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LE BUTINEUR
Retour sur les événements et les conséquences de l’ouragan Sandy sur la côte est des États-‐Unis!
Ouragan Sandy!
CULTURE GÉNÉRALE DU QUÉBEC
Je me souviens?
Page 8
13 novembre 2012 Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes
LE BUTINEURVolume 3, numéro 5
Compte-‐rendu en page 6
CRITIQUE CINÉMATOGRAPHIQUE
2 ?ilms critiqués par Alexis Bédard-‐Fiset!
Page 2
VOYAGE AU PORTUGAL
Récit de son voyage au Portugal par Gabrielle Bouchard-‐Doyon!
Page 6
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TANDIS QUE CERTAINS PEUVENT PRÉSENTEMENT PROFITER D’UNE BRÈVE P ÉR IODE D ’ ACCA LM I E , D’AUTRES DOIVENT JONGLER AVEC UNE MONTAGNE D’EXAMENS. POUR LES GENS PRIVILÉGIÉS QUI AURAIENT DU TEMPS À TUER, UN PEU DE CINÉMA N’EST JAMAIS DE REFUS.
par Alexis Bédard-Fiset• • •
En plus d’être divertissants, les deux ?ilms proposés ont une thématique liée à la mobilité internationale. Vous faîtes donc d’une pierre deux coups; vous demeurez dans votre champ d’études tout en passant un agréable moment! Quant à ceux qui croulent sous les travaux, mais qui désirent toutefois s’accorder un moment de répit, le septième art peut s’avérer un excellent moyen de se changer les idées, de troquer le monde parfois lourd des livres pour un peu de fantaisie. Sortez le beurre, remplissez vos salières et veillez à ne pas brûler votre maïs souf?lé! En espérant que vous apprécierez autant que moi les deux oeuvres suivantes, que j’ai découvertes l’été dernier.
1. Hasta la Vista (2011)
Si vous êtes adeptes de road trip movies, il y a de fortes chances qui vous tombiez sous le charme de cette récente production. Le ?ilm relate l’épopée de Jozef, Philipp et Lars, trois amis habitant la partie ?lamande de Belgique et souffrant d’handicaps sévères. Ceux-‐ci décident d’organiser un voyage sur la côte est européenne, a?in de se rendre ultimement au El Cielo, un bar espagnol pour le moins particulier. Quelques jours avant la date fatidique du départ, le problème de santé d’un des protagonistes s’intensi?ie. Les parents s’inquiètent alors, ce qui menace de contrecarrer les plans des jeunes hommes. Rien n ’ a r r ê t e c e p e n d a n t l e u r détermination ; ils réussissent à louer une ca ravane i n ex t remis e t embauchent Claude, une chauffeuse francophone bourrue, mais ô combien hilarante. L’humour cinglant présent dans la quasi-‐totalité du long-‐métrage se couple bien avec les scènes plus dramatiques. Aussi, il est dif?icile de ne pas s’attacher aux personnages
crus et qui semblent étonnement crédibles.
2. The Best Exotic Marigold Hotel (2011)
Après avoir été séduits par une publicité alléchante, sept retraités britanniques décident de s’envoler pour l’Inde a?in de s’installer à l’hôtel Marigold, une résidence spécialisée pour seniors. En arrivant sur les lieux, ces dern iers cons ta ten t avec stupéfaction que l’endroit est fort d i f f é ren t de ce lu i auque l i l s s’attendaient. Alors que certains vivent un choc culturel fulgurant, d’autres en pro?itent pour renouer avec des amitiés de jeunesse, décrocher un premier emploi et découvrir la culture indienne sous plusieurs facettes. Les personnages sont à l’image du pays, colorés, et les scènes sont ponctuées de moments à la fois loufoques et touchants. De plus, les acteurs sont particulièrement en forme et réussissent à amener une vision rafraîchissante de la retraite. De quoi vous donner envie d’avoir 75 ans!
Bal des finissants : une première édition, qui on espère, ne sera pas la dernière
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EN AOÛT DERNIER, C’EST AVEC COURAGE ET PAPILLONS DANS LE VENTRE QUE J’AI EMBARQUÉ À BORD DU VOL TS 0718 D’AIR TRANSAT À MONTRÉAL , EN DIRECTION LE LISBONNE. MON PREMIER VOYAGE EN SOLITAIRE. LA CHIENNE J’AI EU, LA CHIENNE J’AI VAINCU.
par Gabrielle Bouchard-Doyon• • •
Depuis plusieurs mois déjà, je préparais mon voyage au Portugal. J’étais en?in prête et la date de départ est ?inalement arrivée. Munie de mon gros sac à dos et mon petit sac de voyage, j’embarquais à pieds joints dans le plus gros dé?i de ma vie. Ce voyage a été motivé par le fait que j’ai étudié le portugais à l’université pendant deux ans et également parce que je voulais découvrir la culture (une des… puisque ce n’est
pas le seul pays lusophone) qui se rattache à cette langue. À quelques r ep r i s e s , j e me su i s f a i t e dire : «Toute seule à faire le tour du Portugal!?! T’es courageuse… Une ?ille qui voyage seule..». Je n’ai pas eu p e u r d e c e s allégations, car ma préparation et ma naïveté me disaient de foncer. Trois semaines à parcourir le pays des grands navigateurs.
Le Portugal est un pays magni?ique. Je suis arrivée à Lisbonne pour y passer 3 jours. J’ai expérimenté le CouchSur?ing auprès d’une petite famille de la banlieue de Bella Vista à Lisbonne. Cette ville est grandiose et regorge d’histoire. Avec son centre-‐ville en quadrilatère, dû à
une reconstruction suite à un tsunami en 1755 et sa v i e i l l e p a r t i e à l’architecture médiévale, L i s bonne a d e quo i charmer tous les visiteurs.
Ensuite, j’ai commencé à monter vers le nord. Je me suis rendue à Coimbra. Cette ville était, il y a très longtemps, la capitale du pays . C ’est une v i l le universitaire qui est bien tranquille en été. C’est à cet endroit qu’a ouvert la première université du Portugal et peut-‐être même ce l le d ’Europe (selon certains dires). À Coimbra, j’ai également fait du CouchSur?ing. Mauvais
choix d’hôte… Bien que ce réseau soit une façon extraordinaire de voyager, on peut tomber sur quelqu’un qu’on aurait aimé mieux ne pas rencontrer.
P a r l a suite, je suis partie pour Porto. Ah Porto! Une des plus belles villes que j’ai vue. Tellement romantique et sécuritaire… dommage que j’y étais seule. Vous vous demandez sûrement si j’ai goûté au produit divin que cette région produit! Eh bien oui! J’ai visité des maisons de porto avec leurs caves remplies de barils. Le ?leuve Douro fait également le charme de la région. Il est long et a une histoire se reliant aux marchands de Porto qui impressionne. Seule petite suggestion que j’aurais à faire s’y j’avais à y retourner : se louer une voiture pour pouvoir parcourir la région du Douro. Cette région renferme les vignes de porto et de vin qui sont étalées en galeries. C’est un paysage à couper le souf?le.
Après la première semaine, j’avais déjà monté jusqu’au nord, soit Porto. Pour le reste du voyage,
Voyage au Portugal
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j’allais me prélasser dans le sud! Je suis donc partie de Porto pour me rendre à Faro. À noter ici que ces deux villes sont aux extrêmes opposés du pays. Il m’a fallu uniquement 7h30 d’autobus pour joindre ces deux villes… comme quoi c’est un petit pays!
Faro est une petite ville coloniale. E l l e p r é s e n t e b e a u c o u p d ’ i n ? l u e n c e s a r a b e s . J ’ a i rapidement fait le tour de la ville à pied. Une chose que je peux vous dire c’est que je n’étais pas seule de touriste! Effectivement, le sud du Portugal est reconnu comme étant la destination estivale par excellence des Européens (en grande compétition avec les pays de la Méditerranée). Il y avait b e a u c o u p d e F r a n ç a i s , d’Allemands et d’Anglais. J’ai ensuite visité la ville de Lagos, une des plus grosses villes de la région du sud, Algarve Les touristes grouillent à partir d’environ 12h jusqu’à… Le paysage de cette région du pays est très particulier. Il y a des falaises en roches poreuses et d’une couleur sable doré qui se jettent dans l’océan Atlantique. J’ai fait une croisière pour voir de plus près ces falaises. C’était de toute beauté! En parlant de l’océan Atlantique… ceux qui croyaient que, parce que c’est le
sud du pays, l’eau est chaude… dé t rompez -‐vous ! L ’ eau es t glaciale! Je n’ai même pas tenu cinq minutes. Par contre, les plages sont magni?iques.
En?in, je suis retournée à Lisbonne pour deux jours et p o u r r e p r e n d r e l’avion. Je dirais que j’ai bien aimé mon voyage au Portugal. E n f a i s a n t d u CourchSur?ing, j’ai pu en apprendre plus sur la culture locale et rencontrer des gens sympathiques. Je vous conseille fortement ce mode de voyagement. J ’ a i é g a l e m e n t pratiqué le portugais tous les jours, une merveille pour moi! Ne vous en faites pas, les Portugais parlent également anglais… en zone touristique.
C’est donc à bord du vo l TS 319 d ’A i r Transat que je suis repartie de Lisbonne pour Montréal . Je r e c ommande f o r t emen t l e Portugal comme destination de voyage. La vie n’est pas chère (ce
n’est pas
l’Amérique du Sud quand même…) et les gens sont chaleureux.
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Attention attention!
À chaque année au mois de novembre, depuis maintenant treize ans, plusieurs hommes à travers la planète décident d’arborer fièrement une pilosité proéminente : la moustache. C’est à l’occasion du Movember, mouvement pour soutenir la recherche contre le cancer de la prostate et la maladie mentale chez les hommes (au Canada) que plusieurs hommes se laissent pousser la moustache pour en faire, quelques fois, des œuvres d’art.
Les hommes, appelés Mo Bros, doivent s’inscrire sur le site internet officiel du Movember en date du premier novembre. Ils doivent avoir le visage complètement rasé. C’est sur une période de trente jours qu’ils laisseront pousser leur moustache en la taillant et l’entretenant. Ils sont habituellement soutenus par la gente féminine qui les entourent, les Mo Sistas.
CeKe iniLaLve a été lancée à Melbourne en Australie en 1999 et a pris une ampleur mondiale suite à l’annexion à la fondaLon Movember en 2004. La parLcipaLon est notée dans plusieurs pays tel que le Danemark, la Russie, le Canada, la Nouvelle-‐Zélande, etc., où les hommes ont une plus forte pilosité quoi!
L’an dernier plus de 854 000 Mo Bros et Mo Sistas ont pris part à la campagne et ont réussi à amasser une somme impressionnante de 125.7 millions de dollars CAD.
Même s’il est déjà trop tard pour entamer le processus complet ceKe année, vous pouvez toujours vous faire pousser la moustache par pur plaisir (si votre blonde est d’accord bien sûr…).
Pour plus d’informaLons, visitez le site internet : hKp://ca.movember.com/?home
MOVEMBER
Suite à la publica-on dans le Bu-neur du 2 octobre dernier de l’associa-on Cinéma Poli-ca de l’Université Laval, l’associa-on est fière de vous inviter à sa soirée de lancement à La Ninkasi du Faubourg. Il s’agit d’une formule 5 à 7 où vous pourrez rencontrer l’équipe de Cinéma Poli-ca UL et également en savoir plus sur leur programma-on hivernale 2013.
L’associa-on vous aPend le vendredi 16 novembre prochain à 5h à la Ninkasi du Faubourg! Entrée 3$.
CINÉMA POLITICA
Le samedi 17 novembre prochain, l’équipe de la simula-on du MOEA (Modelo de la Asamblea General de la Organización de los Estados Americanos) organise une soirée de financement. Pásame la botella! est la plus grosse soirée la-no organisée à l’Université Laval. Les billets sont en vente au coût de 6$ en prévente auprès des membres de la déléga-on ainsi qu’au Bureau de la Vie Étudiante. Également, il y aura des billets à la porte au coût de 10$. Ar-ste la-nos, DJ, barmaid sont au menu. Par-cipez en grand nombre pour une soirée endiablée!
Samedi 17 novembre, 21h à l’atrium DeKoninck.
PASAME LA BOTELLA
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L’OURAGAN SANDY N’A PAS ÉTÉ UN OURAGAN PARTICULIÈREMENT PUISSANT SELON LA SAISON. CE QUI A RENDU CETTE CATASTROPHE NATURELLE SI IMPORTANTE SE RÉSUME EN DEUX POINTS : PREMIÈREMENT, LE FAIT QUE CET OURAGAN SOIT BEAUCOUP PLUS LARGE QUE LES OURAGANS HABITUELS, ET DEUXIÈMEMENT, QUE LA TEMPÊTE AIT CROISÉ DEUX DÉPRESSIONS HIVERNALES EN PROVENANCE DU NORD, CE QUI A MODIFIÉ SA TRAJECTOIRE EN ENVOYANT L E S FORCES DE L’OURAGAN VERS L’OUEST AU LIEU DE L’EST. VOICI UN RECENSEMENT DES ÉVÈNEMENTS ET DES IMPACTS LIÉS À CETTE CATASTROPHE.
par Philippe Bonneau• • •
Lundi 29 octobreL’ouragan Sandy s’approche des côtes américaines. Peu avant d’atteindre celles-‐ci, l’ouragan est rétrogradé en tempête post-‐tropicale. La tempête a frappé la côte est américaine près de la ville d’Atlantic city, au New-‐Jersey. Cet État sera l’un des plus durement touchés par l’ouragan. L’ouragan a touché terre avec des vents de près de 130km/h et des pluies
quali?iées de diluviennes. Sandy causera des pannes de courant pour près d’un million et demi d’habitants. Le siège des Nations Unies, la bourse de New-‐York, plusieurs aéroports, le métro de New-‐York et plusieurs autres institutions ont fermé leurs portes face à la puissance de l’ouragan.
Mardi 30 octobre
6400 personnes sont encore ré fug iées dans l es centres d’évacuation de New-‐York. À la mi-‐journée, Sandy se trouvait déjà à l’est de Pittsburg, continuant son chemin vers l’ouest, accompagné de vents de près de 70km/h.
Mercredi 31 octobre : La bourse de New-‐York (New-‐York stock exchange) rouvre ses portes. Le métro de New-‐York est toujours paralysé, car l’eau de mer s’y est
in?iltrée.
Jeudi 1er novembre
Le métro de New-‐York rouvre partiellement ses portes (14 rails sur 23 sont disponibles). La fermeture du métro avait causé des embouteillages monstres partout dans la ville. Le siège de l’ONU rouvre ses portes. Les aéroports JFK et NEWARK ont rouvert leurs
portes.
Vendredi 2 novembreUn concert de solidarité a eu lieu pour supporter les sinistrés.
Environnement
Plusieurs croient que le parcours très inhabituel de l’ouragan, ainsi que sa puissance, sont intimement liés au réchauffement climatique et au réchauffement des océans. On ignore cependant à quel point
les réchauffements climatiques ont in?luencé sur la catastrophe, ni si la situation climatique peut faire a u g m e n t e r l a r e n c o n t r e d ’ o u r a g a n s d u s u d e t d e dépressions hivernales du nord. Il est à noter que le sujet de l’environnement n’a pas beaucoup fait partie des débats dans les dernières élections américaines j u squ ’ a l o r s . C ependan t , l a t endance s ’ e s t rap idement renversée, l ’ouragan forçant républicains et démocrates à aborder ce sujet de plus en plus sensible aux États-‐Unis. De plus, 1,136 millions de litres de diesel ont fui dans l’Atlantique, dû à une ?issure dans un réservoir d’une raf?inerie appartenant au groupe Shell. Environ 150 hommes ont été mis à la tâche de nettoyer les dégâts. Trois centrales nucléaires ont été mises à l’arrêt lundi. L’une d’entres elles, qui est également la centrale la plus ancienne des États-‐Unis, a été mise en état d’alerte. Ces évènements ont relancé le débat sur la sécurité des installations nucléaires en général et en particulier les centrales américaines.
Politique américaine
La campagne présidentiel le amé r i c a i n e a é t é a nnu l é e temporairement en lien avec le passage de l’ouragan Sandy. Obama a ?inalement repris sa campagne le jeudi 1er novembre et aura réussi, avec la catastrophe, à démontrer qu’il est un président près des américains, démentant ainsi les accusations qui pesaient contre lui, stipulant qu’il était un président trop «intellectuel» et pas assez «de terrain». De plus, le ma i r e d e N ew Yo r k e t l e
Don’t play with Sandy
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gouverneur républicain du New-‐Jersey, l’un des états les plus touchés, ont félicité le président Obama en lien avec la façon dont ce dernier a su gérer la crise. Le républicain Mitt Romney, quant à lui, n’a pas su tirer son épingle du jeu de ces évènements, donnant très peu de commentaires aux médias et ne faisant pas beaucoup d e p a r u t i o n s p u b l i q u e s particulières. Plusieurs médias s’entendent pour dire que c’est Obama qui a sorti vainqueur de cette crise. Avec la réélection de ce dernier et l’ampleur des dégâts de Sandy, plusieurs écologistes e s p è r e n t v o i r s u r g i r prochainement des décisions concrè tes sur l a po l i t i que environnementale américaine.Au Canada
L’Ontario a subi près de 50 mm de pluie en averses et des vents atteignant près de 90km/h. Le Québec aura subi des conditions météo fort similaires. Six milles abonnés à Hydro-‐Québec ont subis des pannes de courant. Les provinces des maritimes, quant à elles, ont reçu plus d’averses que les autres régions canadiennes, mais avec des vents légèrement moins violents. (Environs 80km/h).
À l’internationalLes Nations Unies ont dû fermer leurs portes et suspendre toutes leurs réunions dès le lundi 29 octobre. Elles ne rouvriront leurs portes que trois jours plus tard, soit le jeudi 1er novembre. Un incendie et des inondations ont eu lieu au sous-‐sol de leur siège à New York. Il est à noter que le conseil de sécurité de l’ONU a été obligé de déménager dans un local provisoire a?in de tenir une r é u n i o n d ’ u r g e n c e s u r l e
renouvellement du mandat de la Force d’Union Africaine, en lien avec le dossier de la Somalie.De plus, l’ensemble d’Haïti a décrété l’état d’urgence. Plus de 2 00 000 p e r s onne s s on t sinistrées dans ce pays qui a toujours peine à se relever du séisme de 2010. Les ponts et les routes du pays n’ont pas su résister à Sandy. Au total, Haïti dénombre 51 décès et une v i n g t a i n e d e d i s p a r u s . Cependant, ce nombre pourrait bien s’alourdir, car l’ouragan ayant grandement compromis la sécurité alimentaire d’Haïti, en détruisant 70% des récoltes au sud du pays. De plus, l’ONG Médecins Sans Frontières craint une explosion de choléra en lien avec les eaux de l’ouragan qui sont demeurées stagnantes dans les terres. Le Venezuela a été le premier pays à envoyer de l’aide humanitaire en Haïti, en envoyant des denrées par avion-‐cargo et par bateau.
Économie
Les dégâts liés à l’ouragan sont estimés entre 30 et 50 milliards de dollars. Il est à noter qu’avec tous les projets de reconstruction qui auront lieu en lien avec le passage de Sandy, ainsi que les centaines d ’hec tares de forê t s inondées, on estime que le prix du bois d’œuvre va a u gm e n t e r p o u r l a prochaine année. Cela pourrait avoir un impact positif sur l’économie canadienne et québécoise.
Bilan ?inal
Des dizaines de milliers de vols internationaux ont été annulés, des dizaines
d’aéroports fermés. La bourse de New-‐York, le NASDAQ et le CME Group de Chicago ont fermé quelques jours. Près de 10 000 membres de la garde nationale américaine ont été déployés pour venir en aide aux sinistrés. Ils ont entre autres apporté de l’eau et de l’essence aux gens dans le besoin, deux ressources essentielles plutôt rares au lendemain de l’ouragan.
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«JE ME SOUVIENS»... MAIS DE QUOI SE SOUV I ENT -‐ON? I L E S T FAC I L E D’INTERPRÉTER CETTE PETITE PHRASE DE PLUSIEURS FAÇONS!
par Annye Boutillier• • •
Ces trois mots furent gravés sous les armoiries de la Province de Québec, à l’entrée du Parlement de Québec vers 1833.
C’est Eugène-‐Étienne Taché, l’architecte de l’édi?ice, qui est le créateur de cette devise. Celle-‐ci, dès la ?in du 19e siècle, est connue des Québécois et considérée comme partie intégrante des armoiries. Étant donné que le plan était de décorer la façade du Parlement avec des statues des héros de l’histoire du Québec, la devise semble vouloir leur rendre hommage en invitant tout le monde à se souvenir d’eux.
En 1895, Thomas Chapais, historien, conseiller législatif et ministre, interprète la devise
comme ceci : «Oui, nous nous souvenons. Nous nous souvenons du passé et de ses leçons, du passé
et de ses malheurs, du passé et de ses gloires. »
En 1978, l’arrivée de «Je me souv iens» su r l e s p l aques d’immatriculation des voitures, remplaçant «La Belle Province», amène diverses interprétations. Une rumeur circule disant que ces trois mots seraient le début d’une plus longue devise. En effet, on apprend avec la lettre ouverte de madame Hélène Paquêt, la petite-‐?ille de monsieur Taché, que la devise complète serait : «Je me souviens / Que né sous le lys / Je croîs sous la rose.» Devise qui nous renvoie à nos origines et à notre histoire: le lys, symbole français, et la rose, symbole anglais.
Culture générale du Québec
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VOTRE COMITÉ JOURNAL
Publié sur une base bimensuelle, Le BuLneur a comme mandat d’informer les étudiants du Baccalauréat intégré en études internaLonales et langues modernes sur les iniLaLves prises au sein de l’associaLon étudiante, ainsi que sur des sujets d’intérêts généraux pouvant interpeller la communauté universitaire.
INTÉRESSÉS À PARTICIPER?
L’équipe du BuLneur est toujours à la recherche de journalistes et d’étudiants moLvés désirant s’impliquer dans différentes sphères de la réalisaLon du j o u r n a l . Ç a v o u s i n t é r e s s e ? Communiquez-‐avec nous :
buNneur.abeill@gmail.com
COLLABORATEURS
Correctrice : Annye BouLllier
Photographie : Alain Togba
Montage : Claude Boucher
Rédactrice en chef : Gabrielle Bouchard-‐Doyon
Merci à nos journalistes !
Vivre en communion avec des gens d’autres cultures c’est enrichissant. C’est une chance inouïe qui nous est offerte. Ici à Québec, plusieurs communautés sont représentées. Certes ce n’est pas comparable à Montréal mais il reste que l’immigra-on est en constante émergence dans la Capitale Na-onale. Fréquenter des gens d’autres cultures nous fait grandir premièrement par l’apport culturel qu’ils nous apportent. Ensuite, cela nous amène à réfléchir sur notre propre culture et de mePre en perspec-ve ses bons et mauvais côtés. Également, être en couple avec une personne d’une autre culture est une immersion totale dans sa culture. On apprend à comprendre comment l’autre vit et à intégrer certaines de ses habitudes dans notre propre vie. Je ne vous dis pas que c’est toujours facile, puisque chaque personne à ses valeurs et idéaux encrés mais une telle rela-on permet de s’assouplir sur certains points et de grandir à l’intérieur. Alors n’ayez pas peur d’intégrer des gens d’autres cultures dans votre vie, vous en sor-rez grandis!
Gabrielle Bouchard-DoyonÉditrice
La diversité culturelle
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