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Domaine 1 : TRANSITION DEMOCRATIQUE ET DROITS DE L’HOMME
Article on line, 04/02/2016 : Nouveau Souffle à Radio Monastir page 2
Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS
Article on line, 30/01/2016: Projet d'Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir (PAMPAT) : Ouverture de l’épicerie fine "Zohra - La Vitrine du Terroir Tunisien" page 3 Articles on line, 03/02/2016 : Projet d'Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir (PAMPAT) : Agriculture – Politique de valorisation – deux interviews page 4 – 6
Magazine, Janvier/Février 2016: Projet d'Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir (PAMPAT) : Lancement du magazine bimensuel « Agriscoop » page 7 Article on line, 19/01/2016 : Projet Formation professionnelle : Lancement de l’Incubateur ENDA Inter-arabe page 8
Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION
Article on line, 28/01/2016 : Inauguration des bureaux CTRS à l’OTE page 9 - 10 Article on line, 17/02/2016 : Examen du projet "Intégration de la migration dans les plans du développement" page 11 Article on line, 12/02/2016 : projet IRAM/BIT : La Tunisie, appelée à réviser sa législation sur la migration de travail et les droits des travailleurs migrants page 12 - 13
N° 19 / Janvier-Février 2016
Revue de presse Division Coopération Internationale
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Domaine 1 : TRANSITION DEMOCRATIQUE ET DROITS DE L’HOMME Projet : Appui aux médias tunisiens
Lien : http://www.hirondelle.org/index.php/fr/nos-operations/la-vie-de-nos-media/1175-nouvelle-grille-a-radio-
monastir
Nouveau souffle à Radio Monastir
La nouvelle grille de programme de Radio Monastir élaborée dans le cadre de la coopération entre
la fondation suisse Hirondelle et la radio tunisienne a démarré le 1er février 2016.
Journalistes de Radio Monastir
Type de publication : Article on line
Média : hirondelle.org
Date : 04/02/2016
Auteur : Marc Vuillermoz
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Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS Projet : Projet d'Accès Aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir
(PAMPAT)
Lien : https://www.facebook.com/PAMPAT.tn/?ref=hl
Les produits PAMPAT sont désormais en vente dans une épicerie fine de la Banlieue Nord, chez
"Zohra - La Vitrine du Terroir Tunisien", qui se trouve sur la place du marché central de La
Marsa.
Façade de l’épicerie fin « Zohra – La Vitrine du Terroir Tunisien »
Type de publication : Article on line
Média : pampat.tn
Date : 30/01/2015
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Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS Projet : Projet d'Accès Aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir
(PAMPAT)
Lien : www.lapresse.tn/supplements.html
Article 1
Dossier I - Agriculture : politique de valorisation
Entretien avec M. Sahbi Saadallah, manager du Groupe Saadallah : Une volonté de renforcer sa vocation
exportatrice. Spécialisée, entre autres, dans la fabrication de l’harissa en conserve, l’entreprise Carthage
Food vient d’obtenir le label tunisien «Qualité supérieure» pour son harissa... Une distinction qui ouvre la
voie au groupe Saadallah, auquel elle appartient, pour conquérir le marché de l’export, en particulier
européen...
Comment est venue l’idée du label « qualité supérieure »?
On a voulu évoluer dans le cadre du développement de nos articles et de notre gamme d’articles dans le but de
donner une valeur ajoutée à nos produits pour l’exportation. Le label «Qualité supérieure» représente un
avantage, surtout pour l’Occident. Le ministère de l’Industrie et l’Onudi ont voulu donner l’opportunité aux
industriels spécialisés dans la fabrication de l’harissa en conserve d’obtenir ce label. On a été parmi les 4 autres
sociétés tunisiennes qui ont eu le certificat du label «Qualité supérieure». Pour avoir ce label, il faut se mettre
en conformité avec la législation du point de vue de la qualité et de la traçabilité. Les certificateurs ont visité
l’usine et mis un barème de qualité, ils ont même assisté à la production. On a obtenu le certificat la semaine
dernière mais la confirmation s’était faite il y a 4 mois déjà. En fait, cela fait deux ans qu’on travaille pour
obtenir ce label : c’est un projet de l’Onudi.
Où en êtes-vous actuellement?
On a eu le label, on va communiquer là-dessus et on continue de travailler surtout. Notre travail vise le marché
local ainsi que l’exportation. On exporte déjà vers nos clients en France et en Allemagne et vers les pays voisins.
Le projet le plus important pour nous, c’est l’Europe. Nous avons pris part au concours du marché des produits
agroalimentaires et de terroir qui s’est tenu en octobre 2015 à Delémont, dans le Jura suisse. On a eu notre
stand pour la dégustation de l’harissa.
Cela n’a pas été un succès énorme mais, pour nous, c’est toujours un plus pour la promotion des produits
tunisiens.
Quelles sont vos perspectives d’avenir ?
Nos projets, c’est de développer la marque Cap D’or et de travailler sur d’autres produits qu’on importe déjà. Il
y a beaucoup de produits dans le secteur agroalimentaire qui sont importés. Depuis 2011, on fabrique nos
produits dans notre nouvelle usine située à Kairouan parce qu’avant l’usine était à Korba. Notre nouvelle usine
est plus moderne, plus grande et compte un plus grand effectif. On importe nos produits et petit à petit on
abandonne l’importation en faveur d’une production locale, et cela pour développer l’exportation.
L’exportation se base sur des produits tels que l’harissa, le concentré de tomate, les petits pois, la confiture,
etc. On exporte par exemple à une grande société allemande qui a une position dominante sur le marché
européen et à beaucoup d’autres. Pour le moment, notre exportation se limite à l’harissa et au concentré de
tomate, mais on veut maintenant exporter le reste de notre gamme de produits. Au niveau de la douane, on a
une exonération de taxes de 10 ans.
Type de publication : Articles on line
Média : lapresse.tn
Date : 03/02/2016
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En ce qui concerne le continent américain, on a déposé un dossier à l’ambassade et il y a des certificats à
obtenir et des formalités en plus. On a déjà des clients qui demandent l’harissa aux Etats Unis, parce qu’il est
question d’un produit typiquement tunisien et connu. En ce qui concerne le marché asiatique, on n’a pas
l’expérience et l’harissa n’est pas très connue là-bas.
Qu’en est-il de la concurrence avec les 4 autres sociétés labellisées (Comocap, Sticap, Jouda et Sicam) ?
Il y a une compétition bien évidemment. De plus, on est une nouvelle société par rapport aux autres.
Si on devait se comparer à elles, on dirait que ce sont des sociétés qui ont plus de 20 ans sur le marché. Mais on
a l’unité la plus récente dans le secteur de la tomate et de l’harissa. Avec deux marques, Cap d’or et Fnare, qui
sont présentes sur tout le marché tunisien et dans toutes les grandes surfaces.
Auteur : Propos recueillis par S.Ch.
Article 2
Entretien avec M. Mohamed Habib Khalfaoui, sous-directeur des fruits à la Direction générale de la
production agricole du ministère de l’Agriculture, Une composante principale du développement local
durable.
La Tunisie en tant que pays méditerranéen, de par sa situation géographique stratégique, a connu une
succession de civilisations ayant eu une influence sur le plan aussi bien humain qu’environnemental. Cela a fait
de la Tunisie un grand réservoir de produits phares, de produits de terroir. Comment valoriser ce patrimoine ?
Qu’est-ce qui a fait que notre pays est riche en produits de terroir ? Et quelle est la politique suivie par l’Etat
pour valoriser ces produits ?
Les produits de terroir tunisiens sont enracinés dans la culture populaire de leurs régions d’origine et
constituent, en effet, une partie non négligeable du patrimoine tunisien. La Tunisie abrite des potentialités
importantes sur le plan des écosystèmes écologiques mais aussi de la biodiversité et des savoir-faire.
Outre les facteurs climatiques, les facteurs humains ont fait de notre pays une vitrine très riche et variée en
produits de terroir, dont plusieurs sont spécifiques. Ces produits représentent une composante principale du
développement local durable.
Dans un contexte de libéralisation croissante des échanges, la Tunisie a opté pour la mise en place d’une
démarche de qualité reposant sur le développement et la promotion de la qualité des produits de terroir, la
modernisation des exploitations agricoles et l’accroissement des exportations.
Sur quoi s’articule cette démarche qualité ?
Elle s’articule essentiellement sur l’identification et la valorisation des produits typiques, par l’octroi de signes
distinctifs de l’origine — Appellation d’origine contrôlée (AOC) et indication de provenance (IP) — et par
l’analyse de leurs chaînes de valeurs. Cette démarche qualité engage une caractérisation des terroirs et le
développement de leurs territoires, la labellisation et la promotion des produits phares.
Mais il y a aussi l’organisation professionnelle, à travers l’appui au regroupement des producteurs au sein de
Sociétés mutuelles de services agricoles (SMSA) et de Groupements de développement agricole (GDA), avec le
renforcement de leurs capacités opérationnelles et commerciales et le développement des opportunités du
marché des produits de terroir au niveau aussi bien national qu’international. Enfin, il y a l’élaboration des
cahiers des charges et des plans de contrôle ainsi que la mise en cohérence d’un système pertinent de
reconnaissance, de protection et de certification des produits de terroir.
Quels sont les objectifs ?
La protection des produits bénéficiant des indications géographiques contre les opérations d’usurpation, les
imitations, la concurrence déloyale, le détournement de notoriété par des produits différents. La réponse aux
attentes des consommateurs en ce qui concerne la qualité sanitaire, l’authenticité et la typicité des produits,
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leur disponibilité sur les marchés cibles dans le temps et leur valeur ajoutée. Les consommateurs sont de plus
en plus en quête d’authenticité et montrent une réelle disposition à payer le prix juste pour les produits de
terroir agricoles et agroalimentaires soigneusement préparés.
Quelle est l’histoire de la Tunisie en matière de produits de terroir ?
La Tunisie a manifesté une préoccupation dans le domaine des signes de qualité par la reconnaissance des
appellations d’origine dans la filière vinicole, dont la législation remonte aux années 50, avec le décret du 10
janvier 1957 portant réglementation des AOC pour les vins, liqueurs et eau de vie. Avec l’appui de la Banque
mondiale, la Tunisie a initié un programme de valorisation des qualités spécifiques de ses produits agricoles et
agroalimentaires à travers le projet de renforcement des services d’appui à l’agriculture en 2005.
Par ailleurs, il existe la loi-cadre n°99-57 du 28 juin 1999 relative aux AOC et IP des produits agricoles.
Cette loi vise la protection des spécificités des produits agricoles et leur valorisation, en leur octroyant une
appellation d’origine contrôlée ou une indication de provenance. Cette loi a permis de spécifier les définitions
des AOC et des IP, les procédures de délimitation des AOC et IP et les procédures de bénéfices des AOC et des
IP.
Quel est l’état actuel en matière d’appellations ?
Il existe 7 AOC viticoles et 1 AOC fruits, à savoir AOC Mornag, AOC grand cru Mornag, AOC côteaux de
Tebourba, AOC Kélibia, AOC côteaux d’Utique, AOC Sidi Salem, AOC Thibar et AOC figues de Djebba. Il existe en
outre 5 IP: pommes de Sbiba, grenades de Gabès, huile d’olive de Monastir, Déglet ennour tunisienne et
menthe «El Ferch».
Pour les produits de terroir d’origine animale, il y a le fromage sicilien de Béja, en cours de valorisation dans le
cadre d’un projet de coopération tuniso-italienne, «Hilftrad» (Hilel fromage traditionnel), qui compte 35
adhérents. Il y a le miel de Séjnane, produit en cours de valorisation dans le cadre d’un projet fédéré encadré
par l’Inat, l’Esam et le Groupement des agriculteurs de Séjnane.
Quant aux figues de djebba, cette AOC est valorisée dans le cadre du projet Pampat (Projet d’accès aux
marchés des produits agricoles et agroalimentaires de terroir), financé par le Seco Suisse et l’Onudi. Les Dattes
Deglet Ennour tunisienne font l’objet d’une AOC encadrée par le projet de coopération tuniso-française avec
l’AFD et le Cirad (Centre international de recherche agronomique et de développement de Montpellier,
France).
Auteur : Propos recueillis par F. RASSAA
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Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS Projet : Projet d'Accès Aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir
(PAMPAT)
Lien : http://www.agriscoop-mag.com
Lancement d’un nouveau magazine bimensuel intitulé « Agriscoop », le N°1 est de janvier/février
2016, contenant une interview de M. Marouane Chikhaoui sur le projet PAMPAT.
Type de publication : Magazine bimensuel
Média : Agriscoop
Date : Janvier/Février 2016
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Domaine 2 : DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET CREATION D’EMPLOIS Projet : Formation professionnelle
Lien : http://www.leconomistemaghrebin.com/2016/01/19/tunis-enda-inter-arabe-jeunes-quartiers-defavorises/
Enda Inter-arabe a annoncé le lancement, à Hay Ettahrir (Tunis), d’un espace dédié à
l’entrepreneuriat. Objectif : encourager les jeunes des quartiers défavorisés du Grand Tunis à lancer
leurs micro-entreprises et créer des emplois.
Façade du bâtiment de l’ENDA Inter-arabe
Type de publication : Article on line
Média : l’économiste maghrébin
Date : 29/01/2016
Auteur : EM Communiqué
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Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION Inauguration des bureaux de CTRS à l’OTE
Lien : http://africanmanager.com/inauguration-de-deux-bureaux-a-lote-dedies-au-projet-communaute-tunisienne-residente-en-suisse-pour-le-developpement-ctrs/
Inauguration de deux bureaux à l’Office des Tunisiens de l’Étranger (OTE) dédiés au projet
Communauté Tunisienne Résidente en Suisse pour le développement (CTRS).
Deux bureaux dédiés au projet communauté tunisienne résidente en Suisse pour le développement (CTRS) ont
été inaugurés, mercredi, au siège de l’office des Tunisiens à l’étranger (OTE).
Wahiba Rhim, chef du projet CTRS a souligné, à cette occasion que la création de ces bureaux vient consacrer
l’étroite coopération entre la division de coopération internationale de l’ambassade de Suisse en Tunisie et
l’OTE. Elle a fait savoir que ce projet a été mis en place en 2014 en réponse à la demande exprimée par la
Tunisie dans le cadre du partenariat migratoire liant les deux pays en vue de renforcer l’implication des
Tunisiens résidant en Suisse dans le développement économique et social de leur pays d’origine.
Le projet repose, a-t-elle dit, sur quatre axes ayant trait à la coopération institutionnelle et au renforcement du
dispositif institutionnel d’accompagnement des Tunisiens établis à l’étranger, aux initiatives pour le
développement, au transfert des compétences et à la facilitation en Suisse de la mise en oeuvre d’un accord
tuniso-suisse relatif à l’échange de jeunes professionnels.
Ce projet s’étale du 2014 à 2018, selon Rita Adam, ambassadeur de Suisse en Tunisie, qui a indiqué que trois
comités de pilotage ont été créés dans ce cadre.
De son côté, Hichem Mechichi, chef de cabinet du ministre des affaires sociales a souligné que le projet est
venu concrétiser les dispositions d’un accord de coopération avec la Suisse en matière de migration, conclu le
11 juin 2012 à Tunis, favorisant une meilleure contribution de la migration dans le développement en profitant
des potentialités qu’offre la communauté tunisienne en Suisse.
Plusieurs activités ont été réalisées dans le cadre de ce projet, dont notamment l’étude visant la
restructuration de l’OTE et la mise en place d’un plan de renforcement de ses capacités, a-t-il dit.
La Tunisie avec ses 1,2 millions de citoyens à l’étranger est fermement décidée à leur apporter tout le soutien
nécessaire en vue de favoriser leur parfaite intégration dans les pays d’accueil, tout en consolidant le lien avec
la mère patrie, a-t-il soutenu.
TAP
Type de publication : Article on line
Média : African manager
Date : 27/01/2016
Auteur : TAP
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Autres publications sur ce sujet :
Télévision / Vidéo:
Watania 1 - Ahlan Tounes (émission dédiée aux Tunisiens résidents à l’étranger(TRE)) : http://www.watania1.tn/%D9%85%D9%83%D8%AA%D8%A8%D8%A9%20%D8%A7%D9%84%D9%81%D9%8A%D8%AF%D9%8A%D9%88_76_117_%D8%A7%D9%84%D8%B1%D8%A6%D9%8A%D8%B3%D9%8A%D8%A9_76_143_V9542 (à partir de 21:25)
Youtube : Vidéo OTE de toute la cérémonie d’inauguration : https://www.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=zMGfytdySWg&app=desktop
Articles / Photos:
Dépêche TAP (repris aussi sur Babnet Tunisie) : http://africanmanager.com/inauguration-de-deux-bureaux-a-lote-dedies-au-projet-communaute-tunisienne-residente-en-suisse-pour-le-developpement-ctrs/ en anglais : http://allafrica.com/stories/201601300141.html
Ministère des Affaires Sociales : http://www.social.tn/index.php?id=7&L=0&tx_ttnews[tt_news]=3746&cHash=72915278a29d39d5d559925ffd50d1c9
Page Facebook de l’OTE (avec photos) : https://fr-ca.facebook.com/pages/Office-des-Tunisiens-%C3%A0-lEtranger/165164986869495
Association Communauté Tunisienne en Suisse (CTS) : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1126195774091970&id=392497970795091
Tunisiens de France : http://tunisiens-de-france.com/inauguration-des-bureaux-du-projet-communaute-tunisienne-residente-en-suisse-pour-le-developpement-ctrs-a-lote/
Achourouk : http://www.alchourouk.com/157936/151/1/%D8%A3%D8%B6%D9%88%D8%A7%D8%A1-%D8%B9%D9%84%D9%89-%D8%A3%D9%86%D8%B4%D8%B7%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%B3%D9%81%D8%B1%D8%A7%D8%A1-.html
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Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION
Projet : Intégration de la migration dans la planification du développement
(Mainstreaming Migration), OIM/PNUD - Comité de pilotage, projet, 16 février
2016
Lien : http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/02/17/168403/tunisie-migration-
examen-du-projet-integration-de-la-migration-dans-les-plans-du-developpement
Examen du projet "Intégration de la migration dans les plans du développement"
Réuni mardi 16 février au siège du ministère des Affaires sociales, le Comité de pilotage du projet "Intégration
de la migration dans les stratégies nationales de développement (2014-2018)" a dressé un bilan des actions
engagées en 2015 et présenté ses programmes à venir.
Financé par l'Agence suisse pour la coopération et le développement, le projet s'est fixé pour objectif de
renforcer les capacités des intervenants dans le domaine de la migration. L'objectif ultime étant de mettre en
place des politiques de développement efficaces intégrant les questions liées à la migration.
Au cours de la réunion, la représentante de l'Organisation internationale des migrations (OIM) a détaillé les
travaux du Comité international pour la gestion du projet qui s'est réuni les 11 et 12 novembre 2015 en
Jamaïque où l'expérience tunisienne dans le domaine de la migration a été exposée.
Les résultats des consultations régionales organisées dans les gouvernorats de Ben Arous, Sfax, Médenine,
Gabès, Jendouba ont également été examinés au cours de la rencontre, et ce dans le cadre de la mise en
œuvre du programme de l'intégration de la migration dans le plan de développement régional et local.
Les membres du Comité de pilotage ont, par ailleurs, recommandé de renforcer la coordination entre les
différentes parties prenantes pour une meilleure application du programme «Intégration de la migration dans
les stratégies nationales de développement».
Présidé par le ministère des Affaires sociales, le comité de pilotage du projet est constitué de représentants
des ministères de l'Intérieur, des Affaires étrangères et du Développement et de l'investissement.
Initié conjointement par l'OIM et le PNUD, ce projet s'étale sur 4 ans, du 1er février 2014 au 31 janvier 2018 et
mis en œuvre dans huit pays, dont la Tunisie.
Type de publication : Article on line
Média : Webmanagercenter
Date : 17/02/2016
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Domaine 3 : MIGRATION ET PROTECTION
Projet : IRAM, BIT, 11/12 février 2016 - Séminaire tripartite « Protection des
droits des travailleurs migrants: vers la révision et l’harmonisation des lois et
réglementations tunisiennes avec les normes internationales pertinentes”
Lien : http://www.tekiano.com/2016/02/12/la-tunisie-appelee-a-reviser-sa-legislation-sur-la-migration-de-
travail-et-les-droits-des-travailleurs-migrants/
La Tunisie, appelée à réviser sa législation sur la migration de travail et les droits des travailleurs migrants
Le Ministère des Affaires Sociales, l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et le Haut-Commissariat des
Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH) ont organisé les 11 et 12 février derniers au Palace Gammarth un
séminaire tripartite portant sur la “Protection des droits des travailleurs migrants: vers la révision et
l’harmonisation des lois et réglementations tunisiennes avec les normes internationales pertinentes”.
Ce séminaire a été organisé dans le cadre du projet « IRAM », financé par la Direction du Développement et de
la Coopération de la Confédération Suisse, et mis en œuvre par l’OIT et le HCDH.
L’objectif principal du séminaire était de réfléchir à une possible révision de la législation et de la
réglementation nationales relatives à la migration de travail et aux droits des travailleurs migrants, et d’en
réaliser l’harmonisation avec la nouvelle Constitution Tunisienne et les normes internationales en la matière.
Le séminaire était le point départ d’un plaidoyer pour la ratification par la Tunisie de la Convention
internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille et
des Conventions de l’OIT 97 et 143 sur les travailleurs migrants, et 189 sur les travailleurs domestiques.
Le séminaire a réuni plusieurs ministères concernés, les partenaires sociaux (UGTT et UTICA), des
représentants du peuple (ARP), des universitaires ainsi que des organisations de la société civile.
Type de publication : Article on line
Média : Tekiano
Date : 12/02/2016
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La Tunisie : un pays d’origine, de transit et de destination
La révolution de janvier 2011 et les bouleversements régionaux (Libye) ont impacté considérablement le
“profil migratoire” de la Tunisie. De pays d’origine, (12,5% de la population tunisienne est expatriée, dont 36%
de femmes) la Tunisie devient aussi un pays de transit et d’accueil de main d’œuvre migrante et de migrants
(en situation de transit vers l’Europe ou désirant s’installer en Tunisie), souvent originaires du Maghreb et de
pays sub-sahariens.
La Tunisie doit veiller à la protection des droits de tous les travailleurs migrants
L’impératif de protection des travailleurs migrants s’impose en Tunisie pour vaincre la précarité et la
vulnérabilité de ces populations et contrer les multiples pratiques abusives de la part de recruteurs. D’autre
part, la législation pertinente doit aussi être revue pour assurer une meilleure protection des Tunisiens
résidant à l’étranger et de ceux qui souhaitent revenir en Tunisie.
Pour atteindre ces objectifs, la Tunisie est maintenant appelée à réviser son cadre juridique pour une meilleure
protection des droits des travailleurs migrants. Ce cadre doit être conforme au droit international des droits de
l’homme. Et pour ce faire, la Tunisie doit désormais réexaminer sa réglementation et ses politiques en matière
de protection des droits des travailleurs migrants qu’ils soient réguliers, irréguliers, travailleurs du secteur
informel ou femmes migrantes.
Quatre thèmes ont été abordés dans le cadre d’ateliers de travail de la durée d’une demi-journée chacun,
appuyés et guidés par des experts nationaux et internationaux :
1- Les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) et l’intégration socio-économique des migrants tunisiens de retour
2- La protection des droits des travailleurs domestiques en Tunisie
3- La révision des prérogatives et des rôles de l’inspecteur du travail dans la protection de tous les travailleurs
migrants (Code de Travail)
4- La révision du cadre réglementaire relatif à l’accès aux marchés du travail (Code de Travail)
Un plan d’action résumant les étapes à suivre et identifiant les acteurs responsables a été défini en fin de
session. En outre, des fiches techniques thématiques vont être élaborées à partir des discussions et
recommandations des ateliers et vont définir les lignes directrices pour les mandants tunisiens de
l’Organisation Internationale du Travail (les Ministères concernés, l’UGTT et l’UTICA) pour mener à bien la
révision législative et réglementaire selon les normes internationales et les besoins nationaux, et en harmonie
avec la nouvelle Constitution tunisienne.
Autres publications sur ce sujet :
http://kapitalis.com/tunisie/2016/02/17/la-tunisie-face-aux-nouveaux-mouvements-migratoires/
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