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CIRCONSTANCES DES BLESSURES GRAVES
A LA MOELLE EPINI~RE SUlTE A UN PLONGEON
Une milyse des circonstances des bksrvms h I. moelle €pin- ü(a i I'mu, c h a la
patients de l'Institut de &adaptation de Moobtrl(IRM) et de F h s t i t u t de réadaptation en
Mémoire
Présenté
à la Faailté des études supérieures
de l'Université Laval
pour l'obtention du grade de mûtre ès sciences (M-Sc.)
Département de médecine rocide et préventive
FACULTÉ DE &DECINE
UNIVERS~TÉ LAVAL
National Library 1*1 of Canada Bibliothèque nationale du Cariada
Acquisitions and Acquisitions et Bi bliographic Services services bibliographiques 395 Wellington Street 395, rue Wellington OttawaON K 1 A W OnawaON K 1 A W canada canada
The author has granted a non- exclusive licence aîlowing the National Library of Canada to reproduce, loan, distribute or sell copies of this thesis in microform, paper or electronic formats.
The author retains ownership of the copyright in this thesis. Neither the thesis nor substantial extracts fkom it may be printed or otherwise reproduced without the author's permission.
L'auteur a accordé une licence non exclusive permettant à la Bibliothèque nationale du Canada de reproduite, prêter, distribuer ou vendre des copies de cette thèse sous la forme de microfichelfilm, de reproduction sur papier ou sur format électronique.
L'auteur conserve la propriété du droit d'auteur qui protège cette thèse. Ni la thèse ni des extraits substantiels de celle-ci ne doivent être imprimes ou autrement reproduits sans son autorisation.
RESUMÉ
Ob-s 1)idedinal'iaadact~krNEmnarr*rdablaaua~ypsilpmakCpimbenllttàm
pl~ou~;2)détemimcrI.pmpabiaidesb~àLniodkCpiaàtaiiDc6unploiypm
p a r r a p p o r t a u ~ a u t i e s c a u # s ~ ; 3 ) c o m p a ~ c r l e s t a u x d ' m c i d a i c t c t k s ~ ~ r i s q u e p a r
~5@met parprovince-
M~adoI~LapotiammtC<eidentifiésàpritirdgbanques&doiaéadgdaacamcs&
&&ptai0~1 au Québec, de 1961-1994- L'infimaPtion a été obtaiue par ték@a@es. Les
banques & données d'hospa;ilisatioas du Ministére & la Santé et & Sgtùtiques Canida & 198011994
ci'- ~ s e r v i Q s o r r r c e s ~ pour détenainer l'laeidaiot, t'& a k sexe & h
popuiatim a risque et effecber des oomparat*som Urter-dgiooaia et proymcjales.
Résultats Au Québec, seion les damées dliospttalisabars - . - i1yaeuunemayaiaiede6traMlatismesà
la moelle épinière suite a un plongeai par année, & 1980-1994. Le taux était semblable aux autres
pmvinces; néanmoins, l'améiioratkm vu ailleurs au Canada & 1980-1994 n'était pas hichte au
Québec. LRS bonimes & 15 à 44 ans représentaient 97%des victimes au Québec. L'âge moyen des
viaimes était supérieur qu'au &daCaaada Sur la populobon & 171 p ~ a a g avec une iéûaplégie
traumaîique au Québec, 8 persoanw étaient dédées et 68 (42%) sujets out acaqté d ' b interviewés.
L'incident s'est produit âans une piscine (49%) et dans un site naturel (5 1%)). Peadant ks périodes de
t 96 1 - 1980 et & 19% 1- 1994, la proportion des incidents daus les piscines bots- est passée de 14% à
33%. Les indicateurs de pmfô&ur étaient k x i s m t s dans 1Wh des pis- hastem a dans 73%
des piscines creusées. Les aches interdisant le piongeon étaient -stantes dans 88% des piscïues
hors-terre. Le risque de tétraplégie suite à un pl- itait incomiu par 66% des victimes. Six
victimes ont plongé d'un plongeoir dans des pis- musées; 4 cmt hppé la paite; 3 de ces piscines
avaient une prafbdeur de huit pieds et 1 dt neuf pieds. Les boissons alCodisees avaient été
consammeespar44%desvictgncs.
Conclusion Le groupe à cibler pour la pnhmtioa est ks banmia de 15 à 44 ans- La p m g m m ~ s de
secunté aquatiques devraient mettre I'aapbase sur ks risques enoourus lors d'un plaqam tête
première. Pour tes piscines bors-terre, les résuitaîs suggèmt des ofnchges fhtment visibles
cOnterdictioa de plongen). Unt pmfsadnu & 8 pieds sanbk bdéqmte pour k s piatgwas m piscines
creusées.LesrisquespcrtenCieIsdtspiscineshors~doivent~Oblipatn~pou~dCSfiLlS&
pubficité. imm n-rr r n r
AVANT-PROPOS
Cette étude, suggérée par le Dr Pierre Proulx de i'Institut de Réadaptation de Montréal (IRM).
a été menée grâce au soutiea niisnCier de la Fondation André Senécai par le biais d'une
subvention octroyée au chercheur principal, le Dr Peter Barss. Elle a été réalisée grâce a la
coUaboratio11 de l'lpstitut de Réadaptation de Montréal et de l'Institut de Réadaptation
en Défiaence Physique de Québec (IRDPQ). Nous avons aussi obtenu le support du module
de prévenîion des tmmatismes de ia Régie Régiode de la Santé a des Savices Sociaux de
Montréal-Centre. L'enquête a été effectuée en collaboration avec mon directeur de recherche
le Dr Peta Bans, méûecin-conseïl et epidaniologiste en traumatismes au moduie de
prévention des traumatismes, écologie humaine a sociale, Dvection de la Santé Publique de
Montréal-Centre, a Ilnstitut de recherche médicale de 1')iÔpital Général de Montréal et au
Département d'épidaniologie et de biostatistiques et de santé publique de IVniversité McGill,
le Dr B e d Lcduc, physiatn à L'IRM, mon codkecteur de recherche à l'université Laval
(Québec) M. Clermout Dionne, épidémiologiste, et avec le soutien de Mme Alison
Macpherson, épidémiologiste a de Mme Anna Cokerton, interviewer. SMS la collaboration de
Mme Isabelle Masson, démographe qui était au dipart coordinatrice du projet, l'enquête
n'aurait jamais eu lieu.
8
TABLE DES MATIERES
AVANT-PROPOS., ................................................................................... -1 8
TABLE DES MATERES.. .......................................................................... .II
LISTE DES TABLEAUX.. .......................................................................... VII
LISTE DES m-s.. ......................,.......,,.....,....,................................ m. LISTE DES ANNEXES. .............................................................................. X
REMERCIEMENTS,. ................................................................................ .Xi
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION ...................................
1.1 Pertinence et originalité de l'étude
1.2 O r e t i o n du présent rapport
CHAPITRE 2 : CADRE CONCEPTUEL.. ........................................................ 3
2.1 Matrice de Haddon
.................................................. CHAPiTRE 3 : POSITION DU PROBLÈME.. 6
3.1 Revue de la littératwe sur les biessures graves i La moelle épinière : . * ....................................................................................... descnptma des études recensées. -6
3.2 Tableau récapitulatif : sounxs d'informations sur les traumatismes . * Lies au plongeon ................ .. ......................................................................................... 6
3.3 introduction ......... .. .................................................................................................... 7
3.4 La part relative de toutes les sortes de traumatismes à la moelle épinière
suite à un plongeon parmi les traumatismes a La moeiie épinière dus à une - . * . .
actmte recreaûve ou sportive ............ ... ......................................................................... 8
.............................. 3 -5 Type de blessures graves a la m d e épinière suite a un plongeon-.. 15
Pape
3 -6 Les circo~tances spécifiques des blessures à la moelle épinière : les 0 , . m . ....................................................................... ................. .. facteurs Lies à l'indrvidu. -.. -.-. -19
3.7 Les circonstmces spéafiques des blessures à ia moelle épinière : les . r . , r ............................................................................................ facteurs hes a 1 env~ioanement .24
3.8 Les circonstance Spiasques des blessures a la moelle épinière : les - r . * * - ............................................................................................... facteurs hes a I equrpement. -29
C
.............................................................. CHAPITRE 6 : METHODOLûGIE.. 36
................................................................ 6.1 Stratégie de recherche utilisée. 3 8
6.2 Type d'activités sur lesquelies porte i'itude. ............................................... - 3 8
6.3 Milieux de recrutement des sujets.. ..................... .. ................................... - 3 8
6.4 SeIdon, recrutement et profil des sujets.. ................................................. 3 8
...................................................................... 6.5 Considérations éthiques.. 40
............................................................ 6.6 Méthode de collecte des données. -4 1
6.6.1 Élaboration du questiofmaïre
6.6.2 Lieu de l'entrevue
6.6.3 Durée de l'entrevue
........................................................................................ 6.7 Analyses.. 42
Page . ........................................................................ CHAPITRE 7 : RESULTATS 44
7.1 FRÉQUENCE DES TRAUMATISMES A LA MOELLE ÉPLNIÈRE AU
QUÉBEC ET AU CANADA, DE 1980 À 1994
7.1.1 Proportion des tnumhms à Ia modle épimen par plongeon en eau
.................... peu profonde et autres causes externes, Québec¶ 1980-1994 (n = 1154) 45
7.1.2 Proportion des blessures à la mode épiaière suite à un plongeon
par rapport à lYeasemb1e des blessures suite a un plongeon (au wu, à la tête
............................ ou au dos, Québec (n = 325) et Canada (n= 1717), 19804994 ..47
7.1 -3 Distn'bution des personnes blessées médullaires suite à un plongeon
................................................. par âge et sexe, Québec, 1980- 1994 (n = 70).. -50
7.1.4 Taux d'incidence de blessures méduilaires suite à un plongeon et nombre
de personnes blessées médullaires selon l'âge et le sexe, Québec (n = 74)
et CanSriri(n= 329)- 1980-1994 .................................................................. 52
7.1.5 Région de résidence des victimes d'un traumatisme à la moelle épinière
suite à un plongeon, Québec, 1 980- 1 994 (n = 70). ............................................ -5 5
7.1.6 Taux d'incidence de blessures médullaires suite à un plongeon selon les
régions du Québec (n = 70) et du Canada (n = 329), 1980-199 4... ....................... - 3 7
7.1.7 Taux d'incidence de blessures traumatiques à la moelle épiaière suite à un
plongeon par période de 5 ans, de 1980 à 1994, pour tous les âges,
Canada (n = 329). .................................................................................. .60
7.1.8 Taux d'incidence de blessures traumatiques à la moeile épinière suite à un
plongeon par période de 5 ans, de 1980 à 1994, selon l'âge chez les hommes,
Canada (n = 299).. ............................... .. ................................................. 63
7.1.9 Taux d'incidence de blessu~es traumatiques à la moelle épinière suite à un
plongeon par m o d e de 5 ans, de 1980 a 1994, selon L'êge chez la hommes,
Québec (n = 68). ................................................................................... -66
P a ~ e
7.1.10 Taux d'incidence de blessures médullrirer suite a un plongeon selon le
.................... sexe et les régions, pour tous les &es, Canada, 1980 à 1994 (n = 329). 69
7.1.1 1 Taux d'incidence de blesswes traumatiques à la moelle épinière suite a
un plongeon seion le sexe et les régions, pour les 15 à 24 ~ a q les 25 à 34 a m a
les 35 B 44 ans, Canada, 1980 a 1994 (n = 2%). ............................................... -71
CHAPITRE8 : ARTICLE : CIRCONSTANCES DES BLESSURES A LA MOELLE
.................. ÉP- SUITE À UN PLONGEON, AU QUÉBEC, DE 196 1 À 1994. -75
CHAPITRE 9 : FRÉQUENCE DES TRAUMATISMES A LA MOELLE ÉPINEÈRE SUITE
À UN PLONGEON SELON LES RÉSULTATS DE L'ENQUÈTE, POUR LA
PERIODE DE 1 % 1 À 1994 : ........................................................................ 1 10
- les caractéristiques liées à l'individu
- les caractéristiques liées à l'environnement
- les caractéristiques liées à l'équipement
CHAPITRE 1 0 : DISCUSSION. ..................................................................... -1 12
10.1 CONSIDÉRATIONS MÉTHODOLOGIQUES ......................................... - 1 12
10.1.1 Forces de I'étude
1 O. 1.2 Limites de Fétude
1 0.1 .2.1 Validité interne
1 O. 1 -2.2 Validité externe
10.1.3 La 6équence des blessures a la moelle épinière suite à un plongeon au
Québec a au Canada
Page
10.1.4 L'évolution des blessures traumatiques à la mai le épinière suite à un
plongeon par période de 5 ans au Canada
10.1.5 Les circonstances spécifiques des blessures à la moelle épinière
10-1.6 Hypothèses de recherche
10.2 AMÉLJORATIONS DE LA PRÉVENTION DES TRAUMATISMES
L&S A DES AcTIWTÉS AQUATTQUES.. ...................~....~....................................... 12 1
CHAPITRE 11 : CONCLUSION .................................................................... 126
v .
REFERENCE S. ........................................................................................ 1 76
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Utilisation de la &ce de Haddon pour la prévention des
traumatismes : exemp1es de fàcteurs peoonneis, environnementaux et liés à
i'équipernent permettant de prévenir les traumsttismes a la moeiie épinière suite
à un plongeon au murs des trois p h d'un tmmdsme.. ........................................ 4
Tableau 2 : Traumathmes à fa moelle épinière suite à un plongeon panni
.................... les traumatismes à la modle épinière dus à une activité récréative ou sportive 10
.................. Tableau 3 : Types de blessures graves à la moelle épinière suite a un plongeon 16
TaMeau 4 : Les cimonstances spécifiques des blessures a la moelle épinière : . , . . . ............................................................................. les facteurs lies à l'ulcfiwdu.. 2 1
Tableau 5 : L,es circonstances spccifiques des blessures à la moelle épinière : -, les facteurs hes a l'enviro~ement ....................................................................... 25
Tableau 6 : Les circonstances spéciIiques des blessures a la moelle épinière : . , 9 ' les facteurs hes à 1 equipement.. ......................................................................... 30
LISTE DES FIGURES
Figure a : Proportion des tmmdsmes à la mode épiniére par plongeon en eau
peu profonde et autres causes externes, Québec, 1980-1994 (n = 1 154). ........................ -46
Fi yn b : Proportion de blessures à h m d e épinière suite a un plongeon par
rapport à l'ensembie des Messures suite à un plongeon, Québecy (au cou, à la tête ou
au dos), 1980-1994 (n = 325) .................................................... .... ...................... 48
Figure c : Proportion de blessures a In moeiie épinière suite a un plongeon par
rapport à l'ensemble des blessures d e à un plongeon, Canada (au cou, a la tête ou
au dos), 1980-1994 (n = 1717) ........................................................................... 49
Figure d : Distribution des blessés méduliaires d e a un plongeon par âge a sexe,
Québec, 1980- 1994 (n = 70). ........................................................................... 5 1
Figun e : Taux d'incidence de blessures médultaires suite a un plongeon et nombre de
blessés meduliaires selon l'âge et le sexe, Quebec, 1980-1994 (n = 74). .......................... -53
Figure f : Taux d'incidence de blessures médullaires suite à un plongeon et nombre de
............................ blessés médullaires selon l'âge et le sexe, Canada, 19804994 (n = 329) 54
Figure g : Régions de résideuce des victimes d'un traumatisme à la moelle épinière
suite a un plongeon, Québec, 1980- 1994 (n = 70). ................................................... -56
Figure h : Taux d'incidence de blessures médullaires suite à un plongeon selon les
régions, Québec, 1980-1994 (n = 70). ................................................................. - 58
Figure i : Taux d'incidence de blessures médullaires suite à un plongeon selon les
régions du Québec (n= 70) et du Canada@= 329), 1980-1994 .................................... 59
Fi yn j : Nombre de blessures traumatiques i la moelle épinière suite B un
plongeon par période de 5 ans, de 1980 i 1994, pour tous les &es, Canada (n = 329). ........ -61
Figure k : Taux d'incidence de blessures tramaîiquts à la m d e épinière suite a un
plongeon par période de 5 ans, de 1980 i 1994, pour tous les âges, Canada (n = 329). ........ -62
us Figure 1 : Nombre de bleaauff traumatiques a la modle épinière suite à un plongeon
........ par période de 5 ans, de 1980 à 1994 d o n Pâge chez les hommes, Canada (n = 299). - 6 4
Figure m : Taux d'incidence de blessures aiurmtques a ia d e épiniàe suite à un
plongeon par période de 5 ans, de 1980 à 1994 selon i3ge chez les ho-, Canada 4 (n - 299). ................................................................................................... 65
Figure n : Nodm de blessirrs traumatiques à Ir &e épinière suite am plongeon
....... par période de 5 ans, de 1980 à 1994 selon l'âge cher les hommes, Quibec (n = 299).. -67
Figure o : Taux d'incidence de b l ~ c s auimiritiqucs à la maetle épinière suite à un
plongeon par période de 5 am, de 1980 i 1994 selon l'âge chez les hommes, Québec
(n = 68) .................................................................... .. ................................ 68
Figure p : Taux d'incidence de blesmres madullaVes suite à un plongeon d o n
le sexe et les régions, pour tous les âges de 1980 a 1994, Canada (n = 329). .................... -70
Figure q : Taux d'incidence de blessures médullaites à la m d e épinière suite a un
plongeon selon le sexe et les régions, pour les 15-24 ans, de 1980 à 1994, Canada
(n = 158) ..................................................................................................... 72
Figure r : Taux d'incidence de blessures médullaires à la moelle épini&re suite à un
plongeon selon le sexe et les régions, pour les 25-34 ans, de 1980 à 1994, Canada
(n = 105). .................................................................................................. ..73
Figure s : Taux d'incidence de blessu~es midulaires à la moelle épinière suite à un
plongeon selon le sexe et les régions, pour les 35-44 ans, de 1980 à 1994, Canada
(n = 33) ......................................................--...................*...-....-................. 74
LISTES DES ANNEXES
Annexe 1 : Lexique. ................................................................................... 129
Annese 2 : Formulaire de consentement.. .......................................................... 13 1
Annexe 3 : Questionaaire relie aux circonstances d a blessures à la moelle épinière . aute a un plongeon-. ................................................................................... 1 3 5
Anntxe 4 : Tableaux supplémentaires-. ............................................................. 152
Tableau A : Variable accident,>, We détaillée des changements effectués dans la
base de données d'hospitalisations du fichier ~ed-Écho du Ministère de la Santé
et des Senrices Sociawc du Québec
Tableau B : Calcul des taux d'incidence de blessures à ia mode épinière suite
à un plongeon
Tableau C : Consommation de drogue avant l'incident (n=68)
Tableau D : Couleur du fond de la piscine (n-33)
Tableau E : Clarté de l'eau de la piscine dans laquelle les blessés médullaires
ont plongé (la victime était-eile capable de voir le fond?) (n=33)
Tableau F : Sens de la piscine dans laquelle les blessés médullaires ont plonge (n=33)
Tableau G : Clarté de Peau du site naturel dans laquelle les blessés médullaires
ont plongé (la victime était-eue capabie de voir le fond?) ( ~ 3 5 )
Annexe S : Schéma 1 : agrandissement d'un croquis d'une piscine creusée.. ................. 175
XI
REMERCIEMENTS
Je tiens a remercier tous mes proches, mes amis et mes directeurs de programme pour le
soutien qu'ils m'ont apporte dunnt nu ma&rh.
1-INTRODUCTION
1.1 Pertinence et origh.lit& de l'étude
Très peu d'études sur les incidents de plongeon nous donnent des infornations sur les
circonstances a les lieux où les petoomes se sont inflige une lésion traumatique a la moelle
épinière. Nous avons donc réaiise une enquête directement auprès des pasonms qui se sont
infligé une lésion grave à la malle épinière en plongeant. Cette étude se distingue des autres
études internationales sur le sujet par la disponibilité de certaines informations quant aux
circonstances des blessures à la moelle épinière et au lieu de l'incident. La présente étude est
ainsi la première enquête au Québec portant sur la fréquence et sur les circonstances des
blessures graves à la moelle Cpinière suite a un plongeon. Ce n'est qu'en élargissant k s
connaissances de certains ficteurs de risque reliés aux traumatismes a la moelle épinière suite
à un plongeon qu'il sera possible d'améliorer les progrartunes de prévention.
1.2 Organisation d i présent ripport
Dans le présent mémoirey je dicrirai le phhomine des blessures I ia moelle épinière
survenues suite à un plongeon. Ce rapport présente non d e m e n t les caractéristiques i i b à
l'individu et à I1mVin,~ernent ou ont eu Lieu les blessures a la moelle épinière suite à un
plongeon mais aussi les curiéristiques liées ;S l'équipement. L'étude est fondée au une
analyse descriptive effectuée en 1997, portant sur les circonstances des blessures graves à la
malie épinière d e à un plongeon encourues entre 1961 et 1994, au Qu&c. Dans un
premier temps, je prisenterai les rdsultats d'analyses effectués sur les données
d'hospitalisations du fichier ~ed-Écho du Ministère de k Sauté a des Services Sociaux du
Québec (comprenant tous les trawnatismes i ia moelle épinière ayant nécessité une
hospitalisation par région) et les données d'hospitaiisations de Statistiques Canada
(comprenant seulement les asumrtisrnes suite à un plongeon par province) drPM la @ode
de 1980 à 1994, aiin de déterminer la proportion des blessws à la malle épinière aute à un
plongeon par rapport à l'ensemble des blessures suite à un plongeon a de nire des
comparaisons inter-régiondes a provinciales. Dans un deuxième temps, je présenterai la
fréquence des traumatismes à la malle épinière suite à un plongeon selon les résultats de
l'enquête pour la période de 1961 a 1994, pour ensuite identifia les cuconstances spécifiques
de ces blessures en incluant les caractéristiques L i a s à l'individu, à I'enviromement et à
l'équipement.
CHAPITRE 2
2- CADRE CONCEPTUEL
2.1 Matrice de Hrddon
De nos jours, la prévention des traumatismes, telle qu'elle est appliquée en santé publique, est
encore basée w les concepts mis de l'avant par Haddon, mais l'on tend de plus en plus a
raffi~ner les interventions, surtout celles visant les aspects reliés a l'équipement et à
l'enviromement. M n d'approfondir la notion de prévention des traumatismes, a en me
référant à la matrice de Haddon, je vais dresser un tableau récapitulatif des circonstances
entourant les blessures à h moeile épinière suite a un plongeon. Ce cadre w1~ctpnie1 m fort
utile pour répertorier et planifier l'ensemble des interventions possibles pour mieux contrôla
uae problématique donde. Ainsi, en nous basant sur la matrice de a d d o n , nous retrouvons
sur un axe les phases temporelles d'un traumatisme, incluant ce qui se passe :
1. avant l'événement (prétraumatisme)
2. pendant I'événement @ertraumatisme)
3. après l'événement (pst-traumrtisrne)
On trouvera au Tableau 1 quelques exemples de mention des traumatismes à la moelle
Cpinière suite à un plongeon-
phases d'un biuaitisme
ktivitd et p r i a Phrst
Avant l'incident
Facteurs Humains
Résence d'une surveillance ( p e r m e s sur le lieu). Cours de nataticn et de plongeon. Enseignement de la sécurité aquatique obligatoue en milieu scolaire. Évaluer les risques potentiels avant l'activité et surtout avant d'entrer dans l'eau. Éviter de consommer de l'alcool ou d'autres drogues. Tenir compte de l'influence des pairs.
'lonscoi, hommes de 15
Installer des Uidimeurs de danger memionnant qu'il est fonmllement interdit de plonger dans la partie non profonde de la piscine, a ce principaiememt âans les piscines hors-terre. Mettre une clôture autour de la piscine, des barrières et des cordes de sécurité.
Présence de règiement s municipaux en ce qui concerne les normes de construction des piscines creusées. Loi limitant la consommation d'dcool lors d'une activité aquatique.
Pendant I'incidtn t
Anrès l'incident
Facteurs Humains
Comatre les techniques de plow-n (mgle d'entrée et position des bras). Éviter de nager Ionque les capacités physiques sont fkibles ou lorsqu'il y a eu une ingestion d'alcool. L i e r le nombre de baigneurs.
Connaissances en premier soin et réanimation.
Aminagement des lieux des piscines horsterre CrCVCfement, anîidérapant et éponge instaiiée dans le fond de la piscine pour amortir le choc lors d'un plongeon avec la mention «interdiction de plongen,). Le matériel de secours deMaitétrcprésemdMs toutes les piscines. Établir une norme de profondeur.
Équipements de sécurité pour soigner un traumatisme à la moelle épinière.
adaptée dt Hrddoa. Jourail of Trauma
Réseau de mmrnunications. Réseau de transport. Savices d'urgence. Soins spécialisés.
Le recours à la matrice de Haddon constitue encore aujourdki un cadre théorique très
approprié pour l'analyse des ficteurs de risque des tr(~1111atismes. L'étude des fiicteurs de
risque humains, liés à l'équipement et à l'environnement, facilite l'identification
d'interventions appropriées au domaine de la prévention des traumatismes. Les informations
sur les facteurs de risque de Ia survenue de l'incident permettent de dresser un portnit assez
complet de la situation et d'établir un progranune de prévention en ciblant les groupes à risque
et les facteurs de risque modifi.bles.
SPOSITION DU PROBLÈME
3.1 Revue de la littiraturc sur Ies blessures g . v a h la mode 6pbihr : description des
&udcs rtccnsées
3.2 Tableau récapitulatif : sources d'informations sur Ies biumitbma liés au plongeoa
Tout d'abord, nous avons fait une synthèse des articles scientifiques et des rapports afin de
dégager les aspects les plus importants de la problématique concanant les blessures a la
moelle épinière suite i un plongeon. Pour identifier la documentation pertinente, nous avons
utilisé les renseignements contenus dans la base de données «WATER-REFN Cette base de
données, mise sur pied par k Société de Sauvetage avec la collaboration du module de
prévention des traumatismes de la Régie Régionale de la Santé et des Services Sociaux de
Montréai-Centre, est un système de surveillance de la littérature concemant les décès et les
traumatismes liés à l'eau, qui füt une synthèse de toutes les bases de données sur le sujet.
Pour créer la bue de données aWATER-REF» qui deviendra une tcssou~ce nationale,
plusieurs bases de données informatisées ont été dépouillées : CATLINE (a diubue of serials
and monographs), Biologiud and Agricultunl Index, PsycMo (Psychology), ERIC
(Education Resouras ï n f b d o n Centa), Gareml Science Inciex, Index to Legal
Periodids, HEALAM, Humanitics Index, cIlUAE#L (Nming md Allid Sciences), SoQll
Sciences Index fiom the drubue savice OWD, Sport DISCUS (the Sport Informafion
Resource Center Database h m the SILVERPLATTER dahbase savice, EMBASE (Exerpta
Media database), COMPENDEX PLUS (Engineering and Tochnology) et plus
particuliénmeot, MEDLINE (Madicd Mormation), H d t h (a datdmse with muiy consumer
related materials), Applied Sciences et Technology Inâex.
3.3 Introduction
Les épidémiologistes et les professionnels de la santé s'intéressent de plus en plus am
traumatismes à la malle épinière, à Iw gravité et à leurs conséquences, et tentent d'obtenir
plus d'informations concernant les circonstances de ces traumatismes et leurs retombées sur la
santé des individus. Je présenterai dans cette section une synthèse de l'état des connaissances
sur la fréquence et les circonstances des traumatismes à la moelle épinière suite à un
plongeon, en distinguant les approches utilisées par les différents auteurs, bien que ces
deniim utilisent la plupart du temps une méthode rétrospective basée sur la collecte de
dossiers médicaux.
Étant donné mon champ d'étude, cette recension des écrits se penche plus particulièrement sur
les lésions traumatiques sévères à la moelle épinière (tétraplégie, paraplégie complète ou
incomplète) suite à un plongwn. Selon Gabrielsen et Mindstaedt (U.S.A. Philadelphie,
1994) [l], les lCsions traumatiques à ia moelle épinière surviennent nonnalement suite a des
traumatismes de flexion ou de flexion-rotation qui sont le résukat de fiachues de compression
ou de dislocation des vertèbres. L'étendue de 1'inupacitC amtrice et scnsorklle qui en rtailte
est déterminée par le lieu du traumatisme tout le long de la colonne vertébrale. Par exemple,
si un incident suite à un plongeon provoque une l6sion traumatique au mveau C4 (quatrième
vertèbre cervicale), dors toutes les fonctions de la colonne à cc niveau ou infirieures à ce
niveau pourraient être gravement affktécs. Selon Kcwalramaai (U-SA, C M e , 1977)
Pl, des lésions à ia moelle épinière sont définies comme h n î des lésions aigues
traumaîiques de h malle épinière, inchiant les lésions à h racine des qui résultent en
une déficience sensocielle ou motricc ou eacore les deux comb'mb-
Dans les prochaines sections, je présenterai une synthèse des connaissances sur : 1) la part
relative des traumatismes à la moelle épinière suite a un plongeon parmi les tnurmtismes a la
moelle épinière dus à une activité récréative ou sponive, 2) la gravit6 de ces traumatismes et
3) les facteurs liés a l'individu, a I'tz~viromernent a a l'équipement, selon les diverses
approches utilisées p u les auteurs de différents pays.
3.4 La part r&tive de toutes les rortcs de traumatuma ii L m o c k Cpiaihc suite an
plongeon pumi ks triiaitbacs i h m#Uc Cpini&c dus i ane 8aiV i tC r i tdat ive ou
sportive (Tableau 2)
À travers les articles consultés, il reSsOR que le p~ongeon est l'activité la plus ~ u e m m e m
associée aux traumatismes à la modle épinière pu rapport aux autres activités récréatives ou
sportives. Selon Reid (Canada, 1991) [3], le plongecm est la première cause récréative ou
sportive engendrant des hctum vettibrales (25%) suivi de la @que de la motoneige
(12%) et des sports équestres (12%)). Depassio (France, 1983) 141, quant à lui, a identifié chez
les 1 0 traumatisés mCdullakes qu'il a étudiés, 73 incidents de sports wmme cause de
tétraplégie trauroatique, dont 31 incidents (42%) étaient attribuables ui plongeon. Il conclut
que les incidents de plongeon sont mponsables à aur seuls d'environ la moitic des lésions
médullaires par incidents de sports. Good (U.S.A, 1980) [SI npporie qw les incidents dus
aw< sports aquatiques constituent l'une des principales causes de blessures triumitiqucs
aboutissant à une tétraplégie chez les patients qui ont été traités au savice dg blessures
médullaires de l'hôpital Ranch0 Los Amigos en Chiifornie. Sur les 2104 patients qu'il a
étudiés, 152 s'étaient blusds lors de la pratique d'un sport. Piumi les 212 lésions mCdullaires
tnwmeti-ques dues à da rt ivit is sportives que Steihbriick (Allemagne, lm) [q i CtudiCcs, il
y avait 131 cas de blessures m&iuilaires suite a un plongeon (62%) et 81 cas de blessures
médullaires survenues au murs de h pratique d'un autre spoa (38%). Noguchi (Japon, 1975)
[7], quant à lui a identifié, c k les 35 traumatisés mCdullaircs qu'il a étudiés, 18 incidents de
plongeon (5 1 %).
Ces données nous indiquent que les traumatismes à la moelle épinière liés à des activités
récréatives ou sportives représentent environ 1W de l'ensembie des aumutismes à la moelle
épinière, et que le plongeon est l'activité sportive la plus fréquemment impliquée ; la
proportion des incidents survenus au cours de a type d'activité varie entre 25% et 72%. En
somme, même si les traumatismes a la moelle épinière suite a un plongeon ne sont pas
nombreux en temes absolus, la part relative de ce type de traumatisme pMii les u m c ~ types
de traumatismes à la m d e dus à une activité récréative ou sportive est tout de même très
élevée.
Pays, auteur
tt année de
publication
Canada,
Edmonton,
Alberta
Reid, 199 1
131
Type d'hde et
taille de
l'échantiiion
Étude rétrospcaive
1081 Iésions
médullaires
traumatiques dont
134 cas de blessures
médullaires
m e n u e s au cous
de la pratique d'un
sport
Groupe i m u e
Pmfd
Hommes et femmes
dont l'âge moyen est
de 22 ans
T d de tous les mcidents dus
à une activité récréative ou
sportive (134/1081, soit 1%) :
plongeon (341134, soit 25%),
motoneige (2 611 34, soit 12%),
sports équestres (1 6/l34, soit
12944, parachute (1 41134, soit
IV!%), sports tout-terrain
( 1 U 1 3 4, soit 9%), toboggan
(1 111 34, soit 8%), bicyclette
(411 34, soit 4%). rugby (41 1 34,
soit 4%), hockey sur glace
(311 34, soit 2%),
Pays, auteur
et année de
publication
Suite
Canada,
Edmonton,
Aiberta
Reid, 199 1
131
France,
Les k p e s
Depassio,
1983 [4]
Type d'&de et
tane de
Étude rétrospective
1OOO lésions
médullaires
traumatiques dont
73 cas de blessures
médullaires
survenues au cours
de la pratique d'un
sport
Hommes et fermes
dont l'âge moyen est
de 23 ans
Type d'ietivitt
E d a â e (3/134, soit Z%), surf
(3/134, soit 2%), footbdl
(U134, soit 1%), sports de
montagne (WI34, soit 1%) et
autres (10/134, soit 8%).
Total de tous les incidents dus
à une activité sportive
(73:1000, soit 7%). Plongeon
(3 1/73, soit 42%), sports de
montagne (20/73, soit 27%),
rugby (7173, soit 1 W), sports
équestres (4/73, soit 5%),
delta-plane (4/73, soit 5%) et
1 1% autres types de sports.
Pays, auteur
et année dt
publication
U.S.A.,
Californie
Gwd, 1980
[SI
T;lpc d'inidt et
taille de
I'écbrntillon
Étude rétrospective
2 1 04 lisions
médu11 aires
traumatiques dont
1 52 cas de blessures
médullaires
menues au cours
de la pratique d'un
spofi
Hommes et femmes
Bgis entre 16 a 25
Bns
Type d'ictivit6
Total de tous les incidents dus
B une activité ricréative ou
sportive (1 SZ/2 104, soit Th).
Incidents de plongeon
(1 10/152, soit 72%), bodysurf
(32/152, soit 21%), bodyboard
(lO/lS2, soit %).
Pays, auteur
tt année de
publication
Allemagne
Steinbrück,
1980
161
-
Type d'€-de et
M e de
I'kbaatilloa
Étude rhspecîive
212 Lésions
médullaires
traumatiques
survenues au cours
de la pratique d'un
sport
Groupe 3i risqme
Pmfd
Hommes et femmes
âgés de 26 ans et
moins dont 41% sont
des hommes âgés
entre 16 et 20 ans
Type d9icüvit€
Incidents de plongeon
(13 11212, soit 62%).
Incidents dus à la pratique
d'un autre sport (8 1/2 12, soit
38%) : gymnastique (1 8 cas,
soit 8%), sports de montagne
(12 cas, soit 6%), sport
équestre (1 2 cas, soit 6%), ski
(9 cas, soit 4%) et autres (30
cas, soit 14%)-
Pays, auteur
et année de
pu b1ication
Japon
Noguchi,
1975
Type d'étude et
mille de
i'écbratillon
Étude rctrospective
35 cas de lésions
méûullaires
traurnat iques
Survenues au cours
de La pratique d'un
sport
Groupe 1 r ique
Pmfd
Hommes et femmes
Êgés de moins de 30
ans
Plongeon (18 cas, soit 5 1%),
gymnastique (8 cas, soit Z%),
mgby (2 cas, soit 6%), escai.de
(2 cas, soit 6%), ski (1 cas, soit
3%)' base-ball (1 cas, soit 3%),
lutte (1 cas, sait 3%), çurf
(1 cas, soit 3%), karaté (1 cas,
soit 3%).
3.5 Types de bkssura giva h h mode (pin- riite h am plongean ( T a b u 3)
À travers tous les articles consultés provenant de plusieurs pays, il ressort que le plongecm
constitue l'activité de Ir grade majorité des persomes qui se sont infligé uae lésion à la
moelle épinière liée à l'mu. La plupart de ces persomvs blesoCes méâul1aites sont
tétraplégiques consécutivement à une fhcture au ~ v w cervical. Gabrielsen a ai. (U.S.A.,
1994) 111, Branche (U.S.A. 1991) (81 n Depassi0 (France, 1983) [4] ont conclu que le
. . plongeoa est une activité indamtaue pouvant rijuher ai blessure à la malle épinière de
nature tétraplégique.
Pays, aateur,
=née de
publication
U.S.A.,
Alabama
Devivo, 1996
191
Slovénie
Damjan et
Turk, 1995
WI
U.S.A,
Philadelphie
ûabrielsen et
al., 1994
11 11
Canada,
Edmonton,
Alberta
Reid, 1991
131
Type d'étude et
M e de
Étude rétrospective
1 % cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Étude rétrospective
49 cas de blessures
médullaires suite 8
un plongeon
Étude rdtrospective
339 cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Étude rétrospective
34 cas de blessures
médullaires suite a
un plongeon
Hommes et fémnies
dont l'âge moyen est de
24 ans
Jeunes nageurs @es de
14à24ans
- -- --
Hommes et femmes
âgés entre 18 et 25 ans
Hommes 2 femmes
âgés entre 14 et 29 ans
TdtqlCgie (100 cas, soit
5 1%). Paraplégie (% cas
soit 49 %)
Tétraplégie (49 cas, soit
1000/o)
Tétraplégie (94%),
paraplégie (6%)
Tétraplégie (lûû?!)
Pays, auteur,
année de
U.S.A., Atlanta I
France, Les
kPes
Depassio, 1983
~ 4 1
Allemagne
Steinbrück,
1980
161
Afnque du Sud
Scher, 1978
Type d'étude et
Uiue de
i'&b.ntillon
Étude rétrospeaive
11 cas de blessures
médullaires suite à
un pIongcon
Étude rétrospective
3 1 cas de blessures
médullaires suite a
un plongeon
Étude rétrospective
1 3 1 cas de blessures
médullaires suite a
un plongeon
Étude rétrospedve
32 cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Groupe 1 risque
Pmfd
Résidants du Wisconsim
de sexe muailin âgés
entre 15 et 40 ans
Hommes et femmes
âgés entre 15 et 30 ans
Hommes et femmes
âgés entre 16 et 20 ans
Hommes et femmes
âges entre 15 et 26 ans
Types de blcrnam
Tétraplé@e (73%),
paraplégie (2Ph)
Tétraplégie (1 Wh)
32 hctures cervicales
aboutissant à une téîraplégie
(1 Wh)
Pays, auteur,
année de
publicitiaa
U S A ,
Califomie
Laxman et al.,
1975
Type d'étude et
taille de
I'éebmtillon
Étude rétrospective
23 cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Groupe i rbqae
PmfiI
Hommes âgés entre 15
et 47 ans, Femmes
âgées entre 15 a 34
ans
Types de b s u m
Tétraplégie (Sr!%),
paraplégie (43%)
3.6 La circonstanca sp(ciliques d a M a s u m i Ii moeOt 6pinière : lm fKtwrr i
l'individu (Tabkru 4)
Âge et s u e :
La Littérature scientifique füt généralmient état de bewcwp plus d'hommes que de f-es
parmi les personnes qui ont subi une lésion traumatique à la moelle épinière à la suite d'une
activité récréative ou sportive. Pour DeVivo (U. S. A, 19%) [9], Kluger (U. S. A, 1994) [ 141,
Gabrielsea (v.S.A, 1994) [i i l Reid (u 1991) 131, S b et al. @.SA, 1984) [153 et
Good a al. (U.S.A., 1980) [SI, les jeunes de sexe masculin âg6s entre 15 a 25 ans constituent
le groupe le plus à rique de s'infliger une blessure à la moelle épinière riaihant en une
tétraplégie. Par contre, Branche (U.S.A, 1991) [8] a LPxman a aL (U.S.A., 1975) 1131 ont
constate que ce sont les hommes âgés entre 15 et 47 ans qui constituent le groupe le plus à
risque.
Consommation d'dcool :
À travers les articles consultés, certains auteurs traitent des facteurs personnels et
comportementaux, plus particulièrement de l'alcool souvent ingm par les victimes qui se sont
infligé une lésion a la moelle épinière suite à un plongeon. Les &des pour lesquelles cette
information était disponible tendent à démontrer que l'alcool pounait avoir joué un rôle
important. Par exemple, Branche (U.S.A., 1991) [SI a constate que le risque d'avoir une
blessure à la moelle épinière suite à un plongeon crdt c h u les personnes qui avaient
consommé de l'alcool (OR=4,0 IC 90% : 1,l-15,O) et des médicaments (OR=6,0 IC Wh :
0,7-51,O) avant que l'incident ne survienne par rapport à alles qui n'en avaient pas
consommé du tout (le nombre de verre d'alcool et k type de médicament consomme ne sont
pas mentionnés). Chez les 58 cas de blessures a la maile épinière suite à un plongeon
étudiés par Khiger (U.S.A., 1994) [14], 22 patients (380A) avaient un taux d'al0001 supérieur a
i O0 mg I dl lors de leur aâmission à l'hôpital. Dans l'étude de DeVivo (U.S.A. 1996) 191 et
de Laxman a al. ( U S A , 1975) [13]. 4% et 43% des personnes blessées médulirires
respectivement avaient consommé des boissons aiooolisées. Devivo (US-A, 1996) 191 a
aussi constaté que ccriains personnes blessées médullaires avaient consomm6 des drogues
(2%). Selon Reid (Canada, 1991) [3] a Good (U-SA, 1980) [SI, la consommation dalcool
est aussi fortement associée aux blessures à la modle épinière dans la plupart d a spcxts,
incluant le plongeon, soit entre 16% a 25%. Shaw a I (U.S.A, 1984) [IS] ont aussi
constate que certaines personnes blessées médullaires avaient consomme de l'alcool avant que
l'incident ne se produise (le pourcentage n'est pas mentionné). D'autre part, Gabrielsen
(U.S.A., 1994) 1111 et Oood ( U S A , 1980) [5] ont remarque que la plupart des victimes
étaient de jeunes adultes @es entre 18 et 25 ans qui avaient sous-estimé les dangers encourus
lors de la pratique d'activités sportives ou récréatives.
facteurs ü6 i i'individu
Pays, auteur
et rnnk de
pu bfiution
U S A ,
Alabama
DeVivo, 1996
[91
U.S.A.,
Philadelphie
Gabnelsen,
1994
I l 11
U.S.A.,
Pennsylvanie
Kluger, 1994
f 141
Type d'étude et
tant de
I'écb~tillon
Étude rétrospective
341 cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Étude rétrospective
3 39 cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Etude rétrospective
58 cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Hommes et femmes
dont l'âge moyen est
de 24 ans
Hommes et femmes
âges entre 18 et 25
ans
Hommes et femmes
dont l'âge moyen est
de 23 ans
C o n s o ~ t i o n d'alcool (49%)
a consommation de drogue
(2%) (type non spécifié).
-
Sous-estimation des dangers.
Taux d'alcool supérieur à 100
mg I dl (22158, soit 38%).
Pays, auteur
et année de
publication
U.S.A.,
Atlanta
Branche, 1991
181
Type d'bde et
taille de
l'échmtillon
Étude rétrospective
11 cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon dont un
décès
-
Groaprh riiqn
Profil
Hommes @Cs entre Consommation d'aicool(55%).
Pays, auteur
et année de
publication
Canada,
Edmonton,
Alberta
Reid, 1991
131
U.S.A.,
Californie
Good, 1980
F I
U.S.A.,
Californie
Laxman et
al., 1975
Cl31
Type d ' h a et
tame de
I'khuitiîlon
Etude rétrospective
34 cas de blessures
médullaires suite S
un plongeon
Etude rétrospective
32 cas blessures
médullaites suite a
un plongeon
Etude rétrospective
23 cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Groupe i riiqw
Profil
Hommes et femmes
dont l'âge moyen est
de 22 ans
Hommes et femmes
âges entre 16 et 25
ans
Hommes et femmes
âgés entre 16 et 47
ans
Consommation d'alcooi (25%)
Consommation d'alcool et de
drogues (16%) (type non
spécifié). Sous-estimation des
Consommation d'alcool (43%).
3.7 Les circoirtraca spCcMqua d a Marrmw I h mocUc épimière : Icr f ' i n IYI i
I9tnvirona+mtat m a b u 5)
À travers les anicles consuhés, certains auteurs traitent spécifiquement des caractéristiques du
milieu quatique où est menu k tnumrtisme. (hi remarque que Ir m o n des cas selon
le milieu aquuique varie wnsidtnblement d i w étude à L'autre. Won DeVivo (U.S.A.
1996) [9]. Kluger (U.S.A. 1994) 1141, Demers (U.S.A. 1994) (111, Branche (U.S.A. 1991)
[SI, Reid (c.nodr, 1991) 131 et Nogucbi (J- 1975) [7), 1. grande majmYontt da blcsaua à
la moeiie épiniire consécutives à un plongeon surviendrait dans les piscines, alors que
d'autres auteurs ont identifié principdement la mer (Good (U.S.A. 1980) [SI, Frankel
(Australie, 1980) [lq, Scher ( f i q u e du sud, 1978) 1121) w les riviàes, les lacs et ks
ruisseaux (Darnjm a Turk (Slov&ie, 1995) [IO], Laxman et aI. (U.S.A. 1975) [IO]) comme
principal lieu des incidents. On peut pmser que le cümat a la proumité des sites nrturcls
expliquent, du moins en partie, cette variation.
11 importe de mentionner la très fkible proportion d'incidents sumnus clans d'autres
environnements (un cas d'incident driu un réservoir d'irrigation rapporté par Lormui r al.
(USA, 1975) [13]).
Pays, roteur
et année de
publication
USA
Alabama
DeVivo,
1996
cg1
U S A ,
Pennsylvanie
Kluger, 1994
E 141
Slovénie
Damjan et
Turk, 1995
Il01
Type d'étude et
taille de
I'kbmtillan
Etude réeroapeniVe
1 % cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Étude rétrospective
58 cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Etude rétrospective
49 cas de blessures
miduifaires suite à
un plongeon
Hommes et femmes
dont l'âge moyen
est de 24 ans
Hommes et femmes
dont l'âge moyen
est de 23 ans
Hommes et femmes
âg& entre 14 et 24
ans
Surtout drns les piscies privées
(87%~)). Profondeur de la piscine
était de moins de 4 pieds (57%)).
Piscines (45/58, soit 78%).
Surtout dans les rivières et les
lacs, peu en mer a très peu dans
les piscines (pourcenîages non
mentionnés).
Pays, auteur
et année de
publication
U S A - ,
Californie
Derners, 1994
ri71
U.S.A.,
Californie
W d , 1980
Pl
U.S.A.,
Atlanta
Branche,
1991
Pl
Canada,
Edmonton,
Alberta
Reid, 1991
Pl
Type d'hde et
trille de
19Cchriitilloa
Étude rétrospective
560 cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Étude rétrospective
32 cas de blessures
médullaires suite a
un plongeon
Étude rétrospective
1 1 cas de blessures
médullaires suite a
un plongeon
Etude rétrospective
34 cas de blessures
médullaires suite a
un plongeon
Hommes et fémmes
âgis entre 18 et 3 1
ans
Hommes et femmes
5gés entre 16 et 25
ans
Hommes âgés entre
IS et 40 ans
Hommes et femmes
dont 1 'âge moyen
est de 22 ans
Piscines (280 cas, soit 500/a),
lacs et rivières (210 cas, soit
38%) a océan (70 cas, soit
13%).
Ckéan ( 4 0 , piscines (290/.),
rivières et lacs (3 1%).
Piscines (1 Wh).
piscines privées @aurcentages
non mentionnés).
Pays, auteur
et année de
pu blicrtion
Australie
Frankel, 1980
Cl61
Afrique du
Sud
Scher, 1978
LI21
u. S.A.,
Californie
Laxrnan et
al., 1975
P l
Étude rétrospective
150 cas de blessures
médullaires suite à
un pbngeon
Étude rétrospeztive
32 cas de bf essures
médullaires suite à
un plongeon
Étude rétrospective
23 cas de blessures
médullaires suite B
un plongeon
Groupe i risque
ProfiI
Hommes et femmes
dgis entre 20 et 24
ans
Hommes et femmes
âgés entre 15 et 26
ans
Hommes et femmes
âgés entre 15 et 47
ans
Mer (65/150, soit 4%), piscines
(48/150, soit 32%), riviéres
(21/150, soit 14Y, lacs (3/150,
soit 2%) et 1-3 cas de type
inconnu (13/150, soit 9%).
Mer (1 8 cas, soit 56%), rivières
(7 cas, soit 22%) et piscines (7
cas, soit 22%).
Rivières (1 1 cas, soit 48a/o),
piscines (6 cas, soit 26%),
ruisseaux (3 cas, soit 13%), lacs
(2 cas, soit 9%), réservoirs
d'Mgation (1 cas, soit 4%)).
Pays, auteur
et année de
publication
Japon
Noguchi,
1975
[71
Typc d'&ride et
u t de
I'&h.atilloa
Étude rétrospective
17 cas de blessures
médullaires suite à
un plongeon
Gmupt i riaque
Profil
Hommes et femmes
âgés de moins de 30
ans
Piscines - (5 1%).
3.8 Lîr circonrtrnca spécifiques des Masures i L. moelle épinière : kr f m n air i
Péquipcwnt (Ta#crr 6)
Les facteurs Liés a l'équipement sont rarement mentionnés dans ia litthturc. Cepedam,
selon quelques auteurs, Ia phipart des traumatismes dus a un plongeon se pdubeut dans un
site où l'eau est pni profonde (Ir profondeur n'étant pas spécifiée) 0arnj.n a TI& Slovénie,
1995) [IO], (Demers, U S A , 1994) (17, (Reid, Canada, 1991) [3] avec absence d'indicateurs
de profondeur ou de iaise ea m e cxmtre k plonge~a, @cVtvo, U-S.A. 1996) 191,
insuffisance dyéclaingey meid, Canada, 1991) [3] a / ai matériel u foad inadéquat, (Damjm
et Turk, Slovénie, 1995) [IO], pufois même conjugués a la disponibilité d'un plongeoir,
(&mers, USIL, 1994) [17]. De fgoa ginirale. tacs les auteurs coasultés sont d'avis que la
plupart des personnes qui se sont infligé une blessure à la m o d e épinière suite à un plongeon
ont sous-estimé la profoadan de l'eau âans laquelle elles avaient plongé.
30
Tableau 6 : La ckomtrrnces tp&Mqua d a blessures & ia modk 6piiKre : la factcpn
Pays, auteur
et a m & de
publication
U S A ,
Alabama
DeVivo,
1996
Pl
Slovénie
Damjan et
Turk, 1995
Cl01
U.S.A.,
Californie
Type d'étude et
tane de
L'écbrntiaon
Etude rrtrorpeCave
341 cas de blesswes
médullaires suite à un
plongeon
Etude rétrospective
49 cas de blessures
médullaires suite à un
plongeon
Etude rétrospective
560 cas de blessures
médullaires suite à un
plongeon
Groupe i mut
Proffi
H O ~ S ët femmes
âgés de 24 ans
Jeunes nageurs âgés
de 14 à 24 ans
Hommes et femmes
âgés entre 18 31
ans et mesurant 6
pieds de haut
Facteurs d'équipement
Indicateurs & profondeurs
inexistants ; aucune mention
qu'il est interdit de plonger.
Matériel du fond de la piscine
inadéquat. Eau peu profonde
(profondeur non spécifiée)
Présence d'un plongeoir dans
une eau de surfie peu
profonde (profondeur non
spécifiée)-
Pays, auteur
et année de
publication
Canada,
Edmonton,
Aiberta
Reid, 1991
131
Afnque du
Sud Scher,
1978
t 121
Type d'étude d
triut de
L'écbmtülon
Étude rétrospective
34 cas de blessures
méduhires suite à un
plongeon
Étude rétrospective
32 cas de blessures
médullaires suite à un
plongeon
Hommes et femmes
dont l'âge moyen es^
de 22 ans
Hommes et femmes
âgés entre 15 et 26
ans
Insuffisance d'Cc1wage drns
les piscines. Eu, peu profonde
(profodeur non spécifiée)
Eau p profonde (profondeur
non spécifiée).
En résume, en ce qui conceme h proportion der t d s m e s liés au plongeon pPmi les
autres traumatismes à la malle dus à une MMtC rédative ou sportive9 k plongeon est une
des causes les plus fi@uentcs de blessures traumatiques i la moelle épinière. Quant au type
de blessures graves à la d e épinière suite i un plongeon, il s'agit priacipalemeat de
tétraplégie. En ce qui conceme les fictcufs liés à l'individu' ks hommes âgés entre 15 et 50
ans constituent le groupe le phu à risque- Duu la Littirahire, il est spécifié que les blessures
graves à la moeik épinière suite à un plongeon soat ioweat uroci(cr à une consommation
d'alcool avant que l'incident ne se produise. On -que que la majorité des blessures a la
moelle épinike a a lieu dans les piscines. Très pai d'auteurs ont traité des fâctcufs liés a
l'équipement telle que la profondeur spicinque du site. Cependant, la plupart des personnes
blessées médullaires avaient heurté le fond de la piscine en plongeant, sous-estimant la
profondeur de l'eau.
Les divers articles consultés nous ont permis de constater que les informations se rapportant
aux caractéristiques liées à l'individu, à l'environnement où ont eu liai les blessures graves à
la moelle épinière suite à un plongeon et à l'équipement sont souvent non disponibles, et que
les études où eues le sont rapportent des résultats fort variables. Étant donné oe< état de fat,
nous avons entrepris une étude afin de décrire la fréquence de ccs blessures a d'identifia les
caractéristiques liées à l'individu, à l'environnement et à l'équipemeat, au Québec.
e o m m GENÉRAL ET SPÉCIFIQUES
L'objectif générai de ia présente étude consistait à déteminer la âéquence des blessures
graves à la moelie épinière suite à un plongeon au Québec a à identifier les caractéristiques
des personnes ayant subi ces traumatismes, de même que les caractéristiques du üeu de
I'incident a de l'équipement impliqué.
11 s'agissait plus spécifiquement :
1. d'analyser les données du fichier d'hospitalisations ~ed-Écho du Ministère de la Santé a
des Savices Sociaux du Québec a les données d'hospitalisations de Staîistiques Canada
durant la période de 1980 à 1994, afin de déterminer la proportion des blessures graves à
la malle épinière suite à un plongmn par rapport à l'ensemble des blessures traumatiques
consécutives à des activités sportives a récriatives et de fàire des comparaisons ha-
régionales et provinciales ;
2. de déterminer la fkéquence des traumatismes graves à la moelle Cpinière suite a ua
plongeon selon les résultats de l'enquête pour la période de 1 % 1 à 1994, au Quibec ;
3. d'identifier les c i r ~ spécifiques de ces b l a m en incluant :
3.1 les caractéristiques liées i l'individu
3.2 les caractiristiqws lites a I'mvirolLIlCrnent
3 -3 les cuactéristiques liées i l'équipement
6 HYPOT'H~SES A L~ÉTUDE
En effectuant cette étude, nous voulions vérifier les hypothèses suivantes, au Québec :
H l : les blessures graves à la moeUe épinière suite à un plongeon sont plus fkéquentes dans
les piscines hors-terre que dans les autres types d'étendues d'eau.
HZ : y a ni une augmentation des piscines hors-tare cumme source de traumatismes graves
a ta moeiie épinière suite à un plongeon par rapport aux autres types d'étendues d'eau durant
la période de 1961 à 1994.
8 3 : Les blessures graves a la moelle épinière suite a un plongeon surviennent phs
fkéquemment dans les piscines privées que dans les piscines publiques.
H4 : La mauvaise connaissance du Lieu par i'individu est un fhcteur important datu le risque
de traumatisme.
CHAPITRE 6
6 MÉTHODOLOGIE
La présente étude porte sur les circonstances des blessures graves a la moelle épinière liées a
l'eau, chez les patients de 1'IRM et de I'IRDPQ, de 1%1 à 1994.
Comme source d'informa~on secondaire, nous avons utilisé la banque de données du fichier
d'hospitalisations ~ e d - É c h o du Ministère de la Santé et des Savices Sociaux du Q u m de
1980 à 1994, où sont répertoriées toutes les blessures a la moelle épinière ayant nécessité une
hospitalisation. Dans cene banque de données, nous avons relevé au total 1154 cas de
blessures à la mal l e épinière. Pour identifier les personnes qui se sont inflige une blessure à
la moelle suite à un plongeon, nous avons procédé à une remdification des variables en
regroupant les codes de causes externes semblables (Tabkim A, Annae 4)). Nous avons
ainsi identifié 70 crr de blessures a la moelle épinière suite a un ploagwn
Des comparaisoru inter-provincides ont été &èctuées à partir de la banque de données
d'hospitalisations de Statistiques Canada, où sont répertoriées toutes les bl*uum à la motîle
épinière suite à un plongeonIL Nous n'avons pas a, besoin de créer de n~~vei les variables,
puisque la base de données comportait dqa une variable (le code E883.0) regroupant les us
de blessures à la m d l e Cpinib suite à un plongaon. L ' d y s e statistique a été rCilisée à
l'aide du logiciel «SPSSw. Nous avons calculé des taux d'incidence pour 1 000 000 habitants
par an, car les blessures a la mode épinière suite I un plongwn sont relativement nres sur
une période de 14 ans. Pour calculer les taux au Québec a au Canada durant la M o d e de
1980 à 1994, nous avons pris d'une part, mmme popdation de rdf&cnce, la population de
1988, d d'autre p r r ~ les estimations de 1. population selon le srire et 1'be au QuCbcc et au
Canada 1181 ( T a b u B, Annexe 4). Nous avons utilisé principalement les données de
Statistiques Canada pour effectuer des comparaisons inter-provinciales, car toutes les
provinces sont répatori&s dans cette base de do&s. A noter que pour la province de
Québec, il y avait 4 personnes blessées médullaires suite a un plongeon de plus dans la base
de données du fichier d'hospitaîisations de Staîirtiques Canada que dans la banque de
données du fichier d'hospitalisations de ~ed-Écho pour la période de 1980 à 1994. De plus,
dans la base de donn6es du fichier d'hospitaiisations de ~ed-Écho, on retrouve les
informations concernant tous les traumatismes à la moelle épinière, ce qui nous a permis de
déternllaer la proportion des traumatismes à la moelle épinière suite a un plongeon par rapport
à ceux associés à d'autres types d'advités.
D'autre part, pour obtenir un m i m é de la fiéquence des traumatismes non intentionnets à la
mal le épiniire suite à un plongwn au Québec selon les résultats de l'enquête, nous nous
sommes basés sur les données démographiques a médicales des victimes traitées à I'iRM a à
ITRDPQ de 1961 à 1994. Étant donné que l'information prcseate dans les dossiers médicaux
des personnes blessées médullaires CUit insuffisante a pour mettre à profit IN)= recherche,
nous avons construit un questionnaire et avons ensuite effecaié des cmnnies téléphoniques
avec les sujets de f&on à obtenir de plus amples iiiformsfionr, m e n t wncemant le type
d'étendue d'eau où L'incident s'est produit.
L'IRM a I'IRDPQ sont les d s cemres spécialisés dans la -on des traimrtisés de la
moelle épinière dans k province de Québec. L'IRM dessert la ville de Monoal, l'ouest et k
nord du Québec' incluant Hull et l'Abitibi, l'est du Qu- jusqu'à Trois-Rivières, ainsi que le
sud du Québec, incluaut 1- [19]. LIRDPQ, quant i h& dessert mpectivunent Ii région
O1 (le Bas Saint-Laurent), la région 03 (Québec), la région 04 (Mauricie-Bois-Francs), la
région 09 (Côte-Nord) et ia région 12 (Chaudièrr-Appalaches).
6.1 Stratégie de recherche utilisée
La stratégie de recherche utilisée est une étude descriptive.
6.2 Type d'activités sur Icrqudles porte l'étude
L'étude porte sur les traumatismes graves à la malie épinière suite à un plongeon au Québec,
de 1961 à lW4.
6.3 Milieus de recrutement des sujets
Les sujets ont été identifiés a partir des banques de dolrnies de 1'IRM et de I'IRDPQ.
6.4 Sçlection, m ~ t e m e n t et prolil d u rujctr
Au départ, le pasorne1 de I'IRM a de l1RDPQ nous a conseillC de procéder aux envois des
formulaires sans même passer par la Commission d'accès à l'information. Effectivement,
nous avons réussi à obtenir les coordoILnas de qyelques patients. Malheureusement, le
nombre de penomes rejointes étaient trop insuffisant pour &&tuer les atrevuts
téléphoniques ; p u oonséqucnt, nau avons coutacté la Commission d ' d s a l'information et
nous avons décidé de cuntinua nos démarches selon notre bon jugement. Apès avoir
préparé le fomlliire de consentement, ü a fUu qw naû attendions plusieurs mois avant
d'obtenir l'autorisation de l'aâministntïon pour eLISUite envoya k formulak de
consentement à la Régie de l'-Mallrdie du Qu* (WWQ) a h d'obtenir les
nouvelles coordonnées exactes des patients de l'IRM a de I'IRDPQ. Ce nit uat Cup longue
et fastidieuse.
Pour rejoindre les patients de 1'- a de I'IRDPQ, nous avons procédé en plusieurs Ctapes.
Grâce aux infonnatiorts compilées dans les fichiers informatisCs des deux institutions, nous
avons obtenu les coordonnées des victimes. Par la suite, une lettre d'introduction a l'étude a
des enveloppes pré-afhnchies avec le formul.irr de consentement ont été postées aux sujes
éligibles directement par les deux centres de réodrpution (Annexe 2). En cours de processuq
nous avons constaté que certaines adresses étaient mcore incomplètes ou manquantes. Par
conmuent, nous avons contacté la Commission d'accès à I'inforrn8tion et la Régie de
l'Assurance Maladie du Québec pour mettre àjour la liste des bénéficiaires. Par la suite, nous
avons envoyé à nouveau des lettres pré-afhnchies aux personnes blessées méduilaires en
indiquant leur exacte. Les sujets ont été siledonnés selon le d e d'incident E883.0
(accident de plongeon) de la classifidon inernitionale des maladia de l'Organisation
Mondiale de la Santé (1977) et le code N principal suivaut : N806.0 (hctum de la colonne
vertébrale avec lésion duUaire, cavicale simple) et N806.1 (6ncaue de la colorne
vertéôrale avec lésion médullaire, d a l e ouverte). Par la suite, les archivistes des deux
centres de réadaptation ont sorti tous les dossien des patients admis à l'institut avec: un
traumatisme à la moelle épinibe suite à un plongeon poirr Miiner s'il n'y avait pas d'erreurs.
La population8 visée par cette étude est oorrstiniée de deux ~lous-gmupes, soit 144 patients
(dont 133 hommes et 11 fmunes) ayant été traités a llRM et 27 patients (dont 26 hommes et
1 témme) ayant été traités a 1IRDPQ pour une blessure a la malle Cpiniàt suite à un
plongeon m e n u e entre 1961 et 1994.
6.5 Considéntioas éthiques
Le projet de recherche a été soumis au comité d'éthique de la Direction de la Santé Publique
de Montréai-Centre pour exameu. Nous avons dû soumettre cat.ins documeuts tels que le
protocole de recherche et le ~uestionnaire. Ce n'est qu'après révision du projet de recherche
par le comité d'éthique que nous avons pu poufsuivre les autres étapes du projet. Les données
d'identification des personnes blessées médullaires de lTRM a de l'IRDPQ ont été Codées.
Elles &aient protégées contre le vol, la reproduction, l'interception ou la diffusion accidentelle
et elles ont été ditnutes a la fin du projet. Le nombre de personnes qui ont travaille sur cette
recherche était réduit au minimum et ces persornes se sont engagées à protéger la
confidentialité des données. Les sujets ont été contactés par courrier afin d'obtenir i w
consentement pwr la participation à l'étude.
Les sujets acceptant de participer à l'étude devaient signer un formulaire de consentement
éclairé. Nous avons clairement incüqué aux sujets éligibles que rien ne les obligeait à
pariiciper à l'étude, mais que leur participation pounUt apporter des améliorations a la
prCvmtion des tmmatisrnes- Par ailleurs, ii a été menthm6 que les personnes désirant de
plus amples informations pannient contacta le c h h e u r principal (le Dr Peta Bars) à tout
moment à 1. Direction de ia S M 6 Publique de MontrblXmtrc. De plus, awntionnons que le
libre consentement des sujets Cuit respecté. Une expi idon préliminaire était domde aux
sujets et nous nnms insisté sur le nit que leur wcipation i l'étude &ait eonditionm1le uux
résultats de l'entrwut i luquelle aous avons p r o d i mie bis qu'ils avaient donnt kur
consentement. Après avoir mapli le formulaire de consentement, les participants pouvaient
poursuivre la seconde étape du projet, soit l'entrevue.
6.6 MCthodt de coüecte des données
6.6.1 É~ibomtioa du qrationniire
La cueillette des données décrivant les circonstances des blessures à la moelle épinière suite à
un plongeon a été effectuée sous forme d'entrevues téléphoaiques. Le questionnaire
constituait la pource principale d'information dans le cadre de notre recherche. Par
conséquent, avant de dibuter les entrevues, nous avons envoyé une version préliminaire à
plusieurs intenenants et experts dans le domaine des traumatismes afin d'obtenir Icurs
commentaires a / ou leurs suggestions. Nous avons ensuite modifi6 le questionnaire, dont la
nouvelle version a &é prirestée auprès d'un comité d'experts en prévention d a traimnismes
(Annexe 3).
Le questionnaire comportait deux parties : quelques questions ouvertes qui étaient posées aux
sujets pour mus pnncme de mi= arna ou de conipnadre certains détaiis qui ainient pu
nous échapper a une série de questions fermas qui permettaient au répondant d'effectuer un
choix parmi les réponses qui lui étaient proposées. L'élaboration de ce Qucstiouuake m u s a
permis de mieux préparer l'entrrvue en identifiant et en retenant les principaux thèmes nir
lesquels nous devions mettre tous nos efforts. Le questionnaire portait aussi sur d'autres
paramètres démographiques tels que l'âge a le sexe. Pour firciliter le w&ge et l'analyse des
domées, les réponses au questionnaire ont été saides dias le logiciel &pi infox
6-63 Lieu de i'tntirnie
Toutes les entrevues ont été conduites par une sale pasonne, iateryiewer indépendante qui
ne faisait pas partie de l'équipe de recherche. Étam donné que la majorité des sujets
habitaient à différents endroits à travers toute la province de Quebec, nous avons décide que
l'interviewer effectuerait les appels tél6phoniques à son domicile pour rendre la tâche plus
facile et pour assurer un meilleur suivi.
6.6.3 Dur& de l'entrevue
Nous avons choisi d'effectuer la collecte des données par téléphone plutôt que par la mithode
par entrevue face à nice, d'une part parce que les bis encourus sont moindres a d'autre pm,
pour effectuer une économie de temps en Mtant de se déplacer à travers toute la province
pour se rendre c h u les personnes blessées médullaires. Les entrevues avec les sujets ont duré
environ trente minutes.
6.7 Analysa
Les analyses des données de l'étude ont été effectuées à i'aide du logiciei &pi Mo». Des
distributions de frépuence et des croisements de wùbles ont fàit l'objet de wtre anaiyse
statistique.
7-RÉSULTATS
7.1 FRÉQUENCE DES TRAUMATISMES A LA MOELLE ÉPINIÈRE AU Q ~ B E C
ET AU CANADA, DE 1980 A 1994
Dans cette section, je vais présenter :
1- la fréquence des blessures à la moelle épinière suite a un plongeon par rapport à
l'ensemble des lésions traumatiques à la moelle épinière au Québec selon les données
du fichier d'hospit.lisations de ~ed-Écho.
2- la proportion des blessures à la moelle Cpinière suite à un plongeon par rapport aux
autres blessum suite i un plongeon au Québec a au Canada selon les dom& des
fichiers d'hospitaiisations de bled-Écho a de Statistiques Canada.
3- la fréquence des traumatismes à la moelle épinière suite à un plongeon selon l'âge,
le sexe a la période, au Québec et au Canada, de même que les comparaisons inter-
régionales et provinciales.
7.1.1 Proportion d a tnumaitirmcr i h mode (pinière p u pkn#eon en a u peu
profonde et autres uusm externes, Québec, 1 ~ 1 9 9 4 (n = 11S4)
Nous avons relevé 1154 traumatismes à la d e Cpiniére au Québec de 1980 à 1994 dans le
fichier d'hospitalisations de M&C~O. Cinquante-huit pourcent de ces tmumatismes étaient
liés a des incidents de la route, 3W à des chutes, 6% à des plongeons et 6% à d'autres types
d'activités (figure 8).
7.1.2 Proportion d a M a s i r a i Ir modk Cphke s d t e i ut piongeoa pu rmpport 1
19enrmbk des Masum rite I en pkmgeom (au com, i h t h ou u der). QrCkc (O =
325), Canada (n = 1711),198û-1994
Dans le fichier d'hospitalisations de al-Écho au Qu&c, nous avons dénombré 70 cas de
blessures à la moelle épinière parmi 325 cas de blessures diverses (au cou, à Ir tête ou au dos)
suite a un plongeon (soit 22%) (figure b). Dms le fichier d'hospulisrtions de Stat&Qws
Canada (incluant le Québec) où L'on retrouve uniquement les blessures collSOCUtives à un
plongm il y avait, pour I'ensemble du Canada, 329 cas de personnes blessées miQllaircs
parmi 1717 hospitalisations pour une blessure au cou, a la tête ou u, dos après avoir plongé
(soit 19%) (figure c).
7.13 Distribution d u pmanna McrrCa m(dulh*a sa& i un pbngem p u $ge et me,
Quibtc, $980-1994 (n = 70)
Sur les 70 cas rCpertori6s dans les dodes du fichier d'bospitaîisatioas de bled-ho du
Ministère de la Santé et des Savices Sociaux du QuCbec, la mjonti des personnes blessées
médullaires suite à un plongson était constituée d'hommes. En effet, on retrouve 63
personnes de sexe masculin qui se sont inflige uac blessure a la moelle Cpinièrc aiite a un
plongean, soit une proportion de Wh et d e m e n t 7 peroomies de sexe &minin, soit une
proportion de Lc nombre de blessures médullaires suite à un plongeon M c de fiçon
d i f f h e selon l'âge chez les hommes et chez les femmes. Du Qté des hommes, les
blessures médullaires sont plus muentes entre 15 a 24 ans, puis chez les 25 et 34 ans et
enfin chu les 35 et 44 ans. D y avait 14'5 fois plus d'hommes blessés que de hunes
blessées chez les 15 a 24 ans. Du côté des femmes, les O à 14 ans représentent le segment de
la population où SurYiennent le plus de blessures Liées au plongeon (figure d).
7.1.4 Taux d'incidence de blessures médulliira amite i un plongeon et mmbrc de
personna b k & s m&îiilaira d o m F@ et le rac, Qudbec (n = 74) et -rd. (n =
329), 19lMk1994
Au Québec et su Canada, les blessures a la moelle épinière suite a un plongeon consthent
surtout un problème chez les hommes âgés de 15 à 44 ans, puisque 97% des cas d e n n e n t
dans ce segment de la population ru Québec (figure e) et 92% au Ciarda (figure f). À noter
que le taux d'incidence au Québec (l,83/1 000 000 habitantdan) chez les hommes âgés de 35
à 44 ans est légèrement supérieur que pour l'nwmble du Canada (1,04/1 000 000
habitantdan).
Au Québec, le taux le plus élevé s'observe surtout c h u les 15 à 44 ans. Dans l'ensemble du
Canada, le taux le plus élevé s'obsave aussi chez les 15 à 44 ans. Chez les 15 à 24 ans, il y a
33 fois plus d'hommes que de femmes au Québec et 14 fois plus d'hommes que de femmes
au Canada qui ont eu une blessure à La moelle épinière suite à un plongeon durant la période
étudiée.
0-14 ANS 15-24 ANS 2)s ANS 3544 ANS 45-54 ANS S 6 4 ANS 65-74 ANS 75 Mâ J+ T0h1 Hommes 2 31 20 15 O O O O 68 Femmes 3 1 1 O O O 1 O 6
G14ANS 1524ANS S M A N S 3544ANS & S A N S W A U S S 7 4 ANS i S a n r e t + Total Hommes 12 1 46 97 33 8
9 2
12 O
8 1
O 299
Femmes O O 1 O 30
7.1.5 Région de rbidence d a victimct d'in trriumtisme i Ii moelle (phière rite i i n
plongeon, Qdbec, 19Mb1994 (a = 70)
Au Québec, les t raumMisws graves à la mode &pinière suite à un plongeon se retrouvent
surtout dans l e s régions de la Montérégie et de Montréal-Centre, puisque 5oo/. des us
swiennent durs ces régions, suivies de la région de Québec (soit Ph des cas), (figure g).
7.1.6 Taux d'iocideoce de b u r e s médrllriircr suite 4 ae pioogeon don kr r6ghos do
Q u 4 k (n-70) a du Cuid i (n=329), 19û4b1994
Le taux d'incidence de blessures i la mode Cpinière suite a un plongeon est particulièrement
devé duis les régions de L.nuidiàe, de la Montérégie et des Laurentides. Dans les régions
de la Monterégie et de Ianuidière, le t u a d'incidence est environ 1,s plus élevé que dias
I'ensemble de la province de Quibec (figure h), n 1-3 fois p h s élevé que pour l'ensemble du
Canada (figure i).
Pour l'ensemble du Canada, le taux de blessures médullaires suite i un plongeon a étC élevé
surtout pendant Ia période 1980-1984. En Omrrio, le taux était plus de 2 fois moins devé
pendant la période 1990-1994 qu'entn 1980-1984. En Colombie-Britannique, le tua de
blessures médullaira suite à un plongeon a diminué presque de moitié de 1980-1994
Pour les provinces de l'Atlantique, d a Rairies et du Québec, le taux de blessures médullaires
suite à un plongeon ne s'est pas amélioré dunnt cette période (figures j et k).
7.1.8 Taus d'incidence de b b u m trumtiqmcr i h m o d e 4phük rdte 1 in
plongeon par période de S us, de 198û i 1994, adon l%ge c h a ki hommes, C d
(O = 299)
Pour i'ensemble du Canada, le taux de blessures tnilmcitiques à la mai le épinière suite à un
plongeon est particulièrement élevé c h u les hommes âgés de 15 à 34 ans. On note une
diminution du taux pendant les trois périodes chez les hommes âgés de 15 à 24 rns et c b u les
35 à 44 ans. Chez les hommes de 15 a 24 ans, le taux est 1,4 fois moins élevé entre 1990-
1994 qu'il ne l'était entre 19804984- Chez la 35 à 44 ans, le taux est presque 2 fois moins
élevé eutre 1990-1994 qu'entre 19804984- Le taux chez les hommes &Cs de 25 à 34 ans a
été 2 fois moins deve entre 1985-1989 qu'entre 19804984, mais il est revenu a son niveau
antérieur entre 1990-1994. Un changement similah n'est pas préseat dans les autres tranches
d'âge de cette population (figures 1 et m).
Au Québec, le taux de bleuuns tmumatiques i Ir moelle épinière suite I un plongeon est
particulièrement éievt c h u les hommes âgés de 15 à 44 rns. De 1985 à 1994, le ma de
blessures méduIIaks aute a un plongeon a pIus que doubl6 c k les hommes Og6s de 15 à 24
ans et 35 a 44 ans et if a presque triplé (2-95) chez les 25 a 34 au (figures n a O).
7.1.10 Taux d'iieidesce de Marim blpmitiquu I la mode (Dhk a u k & u
pioageon selon k sexe et ies régbs, pour tous ks de 19ûû i 1994, C d (a = 329)
Au Canada, les blessu~es médullaires suite à un plongeon constituent un problème sérieux
chez les hommes de la Colombie-Britannique, piirpu'on retrouve un taux qui est 1.8 fois plus
élevé que pour l'ensemble du pays. En Ontario, le tpa est 1,3 fois plus Clw6 que pour
t'ensemble du Canado. Au Québec, le taux at élevé par rapport aux proMnces de
L'Atlantique et des Prairies, mais moins élevé <lue pora l'ensemble du Canada. Du &C des
femmes, les blessures traumatiques suite a un plongeon constituent un problème
particulièrement en Ontario, dans les provinces de 1'Atiantique a au QuCkc. Lt taux est
environ 1'7 fois plus élevé c h u les femmes de l'Ontario a de l'Atlantique que pour
l'ensemble des femmes du Canada (figure p).
Les figures q, r n s moatrmt qu'au C e le taux de blessures médullaires suite à un
plongean est plus élevé en Colombie Britannique. Chez la jeunes hommes OgCs de 15 à 24
ans, le taux est surtout élevé en Colombie-Britannique, soit 2,l fois plus élevC que celui du
Canada ; tandis que chez les hommes âgés de 25 à 34 ans, le taux est surtout élevé en
Colombie-Britannique et m Ontario, soit environ 1,s fois plus élevé qu'au Canada. Chez les
hommes âges de 35 à 44 ans, k tua est plus élevé en Colombie-Britannique et au Québec.
Chez les femmes, le taux d'incidence de blessures médullaires mite I un plongeon est surtout
prédominant chez ks 15 à 24 ans et les 25 à 34 ans provenant de 1'Omuio (figures q, r a s).
8.1 Article
CIRCONSTANCES DES BLESSURES À LA MOELLE E P ~ È È R E s m A UN
PLONGEON, AU QUÉBEC (1961 A 1-4)
mND DJERRARI, Département de médecine sociale et préventive, Université Lavai, Ste-Foy, (QC)
PETER BARSS, Module de prévention des traumstismes, Régie Régionale de la Saute et des Services Sociaux
de MontréabCentre d Députmiens d'épidémiologie a de biostatistiques a de santé au travaii, Université McGiii, Montréal (QC)
CLERMONT E. DIONNE Département de réadaptation, Universite Lavai, Ste-Foy (QC)
BERNARD LEDUC Département de physiatrie, Institut de Réadaptation de Montréal, Montréai (QC)
ALISON MACPHERSON, Département de santé publique, Université de Toronto, Toronto (ON)
Corresponâance: Hiad Djermri, 2055 Saint-Mathieu # 17 1 1, Moatréai, Québec H3H 2J2 Courriel : hindd@hotmail.com
REsrriié:
O b j d s 1) idemifier l'incidence et les circonstances des blessures graves à la moelle
épinière suite a un plongeon au Québec.
Méîhodologie Les patients ont été identifies à partir des banques de domées des deux centres
de réadaptation au Québec, de 1% 1-1994. ils ont été classés selon les codes d'incidents de la
classification internationale des maladies de l'Organisation Mondiale de la Santé (1977) 161,
soit le code E883.0 (accident de plongeon) a le code N prïncipai suivant : N806.0 (onchire de
la colonne vertébrale avec lésion médullaire, cervicale simple) a N806.1 (hcture de la
coionne vertébrale avec lésion médullaire9 cervicale ouverte). L'ùifofmation a été oôtenue
par entrevues téléphoniques. Les banques de domees d'hospitalisations du Ministère de la
Santé et de Statistiques Canada de 1980-1994 ont servi de sources secondaires d'information
pour déterminer l'incidence, l'âge a le sexe de la population à risque a effectuer des
comparaisons inter-régionales a provinciales.
Résultats Au Québec, selon les données d'hospitalisations, il y a une moyenne de 6
traumatismes à la moelle épinière suite a un plongeon par année, de 1980-1994 ; ce taux était
semblable aux autres provinces ; néanmoins, l'amélioration vue ailleurs au Canada de 1980-
1994 n'était pas évidente au Québec. Les hommes de 15 a 44 ans représentaient 97% des
victimes. L'ige moyen des victimes au Québec était supCneur qu'au Canada. Sur la
population de 111 persornies avec une tétraplégie traumatique, 8 persopnom~s sont décédées et
68 (42%) sujets ont accepté d'être interview&. L'incident s'est produit dans une piscine
(4%) et dans un site murel (5 1%). Au Quibec, pendant les périodes de 1%1-1980 et de
1981-1994, la proportion des incidents dans les piscines horsterre est passée de 14% à 33%.
Les indicateurs de profondeur étaient inexistants cians 1WA des piscines hors-tecre et dans
73% des piscines creusées. Les &ches interdisant le plongeon étaient inexistantes dans 88%
des piscines horsterre et dans 1W/o des pisches a&. Le risque de tétraplégie suite à un
plongeon était inconnu chez 66% des victimes. Six victimes ont plongé d'un plongeoir dans
des piscines creusées ; quatre ont h p p é la pmte ; trois de cg piscines avaient une profondeur
de 8 pieds a une de 9 pic& Les persornes qui n'avaient pas plonge d'un plongeoir, étaient
entrées en coilision avec le fond de la piscine. Les boissons alcoolisées avaient été
consommées par 44% des victimes.
Condusion Le groupe a cibler pour it prévention est les hommes de IS a 44 m. Les
programmes de sécurité aquatiques devraient mcttre l'emphase sur les risques enwurus lors
d'un plongeon tête première. Pour les piscines hors-tare, les résultats suggèrent des
atfichages fortement visibles «interdiction de plongem. Une profondeur de 8 pieds semble
inadéquate pour les plongeons en piscines creusées. Les risques potentiels des piscines hors-
terre doivent être obligatoires pour des fins de publicité.
INTRODUCTION
Les épidémiologistes a les professiomels de la santé s'intéressent aux tmumatismes de la
moelle épinière, à leur gravité et à tans conséquences, et tentent d'obtenir plus d'informations
concernant leurs circonstances et d'en c0nna'th.e les retombées sur la santé des individus.
D'autre part, la Régie de la Séairité dans les Sports du Québec s'est domé comme objectif de
réduire de 15% le nombre de décès a de biessures liés aux activités sportives ou récréatives
d'ici l'an 2000 [l].
Plusieurs études américaines confirment que le plongeon est à l'origine d'environ 1W des
blessures graves à la moelle épinière [2,3,43. En Austraiie, une étude menée par Griflliths [SI
(1980) auprès de 67 cas, de 1956 à 1978, a trouvé que les incidents dus a la nage et au
plongeon comptent pour 1 1% des traumatismes vertébraux-médullaires.
Très peu d'études canadiennes traitait des circonstances a des Lieux où les personnes se sont
infligé une lésion traumatique a la moelie épinière a peu nombreux sont les chercheurs
canadiens qui se sont penchés sur la question des traumatismes de la moelle épiniire suite à
un plongeon. La présaite étude est à notre wmuissance la première enquite au Canada
portant sur La fiéquenee et sur les circonstances des blessures à la moelle épinière menues
suite à un plongeon. Elie se distingue des autres études sur le sujet par la disponibilité de
certaines informations quant aux circonstances des blessures a au lieu de l'incident.
Dans la présente étude, mus décrivons le phénomène des blessures à la moelle épinière
survenues suite à un plongeon chez les sujets au Québec. Ce rappoft présente non seulement
les caractéristiques liées à l'individu et à 1'enWoamment où ont ai lieu les blessuns à la
moelle Cpiniere suite a un plongeon mais aussi les caract&istiques liées à l'équipement.
M&THODOLOCIE
L'étude porte sur 171 persornies ayant une tétraplégie traumatique à la suite d'une blessure à
la mode épinière consécutive a un plongwn (au niveau cavicaie) qui ont dté traitées a
llnstitut de Réadaptation de Montréai (JRhQ (133 hommes et 11 âmrnes) ou A l'Institut de
Riadspmon en DCficience Physiqw de Québec (IRDPQ) (26 hommes et 1 fcmw), de 11%-
1994. L'IRM et I'IRDPQ sont les deux seuls centres spécialisés dans la r&daptation des
traumatisés de la moelie épinière dans la province de Québec.
La sélection des sujets s'est faite sur la base du critère suivant : avoir subi un traumatisme a la
moelle épinière entre 1961 a 1994. L'intégration dans 1 'We de tous les persomes blessées
médullaires de la popdation visée était recherchée, principalement les personnes qui se sont
infligé une blessure à la moelle épinière suite à un plongeon qui ont été classées selon les
codes d'incidents de la classification internationale des maladies de l'Organisation Mondiale
de la Santé (1977) [6], mit les codes E883.0 (accident de plongeon) et Le d e N principal
suivant : N806.0 (fiactwe de la colme vertébrale avec lésion médullaire7 cervicale simple),
N806.1 (hctute a la colonne vertébrale avec lésion méduhire7 d c a l e ouverte).
Les patients ont été identifiés à partir des fichiers informatisés des deux établissements, daas
lesquels sont compilées des inEormations con- quelques-unes des circonstanas de
l'incident. La cueillette des dom& décrivant les circonstances p lu spécifiques des blessures
a été effecaiée sous forme d'entrevues téîéphoniques. Le questionnaire a éîé pré-testé auprès
d'un comité d'experts sur la prévention der tramatirmes.
En 1997, une lettre de consentement décrivant le but de l'étude et assurant la confidentialité
des réponses a été envoyée a ChuXine des 171 pcrso~~l l~s éligibles. Une enveloppe-réponse
afEanchie était aussi fournie. Une lettre de rappel a été postée à quatre reprises trois semaines
après chaque envoi.
Le questionnaire de 83 questions oompodt d a a parties : quelques putstiœons ouvertes afin
de mieux amer ou de comprendre certaim détaiis qui auaient pu nous &happer et une &rie
de questions fmées. Les réponses w questionnaire ont été saisies à l'aide du logiciel &pi
info». Des distributions de thkpence a des croisements de variables ont fut l'objet de notre
analyse statistique.
RESULTATS
S u la population de 171 personnes avec une tétraplégie traumatique, 8 personnes sont
décedées et 68 (42%) sujets ont ansenti à participer au projet (95 nfus).
CaractCristiques des puticipantr (Tabhu 1)
La majorité des participants était constituée d'hommes (93%) F i 1. La traumatismes
sont m e n u s surtout entn 198 1 et 1994 (68%), puis entre 1961 a 1980 (3%)- La majorité
des personnes blessées médullaires avait complété eadn 6 et 13 ans de scolant6 (66%)).
Facteurs pemnntb {TaMeau 2)
Sur les 68 répondants' 44% avaient co~lsorrrme de l'dcool avant <lue l'incident ne se produise
Figure 2. Du point de vue de la compréhension du Nque. 66% des victimes ignoraient qu'un
plongeon tête première pouvait occasionner une lésion de la moelle épinière. La plupart des
personnes blessées médullaires fàïsaient de la natation régulièrement (au moins une fois par
semaine : 46%).
Facteurs Environnementrus (Tableau 3)
L'incident s'est produit dans une piscine (49%) et dans un site naturel (51%) dens des
proportions rmblables F i y n 3. Les répoadaats se sont Migé une blessure a la moelle
épinière suite à un plongeon surtout le jour en pleine lumière (75%).
CwactCnstiqua d a piscines (Tableau 4 et 5)
Chez les 33 personnes qui se sont infligé une blessure 8 la moelle épinière dans une piscine, la
plupart se sont blessées dans une piscine hors-terre (55%) Figure 4. Dans les piscines
creusées, l'incident est survenu dans une profondeur entre 8,O-8'9 pieds (2,703 mètres) (47%)
et 9 pieds n plus (3J0 m a plus) (53%) ; dans les piscines hors-terre, l'incident est survenu
dans une profondeur de moins de 5 pieds (1,7 mètres) et dans une profondeur supérieure a 5
pieds dans des proportions semblables F i n S. Les répondants avaient plongé surtout du
bord de la piscine dans 52% des cas Figure 6 et 7. La plupart des personnes blessées
médullaires sont entries en collision avec le fond de la piscine (91%). Le fond de la piscine
était fait principalement de sable (45%) ou de béton (33%)). Six victimes avaient plongé d'un
plongeoir dans des piscines creusées ; 4 avaient fisppé la pente ; 3 de ces piscines avaient une
profondeur de huit pieds (3 mètres) et 1 de neuf pieds (3,lO mètres a plus). À nota que nous
n'étions pas en mesure d'aller sur les lieux de I'incidem où les six victimes K sont M i g é une
blessure à la moelle épinière, ar ces persomes ne nous ont pas fourni i'dresse exacte. Les
personnes qui n'avaient pas plongé à partir d'un plongeoir, étaient entrées ai collision
principalement avec le fond de 1. piscine. Les victimes qui avaient plongé dans une piscine
creusée (n=15), avaient plongé surtout dans la partie non profonde (47%).
Selon les répondants7 ï i y auait uae ciotuB dans les piscines homtcert (48%) et dans [es
piscines creusées (52%)). Les indicateurs de profondeur étaient inexistants drns 1W!% des
piscines hors-terre et dans 73% des piscines creusées. Les f iches interdisant de plonger
étaient aussi inexistantes dans 88% des piscines hors-terre a dans 1000!% des piscines
creusées. Pendant la première période, de 19614980 et de 198 1-1994, la proportion des
incidents dans les piscines hors-tem est passé de 14% à 33%.
Caractéristiques des sita naturels (TaMau 6)
Les répondants qui se sont infligé une blessure à la moelle épinière dans un site naturel
avaient plongé dans un iac ou un étang (6%)). Les victimes avaient plonge surtout a partir
d'un quai (40°!), d'une rive (20°?), d'un bateau (6%)- d'une falaise (3%), d'un rocher (3%)
ou d'un autre endroit (2%). Lon du plongeon, les viaimes sont entrées en coiiision
principalement a v s le fond (86%)). La profondeur de l'eau se situait entre 0,O-4,9 pieds (O-
l,6O m) (83%), entre! 5,O-7,9 pieds (l,70-2'6 m) (1 1%) a dans la partie profonde, soit 9 pieds
et plus (3'10 m et plus) (6%).
DISCUSSION
Cette étude nous a permis de cerner les circonstances des blessures traumatiques à la moeiîe
épinière suite à un plongeon au Québec et de #Mstster que ces blessures surviennent surtout
dans les piscines hors-terre (55%) comparativement eux autres types de piscines.
Parmi les 68 (42%) répondants du groupe t d de m e &de, la fréquence des traumatismes
de la moelle épinière reliés i un plongmn étaient 13 fois ptus Clwée chcz les hommes que
chez les femmes. Les groupes à plus haut risque sont les hommes de 15-24 ans (51%) a de
25-34 ans (27%). Si on considère globalement les non-répondants et les personnes
interviewées, le groupe à plus hut risque est Cgalement constitué d'hommes âgés
principalement de 15-24 ans (60%).
Selon les données du fichier d'hospitalisations de Statistiques Canada, de 1980-1994, au
Québec, les groupes a risque sont des hommes de 1 5 4 4 ans qui représentent 97% des
victimes 171. Au Canada, les groupes à rispue sont des hommes de 15-34 ans (83%)). «Étant
donné que la vulnérabilité des hommes âgés entre 15 a 24 ans est plus grande, la société
pourra remplir son rôle en proposant un environnement social, une formation, des attitudes et
des comportements appropries afin de protéger les jeunes adultes des traumatismes liés à
l'eau)) (La Société Canadienne de la Croix-Rouge, 1996) [8]. Puisque la majorité des
répondants n'avait aucune co~aissance des risques associés au plongeon, il semble qu'une
prévention de type éducationne1 chez les jeunes poumit être mvisag~ surfout en ce qui
concerne les rioques encourus lors d'un plongeon tête @ère. D'aillearr, notons la
dinennce entre les plongeurs de compétition qui plongent dans le sens verticale, donc dans la
partie plus profonde et les personnes qui font des plongeons occasionnels ou r6crWs qui
plongent drns le sens horizornale ; donc, ils sont phu à risque de toucher la pente de la
piscine, Burstein (1994).
Bien que l'affaiblissement des nailtés par l'alcool soit un facteur de risque COMU der
répondants, 44% d'entre aa avaient masommé des boissons alcoolisCcs avant que l'incident
ne se produise. L'alcool peut avoir affecté la capacité des v i d e s a M u e r la profondfw de
l'eau, le matériel, la couleur du foad de la pucine et L clarté de I'eau âans îqieile elles
s'apprêtaient à plonger. Dans les études de DeVivo (19%) [9], Nuon (1995) 1101 et Penine
(1994) [Il], plusia<rr victimes avaient co~lsommi de l'dcoal avant que l'incident ne se
produise. Dans cette perspective, il serait intéressant de demander à des professionnels du
marketing de monter un scénario menaat l'emphase sur le danger de consommer de l'alcool
lors de la pratique d'activités rhéatives ou sportives. D'ailleurs, cette pratique m
couramment utilisée en ce qui concerne l'alcod au volant (1997) 1121.
Du point de vue des sites naturels, la plupart des blessures surviennent lors d'un plongeon à
partir d'un quai. La prevention devrait être basée principaîemeot sur les dangers de sauter à
partir d'un quai en utilisant un slogan de marketing ou en se reférant au programme de
prévention « F a - F h , Fint-The>> [ 131.
Malgré la prksence de législations, les blessures médullaires suite un plongeon se produisent
fiéquement dans les piscines b ~ m e dans 55% des cas. Ce type de piscine moins
coûteux que les piscines creusées est plus vendu à travers tout le Québec. Par conséquent, il
faudrait s'htéresser plus particulièrement à la conception de ce type de piscine pour éviter les
traumatismes au lieu de s'attarder à vouloir changer le comportement des individus. Par
exemple, en mettant un coussin d'eau (dont il fabit prouver l'efficacité) dias le fond da
piscines pour amo* k choc I o n d'un plongeon. On p<nimit aussi mettre des .fnchrges
fortement visibles «intadiction de plongem. Par ailleus, comme dans l'étude de DcVivo [9]
(1996)' les résultats de notre étude révèlent pue les indicateurs de profondeur a les .friches
interdisant le plongeon étaient quasi-inexistants. C'est la raison pour laqueiie il faudrait
mettre davantage l'accent sur cet aspect a que ces dtments devraient être pris en compte par
les manufslctuners. Par exemple, des puineuu< d'avutïssements et des indiindices de sCcuriti
devraient obligatoirement être installés bien en vue afin de mettre en garde le nageur contre
les dangers qui peuvent survenir. Car, comme le révèle nom étude, 50°? des personnes qui
avaient plonge dans une piscine creusée avaient plongé dans la partie non profonde. De plus,
il serait intéressant d'établir une loi exigeant les propriétaires d'une piscine de souscrire à une
police d'assurance comme c'est le cas pour les propriétaires de vehides automobiles. Cette
assurance ne serait valide que si la piscine est munie d'une inscription peinte dans le fond de
la piscine a d'un panneau mentionnant les dangers potentiels lors d'un plongeon. Les
propriétaires seraient peut-être amen& à fkire plus attention quant à l'équipement utilisé pour
les piscines. Nous croyons que les traumatismes qui suMement dans les piscines hokterre
peuvent être prévenus plus efficacement.
Les blessures médullaires suite à un plongeon qui sont sumanies dans les piscines se sont
produites surtout dans des piscines privées de résidences unifimiliales. Cctte distinction
reflète d'autres facteurs de risque comme la moyenne d'âge des victimes (15 à 24 am) d'une
chute dans l'eau, de même que l'absence de barrières ou de clôtures dans k cas des piscines
résidentielles bien que dans notre étude, pour la majorité des réphdants, il y avait une clôture
autour de la piscine. L'étude rivile aussi qu'entre 1%1 et 1980, 14% (n=3) des victimes
avaient plonge dans une piscine horstene dors qu'entre 1981 et 1994, il y en avait 33%
( ~ 1 5 ) . Puisque la proportion de blessures à la moelle épinière suite à un plongeon dias les
piscines hors-tem a plus que doublé, on pourrait envisager de s'attarder plus particulièrement
à l'équipement de ce type de piscine-
Pour finaliser cette étude, nous sommes allés c h u un grand niazmf8chiner de piscines afin
d'obtenir certlines iaformatio~ sur la conception des piscines creusées et des piscines hors-
terre. En ce qui concerne les piscines creusies, h profondeur est de 8 pieds a ia longueur est
de 30 pieds. Quelque soit la forme de la piscine, la pente est twjoun conçue de la même
façon (Annexe S, schkma 1). Le plongeoir a une longueur de 6 pieds (3 pieds à l'extérieur et
3 pieds au dessus de l'eau). P u conséquent, une pasorne qui plonge à parth du plongwir,
plongera seulement dans une profondeur de 7,s pieds a risque de toucher la pente de la
piscine. Donc, si les manufacturiers ne veulent pas creuser des piscines plus profonde et
ayant une longueur de plus de 30 pieds, il fmdrait peut-être envisager d'dever le plongeoir
(même s'il fait partie de i'équipement de la pisch) . Bien entendu, ii pourrait y avoir un
plongeoir uniquement dans les piscines ayant une profondeur de plus de 8 pieds et une
longueur de plus de 30 pieds. De plus, les manufaauriers ne vendent pas de clôture lors de
l'achat de la piscine ; p u contre, ils peuvent mus référer à d'autres spécialistes.
Normalement, l'équipement des piscines devrait être vendu chez le même manufâcturier.
En ce qui concerne les piscines homterre, celle-ci n'étaient pas trop profondes. Par contre, au
niveau du matériel du fond de la piscine (de couleur assez foncé), le nageur risque de SOUS-
estimer la profondeur de l'eau. Sur les rebords des piscines hors-terre, il y avait des
autocoliants mentionnant danger, interdiction de plongem. Le u n a à e de ces affiches
étaient de 3 ou 4 millimémo et d'une longueur de 2 ou 3 pouces de sorte qu'il n'est p u
visible pour une personne qui ne se tiwve pas autour de Ir piscine.
Notre étude x distingue des autres études pur la disponibilité de certUner iaformations,
notamment les circonstances des blessures graves i la moelle épinière et les cuactiristiques
du lieu de l'incident. Par contre, k hible taux de réponse peut constituer une füblesse dans
l'interprétation des rtsultats, qui pourrait avoir biaisé les résuhats. De phas, le laps de temps
écouli- entre k moment de l'incident et I'enquete parmit avoir cu pour &kt de diber les
souvenirs des répondants ; les changements quant à I'enviromemem a à la capacité de traiter
les personnes blessées médullaires dam les années &hiaires sont aussi des limites à
considérer. Enfin, le tiut que nous n'ayons pas pu obtenir de dondes fiables sur les
personnes blessées médullaires qui n'ont p u participé à notre étude ne nous a pas permis
d'évaluer la représentativité de notre échantillon. En revanche, tous les efforts ont été
consacrés à la recherche des personnes blessées médullaires, ce qui explique que nous avons
effectué quatre relances. Parailelement, les personnes blessées médullaires qui se sont inflige
une blessure à la moeile épinière suite à un plongeon durant la période de 198 1 a 1994 ont été
plus nombreuses que ceux de la première période. La plupart des victimes ont eu une
blessure a la mode 6piniàe suite a un plongeon ui niveau c e ~ c a l e . Nous rie pensons pas
avoir oublier certains cas. D'ailleurs, pour la majorité des auteurs, les victimes ont eu un
traumatisme principalement au niveau cavicale [9,15]
Selon la littérature scientifique, les conséquences des traumatismes à la moelle Cpinière suite a
un plongeon sont énormes tant ai temie de coûts humains que financiers. En &et, le blessé
midullaire requiérera une longue hosphiisrtion initiale, parfois une w plusieurs ré-
hospitaiisation et surtout un progmmme de rédtpcition complexe de soins pst-hospitaliers a
long terme. Les d i t s directs et les coûts iadircas dw& de perte de poductivité associds à
as types de lésions reprCsentCllt des sommes d'argent importantes d'une part en tame de
ressources économiques investies par la fimilles et h société et d'lutte part, en tame de
coûts des appareillages pamrrint ai blessé rncdulllirc de Mntncier de l'indépdance la
plus poussée possible vis-à-vis des divers gestes de la vie quotidienne (Htmsron [14],
Damjan et Turk 11 SI, GrifIlith 1161. Fie [ 17, 18J).
CONCLUSION
Le groupe a cibla pour la prévention est les hommes de 15 à 44 ans. Les programmes de
sécurité aquatiques devraient mettre l'emphase sur les risques encourus lors d'un plongeon
tête première. y a plus de piscines hors-tan à travers la province de Quékc qu'ailleurs au
Canada, même chu les nimilles à hi l e menu. Même en 1999, artaines publicités
montrent un jeune adulte plonger dans une piscine hors-teme même si la profondeur de l 'au
semble peu profonde. D'autres publicités montrent une personne qui s'apprête a plonger dans
une piscine creusée tête première. Ce type de publicité, qui vont a l'encox~tre de la s&urit i
des individus, devrait être interdit. Pour les piscines hors-terre' les résultats suggèrent des
affichages fortement visibles <<interdiction de plongem. Les risques potentiels des piscines
hors-terre doivent être obligatoires pour des fins de piblicitf. Une piofondeur de 8 pieds
semble inadipuate pour les plongeons en piscines aaisées.
REMERCIEMENTS
Cette étude a été menée grâce au south financier de la Fondation André Senécai par le biais
d'une subvention octroyée au chercheur principal, le DI Pcter Bans. Nous tenons à remercier
la coordonnairice au début du projet Mme Isabelle Masson, les archivistes en chef des deux
centres de réadaptation, Mme Monique Rochefort (IRM) a Mme Johrnae Cassista (IRDPQ)
et l'intefviewer Mme Anna Cockerton. Enfin, toute notre -de aa répondants qui ont
accepté de nous commuaiquer les circoastanas de leur tétraplégie.
Seohrit4 ru momemt de l'incident
an
0-5 an^
6-13 an^
14-23 ans
Tableau 2 : Facteurs pemmctr des p e m i u a b k m h mCdrUiirer nite I mm
piongrna, Qu€bec, 1%1-19!M (ne)
Savaient qu'un plongeon tête 23
première panait occasiollll~~un
traumatisme à la moelle épinière
Ne savaient pas 45
Habitude de natation
n
Presque tous les jours 20
Au moins une fois par semaine 3 1
Au moins une ou deux fois par mois 1 1
De façon irrégulière 6
Totat 68 100
Tableau 2 : Facteurs perso~eb des personnes bledes méduIl.ir~~ 8- I in
plongeon, QuCbec, 1%1-1994 (n-68)
CompiCbensioa dm risque
Savaient qu'un plongeon tête 23 34
traumatisme à la m a l l e épiniére
Ne savaient pas 45 - .
Total 68 100
Habitude de natation
n Y.
Presque tous les jours 20 29
Au moins une fois par semaine 31 46
Au moins une ou deux fois par mois I 1 16
De façon irrégulière 6 9
TOM 68 100
M.t&iei du toad de ia piscime
n '!!
Sable 15 45
Béton 11 33
Autre matériel 3 9
V'iyle 1 3
Ne se souvenaient pas 3 10
Total 33 100
Bord de la piscine 17
D'un p1ongwir 7
D'une échelle ou d'un escalier 4
D'un toit 2
D'une fenêtre 1
Du zhe étage du balcon 1
Du garde-fou 1
Indicateurs de profondeur d a piscines
Présents
II %
Piscines hors-terre O O
Piscines creusée 4 27
Totai 4 12 29 88
AfEihm indiquant qu'il tst intadi( de (n=33)*
P*eats Iit.irt.nQ
O O96 n %
Piscines hors-terre 2 12 15 88
Piscines creusée O O 15 100
*Pour 1 cas, la profondeur était inconmie
103
Facteurs d'équipmnt et pcnanndr d a victimes qui avaient ploie d'an
Type dt
piwiae
Profondeur de Creusée,
8 pieds (4 cas) unifamilide
Fond,
Pente
Creusée,
uni familiale
Creusée,
uni familiale
Creusée,
uni familiale
Fond,
pente
Fond,
pente
Bouée
Protondeur de Creusée,
9 pieds (2 cm) unifamili Je
Creusée,
publique
Profondeur de Hors-terre,
4,s pieds (lus) unifamili Je
Fond,
Pente
Plongeoir
Fond
Prbeace de cïôture autour de h piscine
Présents
n ./.
Piscines hors-terre 11 61 7 39
Piscines creusée 12 80 3 20
Total 23 70 10 30
Surface avec hquetk k s victimes sont entrées ta cdkion lors du plongeon
n ./.
Fond*
Bouée ou câble flotteur
Bord du plongeoir
Total 33 100
*4 victimes avaient h p p é la pente à partir d'un plongeoir dans une piscine creusée
M o n de Ii piscine oc kr victimes avaient plongh
Hom-terre Cnusées
II %
Partie profonde 6 40
Partie moyennement
profonde 2 13
Partie non profonde 7 47
Total 33 100
Caract&n d u s i t a natunb
n Orb
Lacouétang 24 69
Rivière 7 20
Carrière de sable, lagune ou fleuve 4 11
Totd 35 100
Endroit où I'iacident est survenu
n
Quai ou embarcadére
Rive
Tremplin
Bateau
Autres*
Total
* 1 d'une falaise, 1 d'un rocher' 1 debout cians 3.5 pieds, 1 sur la plage en courant, 1 d'un ski
aquatique, 1 d'un pédaio, 1 sur 1'6paule d'un ami et 1 d'me glissade d'un lac utinciel
Profondeur du pl.a d'tao
n
0-4.9 pieds 29 83
5,O-7.9 pieds 4 1 I
8,O-8,9 O O
9 pieds a plus 2 6
Total 35 100
Surface avec Iaqudk ks victimes sont entrées en calhion Ion du ploagcoa
0 '!%
Fond 30 86
Sable, boue, dune ou corail 4 11
Rocher 1 3
Total 35 100
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9.1 FRÉQUENCE DES TRAUMATISMES A LA MOELLE É P ~ I $ ~ E SUITE A UN
PLONGEON SELON LES RÉsULTATS DE L'ENQUÊTE KBUR LA PERIODE DE
1961 À 1994 :
- Les caractéristiques liicr 1 l'individu
Pour ce qui est de la consommation de drogues ou de médicaments, 4% des répondants ont
mentionne en avoir consomme avant l'incident et 2% des victimes ont r e h e de répondre à
cette question (Annexe 4, Tableau C).
- Les urrctéristiquu lk I l'équipement
En ce qui concerne la couleur du fond de la piscine, pour 900/. des personnes blessées
médullaires, la couleur était bleue, elle était blanche dans 6% des cas et 3% des cas ont dit ne
pas se souvenir ( A n i u e 4, TaMeau D). En a qui concane la clarté de l'eau, les victimes
ont dit pouvoir voir k fond de l'eau de k piscine dans laquelle ils avaient plongé dans 82%
des cas ; elles n'étaient pas capables de voir le foad de l'eau dans 18% des cas ( h u e 4,
Tabkiu E). Daim les piscines creusées, les sujets avaient plongC dans le sens de la largeur
dans 39?? des cas, dans le sens de la longueur dans 58% des cas a une personne ne se
souvenait pas (3% des cas) (bat 4, T a b u F). L'eau deas laquelle les personnes
blessées méduilaks avaient plongé, d.as un site naturel était assez claire pour voir le fond
dans 28% des cas, pas claire dans 66% des cas et dms 6% der cas, les personnes blessées
médullaires ne se souvenaient pas (Anntxe 4, TaMcin G).
- La ~ c t 6 r i s t i q a a li(r i 19mimaiement
Tous les nictans liCs à l'environnement où les blessures à ia moelle épinière sont survenues
ont été discutés entièrement dans le chapitre 8.
Dans ce chapitre, nous avons parlé uniquement des caractéristiques liées à l'individu et à
l'équipement, car ces quelques détails concernant l'incident qui est survenu chez les
personnes blessas médullaires ne figurent pas dans le corps de l'article.
CHAPITRE 10
1 O.DISCUSSION
Ce chapitre présente d'une part, les aspects méthodologiques a d'autre part, la discussion des
résultats observés.
10.1 CONSLD~RATIONS ~TBODOLOGIQUES
10.1.1 Forces de I'dtudt
D'un point de vue méthodologique, cette étude fournit des données d@un intérêt scientifique
certain, en bonifiant une base de données déjà existante. Son exploitation, par k déploiement
judicieux de techniqua statistiques appropriées, constitue un exemple d'acquisition de
connaissances. D'un point de vue théorique, l'étude permet d'accroître les comuissances au
sujet des circonstances des blessures à la moeiie épinière et des fhteurs de rique liés à
I'individu, à l'environnement et (i l'équipement. Mm point de vue pratique, les nouvelles
connaissances générées par cette étude fivoriseront la mise en p h de m w e s préventives
adéquates pour les tranches de population les plus susceptibles d'en ôéaéficier-
10.1.2 Limites de I'6tudt
10.1.2.1 Vliliditk imttnie
En ce qui concerne la possibilité d'un biais de mémoire (qui part a t d n e r une sous-
estimation ou une surestimation des expositions), le temps poumit avoir érodé k souvenir
qu'ont les répondants ayant subi un traumatisme a la moelie Cpiniàe suite à un plongeon.
certaines personnes blessées médullaires pourraient avoir oublié de d o m e r certains
détails concanant Iw incident. D'après 6Ph a 94% des répondants selon k cas, il y a*
une clôture qui délimitait les piscines. Normalement, il devrait y avoir une clôture âans toutes
les piscines, principalement dans les piscines hors-tare a dans les piscines creusées, car c'est
une réglementation imposée par les municipalités au Québec. De ce f* la validité de nos
résultats est nmise en question, puisque nous ne sommes pas certains de I'infonnation qui
nous a été fournis par les répondants.
L'inteMewer réalisant la cueillette des données a été bien formée et supervisée. Néanmoins,
il nous semble important de mentionner que d'autres aspects de k collecte de données
méritent d'être discutés. Une des fablesses de notre étude repse sur le fàible taux de réponse
obtenu, malgr6 tous nos efforts. il est difficile d'évaluer l'impact de cette fàible participation
des sujets éligibles sur nos résultats. De plus, les huit penomes blessées médullaires qui sont
décédés entre 1961 et 1994 n'ont pas été inclues dans notre étude compte tenu du fàit que leur
consentement ne pouvait être obtenu et qu'il nous aurait &té impossible d'obtenir de
l'information concernant leur incident. Puisque les décès étaîent peu nombreux., wus croyons
que L'exclusion de ces cas a eu un impact minimrl sur les résultats de notre étude. Par
ailleurs, dans les données du fichier d'hospitalisations de M ~ - E C ~ O a de Statistiques Canada,
tous les décès ne sont pas inclus. Nous avons seulement l'information concemant les décès
qui sont survenus à la suite d'une bspitaiisatio~~- Les quelques décès survenus I L d e
d'une hospitalisation entre 1980 et 1994 ont &é indus daas le calcul des taux Bmcidence.
Les d o ~ é e s concernant les d u s survenus avM w hospiulisation sont disponibles
uniquement pour la période de 1991-1997 (Canada : 24 décès, soit une moyenne de 3.4 par
années et Québec : 3 décès, soit une moyenne de 0'4 par muée). Rusque le nombre de décès
survenus avant une hospitalisation entre 1991-1997 est fable, nous avons décidé de ne pas les
comptabiiisei dans Ies ad& des taux d'incidenceb.
10.l.2.2 V.lidit6 externt
Au niveau de la validité externe, le principe de similitude a été plus ou moins présent dans la
mesure où les résultats de notre recherche n'ont pu être gCnb.Lisés à un univers empirique
similaire, car les blessures à la moelle épinière suite a un plongeon ne sont pas nombreuses
par rapport, par exemple, aux traumatisés de la route. Nous pensons toutefois que les rtsuhots
de notre étude sont applicables dans une large mesure au Quebec et au Canada audelà de la
période étudiée (1961-1994), puisque le nombre de tnumstismes graves a la malle épinière
suite à un plongeon reste encore important et qu'ii y a une augmentation de ce type de
blessure surtout dam les piscines hors-terre-
Les changements survenus quant à l'environnement et à la capacité de traiter les personnes
b l e s s h médullaires depuis 1961 constituent aussi une limite importante a la validité e x t m
de nos résultats.
Au Québec, de 1980 à 1994, le plongeon ai eau peu profonde consrihuit ia troisième cause de
traumatisme à la d e épinière par rapport à l'ensemble des lésions tnumaiquer à la moelle
épinière selon les do& d'hospbIisations du fichia ~cd-Écho. Le nombre de blessures à
Ia moe!ie épiniin suite à un plongeon, qui est relativement fbiile, npréscmut 6 % de
l'ensemble des traumatismes à la moeile Cpiniàe. D'autre part, au Québec, la proportion des
blessures à la moelle épinière suite à un plongeon (n=70) parmi les 325 us de blessures
diverses, représente 22%. Pour l'ensemble du Canada, ia proportion des blessures à la moelle
épinière suite à un plongeon (n=329) parmi les 1717 cas de blessures diverses, représente
1Ph. De plus, il est important de rappda la gravité des lésions considéries, de même que les
coûts humains et sociaux qui leur sont associés. Selon la littérature scientifique, l a
conséquences des traumatismes à la moelle épinière suite a un plongam sont homes, tant en
ternes de coûts humains que financiers (Hanisson, 1991 1221 ; Damjan et T e 1995 [ 101,
GrifEths, 1980 (231 ; Fife, 1984 [24]). Les coûts psychologiques pour l'individu, sa nmille a
ses amis sont immenses W e r , 1992 (251). En dfet, le blessé médullaire représente à la fois
un malade nhsi tant une longue hospitalisation initiale, padois une ai phisieurs ré-
hospitalisations et surtout un programme complexe de soins pst-hospitciliers a long tame.
Les coûts associes a ces types de lésions reprércatent des sommes d'argenî importantes, d'une
part en terme de ressources économiques investies par les f d l e s et la société et d'autre pazt,
en tames de coûts des appareiilages permettant au blessé médullaire de béaéficier de
l'indépendance la plus poussée possible visdvis des divers gestes de la vie quotidienne.
Le Canada est un pays nordique eoid où la baignade extérieure ne se pratique p u A longueur
d'année malgré une muhitude de rivières, de iacs, de piscines et de longs littoraux. Et
pourtant, le taux d'incidence de blessures médullaires suite a un plongeon selon le sexe a les
régions pour tous les âges a, Canada est putidiifcment élevC en Colombie-Britannique, en
Ontario et au Québec. En revanche, il existe une diffërence notable entre la Colombie-
Britannique a les provinces de I'Atlantique o i ~ le taux est tris fàïble- Sans doute, cette
diffërence est-elie attri'buable au ha que les conditions climatiques sont meilhues en
Colombie-Britannique. Au Québec, le taux d'incidence est particulièrement élevé dans les
régions de Lanaudière, de la Montérégie et des Laurentides, peut-être à cause de
l'augmentation du nombre de piscines dans ces régions.
Bien que le nombre annuel de traumatismes attribuables aux pbngeons soit relativement peu
élevé comparativement aux autres types de traumatismes, beaucoup de personnes qui
nwivent à ces traumatismes restent tétraplégiques.
10.1.4 L'Cvolutioa des Marum tnumatiqaes I I. modk 4piniLre suite I un plongeon
par période de 5 ans au Canada :
Nous avons note une ameiiomîion du taux de blessures traumatiques en Colombie-
Britannique et en Oatruio au cours de Ia période 1980-1994. L'absence d'une ameiioration
dans les provinces de l'Atlantique a des prairies est peut& due au f i t qu'il y a de plus en
pius de piscines, ce qui mgmente le rioque d'avoir une blessure à la moelle épinière suite à un
plongeon. Au Québec, le taux de blessures à la mode épinière suite à un plongeon a
augmenté entre 1990 et 1994. Cette détérioration est peut-être associée au fait qu'il y a de
plus en plus de piscines hors-terre au Quibec. Le0 réaittrtr de notre -2tt démontrent pirt
k nombre de bleuurrs à la moelle épiniire est pius dcvé dias les pisciaes hors-tene <lut dans
les autres types de piscines. Dilu cette penpe&ve, iJ serait htémwmt d'ctabiir um loi
exigeant que les propriétaires d'une piscine homterre soukvent a une police d'assurance
comme c'est le cas pour les propriétaires de vthicules automobiles. Cette i r a i ~ c e ne serait
valide que s'il y a une aflliche dans le fond de la piscine et un panneau de sigdsation
mentionnant les dangers encourus aute s un plongeon
Sexe La fkéquence des traumatismes à la moelle Cpinière suite i un plongmn présente des
variations importantes selon le sexe, étanî donnt que 93% des trauniatismes d e m u n t chez
les hommes et 7% d e m e n t chez les femmes. Les femmes ne sont p a ~ exciues, mais el la
restent beaucoup moins nombreuses que les hommes. D'une part, ceci est peut4tre dû à la
plus forte paticipation des hommes aux activités sportives ou récréatives h risque et a la
consommation d'alcooI ; et d'autre part, qu'à cet âge, le taux d'activité est plus élevé chu les
hommesc.
Consommrition d9dcoo1 : D m de nombreux pays, certains auteurs comme Kluger (US&
1994) [12], Reid (C.iudi, 1991) (31 et Oood (USA, 1980) [SI, ont dimontri que la
consommaion d'aicool est encore très répandue au cours d'activitds aquatiques. La
coxlsommation d'alcool .ssociCt à une &vit6 sportive ou récréative, par exemple, le
plongeon efféctué à parti. d'un quai, d'un plongsou ou d'me jetée, sont considérées comme
des fkcteurs de risque importants associés uur t r d s m e s liés au plongeon en eau peu
profonde. D'ailleurs, nos données confirment ces wnsidérations : 44% des personnes
blessées médullaires contadées avaient coasommé des boissons alcoolisées avant que
l'incident ne survienne. Calcool est uii solvant organique qui a des effets toxiques our le
caveau. On sait depuis longtemps que l'alcool Clève la perception du niveau de pedormance
dans diverses activités tout en abaîssant les capacités réc1les%
Mécomaiurinee du danger : En ce qui concerne la mécoIILI(Lissance du danger, celle-ci
semble constituer un facteur plus important chez les hommes âgés de 15 à 44 ans que dans les
autres tranches d'âge. Cette Mirence laisse supposer que la coClDBissance des dangers posée
par l'aménagement de la piscine a la fàçon d'y faire fâce peut s'amCliorer par l'expérience,
contrairement à la consommation de boissons aicooiisées où l'âge ne rend pas les personnes
nécessairement plus prudentese.
Lieu de l'incident : Les analyses réalisées ont démontré que dans tous les groupes d'âge, les
risques de se blesser à la moelle épinière suite à un plongeon sont élevés dans les piscines a
dans les sites naturds. Si les groupes à risque pour les traumatismes a la moelle épinière suite
à un plongeon dans une piscine résidentielle et dans un site naturel présentent des similitudes,
La Société CamcWm de la Croix-Rouge, Noyades cbtz ks baigneun au Camb : Une anaiysc des NGOnstamrs des &ès liés B l'eau pdaut la bai& Ie b&otagc et le ploog40n, aa Gm&, & 1991 à 1994. Rapport spécial de rscbache, 19%, p.5 1-54,
e La Société Canadienne & h Croix-Rougc, Noyades chez les baignaus au Canada : Une analyse dcs cim- dcs âéds iiés à I ' e a u ~ l a b a i g o a & , le- et k plongeon, auCada, dt 1991 ;1 IW4. Rapport spCcial& rachacht, 1996, p.5 1-58.
il existe aussi des différences que l'on doit prendre ai considération quand on plrnifie da
mesures de préventions, particulièrement lonque les risuhats dCmontrenS qw ce type
d'incident survient surtout dans les piscines hors-terre (55% malgr6 la prisence de
législations. Ce type de piscine moins coûteux que les piscines anuCcs est de plus en plus
répandu a travers tout le Québec. Des mesures préventives visant la conception de ce type de
piscine poumient s'avérer plus cfncaces que des intaventions destinCes à changer le
comportement des individus.
Équipemeatr : Aux États-unis, DeVivo a Selcar (USA 1996) (91 ont rapporté qu'environ
57% des traumatismes à la moelle épinière survernis en piscines s'étaient produits lorsque la
profondeur de l'eau était inférieure à 4 pieds (1'2 mètres) ou qu'elle variait entre 4 et 8 pieds
(1'2-2,7 mètres). Nos anaiyses ont démontré que dans la plupart des piscines ou sont
survenus la majorité des traumaîismes graves à la moelle ipinière, la profondeur des piscines
creusées variait m e 8,û-8,9 pieds (2,7-3 métres) (4%) et 9 pieds et plus (3'10 m et plus)
(53%) ; dans Les piscines hors-tene, l'incident était survenu dam une profondeur de moins de
5 pieds (1'7 mètres) et dans unc profondau supaieure à 5 pieds dans des proportions
semblables. De plus, sur le lieu de l'incident, Les indicateurs de profondeur étaient
inexistants dam 1W/o des piscines hors-tem et ciam 73% des piscines creusées. Les affiches
interdisant le plongeon étaient inexistantes drns 88% d a pisches h o m e et dans 1Wh des
piscines aauées. Par contre' il y avait une c16ture qui délimitait les piscines (piscines bon-
terre 67%, piscines creusées 73% et autres types de piscines 94%). Suite aux résultats
obtenus, il faudrait envisager d'élaborer des mesures de prCMntion et de sensibilisa k public
afin d'éliminer le risque de traumatismes graves. Bien que les données ne permettent pis
encore de préciser si une profondeur de 4 pieds prévient d@uatement les traumatismes liés
au plongeon dans n'importe quelles coad'ionsY bcs politiques gouvernementales devraient
prescrire 17af]Cichage d'avertissement intadisim le plongeon a un endroit très visible dans
toutes les piscines de moins de 4 pHds de profondeur. CCariiaa municip.rités devraient aussi
collaborer en prévoyant des inspections annuelles des piscines afin de M e r si tout
i'équipement est adéquat c# séadahy si tes piscines sont clôtur6cs et si les panneaux
d'avertissement mentionnent clairement qu'il est intudit de plonger dans la partie non
profonde.
10.1.7 Hypothèses de recherche :
Nous avions émis les hypothèses suivantes : 1) que les blessures à la moelle épinière suite à
un plongecm sont plus Wquemes dias les piscines hors-terre que cians d'autres types
d'étendues d'eau, 2) qu'il y a eu un nombre de blessures à la moelle épinière suite à un
plongeon plus important dans les piscines horsterre pu rapport aux autres types d'étendues
d'eau, 3) que les blessures à h moelle épinière suite à un plongeon sont plus fkéquentes dans
les piscines privées que dans les piscines publiques et 4) que la mauvaise c o h s ~ n c e du lieu
par l'individu est un Weur importaat dans le risque de traumatismes à la moelle épinière
suite à un plongeon Les résultats de notre enquête sont cohérents avec ms hypothèses de
départ. Cependant, toute Mince doit tenir compte des limites associées au fâible taux de
réponse (42%) et à un manque d'iaformations sur les non-répondants
10.2 AM~oRATIONS DE LA PRÉVENTION DES TRAUMATISMES LI& A DES
~ n r v r r É s AQUATIQUES
La présente thèse s'est penchk sur la survenue des blessures a la moelle épiniire suite a un
plongeon. Un effort a Ci6 ~~nsacré 8 l'étude des détaminants des biesrams afin d'orienter
ensuite les imervenants de îa santé dans leurs actions de prévention Laque les fkteurs de
risque varient selm la gravit6 dtJ blessures, les @ O Q S de prévenir Iw trawiutisrnes moyens
et sévères p v e m différer, et ii devient alors important pour les profissio~ls de la sa& de
déterminer des objeaifs spécifiques d'intewentions
Il est important de souligner que les moyens de prévention ne sont pas nécessrirement les
mêmes selon que l'on vise la surverme des traumatismes à la moelle épinière ou leur gravit&
Dans la prochaine section, nous dons proposer certaines mesuns de prévention destinées a
réduire la survenue des blessures à la moelle épinière suite a un plongeon. Ces mesures
peuvent être subdivisées selon deux thèmes qui sont l'éducation du public a la législation et
1' action politique.
En ce qui concerne I'iducation du pubk, phisieurs chercheurs et organismes [19]
recommandent de rendre l'enseignement de la natation obligatoire en milieu scolaire- Sans
avoir un bagage de connaissances sur l'incidence des blessures, il est impossible d'évalua
l'efficacité d b programme de prCvention Par conséquent, établir des inforrmtions sur
l'incidence des lésions a la tête et à la moelle épinière est primodial pour n'importe quel
programme destiné a riduire la morbidité a h mortalité. Les habiletés, les connaissances et
les attitudes personnelles sont particulièrement importantes pour pmienir les tmurmtismes à
la moelle épinière liés aux plongeons. Rurque ces derniers se proaUrcm même cher les b w s
nageurs, il est évident que 1. maîtrise de la natuion ne aitnt pu Par coilsipuent, il nUt
promouvoir le développement d'habiletés paromwlles en exigeant que chque Clève du
primaire au Carda reçoive une formation et dussisse un test d'aptitude dès son attrée à
l'école ou peu de temps après concernant I'ivaluation de la capacitC de nager, Les
coaaaissances de base sur la sécurité aquatique et sur les dangers enoouru~ y compris l'entrée
r . . secinaairr pieds piemiers dam l 'm. L'acquisition d'attitudes sCaEmum
. ats le phs jeune
âge pourrait ~ e n a l7indMâu à des comportements avertis et prudents qyant a la pratique des
sports aquatiques tout au long de la vie. D'ailleun, la supervision et l'éducation sont souvent
perçues comme des éléments importants pour la prévention der trruunatismes en g h é d chez
les enfaats et plus particulièrement chez les plus jeunes 1191. De plus, il serait intéressant de
porter m e attention appropriée put modifications des fictain de risque comme la présence
d'indices de signalisation qui mentionnent que la piscine a une oatùae profondeur a qu'il
faut être prudent. Cette mithode est b& rnir un échange entre le savoir populaire (la
population) et le avoir professionnel (les intemenants) a facilite ainsi la circulation de
I'infomation, encourage l'autonomie et fivorir la participation. D'aUnin. de nombreux
auteurs sont d'accord sur le füt de rcc0wi.r aux mesures préventives pour diminua le nombre
de traumatismes. Certains proposent de se procurer la cassette vidéo de la Fondation
Nationale Des Piscines «comment apprendre a plonger [20]m, dors que d'autres préconisent
d'effectuer des activités physiques pour rdorcer les parties Les pius sensibles, comme par
exemple, u, niveau du cou. L'Ameriw Red Cross (ARC), quant à de, a établi un guide
pour l'apprentissage du plongwn dans le but de réduire la Mquellce des blessures i la moelle
épinière.
En ce qui conceme L MghLtba et Pactiom pdiaque, l a gouvernements vadent exiger
l'adoption, par les municipriités du Québec, d'une régiementation unSonme pwr cc qui est
des piscines résideatidles, fondée sur le modèle proposé par 1. Régie de la SCcurit6 dans les
Sports du Québec (RSSQ) a s'uaua de son respect (191. Cette méthode a pour but
d'informer aux qui sont chargés de p d e les Wsions sur les retombées possibles de
celles-ci sur la santé et k biedt re de Li popdation et d'influencer ces décisions dans un sens
favorable i Ir santé et au bien-être k L'ensemble de la population. Cette mCihode wnit
intéressante si l'on veut dduire le nombre de blessures à la maile épinière mite à un
plongeon. En s d publique, par exemple, il semblerait plus patineat d'examiner les
déterminants de la survenue, comme ce que nous avons fgt tout au long de l'étude, en vue de
pnoriser les activités de preVenÉon, puisqu'il apparaît que le nombre d'éléments non
conformes aux normes de sécurité pourrait être associé aux risques de blessures. «Si
l'équipement nécessaire est disponible, qu'il est bien entretenu pour que tout fonctionne
correctement a qu'il est supervisé durant l'utilisation ou l'usage, il n'y a aucune raison pour
que les blessures soient musées par un équipement inséairitaire [21]». D'ailleurs, les
résultats de notre enquête ont démontri la m(ronnaissance du matériel de piscine de la part
des personnes blessées médullaires interrogées et leur ignorance concernant les ficteurs de
risque d'un plongeon tête première pouvant occasionner une lésion de la moelle épinière. Par
ailleurs, comme le préconise le Dr P. Barss dans le rapport de recherche de la croix-ltouge',
une politique de santé publique poumit êtn élaborée pour déconseiller ia baignade a le
plongeon après consommation d'alcool. Les d&idnin doivent examina les lois actueiles
(...). Afin de peser le pour a le contre' un processus inhérent à l'élaboration & normes
législatives, il fmdrait intégrer les recherches sur h diminution des ficultés par l'ingestion
d'une faible quantité d'alcool a la collecte de ciorniées de surveiIlance sur le nombre réel de
victimes selon diffërents taux d'alcooIémie. ïI faut viser l'élimination de la consommation
abusive d'alcool a modifier les nonnes .cccptrbles I la baisse de manière à ce que
l'abstinence devienne le choix générai et i ce que qu'un seul vem soiî coasidCrC comme le
maximum rcceptabIe pour la participation a des activités aquatiques. Les organismes dont le
mandat est la SicUrite aquatique ont un rôle majeur à jouer dans la Crcation d'un
environnement social où la sécurité a la prévention des naumatismes vont de soi a font
partie de toutes les activités aquatiques. Les décideurs et les législateurs peuvent s'assurer
que les objectifs de marketing des boissons alcoolisées ne l'emportent pas sur la sécunte
publique, particulièrement dans le cas des membres vuinérables a impressionnables de la
population. Par ailleurs, il est important de noter que peu d'auteurs se sont penches sur
I'équipement. C'est la raison pour laquelle, ii fudrait mettre davantage l'accent sur cet
aspect et que des considérations devraicm être prises de la part des designers a des
mamifactwiers. Par exemple, des signes d'aveitissement a des indices de sécurité devraient
être placés pour mettre en garde le nageur des dangers qui peuvent survenir afin d'éviter que
les blessures médullaires ne surviennent. Dans cette perspective, des politiques
gouvernementales devraient prescrire l'affichage d'avertissement interdisant le plongeon dans
la partie très visible a non profonde de toutes les piscines y compris les bords a le fond de
l'eau. Cette aniche p o d t être écrite en gros caractères fluorescents dans k fond de la
piscine de manière à ce qu'elle soit visible pour i'individu. Cette pratique éviterait aux
individus d'avoir à lire le guide mentionnant les dangers encourus lors d'un plongeon dans
une piscine. La loi pourrait aussi exiger l'utilisation de mat- amortissants dans le fond
de la piscine a wtour des &or& afin de réduire le nombre de truimaismes causés par
l'impact. Une iaspection anrnielle des piscines saut une chose à envisager de la pori des
rnunicipaiit6s. Cela permettrait aux inspectain d'évaiuer l'état de la piscine, l'état de
fonctionnement des autres équipements, s'il y a la présence d'une clôture a si les p.nwuur
de signalisation sont présents et visibles. Ainsi, l'identification des éléments les plus associés
aux blessures mCduL1Um pemc t t d d'augmenter I'efllicacité des programmes de pn5vetltio11,
CHAPITRE 11
CONCLUSION
Cette étude nous a permis de situer les blessures traumatiques à la moelle épinière suite à un
plongeon par rapport aux autres types de traumatismes à la moelle épinière. Les résultats de
la présente enquête permettent d'une part, de constater I'importance des blessures à 1a moelle
épinière suite à un plongeon au Québec a au Canada et d'autre part, de fournir cette
information actuelle et spécifique à certaines organisations qui pourront les utiliser pour
développer des ouas de prévention a de promotion plus efficaces.
Le groupe à cibler pour la prévention est constitué principalement d'hommes de 15 a 44 ans.
D'ailleurs, les résuhats de notre étude démontrent que 93% des personnes blessées médullaires
étaient des hommes et 88% étaient âges de 15 a 44 ans. Les programmes de sécurité
aquatiques devraient mettre I ' e m p b sur les risques encourus lors d'un plongeon tête
première, puisque 66% des victimes ignoraient ce risque. Même les bons riaggn>n peuvent
s'infliger une blessure a la moelle épinière suite a un plongeon s'ils ne sont pas vigilants.
Nous pensons souvent que cc type de lésions n'arrive qu'aux personnes insouciantes qui
d o m aucune @se en matière de mtatio11, Il est fiux de penser que ce type d'incideut ne
nous arrivera jamais. Miaa vaut se conformer ai dicton qui dit iunicux vaut prévenir <lue
guérim.
En ce qui concane les piscines hors-terre, les résultats suggèrent des affichages fortement
visibles avec la mention icinterdiction de plongem. De plus, les risques potentiels du plongeon
dans des piscines homterre d-ent être obligatoiranem mentio~més dans les publicités.
Dans cette perspective, il sata intéressant de d d e r à des p r o f ~ o m e l s du marketing de
monter un scénario montrant les risques et les wnséquenas d'un plongeon dins les piscines
hors-terre. Puisque la profondeur des piscines creusées dans lesquelles les personnes avaient
plongé à partir d'un plongeoir se situait entre 8 pieds a 9 pieds (2'72-3,l mètres), il apparaît
qu'une profondeur de huit pieds est indéquate pour les plongeuns dans ce type de piscine. La
demande de certains manufacturiers des piscines qui souhaitent réduire la profondau des
piscines creusées devraient être rejetée pour des fins de sécurité. Ainsi, l'identification des
éléments les plus associés aux blessures médullaires permettrait d'nigmenta l'efficacité des
programmes de prévention en plus d'imposer aa propriétains de swscrire à une assurance
En effet, il reste encore du travail à f&e en vue d'une prévention efficace. Il faut continuer a
travailla au niveau de la prévention des traumatismes liés à I'w et essayer de trouver des
solutions pour la guérison de certaines victimes. En somme, les lésions craumatiques à la
moeile épinière suite a des activitk nMatives ou sportives et plus partïailiàewnt suite à un
plongeon constituent un phénomène important qu'on pourrait prévenir si tous les enOrts sont
réunis.
ANNEXE1 Lexique
I R . : IoniM de w o n de Montréal. -
RDPO : Insîïtut de Réadaptation en Déficience Physique de Québec.
Prévention : EnsembIe des mesures prisa en vue d'éviter les incidents Iiés au plongeon.
Paral~sie : Perie des sensations et des mouvements volontaires. Ii peut s'agir d'une paraiysie
entière ou d'une diminution considérable de la fonction motrice.
Para~légie : Paralysie des deux membres inférieurs.
TétraDlészie : Paraiysie qui touche les quatre membres.
Lésion à la moelle hinière : Selon le docteur Raulx, physiatre à l'Inotib>t de Réadaptation de
Montréai, «la moelle épinière est un prolongement du caveou qui descend dans un d
osseux étroit formé par les vertèbres. Elle fonctionne comme un câble téléphonique
permettant la truismission des messages du cerveau vers les membres et v i a versa. Lors
d'un incidenî, il peut y avoir fiahire de vertèbres et secondaifernent compression de la mode
épinière en a;r̂ lium l'arrêt de transmission des messages provenant du caveam.
Traumatism~: Un trammisrne se définit comme un dommage corporel rCnilunt d'un trriasfat
d'énergie subit et dépassant L capacité du corps hunuin d'y résista ou de s'y adapter-
L'absence soudaine d'énergie peut u w i être a l'origine d'un tnumiitisme, comme dras le cas
de noyade7 de strangulation, d'asphyxie ou d'engelure. L'importance des aPuMisrnes dans
uw communauté est le résultat d'un épuilibrc d y d q u e entre l'individu, I'enVitO~ement et
les différents vecteurs susceptibtes de transmettre de I'énergïe (tride CpidCmiologique). En
d'autres termes, un traumatisme est un ensemble de lésions imbessant un tissu, un organe ou
un membre, provoquées par un agmt exténeuf.
Traumatisme récréatif ou mortif intentionnel [suicide. homicide etc.) et non intentionnel
(intention inconnue) : Daas ce mémoire, on désigne un mumrtisme récréatif ou sportif
comme étant toute blessure Liée à la pratique d'activités à dominante physique à des fins
récréatives ou sportives.
ANNEXE2 Formulaire de consentement
Cher(e) Monsieur w Madame,
L'équipe de prévention des blessures de la Direction de Ia Santé Publique de Montréai ralise
une étude sur les circonstances e n t o m les blessures a la m o d e épinière SuNenues suite a
un plongeon. Cette étude est men& en coLIaboration avec la Fo-on André Sen&&
î'Institut de Réadaptation de Montréai a le Centre François Charron de Québec.
En tant que chercheurs en santé publique, nous croyons qu'il est possible de réduire le nombre
d'accidents comme celui dont vous avez été victime. Pour atteindre cet objectif" il nous faut
intervenir simultanément a plusieurs niveaux dont 1'Cducation du public et la 16gislation.
Nous souhaitons obtenir une Ulformtion fidèle à la réaüté en vous demandant ce qui s'est
passé. Une fois cette information recueillie, nous pourrom détamina s'il existe des
circonstances communes, un profil type aux victimes d'un accident de plongeon. A l'aide de
ce que vous aurez raconte, nous pourrons orienter nos interventions dans la bonne direction.
Les dom& actueliement disponibles ne nous permettent pas de bien fàire notre travail. C'est
pour combler cette lacune que nous sollicitons votre pacticipation à une entrevue téléphonique
d'une durée de 30 minutes. Pendant l'entrevue, nous aboderom p i u s i ~ s thèmes en rapport
avec votre accident dont l'aménagement des liaur, vos connaissances en matière de sécurité
aquatique¶ vos habiletés personneiles a vom opinion sur la prévention à hire.
Nous vous avons déjà envoyé une lettre similaire vers le mois de mars danier, mais votre
adresse irait incorrecte. Par conséquent, par le biais de la commission d'accès à l'information
a de la régie d'assurance maladie du QuCbec, nous avons pu obtenir votre nouvelle adresse.
Compte tenu de l'importmce de ce projet et de sa dude limitée, nous VOUS demandons de bien
vouloir nous répondre le plus rapidement possible.
Si vous souhaita participer & a t t e enqr&e, vcci3la sv.p :
a) m'appeler au (5 14) 9344719 et me laisser votre nom et prénom, votre numéro de téléphone (y
compris le code régiod) ainsi que votre municipalité le plus rapidement possible ;
OU
b) compléter le formulaire de consentement ci-joint en indiquant si vous avez CtC suivi à llastmit
de rhdaptation de Montréal ou au Centre François C h o n de Québec a le renvoya à
l'Institut de réadaptation de Montréai à l'adresse indiquée sur le formulaire le plus rapidement
possible.
Si vous ne vouiez pis participer h cette enqci&c, veuikz s .v .~ :
a) retourner le fornulaire le plus rapidement possible, après avoir coch6 la d d è m e case et
indiquez votre nom et prénom, à l'adresse indiqude sur le formulaire. D e cette façon, nous
n'essaierons plus de vous contacter ;
OU
b) m'appeler au (514) 9344719 en me laissant votre nom et prénom pour m'informer que vous
ne voulez pas participer à l'enquête.
En cas d'hésitation, n'hésiiez pas a me contacter au (514) 934-4719. En espérant vous
compter parmi les participants à !'enquête, veuillez accepter mes sincères salutatio~~~.
H i d Djerrari
rai pris connaissance de la lettre de Mme Hind Djcrrarî au sujet de l'enquête sur ks
circonstances entourant les blessures à la malie épinière suite & un plongecm qui est mcde
par la Direction de ia santé publiqve de Montrial-Centre (DSP).
Je, suis btbar((e) i participer i cette
enquête.
Prénom et nom en Iettres moulées
Je consens à ce qu'un(e) représentant(e) de la DSP me contacte pour une atmvue
téléphonique diuie durée de 30 miautes. J'autorise donc le personnel de l'Institut de
réadaptation de Montréal à communiquer mon nom, adresse a numéro de téléphone (tels
qu'indiqués plus bas) à Hind Djemri de l'équipe de prévention des blessures de la DSP.
Je, ne suis pas intérusé(e) a p.rticiper a
cette enquête.
Prénom et nom en lettres moulées
Signature
Date
Adresse:
Té1 : (
Institut de Ré9daptdon de Montréal
6300, avenue Darbgton
Montréal, Québec H3S 2J4
Attn : Mme Monique Rochefort Savice d a archives
ANNEXE3 Questionnaire
Montréal le 23 décembre 1997
Régie Régionaie de 1. Santé et Services SocUur
de MontréabCentre Direction de Ii Sint6 Pubiique en coU.boration
avec 191nstim de Réadaptation de Montréai et I'hstitiit de Réadaptation en Déficience Physique de Q u C k
Nom de I'inteivitner
Date de I'tatmmg
Numéro d'identification
Élaboration du auatioaoai~
Cette recherche rubwntiom'e pu Ea Fodation &é &&ml amène I'éguw & péwntion
des blessures & b SmIé Publique de Mmtréal en Cdlabor&*m avec lTrisarisahrt & ~ i m
<iP Montréal et lYh$ir~l& R ~ ~ ~ r n en Deycience Pkysiipe & Québec a Mectué une
enquête an les circovrdan~es &s blesams î i b moelle épinière suite à un pI001gem
Vous avez accepé de partrpartrciper a cette étude en retoianant le formulime & cmnfement à
I'irtsrirur de rédqwkztion Ou ~ a r s avez été s01~grté. Nms femmw a va*^ mentioiriner que t W s
w s réponses =nt m@Àkntielles et que les ~ e s u l ~ s ak cene enquête s e M m à I'anrélioraîion
des activités & p é v o a n des blarnaes à b m i l e épinière suite a un p h g e o n
Nous avons obtenu wîre nrrn ckns le cmîexte d'un projet & recherche, & de'ritstiiution dp
rddptanon où wu.s etiez soigné. E s t e que wus c ~ e r bien svbi un Daumatiisine a h i~ le l l e
épinière mite à un plongeon ? 0 *
kqr- Sihrc'ponseesîNON, nmrncirrkpasonncdneworknrsba
S h + m s e a r O U ~ & n m & z l o ~ & ~ . r ~ & ~ p h s ~
Prenez le rengs nécessaire p u r r@tm&e aar q ~ ~ ~ œ t s , car loufes ws réponses sonî
Unporlcprtes
Date de naissance : (jjlmmfaa)
1. Sexe O 1 = homme Q 2 = femme
2. Pouvez-vous me raconter comment vous vous 2tcs blessés :
4. Votre traumatisme s'est-il produit P 1 = le jour en pleine lumière P 2 = le soir ou ai fin d'après-midi en obscurité partielle avec une visibilité au
fond de l'eau P 3 = la nuit avec aucune visibiiité du fond de l'eau P 4=uitn,spécifiez O 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
5. Dans quel type d'étendue d'eau, votre trawnatisme s'est4 produit : P 1 = piscine (y compris les parcs aquatiques) (complétez la section piscines) P 2 = lac ou étang (wmpltter La section sites naturels) P 3 = rivière(y compris ruisseau, petit cours d'eau, chute d'eau) (compléter la
section sites naturels) P 4 = océan (compléter la section sites naturels) P 5 = autre' spécifiez P 9=aersouvientprs O O = ne s'applique pas
6. Votre traumatisme s'est-il produit : 0 1 = dans une région urbaine ( M e ou municipaiiti de lûûû habitants ou plus)
P 2 = dans une région n d e (tordes les zones non urbaines) (Spécifia la ville, nom de l'étendue d'eau et I'adrcsse exacte, si possible)
P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
SITES N A m L S Si le trîtum0nmsme s 'es tpdkir rbns irnepiscine, a lo section ulVkilccs~
7. De quel endroit avez-vous plongé : Cl 1 = un rocher U 2 = une rive
3 = un quailembarcadère D 4 = une falaise O 5=unpont C1 6 = un bateau P 7 = autre, spécifiez O 9 = ne se souvient pas Q O = ne s'applique pas
8. De queile hauteur approximative avez-vous plongé mètres ou pieds
O 9 = ne r souvient pas O O = ne s'applique pas
9. Avec quoi êtes-vw entré en collision lors de votre plongeon : P 1 = un rocher
2 = le fond (spécifier le type sable, boue etc. P 3=autre, spécifiez P 9=nesesowientpas P O = ne s'applique pas
10. Queue était la profondau approximative de l'eau dans laqyelle vous avez ploagC : - - - O mètres ou pieds O 9=ne&souvientpas O O = ne s'@que pas
1 1 . Est- qu'il y avait eu un changement récent dans k niveau d ' a u avant votre traumatisme :
0 8=nesaitpas 9 = ne se souvient pas
0 O = ne s'applique pas
12. À quel endroit vous êtes-vous blessé : 0 1 = daas un parc (spécifiez le type de parc : municipai, provincial, fédéral ) Ci 2 = en pleine nature U 3 =auGe O 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
13. Au moment du traumatisme, un ou des sauveteurs qualifiés (Croix-Rouge) étaient- iIs présents ? O 1 =oui 0 2=non
9 = ne se souvient pas D O=aes'appüque
14. L'eau dans laquelle vous avez plongé, était-eue assez claire pour voir le fond : 0 1 =oui P 2=non
9 = ne se souvient pas D O = ne s'applique pas
Fin de stction, & à la Q4S
1 5 . Dans quel a O
type de piscine votre truirmtisme s'est-il produit : 1 =piscine privée, résidence unif.miliaie (ex : piscine arrière murs, etc.) 2 = piscine privée, résidence multifamiliaie ((ex : appartements, conâominium, etc.), sp&ifiez 3 = p i ~ ~ h + d-pr ivée (ex : hôtel, mot~I, club privé, etc.), spédiez 4 = piscine publique-piscine municipaie S = autre piscine publique, spéciiu 6 = parc d'mnaions aquatiques (ex : glisstde d'eau, etc.), spécifiez 7=autre, spécifiez 9=nesesouvientpas O = ne s'applique pas
16. S'agissait-il : P 1 = d'une piscine horsterre, installation permanente avec temrse au niveau du
bord de l'eau O 2 = d'une piscine hors-terre, installation permanente sans tarasse ui niveau du
bord de l'eau Q 3 = d'une petite piscine amovible 0 4=diUKpiscineQeude 0 5 = d'une piscine semi-cfeusée, s p é c i i 0 6=autre, spécifiez Q 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
17. À qui appartenait la piscine : P 1 = à vous-même a 2=àvosp~nts O 3 = à vos ami(e)s ou voisin(e)s P 4 = à la municipalité O 5 =autre, spécifiez 0 8=nesaitpas P 9 = ne se souvient pas Q 0 = ne s'apptique pas
18. Quelle était la forme de La piscine : P 1 = ronde 0 2 = rectangulaire P 3 =autre, spécifiez P 9 = ne se souvient pas 0 O = ne s'applique pas
19. Est-ce que cette piscine était équipée d'un tremplin (plongeoir) : P 1 = oui P 2=non O 9=atsesouvientpes P O = ne s'applique pas
20. De quel endroit avez-vous plongé : O 1 = du bord P 2 = du plongeoir O 3 = autre, spécifiez O 9=aestsouvientpas O O = ne s'applique pas
21. De quelle hauteur approximative avu-vous plonge : O mètres ou pieds P 9 = ne se souvient pas D O = ne s'applique pas
22. Avez-vous plongt! dans : O 1 = la partie profonde Q 2 = la partie moyennement profonde Ci 3 = la partie non profonde P 4=autrey spécifiez Ci 9 = ne se souvient pas 0 O = ne s'applique pas
23. Pouviez-vous voir le fond de l'eau là où VOUS avez plongé : a 1 =oui O 2=non O 9 = ne se souvient pas O O = ne s'applique pas
24. Quelle était la largeur approximative de la piPcine : O mètres ou pieds O 9=nesefowientpas O O = ne s'applique pas
25. Q d e était ia longueur approximative de la piscine : O mitres ou pieds P 9=nesesowientpas O O = ne s'applique pas
26. Qudle était la profondeur de la piscine à l'endroit le plus profond : 0 mètres ou pieds P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
27. Avez-vous plongé dans : O 1 = k sens de la Iargair P 2 = le sens de la longueur O 3 =autre, spécifiez
O 9=aesesowientpas O O = ne s'applique pas
Avec quoi, êtes-vous entré en coilision lors de votre plongeon : O 1 = le bord de la piscine (passez A la 4 3 1) O 2 = le fond de la piscine 0 3 = le plongmir (passez à la 4 3 1) O 4=uncpasocne@esseti~aQ31) O 5 = autre, spécifiez (passez à la 43 1)
O 9 = ne se souvient pas O O = ne s'applique pas
29. Lorsque vous êtes entré en colîision avec le fond de la piscine, --ce dam la partie en pente (c'est-à-dire, la pente faisant la transition e m la partie profonde a non profonde) :
a 1 =oui P 2=non P 3 = autrey spicifiez P 9 = ne se souvient pas O O = ne s'applique pas
30. Selon vous, de quoi était f i t le fond de la piscine : P 1 = en fibre de verre P 2=enbéton U 3 = en sable O 4 =en camlage P 5 = en vinyle 0 6=autre,spécifiez 0 8=nesaitpas P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
3 1. Quelle était la couleur du fond de la piscine : O 1 =bleu O 2 =blanc O 3=autreyspécifiu P 9 = ne se souvient pas 0 O = ne s'applique pas
32. Est-ce qu'une himière sous-marine éclairait le fond de L piscine : P 1 =oui O 2=non Cl 9=nesesouvientpu P O = ne s'applique pas
33. Quelle était la profondeur approximative de la piscine à l'endroit où vais asvu plongé : P mètres ou pieds P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
34. Est-ce qu'il y avait eu un changement récent dans le niveau d'eau de la piscine : O I=oui,sp&ifïez O 2=non P 9=nesaitpas D O = ne s'applique pas
35. Au moment du traumatisme, un ou des sauveteurs qualifies (Croix-Rouge) étaient-ils présents :
P 1 = oui, combien P 2=non P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
36. Y avait41 une clôture avec une porte qui délimitait la piscine : a I = ~ u i D 2 = non P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
37. Est-ce que cette piscine a éîé modifiée suite a votre traumatisme : P 1 =oui, spécifiez P 2=non 0 9 = ne se sowient pas O O = ne s'applique pas
38. Est-ce que cette piscine existe encore aujourd'hui : CI 1 =oui P 2 = non, pourquoi : P 8=nesaitpas P O = ne s'applique pas
39. Est-ce que vous avez intent6 une pourniite suite a votre trarmrtisme : O l=oui 0 2=non 0 3=autre7spCcifiez
40. Est-ce que vous avez d'autres informations a nous communiquer au sujet de la piscine : O l=oui spécifiez 0 2=non
0 O = ne s'applique pas
4 1 .Quand votre traumatisme est survenu, à quelle adresse demeuriez-vous :
42. Demeuriez-vous au même endroit que vos parents : l=oui
0 2 = non, spé*fiez l'adresse des parents
0 O = ne s'applique pas
43. Accepteriez-vous de me donner le nom, l'adresse a le numéro de téléphone du propriétaire7 même si la piscine n'existe pius aujourd'hui :
0 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
FIN DE SECTION PISCINES
LE PLONGEQN~DUCATION 44. S'agissait41 de votre p d a plongeon & cet endroit :
O l =oui Cl 2=mn D 9 = ne se souvient pas D O = ne s'appüque pas
45. S'agissait4 de votre premier plongeon : O 1 = de la saison 0 2=deIajoumCe P 3=autn,spicifiez O 9 = ne se souvient pas D O = ne s'applique pas
46. Aviez-vous vu d'autres personnes plonger de cet endroit : O 1 = oui Q 2 = non 9 9 = ne se souvient pas Cl O = ne s'applique pas
47. Selon vous, est-ce que d'autres personnes ont subi un traumatisme à cet endroit avant ou après le vôtre :
Q 1 =oui, spécifiez C1 2 = non Q 9 = ne se souvient pas D O = ne s'applique pas
48. Avant votre trpumatisme, aviez-vous suivi des cours de natation etfou de sécurité aquatique :
P 1 = de natation a de sécurité aquatique Q 2 = de natation seulement Q 3 = non 9 9=nesesowientpas O O = ne s'applique pas
49. Avant votre traumatisme, diriez-vous que vous nagiez habituellement durant la saison estivale (juin à août) :
O 1 = presque tous les jours P 2 = 1 à 2 fois par semaine 9 3 = 1 à 2 fois par mois 9 4 = 1 à 2 fois durant la saison 0 5 =jamais P 6 =autre, Jpécitiez U 9=msesowientpas D O = ne s'applique pas
50. Votre âraumaîisme est-il SUNCI~U lors d'une activitC eacrdra, comme un cours, un entrahement ou une compétition :
P O = ne s'applique fis
5 1 . Qui vous a montré à plonger Ia première fois : O 1 = un moniteur de W o n P 2=vospannts P 3=~otreft&eouvatresoeur P 4 = vos ami(e)s P 5 = vous avez appris oail(e), (Passez à Q 55)
6=autre,spécifiez P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
52. Est-ce que la personne qui vous a momé à plonger, vous avait donné quelques , - - instructions sur la manière securrtarre de plonger :
a l = o u i Cl 2=non P 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
53. Est-ce que la personne qui vous a montré à plonger, vous avait parlé des dangers des traumatismes à la moelle épinière associes au plongeon :
O 1 =oui, spécifiez P 2=non
9 = ne se souvient pas D O = ne s'applique pas
54. Avant votre blessure, saviez-vous qu'un plongeon tête première pouvait ocusionuer une lésion de la moelle épinière (tétraplégie) :
O 1 = oui, spécifiez dans quelles circonstances vous pensiez qu'il y avait du d=g=
P 2=non P 9 = ne se souvient pas D O = ae s'applique pas
55. Sur le lieu de l'incident, y avait4 des indicateurs de profondeur : O 1 =oui D 2=non@assezàlaQ59) P 9=nese~vicntpas@rssetàlaQ59) P O = ne s'applique pas
56. Oii étaient-ils installés :
57. Étiez-vous capable de bien les lire de l'endroit oii vous avez plongé : a 1 =oui O 2 = non D 9 = ne se souvient pas O O = ne s'applique pas
58. À l'endroit où vous avez plonge, y avait-il des affiches interdisant Ic plongeon : O 1 = oui 9 2=non@awràQ61) P 9=nesesouvientpas@asserala~1) Q O = ne s'applique pas
59. Est-ce que ces a c h e s mentionnaient les risques associés a un plongeon : a 1 =oui P 2 = non O 3 =autre, spécifiez O 9 = ne se souvient pas 9 O = ne s'applique pas
60. Est-ce qu'il y avait quelque chose qui vous a empêché d'estimer la profondeur de l'eau : P 1 = oui spécifiez 9 2 = non O 9 = ne souvient pas P O = ne s'applique pas
FACTEURS PERSONNELS
6 1. Quel âge aviez-vous au moment du traumatisme :
62. Au moment du traumatisme combien pesiez-vais environ : livres ou kilos
9 = ne se souvient pas 63. Au moment du traumatisme, combien mesuriez-vous environ :
pieds / ouc ces 9 = ne se souvient pas
64. Au moment du trautnatisme, quel était votre niveau de scolarité ( a d e s complétées)
65. Actuellement, quel est votre niveau de scolarité : (années complétées) :
66. Quel est le plus haut niveau de scolarité d'un de vos parents @én ou màe) :
67. Quelle est votre langue maternelle : O français O anglais P autre,spé&ez
68. À quel groupe ethnique appartenez-vous :
ACCOMPAGNEMENT
69. Au moment de votre traumatisme, étiez-vous seul(e) : Q 1 =oui Q 2=non O 9 = ne se souvient pas P O = ne s'applique pas
70. Après l'incident, qui vous a sorti de l'eau :
71. Selon vous est-ce que cette ou ces penomes ont pris des précautions pour protéger votre
COU :
O 1 = oui, spécifiez :
P 2=non 0 8=aesaitpas D 9=11esesowientpos D O = m s'applique pas
72. Vous sentiez-vous paralysé immédiatement, à votre sortie de l'eau ou dement lors de votre traiiJpon à l'hôpital :
Il a été établi que la consol~llllation d'alcool augmente le risqye de r bleua. Nous aimerions
vous poser quelques questions rnir votre 06nsommrtion d'dam1 pour vérifier cette
observation.
73. Au cours de la journée de l'incident, aviez-vous bu de ia bière, du vin, d u Liqueurs fortes ou toutes autres boissons alc00LisCts :
P 1 =oui P 2=non(passezilaQ77) P 9=nese~ouMentpu@puaaIaQ77)
l O = ~ ~ à I r Q 7 7 ) O O = ne s'applique pas (passez à 18 477)
74. Environ combien de vares de boissons alcoolisées aviez-vous bu le jour de l'incident (une bière = un verre) : verres
O 9 = ne se souvient pas 0 O = ne s'applique pas
75. Diriez-vous que l'alcool a influencé votre décision de plonger : 0 1 =oui, spécifiez O 2=non O 9=nesesowientpas Ci O = w s'applique pas
77. Au cours de la journée de i'incident, aviez-vous consomme des drogues ou des médicaments :
P 1 = oui, spécifiez D 2=non P 9=nesesouvientpas 0 10 = refus P O = ne s'applique pas
78. Selon vous, quels d e n t ks prcmia et le deuxième moyen les plus enicaces pour prévenir ce type de blessure :
79. Avez-vous d'autres commentaires à f à k à propos de I. prbvention & ces trammismes :
Date : No. d'idemification :
80. Après votre traumatisme, quelle Cuit I'ampleur de h limitation de la smsibilit6 et le mouvement de vos bras ?
8 1 . Après votre traumatisme, quelle était l'ampleur de la limitation de la sensibilité et le mouvement de vos jambes ?
82. Depuis votre traumatisme, est-ce qu'il y a eu une amélioration au niveau de vos bras :
Pleine utilisation l= OUI 2= NON Cl= ne s'applique pas Utilisation partielle 1= OUI 2= NON O= ne s'applique pas
Pas du tout d'utilisation 1= OUI 2= NON û= ne s'applique pas Autres : spécifiez :
83. Depuis votre traumatisme, est-ce qu'il y a ai une amdiontion au niveau de vos jambes : Pleine utilisation 1= OUI 2= NON O= ne s'applique pas Utilisation partielle l= OUI 2= NON O= ne s'applique pas Pas du tout d'utilisation 1= OUI 2= NON O= ne s'applique pas Autres : spécifiez :
Suivi nécessrin Oui 0 Non
ANNEXE4 Tableaux supplémentaires
Tableau A : Variable «accideab>, liste ditaillée des changements efktués dans la base de
données d'hospitaiisations du fichier ai-Écho du Ministère de ia Santé a des Services
Sociaux du Québec
Code de cause
externe
(81 1,00+811,20+812,00+
8 12,10+812,2û+812,30+
812,80+812,90+813,00+
813,10+813,30+813,60-i-
8 14,60+814,70+814,90+
815,00-t81S,10+815,90+
8 l6,O0+8 16,1 W8 l6,20+
8 16,3 û+8 l6,40+8 l6,9O)
(818,00+818,10-r-818,SW
8 l8,30+8 lg,OO+S l9,l0+
8 l9,2û+8 l9,3û+8 l9,70+
8 19,8W819,9O)
Nouveau code et
Code 1 : <aeaccid»
Code 2 : «non wllisiow~
Wiition â a coda
Accidenîs de véhicules avec
collision
Accidents de véhicules sans
allision
Code de cause externe Nouveau code et m o d e
variable
Code 3 : m e nontrafic»
Code 4 : «allaccidenb>
Code 5 : mewatem
Code 6 : «reaircrafb
Code 7 : areyacht»
Code 9 : ccefall»
Non î d E c accident
Toutes sortes d'accident
Accidents de vehicules
aquatiques
Yacht accident
unnary
Chutes
Code de cause externe I Nouvt.a CO& et nouvdit
vuiablt
Code 10 : aredivins>>
Code 1 1 : «uefaifaccid>>
Accidents à la suite d'un
plongeon
(902,20+906,88)
(9 1 O, l4+9lO,S0+9 lO,98+
9 l6,9 1 +9 1 6,92+9 l6,93+
9 1 6,96+9 l6,98+9 l6,gg)
Accidents dus à une chute
Code 12 : «reairpressure»
Code 13 : cuedrowmhg>b
4ir pressure - -
h i d e n t s dus à une noyade
Code de criuse externe Noweau code tt aowdk
vuhbk
Code 14 : <ueobject>
Code 15 : wefirearm»
Code 16 : areinjuqm
Accidents dus à une collision
avec un objet
Accidents dus à une arme à feu
Autres blessures
Tableau B : Calad des taux d'incidence des bleuuns I h moelle einière suite a un plongeon
1 I 1 Calcu 1 taux 199ô-lW (1 W3), M a 1 Milliers I I I I
L I I s I I
Calcul taux 1MS-1 98@ (4988). QMkt 1 I J
M i f l k n 1 I l
Tableau C : Co~lsommation de drogue avant l'incident (n = 68)
1
Oui 4
1 Refus I l
Tableau D : Couleur du fond de la piscine (ri = 33)
1
Bleue 30
Blanche I 1 Ne se souvient p u I I Total 33
Tableau E : Clarté de l'eau de la piscine dans laquelle les persozmes blessées
plongé (la victime était-eîle capable de voir le fond ?) (n = 33)
Oui
médullaires ont
n
27
18 1
96
82
Non 6
Tableau F : Sens de la piscine dans laquelle les personnes blessées midullairer ont plongé
Tableau G : Clarté de l'eau du site naturel dans laquelle les personnes blessées médullaires
ont plongé (la victime e t - e u e capable de voir le fond ?) (n = 35)
Sens de Ir kngueur
Sens de 1. largeur
Ne se sowieat p u
Toîd
II
19
13
1
33
Oui
Non
Ne se souvient pas
Total
%
58
39
3
100
n
10
23
2
35
./.
28
66
6
100
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NOM DE LIE~UUANT-E
TITRE DU MÉ OlRE r OU DE LA TH SE I Par la pdsente, k(s)
faisant partie du mbmoire de rnaïtrh ou de la th&@ de doGtont pmkenth la FacuM des 6tudes supérïeurirs de I'Universit6 Laval, autorise(nt) l ' i i iüon de Mkle dan8 ce memoire ou cette these et îUvenîuel microfilmage selon les règles de la Bibliotheque naüonale du Canada (Senfice des th- canadiennes).
SlGNAniFIE NOM EN C A R A ~ R E VIMPRIMERIE DATE
Ce formulaire doit &lie remis 8 la Faculté des dtudes supérieures au moment du dépdt initiai.
Far t
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