Cliquer pour changer de diapo Cette chanson est un peu longue. Mais je crois que vous me pardonnerez...

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Cliquer pour changer de diapo

Cette chanson est un peu longue. Mais je crois que vous mepardonnerez en écoutant la beauté poignante de ce texte…En réfléchissant aussi que ces jeunes, que l’on dit coupablesde tant de maux, n’ont sans doute pas toujours toute la faute…Nous sommes toutes et tous co-responsables.

T’es là, de l’autre côté de la vitreAvec ton regard qui m’éviteAvec tes absences de larmes.

J’suis là, avec c’t’espèce de téléphoneÀ me d’mander si tu m’pardonnesÀ te d’mander si tu me blâmes.

T’es là, toi que j’ai bercé et nourriToi que j’ai gâté et pourriToi dont j’ai ramassé la chambre.

J’suis là, moi qui te traitais de génieQu’encourageait ta jeune folieMoi qui étais prête à te défendre.

Quand toi, toi tu balançais tout par terreQuand tu piquais tes grandes colèresQuand y aurait fallu que je te gronde.

Mais moi, moi je t’ai toujours laissé faireJe n’ai pas su devenir mèreAprès t’avoir soumis au monde.

T’es là, de l’autre côté de la vitreJ’te vois, j’ai le cœur qui palpiteÇa me rappelle la pouponnière.

Tu sais, des nouveaux-nés placés ensembleÀ première vue ça se ressembleÇa pleure de la même manière.

T’es là, mes yeux se brouillent, j’te vois pas bienJ’suis même pas sûre que c’est toi l’mienJ’ai même du mal à t’reconnaître.

T’es là, dans la vitrine comme un mannequinT’as mauvaise mine, mon lapin,Mon Dieu, j’ai peur qu’on te maltraite.

J’sais pas comment ça s’fait qu’t’es dans c’pétrinToi le présumé assassinToi qui t’apprêtes à comparaître.

T’es là, le dos voûté, les yeux éteintsT’es mon bébé, t’es qu’un gaminJ’me sens coupable et je regrette.

T’es là, rougi des paupières aux poignetsPuni pour je n’sais quel secretQue tu m’caches, que tu m’épargnes.

J’suis là, plus impuissante que jamais.Je n’peux même pas panser tes plaiesOu crever tes abcès de hargne.

T’es là, de l’autre côté de la loiAvec tes absences de voixAvec tes silences de haine.

T’es là, de l’autre côté du miroirTu me projettes ton désespoirEt je purge déjà ta peine.

J’suis là, j’suis là, oui, mais je sers à rienAvec c’combiné dans la mainAvec mon départ qui approche.

T’es là, et tu y resteras, je l’crainsCar même si t’as été vilainJ’arrive pas à t’faire un reproche.

T’es là, de l’autre côté de la vitreJ’te vois, j’ai le cœur qui palpiteÇa me rappelle la pouponnière.

Tu sais, des prisonniers placés ensembleÀ première vue ça se ressembleÇa s’tait de la même manière.

J’suis là, j’ai l’impression d’parler dans l’videTon expression m’paraît morbideOn est complice dans nos crimes.

J’J’sais pas si c’est bien vrai qu’t’as tué quelqu’unMais on aurait ça en communTu es mon fils et ma victime.

Voilà ! C’est déjà l’heure, il faut qu’on s’quitte.J’te vois qui t’éloignes de la vitreY a ma main molle qui s’agite.

T’es là, tu te diriges vers une porteQuelqu’un t’a remis tes menottesJ’me sens coupable et je sanglote.

J’sais pas pourquoi t’as fait l’mauvais garçonPourquoi on t’met en punitionEst-ce parce que j’ai jamais su l’faire ?

Voilà ! Mon p’tit bébé est en prisonJ’peux même pas payer ta cautionPour qu’on t’relâche, pour qu’on t’libère.

T’es là, les yeux bouffis, les cheveux ras,J’ai envie d’te prendre dans mes brasMais la grande porte se referme sur toi.

Mon pauvre petit oiseau blesséQu’es dans ton nid de barbelésEt que je voudrais couver quand même.Sur toi, qu’j’ai mal aimé, oui mais que j’aime.

Chanson de et par Lynda LemayFractales trouvées sur le Net, sans nom de créateur, et modifiées dans PhotoFiltre

Jacky Questeljacky.questel@gmail.com

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