View
214
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
2017/2018
Plongez – (Hors-série 2018) « Ecocean – Au chevet des poissons »
Météo à la carte sur France 3 – (27 mars 2018) « Ecocean – Au chevet des poissons »
Science post – (19 mars 2018) « Pour repeupler la mer, une société crée des nurseries à poissons »
On a la solution France 3 – (3 mars 2018) « Emission sur Casciomar »
Le marin– (mars 2018) « Juvaberre étudie le potentiel de nourricerie de l’étang »
Science&vie– (12 mars 2018) « Des nurseries artificielles seront déployées en méditerranée pour repeupler la mer »
La Provence– (27 février 2018) « L’étang de Berre favorise t il la vie des bébés poissons ? »
Provence TV azur– (février 2018) « Emission sur Casciomar – invité Gilles Lecaillon »https://provenceazur-tv.fr/linvite-repeupler-la-mediterranee-avec-gilles-lecaillon-pdg-decocean/
ECOCEAN MONTPELLIER 2
PRESSE
Ça m’intéresse – (février 2018) National« Des nurseries pour poissons »
Plongez magazine – (Janvier 2018) National« La vie marine sous écoute »
La provence.com – (31 décembre 2017) + la Provence journal« Des nurseries artificielles installées dans le port des Saintes-Maries-de-la-Mer »
Environnement magazine – (décembre 2017)«Avec Casciomar, Ecocean repeuple les côtes de Marseille »
Corse matin – (25 novembre 2017)« Les enfants sensibilisés à l’écosystème du port »
Corse net info – (22 novembre 2017) - web« Port de St Florent : les nurseries artificielles ont 1 an » »
France 3 – (22 novembre 2017) - Corse« Reportage Biohut Corse »
France bleu – (2 novembre 2017) - National« Des nurseries sous marine »
Valeurs actuelles – (27 octobre 2017) - National« Repeupler la mer ? »
Aujourd’hui en France – (27 octobre 2017) - National« Des nurseries sous marine »
Maritiemnieuws.nl – (23 octobre 2017) - Rotterdam« Biohutten in het Calandkanaal »
1 jour 1 actu – (13 octobre 2017) – magazine pour enfants« Des nurseries sous marine pour repeupler la mer »
40 articles nationaux sur le web et sur papier – (05/10/2017) « Des nurseries sous l’eau pour repeupler la mer »
ECOCEAN MONTPELLIER 3
PRESSE
Dock Info AIVP (octobre 2017)« Port de Calais : biodiversité marine »
TV Via Occitanie (30 septembre 2017)« Des nurseries pour bébés poissons »
Le petit journal catalan – (28 septembre 2017) «Présentation des nurseries pour poissons au port »
Le Figaro – (22 septembre 2017) «Les ports, nurserie inattendue pour poissons juvéniles »
Hakai magazine – (19 septembre 2017) « These cages save baby fish »
La Provence Mer – (18 septembre 2017) « Ils élèvent des poissons dans la vigie du port de Marseille »
France 3 méditerranée – (16 septembre 2017) « Suivi des Biohut dans le port du Cap d’Agde »
MIDI LIBRE – (12 septembre 2017) « Les trophées Septuors »
Biodiv’2050 – (septembre 2017) « Initiatives entreprises par et pour la biodiversité »
Chercheur d’eau – (été 2017) «Récifs artificiels »
Var Matin – (6 août 2017) « Biodiversité ; les ports de plaisance se rachètent »
Magazine SORTIR – (juillet Aout septembre 2017) «une nurserie à poissons sous les pontons » (Marseillan)
Cap Leucate – (juillet Aout 2017) «Nurseries à poissons, Leucate aux premières loges »
ECOCEAN MONTPELLIER 4
PRESSE
AIVP Newsletter – (20 juillet 2017) «Extension du port de Calais : Ecocean intervient pour favoriser la
biodiversité marine »
Midi libre – (03 juillet 2017) «Des bébés hippocampes par centaine dans le port de Mèze »
La depeche du midi – (26 juin 2017) «Le club des entreprises mécènes s’élargit »
Hérault tribune – (19 juin 2017) «Agde, des animations sur le port »
Radio plus FM – (Juin 2017) «http://www.radiofmplus.org/ecocean-amelie-fonculbertha/ »
Midi Libre – (17 juin 2017) «Ecocean et la vie sous l’eau »
Hydroplus – (juin 2017) «Les radeaux végétalisés, refuges de biodiversité »
Touleco green– (25 mai 2017) «Montpellier. Ecocéan préserve et répare les écosystèmes marins »
La Marseillaise – (10 mai 2017) DRIVER«Les fonds côtiers, un enjeu écologique de demain »
Nice matin – (Mai 2017) «Les jeunes mousses investissent le Port Vauban »
L’indépendant – (25 avril 2017) «Ecologie marine ce soir »
Le Marin – (13 avril 2017) «Ecocean relance sa nurserie Marseillaise »
Sauvons l’eau – (13 avril 2017) «Marseillan réinstalle des Biohut »
L’indépendant – (07 avril 2017) «Protéger les petits poissons du port »
ECOCEAN MONTPELLIER 5
PRESSE
Le Marin – (30 mars 2017) «Les BIOHUT transforment les ports de plaisance en oasis de vie »
Mer et Littoral – (28 mars 2017) «Marseillan poursuit ses implantations de Biohut »
Le petit journal – (23 mars 2017) Montpellier« Réinstallation Biohut Marseillan »
Radio RCF – (20 mars 2017) Montpellier« Réinstallation Biohut Marseillan »
Thau-info.fr – (20 mars 2017) « Réinstallation de huttes de biodiversité »
Midi Libre – (18 mars 2017) « Marseillan : la ville agit pour le repeuplement halieutique »
Radio France bleu hérault – (18 mars 2017) « Réinstallation Biohut Marseillan »
Site de Marseillan – (17 mars 2017)
« Marseillan agit pour le maintien des écosystèmes marins »
RPHFM – (17 mars 2017)
« Réinstallation Biohut Marseillan»
TV sud – (17 mars 2017)
« Ecocéan mouille ses solutions écologiques »
herault-tribune.com – (17 mars 2017)
« MARSEILLAN PLAGE - Ecocéan mouille ses solutions écologiques
»
Le Marin – (16 mars 2017) Hors-série« Ecocean : les éoliennes au service de la biodiversité »
Radio RTS Thau Sète – (16 mars 2017)« Réinstallation Biohut Marseillan »
La Provence – (22 février 2017)« Marseille : l’ancienne vigie transformée en ferme d’élevage »
ECOCEAN MONTPELLIER 6
PRESSE
ECOCEAN MONTPELLIER 7
Hors série 2018
ECOCEAN MONTPELLIER 8
27 mars 2018
ECOCEAN MONTPELLIER 9
19 Mars 2018
ECOCEAN MONTPELLIER 10
03 Mars 2018
ECOCEAN MONTPELLIER 11
Mars 2018
ECOCEAN MONTPELLIER 12
12 Mars 2018
ECOCEAN MONTPELLIER 13
Mars 2018Edition nationale papier
ECOCEAN MONTPELLIER 14
27 Février 2018
ECOCEAN MONTPELLIER 15
11 janvier 2018
ECOCEAN MONTPELLIER 16
Janvier 2018
ECOCEAN MONTPELLIER 17
Janvier 2018
ECOCEAN MONTPELLIER 18
31 décembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 19
Des nurseries artificielles installées dans le port des Saintes-Maries-de-la-Mer
Dimanche 31/12/2017 à 16H08
Il s'agit avec ce système de protéger les post-larves et les jeunes recrues de la prédation, leur permettre d'atteindre "la
taille refuge" et ainsi contribuer à l'accroissement des populations adultes.PHOTO DR
Dans le but de conforter sa démarche environnementale initiée avec Ports Propres (action qui figurait en phase 1 du
Contrat de Delta), la Semis, maître d'ouvrage, s'est impliquée dans l'action"Implantation d'habitats artificiels à fonction
écologique dans Port Gardian", inscrite dans la phase 2 du Contrat de Delta.
Ce dispositif, signé le 23 novembre dernier au Parc naturel régional de Camargue, permettra, avec près de 22 millions
d'euros, de financer sur une durée de 3 ans les 78 opérations inscrites au programme d'actions pour favoriser une
gestion équilibrée et durable de l'eau et des milieux aquatiques camarguais. C'est dans ce cadre que l'orientation
"Soutenons une gestion intégrée du littoral et du milieu marin" a bénéficié du soutien financier de l'Agence de l'Eau, de
la Région Paca et de la commune par la Semis.
Coup de pouce aux poissons
Concrètement, l'opération consiste à donner un coup de pouce aux poissons en restaurant le service écosystémique
de nurserie, pour protéger les post-larves et les jeunes recrues de la prédation, leur permettre d'atteindre "la taille
refuge" et ainsi contribuer à l'accroissement des populations adultes. Le procédé "BioHut", créé par l'association
Ecocéan, est un habitat artificiel qui permet de réhabiliter la fonction écologique des nurseries des petits fonds rocheux
et sableux dégradés par la construction d'aménagements côtiers comme les ports. Le procédé est simple. Des cages
en acier remplies d'un matériau recyclé sont associées à d'autres cages vides qui protègent les larves et les jeunes
recrues quand, agressées par des prédateurs, elles cherchent à se rapprocher naturellement de l'habitat.
Trois zones favorables
Grâce aux différents types de BioHut que propose Ecocéan, les quais, pontons, digues ou tout autre aménagement
côtier deviennent de véritables refuges pour de nombreuses espèces aquatiques. De nombreux ports bénéficient déjàde ce dispositif. Aux Saintes, un pré-diagnostic a permis, fin 2016, de déterminer 3 zones favorables pour cette
installation et c'est ainsi que les techniciens d'Ecocéan et du port ont pu dernièrement disséminer 46 BioHut sous les
quais et pontons. Le suivi sera réalisé annuellement (poissons et faune fixée) sur 3 périodes pendant 3 ans, la
maintenance assurée pendant 4 ans par l'équipe de plongeurs d'Ecocéan. De plus, des outils et supports de
sensibilisation seront installés car l'un des objectifs est également de développer des liens avec la population et les
écoles du village grâce à l'aspect pédagogique du projet et les animations qui seront envisagées. L'inauguration de la
nurserie saintoise est prévue au printemps, avec les premiers résultats.
31 décembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 20
décembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 21
25 novembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 22
23 novembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 23
23 novembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 24
2 novembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 25
27 Octobre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 26
27 Octobre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 27
23 Octobre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 28
Prés de 40 articles suite à une dépêche AFP sur les
supports suivants :
05 Octobre 2017
Des nurseries sous l’eau pour repeupler la mer
ECOCEAN MONTPELLIER 29
Octobre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 30
30 Septembre 2017
http://viaoccitanie.tv/argeles-sur-mer-des-nurseries-
pour-bebe-poissons/
ECOCEAN MONTPELLIER 31
30 Septembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 32
28 Septembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 33
22 Septembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 34
19 Septembre 2017
France’s Mediterranean coast is known for its glamorous beaches, but when Gilles Lecaillon was studying coastal fish there in
2011, the beaches were the last places on his mind. “Each time I go to a new place, the place I go first is the harbor,”
Lecaillon says, “because that’s the place you can see baby fish.” Coastal species such as sea bream, bass, and damselfish
spawn near the shore and spend their early lives sheltering in nooks and crannies, only heading out to deeper water as
adults.
Lecaillon, now CEO of the French NGO Ecocean, was then working for a government-funded initiative rescuing larval and
juvenile fish from areas where development had erased their natural hiding places, and then raising the fish to adulthood in a
lab onshore before releasing them back into the ocean. France’s coast has several major ports, 150 marinas, and countless
towns that replaced much of the nursery habitat with smooth, hard surfaces. As Lecaillon worked, he wondered if instead of
moving the fish out, he could move habitat back in.
The result of his curiosity is the Biohut, a suitcase-sized mesh cage divided into compartments and filled with crushed oyster
shells, which Lecaillon hopes will help restore coastal fish nursery habitat in built environments. Lowered into the water and
fastened to a dock, the Biohut mimics the shelter of rocks or seaweed. Algae and biofilm grow on the oysters’ textured
surfaces, giving the juvenile fish plenty to eat. And because the enclosure is encased in a large mesh, predators can’t swim
close enough to gobble the babies.
Lecaillon trialed the Biohut in 2011, at a marina in the south of France. In 2012, he patented the system and has since tested
it in the Netherlands, Morocco, and Sweden—all places where development has replaced natural, textured coastlines with
hard sea walls, sheer pilings, or a bare, dredged bottom. “The idea is to spread the technique anywhere there is an artificial
coast,” he says.
Biohuts have been deployed at marinas like this one along France’s Mediterranean coast, and are being tested in larger
European seaports as well. Footage courtesy of Jesper Søhof
Data on the Biohut’s efficacy is incomplete but growing; a 2016 paper found that in five marinas along the French
Mediterranean coast, twice as many sea bream juveniles lived in the artificial structures as in adjacent waters. And a 2017
study of 108 Biohuts in the port of Marseille found that even in a large commercial port, the structures increased the number
of species in the harbor.
Joel Llopiz, an assistant scientist with Woods Hole Oceanographic Institution in Massachusetts, says Biohuts will never be as
good as original habitat. He thinks they’re a good idea, but is skeptical that they could truly mitigate damage from very large
projects such as a port. Llopiz studies larval fish and explains that after completing their planktonic stage, juvenile fish seek
places with food and shelter, such as oyster beds, seagrass, or mangroves. If they can’t find suitable habitat, they die. “And if
we’re wiping [habitat] out and building harbors and sea walls, these [Biohuts] seem like a great first step in mitigating the
impact we’ve had on our shorelines,” he says.
ECOCEAN MONTPELLIER 35
19 Septembre 2017Suite
Across the Atlantic, a city is using the Biohut in a slightly different capacity: for education. Baltimore sits on the largest estuary
in the United States. Once an industrial zone ringed with docks, walls, and piers, the estuary’s bottom is barren toxic mud,
and storm water runoff and leaky sewers pour into the water, driving out many native species. But the harbor has become a
tourist draw, and the city wants to clean it up, even introducing a plan to make it swimmable by 2020.
In 2014, Ecocean donated eight Biohuts to the National Aquarium on the city’s harbor front, which were then lowered off the
aquarium’s dock. Rather than fix the whole harbor, the goal is to demonstrate that life could take hold even on such an
impacted coastline. Charmaine Dahlenburg, the Chesapeake Bay Program manager for the aquarium, says she was stunned
to see crabs and shrimps scuttling around in the huts after just two days. Every month, the aquarium raises the cages,
inventories species, and displays the animals in plastic tanks on the pier for the passing public.
The aquarium has documented 18 species in the Biohuts, from the prized Maryland blue crab to the striped bass (the state’s
fish) to the pipefish, a seahorse relative. The huts also house live oysters that each filter almost 200 liters of water per day,
sucking in sediments and tiny particles and helping clean the water. Visitors constantly marvel at the assemblage. “No one
had ever given any thought to the harbor, kind of dismissing the idea that it could be saved,” says Dahlenburg.
Lecaillon continues improving the Biohut design, testing different materials that encourage fish to lay their eggs in the
structure, for instance. And he continues to collect data as it is gathered at huts that have been deployed for some time. If
human impact on coastal fish has meant death by a thousand cuts, Lecaillon wants to help restore life with a thousand huts.
ECOCEAN MONTPELLIER 36
18 Septembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 37
16 Septembre 2017
Port du Cap d’Agde Projet SEA NAPS
https://www.youtube.com/watch?v=SrINCxhXlw0&feature=youtu.be
ECOCEAN MONTPELLIER 38
12 Septembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 39
Septembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 40
Juillet août septembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 41
6 août 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 42
Juillet – septembre 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 43
27 juillet 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 44
20 juillet 2017
03 juillet 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 45
ECOCEAN MONTPELLIER 46
26 Juin 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 47
Juin 2017
19 juin 2017
AGDE - Animations ECOCEAN sur le port d'Agde
Dans le cadre de restauration ecologique en milieu marin, La société ECOCEAN a
recemment brevete des nurseries artificielles (appelees BIOHUT) qui s’installent sous
les quais et pontons, sur les digues et au mouillage des ports. Ces habitats
temporaires de petite taille, legers et faciles a mettre en œuvre, offrent le gite et le
couvert aux jeunes recrues qui arrivent dans les zones calmes des ports.
Ces jeunes peuvent grandir en evitant les predateurs et contribuer par la suite a
repeupler les milieux une fois la taille refuge atteinte (7/8cm).
Ces habitats servent egalement de support d’observation a l’arrivee des port-larves
sur la cote. Testes dans le cadre de plusieurs projets (NAPPEX, GIREL...) ils ont
donne des resultats tres prometteurs.
Dans le cadre du projet SEANAPS, le port du Cap d’Agde a decide de faire participer
le public interesse aux decouvertes scientifiques qui sont mises en avant dans cette
action. Le projet, mis en place depuis 2016, vise a filmer et ecouter la vie sous-marine
du port autour des BIOHUT, l’etude des especes, les comportements, les periodicites
de recrutement de chaque especes... tous ces elements ont été evoques durant
l’apres-midi du 15 juin sur le port du Cap d'Agde avec la société Ecocean et Chorus
pour la partie son et vidéo.
17 juin 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 49
25 mai 2017
10 mai 2017
10 mai 2017Suite La Marseillaise
ECOCEAN MONTPELLIER 53
Mai 2017
13 avril 2017
jeudi 13 avril 2017
Marseillan (34) réinstalle des biohuts
Marseillan a été l’une des villes pionnières dans la mise en place de procédés de restauration des
habitats marins. Dès 2014, la commune a ainsi installé 90 biohuts* dans ses deux ports (plage et
village). En 2016, les cages constituant les biohuts ont été sorties de l’eau afin de réaliser un
comptage des espèces qui s’y trouvaient et évaluer l’efficacite de l’operation. Ainsi, ce sont pas
moins de 16 000 individus et 35 espèces de poissons qui ont été identifiés (sars, pageots,
daurades, bars...), ainsi qu’une faune vagile composée d’oursins, crustacés, gastéropodes.
Constatant l’efficacite pour la biodiversité marine de ces dispositifs, la commune de Marseillan a
souhaité prolonger cette opération pour une nouvelle période de 4 ans. Ainsi, le 16 mars dernier
les biohuts ont été réinstallées sur les quais et les pontons des ports (plage et village) en
présence du Sénateur-Maire de Sète et Président de la Communauté d’Agglomeration du Bassin
de Thau, François Commeinhes, du maire de Marseillan, Yves Michel, des représentants du
Département de l’Herault, de la DDTM et de l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. Ce
dispositif bénéficie du soutien financier de l’agence de l’eau (50%) et du département (20%).
*Qu’est-ce qu’une biohut ? : Composée d’une cage en acier remplie de coquilles d’huîtres ou d’un
matériau recyclé, associée à une autre cage, vide celle-ci, la biohut protège les larves et les «
jeunes recrues » quand, agressées par des prédateurs, elles cherchent à se rapprocher
naturellement de l’habitat. En les protégeant de la prédation, tout en leur fournissant une
nourriture adaptée, le procédé permet aux larves et aux jeunes recrues d'atteindre “la taille refuge”
afin de contribuer efficacement à l’accroissement des populations adultes.
Mots-clés : Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse , Communauté d’agglomeration du Bassin
de Thau , DDTM Hérault , Département de l'Hérault , François Commeinhes , Ville de Marseillan ,
Yves Michel ECOCEAN MONTPELLIER 54
ECOCEAN MONTPELLIER 55
13 avril 2017
07 avril 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 56
30 mars 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 57
20 mars 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 58
20 mars 2017
•ENVIRONNEMENT
•RÉ-INSTALLATION DES HUTTES DE BIODIVERSITÉ (BIOHUT®) À MARSEILLAN
•La ville de Marseillan s’inscrit depuis plusieurs années dans des actions de sensibilisation et de protection de l’environnement qui l’entoure. Cet engagement est essentiel pour une commune dont 90% du territoire bénéficient du classement « Zone Natura 2000 ».Marseillan a ainsi été l’une des villes pionnière à avoir investi dans le procédé, Biohut® avec l’installation des 90 modules dans les ports de Marseillan-ville et plage contribuant ainsi au rétablissement des écosystèmes côtiers et lagunaires. En novembre 2016, les cages avaitent été sorties de l’eau afin d’analyser la situation des habitats et de procéder à un comptage minutieux des différentes espèces qui s’y trouvaient.Jeudi dernier, c’est en présence du Sénateur maire de Sète et président de la Communauté d’Agglomération du Bassin de Thau, François Commeinhes, du maire de Marseillan, Yves Michel, des conseillers départementaux, Marie-Christine Fabre de Roussac et Sébastien Frey, du représentant de l’Agence de l’Eau et du Directeur départemental adjoint de la DDTM, Frédéric Blua, que s’est déroulée la réinstallation des habitats
•Très sensible à la préservation de ce territoire maritime qu'est Marseillan, le maire Yves Michel a fait appel en 2014 à une jeune société montpelliéraine Ecocean spécialisée dans la restauration des milieux aquatiques, et les ports de Marseillan-Plage et de Marseillan-ville avaient été équipés de modules Biohut®au nombre de 60 pour le premier et 30 pour le second.Marseillan a été le 1er port à être équipé de ces systèmes de protection.Ce dispositif a été financée par l’Agence de l’eau (50%), la ville de Marseillan (30%) et le département de l’Hérault (20%).
Les Biohuts® sont des nurseries constituées de 2 cages, l'une remplie d'un matériau recyclé (coquilles d'huîtres) et d'une autre vide offrant habitat et nourriture aux jeunes larves ainsi protégées des prédateurs (voir détails ci-contre).En novembre 2016, les cages avaient été relevées et la société Ecocean avait comptabilisé 16 000 individus et 35 espèces de faune marine des pageots, des pagres, des dorades, des bars, etc. des poissons qui jouent un rôle patrimonial en Méditerranée, mais aussi une faune vagile: gastéropodes, oursins, crustacés.
•eudi 16 mars, la société Ecocean a réinstallé pour 4 ans les Biohuts® dans les 2 ports, et à Marseillan-Plage en présence du Sénateur François Commeinhes, des conseillers départementaux Mme Fabre de Roussac et Sébastien Frey , du maire Yves Michel, du maire honoraire M. Benoit, de M. Blua Directeur Départemental Adjoint de la DDTM, d'élus, du représentant de l'Agence de l'eau, de membres d'associations et un peu plus tôt dans l'après-midi d'élèves de 6ème du collège Pierre Deley qui ont participé à des ateliers de sensibilisation et suivront tout au long de l'année l'évolution de ces habitats. Ces jeunes "qui sont les citoyens de demain" comme l'a rappelé Yves Michel, le maire de Marseillan, sont donc déjà mobilisés pour préserver l'environnement.ECOCEAN MONTPELLIER 59
20 mars 2017
M. Yann Guais et M. Rémi Dubas (Ecocean) ont fait tour à tour le bilan de l'opération menée précédemment et précisé que la pose de ce dispositif' avait été possible uniquement parce que Marseillan avait, en amont, mené une lutte contre les rejets, la mer n'étant pas une poubelle mais un lieu de vie. Des panneaux de sensibilisation ont d'ailleurs été placés sur les quais pour informer les plaisanciers et visiteurs.Mme Fabre de Roussac, a précisé qu'une aide financière de 13.000 € pour soutenir cette opération avait été votée la veille par le Département.Le sénateur Commeinhes qui revenait d'une visite des eaux de lagunage, a ajouté qu'il partait sous peu à Gênes assister à une table ronde sur la protection de l'eau dans les ports et M. Blua a salué cette initiative concrète, pragmatique, d 'un montant budgétaire limité, préférable "à des envolées lyriques et des ambitions démesurées difficiles à mettre en place fort onéreuses pour un résultat aléatoire ou tardif".
NAPPEX (Nurseries Artificielles Pour Ports Exemplaires)
NAPPEX est aujourd’hui une appellation qui identifie les ports exemplaires ayant comme engagement de
favoriser la biodiversité dans leurs eaux par la mise en place d’habitats adaptés aux larves de poissons ainsi
qu’a de nombreuses espèces marines.
Qu’est-ce qu’un Port Exemplaire ?
Les problématiques liées à l’impact du port sur les habitats et la biodiversité ne peuvent être intégrées dans
la démarche environnementale que si le port est déjà "propre". NAPPEX est donc l’occasion pour les ports
propres de franchir un pas de plus vers l’exemplarité en intégrant la biodiversité dans leurs démarches
environnementales. Les ports contribuent ainsi à l’amélioration de la biodiversité au sein de leur
environnement. Un port engagé NAPPEX, c’est un port qui, après avoir engagé une démarche "port propre"
(qualité de l’eau, gestion des dêchets…), décide de franchir un pas de plus vers l’exemplarité en intégrant la
biodiversité dans sa démarche.
Biohut est la solution développée par la société Ecocean pour créer un habitat artificiel offrant « le gîte et le
couvert » afin de favoriser le taux de survie des poissons et autres animaux marins dans les phases initiales
de leurs existences. Le procédé permet ainsi de redonner la fonction de nurserie à des zones modifiées par
l’homme (par exemple les ports et les amenagements cotiers).
Qu’est ce qu’une nurserie ?
L’habitat nurserie est caracteristique de la morphologie et des besoins des especes :
Une nutrition variée et adaptée.
Un habitat favorable a l’installation des post-larves, qui les protège des prédateurs et des pressions pendant
leur periode juvenile jusqu’a la taille refuge.
Un environnement où les juveniles grandissent plus vite et ont un meilleur taux de survie qu’ailleurs.
Une localisation qui permet un déplacement vers les habitats adultes.
©Rémy Dubas
Compose d’une cage en acier remplie de coquilles d’huitres ou d’un materiau recycle, associee a une autre
cage, vide celle-ci, la Biohut protège les larves et les « jeunes recrues » quand, agressées par des
predateurs, elles cherchent a se rapprocher naturellement de l’habitat
En les protégeant de la prédation, tout en leur fournissant une nourriture adaptée, le procéde permet aux
larves et aux jeunes recrues d'atteindre “la taille refuge” afin de contribuer efficacement a l’accroissement
des populations adultes. ECOCEAN MONTPELLIER 60
18 mars 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 61
17 mars 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 62
16 mars 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 63
Marseille : l'ancienne vigie transformée en ferme d'élevage – 22/02/2017
De mars à octobre, le rez-de-chaussée du bâtiment accueille les larves de 40 espèces
méditerranéennes.
PHOTO F. LAUNETTE
Nouvelle vie pour la vigie qui surveille l'entrée sud du Grand Port maritime de Marseille. Basée à
Montpellier mais partenaire de longue date du GPMM, la société Ecocean vient en effet d'y
installer une ferme d'élevage afin de repeupler la zone littorale située entre Cassis et Marseille.
Ce programme baptisé Casciomar (Cassis, La Ciotat, Marseille) est actuellement le seul de ce
type en France.
PUBLICITÉ
Lancé en 2016, il se déroule sur une période de cinq ans avec la participation active de quatre
pêcheurs locaux qui alimentent la ferme en larves, sans exclusive, puisque quarante espèces
sont représentées, y compris celles qui ne présentent pas d'intérêt commercial. Les animaux
poursuivent leur croissance pendant trois à quatre mois dans des bassins situés au rez-de-
chaussée de la vigie, avant d'être remis à l'eau. Ce procédé est directement issu du programme
Girel qui s'était déroulé il y a quelques années dans le Grand Port maritime et avait permis à
Ecocean de tester et valider scientifiquement non seulement ce procédé de repeuplement, mais
aussi une seconde technologie d'habitats pour poissons aujourd'hui adoptée par les ports de
Brest et Calais.
Dans le même temps, et toujours sur la base du programme marseillais Girel, Ecocean a
développé le concept Nappex qui équipe les marinas de six ports méditerranéens dont celui du
Brusc (Six-Fours-les-Plages, Var) ; le terme Nappex devenant même une sorte de label de
qualité désormais très prisé. Autant de travaux innovants qui ont valu à la petite entreprise créée
en 2003 par Gilles Lecaillon de décrocher cette année le grand prix de la biodiversité du prix
national environnement et entreprises, ainsi que le prix de la PME remarquable.
Philippe Gallini
22 février 2017
ECOCEAN MONTPELLIER 64
Publications scientifiques
• Lenfant P, Gudefin A, Fonbonne S, Lecaillon G, Aronson J, Blin E, Lourie SM, Boissery P,Loeuillard JL, Palmaro A, Herrouin G, Person J (in prep, 2016). Ecological restoration ofMediterranean shallow coastal fish nursery. AERMC.
• Fonbonne S, Lecaillon G, Crebassas J, Lassus R, Santoul F, Plasseraud O, Cucherousset J(2015) Guide d’identification des jeunes stades de poissons d’eau douce. Application à 11sp communes. 48p.
• Crec’hiou R, Garsi LH, Lebre L, Lozano L, Pastor J, Lecaillon G, Durieux E, Simon G,Ternengo S, Bracconi J, Briot L, Jarraya M, Saragoni G, Pristchepa S, Bastien R, Agostini S,Lenfant P (2015) Atlas of post-larval fish of the Norhwestern Mediterranean sea. Editors:Crec’hiou R. Lenfant P. Program LIFE+ SUBLIMO, 192 pp.
• Lecaillon G. (2013). Postlarval capture and culture for restoring fisheries. Chapter 16 ofthe Innovative methods of marine ecosystem restoration. Edited By T.Goreau & RKTrench. CRC press.
• Lecaillon G. (2012). First identification guide for post-larval Mediterannean Fishes.Fondation de la Recherche pour la Biodiversité. 65p.
• Lecaillon, G. & Lourié, S.M. (2007) Current status of marine post-larve collection: Existingtools, initial result, market opportunities and prospects. SPC Live Reef Fish informationBulletin, 17, 3-10.
• Lecaillon G & Lourié SM., (2007). La PCC, un outil pour la conservation et la valorisationde la biodiversité. Moana Initiative, Ed: Fondation TOTAL pour la biodiversité et la Mer,CRISP, EPHE, MAB/UNESCO.
• Lecaillon G. (2004), The "C.A.R.E." system as a method of producing farmed marineanimals for the aquarium market: An alternative solution to collection in the wild. SPCLive Reef Fish Information Bulletin. No. 12, February 2004.
• Planes S., Lecaillon G. & Meekan M., Analysis of the genetic variability within a cohort ofnew recruited coral reef fish: Naso unicornis . Journal of Fish Biology, 61, 1033-1049.(2002).
• Planes S. & Lecaillon G., A caging experiment to examine mortality during metamorphosisof coral reef fish larvae. Coral Reef, 20: 211-218. (2001).
• Planes S. & Lecaillon G., Genetic consequence of introduction of coral reef fish inHawaiian Islands. Biological Journal of the Linnean Society 63: 537-552. (1998).
ECOCEAN SAS1342 avenue de Toulouse
34 070 MontpellierTel : 33 (0) 4 67 67 02 84
contact@ecocean.frwww.ecocean.fr
ECOCEAN MONTPELLIER 66
Recommended