*, numCours*)

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Passage au relationnelTraduction des associations :Regle de base : representation des associations par une tabledont

le schema est le nom de l’associationla liste des cles des entites participantes suivie des attributs del’association

Amelioration : Regrouper les associations 1..n avec la classecibleExemple :

Voiture(numV*, Marque, modele)Possede(numProp#, numV#, Date)

→ les deux tables peuvent etre regroupees si toutes lesvoitures n’ont qu’un et un seul proprietaire

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Affiner les requetesrespecter les formes normales

Pourquoi normaliser ?

pour limiter les redondances de donnees

pour limiter les pertes de donnees

pour limiter les incoherences au sein des donnees

pour ameliorer les performances des traitements

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Formes normales

8 formes normales :

Formes normales 1 a 3

Forme normale de Boyce-Codd

Formes normales de 4/5(/6)

Forme normale de domaine-cle

Objectifs des trois premieres formes normales : permettre ladecomposition de relations sans perdre d’informations

Une relation en forme normale de niveau N est forcement de formenormale de niveau N − 1

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Premiere forme normale (1FN)

Une relation est en premiere forme normale si tous ses attributscontiennent des valeurs

simples et non-decomposables (utiliser une liste ou une tableexterne)

non-repetitives

constantes dans le temps (date de naissance plutot que l’age)

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Premiere forme normale (1FN)

Vol(NoVol*, CodeAeroDep#, CodeAeroArr#, HeureDep,HeureArr, Jours)

devient

Vol(NoVol*, CodeAeroDep#, CodeAeroArr#, HeureDep,HeureArr)

VolJour(NoVol*, Jour)

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Deuxieme forme normale (2FN)

Une relation est en deuxieme forme normale si et seulement si :

elle est en premiere forme normale

tout attribut non cle est totalement dependant de toute la cleAutrement dit, une des trois conditions doit etre respectee :

La cle primaire n’est formee que d’un seul attributLa cle primaire contient tous les attributs de la tableSi la cle a plus d’un attribut, une dependance fonctionnelle nedoit jamais exister entre une partie seulement de la cle et unautre attribut de la table.

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Deuxieme forme normale (2FN)

Avion(Constr*, Modele*, Conso, Capacite, VitesseMax)

→ il y a une dependance fontionnelle entre Modele et Capacite

On divise la table en deux :

Avion(Constr*, Modele#)ModeleAvion(Modele*, Conso, Capacite, VitesseMax)

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Troisieme forme normale (3FN)

Une relation est en troisieme forme normale si et seulement si :

elle est en deuxieme forme normale

tout attribut n’appartenant pas a une cle ne depend pas d’unattribut non cle

→ les dependances fonctionnelles entre deux attributs ordinaires(ne faisant par partie de la cle) ne sont pas autorisees

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Troisieme forme normale (3FN)

Exemple :

Enseignant(Nom*, Categorie, Classe, Salaire)

→ Le salaire depend de la categorie et de la classe

devient

Enseignant(Nom*, Categorie#, Classe#)Salaire(Categorie*, Classe*, Salaire)

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Forme normale de Boyce-Codd(BCNF)

Extension plus rigide de la troisieme forme normale (definiepar R.F. Boyce et E.F. Codd – en partant du constat que la3FN comportait certaines anomalies)Une relation est en forme normale de Boyce-Codd si etseulement si :aucun attribut faisant partie de la cle ne depend d’un at-tribut ne faisant pas partie de la cle primaire

Remarques :

Un modele relationnel en FNBC est considere comme etant dequalite suffisante pour une l’implantationLes cas de relations en 3FN qui ne sont pas deja en FNBCsont tres rares

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Forme normale de Boyce-Codd(BCNF)

Exemple 1 :

R(A, B*, C*, D)

Avec les dependances : B,C → A ; B,C → D ; D → B,(ce qui entraine de nombreuses redondances)On propose les relations :

R(A, B*, C*)R’ (D*, B#)

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Forme normale de Boyce-Codd(BCNF)

Exemple 2 :

ReservationCourtTennis(NomCourt*, HeureDebut*,HeureFin, ClasseTauxHoraire)

La classe du taux horaire (SILVER, GOLD, PREMIUM) determineles courts disponibles.On propose les relations :

ReservationCourtTennis(NomCourt*, HeureDebut*,HeureFin)ClasseCourt(ClassTauxHoraire*, NomCourt#)

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Elaboration du schema physique

Objectifs :

Rechercher de bonnes performances

Prendre en compte les transactions

Indexer, denormaliser, grouper, partitionner les tables

Resultat : modele physique optimise de la base de donnees

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ExempleSchema relationnel

COURS ( NUM COURS∗ , NOMC, NBHEURES, ANNEE )

PROFESSEURS ( NUM PROF∗ , NOMP, SPECIALITE , DATE ENTREE ,DER PROM, SALAIRE BASE , SALAIRE ACTUEL )

CHARGE( NUM PROF∗ , NUM COURS∗ )

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Schema physique (SQL2)

c r e a t e t a b l e COURS(NUM COURS NUMBER( 2 ) NOT NULL ,NOMC VARCHAR( 2 0 ) NOT NULL ,NBHEURES NUMBER( 2 ) ,ANNE NUMBER( 1 ) ,c o n s t r a i n t PK COURS pr imary key (NUM COURS) ) ;

c r e a t e t a b l e PROFESSEURS(NUM PROF NUMBER( 4 ) NOT NULL ,NOMP VARCHAR2( 2 5 ) NOT NULL ,SPECIALITE VARCHAR2( 2 0 ) ,DATE ENTREE DATE,DER PROM DATE,SALAIRE BASE NUMBER,SALAIRE ACTUEL NUMBER,c o n s t r a i n t PK PROFESSEURS pr imary key (NUM PROF) ) ;

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Schema physique (SQL2)

c r e a t e t a b l e CHARGE(NUM PROF NUMBER( 4 ) NOT NULL ,NUM COURS NUMBER( 4 ) NOT NULL ,c o n s t r a i n t PK CHARGE pr imary key (NUM COURS, NUM PROF) ) ;

a l t e r t a b l e CHARGEadd c o n s t r a i n t FK CHARGE COURS

f o r e i g n key (NUM COURS)r e f e r e n c e s COURS (NUM COURS ) ;

a l t e r t a b l e CHARGEadd c o n s t r a i n t FK CHARGE PROFESSEUR

f o r e i g n key (NUM PROF)r e f e r e n c e s PROFESSEURS (NUM PROF ) ;

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Schema physique (SQL2)Ajout de contraintes

c r e a t e t a b l e COURS(NUM COURS NUMBER( 2 ) ,NOMC VARCHAR( 2 0 ) ,NBHEURES NUMBER( 2 ) ,ANNE NUMBER( 1 ) ,c o n s t r a i n t PK COURS pr imary key (NUM COURS) ,c o n s t r a i n t NN COURS NOMC check (NOMC I S NOT NULL ) ) ;

c r e a t e t a b l e PROFESSEURS(NUM PROF NUMBER( 4 ) ,NOMP VARCHAR2( 2 5 ) ,SPECIALITE VARCHAR2( 2 0 ) ,DATE ENTREE DATE,DER PROM DATE,SALAIRE BASE NUMBER,SALAIRE ACTUE NUMBER,c o n s t r a i n t PK PROFESSEURS pr imary key (NUM PROF) ,c o n s t r a i n t NN PROFESSEURS NOMP check (NOMP I S NOT NULL ) ) ;

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Schema physique (SQL2)Ajout de contraintes

c r e a t e t a b l e CHARGE(NUM PROF NUMBER( 4 ) ,NUM COURS NUMBER( 4 ) , ,c o n s t r a i n t PK CHARGE pr imary key (NUM COURS, NUM PROF) ) ;

a l t e r t a b l e CHARGEadd c o n s t r a i n t FK CHARGE COURS

f o r e i g n key (NUM COURS)r e f e r e n c e s COURS (NUM COURS ) ;

a l t e r t a b l e CHARGEadd c o n s t r a i n t FK CHARGE PROFESSEUR

f o r e i g n key (NUM PROF)r e f e r e n c e s PROFESSEURS (NUM PROF ) ;

59/63

Schema relationnel-objetvoir plus tard en detail

COURS ( NUM COURS, NOMC, NBHEURES, ANNEE )

PROFESSEURS ( NUM PROF, NOMP, SPECIALITE , DATE ENTREE ,DER PROM, SALAIRE BASE , SALAIRE ACTUEL ,Ensemble−de (COURS) )

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Schema physique SQL3voir plus tard en detail

c r e a t e t y p e c o u r s t y p e as o b j e c t( num cours number ( 2 ) , nomc v a r c h a r 2 ( 2 0 ) , n b h e u r e s number ( 2 ) ,

annee number ( 1 ) )/c r e a t e t y p e l e s c o u r s t y p e as t a b l e o f c o u r s t y p e/c r e a t e t y p e p r o f e s s e u r t y p e as o b j e c t( num prof number ( 4 ) , nom v a r c h a r 2 ( 2 5 ) , s p e c i a l i t e v a r c h a r 2 ( 2 0 ) ,

c o u r s l e s c o u r s t y p e . . . )/c r e a t e t a b l e p r o f e s s e u r o f p r o f e s s e u r t y p e( pr imary key ( num prof ) )n e s t e d t a b l e c o u r s s t o r e as tabemp/

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Bilan

Rappels sur

les langages de definition des donnees, de manipulation desdonnees (et du controle des donnees)

la bonne modelisation et la bonne conception d’une base dedonnees (des differents schemas)

A venir :

utilisation d’un langage procedural sur le BD (PL-SQL)

BD/SQL relationnel-objet et oriente-objet

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Sources des transparents

M.P. Dorville/F. Goasdoue, LRI, Universite Paris Sud

V. Mogbil, LIPN, Universite Paris Nord

J. Ullman http://infolab.stanford.edu/~ullman/

C. Rouveirol, LIPN, Universite Paris Nord

F. Boufares, LIPN, Universite Paris Nord

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