Bordeaux et le commerce triangulaire. Quelle est la place et le rôle de Bordeaux dans le commerce...

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Bordeaux et le commerce triangulaire.Quelle est la place et le rôle de Bordeaux dans

le commerce triangulaire?

Le commerce triangulaireSource : Les traites négrières, la Documentation photographique n°8032

Activités 1Définir la notion de commerce triangulaire en

intégrant les éléments récents de l’historiographie.

Identifier les régions pourvoyeuses d’esclave, les régions d’arrivée des esclaves, les nations qui participent à la traite négrière, les ports négriers français.

Activités 2Identifier les grands pôles du commerce

d’esclaves.Situer la place de Bordeaux par rapport

aux ports anglais et par rapport aux ports français.

Le port de Bordeaux est l’un des principaux acteurs français de la traite d’esclaves. Les bateaux partent de Bordeaux avec les marchandises nécessaires à l’achat d’esclaves sur les côtes d’Afrique (tissus, armes à feu, alcools…).

Cependant l’essentiel de l’activité du port de Bordeaux est constitué par le commerce en droiture (entre la France et les Antilles). Les produits coloniaux sont transformés dans le port pour être acheminés vers l’Europe du Nord.

Deuxième vue de Bordeaux : prise du château Trompette (1759) par Joseph Vernet.Source : site Internet du musée de la marine.

Analyse animée du tableauhttp://www.musee-marine.fr/public/virtuel/ve

rnet/index.html

Activité 3Caractériser les activités du port (différents

types de navires…), les catégories sociales représentées.

Quelle impression ce tableau donne-t-il de la prospérité de la ville (analyse des façades)?

Les non-dit du tableau. Voit-on les signes du commerce d’esclave?

Mascaron sculpté à tête d’homme noir. (XVIIIe siècle)Source : crdp.ac-bordeaux.fr

Œuvre de Claude Francin, façade est du pavillon de la Bourse, Bordeaux. Ce mascaron fait référence à l'implication des armateurs bordelais dans le trafic d'esclaves vers les Antilles.Cette façade est typique de l’architecture du XVIIIe siècle (arcades, fenêtres hautes, balcons ornés de ferronnerie)

Des bâtiments, des rues de Bordeaux portent les traces du commerce colonial qui fit la prospérité de la ville au XVIIIe siècle.

Cependant cet âge d’or « ne peut être détaché de l’origine de sa richesse : les denrées coloniales, fruit du travail des esclaves des Antilles et de l’océan indien. » (Atlas des esclavages p 26).

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